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How can two people hate so much without knowing each other? [PV Ollie]

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MessageSujet: How can two people hate so much without knowing each other? [PV Ollie] How can two people hate so much without knowing each other? [PV Ollie] EmptyMar 8 Sep - 21:57

How can two people hate so much without knowing each other? [PV Ollie] Tumblr_m7ivmrmxsm1rt3fn2Déjà 14h et j’étais toujours bloqué dans la circulation. Mes lunettes de soleil plantées sur mon nez, je regardais la file de voiture qui s’étendait devant moi. Non seulement les gens me cassaient les oreilles à klaxonner dans le vent, mais en plus je devais me rendre aux studios cinéma ce qui était une véritable corvée pour moi si gentiment déléguée par mon patron. Il avait tout de suite senti le traquenard mais voulant rapporter de l’argent à l’entreprise, il m’avait envoyé en me vendant ça comme un bon entrainement pour moi, et me proposant par la même occasion deux places pour aller voir le prochain match des Lakers sur lesquelles je n’avais pas craché. Cela dit vu comment l’après-midi commençait, j’avais envie de les jeter par la fenêtre ces fuckings billets. Lorsque la situation se débloqua enfin, je roulais comme un fou, tout en retirant ma cravate pour paraître un peu plus casual. En vérité j’évitais le plus souvent de conduire car tout ce que je pouvais voir lorsque je baissais les yeux sur le volant, c’était mon alliance qui reflétait les rayons du soleil. Je n’avais toujours pas eu le courage de la retirer, à vrai dire personne n’osait m’approcher car tout le monde me pensait marié, et je ne leur disait jamais le contraire car je savais pertinemment que je ne pourrais plus tomber amoureux. L’amour que j’avais vécu ne pouvait se vivre qu’une seule fois. J’avais accepté le fait que ma chance était passée et que maintenant il ne me restait plus qu’à me concentrer sur mon boulot, et ma famille. Enfin ma famille… pour ce qu’il en restait. Mes parents n’étaient pas les gens les plus funs du monde et mon frère je ne l’avais pas vu depuis un bon moment. Chaque fois qu’il venait les voir je trouvais une excuse pour ne pas être présent, je ne supportais pas la façon qu’il avait eu de jouer les divas pour partir à l’aventure et gâcher sa vie. Lui qui avait tellement de potentiel, il était loin d’être con mais il aimait faire le con c’était là tout le paradoxe d’Ollie. Je soupirais tout en pénétrant dans le parking sécurisé du studio, cherchant le bon entrepôt grâce à l'aide de l’agent de sécurité. Sortant de ma voiture je jetais un œil au décor, c’était tout de même fou qu’un truc en papier mâché ou un simple mur vert pouvait donner à l’écran des paysages à vous couper le souffle. Mon rôle était simplement de jouer les consultants, j’étais architecte pas acteur, je n’allais pas non plus y passer la journée alors j’espérais que la personne que j’avais à conseiller n’était pas un illuminé qui ne comprendrais pas un traître mot de ce que je dirais. Naturellement, je commençais par me diriger vers la table remplie de beignets, café et autres boissons pour me servir allègrement, après tout autant joindre l’utile à l’agréable.

Je tournai les yeux à la recherche du réalisateur afin de me présenter et surtout qu’il me dirige vers la personne que j’étais sensé coacher. Comme s’il allait pouvoir comprendre le métier que j’avais mis 5 ans à étudier en 5 minutes… mais bon voyons quelle cloche j’allais avoir en face de moi. Bonjour, je suis Luke, le consultant architecte que vous avez demandé. Je sais vous vous attendiez à voir mon patron mais il avait mie… enfin je veux dire il était occupé avec un gros chantier cet après-midi. J’avais faillis me faire virer en avouant que mon supérieur était simplement un lâche pas capable d’honorer ses engagements. Le réalisateur me toisa du regard, me regarda de haut en bas puis haussa les épaules avant de m’indiquer une caravane un peu plus loin qui devait servir de loge de fortune. Le budget de ces soi-disant grosses productions n’était plus ce qu’il était. Je m’avançais les mains dans les poches tout en essayant de préparer un truc dans ma tête avant de tomber nez à nez avec mon pire cauchemar. Enfin pour être plus précis, mon frère. Il ouvrait la porte de la caravane tandis que ma main s’avançait vers la poignée. Je restais complètement sur le cul, impossible de prononcer le moindre mot. Je m’empressais de ranger mes mains dans mes poches pour qu’ils ne voient pas cette fichue alliance que je prenais soin d’enlever d’habitude lorsque je voyais la famille. Ollie ? Qu’est-ce que tu fiches ici ? dis-je avec un ton à moitié accusateur. C’est toi l’acteur de « talent » que je suis sensé aider pour un rôle ? dis-je en riant à moitié tant je trouvais la situation ridiculement farfelue. On me donnait ce boulot de merde et en plus je devais revoir mon frère que j’évitais soigneusement depuis un bon moment. Cette journée devenait de mieux en mieux.
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MessageSujet: Re: How can two people hate so much without knowing each other? [PV Ollie] How can two people hate so much without knowing each other? [PV Ollie] EmptyJeu 10 Sep - 0:56

“I don't hate you I'm just not necessarily excited about your existence.”




« Oliver, tu peux venir cinq minutes s’il te plait ? » La productrice exécutive de la série venait d’appeler Ollie dans son bureau, pour la première fois depuis qu’il avait commencé à travailler ici. Bien sûr, il lui avait déjà parlé, mais ils n’avaient jamais eu d’entretiens officiels, il n’était qu’un petit rôle secondaire après tout. Une fois Ollie entré dans le bureau et assis en face d’elle, la productrice exécutive lui expliqua la raison de cette entrevue. « Bon, tu sais très bien qu’il y a des tensions depuis plusieurs mois entre June et Karl et que l’ambiance sur le plateau en pâtit… On a décidé de prendre la décision d’écarter Karl du show. Il a tourné sa dernière scène il y a dix minutes. On a remarqué que tu avais une bonne synergie, une bonne complicité avec June, qui t’as d’ailleurs recommandé, alors on veut te donner ta chance. Jusqu’à présent on était satisfait de ton travail, donc on veut te donner l’occasion de prendre plus d’importance dans la série en faisant de ton personnage un récurrent et peut-être, qui sait, un personnage principal par la suite. Tu vas être amené à jouer beaucoup de scènes avec June, la relation de vos deux personnages va évoluer vers quelque chose de plus romantique. Voilà, je crois que c’est à peu près tout ce que j’ai à te dire. Ah non, autre chose, un architecte va venir cet après-midi en tant que consultant pour que tu puisses t’imprégner encore davantage de ton rôle et que tu aies des connaissances techniques approfondies. » Ollie resta quelques secondes bouche bée, estomaqué par le monologue qu’il venait d’entendre. Son ascension au sein de la série se faisait bien plus rapidement que prévu. S’il n’était pas du genre à se réjouir du malheur des autres, il jubilait tout de même intérieurement de la mise à l’écart de Karl qui n’avait fait que se comporter en sombre connard depuis quelques temps, depuis que June avait décrété qu’elle préférait tourner avec Ollie plutôt qu’avec lui… June. Il allait d’ailleurs devoir la remercier de tout son coeur. Il le savait, elle était l’unique responsable de cette sorte de promotion, c’était la star de la série, ces requêtes équivalaient plus ou moins à des ordres. Ses remerciements, Ollie les fit également chaleureusement à la productrice exécutive, lui témoignant tout son respect et déclarant qu’il saurait se montrer digne de la confiance qu’ils plaçaient en lui, qu’ils ne le regretteraient pas. S’il n’avait pas beaucoup d’expérience dans le métier, il y avait une chose que l’on ne pouvait pas enlever à Oliver, il bossait. Il travaillait sans cesse pour s’améliorer, véritable perfectionniste, il passait une grande partie de son temps libre à chercher des moyens de s’imprégner de son rôle, à aller prendre des cours à droite et à gauche. Il voulait se donner les moyens de réussir, de percer. Il avait galéré pendant tellement longtemps, ce rôle dans la série, c’était l’opportunité d’une vie, il devait tout faire pour crever l’écran, quitte à sacrifier une bonne partie de sa vie sociale pendant un moment. Il était à deux doigts de réussir de lui-même, sans l’aide de personne, par ses propres moyens, c’est ce qu’il avait toujours voulu et à ce moment précis, il fût submergé par une rare vague de fierté personnelle. Quelques heures et plusieurs scènes tournées plus tard, Ollie était allongé sur le canapé de la caravane qui lui était attribué. La journée avait été très productive et il avait commencé à tourner, très enthousiaste, de nouvelles scènes avec June. Le courant passait de mieux en mieux entre eux, Ollie la voyait de moins en moins comme un possible mentor, mais de plus en plus comme sa partenaire. Fini la légère timidité des premiers jours, désormais il osait sans se poser de questions, inconsciemment attiré par la jolie brune. Après un bâillement, il décida d’aller chercher un café afin de contrecarrer toute fatigue émergente. Mais en sortant de la roulotte, Ollie tomba nez-à-nez avec son frère, Luke, celui avec qui il ne partageait pas grand chose, le sang mis-à-part. « Qu’est-ce que toi tu fais ici oui ?! » répondit-il du tac au tac, se sentant agressé par la question de son frère. Après tout, c’était lui qui travaillait ici et non l’inverse. Que pouvait-il faire au beau milieu d’un plateau de tournage en pleine journée, lui, le bourreau du travail. « Eh merde. » fût sa réaction lorsqu’il comprit que Luke était l’architecte consultant avec qui il allait devoir travailler pour son rôle. « La journée se passait trop bien, il fallait forcément qu’une merde arrive » ajouta-t-il, pas vraiment ravi de devoir écouter les conseils de son frère. Il l’appréciait, il l’aimait, son frère, mais il ne supportait pas ce côté moralisateur qu’il avait, ce côté supérieur qu’il se donnait. Et l’avoir en consultant, c’était lui donner une nouvelle occasion pour Luke de montrer qu’il valait mieux qu’Ollie. « Apparemment ouais, c’est moi que tu dois conseiller. Et non aider. » répondit-il, ferme. Pour lui, il était hors de question d’accepter la moindre aide, c’était un principe, et cela ne concernait pas uniquement son frère, mais tout le monde. Il laissa finalement Luke rentrer dans la caravane, en ajoutant. « Mettons-nous y. Plus vite ça sera terminée, plus vite je pourrai retourner sur le plateau, plus vite tu pourras retourner à ta vie bien rangée et à ton travail derrière ton bureau. »
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MessageSujet: Re: How can two people hate so much without knowing each other? [PV Ollie] How can two people hate so much without knowing each other? [PV Ollie] EmptyLun 21 Sep - 16:17

How can two people hate so much without knowing each other? [PV Ollie] Tumblr_m7ivmrmxsm1rt3fn2 « Qu’est-ce que toi tu fais ici oui ?! Eh merde. La journée se passait trop bien, il fallait forcément qu’une merde arrive » Non mais il en avait un de ces crans de se la jouer en mode diva, je savais qu’il pouvait être idiot mais je ne pensais pas qu’il serait ce genre d’acteur à faire un caprice dès que quelque chose ne lui plaisait pas. Certes je n’avais aucune envie de le voir ni de lui parler, mais je prenais sur moi pour ne pas complètement le laisser dans sa merde et me barrer de ce plateau aussi vite que j’y étais arrivé. Moi aussi je suis content de te voir petit frère. Ajoutais-je avec ironie tandis que je restais sur le pas de la porte. Il pourrait au moins avoir la décence de me faire monter dans son espèce de maison mobile. Je riais intérieurement car vu les plans de carrière d’Ollie, j’avais toujours cru qu’il finirait par vivre dans un vieux camping sordide dans une caravane, au moins la partie caravane était vraie. « Apparemment ouais, c’est moi que tu dois conseiller. Et non aider. » Je pouvais sentir le ton de défi dans sa voix, il avait toujours eu cette fâcheuse tendance à être un véritable fouteur de merde, mais j’avais toujours ignoré ce côté de sa personnalité, me disant qu’avec le temps il se calmerait peut-être, ce qui n’avait pas l’air d’être le cas. Ma relation avec Ollie avait toujours été compliquée, nous n’avions rien en commun, et sûrement rien à nous dire d’ailleurs. Mais dans le fond je savais que si jamais j’allais vers lui pour lui parler de quelque chose il serait là pour moi. C’est à ça que sert la famille après tout, on a beau se jalouser, se détester et s’insulter de tous les noms, lorsqu’il faut soutenir l’un ou l’autre de ses parents, on finit toujours par céder. A vrai dire j’étais même plutôt content pour lui qu’il ait réussi à en arriver là où il avait toujours voulu, c’était sa passion, son rêve, et même si je savais qu’il pouvait faire beaucoup mieux que ça, je préférais ne plus m’en mêler pour ne pas déclencher un semblant de 3ème guerre mondiale. Laisse-moi rire Ollie, tu joues sur les mots simplement parce que ça te tuerais d’accepter mon aide quelle que soient les circonstances voilà tout. Dis-je honnêtement tandis qu’il me laissait passer pour que j’entre dans sa loge. Je ne voulais pas me battre avec lui, j’avais bien mieux à faire aujourd’hui, à vrai dire la véritable raison pour laquelle j’avais du mal à accepter le fait qu’on me fasse bosser alors que j’avais posé ce jour de congé depuis un moment, c’est parce que c’était l’anniversaire de ma rencontre avec Francesca. J’avais prévu tout un tas de chose, regarder notre film préféré, préparer son plat préféré, boire un verre de bon vin à sa santé… c’était l’une des seules journées où je m’autorisais à penser à elle sans me fermer comme une huître. Et maintenant elle était non seulement gâchée par mon patron mais en plus par mon débile de frère. Mettons-nous y. Plus vite ça sera terminée, plus vite je pourrai retourner sur le plateau, plus vite tu pourras retourner à ta vie bien rangée et à ton travail derrière ton bureau. » Je levais les yeux au ciel tandis que je m’asseyais à la table qui se trouvait dans un coin sombre de la caravane. Je cherchais des yeux une lumière un peu plus vive histoire de ne pas complètement déprimer avant de poser ma serviette sur la table. Je reportais mon attention sur Ollie qui semblait à la fois agacé et surpris. Je suivais son regard avec le mien avant de constater qu’il était en train de loucher sur ma main gauche qui à mon grand regret était toujours ornée de mon alliance. Je me dépêchais de la cacher sous la table avant de commencer à parler. Bon… alors c’est pas compliqué si tu veux être un bon architecte il y a deux phases, il y a la phase où tu dessines tes plans, donc plutôt la phase de réflexion et ensuite tu as la phase de terrain où tu vérifies l’avancée des travaux… oh tu m’écoutes ? dis-je en faisant un signe de main devant ses yeux pour qu’il ne s’endorme pas. Tu sais c’est aussi pénible pour moi que pour toi alors joue moi donc un passage de ta scène pour que je me fasse une idée. Pas la peine de jouer le timide, ce n’est pas parce que la dernière fois que je t’ai vu jouer c’était cette carotte parlante ridicule en primaire que tu ne t’es pas amélioré depuis.Sifflais-je en riant à moitié. C’était plus pour le taquiner que du mépris mais après tout il pouvait le prendre comme il le voulait, nous n’allions probablement pas nous revoir avant Thanksgiving maintenant.
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MessageSujet: Re: How can two people hate so much without knowing each other? [PV Ollie] How can two people hate so much without knowing each other? [PV Ollie] EmptyMer 30 Sep - 0:31

“I don't hate you I'm just not necessarily excited about your existence.”





De toutes les personnes qu’Ollie aurait voulu avoir comme conseiller, son frère était probablement la dernière. Luke agissait toujours de la sorte, avec ses grands discours moralisateurs, toujours à la ramener, prétendant avoir la science infuse. Il n’avait pas besoin de rôle officiel pour venir emmerder Ollie, pour lui dicter sa conduite, il le faisait déjà à chaque fois qu’ils se voyaient. Alors si cette fois, il devait le faire dans le cadre de son boulot, Ollie ne pouvait imaginer à quel point son grand frère allait le faire chier. Luke n’était pas satisfait de la manière dont avait tourné Oliver, il ne lui avait toujours pas pardonné son départ du domicile familial alors qu’il n’était pas encore majeur, il lui en avait toujours voulu pour cette volonté de vouloir tout faire tout seul, envers et contre tous, d’être si en marge des attentes de la société, de refuser d’aller à l’université, d’être autodidacte. De ce point de vue là, ils étaient tous les deux diamétralement opposés. Luke avait toujours eu son destin tracé, aller à l’université, réussir en étant dans les meilleurs de sa promotion, décrocher un emploi qui rapportait, trouver la femme de sa vie, se marier, avoir des enfants, acheter une maison… Et il avait réussit, il était désormais un architecte faisant partie d’une des meilleures entreprises de San Francisco, Ollie ne pouvait pas lui enlever ça, il atteignait les objectifs qu’il se fixait, c’était certain. Sauf pour la femme, il était bien en retard de ce côté là, mais cela n’étonnait pas Ollie le moins du monde, qui voudrait passer sa vie avec un emmerdeur de première pareil après tout ? Lorsque Luke accusa Ollie de jouer sur les mots, ce dernier le reprit de volée, bien décidé à ne pas se laisser faire - et surtout, à ne pas admettre qu’il avait besoin de son frère - « Je ne joue pas sur les mots, le rôle ne s’appelle pas conseiller pour rien. » Il marqua un léger temps d’arrêt avant de reprendre, un peu plus calmement, de manière à ne pas trop envenimer la situation. « Et ça n’a rien à voir avec toi. Je n’aime pas accepter la charité des gens, quels qu’ils soient, tu le saurais si t’avais eu peu d’attention pour ton frère lors des dix dernières années. » Les parents d’Ollie lui avaient pardonné, mais Luke n’avait toujours pas tiré un trait sur le passé. Pire encore, depuis son escapade européenne, il semblait encore plus fermé qu’il ne l’était avant. Luke passa ensuite aux pseudos-explications du métier d’architecte, auxquelles Ollie ne put s’empêcher d’exploser de rire, se moquant ouvertement de son frère. « J’entends mais je n’écoute pas non, je le ferai quand tu diras quelque chose d’intéressant. La phase de dessin puis la phase de terrain, woooow, sacrés conseils. C’est de points techniques dont j’ai besoin, pas de trucs que même un gamin de dix ans sait… » Clairement, la production n’aurait pas embauché un conseiller pour le coacher à ce sujet si les seules choses qui en ressortaient étaient des conseils moisis que l’on pouvait retrouver avec une simple recherche sur Google. « Il n’y a pas de scène spécifique prévue pour le moment, la production voulait un conseilleur pour que je sois à l’aise avec tous les termes techniques et les bases de la création de plans. Et pour terminer, je n’ai rien à te prouver. Si tu veux me voir jouer, il te suffira d’allumer la télé comme tout le monde. Mais bon, pas sûr que tu regardes la télé, tu dois être tellement occupé à parfaire ton air déprimé devant le miroir tous les soirs… » Ollie rentrait clairement dans le conflit et il ne se cachait pas. A vrai dire, il tirait même une légère satisfaction de la situation. Après toutes ces années où son frère l’avait considéré comme un moins que rien, comme un raté déscolarisé, comme le boulet de la famille, ce lui qui ne réussirait jamais rien, voilà que maintenant c’était Luke qui bossait pour lui. Malgré tout le pessimisme de sa famille, Ollie avait réussit, et aujourd’hui était venue l’heure de balancer cette réussite dans la face de Luke. Son frère, celui dont il avait espéré le soutien pendant si longtemps, mais duquel il n’avait hérité que du mépris. Toujours dans cette même optique de lui rentrer dedans, Ollie entra cette fois-ci sur un tout autre chemin, la fierté des parents. « C’est quand même drôle. Tu n’étais même pas au courant que je jouais dans cette série, les parents ne te l’avaient pas dit. Qui aurait cru que ça serait avec toi, le fils prodigue, qu’ils auraient le moins de conversation. »
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MessageSujet: Re: How can two people hate so much without knowing each other? [PV Ollie] How can two people hate so much without knowing each other? [PV Ollie] EmptySam 10 Oct - 19:00

How can two people hate so much without knowing each other? [PV Ollie] Tumblr_m7ivmrmxsm1rt3fn2 « Je ne joue pas sur les mots, le rôle ne s’appelle pas conseiller pour rien. Et ça n’a rien à voir avec toi. Je n’aime pas accepter la charité des gens, quels qu’ils soient, tu le saurais si t’avais eu peu d’attention pour ton frère lors des dix dernières années. » Et voilà que monsieur commençait à se plaindre en plus de ça. La journée allait être longue. Très longue. Comment est-ce qu’il pouvait penser que je ne faisais pas attention à lui alors que j’avais tout fait pour le remettre sur le droit chemin. Des heures entières passées à regarder les universités, à essayer de lui donner envie de réussir sa vie. Je ne voulais pas qu’il devienne moi, loin de là, mais au moins qu’il considère un peu ce que pouvait lui apporter un diplôme au cas où sa carrière ne décollerait pas. Mais bien sur ce petit morveux n’en avait fait qu’à sa tête, et maintenant il venait se pavaner parce qu’il avait un pauvre rôle dans une série… non mais il fallait tout voir et tout entendre. Qu’on soit bien clair, je ne travaille pas pour toi, je rends simplement service à mon patron en étant là. Oh et à toi par la même occasion, mais il faut dire qu’il y a des inconvénients dans tous les boulots. Ajoutais-je en parcourant mes papiers sans même lui accorder un regard. Il était temps qu’il redescende de son piédestal. S’il croyait m’avoir impressionné en ayant décroché ce rôle, c’était loin d’être le cas. D’ailleurs il ne me laissait même pas l’occasion de m’intéresser à ce qu’il faisait puisque j’apprenais seulement maintenant qu’il était sur ce projet, alors qu’il ne vienne pas me reprocher d’être un frère indigne qui se fiche complètement de sa vie. Quel petit con. « Il n’y a pas de scène spécifique prévue pour le moment, la production voulait un conseilleur pour que je sois à l’aise avec tous les termes techniques et les bases de la création de plans. » Génial alors pourquoi je suis là exactement ? J’aurais dû lui acheter le métier d’architecte pour les nuls, et me barrer d’ici, ça aurait été plus simple pour tous les deux. « Et pour terminer, je n’ai rien à te prouver. Si tu veux me voir jouer, il te suffira d’allumer la télé comme tout le monde. Mais bon, pas sûr que tu regardes la télé, tu dois être tellement occupé à parfaire ton air déprimé devant le miroir tous les soirs… » Je levais enfin la tête vers lui alors qu’il me provoquait ouvertement. Il tenait vraiment à ce qu’on se mette sur la gueule ou comment ça se passe ? Je ne sais pas à quel jeu tu joues, mais j’ai passé l’âge, alors si « mon air déprimé » ne te plaît pas, peut être que tu devrais commencer à écouter ce que je te dis au lieu de faire l’imbécile pour changer. Je ne pouvais rien répliquer sur ce qu’il disait car je savais pertinemment que l’air que je portais était impossible à cacher, surtout aujourd’hui. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser à elle à vrai dire, et dire que je gâchais la seule journée qui pouvait me redonner un peu de baume au cœur avec ce mec… je ne pouvais même plus l’appeler mon frère car il y a bien longtemps que nous n’avons plus agi comme tel l’un envers l’autre. « C’est quand même drôle. Tu n’étais même pas au courant que je jouais dans cette série, les parents ne te l’avaient pas dit. Qui aurait cru que ça serait avec toi, le fils prodigue, qu’ils auraient le moins de conversation. » Je ne pus m’empêcher de rire à sa répliquer. Il avait de la chance que les parents aient accepté qu’il revienne chez nous, et d’ailleurs j’étais moi-même le premier à vouloir lui redonner sa chance, mais ça c’était avant que je sache qu’il n’avait rien accompli de sa vie, qu’il était toujours ce même loser des années plus tard. Quelle tristesse de se dire que nous avions fondé tant d’espoir sur lui et qu’il n’avait fait que nous décevoir. Tu sais je ne passe pas ma vie à faire le beau devant les parents pour pouvoir leur pomper de l’argent comme certains, moi j’ai un vrai boulot. Et d’ailleurs c’est drôle que tu parle de paradoxe, parce que toi tu vas simplement jouer la vie d’un mec qui a réussi alors que moi je suis ce mec, hilarant non ? Je levais les yeux au ciel avant de commencer à griffonner quelques explications des termes assez techniques que j’avais vu rapidement dans le script afin qu’il ne soit pas perdu. Même s’il s’agissait d’Ollie, j’avais tout de même été payé pour faire ça, je me devais de rester professionnel. Ce que j’essayais de faire depuis le début d’ailleurs, tout ça avant qu’il ne commence à me provoquer comme d’habitude. Maintenant c’était plus que personnel, la guerre était ouverte.
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MessageSujet: Re: How can two people hate so much without knowing each other? [PV Ollie] How can two people hate so much without knowing each other? [PV Ollie] EmptyMar 3 Nov - 0:49

“I don't hate you I'm just not necessarily excited about your existence.”






Poings serrés, mâchoire contractée, Ollie tentait tant bien que mal de contenir la colère qui grondait en lui. Comment ce type-là, si arrogant, si imbu de lui-même pouvait-il être son frère ? Ils avaient pourtant tous les deux reçu la même éducation, celle de parents humbles, qui avaient fait de leur mieux malgré des moyens financiers limités. Mais de cela, Luke n’avait rien gardé. Aujourd’hui il passait son temps à émettre jugement de valeur sur jugement de valeur, se pavanant, se vantant d’avoir réussi sa vie. Portrait d’un pauvre type qui pensait que la valeur d’un homme se mesurait au nombre de diplômes que ce dernier avait décroché. « Ah bon, tu ne travailles pas pour moi ? » répondit dans un premier temps Ollie, amusé, avant de reprendre. « Laisse-moi t’expliquer quelques règles très simple, monsieur l’érudit. Ma production a embauché l’entreprise dans laquelle tu travailles pour ce rôle, elle a payé pour cela. Donc si, indirectement, tu travailles pour moi, ce n’est pas un service que tu rends. Tu veux t’en aller et expliquer à ton patron que tu n’as pas eu envie de faire la mission qu’il t’avait confié ? Soit, fais donc. Mais je doute qu’il te félicite quand il apprendra qu’il devra faire une croix sur une belle somme d’argent facile. » Ollie n’avait peut-être pas fait de longues études comme c’était le cas pour lui, mais il en avait apparemment plus appris que Luke dans son école à lui, l’école de la vie. Lui ne se croyait pas au dessus de tout, lui avait des valeurs, lui savait comment le vrai monde fonctionnait, il l’avait vécu au lieu de le lire dans des bouquins sur les bancs d’une fac trop chère, entouré de fils à papa nés avec une cuillère en argent dans la bouche. La répartie de Luke semblait en avoir pris un coup quand celui-ci se contenta de sommer Ollie d’écouter ce qu’il lui disait. « Je t’écouterais à partir du moment où tu diras des choses intéressantes, les choses pour lesquelles ton entreprise a été recruté. Mais après tout, peut-être que tu n’es pas assez compétent pour ça. » Son frère avait ouvert les hostilités lorsqu’il l’avait ouvertement pris de haut quelques instants auparavant. Désormais, Ollie ne se ferait pas prier pour le renvoyer dans les cordes à chaque fois qu’il en aurait l’occasion. Trop d’amertume et de rancoeur flottaient entre les deux frères et au moindre mot de travers, une banale conversation pouvait tout à coup se transformer en véritable conflit. La situation était telle quelle depuis de nombreuses années, depuis qu’Ollie avait quitté le domicile familial à ses dix-sept ans, souhaitant réussir par ses propres moyens, sans l’aide de personne. Il avait alors gagné son indépendance, mais il avait récolté par la même occasion le mépris sans faille de son frère aîné. Oliver finit par arquer un sourcil, complètement abasourdi par les propos de Luke. Comment pouvait-il sortir de pareilles conneries, si lointaines de la vérité. « Moi, profiter des parents et de leur argent ? T’es complètement débile ou quoi ? Je suis celui qui est parti de la maison à dix-sept ans, celui qui a choisi de prendre son indépendance, celui qui a refusé toute aide. Alors que toi, t’es celui qui a vécu à leurs crochets jusqu’à la fin de tes études. N’inverse pas les rôles, l’assisté. T’as quoi, Alzheimer ? N’empêche, c’est peut-être la meilleure chose qu’il puisse t’arriver, tu finirais peut-être par oublier que t’es un con fini que personne n’aime. » Ollie avait haussé le ton, laissant exploser la colère qui le rongeait de l’intérieur depuis plusieurs minutes désormais. Il se trouvait désormais face à son frère, à seulement quelques centimètres de lui, lui tenant tête, le mettant au défi. « Réussite ? Tu veux parler de réussite ? Ta vie sociale est inexistante, tu n’as personne autour de toi, et je pense gagner désormais plus de thunes que toi. La réussite c’est pas un petit bout de papier qui te sert de diplôme, celui là, tu peux le te mettre au cul. » Ollie avait fait un pas de plus vers son frère, se retrouvant désormais presque front contre front. Tant pis s’il fallait atteindre un point de non retour, il était las de subir les leçons d’un frère qui ne comprenait rien à la vie. « Maintenant, dégage de cette caravane. » En crachant ces mots, il poussa son frère hors de la roulotte dans laquelle ils se trouvaient. Ce dernier loupa les trois marches qui la séparait du sol et tomba à terre. « Casse-toi avant que je te défigure. » Batte de baseball à portée de main, l’heure n’était plus à la plaisanterie pour Ollie qui était prêt à en découdre.
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