Allongée dans des draps immaculé de blanc dans une suite du Venitian, je ne pouvais tout simplement plus bouger, ne serrait-ce qu’un petit doigt de pied tant la fatigue était pesante sur mon corps bien trop frêle. J’avais passé avec Caleb la meilleure nuit de ma vie, on avait fait le tour des casinos et même si comme à nos habitudes nous avions eu droit à nos habituels accrochages il fallait l’avouer qu’il m’apportait un bien fou. Avant mon départ à Vegas je n’avais pas passé un mois facile pour changer de ma routine habituelle. En effet suite à la mort de ma mère des questions étaient restées en suspens, comment ça se fait qu’elle soit morte maintenant ? Bien que c’était une alcoolique et une droguée par-dessus tout elle n’avait jamais atteint l’overdose , sa pauvre fille, en l’occurence moi-même avait atteint cet état. Les notaires m’avaient contacté deux semaines avant mon départ à Las Vegas pour que je puisse régler des papiers administratifs concernant sa mort, son héritage etc.. Rien de très beau en perspective. Mais ce que j’avais appris était encore plus pathétique que ce que j’aurai pu imaginer. En effet, j’avais pris de une que je ne portais pas le nom de mon père chose qui jusqu’à là ne m’avait jamais traversé l’esprit, mais qu’il a été victime d’un assassinat . Je n’avais pas vraiment de lien avec mon père la seule chose que j’avais de lui était un appartement à Paris qu’il m’avait pris quand j’ai décidé de quitter le cocon familiale. Du coup voilà pourquoi je n’avais pas su son décès aussi rapidement. Et de là tout s’était enchaîné très vite dans ma tête ma mère s’était suicidée suite à la mort de mon père, mais j’apprenais également que j’avais un frère caché histoire de corser le tout. Rien que d’y repenser j’avais tous les muscles de mon corps qui s’étaient crispés comme un élan de vulnérabilité. Je m’étirais une nouvelle fois dans mon lit le crâne sans dessus-dessous retourné par l’alcool de la veille et par mes pensées. Quand mon téléphone sonna c’était Rubi un petit soupir s’échappait avant de répondre au téléphone il ne manquait plus que ça. J’adorais Rubi, mais j’associais Rubi aussi à la mort de cette individu. A croire que j’étais une faucheuse tout ceux qui s’approchaient de moi finissait par mourir.. « Rubi ! Bien-sûr. Dis moi où je te retrouves et j’arrive ». Je décrochais le téléphone et me voilà entrain de me préparer pour rejoindre la belle blonde au forum shops.  Las Vegas où la ville des mini-short et des crop top, alors je m’habillais comme dans le milieu. Nous avions rendez-vous au Forum Shops, situé dans le Caesar Palace, tout la décoration en forme de nuages qui nous faisait presque croire que nous étions à l’extérieur à un détail près…il faisait plus froid ici que dehors. Je ne la cherchais pas longtemps puisqu’elle débarquait vers moi avec un sourire du moins ce qui ressemblait à un sourire, je n’avais franchement pas la tête à sourire je haussais un sourcil en entendant sa voix, voulant quand même détendre l’atmosphère je tentais une blague «  S’il est majeur avec plaisir tu sais j’aime pas trop les mineurs ». Lui disais-je sus le ton de la plaisanterie en lui faisant un petit clin d’oeil. La jeune femme me prenait par le bras tout en m’expliquant que c’était son anniversaire dans deux mois, tien un heureux événement dans les prochains jours hallelujah «  Sérieux , tu prévois de faire quoi j’espère que je suis invitée sinon je te réduis en poussière » que je lui disais. Finalement la vraie Rubi enlever son masque et me reparler enfin de cet évènement qui nous avaient choqué toutes deux. Soudainement peut-être l’épuisement de n’être qu’un pion. «  Suis-moi ». Je l’agrippais par le poignet assez fort pour ne pas pas qu’elle m’échappe mais assez doux pour lui faire comprendre que je ne lui voulais aucun mal. Je me dirigeais vers une allée où il n’y avait personne et je la plaquée doucement contre le mur tout en plaquant mon bras à côté de sa tête en lui disant à voix basse «  Ecoute moi bien Rubi, je sais que de repenser à cet homme t’obsède dès que tu t’endors moi aussi c’est pareil, mais figure toi que j’ai d’autre chose à gérer que les crises d’une gosse de riche. Je t’adore mais là j’ai besoin de me changer les idées je ne suis pas venue là pour t’entendre me dire de ne pas en parler, je t’en ai fais la promesse, donc à part si tu as de réelles peur, ou qu’on t’a menacé on change de sujet tu veux ?» Lui disais-je plus calmement dans un sourire qui pour une fois était sincère. Je ne voulais pas en reparler ..Pas maintenant..