∞ .I won't run, I won't fly I will never make it by Without you, without you I can't rest, I can't fight All I need is you and I, Without you, without you .

Edwards reunion. ♡

Je flippais, je stressais, je fasais les milles et un pas dans l'appart en cherchant la tenue parfaite.Ce soir, je devais aller chercher mon mari à l’aéroport JFK vu que le NYPD avait besoin de l’aide du FBI pour résoudre un cas. Il était bien particulier car lorsque j’étais au bureau avec mon équipe et qu’on avait reçu le nom du mec qui était mort, j’avais eu un véritable choc…Lire dans un dossier le nom de ton beau-père que tu croyais être un si gentil homme d’affaire mais qu’en réalité, il était presque digne de Al Pacino dans le film le Parrain. J’avais eu une longue discussion avec Adrian sur le sujet mais il avait plaidé son innocence, m’informant qu’il n’était pas même pas au courant de ce que son père faisait lorsque ses enfants avaient le dos tourné. Je lui en voulais, j’étais prête à parier qu’il m’avait caché cette information mais aussi il était mon mari encore à l’heure actuelle, il avait sûrement agit pour le bien de notre famille et surtout pour notre fils Giovanni, bref on aurait sûrement l’occasion d’en parler plus tard. J’aurais étranglée chaque mec au bureau pour m’avoir désigné pour être celle qui allait cueillir l’agent du FBI à l’aéroport. Depuis le mois de mars, j’avais quittée San Francisco pour New York n’ayant averti qu’une seule personne et même pas Adrian. J’en avais eu marre de la solitude, les deux ont effectuaient le boulot de nos rêves mais les multiples déplacements d’Adrian affectaient notre relation et il manquait plusieurs événements dans la vie de Giovanni. Également, la routine avait commencé à être lourde pour moi, j’aimais Adrian, je l’aime de tout mon cœur, je pourrais mourir pour lui mais il semblait que la flamme qui nous avait tant consumées depuis le lycée semblait diminuer avec le temps et cela m’avait conduit chez notre avocat pour les papiers du divorce. Je les regardais à tous les soirs après que Giovanni était au lit et je pleurais l’absence d’Adrian mais je l’avais voulu alors j’étais la seule responsable. J’avais l’impression que c’était mon premier rendez-vous avec lui, tellement que j’étais nerveuse de le revoir, j’en pouvais plus, un côté de moi avait juste à temps de faire l’amour avec lui et de me faire pardonner mais aussi je ne voulais pas que ca soit bizarre entre nous, depuis le mois de Mars qu’on s’était pas vus en personne. J’étais dans ma chambre et Giovanni dessinait un dessin et riait de me voir courir dans tous les sens, il avait bien hâte de revoir son papa.  ''Allez maman! Veut voir Papa!''.C’était peut-être la 40ième fois que je changeais de tenue, ne voulant pas aller le chercher à l’aéroport avec mon style vestimentaire de détective. J’effectuais des vas et viens dans ma penderie et laissait mon fils être le juge, il était ma meilleure critique. Je prenais la pause et lui dit : 'So che il mio tesoro, mais mamma veut être parfaite pour papa! Alors qu'est-ce que tu en dis? ''. J’étais  à court d’idées alors j’avais optée pour une robe orange style été. Je tournais sur moi-même et sauta sur mon lit pour attraper Gio et je le chatouillais, ses rires étaient tellement mignons, lui qui ressemblait de plus en plus à Adrian. Il éclatait de rire et je lui dis de la manière la plus faussement menacante qui était : ''C'est qui la plus jolie des mamans?''. Giovanni entre deux rires: 'Tu sei la più bella'''. . Son italien s'améliorait , j'étais fière! Je remarquais le dessin de Giovanni, il avait dessiné moi, son père et lui dans le milieu et avait tenter d'écrire : La famille Edwards. Ok j'étais une mauvaise mère. Dans le temps de le dire, on était abord de ma Mercedes et on avait filer vers l'aéroport JFK. J'avais accrochée mon insigne de detective à ma taille car j'étais en function le temps d'aller checher Adrian à l'aéroport. Giovanni tenait toujours son dessin dans sa main et me donnait la main de l'autre, sa petite tête brune cherchait son papa dans tous les côtés. Je tournais la tête et son coeur battait  encore plus vite, Gio qui décollait comme une fusée en criant le nom de celui qu'il réclamait depuis qu'on était à New York. Je souriais comme il était craquant....

Anna:

Lorsque j'avais appris le but de ma nouvelle mission pour le compte du FBI, je m'étais dit que j'avais du fait quelque chose au bon Dieu pour qu'on me donne ainsi toutes les grosses missions de merde. En effet, j'étais chargé par mon agence d'enquêter sur la mort suspecte de l'un des Mafieux les plus puissants et intouchables de la ville de San Francisco. Autant dans la ville elle-même, cela ne m'aurait guère dérangé mais là on me demandait de partir à New York… Clairement cela me faisait chier parce que je devais garder un certain détachement dans cette enquête surtout qu'il s'agissait de mon propre Père ! Et ça le FBI n'en avait guère l'information puisque je n'étais pas prêt du tout à balancer au monde entier que j'étais le fils de l'homme le plus recherché de la Californie quoi. Mais alors que je commençais à peine à digérer la nouvelle, je recevais un appel de la personne à laquelle je m'attendais le moins. Il s'agissait de ma femme, Anna ; celle-ci m'avait quitté au mois de mars parce que soi-disant, elle en avait marre de la routine qui s'était installée dans notre famille et tout un tas de conneries dignes des femmes. J'étais écoeuré de cette situation mais je l'aimais encore de tout mon coeur alors oui j'allais tout faire pour la récupérer un jour ou l'autre. D'une je ne comptais pas signer ces fichus papiers du divorce et si elle le voulait vraiment, elle aurait à me forcer parce que je ne comptais pas à en démordre. Ce qu'elle m'annonçait n'engageait tellement rien de bon mais au bout de quelques minutes de conversation, j'acceptais finalement de la retrouver à l'aéroport de KJFK lorsque j'arriverais à New York. Je me demandais comment ça allait se passer parce que cela faisait trop longtemps qu'on ne s'était pas vus et j'aurais vraiment trop l'impression que ma femme était une étrangère pour moi. Tant de questions trottaient dans mon esprit alors que je me trouvais actuellement dans l'avion qui m'emmenait jusqu'à la Grande Pomme. J'étais en première classe bien sûr et j'étais sur mon ordinateur portable pour bosser sur le dossier que le FBI m'avait donné. Je ne voulais pas du tout travailler le NYPD parce que j'avais eu une très mauvaise expérience la dernière fois… Fin bref, il fallait que je prouve à l'Agence que j'étais bien cet agent spécial réputé de la cellule anti-crimes organisés : eh ouais je faisais partie du groupe qui a pour mission de démanteler les réseaux, les mafias et j'en passe…

Mon avion atterrit sur la piste de JFK et une certaine appréhension m'envahit soudainement parce que je me demandais comment j'allais me comporter quand je verrais enfin ma femme. Tant pis pour ma tenue au fait puisque je suis un agent du FBI donc le costard cravate était obligatoire mais par dessus je portais une grande veste noire, ainsi que des gants noirs et des Ray Ban noires mais qui avaient des fonctionnalités dignes des gadgets de la CIA. En clair, je pouvais voir à travers les vêtements mais les objets tels qu'une arme etc. Bref, je présentais mon badge du FBI afin de passer les contrôles puis je me retrouvais dans le hall des arrivées. Je me surpris à la chercher partout jusqu'à ce que je reconnaissais une voix d'enfant. L'émotion me gagna aussitôt lorsque je vis mon fils courir vers moi et il sauta aussitôt dans mes bras… « Papa !!! » s'écria-t-il de sa voix fluette de gamin de quatre ans. Il avait tellement grandi en deux mois quand même, il était ma fierté. « Il mio tesoro, come sei cresciuto. È tremendamente perso tuo padre. Ti amo tanto » murmurai-je à son oreille en italien, ce qui fit le petit garçon qui se serra bien plus fort que jamais à moi. Pendant ce temps, sa mère arriva à notre hauteur et enfin après deux mois de séparation, mes yeux rencontrèrent ceux de la femme que j'aime. Gardant notre fils dans mes bras, je me redressai lentement avant de lui dire en italien : « Ciao amore mio. Mi rende felice di vederti » Je n'avais qu'une envie c'était de m'approcher d'elle et de l'embrasser tendrement, amoureusement… En gros de retrouver cette femme que j'ai épousée pendant notre dernière année de lycée.