the great escape
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don't let little stupid things break our hapiness - pv

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Augusto P. Da Volpedo
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: don't let little stupid things break our hapiness - pv don't let little stupid things break our hapiness - pv EmptyMar 26 Mai - 14:40


C'est seulement lorsque l'on perd une personne.... que l'on se rend compte qu'elle était très chère à nos yeux...

-------------------------

La vibration que son cellulaire émet le fait légèrement grogner. Il traverse les quelques mètres qui le sépare de son téléphone et l'attrape avant de jeter un coup d'oeil à son interlocuteur. Quand il voit le nom, Gusto ne peut s'empêcher d'émettre un soupir de frustration. Ce n'est pas la personne qu'il espérait. Néanmoins, il décroche tout en envoyant une vague salutation. Forcément, elle n'y prête pas attention. A croire qu'il puisse dire tout et n'importe quoi sans qu'elle ne sourcille. Et dire qu'il est lié à elle. De grâce, qu'on lui épargne d'autres souffrances à l'avenir. « Augusto, mes parents sont en ville pour superviser les dernières touches de mon emménagement et mère souhaite te convier à un dîner ce soir. » Si le jeune homme ne connaissait pas les traquenards de la mère de Paolina aussi bien que ceux de sa propre mère, il aurait pu s’étouffer dans sa propre salive rien qu'à l'évocation de cette pseudo invitation qui en réalité était plus un commandement qu'autre chose. Et bien évidemment, sa fiancée se chargeait de l'appeler à toute vitesse en croyant qu'il allait accourir tel un bon toutou. Il ouvre la bouche pour refuser sèchement. Le problème majeur réside en le fait qu'il n'a pas d'argument pour la contrer. Pas de sortie de prévue qu'il pourrait lui balancer en lui donnant quelques détails saugrenues histoire de la faire passer pour crédible. Pensant qu'il prépare sa réplique, il envoie valser du bout de l'index tout un tas d'enveloppes. L'une d'entre elles contient une invitation. Pour le soir même. A une sorte de bal de charité en l'honneur d'un mec qu'il ne connaît pas et qui se présente à la mairie de New-York. Étrange de se savoir convier à un truc par un inconnu. Sauf que réflexion fait, il se peut que son meilleur ami soit l'initiateur de cette soirée et par conséquent de cette lettre. Une aubaine. Paolina s'impatiente au bout du fil et l'interpelle abruptement. « Hmm ? Non, j'ai autre chose de prévu. Un engagement dont je ne peux me défiler. Bonne soirée Paolina. » Sans attendre qu'elle assimile totalement ses paroles, il a déjà raccroché pour éviter des jérémiades qui l'auraient plus agacé qu'autre chose. Il n'a pas le temps pour gérer ses sautes d'humeurs. Le fait qu'elle soit dans la même ville que lui ( et Constance ) n'est déjà pas facile à manier pour l'italien alors si en plus, il doit se coltiner les dîners familiaux ennuyeux … Augusto lit l'invitation en diagonale. Tant qu'il sait l'adresse, l'heure à laquelle il soit se présenter et pour qui la réception est faite, tout va bien. Après avoir lu toutes les informations nécessaires, le jeune homme va se préparer. Il appelle une compagnie de taxi pour avoir un chauffeur le plus rapidement possible. Ce dernier le dépose au pied de l'hôtel qui abrite la soirée c'est à dire la Carlyle. Au cœur de l'Upper East Side, cet endroit a une côte multidimensionnelle. Les plus riches de tout New-York se battraient presque pour avoir le droit d'organiser un petit quelque chose dans ce lieu. Gusto n'est pas réellement surpris par ce choix. En tant que ( peut-être ) futur maire de la ville, le candidat doit vouloir en mettre plein la vue aux électeurs qui sont potentiellement susceptibles de voter pour lui. Cependant, devant tout l'étalage de ce luxe, le jeune homme n'est point impressionné. Trop habitué de faire parti de la haute société, il n'y a pas grand chose qui puisse lui faire lever les sourcils de surprise. L'italien s'avance et en entrant dans la salle où se déroule la réception, une musique d'ambiance l'accueille ainsi que des serveurs qui se précipitent vers lui dans le but de lui offrir un rafraîchissement. Augusto attrape une flûte de champagne et commence à déambuler dans l'assistance. Pratiquement tous les convives sont accompagnés et il regrette presque de ne pas avoir songé à appeler Manon pour l'accompagner. Ces pensées dérivent bien vite vers une autre jeune femme qu'il ne pensait pas voir ici : Constance La Tour Dubois. Accompagnée. Par un inconnu. Sans le contrôler, ses pas le dirigent immédiatement vers elle. Même s'il l'avait voulu, il aurait été bien incapable de faire demi tour. Surtout qu'à présent, elle semble l'avoir remarqué. Le brun a beau se répéter que ce n'est pas grave, qu'elle a droit de faire sa vie comme elle l'entend, c'est un supplice immense de constater qu'elle arrive très bien à s'en sortir sans lui. « Bonsoir Constance. » Énonce avec calme Gusto en la regardant droit dans les yeux. Elle va certainement croire qu'il en a faire exprès. Qu'il cherchait à la retrouver par tous les moyens  de la terre et pourtant, pour une fois, il n'en est rien. D'un bref signe de la tête, il salue à son tour l'homme qui se tient à ses côtés. Une vive jalousie s'empare de tout son être quand il observe avec quelle légèreté, il laisse reposer ses ongles manucurés sur l'avant bras de l'homme. Avant, c'était lui à cette place. Elle lui était réservée et personne n'avait le droit d'avoir les mains de Constance sur son bras. Mais c'était avant et bien de l'eau a coulé sous les ponts depuis. « Encore un Atwoodth ? » Au premier abord, on peut croire que cette question est d'une banalité affligeante. Néanmoins, il révèle un soupçon de sarcasme qu'elle parviendra à déceler, il le sait. Un Atwoodth. Le énième d'une longue longue liste. Si tel est le cas, c'est un nouveau. Un pur sang parce qu'il est inconnu au bataillon. Peut-être qu'il est le cousin du cousin de bidule. Avec eux, il faut s'attendre à tout. Ils sont comme la mauvaise herbe, ils s'implantent là où il ne le faut pas. Le regard un peu perdu et la bouche légèrement entrouverte de l'inconnu prouve que lui, en revanche, ne comprend pas très bien de quoi on lui parle. Bon finalement, il n'est peut-être pas celui que Gusto croyait qu'il était. Déterminé à ne pas entrer en conflit avec elle ce soir, il se dit que le meilleur pour chacun est qu'il parte le plus loin d'ici. En vitesse. Avant que ses bonnes résolutions ne volent en éclat. « Je vous laisse. » Sans plus de formalités, il leur tourne le dos pour se diriger immédiatement vers le bar. Dieu merci, il est toujours aisé de le remarquer dans une soirée, peu importe qu'elle soit guindée ou pas. Il va clairement avoir besoin d'un remontant. Il s’assoit sur l'un des tabourets et s'accoude au comptoir en levant la main pour héler le barman afin qu'il le serve. « Un double scotch. Avec de la glace pilée. » Une fois la commande faite, il s'interdit de se retourner. Hors de question de regarder Constance au bras de ce blanc bec qui la regarde avec des yeux de merlan frit, comme s'il souhaitait la manger toute crue. Non, il ne posera pas ses prunelles sur ce pseudo couple parce que sinon il aura des envies de meurtre. Tabasser quelqu'un pour passer ses nerfs. Et c'est mal. Très mal. Alors il sirote son verre et après il s'en va. Voilà un programme plus qu'alléchant. Une faille intervient. Le gars en question arrive à sa droite et se présente au comptoir pour obtenir une boisson également. Et à partir du moment où il voit Gusto, il ne peut s'empêcher de l'ouvrir. « J'ai oublié de me présenter : candidat McAllister. » Oh le candidat à la mairie de New-York pour Constance, rien que cela. Il aurait dû s'en douter. Comme on peut avoir l'excellence, on la prend.
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Constance La Tour Dubois
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: don't let little stupid things break our hapiness - pv don't let little stupid things break our hapiness - pv EmptyLun 1 Juin - 12:08

" What had happened would always be part of us, but we’d survived it.
We were still here. The curtain would fall on us eventually,
but I would fight to keep it up as long as I could.
For now it was just us, together, and there was nothing in our way."

« .Sensationnelle, mademoiselle La Tour Dubois. » Elle manqua de lui cracher son éternel '' je sais '' à la figure, mais se douta que ça n'arrangerait pas ses affaires. Elle avait un contrat à faire signer dans son sac, et se donnait un grand maximum d'une heure pour le faire céder. En attendant, lui cracher sa vanité en pleine face ne lui serait peut-être pas bénéfique, ce pourquoi elle se contenta d'opiner. Il portait un costume passé de mode, c'est ce qu'elle remarqua évidemment en premier. Bien sûr, il s'agissait d'un costume de créateur… mais de la collection automne/hiver passé, et porter une pièce pareille était pour elle un synonyme direct du mot blasphème. De toute façon, il aurait pu porter n'importe quoi qu'elle aurait trouvé à redire. Il était séduisant, certes, mais l'était à peine assez pour séduire une mannequin de chez Victoria's Secret, et était donc très loin de faire l'affaire pour une éditrice de Vogue, notamment lorsque celle-ci s'appelait Constance. Il lui tendit un bras galant, qu'elle aurait voulu refuser si les enjeux n'étaient pas aussi grand, mais qu'elle se contenta de saisir en silence. Tout au long de cette soirée, qui débutait à peine, Constance se contenta d'examiner et juger quiconque osait venir se présenter à elle, et d'ignorer royalement ceux à qui sa compagnie s'intéressait. Edward fut tout naturellement son exception, et sans lui adresser un sourire (dieu merci), elle se contenta de lui montrer d'un seul regard combien sa petite haine envers lui pouvait enfler ce soir. Elle faisait ça pour lui, et lui que faisait-il ? Il draguait au bar. Jugeant que la mission qui lui incombait serait aisé et qu'elle serait dehors, contrat en main, dans l'heure à venir, Constance se frotta à une cruelle désillusion lorsque Augusto, sublime et vêtu d'un costume de la collection actuelle (oh disgrâce), fit  son apparition. Instinctivement, elle fit mine de l'ignorer et se mit en quête d'Edward qui avait changé de place depuis. Bien sûr, elle se garda bien de saluer l'italien à son tour, et se contenta de le jauger d'un regard noir. C'est ça, bonsoir toi-même, le ritale. Un rictus satisfait fit son apparition sur ses lèvres à l'évocation des Atwoodth. « .Encore fiancé ?. » qu'elle paraphrase dans un tac au tac résonnant, sur le même ton que le sien. Un rictus à la fois mauvais et moqueur fit son apparition sur ses lèvres, mais avant qu'elle puisse rajouter une couche supplémentaire d'acidité à la conversation, elle se rappela qu'elle n'était pas là pour ça et que d'autres affaires plus urgentes attendaient d'être résolues une bonne fois pour toute. Une en particulier, qui prenait un malin plaisir à lui souffler dans les cheveux à force d'être trop prêt d'elle. Elle supportait difficilement l'heureux élu de ce soir, et aurait donné son âme au diable pour le troquer contre une compagnie plus… ou moins… tout. Se demandant que diable pouvait bien vouloir l'italien, à part se faire remarquer bien sûr, elle poussa un soupir. « .Mais oui Augusto, j'ai vu que tu étais là ne t'en fais pas, mais ce n'est pas la soirée. » Oh de toute façon, ça l'était rarement. Mais ce soir plus particulièrement, puisqu'elle œuvrait en la faveur de ce cher Edward, qui lui devait au moins un siècle de servitude pour cette fleur-ci. Prête à se servir une coupe de champagne, son cavalier le fit pour elle en lui tendant une coupe, tandis que Augusto prenait congé d'eux. « .Un ami à toi ?. » Ne pouvait-il pas la vouvoyer ? D'accord, elle lui accordait un rendez-vous, qui n'avait rien de galant dieu merci, mais il pouvait bien respecter certains codes et attendre la permission avant de la tutoyer. Permission qu'elle ne lui céderait évidemment jamais, mais quand même. La bienséance avant tout. « .Non. » se contenta-t-elle de répondre, le ton badin. « .Oh. Tant mieux, tant mieux. » qu'il soupir, le rustre. Et le pire c'est qu'il a l'air vraiment rassuré. Ce qu'il n'a pas l'air de comprendre, c'est qu'Augusto n'est vraiment pas un ami et ne l'a jamais été. Il était bien plus que ça, et le serait toujours. Mais loin d'elle l'envie de le persuader du contraire, Constance se contenta de le laisser se noyer dans ses suppositions tout en sirotant son champagne. Elle trouva Edward deux minutes plus tard, accoudé contre un escalier en train de discuter avec le candidat à la mairie qu'il soutenait, qu'elle salua solennellement avant de lui emprunter son précieux employé.   « .Une explication, Edward. » exigea-t-elle, plus intraitable qu'un colonel. Son regard affûté pointa Augusto qui se trouvait plus loin, occupé à distiller son mécontentement probable dans une bonne dose d'alcool. « .J'avoue ne pas avoir donné plus de réflexion que ça lorsque j'ai mis son nom sur la liste des invités, mais à ma décharge, il était invité avant que nos manigances ne débutent, et il m'a assuré qu'il ne viendrait pas. » et par-dessus tout, Augusto restait lui aussi son meilleur ami, ce qui justifiait tout naturellement sa présence. Ou au moins le fait qu'il soit invité. Une faille de taille s’immisçait dans leurs manigances et consciente que l'italien, et son satané tempérament, n'en resterait pas à de brèves salutations style '' je t'ai vue, tu m'as vu, l'ignorance vague ne va donc pas tenir bien longtemps '', Constance devina qu'elle n'en aurait finalement peut-être pas pour une petite heure. « .Et pourtant... » Il était là, l'italien. Dans toute sa splendeur, toujours là où on ne l'attendait pas. Seulement Constance n'en avait strictement rien à faire que le deal d'Edward ne se concrétise pas, au pire, et n'avait rien à y gagner donc si jamais elle en avait assez, elle pouvait tout naturellement rentrer chez elle. Ce qu'elle ne se retint pas de préciser à Edward d'une œillade appuyée. « .Je vais l'occuper, tâche de faire signer ce contrat à l'autre. » « .Toujours. » ronronna-t-elle, prête à y ajouter une touche de charme en plus s'il le fallait. Seulement le temps qu'elle se retourne, l'idiot sirotait un verre avec l'italien. Edward s'apprêtait à les rejoindre, et elle l'empêcha dans sa course dans l'attrapant par la veste. « .Trop tard. » Le pauvre garçon venait de se jeter dans les griffes du loup et il y avait fort à parier pour que le loup soit très très mal léché, pas du tout d'humeur à jouer le bon samaritain (si tant est qu'il le soit un jour).   « .Tu penses qu'il arrivera à en sortir vivant ?. » « .Pas sûr. » Ce qui, dans le jargon d'Edward, signifiait '' non ''.

et pendant ce temps…
Il se contenta de le toiser, un sourire aux lèvres. C'est un italien, et alors ? Il est plus séduisant que lui, et alors ? Constance lui avait assuré que ce n'était même pas un ami, du coup il ne lui resta plus qu'à en déduire l'évidence : il n'était qu'une simple connaissance. Aussi simple que ça. Fier de savoir qu'elle était sa compagnie de la soirée – voir plus si affinité, et qu'il se trimballait la plus belle de toute l'assemblée, l'une des célibataires les plus en vogues du tout New York, il jugea bon pour son ego de pouvoir frimer devant un public. La '' connaissance '' de Mademoiselle La Tour Dubois ferait donc office de test. Il se présenta de façon très solennelle, limite pompeuse, et engagea la conversation le moins innocemment du monde. « .J'ai cru comprendre tu t'étais récemment fiancé, félicitations. » Ouais, Constance s'en était moqué et il avait fait semblant de ne pas entendre sur le coup. Mais il avait très bien entendu le '' Encore fiancé ? '' sarcastique. La déduction avait fait son chemin toute seule. Sur Constance, qui discutait plus loin avec monsieur Hildebrand, il darda un regard affamé. « .Elle est belle hein. Je pouvais pas espérer mieux. Avec un peu de chance, c'est moi le prochain à me fiancer. » avoua-t-il, rêveur, avant d'exploser de rire. « .Qu'est-ce je raconte... Entre-nous mec, elle est bonne de chez bonne. Me tarde de la voir dans mon lit. » Et c'est comme ça qu'il signa son arrêt de mort.


" 35 000 :plop:"
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: don't let little stupid things break our hapiness - pv don't let little stupid things break our hapiness - pv EmptyMer 16 Sep - 17:57

Ses doigts s'agrippent fermement au verre que l'on vient de lui tendre. Il se concentre sur le liquide ambré avec lequel il joue pour ne pas succomber à la tentation de lever les yeux et de chercher Constance du regard. Ce serait malvenu, sachant qu'elle ne veut pas de lui dans les pattes. Un verre et il rentre à la maison. Voilà une bien sage décision qui le ferait presque sourire s'il était de moins méchante humeur. Augusto lève son bras et ses lèvres sont sur le point de rentrer en contact avec le verre froid quand une voix l'apostrophe. Peu enclin à avoir de la compagnie, il tourne à demi son visage vers l'intrus avant de retourner vers sa boisson. Le cavalier de Constance. La poisse. Décidément, rien ne lui est épargné. Il ne répond pas aux présentations que ce dernier effectue. Qu'est-ce qu'il lui veut celui-ci ? Faire ami-ami ? Sans façon. Muet l'italien l'ignore prodigieusement comme il a si facilement l'habitude de le faire. Cependant son silence fut de bien courte durée car l'inconnu parla du seul et unique sujet au monde qui peut mettre le feu aux poudres en un quart de seconde : le fait qu'il soit fiancé. « La ferme. » Aboie le Pelizza Da Volpedo. Deux mots à la fois simples et qui veulent tout dire pour tout être humain ayant un minimum le sens de la déduction : ne me chauffe pas trop si tu ne veux pas passer un sale quart d'heure. Sauf que l'espèce d'abruti qui lui fait face ne paraît pas se soucier de la dureté du ton du jeune homme. Au contraire, il semble même s'en amuser. Pas pour longtemps. Ses paupières se soulèvent et ses prunelles suivent le chemin de celle de l'autre gars. Il aperçoit rapidement Constance en compagnie d'Edward. Les connaissant, ils sont déjà en train de prendre les paris. Combien de temps Augusto parviendra-t-il à garder son calme avant de l'envoyer, à proprement parler, se faire foutre. L'italien n'a pas envie de se donner en spectacle ce soir mais si l'autre le pousse un peu trop … Il y a moyen pour qu'il se laisse aller. Ce qui serait quelque peu dommage pour son image mais il s'en contrefiche pour le moment. Il se laisse aller à un vague ricanement. « Constance ne se fiancera jamais. Encore moins avec un type de ton genre. » Du moins, il l'espère. Il croise les doigts pour qu'elle ne soit pas assez folle pour tomber dans les filets d'un séducteur de pacotille de la sorte. Non, elle mérite bien mieux. Elle mérite quelqu'un … comme lui. Affolé par la tournure de ses pensées et le fait qu'il puisse ne serait-ce qu'imaginer de nouvelles fiançailles, Augusto boit une gorgée … Qu'il peine à ne pas recracher en entendant les dires de l'autre homme. Il a dû mal comprendre. Son cerveau doit lui jouer des tours. Ce n'est pas possible de parler ainsi d'une femme Constance. D'un bond, il est debout et il attrape le malotru par le col pour le lever à son tour. « ELLE EST QUOI ? » Rugit le brun de tout son coffre. Le mot employé n'est définitivement pas le meilleur. La colère lui donne plus de forces qu'il n'en a de prime abord et il le secoue comme un prunier. Tous les invités qui sont dans le même périmètre qu'eux lancent à Augusto des regards offusqués voire choqués pour certains. Les moins courageux n'hésitent pas à reculer de plusieurs pas histoire de ne pas être au centre de la bataille. Il n'en a que cure de ce que ces personnes pensent de lui. On n'insulte pas Constance. Il va l'apprendre à ses dépends. « Elle n'est pas bonne ! » Poursuit-il sur sa lancée en envoyant valser d'un coup de pied rageur le tabouret sur lequel était assis son adversaire. Puis il le traîne à sa suite parmi la foule. Enrage comme il est, il pourrait commettre un meurtre. De toutes ses forces, Gusto le lance en le lâchant de manière à ce qu'il perde l'équilibre et qu'il tombe maladroitement à la renverse. Du coin de l'oeil, il voit qu'Edward se rapproche de leur duo et d'un geste autoritaire de la main, il l'arrête dans son élan. « Si tu ne veux pas finir avec lui, garde tes distances Hildebrand ! » Voilà qui est dit. Si Edward est légèrement plus grand que lui, Gusto lui est plus trapu et la boule de nerfs qu'il est maintenant, lui donne un avantage considérable. C'est d'ailleurs ce qui doit penser son meilleur ami car il se stoppe. Ce dont Augusto lui est reconnaissant. Il n'a aucune envie de se battre contre lui. Le seul qui a des comptes à lui rendre se trouve déjà à terre. Ah non, il se relève, bien décidé à en découdre. Ce qui convient parfaitement à l'italien. Cela fait bien longtemps qu'il n'a pas joué avec ses poings et il ne serait pas contre un petit tour sur le ring. Toutefois, le gars lève les bras en signe d'apaisement. C'est ça, lâche. Prends donc la poudre d'escampette. « Constance n'est et ne sera jamais bonne. C'est une femme sophistiquée, magnifique et raffinée. Beaucoup trop pour un plouc de ton genre. Si tu l'approches encore une fois, je te tue. » Dit l'italien en pointant un index vengeur en la direction de son ennemi public numéro un. Avec tout ce spectacle, ils sont devenus l'attraction numéro une de la soirée. Tout le monde a entendu Augusto s'exclamer et vouloir le défigurer. Pour cette raison, il se doit de partir avant que tout ceci ne dégénère un peu plus encore. Les convives lui seront probablement reconnaissants de ne pas s'incruster davantage dans leur soirée qu'il a déjà mis à feu et à sang. Il se fraie un passage parmi tous les hôtes et découvre que Constance n'est pas bien loin. Forcément. Son sang ne fait qu'un tour et il l'attrape par le bras. « Fin des conneries, on rentre. » Il est bien conscient qu'il n'y a plus de « on » pour eux mais il ne peut pas s'empêcher de raisonner de la sorte. Comme il s'y attendait, elle rechigne et elle ne veut pas le suivre. Qui le voudrait d'ailleurs ? Cependant, il n'est pas d'humeur à essuyer une énième rebuffade de mademoiselle la tour dubois. « Soulève les pieds au lieu de les traîner parce que je te jure que sinon, je te mets sur mon épaule pour avancer plus vite. » Comme un vulgaire sac à patates. Il ose lui lancer un regard provocateur. Le fera ou ne le fera pas ? Le fera sans aucun doute. On parle du Pelizza Da Volpedo ! Il fend la foule avec une énergie toute nouvelle. La dispute à venir ne va pas être bien belle à voir mais il vaut mieux qu'ils ne se contiennent pas. Parvenus jusqu'à la porte, Gusto la franchit sans un regard en arrière. Il s'arrête sur le trottoir et fait face à cette brune qui le déteste au plus haut point. « Je n'aurai pas dû t'arracher à cette soirée ainsi mais c'est plus fort que moi. » Ce ne sont pas des excuses parce qu'il est génétiquement incapable d'en fournir mais cette tirade ressemble à un pardon quémandé. « Quand il a parlé de toi de cette façon … Je crois que j'ai pété les plombs. Même si l'ère de glace s'est installé entre nous, je ne supporte pas qu'on te manque de respect. » Avoue le jeune homme. Pourtant, lui l'a également fait en lui disant rien pour ses fiançailles. Lui aussi a tout foiré entre eux. L'italien aimerait se racheter mais sait pas comment s'y prendre. Tout ne dépend pas que de lui. C'est quitte ou double. Soit, ils peuvent repartir sur des bases solides. Soit c'est la fin définitive de leur « avenir » ensemble. Rien ne peut être pire que maintenant parce qu'il l'a déjà perdue. Si Constance ne daigne pas lui montrer qu'ils peuvent surmonter cet obstacle, ce sera leur adieu. Définitif.
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: don't let little stupid things break our hapiness - pv don't let little stupid things break our hapiness - pv EmptyDim 11 Oct - 14:56


Are you ready ? - For anything, so long as it's with you.

 « Oh, c'est pas vrai il est en forme, l'italien. » Edward détourna le regard du spectacle, convaincu que ses chances de faire signer son satané contrat venait de considérablement s'amenuiser – voire de se volatiliser. Il se frotta les yeux, puis la nuque, navré de constater que rien ne pourrait plus changer l'italien à présent. Quant à Constance, elle assista à une énième démonstration de force de la part d'Augusto le regard bourré d'amusement, refusant obstinément d'en louper une seule miette. C'était à ses yeux beaucoup plus attrayant qu'une soirée à l'opéra, et pourtant elle tenait les ballets qu'on y trouvaient à un point culminant de son estime. Une sourire mesquin fit une brève apparition sur ses lèvres, rapidement remplacé par le rebord froid de sa coupe de champagne. « .Ça n'a rien de drôle, franchement. - Ça l'est un peu, quand même. » Qu'attendait-il d'elle ? Qu'elle se jette entre l'italien et son inévitable victime et attende sagement l'occasion de s'en prendre une au milieu de cette joute verbale ? Elle jeta à Edward un regard fait de consternation et de dédain, qui de son côté ne trouva pas la force de quitter le duo insolite du regard. Tout l'inverse d'elle qui, tournée vers le barman, s'empressait de passer une commande plus adaptée à la situation qu'un simple verre de champagne, donc un cocktail.   « .Sophistiquée, raffinée et magnifique.Tu entends ça, Hildebrand ?. » qu'elle s'amuse, un sourire délicieusement mesquin sur la bouche. Encore quelques jours plus tôt, elle était bornée, invivable et indiscutablement chiante, à présent elle était sophistiquée, raffinée et magnifique. Comme quoi un peu d'adversité parvenait à soutirer une dose de bon sens à l'italien, qu'elle trouva particulièrement en forme. Bien sûr qu'elle prenait la réaction d'Augusto avec une philosophie toute légère. Le temps s'était chargé de lui enlever toute faculté à réagir aux désormais légendaires démonstrations de force de l'italien. Elle l'avait vu faire bien pire, et le verrait encore faire bien pire à l'avenir, ce même si elle s'obstinait à croire le contraire. Le candidat n'était pas le premier à la penser bonne, et ne serait indiscutablement pas le dernier, alors à quoi bon fulminer. Depuis le temps, Constance avait appris à ne plus s'offusquer du cruel manque d'éducation de l'homme du vingt-et-unième siècle. Toutefois, il parvint une énième fois à entamer sa tolérance en poussant, comme toujours, le bouchon trop loin. Calquant son exaspération sur celle d'un Edward fasciné par une pareille esclandre, pour un mot malheureux qui plus est, Constance manqua une fois ou deux l'occasion d'intervenir. Elle retint son valeureux ami de le faire en emprisonnant son bras dans le sien, et ajouta à son geste un regard appuyé à son attention. Sans compter sur les rugissements furieux de l'italien, qu'elle observa d'un regard fait de consternation et d'admiration mêlés. « .Augusto, ça suffit. » finit-elle par grogner, sans toutefois s'approcher du duo, dont l'un venait de tomber à la renverse en pleine rue. En plus de s'emporter plus que les circonstances ne l'exigeaient, voilà qu'il se ridiculisait en pleine rue. Il le faisait avec un certain panache, et n'importe qui aurait trouvé cette espèce de jalousie mal contrôlée absolument adorable, mais Constance n'était en aucun cas une adepte de ce genre de démonstration. Si encore des minutes auparavant, elle se régalait du spectacle, à présent rien ne pouvait l'amuser moins. Ne doutant pas un seul instant qu'il aurait l'audace de la soulever, et de l'emporter, Constance lui adressa un regard furieux. « .Ne me parle pas sur ce ton, l'italien, je ne suis pas ta bonne. » pun intended. Elle savait que la référence ferait mouche, et le provoquerait plus qu'escompté, mais au diable les détours, les sous-entendus et les enrobages. « .T'es complètement malade. Un jour tu vas finir par tuer quelqu'un. » Putain de rital, manqua-t-elle d'ajouter dans sa langue maternelle. Elle ne pouvait pas comprendre. Il avait le sang chaud, et l'aurait toujours, là où de son côté, elle personnifiait l'indifférence toujours très élégante à la française. De ce côté-là, ils ne pourraient jamais se rejoindre, seulement espérer se compléter. Elle l'était aussi, de son côté, malade. Malade de ne plus partager son quotidien, et fatiguée de s'imaginer la vie qu'ils pourraient avoir si seulement ils étaient moins bornés, et si tout n'était pas si compliqué. Mais elle parvenait à tout dissimuler sous la façade de la femme d'affaire arrogante. Là se trouvait son plus grand talent, perfectionné par des années et des années de pratiques. Elle gardait tout, là où Augusto ne gardait rien. Ses pensées, ses émotions, passaient systématiquement dans un filtre, là où l'italien se contentait de faire transpirer le tout sur sa peau halée. « .Tu n'as pas la moindre idée de ce que tu viens de faire. » Sans lui adresser un regard, elle croisa les bras autour de sa poitrine. Il n'en avait pas la moindre idée, et il ne faisait aucun doute qu'il s'en moquerait une fois au courant. « .Tu viens de nous faire perdre un contrat de plusieurs milliards de dollars. Probablement le plus gros contrat d'Edward au passage. Mais évidemment, tu es bien au dessus de tout ça. Il faut toujours que tu joues au plus fort avec tous le monde. Pourquoi faire les choses subtilement, alors qu'Augusto Pelizza da Volpedo peut juste rentrer bêtement dans le tas. » Elle le réprimanda comme s'il s’agissait d'un adolescent, tout en sachant que ces explications flotteraient autour de lui sans jamais le toucher. Le gars l'avait accosté avec tout l'audace du mec qui croit se frotter à un chat, mais le fait en fait contre un lion. Un lion qu'il n'avait évidemment pas ménagé. Elle pouvait le réprimander autant qu'elle le voulait, elle se douta que rien ne saura susciter quelques regrets. « .Je l'accompagnais uniquement pour satisfaire les affaires d'Edward. Seulement pour du business, c'est tout. Et par pitié, tâche de ne pas lui en vouloir. À l'heure qu'il est tu ne peux pas te permettre de perdre quelqu'un de plus... » venait-elle de suggérer qu'il l'avait perdue ? Pas volontairement. « .Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. » se reprit-elle immédiatement, au moins deux octaves de moins dans la voix. Au fond, c'était ce qu'elle avait voulu dire. Ou peut-être pas. Elle se posa la question quelques courtes secondes, et se résigna à embrasser l'inconnu. Elle en avait assez de ces conversations stériles, de ces démonstrations de colères et d'indifférences insultantes mêlées ridicules. Et sorti de nulle part, un sourire à la fois satisfait et compatissant fit son apparition. Là, sur ses lèvres subtilement maquillée, planté comme point en pleine phrase. Sans se l'expliquer, ses doigts glissèrent dans les siennes alors qu'il se détournait, et elle l'obligea à lui faire face immédiatement. « .Hey. » l'interpella-t-elle, le ton ferme. « .Ça va ?. » Non. Bien sûr que non. Il était là, rutilant, aussi énervé qu'un lion enfermé dans une cage trop petite, prêt à vomir son cœur sur le trottoir s'il fallait prouver qu'il en avait finalement un. Et un qui fonctionnait, malgré tout les trésors d'ingéniosité qu'il employait pour prouver le contraire. Elle pouvait le sentir battre, irradiant dans sa main comme s'il s'y trouvait. C'était une question idiote à poser, mais pourtant pleine de sens. Tout dysfonctionnait dernièrement, et elle ne serait pas surprise d'apprendre qu'Augusto atteignait ses limites, comme ça avait été son cas lors de sa dernière année à Berkeley. Non, ça n'allait pas. Ce qu'ils pouvaient supporter, tous les deux, venait de voler en éclat. Il n'y avait plus de limite, ils venaient de l'exploser, et d'aller bien plus loin que ce que cœur, âme, corps, et conscience autorisaient. Tout en conservant ses doigts dans les siens, elle accrocha son regard au sien, et poussa un long soupir. « .D'accord. Ça suffit. Je pensais que te faire payer, et souffrir, allait me faire sentir mieux, mais ce n'est pas le cas. Te voir comme ça… ça ne vaut pas le coup. » Elle aurait voulu lui dire qu'il lui manquait, et que ce manque l'épuisait, mais les mots refusèrent de passer la barrière de sa dignité. Probablement ne le saurait-il jamais, mais au moins, il pouvait bien s'en douter. Au moins un peu. Malgré tous les efforts qu'elle déployait pour lui faire croire le contraire. À la place d'aveux qu'elle n'était déjà pas capable de formuler, à voix haute et même dans son esprit, elle se contenta de tirer sur sa main, et de l'attirer dans l'écrin tiède de ses bras. Ses mains glissèrent de ses mains à ses avant-bras, remontèrent tendrement vers ses épaules, pour terminer leur course  dans sa nuque, et ses cheveux ; espérant ainsi que cette accolade saura calmer leurs tourments. « .Ça ne veut pas dire que je fais l'impasse, bien au contraire. Mais pour ce soir, disons qu'on fait une trêve. » We have suffered enough. I think we deserve a soft epilogue, my love.

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Augusto P. Da Volpedo
there's no place like berkeley
Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: don't let little stupid things break our hapiness - pv don't let little stupid things break our hapiness - pv EmptyLun 19 Oct - 13:56

25 000 :plop:

Happé par son irrésistible envie de casser la gueule à tout ce qui bouge, Augusto voit rouge quand Edward se rapproche inexorablement de lui ou bien encore quand son adversaire tente de se relever comme pour l'attaquer. L'impudent, sa stupidité est sans égale. Rien ne peut arrêter le lion qui vient de sortir de sa cage. Si ce n'est la voix de Constance qui résonne près de lui. Il émet une sorte de rugissement furieux. Personne n'a le droit de lui donner d'ordre. Surtout pas Constance qui ne daigne même pas lui donner quelques nouvelles de temps à autre. « Cela suffira quand je l'aurai décidé. » Crache-t- d'un ton venimeux. Cependant, sa conscience lui dicte de partir dès maintenant. Puisque la jeune femme souhaite que tout ceci se termine, qu'il en soit fait selon sa volonté. Mais elle rentre avec lui. Et ce n'est pas du tout négociable. « Forcément puisque Gloumba a décidé de ne plus être ma bonne, ni la tienne. » Alors qu'avant ils avaient de quoi défouler leurs nerfs. Un grognement sourd sort de ses lèvres. Elle exagère, il ne tuerait personne. Quoi que. Peut-être qu'il pourrait faire une exception pour le type à qui il a botté les fesses. Oui, finalement, elle n'a pas tort sur toute la ligne. « Et tu viendras me voir derrière mes barreaux en m'apportant des gâteaux pour me consoler. » lance le jeune homme sur un ton trop ironique pour la situation. Il apprend que ses bêtises ont engendré bien des malheurs pour Edward et sa « merveilleuse » carrière politique mais à vrai dire, il s'en moque complètement. Après tout, si Gusto a agi de la sorte, c'est en parti à cause d'Edward. Il n'avait pas à prendre Constance en complice et à la jeter en pâture dans les bras d'un lubrique assoiffé de pensées malsaines. Non, le jeune homme ne regrette rien. Ni dans ses gestes, ni dans ses paroles. Il le pourrait s'il avoir un tant soit peu de considération pour les autres mais Augusto est bien loin d'être pétrit de compassion. Les explications de Constance le laisse de marbre. Elle le gourmande comme un gamin qui aurait mangé trop de bonbons. De son côté, il la laisse s'exprime sans sourciller. Son beau masque impénétrable se fendille quand elle touche le point sensible. Perdre une nouvelle personne de son entourage. Évidemment qu'il ne peut pas se le permettre parce que mine de rien, Gusto n'a plus grand monde. Non pas qu'il ait besoin d'une foule d'admirateurs. Néanmoins, elle a raison. Se voir amputer un nouvel ami n'est pas concevable. D'un geste de la main, il balaye ses excuses. « Ne t'en fais pas, j'ai compris. » Son ton est moins mordant qu'à l'accoutumée. Gusto fait quelques pas dans la rue, en tournant presque le dos à Constance. Il est probablement temps pour de partir de son côté et de la laisser puisque tel semble être son souhait. Il est même persuadé qu'elle va le quitter sans un regard. Il n'a pas besoin de glisser un regarder vers elle pour se rendre compte qu'elle vient d'entrelacer leurs doigts ensemble. Gusto ressent comme une brûlure à la main. Dans un premier réflexe, il veut se dégager de cette étreinte qui n'est qu'éphémère et qui le conduira un peu plus loin vers sa perte. Cependant, sa faiblesse face à ce minuscule geste affectueux de Constance est telle qui ne peut que resserrer ses doigts avec les siens. Il émet un rire sinistre qui n'est que le reflet de sa tristesse chargée de colère qui émane de ses prunelles. Non ça ne va pas non. Il pourrait le lui cracher au visage mais à quoi bon ? « A ton avis ? » Allez Constance, toi qui sait si bien voir au fond de l'âme de tous les individus qui t'entoure, regarde un peu le désastre qu'est l'homme face à toi. Fatigué d'être sans cesse en guerre avec elle, il est prêt à déposer les armes. Lui donner la liberté qu'elle mérite tant. S'effacer de sa vie définitivement pour qu'elle vive pleinement la sienne. A force de brûler la vie par les deux bouts, il a tout consumer. Aujourd'hui, il ne reste que les cendres de leur relation. « Me voir comme ça ? Tu pensais que j'étais dans quel état Constance ? Je vais mal sans toi. » Cette affirmation est comme un cri du cœur. Auparavant, le jeune homme se serait vanté que sa vie était parfaite en tous points. Il aurait joué l'homme agacé qui lance un soupir irrité et qui lève les yeux au ciel de dépit. Aujourd'hui, Augusto Pelizza Da Volpedo a grandi. Il est devenu un homme imparfait qui songe à laisse paraître les déchirures qui le hantent. Certes, pas devant tout le monde. Mais la femme qui a juste à côté de lui n'est pas tout le monde. Il s'agit de Constance. Qui a un rôle tout particulier dans sa vie depuis de nombreuses années maintenant.Il se laisse bercer dans ses bras et pose son front contre celui de sa brune. « Une trêve pour ce soir …  » Répète-t-il en écho. Certains s'en contenteraient en se disant que c'est déjà mieux que rien et qu'ils ne méritent pas mieux. Sauf qu'Augusto ne raisonne pas comme le commun des mortels. Dans sa tête, la trêve n'est pas faite pour durer un laps de temps court mais sur une durée indéterminée. Pour cela, il va falloir qu'il fasse de grands efforts. Qu'il devienne un peu moins égoïste et qu'il s'ouvre un peu plus. Pour que la trêve soit à son goût, il va devoir faire en sorte que Constance lui refasse confiance. Qu'elle comprenne qu'il est capable d'être un homme bien. Loyal comme elle. « écoute-moi bien parce que je me connais assez bien pour savoir que je ne me répéterai jamais. » Lentement, il se détache d'elle et plonge ses prunelles si sérieuses dans celles de Constance. Tout son corps est tendu comme un arc. Gusto ne s'est jamais senti aussi vulnérable. Pratiquement à déposer son cœur et son semblant d'âme aux pieds de celle qui lui manque chaque seconde de chaque jour. Il garde juste ses doigts entre les siens et s'amuse à jouer avec comme pour se détendre. Tous les muscles de son visage sont contractés et il lui est impossible de former, ne serait-ce qu'un minuscule sourire qui pourrait apaiser l'atmosphère. « Je tiens à toi. Plus que tu ne le crois et plus que tu ne pourras l'imaginer un jour. Si tu penses le savoir, multiplie mon affection pour toi par un million. Rien ni personne ne pourra te déloger de cette place. » Affirme l'italien en amenant leurs mains jointes jusqu'à son cœur qui bat la chamade et qui refuse de ralentir. Le moment présent est bien trop délicat pour que les battements ralentissent. « Je ne sais pas de ce que sera fait demain. La seule certitude que j'ai, maintenant, c'est celle de vouloir être à tes côtés. Construire mon demain avec toi. Tous mes demains. Si vieillir avec toi signifie devoir supporter ton mauvais caractère, tes sautes d'humeur quotidiens quand rien ne se passe comme tu veux et tes machinations qui peuvent retourner le monde, je signe immédiatement. Sans date limite. » Avoue Gusto avec sincérité. Peut-être que cette soirée marquerait la fin du cauchemar dans lequel il navigue depuis tant de semaines. Peut-être qu'il pourrait entrevoir le début d'un bonheur commun avec Constance. Il vient de lancer ses dernières cartes et de laisser son destin au bon vouloir de la jeune femme.
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MessageSujet: Re: don't let little stupid things break our hapiness - pv don't let little stupid things break our hapiness - pv EmptySam 24 Oct - 12:52

goodbyyyyye consgusto :3940:
je mets dans la corbeille mais au besoin, dites-moi et je déplacerai dans fb/ff si vous voulez continuer le rp :plop:
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