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« mon propre sourire est faible, car je suis aveuglée par le sien : Icare, volant trop près du soleil » w/ adrian

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MessageSujet: « mon propre sourire est faible, car je suis aveuglée par le sien : Icare, volant trop près du soleil » w/ adrian « mon propre sourire est faible, car je suis aveuglée par le sien : Icare, volant trop près du soleil »  w/ adrian EmptyMar 2 Juin - 15:53


    Adrian & Edea
    « mon propre sourire est faible, car je suis aveuglée par le sien : Icare, volant trop près du soleil. »


    Cette soirée à la Nouvelle-Orléans était absolument mémorable. Enfin je ne me souvenais pas de grand-chose mais j’étais ravie d’avoir passée la soirée avec Adrian, ma cousine, et Noah. J’avais également eu l’occasion de croiser de nouvelles têtes, et de passer la soirée avec Grincheux. Qui aurait pu croire que Woody et moi arriverions à passer une soirée ensemble sans finir dans le sang ? Pas moi en tout cas. Mais bon, on avait passé une bonne soirée dans tous les cas. J’avais cependant remarqué un peu de distance entre Adrian et moi après avoir vu Noah. Une distance que je n’aimais pas vraiment. Je n’avais pourtant pas réglé ce problème-là de la veille, trop alcoolisée et peur de dire des choses que ma bouche ne devrait sortir. Mon british et moi nous nous étions retrouvés il y avait peu pour déjà avoir des soucis.
    Ce lendemain de soirée, j’étais décidée à emmener Adrian dans un des plus beaux parcs de la ville, de voir la ville de jour après l’avoir connu de nuit. L’appartement restait pour deux personnes, j’avais proposé à Adrian de dormir avec moi dans notre lit. L’alcool ayant surement aidé, je ne me souvenais même pas d’être rentré. Et le réveil était catastrophique, j’avais l’estomac en vrac, et j’avais juste envie d’une bonne douche. Je me levais laissant Adrian dormir encore un peu pendant que je me débarrassais de mon mal de tête sous l’eau chaude. J’enfilais une petite robe fleurie au couleur du beau soleil qui était dehors, des talons, et je préparais tout doucement le pique-nique. J’espérais juste qu’Adrian n’allait pas dormir toute la journée, voulant un peu passer de temps avec lui avant qu’il ne reprenne son avion du soir. J’espérais également qu’il n’avait pas d’autres plans de prévu pour la journée, je risquais d’être déçue autrement. Dans un panier, je glissais des bouteilles d’eau, des sandwichs dignes de chez nous en format géant, et tout plein de cochonneries qui tomberaient directement sur les hanches et les cuisses. Rien qu’à l’idée, je savais que demain, je devrais courir un peu plus longtemps que la normal. J’avais pris cette habitude de courir quasi un matin sur deux pour dire de garder la ligne un maximum. Je devais garder une image de jeune femme svelte pour continuer à faire mes vidéos et d’avoir une bonne image pour Wall-Mart. Je n’étais pas une égérie, mais je me sentais obligée de garder une certaine bonne image. Vendre de la cosmétique en ne ressemblant à rien, je ne vendrais pas grand-chose. Et je voulais garder ma place au sein de l’entreprise.
    Je voyais Adrian arriver dans le salon, j’avais un grand sourire en le voyant arrivé. Mais il semblait plutôt froid quand je m’avançais vers lui pour lui faire un bisou sur la joue du réveil. « Bien dormi ? Si tu veux prendre une douche n’hésite pas. Je te fais un café ? » J’enchainais les mots, mais c’était un premier réveil ensemble depuis que l’on étaient gamins. J’aurais voulu que tout soit parfait, seulement ça n’allait pas être le cas. Je voulais vraiment comprendre là où j’avais fauté, car je n’arrivais pas à voir. Etait-ce Noah qui avait rendu Adrian comme ça ? Mais je ne voyais vraiment pas pourquoi. Le pique-nique tombait à pic pour savoir ce qui se passait. Je ne voulais pas l’agresser non plus dès le réveil. « Pour changer d’hier soir, dès que tu es prêt je t’emmène manger dehors, pour profiter du beau soleil, et tu pourras voir la Nouvelle-Orléans de jour. C’est encore plus joli que la nuit. » Et Calista n’était pas là, elle avait peut-être dormi chez Teddy, ou elle était en train de faire la marmotte au fin fond de son lit. Je n’avais pas été dans sa chambre pour vérifier en fait. Mais qu’importe, il aurait tout le temps de la connaitre dans l’avenir. Pour l’instant, je voulais juste être égoïste.

    J’attendais qu’Adrian soit prêt, pour partir à pied jusqu’au parc ‘’the butterfly’’, un parc avec des volières, des papillons et des espèces en tout genre. Un parc qui donnait envie au romantisme. Pour dire d’être tranquille, j’avais envoyé un message à Noah pour dire que je travaillais sur mes vidéos. Je ne voulais pas créer de tensions inutiles entre lui et moi, et je ne voulais pas non plus passer mon après-midi à envoyer des messages à Noah et gênait Adrian. C’était assez compliqué tout cela. « Tu as aimé la soirée hier soir ? » lui demandais-je simplement mais avec le sourire, il restait assez silencieux, donc je tentais de lui soutirais quelques mots. On arrivait dans le parc, dans une étendue où il n’y avait pas grand monde. « Ça te dit que l’on se pose là ? » Je posais le panier, le coin me semblait idéal pour passer l’après-midi avec mon ami d’enfance, le soleil au beau fixe.
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MessageSujet: Re: « mon propre sourire est faible, car je suis aveuglée par le sien : Icare, volant trop près du soleil » w/ adrian « mon propre sourire est faible, car je suis aveuglée par le sien : Icare, volant trop près du soleil »  w/ adrian EmptySam 13 Juin - 15:11


Mais si tout était toujours lisse et parfait, tu t'y habituerais, tu sais ? T'as besoin d'avoir un peu de désordre de temps en temps, sinon tu n'apprécierais pas vraiment quand les choses se passent bien. ~ (edea/adrian)

Adrian a toujours eu tendance à tout planifier. Lorsqu’il attend impatiemment un événement il aime se faire 1001 films sur la façon dont tout va se passer, imaginer la multitude de possibilités et c’est ce qu’il avait fait dans l’avion en direction de la Nouvelle-Orléans. Il c’était imaginé passer une excellente soirée en compagnie de Edea, passer la soirée à ses côtés en rattrapant tout le temps qu’ils avaient perdus durant les dernières années. Il ne savait pas encore exactement ce qu’ils allaient faire mais cela sonnait déjà bien dans sa tête. Finalement ses plans avaient été légèrement changés lorsqu’il aperçut dans ce bar son cousin, Woody. Changé oui mais toujours agréable. Passer la soirée avec sa meilleure amie d’enfance, son cousin et de parfait inconnus qui faisaient la fête c’était toujours signe d’une bonne soirée alors Adrian accepta de changer l’idée qu’ils se faisaient de cette nuit-là. Mais bien vite l’idée qu’il se faisait changea complètement cette fois-ci. Edea avait un petit ami. Le New Yorkais été malgré tout décidé à profiter de sa soirée alors il resta en compagnie de son cousin le restant de la nuit. Adrian avait tellement bu qu’en se levant ce matin, dans l’appartement de la jeune femme il grimaça en sentant le mal de crâne qui l’avait empêché de dormir une bonne partie de sa courte nuit. A l’énervement de savoir qu’elle ne lui avait rien dit par rapport à ce Noah c’était rajouté le fait qu’elle n’avait absolument rien fait pour tenter d’aller le voir durant la soirée. Elle avait vu la distance qu’il avait mis il en était certain et pourtant elle ne lui posa pas une seule question à propos de cela. Le jeune homme entend Edea se lever mais décide de faire semblant de dormir encore quelques minutes n’ayant pas spécialement envie de lui adresser la parole pour l’instant. La nuit avec elle ne c’était décidément pas passé comme il l’aurait imaginé. Il avait pensé que lorsqu’ils iraient se coucher tous les deux ils se mettraient à parler comme ils le faisaient étant enfants, qu’ils riraient tous les deux dans le noir mais ils n’étaient plus des enfants… Aujourd’hui ils ont beaucoup plus de choses en tête, des choses idiotes, des choses qui prennent une place plus importante que ce que l’on voudrait. Finalement le brunet décida de sortir du lit de toute manière il n’arriverait pas à se rendormir. Une fois dans le salon il rendit son baiser à Edea sans un mot, il l’écouta et se contenta d’un « Mmmh » Comme réponse. Manger dehors ? Très bien. Même s’il ne tenait guère à parler à la jeune femme pour l’instant il avait envie de sortir et de visiter cette belle ville. Il partit alors prendre une douche qu’il fit durer plus qu’il ne l’aurait fait d’habitude car pressé ou pas la situation de ce matin ne lui plaisait pas du tout. Leurs retrouvailles avaient été tactile, joyeuse, sincère et maintenant voilà qu’ils se parlaient à peine. Ou plutôt Adrian lui parlait à peine. Il ne pensait pas pouvoir être aussi rancunier. Après tout qu’est-ce que cela pouvait bien faire qu’elle ne lui ai pas dit qu’elle avait un copain ? Laissant l’eau couler sur lui sous la douche il essaie de se sermonner en se répétant qu’il ne va pas gâcher une si belle journée pour si peu pourtant c’est plus fort que lui. Peut-être est-ce parce que c’est elle. Peut-être est-ce parce qu’il y a 15 ans elle lui aurait tout dit, elle n’aurait rien gardé pour elle, aujourd’hui il avait l’impression d’ignorer tellement de choses sa le rendait mal. Une fois prêt ils marchèrent en direction du parc qui se trouvait seulement à quelques mètres de l’appartement des deux cousines. Adrian regardait le paysage avec des yeux curieux. Ce qu’il voyait devant lui confirmait l’idée qu’il avait de cette ville, il se répéta alors une fois qu’il aurait pu se plaire dans cet endroit, cette ville aurait pu être la sienne mais le destin en avait fait autrement. Ils s’installèrent finalement dans un coin du parc. Adrian restait toujours aussi silencieux. A quoi jouait-elle à lui poser toutes ces questions ? Le brunet est franc, il n’aime pas tourner autour du pot et il n’avait pas l’intention de rester silencieux une seule seconde supplémentaire « Tu compte faire comme si tout était normal encore longtemps ? Hier soir on ne s’est presque pas adressé la parole de la soirée et tu ne trouves rien à dire la dessus ? » Il planta son regard dans le sien. Il détestait cette situation, il voulait que tout redevienne comme hier lorsqu’il l’avait retrouvée mais pour sa il avait besoin de parler, il ne pouvait pas taire ce qu’il ressentait plus longtemps « Oui j’ai aimé la soirée d’hier mais pas vraiment grâce à toi. Peut-être que cela aurait été le cas si tu m’avais dit qu’on allait retrouver ton petit copain, si même tu m’avais dit que tu en avais un d’ailleurs. » Il tentait de garder son sang-froid car rien ne servait de s’énerver pourtant tous ces mensonges, ou ces « oublie » lui avait gâché sa soirée « Peut-être que si ton cher et tendre ne m’avait pas fusillé du regard toute la soirée je serais venue passer du temps avec toi. Ce qui est drôle ce que lui aussi semblait surpris de ma présence comme si je n’étais pas censé être la. Alors vas-y explique moi, explique toi »
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MessageSujet: Re: « mon propre sourire est faible, car je suis aveuglée par le sien : Icare, volant trop près du soleil » w/ adrian « mon propre sourire est faible, car je suis aveuglée par le sien : Icare, volant trop près du soleil »  w/ adrian EmptyLun 20 Juil - 21:53


    Adrian & Edea

    « mon propre sourire est faible, car je suis aveuglée par le sien : Icare, volant trop près du soleil. »


    Malgré le fait d’avoir un caractère à la con, me fâcher avec des personnes ne me faisait aucun effet. Vraiment aucun. Hors mis avec Adrian, depuis son retour dans ma vie, je ne souhaitais plus le perdre. Et pourtant, ses dernières heures il me semblait encore plus loin que quand on ne se voyait plus. Rien que cette idée me mettait une boule au ventre par le stress, et un nœud à la gorge. Mais comme à mes habitudes, je ne montrais rien et préférais agir comme si de rien n’était. Espérant juste que je me trompais, et que la journée serait parfaite.
    Seulement, quand Adrian se levait, j’obtenais à peine un regard et une réponse du bout des lèvres à mes questions. C’était dans ce type de moment que je réalisais que nous avions grandis et que l’innocence de l’enfance était terriblement loin. Notre soirée, notre réveil, notre journée ensemble ne devrait absolument pas être comme cela, ce n’était pas ça que j’avais en tête en faisant venir Adrian à la Nouvelle-Orléans. Il prit sa douche que me semblait être une éternité. Allait-il passer toute sa journée dans la salle de bain et en sortir juste quand il devra prendre son avion pour rentrer ? Je ne l’espérais pas. Au pire, j’irais moi-même à la salle de bain. Mais non, mon bel anglais en sorti tout de même. Je lui annonçais le programme de la journée, ce qui ne semblait pas le ravir plus que cela. Je ne disais rien de plus, préférant laisser un peu de temps passer pour discuter tranquillement. Et dans un lieu neutre, ce qui pourrait nous faire que du bien. Du moins, c’était mon souhait du moment.
    Un peu plus tard, on s’installait dans le parc, je cherchais à décrocher quelques mots à Adrian mais vainement. Je comprenais que j’allais prendre un peu cher en pleine tête dans les minutes qui allait suivre, mais je n’avais pas encore réalisé jusqu’à quel point. Il me fixait droit dans les yeux quand il me dit tout ce qu’il avait sur le cœur. Aussi bien pour le fait de n’avoir pas parlé d’hier tout comme de ne pas avoir parlé de Noah. On se retrouvait à peine avec Adrian, il y avait d’autres choses que je voulais lui dire en priorité. Je comprenais, et mon nœud à la gorge revenait de plus belle. « Je suis désolée que tu n’es pas passé une bonne soirée par ma faute. Je n’avais pas prévu une soirée comme cela non plus tu sais. » Je ne me justifiais que rarement sur mes actes, estimant que je n’avais pas à le faire, et pourtant là, j’avais envie de le faire. « Si je ne t’ai pas parlé de Noah, c’est que quand on s’est retrouvé la première fois, rien n’était sérieux entre lui et moi. Je n’allais tout de même pas te parler de lui, alors que je ne pensais pas qu’il deviendrait quelqu’un pour moi. » Je ne me voyais pas lui dire que j’étais devenue une jeune femme qui passait plus de temps à jouer avec la genre masculine que d’avoir des vraies relations posées. Je voulais qu’Adrian ait une bonne image de moi, pas celle d’une croqueuse d’hommes. « Je ne vais pas te mentir, je pensais qu’on rejoindrait Noah durant la soirée, mais je pensais pas si vite, je pensais que j’aurai eu le temps de te le dire avant. Mais quand je l’ai vu avec cette fille sur les genoux, je ne pensais même plus vouloir le voir. Si tu te souviens bien, c’est Calista que je suis allée voir, pas lui. C’était la première fois qu’on se montrait en public, je n’étais pas à mon aise. La veille, j’avais presque fait une crise de jalousie à Noah à cause d’une jolie blonde sur ses genoux, qui avait les bras autour de son cou, et avec qui il semblait plus que proche. Ma fierté avait pris le dessus, et je préférais aller voir Calista plutôt que Noah, mais c’était lui qui était venu me chercher. Et je m’étais sentie bien idiote quand j’avais compris qu’il s’agissait de sa sœur. Il y avait eu beaucoup trop de non-dit durant cette soirée finalement, aussi bien moi avec Adrian que Noah envers moi avec sa sœur, qui au final ne m’avait même pas présenté à elle. « J’avais prévenu Noah de ne pas mal se conduire avec toi figure toi quand j’ai vu qu’il t’avait bousculé ! Je ne lui aurais jamais permis de faire quoi que ce soit de déplacer envers toi ! » J’avais élevé la voix sans même m’en rendre compte, surement blessée de ce la situation, de ce que je devais expliquer, et qu’il aurait pu croire que sa présence n’était pas voulu. Le terme était, j’étais blessée. « Avec Noah, on avait juste parlé du fait qu’on devait se rejoindre, je n’étais pas rentrée dans les détails de la soirée. Et lui non plus étant donné que je ne savais pas qu’il ramenait sa clic également. » ça limite, ça concernait mon couple, mon histoire avec Noah et ça n’avait pas sa place dans notre discussion. Mais bon, je me justifiais comme cela sur le fait que rien de la soirée n’avait été planifié avec Noah également. [color=crimson] « Tu m’en veux pour hier soir, et je peux comprendre. J’espère juste que tu ne m’en voudras pas pour une toute une éternité. » J’espérais qu’il comprenne bien que mes intentions n’étaient pas mauvaises envers lui, et s’il voulait connaitre maintenant mon histoire avec Noah, ou comment moi je ressentais les choses, je serais prête à lui dire. D’autant plus que j’avais déjà du mal avec ses notions de couple, si en plus dès que j’y étais cela posé problèmes, je n’allais pas resté en couple très longtemps.

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MessageSujet: Re: « mon propre sourire est faible, car je suis aveuglée par le sien : Icare, volant trop près du soleil » w/ adrian « mon propre sourire est faible, car je suis aveuglée par le sien : Icare, volant trop près du soleil »  w/ adrian EmptyJeu 23 Juil - 16:33


Mais si tout était toujours lisse et parfait, tu t'y habituerais, tu sais ? T'as besoin d'avoir un peu de désordre de temps en temps, sinon tu n'apprécierais pas vraiment quand les choses se passent bien. ~ (edea/adrian)

Adrian n’a jamais aimé les disputes, il fait toujours tout pour les éviter, arrondir les angles et surtout éviter les cris seulement des fois même avec toute la bonne volonté du monde elles sont inévitables. Voilà pourquoi il avait gardé ces distances toute la soirée, voilà pourquoi ce matin il avait été des plus silencieux car il ne voulait pas entamer ce sujet de conversation. Peur que sa se finisse mal, peur qu’elle lui dise que si ça lui déplaisait autant il était libre de partir. Il ne sait pas qui est la nouvelle Edea, comment elle peut réagir, est-ce qu’elle est colérique ? Rancunière ? Il se rend compte qu’il ne connait même pas cette personne qui a pourtant tant d’importance à ses yeux. Tout ce qu’il sait d’elle c’est ce qu’il a appris étant enfant mais les personnes changent en grandissant pourquoi serait-elle une exception. Il a peur de la perdre alors qu’il vient juste de la retrouver pourtant il sait que les reproches finiront par sortir de sa bouche le moment venu. Les minutes continuèrent à s’écouler sans qu’un seul mot soit prononcé par la jeune femme. Niait-elle l’évidence ? Une fois arrivé au parc le jeune homme avait atteint sa limite. Il ne pouvait pas se taire plus longtemps, ce silence, cette gêne entre eux deux formait une boule au fond de sa gorge, puis une autre dans son ventre. Les mots s’enchainèrent alors les uns après les autres, Adrian les laissa s’échapper, sans essayer d’en retenir aucun et quand enfin le flot s’interrompu il se rendit compte qu’il regrettait déjà certaine de ses paroles comme souvent mais il était trop tard pour faire marche arrière. De plus il allait enfin découvrir qui était la nouvelle Edea. Pour lui sa réaction face à ses paroles était très importante puisqu’elles allaient déterminer qui elle est devenue. Au fur et à mesure de ces explications Adrian se remémora la soirée de la veille et comprit alors qu’il avait peut-être réagit de manière impulsive. C’est lui qui c’était dirigé vers ce groupe de personne pas Edea. Elle avait seulement salué sa cousine, pas Noah. C’est lui qui avait été la voir et lui qui l’avait bousculé. Et finalement c’est le New Yorkais qui est resté de son côté à boire par rancœur plutôt que d’essayer d’arranger la situation. Adrian avait pris la mouche comme souvent, il secoua la tête et baissa les yeux face au regard de sa belle blonde qui le fixait. « Excuse-moi Edea… Je me suis peut-être énervé un peu vite je suis désolé… » Malgré toute sa bonne volonté Adrian restait un garçon, avec sa fierté, alors s’excuser, même si ici il avait tort c’était un bel effort. Au contraire de ce qu’il avait pensé la jeune femme ne c’était pas énervé face à ses révélations, elle était resté calme, lui expliquant tout simplement pourquoi elle avait agis ainsi. Il aimait cette facette d’elle. Oui il aimait la Edea présente en face de lui surement autant que celle qu’il a connu il y a 16 ans. « C’est juste que j’aurais aimé que tu prenne le temps de me parler de lui, je me sentais comme un intrus là-bas, comme si je n’aurais jamais dû être avec toi. Tu sais je n’aime pas ne pas avoir ma place dans un endroit et hier soir c’était justement le cas » Noah, Edea et lui dans la même pièce c’était comme si ce trio était incompatible, comme si des forces les obligé à se séparer, du moins il l’avait ressenti ainsi, certainement dû aux regards insistant du blonde c’est certain. « Tu sais j’aurais juste voulu que tu m’en parle comme tu te serais empressé de le faire il y a 15 ans… » Il laissa un soupir s’échapper de sa bouche avant de continuer « Je sais qu’on est plus des enfants mais j’aimais la relation qu’on avait, tu avais confiance en moi, moi aussi et je m’empressais de te raconter chaque nouveautés, j’aimerais que cela redevienne pareil… » Bien sur avec quelques changements, car ils ont tous les deux grandit, mais du moins aussi similaire qu’ils le pourraient. Maintenant qu’elle avait refait surface dans sa vie il se rendait compte plus que jamais qu’il avait besoin d’elle, besoin de la retrouver, besoin qu’elle reprenne sa place de meilleure amie. Il a déjà une meilleure amie c’est vrai, Keena, et elle le restera car elle seule le connait complètement aujourd’hui mais Edea a également sa place. Pas d’échelle, pas de degré de meilleure amie. Il voulait juste qu’elle reprenne sa place dans son cœur voila tout. Pourtant le sujet Noah lui revint immédiatement en tête. Il voulait en savoir plus et ne tarda donc pas à lui poser ses questions « Dis est-ce que tu l'aime ce gars ? Tu l’as rencontré ou ? Tu n’avais pas l’air si proche de lui que ça tu sais si je peux me permettre » Peut-être venait-il de parler un peu trop, il semblerait que ces pensées se soit matérialisé dans ces paroles sans qu’il s’en rende compte.
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MessageSujet: Re: « mon propre sourire est faible, car je suis aveuglée par le sien : Icare, volant trop près du soleil » w/ adrian « mon propre sourire est faible, car je suis aveuglée par le sien : Icare, volant trop près du soleil »  w/ adrian EmptyMar 11 Aoû - 19:49


    Adrian & Edea

    « mon propre sourire est faible, car je suis aveuglée par le sien : Icare, volant trop près du soleil. »


    J’avais beau cherché au plus profond de ma mémoire, même enfant, Adrian et moi n’avions au aucune dispute jusque maintenant. Petits, nous étions deux enfants qui rigolaient, qui jouaient, se taquinaient. Surement l’innocence de l’enfance qui provoquait ce genre de réaction. Des réactions que je retrouvais parfois avec Noah. On n’évoquait aucun sujet sérieux de la vie, c’était l’une des choses qui faisaient que je me retrouvais dans cette situation avec Adrian. Avec ce qui était mon petit ami, nous n’avions rien prévu de cette soirée, boire, et voir ce qui adviendrait de la soirée. Jamais, ô grand jamais il ne m’avait évoqué sa sœur, ou son rapport avec elle. Et en bonne égoïste et avec ma susceptibilité légendaire, je n’avais pas jugé utile de lui parler d’Adrian qui m’accompagnerait. Adrian avait raison de m’en vouloir, je le savais, même si tous ses reproches n’étaient également pas fondés. Je l’écoutais et je me défendais. On s’était séparé depuis tellement longtemps, que je me retrouvais à mon propre procès pour en dire plus sur qui j’étais devenue. Jusque-là, nous avions parlé des choses les plus basiques, ou des souvenirs qui nous avaient hantés. Mais aucun de nous deux n’avait vraiment dit ce qu’il était devenu, dans son caractère ou dans ses relations avec les autres. Il y avait encore tellement de choses qu’Adrian ignorait à mon sujet. L’occasion était là de pouvoir en parler. Mais cela viendrait seulement quand il aura dépassé sa rancœur. « Je trouve aussi, même si c’est justifié. » avouais-je. Je trouvais aussi qu’il s’était un peu emporté plus que de raisons. Et puis, la jeune femme que j’étais, malgré en pleine réconciliation avec mon ami d’enfance, je n’étais pas prête à prendre des erreurs qui n’étaient pas les miennes. J’avais envie de le prendre dans mes bras pour compenser la peine que je lui avais faite la veille. Je n’aimais pas lui faire de mal. Tout comme je n’aimais blesser Calista par exemple. Je le plaçais au même stade qu’un membre de ma famille. Mais je me retenais, pensant que c’était trop tôt. « Tu ne seras jamais comme un étranger avec moi. Je regrette sincèrement que tu ne te sois pas senti à ta place. J’aurai dû te parler de Noah, je le sais. Tu sais ces histoires de couples et ces conneries du genre, c’est tout nouveau pour moi. Et crois-moi, je suis loin d’être une sentimentale. » dis-je en rigolant essayant de détendre l’atmosphère. Je n’avais aucune idée de quelle image on avait plus donné avec Noah la veille, mais dans mon idée bien à moi, on devait faire peine à voir. Je n’étais pas de celle qui adorait les démonstrations en publique, mais par contre, je serais capable de bondir sur la première pouvant croire que mon petit ami était célibataire. Assez contradictoire, mais mon caractère était fait de contradiction. Je l’écoutais me dire qu’il aurait aimé que je m’empresse de tous lui dire comme quand nous étions gamins. Je réfléchissais à cela un instant avant de lui répondre. Malheureusement, on ne pouvait pas remonter le temps ou même le rattraper, juste continuer son existence. « Sauf que nous ne sommes plus des enfants Adrian… » j’étais peinée de lui dire ça, mais c’était ce que je ressentais. « … Ce n’est plus la même façon de se dire les choses, ce n’est plus la même innocence, tout est tellement différent de nos quinze ans. » J’aimerais avoir l’occasion de remonter le temps, je ne me serais surement jamais séparée d’Adrian, je n’aurais pas connu mon premier amour, et je n’aurai pas laissé ma famille me détruire. Si je pouvais remonter le temps, je serais surement une jeune femme bien meilleure. « J’aurai toujours confiance en toi, n’en doute jamais. J’ai appris à garder les choses pour moi à encaisser. Avec ton retour, je veux réapprendre à venir te voir au moindre petit secret à dire, au moindre petit conseil que je voudrais. Je veux ça autant que toi. » Et on y arriverait j’étais certaine. On arriverait à retrouver cette complicité, mais à notre âge actuel. Il fallait juste qu’Adrian et moi on s’accorde un peu de temps à celle. Nos retrouvailles s’étaient passées il y avait peu, il fallait le temps que tout se remette en place, juste ça. Alors Adrian me posait des questions sur Noah, ça me faisait sourire sa première question. Tout simplement parce que j’étais incapable d’y répondre clairement. « Avant de me faire repérer par Wal-Mart, je travaillais en tant que barmaid aussi bien à New York, qu’à NOLA. S’était un client régulier du bar, et contrairement aux autres clients, on a sympathisé, un peu trop même à voir. » Je rigolais me remémorant les soirs où je pouvais finir dans les draps de Noah après mon service, avant que cela ne devienne exclusif. « Je sais juste que je suis bien avec, on s’amuse, on passe des moments à deux, on ne se prend pas la tête. J’oublie mon quotidien avec lui. » ça ne répondait pas à la question de si je l’aimais, mais je disais la vérité, j’étais bien avec Noah. « On ne s’était jamais montré en public avant-hier soir, je ne suis pas fana des démonstrations en public, j’étais mal à l’aise, en plus d’être en colère après lui par rapport à cette blonde qui était avec lui avant que j’arrive… Enfin jusqu’à ce que je sache que c’était sa sœur. Voilà pourquoi ça semblait si distant. » Je ne voulais plus rien cacher à Adrian, oh ça non, même si ça me faisait bizarre de parler des problèmes de couple avec lui. Mais je souhaitais tout lui dire, comme il aimerait, et tout comme j’aimerais qu’il le fasse à mon égard. D’ailleurs en parlant de cela. « Et toi alors, quitte à parler de relation amoureuse, tu as quelqu’un de ton côté ? » La fille qui aurait la chance d’avoir Adrian serait surement la jeune femme la plus chanceuse au monde.
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« mon propre sourire est faible, car je suis aveuglée par le sien : Icare, volant trop près du soleil »  w/ adrian Empty
MessageSujet: Re: « mon propre sourire est faible, car je suis aveuglée par le sien : Icare, volant trop près du soleil » w/ adrian « mon propre sourire est faible, car je suis aveuglée par le sien : Icare, volant trop près du soleil »  w/ adrian EmptyLun 17 Aoû - 14:16


Mais si tout était toujours lisse et parfait, tu t'y habituerais, tu sais ? T'as besoin d'avoir un peu de désordre de temps en temps, sinon tu n'apprécierais pas vraiment quand les choses se passent bien. ~ (edea/adrian)

Les disputes n’étaient pas vraiment habituelles entre eux deux, en vérité elles étaient même inexistantes jusqu’alors mais après tout pourquoi ce seraient-ils disputé étant enfant ? Parce que l’un avait piqué le jouet de l’autre tout au pire mais même sa ça n’était jamais arrivé. Une fois de plus Adrian avait la preuve qu’ils ont bel et bien grandit et qu’avec eux toutes leur innocence c’est envolé. Toute la partie facile de leur vie était bel et bien terminé. Adrian déteste les disputes et peut-être parce que c’est elle et parce que c’est la première fois il détestait encore plus sa à cet instant. Pourtant on ne peut pas dire que ce soit une énorme dispute avec des cris, des insultes et des paroles beaucoup trop violente. Non mais c’était déjà trop pour eux deux. Bien vite le brunet se détend à nouveau, s’excuse. Il n’aurait pas dû réagir comme ça il le sait, c’était très exagéré et inexpliqué. Au final ce conflit se termine presque aussi vite qu’il a commencé pour le plus grand bonheur des deux amis mais alors qu’ils auraient pu complètement oublier cet incident et passer à autre chose Adrian décide tout de même d’en savoir un peu plus. Il ne veut pas s’être énervé pour rien, il veut avoir des explications sur Noah, sur eux deux, sur tout ce qu’elle lui a caché ou bien comme elle dirait ce qu’elle a omit de lui dire tout de suite. Qu’est ce qu’elle entendait par ne pas être sentimentale ? Adrian fronça légèrement les sourcils. Est-ce qu’elle était ce genre de filles qui couchent avec n’importe quel mec juste dans le but de s’amuser ? Ou bien pire encore était-elle le genre de fille qui joue avec les mecs avant de les jeter ? Cette idée lui noua la gorge. Il ne pouvait pas imaginer Edea, son Edea être devenue ce genre de filles. Pourtant elle venait de dire elle-même qu’être en couple c’était nouveau pour elle. Finalement il la connaissait encore moins que ce qu’il pensait. Il la découvrait un peu plus à chaque minute mais à ce moment-là il aurait voulu appuyer sur stop. Il n’était plus vraiment sur de vouloir en savoir plus. Et si la nouvelle Edea le décevait ? Est-ce qu’il était prêt à détruire l’image parfaite qu’il avait d’elle ? Elle avait dit sa suivit d’un petit rire mais ces propos semblait pourtant véridique. Adrian décida de ne pas aborder ce sujet tout de suite. Il avait envie de garder encore quelques instants l’image idéalisé qu’il avait de la jolie blonde. Vivre dans son rêve encore quelques minutes comme un enfant essayant de se rendormir à tout prix pour terminer son rêve. « Je sais qu’on est plus des enfants… C’est juste que des fois j’aimerais que l’on soit encore à Londres, ensemble, j’aimerais que les choses se soit passés différemment… » Etre Peter Pan et n’avoir jamais grandi c’est ça qu’il aurait voulu en fait. Il aurait voulu ne jamais partir de Londres, ne jamais partir du pays imaginaire. Comme si rester là-bas lui aurait permis rester enfant toute sa vie. Peut-être le New Yorkais avait-il été trop pressé de retrouver sa meilleure amie d’enfance. Il avait voulu effacé ces quinze ans d’absence en quelques secondes mais c’était impossible. Pour que leur amitié redevienne réelle ils devaient se laisser du temps. Ils devaient réapprendre à être amis, à se confier l’un à l’autre. Finalement c’était comme s’ils devenaient amis une seconde fois et ça Adrian avait du mal à le concevoir. Il en voulait en savoir plus sur cette relation qu’elle entretenait avec ce Noah et elle ne tarda pas à répondre à ses interrogations. Tout du moins en partie. Elle n’avait pas répondu à sa question première. Peut-être n’était-il pas ensemble depuis assez longtemps pour déclarer être amoureuse de lui. Malgré toutes les bonnes excuses qu’il lui trouvait Adrian ne pouvait s’empêcher de penser que cette relation avait quelque chose de louche. A ses yeux elle sonnait faux mais peut-être était-ce le genre de choses qu’il ne pouvait pas se permettre de dire alors il acquiesça chacune de ces paroles, suivit d’un simple sourire. Soudain elle lui posa une question à son tour et la réponse se fit immédiatement entendre « J’ai personne, je recherche personne. » Il avait répondu vite, trop vite même faisant comprendre à Edea sans le vouloir que ce n’était pas un sujet qu’il voulait aborder. Il lui devait des explications. Peut-être qu’il se devait des explications à lui-même en fait. « Ecoute contrairement à toi pour qui apparemment c’est l’une des premières fois moi j’ai donné dans les histoires de couples… J’ai trop souvent été déçu alors j’ai décidé de laisser tomber tout ça pendant quelques temps… J’ai pas envie de souffrir une fois de plus. Finalement on est peut-être mieux tout seul… » C’était dur pour lui de dire ça, lui qui a toujours été un amoureux de l’amour. Il a toujours aimé tomber amoureux jusqu’à maintenant en tout cas. Il aime toujours ça oui mais aujourd’hui il préfère se protéger. Il a trop souvent mis de côté ces rêves pour se consacrer à l’amour. Plus maintenant. « Tu sais je vais avoir beaucoup de boulot avec mon film alors j’ai pas besoin d’avoir d’autres choses en tête que ça. »
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MessageSujet: Re: « mon propre sourire est faible, car je suis aveuglée par le sien : Icare, volant trop près du soleil » w/ adrian « mon propre sourire est faible, car je suis aveuglée par le sien : Icare, volant trop près du soleil »  w/ adrian EmptyVen 21 Aoû - 15:12


    Adrian & Edea

    « mon propre sourire est faible, car je suis aveuglée par le sien : Icare, volant trop près du soleil. »


    Ce petit coin de paradis m’émerveillait comme je ne l’avais pas été depuis un moment. Hors mis Central Park à New York qui me donnait des envies d’évasions et quelques coins, je me sentais enfin à ma place à la Nouvelle-Orléans. Dans l’idée, je pensais même sur l’instant à faire une vidéo sur les jolis coins de la ville pour mes abonnées de ma chaîne. Après tout, quitte à travailler pour Wal-mart, et leur faire part de mon avancement dans le monde de la cosmétique, autant leur montrer qui se cache derrière tout ce monde de superficialité. Ou alors était-ce la présence d’Adrian qui me rendait si bien ? Pourtant on ne pouvait pas dire que la journée avait commencé magnifiquement bien. Même si l’on avait bien parlé ensemble depuis nos retrouvailles, il n’y avait pas eu de réelles communications. Il fallait bien que cette erreur nous retombe dessus à un moment ou un autre. Je ne lui en voulais pas, je regrettais la façon dont il avait abordé les choses mais je ne lui en tenais pas rigueur. Il était tellement important pour moi, que je ne me voyais pas lui faire la tête pendant une éternité pour cela. Dans le fond il avait raison, en faisant des présentations correctes. Noah aurait-il réagit de cette façon ? A le bousculer alors qu’Adrian n’avait rien fait ? Et puis, ça aurait surement permis à Noah de savoir qu’il pouvait me faire confiance. C’était tellement loin de nos habitudes avec Noah que ça ne m’avait même pas effleuré l’esprit. Depuis la veille de la sortie, je n’avais d’ailleurs pas envoyé de message à Noah, mais nous n’étions pas non plus des accros du téléphone, à s’envoyer un million de messages tous les jours. Très peu pour moi ce type de dépendance. J’étais depuis bien trop longtemps seule pour faire de quelqu’un d’autre une personne dont je dépendrais, dont j’aurai besoin de lui pour vivre. Même si Noah comptait beaucoup pour moi, je ne l’avouais juste pas à voix haute. « Si nous étions encore à Londres, j’aurai encore les parents sur mon dos, et je serais surement encore pire qu’aujourd’hui. » dis-je avec un faible sourire. Londres était devenu mon enfer sur la Terre, et je ne voulais pas remettre les pieds là-bas, sauf si c’était pour mettre mon père derrière les barreaux pour abus sexuels sur mineur. Je pourrais lui cracher à la figure tout le mal qui m’a fait me bouffer intérieurement. « Je nous imagine à huit ans, avec nos sac à dos de l’école avec juste des gâteaux pour partir à l’aventure tous les deux. » Cette pensée me faisait rire, car dans nos jeux d’enfants, on pouvait jouer aux aventuriers, et ça aurait pu être notre style de faire cela. Même si Adrian n’avait aucune raison de son côté lui de fuir ses parents. Ils étaient merveilleux, et je regrettais de ne pas avoir pu leur dire un dernier au revoir. Il devait terriblement lui manquer.
    Je venais de répondre à Adrian sur Noah, je savais que la réponse n’était pas complète. Seulement, j’étais incapable d’en dire plus. Moi et les sentiments, ça faisait dix. Alors pour changer de sujet pour parler d’Adrian. Nous étions devenues proches, peut être que je devais me méfier d’une copine un peu trop jalouse qui souhaiterait me refaire le portrait avec ses mains. Une réponse claire nette et précise que me donnait Adrian. « Excuse moi je ne voulais pas te froisser avec cette question. » Il continuait cependant en me donnant plus d’explications. Je l’écoutais et je comprenais pourquoi il n’y avait personne en ce moment. J’avais l’impression de le blesser une seconde fois depuis hier soir. Je n’étais vraiment pas douée pour les relations humaines que ça m’en désoler. Quand je l’entendais, je comprenais aussi pourquoi je ne souhaitais pas d’attache : pour ne pas avoir à souffrir, à être blesser ou déçue. « Tu es quelqu’un de formidable Adrian, tu trouveras forcément celle qui te mérite un jour où l’autre. Celles que tu as eu n’était juste pas assez bien pour toi c’est tout ! » J’essayais de me montrer aussi convaincante que possible. Je n’y croyais pas vraiment, pour moi l’amour n’était qu’éphémère. Nous ne vivions plus dans un monde où le grand amour existait encore. Pas très joyeux, mais au moins, je savais que je ne me voilais pas la face. Dans le fond, sa dernière réponse me semblait la meilleure. « Tu as raison de penser à toi, de faire ce que tu as à faire, c’est la meilleure façon de n’avoir aucun regret. » Aussi paradoxale que ça puisse être, étant donné mon couple actuel. Mais Noah et moi étions deux personnes bien distincts, je n’intervenais pas dans son métier, tout comme il n’intervenait pas sur le mien. C’était bien mieux comme ça. Je regardais Adrian, lui proposant une bouteille de jus d’orange que j’avais mis dans le panier pour manger. J’installais tout doucement le pique-nique dans ce magnifique parc. La journée se déroulait bien mieux que ce qu’elle laissait paraitre au réveil. [color=crimson] « Je veux plus de dispute comme ça, faut qu’on se promette de tout ce dire, et aujourd’hui, c’est le jour idéal pour tout ce dire. »[color] Je souriais à Adrian, confiante de cette journée. Je levais la main droite, comme dans un tribunal. « Je jure de répondre à toutes tes questions, avec les détails, ainsi qu’avec la plus grande sincérité. Tu auras le droit de me donner un gage si jamais ma réponse ne te convient pas. » Je lui souriais de plus belles, j’allais surement devoir lui dire des choses que personnes ne savaient. Mais il s’agissait d’Adrian, de mon ami d’enfance, je lui devais bien. « Pose moi toutes les questions que tu veux, j’y répondrais. » Je l’encourageais, prête à parler, ou à jouer si jamais ça n’allait pas dans mes réponses. Histoire de profiter d’un moment confidence en rigolant.
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Mais si tout était toujours lisse et parfait, tu t'y habituerais, tu sais ? T'as besoin d'avoir un peu de désordre de temps en temps, sinon tu n'apprécierais pas vraiment quand les choses se passent bien. ~ (edea/adrian)

Loin de l’immensité de Central Park ce parc si restait très beau et alors que la conversation se calmait Adrian en profita pour regarder autour de lui et admirer cet endroit, entouré de nature. Le genre d’endroits qu’il aime et où il se sent bien. Il avait déjà été à la Nouvelle-Orléans quelque fois dans le passé et pourtant il était presque certain de n’avoir jamais visité cet endroit ce qui le ravit encore plus. Découvrir de nouveaux endroits c’est un peu sa passion à lui. Alors qu’il avait parlé de Londres elle parla de ces parents et immédiatement il regretta ce qu’il avait dit. C’était pourtant vrai il voudrait qu’ils soient encore enfants, à Londres, tous les deux mais cela signifierait aussi que Edea serait toujours en train de vivre le calvaire, le cauchemar de son enfance. Pour elle quitter la capitale Anglaise devait être l’une des meilleures choses qui lui soit arrivé et elle n’y reviendrait certainement pour rien au monde. Pour lui c’était différent, malgré la mort de ces parents là-bas il prenait toujours autant de plaisir à retourner dans sa ville natale, la redécouvrant à chaque fois. Il aime se remémorer son enfance et chaque petit instant qu’il a pu y passer. A sa remarque il se met à rire. Cette idée le fait sourire car c’est tout à fait quelque chose qu’ils auraient pu faire. Adrian aurait certainement prévenu ces parents en cachette et ils seraient aller pas plus loin que chez ses grands-parents mais étant enfant ils auraient eu l’impression d’avoir fait 200km. « Je suis sûr qu’on aurait était les pires aventuriers de l’histoire… Enfin surtout toi en fait, je te rappelle que la seule fois où tu es partit faire du camping avec mes parents et moi tu hurlais dès qu’un insecte te frôlais. » La conversation changea finalement complètement de chemin pour parler amour, relation, couple. Un sujet que Adrian n’avait pas vraiment envie d’aborder. Après quelques explications à la jeune femme elle sembla vouloir le rassurer en lui disant qu’il finirait par trouver quelqu’un. Etait-il le seul à remarquer que finalement c’est ce que l’on dit à tout le monde ? C’est la phrase type que l’on dit à la personne qui vient de se retrouver seul. On dit tous ça pour réconforter la personne en face mais en vérité cette phrase n’est qu’un mensonge. Qui peut être sur que chaque personne trouvera un jour chaussure à son pied ? Il y a certainement des tas de personnes avec une armoire à chaussures immenses et pourtant aucune à leur taille. Trop haute, trop petite, trop terne, trop brillante. La chaussure parfaite existe-t-elle ? « Ouais peut-être bien, enfin peu importe je suis bien tout seul » C’est vrai il se sentait bien ce n’était pas un mensonge, du moins pas complètement. Oui il se sentait bien mais il c’était toujours sentit plus heureux lorsqu’il était en couple. Il y a deux types de personnes pour lui sur terre. Ceux qui ne peuvent vivre sans l’amour, qui le recherche tout le temps car c’est ce qui les rend heureux. Et il y a ceux qui n’ont besoin de personne pour être heureux et pour qui l’amour n’est qu’une option au même titre que le gps dans la voiture. L’amour n’était pas une option pour lui. C’était ce qui l’a fait grandir, ce qui l’a fait devenir ce qu’il est aujourd’hui. Il a été déçu et blessé par l’amour c’est vrai mais sa lui a permis de grandir, d’apprendre alors même si aujourd’hui il n’a plus vraiment envie d’apprendre il n’oublie pas tout ça. Le New Yorkais aidait son amie à installer le pique-nique qui allait finalement pouvoir se dérouler dans de bonnes conditions. Alors qu’il la regardait sortir les plats de son panier il se rendit compte qu’elle avait vraiment pris du temps à préparer tout cela et lui il avait failli tout gâcher seulement parce qu’il n’arrivait pas à grandir et à comprendre que Edea aussi avait grandi. A sa proposition il ne put s’empêcher de sourire. En vérité il n’avait jamais été très doué pour poser des questions comme ça, de but en blanc sans même y avoir réfléchit. Qu’est-ce qu’il voulait réellement savoir sur elle ? Tout en fait. En allant de sa couleur favorite, à son installation à la Nouvelle-Orléans, sa vie avec sa cousine, son plat préféré, sa musique favorite, ces lieux préférés, ces passions. Il voulait la connaître à nouveau dans les moindres détails comme autrefois. « Très bien mais il en va de même pour toi, tu peux me demander tout ce que tu veux » Ils commencèrent alors à jouer à ce petit jeu de question réponse tout en avalant leur nourriture. Des anecdotes sur eux leur revenaient au fil de la conversation, des faits, des souvenirs qu’ils avaient envie de partager l’un avec l’autre. Les heures défilèrent à une vitesse folle tandis que leurs connaissances l’un sur l’autre s’accumulaient. Dans sa tête un tout nouveau livre venait de commencer à s’écrire. Un livre sur Edea Gatling la femme adulte qui avait décidé d’oublier son passé. Elle était une nouvelle femme c’est vrai et pourtant elle n’en restait pas moins son Edea, celle qu’il n’oublierait jamais.

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