the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

Partagez

« Chéri, papa et maman sont rentrés ! … Oh, fuck ! » || Sydney

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

« Chéri, papa et maman sont rentrés ! … Oh, fuck ! » || Sydney Empty
MessageSujet: « Chéri, papa et maman sont rentrés ! … Oh, fuck ! » || Sydney « Chéri, papa et maman sont rentrés ! … Oh, fuck ! » || Sydney EmptyDim 6 Jan - 12:15

« Chérie, tu es certaine que c’est une bonne idée ? » demanda pour la troisième fois Patrick Clives à sa femme. Cette dernière ne releva même pas la tête dans sa direction, avant de lui répondre, feuilletant le magasine USA VACANCES avec grand intérêt. « Oui mon ange, certaine. » Ne cherchez pas davantage d’explications venant de Catherine Clives, ce serait peine perdue. La mère de Noah était une femme forte. Forte, au sens où sa personnalité était celle d’un dragon. Ce qu’aimait à rappeler son mari, qui lui se donnait le nom de St-Georges pour amuser la galerie. Deux personnalités diamétralement opposées. Elle, c’était le pilier de la famille. Celle qui aimait prendre les décisions, qui faisait la cuisine – et personne n’y touchait lorsqu’elle s’y mettait – qui protégeait, qui observait, qui se montrait cynique quand il le fallait. Monsieur était plus doux. Un brin taquin, puisqu’il savait que ses idioties embêtaient sa femme, jamais en colère, très tolérant, et qui savait toujours comment réparer telle ou telle situation. Allez savoir comment ces deux là s’étaient rencontrés, comment ils s’étaient aimés et avaient fondé une famille. C’était l’un des grands mystères de l’Univers. Et malgré son tempérament de feu, Catherine adorait son mari. Elle ne le montrait pas, voilà tout. Pourquoi ? Parce qu’elle était britannique. Et qu’en Angleterre, les sentiments ne se révélaient jamais au grand jour. Elle y tenait, à ce principe inculqué, alors que lui, s’en fichait comme de sa première chemise. Noah avait tenu de son père cette sale manie d’aimer sans concession. En revanche, il ressemblait physiquement plus à sa mère que ses deux sœurs et son frère aîné, ce qui l’avait immédiatement fait devenir le chouchou de ses dames. Boucles blondes, sourire charmeur, élancé, malice modérée dans le regard, sagesse incarnée, voilà ce que représentait Catherine Clives. Son époux avait lui les cheveux mi-longs, qu’il menaçait souvent de couper si sa femme s’approchait de son jardin – l’une la cuisine, l’autre les fleurs, à chacun sa passion – des traits plus fins, des manières moins étudiées, mais tout autant de cœur que sa compagne.


« Nous sommes arrivés. Patrick, réveille-toi ! » Enfin, le sol américain. Et à peine arrivée, Catherine Clives s’amourachait déjà du pays, d’une ravissante robe fleurie, ou d’un accent mélangé. Derrière elle, traînant leurs valises, Patrick riait en son for intérieur, tout aussi pressé que son épouse de revoir leur fils. Cela faisait bien 8 ans, qu’ils n’avaient plus de ses nouvelles, que par le biais de son frère de cœur, et ami de la famille : Joey Richard William Shark. « Dépêche-toi un peu, tu vas nous mettre en retard ! » « Il ne sait même pas que nous sommes là, Cat’. » fit observer Patrick en glissant leurs bagages dans le coffre du taxi que sa femme, brillante comédienne, avait réussi à appâter jusqu’à eux grâce à son joli minois, en s’installant à ses côtés, à l’arrière du véhicule. Deux heures et demi plus tard, et ils étaient arrivés. Devant la porte d’entrée de leur fils chéri. « Tu es sûre que nous sommes au bon endroit ? Il y a des jouets d’enfant dans le jardin. » « Ce sont sûrement ceux de Connor, tu sais à quel point Noah est protecteur envers son neveu. » Rien ne pourrait troubler la sérénité apparente de Catherine qui sonna plusieurs fois à la porte. Sans réponse. « Je t’avais bien dit que nous aurions dû appeler avant de venir. » Le regard noir qu’elle lui lança alors suffit à le faire taire définitivement alors qu’il soupirait de désespoir. « Si on avait appelé, comme tu le dis, il ne nous aurait pas répondu. Oh, je sais qu’il n’est pas fâché. Mais ça fait si longtemps. Depuis le décès de cette pauvre Emilie, il s’est isolé. Et je ne lui laisserais pas le plaisir de nous fausser compagnie une fois encore ! » rumina Catherine en cognant cette fois, plus fort contre la porte, jusqu’à ce qu’elle s’ouvre sur …


« J’ai essayé, je t’assure. Mais je ne savais vraiment pas comment m’y prendre. C’est facile pour toi, Joe. Tu n’as cas ouvrir les bras et hop, le tour est joué ! » soupira un blondinet âgé d’une trentaine d’années, à son aîné qui le taquinait à propos de sa vie sexuelle très mal entamée depuis qu’il avait quitté la ville, là où Noah avait tenu à ce qu’il l’accompagne pour aller acheter des cadeaux de l’après jour de l’an – fête inventée par tonton No’, évidemment – à Max, Connor, Eléonora, et même Sydney, qui n’aurait sans doute pas supporté de le savoir en ville, et ne rien lui rapporter. Une nouvelle paire d’escarpins, celle qu’elle lui avait réclamée avec les yeux toute la semaine dernière, ferait l’affaire. « Qu’est-ce que tu en penses toi, Sophie ? Je n’ai pas raison ? Je ne peux pas lui sauter dessus sans savoir si elle apprécie ce genre de … de jouets ! » énonça Noah en tapotant sur son téléphone, vérifiant principalement qu’il n’avait pas de messages de l’hôpital.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« Chéri, papa et maman sont rentrés ! … Oh, fuck ! » || Sydney Empty
MessageSujet: Re: « Chéri, papa et maman sont rentrés ! … Oh, fuck ! » || Sydney « Chéri, papa et maman sont rentrés ! … Oh, fuck ! » || Sydney EmptyDim 6 Jan - 15:22



"Oui, je sais que tout le monde n'a pas mon talent inné pour devenir un sujet de vénération sexuelle, je te l'accorde." lança Joe avec un sourire profondément amusé et arrogant. Sophie roula des yeux et tourna la tête en s'arrachant à la vision de la route sur laquelle ils roulaient depuis un certain temps. "Ce que Joe essaie de cacher derrière sa vantardise mal placée... - Tu étais tellement plus agréable quand tu dormais sagement, ma Sophie jolie." coupa l'éditeur en lui accordant son sourire le plus adorable et hypocrite à la fois. La trentenaire lui mit une tape dans l'épaule avant de tourner la tête vers Noah assis à l'arrière avec tous les cadeaux achetés pour ce second Noël remastérisé par Noah. "Pourquoi pas devant un film, par exemple ? Vous regardez tous les deux, tu commences à te rapprocher d'elle et vu comme elle semble vouloir un contact charnel avec toi, elle va rentrer dans ton jeu et les choses se feront d'elle-même. Tout le monde n'a pas besoin de foncer, regarder une femme droit dans les yeux... - ... l'attraper par les hanches, la plaquer contre un mur, l'embrasser férocement et lui faire comprendre que le patron, ici, c'est l'homme. Pourtant, Dieu sait que ça marche." ajouta une fois encore le professeur de littérature avec le sourire d'un prédateur sur les lèvres. Plus que quelques kilomètres à peine et bientôt, tous les cadeaux pourront être déposés à la maison Clives.

Sydney, quant à elle, revenait d'un match de football auquel devait participer Connor. Bien entendu, elle avait laissé la garde d'Eleonora à Max le temps du match... ne le répétez pas à Noah, il en ferait une syncope. Alors que le jeune neveu de l'Égyptienne lisait sur le divan tout près du berceau, la porte d'entrée s'ouvrit sur les deux héros du sport... ou plutôt LE héros du sport et sa fervente supportrice. Max tourna la tête et resta bouche bée. Connor avait un mouchoir en papier ensanglanté sur le nez, sa tenue maculée et de boue et un peu déchirée par endroits. "La vache... mais il s'est passé quoi ?! - On a gagné ! Hmpf..." lança Connor en bombant fièrement le torse. Sydney ferma la porte derrière elle avec un sourire amusé et fit signe à son neveu que tout était sous contrôle. "Il s'est juste donné un peu plus que ses camarades, rien de bien méchant... Chéri, va te laver dans la salle de bains avant que tes parents ne viennent te chercher. Ah oui, et si jamais ton omoplate se déboîte comme tout à l'heure, n'hésite pas à crier, surtout !" Connor hocha la tête en montant les escaliers. Sydney, adorable Sydney. No panic concernant les enfants et leurs bobos, je connais un blondinet d'une trentaine d'années qui devrait en prendre de la graine. Après s'être lavé les mains pour faire disparaitre la boue et le sang afin de rendre son éclat à sa manucure, la blondinette entendit sonner à la porte. "Oh, ça doit encore être le facteur, pour les calendriers... le jour où il arrêtera les petits chatons pour vendre des clichés de mode, je daignerai peut-être lui ouvrir !" maugréa Sydney dans la cuisine. Max émit un sourire amusé puis prit Eleonora dans ses bras afin de l'apporter à sa mère. La petite se mit à gazouiller et sourire automatiquement à la vue de la fashionista. Bientôt, ce furent des coups qui résonnèrent dans l'entrée. "Non mais c'est du harcèlement, j'le crois pas ! Bon, je vais te le dégager, ce minable, tu vas voir. Bouches-toi les oreilles, chéri, ça va faire mal." demanda-t-elle à Max qui attendit sagement dans le vestibule pour assister au massacre. Sydney garda sa fille dans un bras et ouvrit la porte à la volée. Deux vieux. Elle roula des yeux avec un dédain des plus profonds puis claqua sa main libre sur sa hanche. "Non... alors là, c'est merveilleux... Maintenant, ils envoient le troisième âge pour nous refiler leurs mochetés ! Tu te rends compte ?!" demanda-t-elle de façon rhétorique à son neveu. Celui-ci pouffa de rire devant l'exubérance légendaire de la présidente des Bêtas avant que celle-ci ne soupire en lorgnant à nouveau les deux inconnus sur le pas de la porte. "Des valises, en plus ?! C'est une maison, ici, pas un hospice. Alors si c'est pour me vendre des assurances vies ou pour réclamer la soupe populaire, vous vous êtes clairement trompés. Enfin, en même temps, arrivé à un certain âge, ça peut se comprendre." Mesquinerie, ô arme délicieuse tellement plus aiguisée qu'une lame de couteau. C'est à ce moment que Connor redescendit avec le petit peignoir de Max, le nez moins sanguinolent mais toujours un peu rouge. "Oooh, mamie Cathy et papy Patrick !" L'enfant boitilla rapidement jusqu'à eux et les serra tendrement après avoir bien noué son peignoir. Sydney resta interdite, surprise de voir que le fils cadet Shark semblait connaitre ces deux vieillards. Mamie et papy ? Sérieusement ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« Chéri, papa et maman sont rentrés ! … Oh, fuck ! » || Sydney Empty
MessageSujet: Re: « Chéri, papa et maman sont rentrés ! … Oh, fuck ! » || Sydney « Chéri, papa et maman sont rentrés ! … Oh, fuck ! » || Sydney EmptyDim 6 Jan - 16:22

« Dans d’autres pays, tu serais qualifié de pervers notoire plutôt que de sujet de vénération, mon chat. » murmurai-je à son oreille, faisant pouffer Sophie par la même occasion. « Un film… excellente idée, pourquoi n’y ais-je pas pensé plus tôt ? » Parce que je suis totalement coincé lorsqu’il s’agit de sexe, i know. « Merci Sophie. » Déposant un baiser sur sa joue, je me redressai sur mon siège lorsque Joe se gara devant la maison. Là où m’attendait une surprise de taille. « BONJ… qu’est-ce que c’est que ça ? » soupira Catherine en jaugeant Sydney qui venait de lui ouvrir la porte. C’était pourtant bien marqué le nom de Clives sur la boîte aux lettres. « Chéri, tu as mis tes lunettes quand tu as lu son nom sur la boîte aux lettres ? » s’interrogea la mère de Noah en avisant son mari. « Excusez-moi, qui est-ce que vous traitez de troisième âge ? » Elle avait sûrement mal entendu. Cette petite simplette n’avait tout de même pas osé s’adresser à elle avec une telle vulgarité. « Bonjour, mademoiselle. Ce que ma femme essayait de dire … » « Tu es gentil, Patrick. Mais j’ai une langue et je sais m’en servir. » Non, elle ne s’adressait pas toujours à son mari de cette manière, bien que cela ne sembla nullement le déranger. « On ne vous a jamais appris la politesse, apparemment. Et bien je vais m’en charger de ce pas. » « Chérie… » « Silence, Patrick. Premièrement, lorsque vous vous adressez à vos aînés, c’est avec respect. On ne parle pas de ‘vieux’, mais de personnes âgées. Encore que malgré vos jeunes années, vous n’êtes pas plus fraîche que je ne le suis. » De son côté, le mari de Catherine Clives ne put retenir un soupir de dépit. Connaissant sa femme, cette pauvre fille en avait pour des heures. « …deuxièmement, apprenez que la politesse a été inventée bien avant votre venue au monde. Aussi, un salut de votre part aurait été le bienvenue. Je t’avais dit que les manières américaines laissaient à désirer. » ajouta t’elle pour son époux. « Et dernier point, savez-vous de quoi vous avez l’air dans cette tenue ? » « Catherine, non … » Elle n’allait tout de même pas oser ? Non, Connor arriva juste à temps pour l’empêcher de terminer sa phrase. Sauvée par le gong comme on dit. « Il semble que nous soyons à la bonne adresse. » « …oh, je vois. Vous êtes sans doute la femme de ménage ou la baby-sitter. » Forcément, puisqu’elle était chez Noah, et qu’elle gardait les enfants de Joe. « Je comprends mieux votre style vestimentaire. » souligna Catherine en la poussant légèrement pour se frayer un passage jusqu’à son petit-fils. Un grand sourire était alors apparu sur ses lèvres, bien loin de la mine méprisante qu’elle avait eue pour Sydney auparavant. « Je vous prie d’excuser ma femme, elle n’a pas eu le temps de finir son thé dans l’avion, et cela la met toujours de mauvaise humeur. » Petite plaisanterie de Patrick, qui entra à son tour pour embrasser son petit-fils. « Trésor !! C’est fou ce que tu as grandi. Tu ressembles de plus en plus à ton père, dis-moi ! » « Il est à espérer que ce ne soit que physique. » souligna sa femme en riant, attrapant Connor dans ses bras pour lui offrir le plus gros des câlins. « Alors, comment ça va à l’école, mon poussin ? » « Non non Patrick, une question plus importante s’impose : qu'est-ce que tu as au nez, Connor ? » maugréa Catherine en posant les yeux sur Sydney, un air menaçant sur le visage. De là où ils étaient, le couple n’avait pas encore aperçu le jeune Max qui suivait toute la conversation, depuis le canapé du salon. « Je vous écoute. Qu'avez-vous fait à mon petit-fils ? » gronda de nouveau Catherine en lâchant Connor pour se rapprocher, pas à pas, de Sydney.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« Chéri, papa et maman sont rentrés ! … Oh, fuck ! » || Sydney Empty
MessageSujet: Re: « Chéri, papa et maman sont rentrés ! … Oh, fuck ! » || Sydney « Chéri, papa et maman sont rentrés ! … Oh, fuck ! » || Sydney EmptyDim 6 Jan - 19:21



Sydney assista au grand déballage de Mamie Harpie - tel sera son surnom, désormais - en restant profondément méprisante et arrogante comme seule elle sait le faire. Il faut savoir que du haut de ses talons aiguilles, la fashionista n'a de considération pour le bas peuple que lorsque ce dernier se jette à terre pour balayer le sol avant qu'elle n'y pose ses augustes pas. Autant dire que lorsqu'on la prend de haut, la miss Khelos vous prend deux fois plus haut, et avec la classe singulière d'une impératrice face à un félon qui oserait remettre son autorité en cause. Présidente des Bêtas ? Bitch like always. Cette grand-mère ne méritait qu'une chose : qu'on la mette au piloris en place publique pour la lapider afin de satisfaire son regard. "Deux secondes... c'est à moi que tu parles, vieille peau ? On croit rêver... Ce n'est pas parce que tu as dépassé le demi-siècle d'existence que je dois me plier en quatre pour te faire plaisir." Du respect ? Allons bon. Ce que la dame ignorait, c'est que la créature blonde face à elle possédait le sang de deux tueurs dans ses veines, dont celui d'un Shark. Et un Shark profondément impulsif... ajoutez-y l'élégance féminine et c'est une beauté dangereusement blessante que vous aurez en face de vous. La belle posa son regard sur l'homme qui l'accompagnait, sensiblement plus agréable à écouter que le monstre à face ridée qui se trouvait à côté de lui. "Son thé, hein ? A son âge, c'est plutôt le contrecoup d'une ménopause entamée depuis vingt bonnes années, à mon sens." Prends-toi ça dans les dents, au passage. Elle fut sur le point de la mettre dehors à grands coups de talons dans le derrière, se moquant éperdument d'avoir l'air vulgaire ou non, mais Connor fit son apparition et se jeta dans les bras de ces inconnus. Papy et Mamie. Oh god... pitié, faites que ce soit un diminutif comme il en utilise tant, et pas une réalité. Non, ce ne peut pas être les parents de Joe : il n'avait plus que sa mère et cette dernière vivait paisiblement dans la campagne anglaise. "Pardon ? Le jour où vous saurez porter autre chose que ce vieux chandail qui tombe de façon difforme sur vos épaules décharnées, j'accorderai éventuellement une seconde de crédit à vos opinions en matière de mode." lâcha la fashionista avec un dédain particulièrement prononcé. Attaquer Sydney sur son physique, c'est comme se badigeonner de sauce barbecue avant de s'offrir en pâture à un lion : suicidaire et imparable lorsqu'on est dans l'arène. Quant à la femme de ménage ou la baby-sitter, Noah fait ça très bien tout seul pour se passer de personnel. Et voilà maintenant qu'elle l'accusait d'avoir brutalisé Connor. Sydney raffermit sa prise sur Eleonora qui se trouvait dans ses bras, avançant à son tour sur la vieille harpie sans se démonter, le regard assassin accroché à ses pupilles émeraude. "Sinon quoi ?" défia-t-elle avec un aplomb incroyable. En voyant la catastrophe arriver, Max se leva promptement du fauteuil et leva l'index en direction de la surnommée Cathy "Eh, vous parlez pas à ma tante sur ce ton !" lança-t-il en fronçant les sourcils. Soudain, un grognement se fit entendre... Logan venait de se réveiller. Le fidèle bouvier bernois de Max, lui obéissant au doigt et à l'oeil, fidèle chien de garde pressentant chaque agression envers ses maîtres comme une agression envers lui, s'approche à pas mesurés de la vieille dame, grognant et retroussant ses babines pour dévoiler des crocs parfaitement aiguisés. Sydney, on touche pas. Cette dernière se mit d'ailleurs à sourire, ravie rien qu'à l'idée que ce dragon passé d'âge finisse en steak tartare. Seul Connor sembla vouloir mettre un terme à ce futur bain de sang. Il s'interposa au milieu, la tête toujours en arrière avec un petit mouchoir sur le nez. "C'est rien, mamie ! Syd', elle m'a emmené pour mon match de foot et j'ai eu quelques gamelles en jouant... Mais on a gagné !! 3 à 0 !" C'est ce qu'il y a de bien à s'appeler Connor : on a beau se vautrer et se prendre un ballon en plein visage, on garde seulement le positif en tête.
Un bruit de moteur fit tourner la tête à tout le monde. Joe, Sophie et Noah sortirent du véhicule de l'éditeur. Lorsque ce dernier aperçut les parents de Noah, il fronça les sourcils tout en les saluant d'un geste de la main. Sophie, quant à elle, vit d'abord son fils avec une tête un peu malmenée. "Oh, mon gros chat, mais qu'est-ce qui s'est passé ? - On leur a collé une branlée au matche de foot ! - Connor, ton vocabulaire, s'il te plait." reprit Joe avec un regard sévère... avant de se détendre. "On leur a mit une branlée." rectifia-t-il avec un sourire en coin. Il passa une main affectueuse dans les cheveux blonds de son fils, ravi qu'il soit aussi prompt au sport comme lui-même l'était. Sophie soupira puis se leva pour saluer les parents de Noah, qu'elle n'avait encore jamais vu. Quant à Sydney, ma foi... vous n'avez même pas idée du regard qu'elle adressa à l'écrivain. Assassin. Glacial. Incompris. Sceptique. Profondément énervé... ça promet.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« Chéri, papa et maman sont rentrés ! … Oh, fuck ! » || Sydney Empty
MessageSujet: Re: « Chéri, papa et maman sont rentrés ! … Oh, fuck ! » || Sydney « Chéri, papa et maman sont rentrés ! … Oh, fuck ! » || Sydney EmptyDim 6 Jan - 20:14

Méprisantes, elles l’étaient toutes les deux. A une nuance près : Catherine Clives ne serait jamais aussi vulgaire que pouvait l’être Sydney. British, vous avez dit british ? Ce pourquoi, seul un air offusqué, et profondément alarmiste répondit à la provocation de la jolie blonde. « God, Patrick, tu entends ce vocabulaire ? Et en présence d’enfants, en plus ! » souligna la dame anglaise en levant les yeux au plafond. Mais que font les services sociaux ? Les hôpitaux psychiatriques n’avaient-ils plus la tête sur les épaules, eux aussi ? « Cat’, nous devrions peut-être appeler N… » « NON, Patrick. J’emmène mon petit-fils avec moi, et j’appelle les services sociaux. ENSUITE, nous pourrons l’appeler. » corrigea la mère de Noah en prenant instinctivement la main de Connor dans la sienne, prêt à le protéger de son corps si jamais Sydney s’avisait, comme elle avait cru le comprendre, reposer la main sur lui. « Je ne vous parle pas de mode, mademoiselle. Mais de votre tenue négligée devant de jeunes enfants. Vous devriez avoir honte. Et ce vocabulaire ! Où donc avez-vous été élevée ? Non, ne répondez pas. Je préfère ne pas savoir. Viens, mon chéri. » acheva t’elle en entraînant Connor à sa suite. « Oser menacer une femme avec un bébé dans les bras. Et c’est moi qui ai un problème de ménopause. On aura tout entendu. Ta … tante ? Parce que vous ramenez vos petits derrière vous quand vous passez le balai, dans ce pays ? » énonça Catherine en jetant à peine un œil sur Max. Trop petit. « Patrick, appelle un taxi, nous nous en allons. Et vous, jeune fille, vous aurez de mes nouvelles, croyez-moi. Je vous promets que je ne laisserai pas une dévergondée de votre espèce en présence d’enfants, et encore moins sous le toit de mon propre … qu’est-ce que… » « On dirait que tu l’as énervé. Je vais faire du thé. » dit simplement Patrick en se dirigeant vers la cuisine, laissant, amusé, sa femme aux prises avec le chien de la maison. Etrangement, la mère de Noah ne paraissait pas le moins du monde impressionnée par l’animal. En même temps, pour une ancienne fermière, elle en avait vu passer des bêtes. Heureusement, Connor intervint. Pauvre petite chose au nez enflé. « Vous avez gagné ? Félicitations, chaton. Est-ce que vous avez filmé le match ? » Oui, vous avez bien entendu. Patrick ne s’intéressait nullement aux différends entre Sydney et sa propre femme. Il n’avait jamais aimé les conflits, de toutes façons. « Et bien, c’est du joli. » Quant à Catherine, elle n’avait écouté que distraitement le discours de son petit-fils, trop occupée à jauger le comportement de la bête. Et elle ne parlait pas du chien. Cinq minutes plus tard, et d’autres invités surprises faisaient leur apparition. « Bonjour, Joe. Toujours aussi séduisant à ce que je vois, mon garçon. » souligna Catherine avec un sourire dans sa direction, tandis que son mari se contentait d’un clin d’œil. « Et vous devez être Sophie. Enchantée. » Si cette dernière n’avait jamais rencontré les parents de Noah, eux en revanche connaissaient par cœur toute sa vie grâce à la description qu’en avait faite son fils. Indécrottable Connor. « Noah…mon chéri… »

J’étais entré le dernier, occupé à ramener avec moi les derniers cadeaux, et les déposant dans l’entrée. C’est là que je les ai aperçus. D’abord mon père, puis ma mère. Souriante, heureuse, nostalgique. Moi, j’étais bouche bée, et immobile. L’impression d’être piégé, mais étrangement euphorique. Que faisaient-ils ici ? Comment avaient-ils eu mon adresse ? Comment se faisait-il que Joe ne soit pas plus surprise de les voir sous mon toit ? « C’est toi qui les as demandé de venir. » Ce n’était pas une question que je lui adressais. C’était un constat. Je tournais la tête plusieurs fois, ayant du mal à en croire mes yeux. « Est-ce que ainsi que tu salues tes parents, après 8 ans passés à nous fuir ? » Un coup de poignard en plein cœur. Je savais qu’il avait raison. Sur toute la ligne. Mais j’étais jeune, j’avais trop mal pour partager ma souffrance avec ceux qui l’avaient vécue. « Maman… papa… » Finalement, je baissais ma garde, un sourire étira mes lèvres, et mes bras s’ouvrirent, pour enlacer tendrement ma mère qui s’était pratiquement jetéd contre mon cœur. « Tu m’as tellement manqué, mon bébé. » Elle était comme ça, ma mère. Depuis toujours. Des surnoms affectifs, j’en avais par centaine. Souvent ridicules pour un homme de mon âge, mais dieu qu’ils m’avaient manqué ! « Toi aussi, maman. Papa … » « On se pousse, on se pousse, le meilleur pour la fin. » ironisa mon père en m’embrassant à son tour. C’est là que mon regard se posa sur Sydney. Je n’avais pas tout de suite remarqué sa colère, jusqu’à ce que les présentations se fassent d’elles-mêmes, et que je comprenne la raison de toute cette tension. « Sydney, je te présente ma mère et mon père. Catherine et Patrick Clives. » J’ étais loin de me douter qu’ils se connaissaient déjà. Hélas. « Maman, papa, Sydney est ma petite-amie. » Le regard d’abord interloqué de ma mère, devint noir. Noir, noir…. De plus en plus noir. Mon père avait même reculé, par précaution, en entraînant Connor et Max avec lui, jusqu’au canapé. « Nous avons une fi…. » « PARDON ? Elle… tu… non, c’est inconcevable. » « Et c'est là que le grand méchant loup, croqua le petit chaperon rouge ... » Mon père, toujours le mot pour rire. Le souffle de ma mère s’accélérait, ses yeux lançaient des éclairs. « Mam…maman, est-ce que ça va ? Sydney, qu’est-ce qu’il se passe ? » J’ai loupé un épisode ou quoi ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« Chéri, papa et maman sont rentrés ! … Oh, fuck ! » || Sydney Empty
MessageSujet: Re: « Chéri, papa et maman sont rentrés ! … Oh, fuck ! » || Sydney « Chéri, papa et maman sont rentrés ! … Oh, fuck ! » || Sydney EmptyMer 9 Jan - 19:37



C'est décidé : d'ici quelques minutes, l'Amérique allait voir tomber une petite vieille sur son sol, et illico. Elle débarquait chez elle, se permettait de la juger et en plus de la prendre de haut ? Trois fautes à la suite, sans parler des désagréments suivants. Malheureusement, Sydney put constater en voyant arriver Joe, Noah et Sophie que ce couple de personnes âgées n'avaient rien de colporteurs qui se rendaient de maison en maison pour essayer de refourguer des bricoles inutiles ou bien faire du démarchage comme on en voit si souvent ces derniers temps dans le quartier. Le regard émeraude de la fashionista se planta dans celui de Joe qui ne fit que lui adresser un air vaguement amusé. C'est lui. Elle en était certaine. Une fois encore, tout était de sa faute. Mais qu'à cela ne tienne, il prit poliment la main de Catherine pour y déposer ses lèvres en lui adressant un sourire charmant. "Pas autant que vous, Catherine." souligna l'éditeur avec un léger clin d'oeil avant de serrer la main de Patrick. Gentleman jusqu'au bout des ongles, lorsqu'il le voulait. Sophie salua également le couple, un peu plus en retrait pour éviter de mettre tout le monde mal à l'aise avec l'une de ses gaffes légendaires. C'est à ce moment-là que Sydney comprit de quoi il en retournait. Ces deux personnes étaient les parents de Noah. Les "bouseux" - comme elle les avait surnommé - qui venaient de la campagne où l'écrivain avait été élevé, ce sont eux. Donc techniquement, cette harpie serait sa potentielle belle-mère ?! "Quoi ?!" susurra-t-elle avec une voix très aigüe. Sa mère. Non, pas ça. Oh. My. God. Attention, qu'on soit clairs : Sydney ne regrettait en rien ses paroles pour se défendre du regard hautain de ce dragon à cheveux blancs, mais elle se disait que peu importe ce qui pourra se passer ensuite, rien ne saurait les réconcilier. Pas même Noah et encore moins Patrick qui semblait vouloir ne se mêler d'aucun conflit. "Comment ça, c'est inconcevable ? Avec un gros pull qui sent fort comme le vôtre, ça vous aurait paru plus plausible qu'on sorte ensemble ? Le look paysanne du siècle dernier, ça passe très mal, dans ce pays." lâcha-t-elle avec un mépris toujours aussi aiguisé. Un léger silence s'installa avant que la fashionista ne le rompe en reprenant sur un ton toujours aussi abrupt en s'adressant à son compagnon. "Figures-toi que j'ai malencontreusement cru que tes... tes parents étaient des démarcheurs comme on en a eu toute cette semaine et que ta mère ne s'est pas gênée pour m'insulter devant les enfants !" Max, en arrière, hocha la tête avec véhémence pour appuyer sa tante, comme toujours. Joe haussa les sourcils, sentant le fou rire le gagner comme l'autre jour où son bichon avait voulu l'emmener dans un sex shop. "Bon, nous allons vous laisser en famille... Benedikt nous attend, il va finir par s'inquiéter." La bonne excuse. Puis évitons de le laisser seul trop longtemps, celui-là, ça évitera qu'il ramène de nouveaux garçons à la maison pour essayer les autres pièces comme avec Kilian dans le salon. Connor était parti se changer entre temps et revint avec des vêtements propres, boitillant toujours en tenant le mouchoir sur son nez, même si ce dernier ne saignait plus depuis un moment. "On s'appelle ! Catherine, Patrick, ce fut un plaisir." Je vais m'introduire chez toi dans ton sommeil, te bâillonner, te ligoter à ton lit et te faire subir mille tortures avant de t'achever d'un coup de couteau de cuisine. Voilà à peu près ce que signifiait le regard que Sydney lança à son oncle avant de partir. Une bise sur la tempe de Noah avant de l'ébouriffer affectueusement, des portières qui claquent, un moteur qui vrombit et la famille Shark décampa en vitesse de ce qui semblait être la future troisième guerre mondiale. La présidente des Bêtas poussa un soupir agacé et regarda plus particulièrement Catherine. "La prochaine fois, appelez avant de vous pointer à l'improviste." Ou mieux : ne venez pas du tout. Non, on va éviter de lui dire ça en face de Noah. "Chou, si tu pouvais demander à ta mère de ne pas appeler les services sociaux parce que j'ai l'air d'une traînée devant les enfants, tu seras un amour, merci." lança-t-elle d'une voix innocente à son compagnon. Et sur ce, elle rentra dans la maison en berçant doucement Eleonora. Voilà, ça c'est déjà plus vicieux et plus vrai. Avec un petit surnom aussi pour signifier à Catherine que son"bébé" ne lui appartenait plus totalement. La diva s'assit sur le canapé et caressa affectueusement la tête de sa fille qui l'observait avec fascination. Tout en se demandant comment Noah avait pu être engendré par pareille harpie...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« Chéri, papa et maman sont rentrés ! … Oh, fuck ! » || Sydney Empty
MessageSujet: Re: « Chéri, papa et maman sont rentrés ! … Oh, fuck ! » || Sydney « Chéri, papa et maman sont rentrés ! … Oh, fuck ! » || Sydney EmptyLun 14 Jan - 12:59

« Oh, mon garçon. Ne me taquinez pas, voulez-vous. » minauda la mère de Noah en passant son index sous le menton de Joe. N'importe qui qui aurait assisté à la scène l'aurait prise pour une séductrice. Vu son âge, à une cougar même. Il n'en était rien. La famille Clives avait toujours considéré Joe comme leur propre fils. Et ne se gênait d'ailleurs pas pour le lui faire savoir à diverses occasions. Catherine avait d'ailleurs une imagination hors normes quant il s'agissait de mettre le grand Shark dans l'embarras en public. Elle se montrait aussi protectrice que Noah, et n'avait que faire des sempinelles reboutades de son deuxième fils anglais. N'est-ce pas d'ailleurs pour cette raison qu'elle s'entendait aussi bien avec la mère de Joe ? Il y avait de cela, oui. Quant on a perdu son fils aîné, parti à la guerre, quant on a vu son cadet faire une tentative de suicide, et avoir pour renfort lorsqu'il se faisait maltraiter au lycée, un homme comme Joe, ce dernier pouvait être certain qu'elle ne le quitterait plus des yeux, et veillerait éternellement à ce qu'il soit remercié. Qu'il le veuille, ça c'est une autre affaire. Le couple Clives n'avait encore jamais rencontré la dénommée Sophie. La mère de Connor. Après un rapide coup d'oeil, Catherine avait pourtant d'ores et déjà décidé qu'elle adorait cette femme. Fragile, sachant se tenir en public – pas comme d'autres, suivez mon regard – s'habillant de manière classe et décontractée – et non comme 'Barbie à la plage' – elle comprenait ce qui attiré Joe. Mais, paré d'un cynisme à toutes épreuves, Catherine préféra ne pas insister, et se contenta d'un salut poli, ainsi que son mari. En retrait, Noah avait les yeux si ronds qu'on pouvait se demander s'ils n'allaient pas bientôt sortir de leurs orbites. Son père lui, avait attrapé ses deux petits-fils – parce que oui, Max était désormais SON petit-fils, ne nous cassons pas la tête – et se servait dans l'assiette posée en évidence sur la table basse, de crêpes faites maison. « C'est mieux qu'au cinéma, pas vrai les enfants ? » Plus besoin de se demander de quoi Noah tenait sa douceur légendaire. « SYDNEY ! Tu … tu ne peux dire ça à ... » « Sa mère. » poursuivit Catherine en lui jetant un nouveau regard noir. Ce qui veut dire "Dégage, chérie, tu fais pas le poids. J'ai 30 ans d'avance sur toi." « Et, je préfère ressembler à une paysanne plutôt qu'à une traînée. » Oh non pas ça, pas ça. « MAMAN ! » Je ne savais même pas quoi répondre à ça. D'un côté ma mère qui ne lâchait plus Sydney du regard. De l'autre, ma petite-ami qui me regardait en pensant sûrement à la meilleure façon de me tuer, d'ici quelques heures. Mais papa, dis quelque chose !! « J'aime bien ses chaussures, moi » Oh god !

Sydney n'avait pas tort. Si ma mère était contrariée, et elle l'était croyez-moi, il y avait peu de chances de lui faire entendre raison. « Maman, tu veux un peu de thé ? » Sauf si elle prenait du thé. Mascotte officielle de notre pays. « Non, merci mon poussin » Et c'est parti pour les noms à consonnance affective. Pas de thé, alors. « Bon, nous allons vous laisser en famille... Benedikt nous attend, il va finir par s'inquiéter. » Pardon ? Non non non non, tu... tu ne peux pas t'en aller et me laisser ici ? Emmène-moi avec toi, s'il te plait... Je serais sage comme une image. Je prendrais si peu de place. Je peux même monter dans le coffre si tu veux !! « Je … tu … tu restes ici, Joe. » Je lui barrais la route, les bras des deux côtés de la porte. « C'est toi qui les as appelé. Fais les repartir. » « Tu peux répéter, chéri ? Ta mère n'a pas bien entendu ta dernière phrase. » Je me retournais, et croisais le regard de ma mère. Une mouche aurait crashé en vol avec un tel regard. « On s'appelle ! Catherine, Patrick, ce fut un plaisir. » « Pour nous aussi, Joey. A bientôt, poussin. Au plaisir de vous revoir, Sophie ! » Je n'avais pas le choix. Ils étaient mes parents. Je devais assumer la folie de ma naissance. « Te promets que tu me paieras ça. » grognai quand même à mon frère de coeur en embrassant Sophie sur les deux joues, passant une main dans les cheveux de Connor, et suivant la famille Shark s'éloigner. « Dis bonjour à Beni de ma part ! » Quoi ? Je pouvais passer de la colère à la joie en deux secondes chrono, vous ne le saviez pas ?

« Je n'ai pas à appeler, je suis ici chez moi, mademoiselle. Et je ne m'attendais pas à tomber sur ... vous. » Une fois la porte refermée, je me retournais pour faire face aux deux femmes. Epaules voûtées, l'air abattu, je suppliais toujours mon père de prendre la parole. A peine je le regardais qu'il me souriait. Un sourire voulant signifier, dans le langage Clives que je devrais me débrouiller sans lui. C'est beau l'esprit de famille. « Pardon ? Ah oui je … maman, n'appele pas les services sociaux. » Mon père riait, je ne comprenais pas. Qu'est-ce que j'avais dit ? Ah oui. « Et... ne traites plus Sydney de trainée, s'il te plait. » Politesse, est mère de survie. « C'est ma petite-amie, je te l'ai déjà dit. ET non, elle ne sortira pas d'ici. OUI, je l'aime. Et NON, je ne l'ai pas trouvé en feuilletant un magasine playboy. » Tout est dit, on peut passer à table ? Je connaissais toutes les répliques cuisantes de ma mère. « Hum. C'est vrai que toi, ce serait plus fleurs et jardins, trésor. » Très drôle, maman. Enfin, la petite touche d'humour veut au moins dire qu'elle n'était plus fâchée. Une paix provisoire, mais une paix quand même, dieu merci. « Une petite minute ... » J'ai peut-être parlé trop vite. « Est-ce que vous êtes la mère de cet enfant ? » Regard sidéré adressé à Sydney, avant de me jeter le même. Allo, il vous reste des billets pour la Sibérie ? « Quoi ? Elle s'appelle Eléonora. Et c'est ma fille. » Vu le regard de ma mère, je me doutais qu'elle allait me poser une foule de questions, toutes plus indiscrètes les unes que les autres. Depuis la mort d'Emilie, elle n'ignorait pas que j'avais quelques problèmes à assumer mon identité … sexuelle. « ...adoptive. Mais ça ne change rien. » Mon père n'avait même pas attendu la fin de ma phrase, pour se rapprocher de Sydney, et tendre les bras devant lui, un sourire de papa gâteau sur les lèvres. Ma mère elle, avait immédiatement levé les yeux au ciel en esquissant un sourire sarcastique. « Je peux prendre ma petite-fille ? ...s'il vous plait ? » « Ce n'est pas ta petite-fille, Patrick. Noah n'a planté aucune graine dans le jardin de cette demoiselle. » J'étais horrifié. Et rouge comme une tomate, évidemment. « C'est bien comme ça que l'on dit, non ?! » « Elle est magnifique. Elle a vos yeux. » souligna alors mon père, tandis qu'un sourire attendri prenait place sur mon visage. « Elle n'a pas seulement ses yeux. Elle a tout de sa mère. Laisse-moi deviner, cette jeune personne et toi, vous vous êtes rencontrés alors qu'elle était enceinte, je me trompe ? » « Catherine, tu arrêtes maintenant. » objecta mon père en fronçant les sourcils. Il pouvait se montrer inflexible dans certains domaines, il ne fallait pas croire. Tout le monde, en tous les cas, voyait où elle voulait en venir. Je ne savais plus sur quel pied danser. C'était ma mère, et tant que telle, je ne pouvais pas l'envoyer paître comme je l'aurais fait avec tout autre personne. Mais en même temps, je haissais ss insinuations, et sa façon de se comporter vis à vis de ma famille.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« Chéri, papa et maman sont rentrés ! … Oh, fuck ! » || Sydney Empty
MessageSujet: Re: « Chéri, papa et maman sont rentrés ! … Oh, fuck ! » || Sydney « Chéri, papa et maman sont rentrés ! … Oh, fuck ! » || Sydney EmptyDim 20 Jan - 6:59

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

« Chéri, papa et maman sont rentrés ! … Oh, fuck ! » || Sydney Empty
MessageSujet: Re: « Chéri, papa et maman sont rentrés ! … Oh, fuck ! » || Sydney « Chéri, papa et maman sont rentrés ! … Oh, fuck ! » || Sydney Empty

Revenir en haut Aller en bas

« Chéri, papa et maman sont rentrés ! … Oh, fuck ! » || Sydney

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Les poisseuses sont de sortie ! •• Calla & Sydney
» Rares sont les balades - Belles sont les rencontres
» Les WW sont de retour... mais qui sont ils?
» Allo maman bobo...
» Reste zen chéri, c'est pas bon pour le coeur [Jacob]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-