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vem mexer ate o sol aclariar + valentina

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MessageSujet: vem mexer ate o sol aclariar + valentina vem mexer ate o sol aclariar + valentina EmptyLun 1 Juin - 18:25

- j'aimerais devenir la chaise sur laquelle elle s'assoit, pour moins que ça, un moins que rien, juste une pierre sur son chemin -

Un spectacle sans nom venait s'offrir à moi, j'étais donc le plus chanceux des hommes à ce moment précis. Une nuée d'oiseau venait caresser les nuages, percutant ses derniers d'une légèreté sans égal, laissant une trace plus ou moins visible dans ces petits coussins en coton. Le soleil venait illuminer mon visage, plongeant mon regard dans une cécité temporaire. Cette orbe mystique suffisait à me rendre heureux, une source de bonheur inépuisable. J'étais un garçon qui se contentait d'un rien pour avoir le sourire, pourtant je n'avais manqué de rien mais j'avais le sens de l'argent et du coût de chaque objet. Loin de moi l'idée de réfuter que j'avais un énorme baobab dans la main, mais lézarder ou faire la fête sous le soleil était une idée qui me convenait très bien. Les mains croisées, un léger frisson parcourait mon échine, je venais d'être tiré des bras de Morphée, par une légère secousse de l'oiseau d'acier dans lequel j'étais. J'étais muet depuis le début du vol, pourtant je ne pouvais pas m'empêcher d'être une personne insupportable durant plus d'une minute. J'avais peur de l'avion en réalité, une horreur noire qui s'accentuait lorsque le vide s'ajoutait à cela. J'étais le plus chiant des gamins et pourtant, comme chaque être humain, j'avais une phobie, une faiblesse. Mes jambes tremblaient, j'avais réellement peur du crash ou de tomber. C'est comme un cauchemar sans fin, comme si tu restais dans les airs, sentant la terre se rapprocher et l'estomac se soulever. Pour couper court à toute pensée inutile, je secouais légèrement ma tête, fermant un faible instant mes yeux comme pour reprendre mes esprits, observant toujours le petit spectacle qui s'offrait à moi derrière la vitre transparente du hublot. Je glissais les mains dans mes poches, délicatement, me redressant légèrement dans le fond du siège, esquissant un petit bâillement. J'étais en route, seul en quête de ma famille. Chaque mois, nous devions suivre papa dans ses voyages d'affaires durant un weekend, ce patriarche au combien ignorant à mon égard. La présence de Vixie et de maman suffisait à me convaincre de venir jusqu'à ce trou du cul. J'inspirais profondément le plus d'air possible, le plus d'air que mes poumons étaient capables de contenir, avant de voir l'avion se poser, laissant le paysage défiler à une vitesse folle. Je laissais mes orteils se tordent, avant de sentir une légère secousse qui aurait sans doute suffit à ma vessie de craquer. Finalement, aucun dégât. Je me levais délicatement, prenant soin de ne rien oublier sur ma place. J'avançais peu à peu dans l'oiseau de fer, valises à roulettes L&V à la main, la laissant volontairement derrière moi de par l'infrastructure de l'avion. Je quittais enfin l'atmosphère étouffante de l'avion, laissant mon être respiré à plein poumon l'oxygène pur ( ou pas ) de la liberté, descendant avec difficulté les marches. Je voyais le soleil se coucher lentement, un spectacle au combien magnifique pour un voyageur, pour n'importe qui d'ailleurs. Je glissais mes lunettes sur mon nez avant de descendre pour enfin effleurer le sol de San Francisco.

La vie n'était guère différente de New-York, quoique moins imposante, mais c'était un avis personnel. Je m'amusais à imaginer un King Kong sur chaque immeubles, comme un véritable enfant. J'avais enfin retrouvé mon esprit d'enfant, je pouvais me lâcher, car j'étais encore en vie après l'avion. Je regardais la population, tel un homme au zoo à l'intérieur de mon taxi. Passant finalement à l'hôtel avant de fréquenter un petit club bien sympathique de la ville qu'on m'avait conseillé pour choper des femmes et boire beaucoup de cocktails différents. Je laissais mon homme de main monter mes affaires pour moi, avant d'envoyer un message à Vixie pour prévenir ma mère et ma sœur que je n'allais pas être présent ce soir, qu'une soirée m'attendait et j'espérais ne pas rentrer seul. Je continuais à pieds, étant déjà habillé pour la soirée, cherchant le lieu de ma convoitise. Suivant quelques demoiselles jusqu'au bar, l'entrée venait se dessiner enfin devant moi, me laissant dans un court mutisme le temps d'un instant. Les mains dans les poches, je rentrais, d'une manière sereine, n'ayant qu'à donner mon nom afin qu'on m'assiste jusqu'à une table que j'avais réservé spécialement pour l'occasion. J'étais seul, mais plus pour longtemps puisqu'en rentrant une belle jeune femme aux cheveux de feu laissait plongeait mon être dans un profond mutisme. Elle était avec plusieurs autres créatures, mais c'est elle qui attira mon regard. Mariée, fiancée, en couple, peu importe ce n'était qu'un détail et puis, je n'étais pas quelqu'un de jaloux à la base. Mon regard concentré sur son fessier, j'en oubliais presque son futur regard. Mes yeux regardaient avec passion ses formes qui épousaient sans aucune modération ses lambeaux de tissus qu'elle portait. Je sentais cette chaleur incontrôlable m'entraîner, mais peu importe. 'écoutais plus mon cerveau à ce stade de la soirée, je quittais finalement mes yeux quelques secondes de son enveloppe charnelle, allant au bar, posant mes coudes avec précipitation, réclamant plusieurs shooters. Ingurgitant ses derniers, je cherchais à nouveau le petit bout de femme que je venais de voir à l'entrée. Elle était toujours là, avec sans aucun doute son groupe d'amis. La danse c'était mon truc, je suis né au Brésil et la samba je l'ai dans le sang. Je sais très bien comment utiliser mon corps pour qu'il se mélange au sien, je voulais exploiter n'importe quelle faille, du moment qu'on échangeait un baisé. Je ne sais pas pourquoi, mais cette demoiselle m'intriguait. Le regard à nouveau porté sur son fessier, je parcourais ses formes de mon regard langoureux, avant de relever la tête jusqu'à son visage qui me fixait avec insistance. Sans aucune réflexion, je laissais mon mental de gamin répondre à la place de l'homme que j'étais, semblable à un enfant qui a été pris la main dans le sac en train de voler des bonbons dans une boulangerie « t'as une belle paire de mollets. » je reprenais ma danse, laissant mon corps s'exprimer, les shooters en l'air. C'était pas de la samba, mais une sorte de parade nuptiale. La parade nuptiale de l'abrutit en rûte.
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MessageSujet: Re: vem mexer ate o sol aclariar + valentina vem mexer ate o sol aclariar + valentina EmptyMer 10 Juin - 21:42

« Ce soir, on sort. » Valentina, penchée sur un dossier dont la complexité lui donnait envie de s'arracher les cheveux, se redressa brusquement. Surprise, son cœur s'était mis à battre un peu trop vite. Néanmoins, elle savait qu'elle ne risquait rien – cette voix lui était familière. Sa colocataire, qui répondait au doux prénom de Juliet, venait de faire une entrée fracassante dans la chambre de la Suédoise. « Et ne me dis pas que tu as des plans, parce que c'est une excuse que je refuse d'emblée. » Valentina grommela, et Juliet fit quelques pas en sa direction. Elle lui mit sous le nez deux robes absolument sublimes, et se pavana devant elle avec de nouveaux escarpins qui firent saliver la Suédoise. Cette dernière soupçonna son amie d'exercer sur elle, volontairement, une pression cruelle. Une fashionista telle que Valentina ne résistait pas longtemps à l'appel des boutiques – même lorsque sa raison le lui imposait. « Allez, Val'. Abandonne tes dossiers rasoirs et ton mec pour la soirée pour venir profiter avec nous. » Implora Juliet, les yeux suppliants. De petites voix aux accents contraires s'élevèrent dans la tête de Valentina. D'un côté, celle de la raison : elle lui dictait, avec fermeté, de rester à la maison et de finir ce dossier. Les enjeux étaient conséquents, et Valentina n'avait pas le droit à l'erreur. De l'autre côté, celle du cœur, qui la poussait à suivre son amie. Depuis quand n'avait-elle pas pris une soirée de repos ? Depuis quand n'avait-elle pas profité ? Même lorsqu'elle allait chez Isay, elle ne pouvait s'empêcher de prendre un dossier. Parfaitement consciente de l'indécision de son amie, Juliet employa les grands moyens pour faire pencher la balance en sa faveur. « Déjà que tu vas bientôt partir... » Elle lâcha cette petite phrase en soupirant, exagérant sans doute une peine qui était, à la base, sincère. Valentina se mordilla légèrement la lèvre inférieure, et céda. « C'est d'accord. » Finit-elle par dire, chassant rapidement de sa tête la voix de la raison. Elle mettrait les bouchées doubles demain, pour compenser son manque d'assiduité de la soirée. Et puisqu'elle s'accordait une soirée de répit, peut-être pourrait-elle surprendre son petit-ami avant que l'aube ne se lève sur la ville de San Francisco. Conciller vie privée et vie professionnelle n'était pas chose aisée ; Valentina, plus occupée que jamais, s'en rendait un peu plus compte de jour en jour. Mais elle était une véritable battante, et était capable de déplacer des montagnes lorsque le jeu en valait la chandelle. Elle ne reculait pas devant les défis ; elle les acceptait, et faisait de son mieux pour surmonter les éventuelles difficultés. « Mais je te préviens, je n'ai rien à me mettre. » Ajouta-t-elle. En réalité, son placard était plein à craquer – et respirait à nouveau depuis qu'elle avait transféré une partie de ses affaires chez Isay. Juliet la regarda d'un air amusé, s'empara de sa main, et annonça d'une voix solennelle : « Allons remédier à cette infamie. »


Valentina s'était laissée entraîner par son amie dans les rues de San Francisco. Elles s'étaient rendues dans quelques magasins qu'elles avaient l'habitude de fréquenter, et avaient essayé de nombreuses tenues. Des robes, des jupes, des hauts : nombreux étaient les tissus qui étaient passés entre les doigts experts de Valentina. Elle avait finalement opté pour une robe en dentelle couleur corail, qui mettait son léger bronzage en valeur. Elle avait enfilé une paire d'escarpins noirs, et pour parfaire sa tenue, avait décidé de porter sa bague en or blanc préférée et un bracelet de perles multicolores. Simple, mais efficace : la Suédoise savait attirer l'attention sans pour autant se montrer outrageusement sexy. Elle retrouva Juliet, et décidèrent d'aller au DNA Lounge. Bras dessus bras dessous, les deux blondes se préparèrent à faire des ravages. En tout bien tout honneur en ce qui concernait Valentina, évidemment. Les deux blondes, une fois arrivée dans leur lieu de prédilection, allèrent s'installer à une table. Un serveur s'approcha rapidement d'elle, et Valentina opta pour un mojito royal. Juliet, d'humeur festive, n'eut pas le cœur à attendre sa commande avant d'aller danser. Elle s'empara de la main de Valentina, et l'entraîna rapidement vers le centre de la piste. Elle ne tarda pas à capter le regard insistant d'un homme, mais ne s'en offusqua pas. Avec des jambes telles que les siennes, il n'était pas rare que les hommes se retournent sur son passage. Ils n'étaient pas rare que certains tentent leur chance, aussi. Ce qui était loin de plaire à Isay, d'ailleurs. « T'as de beaux avant-bras. » Qu'elle répondit, peu impressionnée. Depuis sa plus tendre enfance, Valentina avait toujours évolué sous les compliments – et notamment ceux de la gent masculine. Lorsqu'elle était jeune, elle se souvenait de sa timidité et de son malaise lorsqu'un ami de la famille lui faisait remarquer qu'elle était jolie. Elle baissait souvent les yeux, désireuse de cacher ses joues rougissantes. Adolescente, elle avait commencé à apprécier ces petites attentions, qui n'avaient été que trop rarement anodines. À l'époque, elle souriait poliment, et hochait la tête en guise de remerciement. Elle en jouait aussi, avec ceux de son âge. Combien de fois avait-elle intentionnellement rejeté ses cheveux en arrière ? Combien de fois avait-elle innocemment laissé glisser sur son épaule la bretelle blanche d'un petit haut vaporeux ? Combien de fois avait-elle joué avec une de ses mèches de cheveux ? La timide Suédoise était devenue une jeune femme sur d'elle, et elle avait fait des ravages. Alors aujourd'hui, le compliment de cet inconnu – presque insultant au vu des nombreux charmes de la suédoise pouvaient posséder – ne risquait pas de la dérouter. Au contraire ; elle décida même de s'amuser un peu, après avoir constaté qu'il avait quelques shoots d'avance. « Merci d'être passé. » Qu'elle dit en reposant le petit verre, désormais vide. Non, définitivement, Valentina n'était plus la gamine timide qu'elle avait été. Elle était désormais sure d'elle, entreprenante, moqueuse et insolente.
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MessageSujet: Re: vem mexer ate o sol aclariar + valentina vem mexer ate o sol aclariar + valentina EmptyJeu 11 Juin - 20:44

- de toi j'suis fou dit moi c'que j'dois faire pour t'amadouer ... -

Merci d'être passé. Elle me toisait du regard comme un vulgaire insecte, comme une bouse de chien fraichement posé sur le bitume New-Yorkais. Je prenais cette phrase comme une mise à l'épreuve, comme un appel à l'exploit. Elle était, à l'image du mont Everest, infranchissable et semée d’embûche, mais le défi est un appel trop grand pour que je refuse d'y grimper. La jeune femme aux cheveux de feu me toisait d'un regard hautain qui m'attirait, qui faisait de moi un loup affamé. C'est le genre de beauté pour qui tu ferais tout, même un truc totalement absurde juste pour devenir son préféré. Je regardais son corps ondulé et je dois bien avouer que mon regard suivait chacun de ses coups de reins. Je laissais mon regard parcourir librement les formes de son enveloppe charnelle, laissant quelques rêves pervers venir m'aérer l'esprit. J'ai vu beaucoup de femmes, mais pas une aussi belle créature. Un regard bleu comme un ciel d'été, comme l'océan sous le zénith du soleil. Je ne comptais pas rester sur un échec, il me fallait cette demoiselle à mon tableau de chasse. J'avais besoin de cette conquête, pas pour le plaisir de fanfaronner, mais pour mon besoin personnel. Elle semblait tellement hors d'atteinte que la tentation était bien trop grande. Le genre de beauté qui aime hanter un homme durant une soirée, voir plus. Elle ne semble pas être brésilienne et pourtant j'avais cette impression qu'elle en était originaire. Une chaleur intense s'emparait petit à petit de mon corps, presque dévoré par les flemmes, je luttais. Faisant mine de rien, je disparaissais de sa vue sans aucune réponse, tout simplement parce que je n'avais rien à dire, j'étais totalement brisé par sa réplique. Brisé mais tellement attiré par un jeu auquel j'adore participer. Je ne voulais qu'une seule chose à la fin de cette soirée c'était ne pas me priver de sa peau si douce. Je buvais donc mes deux shooters, avant d'envoyer valser les verres dans mon dos, taillant silencieusement et discrètement tel un félin marchant à une allure de velours. Je ne pouvais pas me permettre de la quitter du regard, elle serait ma proie ce soir, l'objet de mon désir et de ma convoitise la plus intense. Je prenais le chemin des toilettes, difficilement je dois le dire. Une vraie jungle ici, j'avais l'impression d'être un peu une saucisse entre quinze millions de pains. J'avais une profonde horreur des toilettes dans les bars, il y avait toujours cette odeur insoutenable et cette hygiène plus que douteuse. Je glissais ma main sur la porte qui enclencha le début de mon cauchemar. Je déboutonnais mon jean avant de me positionner au-dessus de la cuvette, faisait tout d'abord un petit pipi, le bras gauche appuyé contre le mur, luttant pour ne pas tomber dans une fosse semblable à celle des crocodiles. Je reculais lentement, secouant la bête pour un minimum d'hygiène. En me retournant, mon pied glissa sur une flaque dégueulasse à l'entrée de mon chiotte, comme par hasard bien sûr, piquant ainsi une tête par terre. Par chance, j'évitais l'urine présent en masse dans cet endroit, finissant mon chemin contre le lavabo. Relevant ma carcasse avec difficulté, je plantais mes mains dans l'eau, lavant la chose qui avait tenue intimité. Je tournais ensuite mon regard, un mec me regardait, se retenant de rigoler. Je baissais les miens, laissant mon corps faire le reste et s'orienter vers la sortie du cabinet. Je poussais la porte avec difficulté et l'atmosphère changea d'un coup. Je quittais un endroit calme, propice à une bonne sieste et je revenais dans un autre carrément démentiel. J'avançais, bougeant la tête avec insistance dans le bar, cherchant ma déesse du regard. Je ne la trouvais pas, mon cœur commençait à s'emballer. Soudain, une chevelure venait de passer devant moi, c'était la sienne. J'accompagnais sa crinière du regard, suivant avec insistance sa position du regard, elle prenait seul le chemin de l'extérieur, pour faire quoi ? Peu importe. Je glissais entre les épaules et les jambes, dirigeant le pantin que j'habitais avec difficulté. Poussant la porte de dehors, je sentais un courant d'air frais venir embrasser mon visage. Une sorte de petit coup de pouce qui faisait du bien à un mec fin rond dans mon genre. Je laissais ce dernier percuter ma gueule, ayant la folle impression de revivre. Je la voyais au loin, devant son téléphone, avant d'arriver à sa hauteur. Elle faisait sans doute mine de m'ignorer ce qui était très normal. Je me posais non loin d'elle, allumant une cigarette. La fumée venait caresser la nuit et semblait même plus épaisse à la lumière du lampadaire juste au-dessus de nous. Finalement, je décidais enfin de l'ouvrir, mais encore une fois je réfléchissais jamais avant de parler. « T'es une étoile filante, tu me laisses faire un vœux ? » Une vraie réplique à la con. J'attendais sa réaction, mais je me doutais déjà de la réponse. Je tirais une nouvelle fois dans ma cigarette, laissant le goudron infecter mes poumons et la fumée pénétrer l'air. J'avais cette fâcheuse habitude d'être quelqu'un de lourd, même dans la drague. A vrai dire, même si j'adore jouer au jeu de la séduction, j'avais une profonde horreur qu'on me résiste mais j'étais sûr qu'elle craquerait bien avant moi. Je suis un mec vraiment fort mentalement et il est vraiment très rare que je lâche l'affaire aussi facilement. Le ridicule ne tue pas et j'en suis la preuve flagrante. Sans réfléchir, laissant l'instinct faire le reste, j'ouvrais une nouvelle fois ma grande gueule pour lui signifier mon intérêt. « On va faire un tour ? » Je ne lui laissais pas vraiment le temps de répondre à la première question que j'enchaînais clairement sur la deuxième. Un vrai sniper le garçon. J'avais cet avantage considérable d'avoir un visage plutôt angélique et séduisant, je n'avais généralement pas besoin de parler pour draguer une femme, mais dans le cas contraire, j'arrivais vraiment à coucher grâce à l'humour. Ce dernier qui d'ailleurs, n'était pas vraiment très présent avec moi ce soir.
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MessageSujet: Re: vem mexer ate o sol aclariar + valentina vem mexer ate o sol aclariar + valentina EmptySam 27 Juin - 22:20

Valentina, peu perturbée par les mots qu'elle venait d'avoir avec un parfait inconnu, reporta toute son attention sur son amie et complice, Juliet. Elle lui décocha un large sourire, et s'avança finalement vers elle, prête à la rejoindre et à s'amuser. Valentina, tout sourire, fit virevolter les pans de sa jupe au rythme effrené de la musique. Les mains de Juliet vinrent trouver les siennes, se nouant comme pour ne jamais se quitter. La Suédoise savait pertinemment que ceci n'était qu'un jeu, une mise en scène savamment orchestrée par Juliet, pour mieux attirer la gent masculine. Elle était maligne, sa colocataire. Rusée, avec des idées saugrenues et souvent osées. Et pour attirer, distraire, puis émoustiller ses proies, Juliet savait parfaitement y faire. Les deux amies quittèrent ensuite la piste de danse, et se dirigèrent vers le bar, histoire de se désaltérer. Mais Juliet se pressa, et tenta d'en faire autant avec sa colocataire. Mais ça ne fonctionna pas. « Retournes-y. Je te rejoins dans quelques instants. » Assura la Suédoise, poussant délicatement Juliet vers le centre du bar. Elle s'exécuta après avoir obtenu un regard approbateur de la part de son amie, tandis que Valentina restait seule. Elle sirota son cocktail d'un air absent, les yeux perdus dans le vague. Son esprit la menait loin, très loin du DNA Lounge. Et Valentina avait beau faire de son mieux pour profiter de cette soirée, elle n'y arrivait pas. Elle regardait Juliet d'un air presque absent, alors que ses pensées la faisait voyager dans des bras familiers et réconfortants. Son amie tournait sur elle-même, les yeux pétillants de malice et d'envie. Elle se lassa caresser le flanc droit du bout des doigts par un inconnu au visage banal, puis releva la tête vers lui, lui offrant un sourire espiègle qui, Valentina le savait pertinemment, ferait croire à ce grand brun que Juliet lui était tout acquise. La Suédoise secoua légèrement la tête, sa main droite venant remettre une mèche de cheveux rebelles derrière son oreille. Ces petits jeux de séduction ne l'amusait plus. Elle ne se l'expliquait pas clairement, mais il lui semblait qu'elle avait passé un cap important. Il lui suffisait de fermer les yeux un instant pour se remémorer chaque détail de ses nuits de débauche. Comment elle choisissait le point le plus haut pour danser, afin d'être sûre d'être vue par l'assemblée. Comment ses doigts s'agrippaient à la barre de pole-dance, ou aux épaules carrées de la proie qu'elle s'était dégotée. Comment elle faisait dangereusement rouler ses hanches après s'être assurée que les regards étaient braqués sur elle. Comment elle collait son dos contre le torse bâti de sa proie, s'emparait de sa main souvent hésitante pour la faire sensuellement glisser le long de ses courbes féminines, faisant espérer à l'autre des jeux sensuels plus poussés dès que la blonde l'aurait décidé. Valentina avait déjà expérimenté tout ça par le passé, et ne voulait plus se retrouver dans la même situation. Elle s'était amusée et avait profité pleinement ; mais désormais, elle embrassait avec délice la voie qui s'ouvrait devant elle. La Suédoise capta le regard de Juliet, et lui fit comprendre en quelques gestes qu'elle sortait pour aller fumer. Son amie approuva d'un signe de tête, avant de retourner à ses occupations lubriques. Valentina quitta son fauteuil confortable, et passa par le vestiaire pour récupérer son sac. Elle monta les quelques escaliers qui la menaient vers la sortie, et inspira un grand coup en sentant l'air frais caresser son visage angélique. Elle porta une cigarette à ses lèvres, et chercha son briquet au fond de son sac pendant de longues secondes avant de finalement mettre la main dessus. Elle tira quelques bouffées sur le bâtonnet blanchâtre, et jeta un coup d'oeil sur son téléphone portable. Son cœur se pinca douloureusement à la vue de son fond d'écran – une photo d'elle et de son petit-ami, prise lors de leurs vacances idylliques à Cuba. Elle n'avait pas vu Isay depuis presque une semaine, trop accaparée par le travail qu'elle devait faire pour la mairie. Et le soir où elle s'accordait un peu de répit, le soir où elle se disait qu'il était temps de relâcher la pression, elle suivait Juliet dans ses escapades nocturnes ? C'était perdre son temps, et se risquer à subir les foudres du Russo-Suédois. Colère qu'elle aurait elle-même déclenchée et parfaitement méritée, puisque le seul endroit où elle désirait actuellement être, c'était auprès de lui. Elle allait l'appeler pour lui demander s'il était disponible, lorsqu'une voix retentit dans la rue silencieuse. Visiblement, ces quelques mots d'une stupidité ahurissante lui étaient destinés. La Suédoise roula des yeux avant de se retourner vers l'opportuniste. Prête à mordre pour avoir la paix et pour enfin s'atteler à ses véritables envies. « Un tour ? Pour faire quoi ? » Demanda-t-elle sèchement. Valentina n'avait pas de temps à perdre – et surtout pas avec une épave aussi alcoolisée que lui. Il était mignon, certes, mais ça ne faisait pas tout. « Tu crois quoi ? Qu'une fois que tu m'auras entraînée dans une ruelle sombre, je vais te laisser poser tes mains sur moi ? » C'était se mettre le doigt dans l’œil – jusqu'au coude, même. Valentina tira une dernière fois sur sa cigarette, avant d'envoyer le mégot aux pieds de l'inconnu, par pure provocation. « Oublie, tu n'as aucune chance. » Conclut-elle, le regardant droit dans les yeux. Valentina n'aimait pas être si tranchante, si impitoyable. Ce pauvre gars, après tout, n'avait rien fait de mal. Il avait simplement tenté sa chance – mais malheureusement pour lui, Valentina n'était pas réceptive. Elle lui offrit néanmoins le meilleur conseil qu'elle avait en réserve, sans aucune trace de méchanceté dans la voix : « Tu devrais retourner à l'intérieur. Je suis sûre qu'il y a plein de filles qui pourraient être intéressées. » Elle ne mentait pas – après tout, son interlocuteur était plutôt mignon. Et même s'il semblait fortement alcoolisé, il avait l'air suffisamment conscient et poétique pour faire la cour aux jolies blondes.

51.000 :mimi: :plop:
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MessageSujet: Re: vem mexer ate o sol aclariar + valentina vem mexer ate o sol aclariar + valentina EmptyDim 28 Juin - 21:12

- j'aimerais devenir la chaise sur laquelle elle s'assoit, pour moins que ça, un moins que rien, juste une pierre sur son chemin -

Pour être franc, je n'avais guère l'habitude qu'on résiste à mon minois. Je ne supportais pas être refoulé, que ce soit par une fille ou à l'entrée d'une boîte. Je suis un homme qui fonctionne autrement que les autres, plus on me repousse, plus j'insiste. Un enfant. La tentation de l'interdit était bien trop grande pour y résister. Avec les femmes, c'était pire. Même si le jeu ne va que dans un sens, je prenais mon pied avec tellement de second degrés que parfois il m'arrivait de m'y perdre. De toute évidence, la belle créature de ce soir n'était pas une proie simple à capturer, mais la prise n'en serait que plus glorieuse. Un jeu de séduction comme je les aimais, allais-je me perdre ? Bonne question. J'allais tellement insisté que j'avais une chance sur deux d'être insupportable. J'avais déjà vu de très belles femmes, surtout au Brésil, mais elle est de loin la plus charmante des demoiselles que j'ai eus la chance de croiser depuis que je suis aux Etats-Unis. Je ne regrettais pas du tout mon voyage jusqu'à SF. Un billet simple pour la perdition. Il m'arrivait très souvent de partir comme cela sur un coup de tête, mais j'avais, généralement, beaucoup de mal à m'en remettre le lendemain matin. J'avais toujours une embrouille dans la soirée ou un truc dans le genre. Je n'étais pas quelqu'un de très méchant quand l'alcool s'emparait de moi, mais j'étais lourd. Plus qu'au naturel à vrai dire. Je tenais déjà une belle couche de lourdeur, mais avec l'alcool c'était multiplié par cent. Je regardais la jeune femme tirer sur sa cigarette, laissant mon être rouler un joint de weed devant ses yeux sans aucune gêne. Elle devait sans doute penser que j'étais le genre de garçon bien idiot, sans aucune ambition. Un boulet de plus à ses pieds. Peut être à son cul, mais pas stupide pour autant. « J'suis pas aussi direct non, mais j'vais finir par croire que c'est c'que tu veux. » dis-je avec tout le naturel du monde, laissant tout de même échapper un sourire narquois. Je n'étais pas aussi direct avec le monde féminin, même si parfois je manquais d'assurance. Bien sûr qu'il était prévu que je passe une très belle nuit en sa compagnie. Ce soir elle était mon fantasme, ma muse. Elle inspirait mon corps et mon cœur. Elle était une boule de feu au milieu d'un lac gelé, elle faisait presque tâche ici, elle était tellement … puissante. Pour tout dire, je me demandais comment une fille de son calibre faisait pour supporter toute cette médiocrité. Je faisais peut-être de cette femme une déesse alors qu'elle n'était que l'exemple parfait de la plus grande simplicité, mais pas ce soir. Ce soir je voulais qu'elle soit à moi et c'est tout. Même si de toute évidence, j'allais devoir me heurter à un mur particulièrement dur à franchir. Je glissais ma langue sur la feuille qui contenait ma substance interdite, laissant mes doigts faire le reste et la flamme de mon briquet allumé le barreau de chaise que je venais de créer. La fumée blanche sortait de l'énorme cylindre, foutant une légère claque à mon être déjà bien entamé par l'alcool. Je regardais à nouveau la jeune femme, sans même lui proposer une seule latte. Après tout, je n'étais pas un pigeon. Pas de bras, pas de chocolat. Un chantage amusant plus qu'autre chose. La main dans la poche, le pétard aux lèvres, les yeux plissés et irrités par la fumée, j'écoutais ce qu'elle était en train de me dire, hochant la tête machinalement, parce que la dissuasion ne prenait pas avec moi. Sauf si son gars, si elle en avait un bien sûr ce n'est pas marqué sur son front, venait me monter en l'air. J'étais un jeune homme très agaçant quand je le voulais, parfois j'avais l'impression d'être vraiment hyperactif. Je ne pouvais pas tenir en place et j'avais donc acquis cette faculté de rendre fou n'importe quelles personnes qui s'opposait à moi. Je n'étais certes, pas très fort physiquement quoique bien entretenu, mais j'avais la capacité mental de ne rien prendre aux sérieux et de remporter aisément la bataille psychique. Je n'avais donc pas droit à l'erreur, hors là, ne rien perdre était impossible. « Je m'en fou des pucelles. » riais-je inspirant dans la foulée une grosse barre de weed. « J'aime bien les mamans, t'as une tête de maman. Tu dois faire de bonnes confitures. » dis-je d'un ton moqueur. Je voulais l'énervé un peu à vrai dire, lui faire penser que je trouvais qu'elle faisait trente ou quarante ans. À vrai dire, c'était une véritable merveille et elle le savait très bien. Ma meilleure arme avec les femmes, c'était l'humour, même si parfois je n'en avais guère, mais ce soir je voulais l'avoir rien que pour moi. Même si je savais que ce n'était pas vraiment dans mes cordes puisqu'elle cherchait à m'envoyer dans les cordes, il fallait donc que j'entretienne la conversation, comme un feu dont on prenait grand soin durant une épreuve de survit, soufflant dessus régulièrement pour raviver les braises. Je baissais légèrement la garde, partant dans un léger fou rire enfantin. « Laisse moi au moins te payer un verre. » dis-je d'un ton plus que sérieux, espérant au moins un petit geste de la jeune femme même si mon action était plus digne d'un mec désespéré que d'un dragueur très performant.  Je passais une main dans mes cheveux, replaçant le peu de cheveux qui tombaient devant mes yeux, regardant avec grande insistance la jeune femme, incarnation parfaite de la belle Athéna. Elle était ce soir mon désir le plus grand, je voulais découvrir chacun des reliefs de son corps, épouser sa peau avec douceur et faire d'elle la reine de mon royaume, durant une nuit seulement, le reste on verra après. Une soirée, c'est déjà très long. Surtout avec moi.

bravo, merci de me faire cet honneur OSO
400 pour moi :plop:
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MessageSujet: Re: vem mexer ate o sol aclariar + valentina vem mexer ate o sol aclariar + valentina EmptyVen 24 Juil - 23:38


« J'aime les hommes directs, qui savent ce qu'ils veulent. » Siffla-t-elle, le regard dur. Elle le regarda de haut en bas, et s'apprêta à en remettre une couche. « Pas les petits débutants qui pensent pouvoir me séduire en me proposant de faire un tour. » Valentina n'avait plus quatorze ans, et ses rêves de prince charmant, de cheval blanc, et de romantisme dégoulinant étaient passés depuis bien longtemps. Aujourd'hui, heureuse et paisible avec son petit-ami, elle n'aspirait qu'à une chose : de la stabilité. Et elle savait une chose : ils n'avaient jamais été en aussi bonne voie. Pour preuve ? Elle qui ne s'était jamais projetée dans l'avenir était en train d'emménager chez son petit-ami. « Tu es en train de perdre ton temps. » Fit-elle remarquer poliment, mettant directement les choses au clair. Il pouvait aussi bien la demander en mariage, lui faire un strip-tease, ou simplement lui proposer de la raccompagner : il n'avait aucune chance. Mais voyant que l'homme était tenace, la Suédoise avait décidé de changer de stratégie. Elle l'avait rabaissé, lui avait fait comprendre qu'elle n'avait aucune once d'estime pour lui, mais ça n'avait pas suffit. Il s'était obstiné, et il était toujours là à lui faire du charme en espérant obtenir ses faveurs. Une situation qui, après avoir agacé Valentina, l'amusait désormais. « Tiens donc, l'homme qui sommeille en toi semble se réveiller. » Fit-elle remarquer, un petit sourire narquois aux lèvres. « Intéressant. » Ajouta-t-elle, après avoir arqué un sourcil. Malheureusement, elle révisa rapidement son jugement sur l'énergumène ; elle, maman ? Il allait entendre parler du pays, s'il continuait. Ses poings se serrèrent, mais elle ravala ses maximes sanglantes pour prendre un virage osé. « C'est vrai. » Acquiesça-t-elle, avant de s'emparer de son portable. Ses doigts glissèrent pendant quelques secondes sur l'écran tactile de son téléphone, qu'elle présenta ensuite à l'inconnu. C'était une photo d'elle et de Savannah, sa filleule. Valentina avait l'habitude de garder la fille de June, et de passer du temps avec elle. « Elle s'appelle Savannah, et elle a quatre ans. » Souffla-t-elle à voix basse, comme si elle lui révélait son plus grand secret. Elle rangea finalement son téléphone, et releva les yeux vers l'inconnu. Elle lui offrit un petit sourire timide, et continua : « C'est la plus belle chose qui me soit arrivée dans la vie. » En tout cas, c'est ce que sa meilleure amie lui disait quand elle parlait de sa fille. La Suédoise se permit donc de réemployer ses termes, dont elle ne doutait pas de la véracité. « Ça ne te dérange pas, j'espère ? » Demanda-t-elle, faussement inquiète. Il aimait les mamans et la confiture ? Il allait être servi, et elle espérait bien que cela le refroidirait et que ça l'encouragerait à aller jouer dans une autre cour que celle des grands. « Tu penses qu'un verre te suffira pour me faire succomber ? » Demanda-t-elle, malicieuse. Parce que clairement, la réponse était non. Valentina buvait toujours avec modération, et connaissait ses limites. L'alcool ne l'amenait jamais à faire des choses insensées – surtout maintenant qu'elle avait une situation stable, aussi bien professionnelle que sentimentale. Elle n'avait aucune raison de tomber dans le panneau, et encore moins envie de jouer avec le feu. « M'enfin, pour ta proposition... Non merci. Je n'ai pas soif. » Valentina se félicita mentalement. Elle le faisait marcher – voire même courir – et se faisait finalement un plaisir de l'envoyer balader. Elle aimait bien ce petit pouvoir qu'elle avait sur lui, et la marge de manœuvre qu'elle avait. « Et je partais, là. La soirée est finie pour moi. » Et Valentina n'avait vraiment pas envie de faire semblant. Sa place n'était pas ici – ou plus exactement, elle n'était plus ici. Elle ne se sentait plus en phase avec ces soirées délurées au beau milieu de la semaine. Elle ne se sentait plus d'humeur à chauffer quelques mecs juste pour le plaisir. Elle n'éprouvait plus une immense fierté lorsqu'elle devait rembarrer un homme qui lui faisait du charme. Peut-être avait-elle mûri. Peut-être avait-elle grandi. Peut-être était-elle un peu trop amoureuse pour s'autoriser de tels écarts, qui ne la mèneraient nulle part sinon droit au devant des problèmes. Une fois sortie de ses réflexions toutes plus philosophiques les unes que les autres, elle constata que le regard de l'inconnu s'était posé sur son décolleté. Agacée, elle claqua des doigts devant ses yeux, et siffla. « Oublie. Même pas en rêve. » Voilà qu'elle se montrait indignée, maintenant. À croire qu'Isay avait une influence sur elle qu'elle n'avait jamais soupçonné. « Et ne me sors pas un truc débile du genre l'espoir fait vivre. Parce que je t'assure qu'à ce niveau, c'est mort. » Qu'il aille se faire foutre, et se trouver une autre pouffe.
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MessageSujet: Re: vem mexer ate o sol aclariar + valentina vem mexer ate o sol aclariar + valentina EmptyDim 26 Juil - 10:45

- j'aimerais devenir la chaise sur laquelle elle s'assoit, pour moins que ça, un moins que rien, juste une pierre sur son chemin -

La sulfureuse demoiselle ne semblait pas comprendre qu'en me résistant elle ne faisait qu'attiser la belle bête que j'étais suite aux nombreux verres d'alcool que je venais de consommer. C'était un cercle vicieux, que la jeune femme me résiste ou non je restais accroché à ce petit espoir d'en faire ma conquête d'une nuit. Généralement lorsqu'elles ne disent rien, c'est bon signe, je peux approcher sans risquer une confrontation avec un mari aigri ou encore esquiver un simple râteau. J'avais un léger penchant pour les femmes difficiles. Elle semblait être une proie extrêmement compliquée à séduire, sans doute parce qu'elle avait un mec ou peut-être parce qu'elle aimait me voir ramer, me voir ramper comme un insecte devant ses talons, devant ses pieds. A vrai dire, je faisais exprès de lui rentrer dedans, parce que c'est amusant, parce que c'est un début de jeu. Je fonctionne comme un véritable enfant et il ne faut jamais engager une partie avec moi. Je ne supporte pas la défaite et même si en apparence je la rendais plus que folle, j'étais certain qu'au fond la jeune femme appréciait le fait d'être dragué par un homme plus jeune qu'elle. Sans dire qu'elle est une mamie, je ne lui donnais pas plus de vingt-sept ans, mais j'aimais bien en rajouter dans mes expressions, parce que c'est une chose qui peut agacer et là en l'occurrence c'est le cas. « Justement, j'ai hâte de voir ce que tu peux m'apprendre, je suis tellement en manque d'expérience. » dis-je d'une voix moqueuse afin de répondre à sa provocation de la plus belle des manières. Elle ne m'impressionnait pas une seule seconde et si je ne l'intéressais pas comme elle semble le prétendre dans ses paroles, elle ne resterait pas plantée là, avec un gamin aussi puérile. Finalement, je venais peut-être de marquer un point en lui affirmant que son côté femme mûre me plaisait énormément. Elle commença à me montrer sa fille, une belle photo avec un sourire figé dans le temps qui, dans quelques années, en ferait tomber plus d'un. J'avais un goût prononcé pour les enfants, parce que j'en suis moi-même un, c'est mon plus grand rêve dans la vie je pense, après faire ma vie au Brésil. Je ne savais même pas son prénom, de plus je ne pouvais qu'employer des surnoms bidons ou encore des adjectifs la qualifiant. Je réalise soudain que j'ai sauté cette grande étape, mais inutile de courir, je le saurai bien assez tôt. « Non pas vraiment, j'aime les enfants. Elle est magnifique, elle a les yeux de sa maman. » soufflais-je d'un ton simple, sans élever un mot plus haut que l'autre. La jeune femme semblait s'être confiée à moi, bizarrement grâce à cette confidence je me sentais limite plus important que les autres autour de nous. Enfin c'est ce que je pensais. Il me semblait que la demoiselle avait baissé sa garde, mais ce n'était point le cas. Elle ne se gênait pas pour me le faire comprendre peu de temps après ce petit secret. J'avais sans nul doute l'allure du parfait pantin, mais ce n'était qu'une énième facette de mon comportement, une nouvelle comédie, un jeu d'acteur à la limite de la perfection. Non je n'étais pas quelqu'un de très naïf et je voyais bien que la jeune femme jouait de ses charmes pour me faire clairement comprendre que je n'étais pas un homme à la hauteur de ses ambitions, de son standing. L'impossible ne m'effraie guère et d'ailleurs elle n'allait pas tarder à le comprendre. « Un verre non, après cinq peut-être qui sait, j'suis pas dans ton corps, pourtant dieu sait que j'aimerais être à la place de tes yeux. » ajoutais-je d'une voix pleine d'assurance, comme pour dire que j'étais sans doute l'apollon de cette soirée. « Tu n'aimes tellement pas cette soirée que tu es encore là. Je pensais que tu étais une maman fêtarde, mais je m'aperçois vite que devant un simple verre d'alcool tu recules, pas de soucis je respecte. Tenir l'alcool avec l'âge, c'est compliqué. » dis-je d'une voix moqueuse, cherchant à la bousculer pour qu'elle accepte. Jouer la carte de l'arrogance, lui faire comprendre qu'avec l'âge qu'elle se traînait, elle ne pourrait sans doute plus jamais faire de fête, j'espérais une réaction. Positive ou Négative, peu importe. Le claquement de ses doigts venait lever une énième fois mon regard sur son visage, surtout qu'avant j'étais plus concentré sur son décolleté. Elle avait un corps de rêve et sa poitrine m'appelait. Comme deux petits pains sortis tout droit du four à l'instant même. Ce n'était pas très respectueux pour la jeune femme, mais je ne pouvais m'en empêcher. « C'est comme avec les gosses, on touche avec les yeux. » sifflais-je en toute simplicité, arborant un sourire nais, fier de cette répartie dont j'avais le secret. Ce n'était pas une phrase très recherchée je l'avoue, mais assez pour lui tenir tête, pour la garder le plus possible en face de moi, pour faire d'elle la reine de ma nuit. Je voulais prolonger le spectacle au maximum et intérieurement je me félicitais d'avoir croisé son regard. Plus intérieurement encore, je félicitais même le type qui avait réussi à poser sa main sur elle, à parcourir chaque parcelle de son corps, à découvrir la senteur et la douceur extrême de sa peau. Je n'en aurai peut-être jamais l'occasion, mais impossible n'est pas Macieira. « Impossible n'est pas brésilien, si tu préfères. » laissais-je échapper, regardant la jeune femme avant de plonger mes yeux dans le sol, poursuivant de plus belle. « D'ailleurs, je n'ai pas eu ton prénom, ça vaut mieux qu'un surnom. » poursuivais-je un léger sourire aux lèvres. Je ne voulais pas vraiment lui demander ainsi, mais si elle s'en va, autant me donner son prénom. Si possible même son adresse, le nom de son gars, le surnom de son chien, sa taille de vêtements, son tour de poitrine. Plus la dernière option à vrai dire, mais autant taire à jamais se fantasme totalement débile. Elle était une magnifique plante, elle le savait. Elle était un peu comme un pot de miel au milieu de la forêt, tout le monde s'approche mais personne n'a vraiment le culot de se pointer devant elle et de lui faire la cour. Moi, je l'ai.
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MessageSujet: Re: vem mexer ate o sol aclariar + valentina vem mexer ate o sol aclariar + valentina EmptyLun 10 Aoû - 22:15

« Je viens te le dire : je n'aime pas les débutants. » Valentina, éreintée après une journée de travail harrassante, n'avait pas envie de se répéter. Pas envie de se compliquer la vie avec un mec qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam. Si elle avait été célibataire, la Suédoise aurait probablement reconsidéré sa proposition. Un beau mec qui se servait lui-même sur un plateau d'argent, il aurait été malheureux de ne pas y accorder un peu d'attention. « Faire ton éducation sexuelle ne m'intéresse pas. » Elle avait d'autres chats à fouetter, et savait aussi pertinemment que celui qui l'attendait à la maison pouvait facilement sortir les griffes si jamais il avait vent des machinations des autres. Valentina se ferait bien évidemment un plaisir d'apaiser et de calmer ses ardeurs possessives, mais elle ne souhaitait pas en arriver là. Et pour ça, mieux valait qu'elle décampe du DNA Lounge au plus vite. Elle pensait faire fuir son inconnu à l'aide d'une photo de sa pseudo fille Savannah, mais malheureusement pour elle, il se révéla être plus gentil et paternaliste qu'elle ne l'avait supposé. « C'est gentil. » Murmura-t-elle en souriant légèrement, avant de remettre son téléphone dans une poche de son sac à main. Mais son inconnu dragueur mentait. Savannah ne lui ressemblait pas, pour la simple et bonne raison qu'elle n'était pas sa mère. June, sa meilleure amie, l'était. Mais Valentina considérait sa filleule comme sa propre fille, et la prendrait volontiers sous son aile s'il arrivait un jour malheur à June. Elle lui donnerait tout, sans compter, sans y réfléchir. Elle l'aimerait comme sa propre fille. « Et elle est adorable. » Ajouta-t-elle en souriant niaisement. Cet interlude lui permit de réaliser qu'elle n'avait pas eu la chance de voir sa meilleure amie et sa fille depuis trop longtemps. Elle se promit qu'elle y remédierait au plus vite – dès que l'inconnu lui lâcherait la grappe, a priori. « Arrête avec tes techniques de drague débiles. » Conseilla-t-elle gentiment, prenant en pitié le téméraire inconnu. Elle s'apprêtait à lui dire qu'elle n'était plus sur le marché et qu'elle était fidèle à son petit ami, mais il la coupa dans son élan. « Ce n'est pas une question d'âge ou d'alcool. » Réfuta-t-elle, levant les yeux au ciel. Elle n'avait même pas un quart de siècle et se faisait déjà traiter de vieille ? C'était le monde à l'envers. Et s'il pensait l'attraper – elle ou une autre femme, qu'importe – avec de pareilles remarques, il se fourvoyait complètement. « Comme je te l'ai dit, tu m'as trouvé alors que j'étais sur le point de partir. » Lâcha-t-elle, esquissant un pas en direction de la rue principale. Il voulait lui tenir compagnie ? Très bien, qu'il le fasse. Après tout, il n'était pas odieux et il n'était pas non plus trop envahissant. Enfin il l'était, mais il ne dégageait aucune méchanceté. « J'ai une vie plus intéressante qui m'attend. » Affirma-t-elle, convaincue de la véracité de ses propos. Elle avait envie de rentrer et de prendre une bonne douche. D'enfiler des vêtements plus confortables. Et elle avait cruellement envie de voir son petit ami, contre lequel elle mourait d'envie de se lover – et plus si affinités, évidemment. Valentina avait goûté aux joies et aux plaisirs d'une vie simple auprès d'une personne qu'elle aimait sincèrement, et elle devait reconnaître que ça lui plaisait. Elle ne troquerait sa vie paisible avec Isay pour rien au monde – et surtout pas pour une histoire de cul éphémère. Perdue dans ses pensées, elle ne réalisa pas tout de suite que l'homme avait les yeux rivés sur son décolleté plongeant. Lorsqu'elle reprit contact avec la réalité, bien avant lui visiblement, elle passa sa main devant ses yeux et se montra laconique. « C'est ça, ouais. » Maugréa-t-elle en roulant des yeux. « Avec les yeux. » Les hommes n'étaient jamais très discrets, mais là, c'était carrément le pompon. Elle avait toujours su que son corps avait fait rêver et fantasmer des hommes de tout âge. Elle avait aussi vite compris que son physique angélique lui serait bénéfique. Alors corps et physique cumulés... Valentina s'était servie des avantages dont Dame Nature l'avait dotée dès lors où elle en avait pris conscience. Mais aujourd'hui, Valentina se réservait pour Isay. Lui, et personne d'autre. « Un Brésilien, tiens donc. » Tout à coup, son acharnement et sa façon dépassée de tenter de la séduire prenait tout son sens. Il était de notoriété publique que les latinos avait le sang chaud, et Valentina en faisait actuellement l'expérience. Elle ne s'en plaignait pas – elle adorait être flattée, et savoir qu'elle faisait encore tourner quelques têtes sur son passage. « Ça explique bien des choses. » Ajouta-t-elle en affichant un sourire moqueur. Elle s'abstint néanmoins de tout commentaire, et continua de remonter la rue à pied, l'inconnu à ses côtés. « Valentina. » Concéda-t-elle poliment, posant un regard neutre sur lui. « Et toi ? » Demanda-t-elle en retour. Elle lâcha son mégot, et l'écrasa avec le bout de son pied. Elle fouilla dans son sac, et en ressortit un foulard. Elle le noua distraitement autour de son cou, observant son inconnu du coin de l’œil. « T'es nouveau ici, n'est-ce pas ? Je ne t'avais jamais vu dans les parages. » Et Valentina, elle connaissait du monde. Elle avait longtemps été la doyenne des Bêta / Delta, elle était régulièrement sortie, et son poste de stagiaire à la mairie lui donnait l'occasion de côtoyer bien des gens. « Qu'est-ce qui t'amène à San Francisco ? » Demanda-t-elle, sa curiosité piquée au vif.
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MessageSujet: Re: vem mexer ate o sol aclariar + valentina vem mexer ate o sol aclariar + valentina EmptyVen 18 Sep - 21:41

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