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here we go again — charlotte&jorden

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MessageSujet: here we go again — charlotte&jorden here we go again — charlotte&jorden EmptyVen 12 Sep - 0:23


Sa mère l'avait appelé ce matin, elle voulait savoir comment s'était passée la reprise, s'il se plaisait toujours autant à Berkeley, si retrouver ses marques n'avaient pas été trop difficile, et tout un tas d'autres trucs dignes d'une véritable mère poule. Jorden avait peut-être vingt quatre ans, mais aux yeux de sa mère il était toujours son fils adoré. S'il avait le malheur d'éternuer à l'autre bout du fil, ça signifiait forcément qu'il était en train d'agoniser à l'autre bout du pays. Sa mère l'ayant élevé seul, se montrait souvent très protectrice, voire un peu trop mais il ne s'en plaignait pas. Après tout, ça faisait plaisir de savoir qu'il y avait des gens l'aimant assez pour s'inquiéter pour lui. Ouais, il avait même plutôt de la chance d'avoir une maman aussi présente, parce que ce n'était pas forcément le cas de tout le monde. Quand elle lui avait demandé ce que ça faisait d'être de retour à San Francisco après six mois d'absence, il avait simplement répondu “Ça fait chier.”, parce que c'était un peu le cas. Il avait eu la belle vie à Hong Kong quand même. Il faisait ce qu'il aimait là-bas, c'est-à-dire du business et des soirées. La combinaison parfaite, selon Jorden. Travailler pour son père était toujours un plaisir, même s'il râlait parfois, c'était ce pour quoi il était né et ce pour quoi il voulait vivre encore longtemps, très longtemps. Limite, il prenait son pied en scellant des deals sur des hôtels à travers le monde ou en planifiant la construction d'un nouvel établissement. C'était son passe-temps à lui, sa passion, sa voie. La seule et l'unique. Alors ouais, il n'était pas tout à fait ravi à l'idée de reprendre le chemin de l'école. S'asseoir dans un amphi et écouter un prof, ce n'était pas aussi excitant que d'être directement sur le terrain en train de signer des contrats et de faire sa petite loi sur le marché de l'hôtellerie, des casinos et du luxe de manière générale. Mais soit, il fallait bien y retourner un jour et compléter son cycle universitaire s'il voulait  obtenir le joli petit diplôme à encadrer dans son futur grand bureau au sommet de Las Vegas. Ouais, il s'y voyait déjà. Un grand canapé de cuir dans un coin, un large bureau avec tout un tas de dossiers dessus, un écran plat contre le mur d'en face, et une vue surplombant toute la ville à chaque fois qu'il ferait pivoter sa chaise. Il voulait aussi un mini bar et un tapis de golf intérieur pour perfectionner son swing. Déjà là, la vision était pas mal. Lui, dans un beau costard très cher, passant sa vie dans ce bureau de verre (et dans un jet privé aussi, à traverser le monde en long, en large et en travers) ah! et une jolie secrétaire! Il l'avait presque oublié. C'était tout de même beau de rêver, mais en attendant d'obtenir tout ça, Jorden allait devoir faire ses preuves. Et pour faire ses preuves, il lui fallait un diplôme. Il se devait donc de rester à Berkeley. CQFD.

Retrouver la maison qu'il partageait avec les autres Rosenbach (aka Eileen, Zadig, Wren et Shelley) avait été… étrange. Après tout il avait passé les six derniers mois loin de tout ce beau petit monde alors devoir les voir tous les jours à nouveau, et pire encore, devoir les voir au réveil, ça piquait un peu. Sachant que l'entente entre eux tous n'avaient jamais vraiment été très harmonieuse, Jorden n'avait pas eu besoin de beaucoup de temps pour se faire à l'atmosphère de tension qui régnait constamment. Le rapide séjour à Vegas avant de revenir à San Francisco avait d'ailleurs été très utile pour se remettre dans l'ambiance. Mais globalement, moins il les voyait et mieux il se portait.  Aussi, il ne trainait que rarement à la maison et faisait en sorte d'être le premier parti le matin. Il préférait encore errer dans les couloirs de l'université à la recherche d'une occupation, plutôt que de devoir supporter les remarques assassines d'Eileen ou Zadig ou Wren. God bless Shelley, qui était la seule à le laisser tranquille. Ah! Les joies des familles nombreuses! Celui qui avait fait rimer ça avec "heureuses" était un parfait crétin. Et même un peu plus, mais restons polis. Jorden était justement sorti de cours quelques minutes auparavant. Il avait assisté à une conférence sur la situation économique allemandes et les tactiques employées par le gouvernement pour maintenir le pays la tête hors de l'eau contrairement aux autres pays européens. C'était plutôt intéressant, et puis ayant des origines allemandes (d'ailleurs, il parlait la langue couramment), Jorden était toujours content d'entendre parler du pays de ses grands parents. Il n'avait plus cours avant la fin d'après midi, ça lui laissait quelques heures de battement. La bibliothèque en attendant? Très peu pour lui. En plus, il n'était pas d'humeur à bosser. Il avait envie de se détendre, de souffler un peu. Ok, les cours n'avaient pas repris depuis très longtemps mais il était déjà un peu fatigué de la routine et des devoirs.

Il marchait tranquillement sur le campus, songeant à la vie de Hong Kong qui lui manquait un peu, quand il aperçut quelqu'un lui rappelant justement son voyage. Sur le coup, il crut avoir une hallucination. Il était en train d'y penser alors son esprit ne faisait que lui jouer un tour en lui faisant voir quelqu'un qu'il avait rencontré là bas, voilà tout. Sauf que même après s'être un peu frotté les yeux, et avoir secoué la tête, Jorden continuait de voir cette fille avec qui il s'était lié d'amitié. Il s'approcha un peu du banc sur lequel elle était assise, absorbée par quelque chose qu'il n'arrivait pas à identifier. La jeune femme ne l'avait même pas vu. Pourtant lui, il était désormais sûr et certain de ne pas se tromper. Il s'agissait de Charlotte De La Croix, une acolyte de soirée en Asie. Elle avait aussi fait appel à elle au cours de plusieurs meeting pour se mettre des soit-disant requins dans la poche. Il ne faisait pas des compliments facilement, mais elle était plutôt douée dans son genre. En tous cas, il reconnaissait bien volontiers qu'elle s'était montrée très utile plus d'une fois. En plus de ça, Charlotte était sympa, drôle, et aussi fêtarde que lui. Elle n'avait pas froid aux yeux, si bien qu'elle avait accepté de se lancer dans un petit jeu avec le beau blond. Ils avaient établi une sorte de compétition pour savoir lequel des deux rencontrerait le plus de succès en Asie, mais elle avait filé avant qu'ils aient vraiment pu déterminer un vainqueur. Too bad, il s'était auto-proclamé. C'était une sacrée surprise que de la retrouver ici. S'il s'était attendu à ça! “T'es veux ta revanche, c'est ça?” lâcha-t-il s'en prévenir, en venant s'asseoir juste à côté d'elle. Il souriait avec un petit air narquois. Lorsqu'elle remarqua enfin sa présence, il s'empressa d'ajouter: “Non, inutile de protester, puisque je te dis que c'est moi qui ai gagné. Il faut savoir accepter la défaite avec élégance, Charlotte. Mais je ne suis pas contre une revanche.” Très fier de sa petite intervention, Jorden passa son bras derrière les épaules de la jeune femme, sans aucune gène. “T'aurais pu me dire que t'étudiais à Berkeley, mais t'as voulu me faire la surprise, c'est ça?” Honnêtement, il se doutait qu'elle aussi, était au moins autant surprise que lui de le retrouver sur ce campus, très précisément. “Le monde est petit, hein?” Puis soudain il se redressa et sembla réfléchir quelques secondes. “Sauf si tu m'as stalké jusque ici… T'as pas supporté la défaite et maintenant t'es venue jusque San Francisco pour me tuer, c'est ça?” Ouais, il aimait bien lui rappeler qu'à ses yeux, elle avait perdu la compétition. Clairement, elle n'avait pas pu coucher avec autant de personnes que lui. Il avait eu des filles à la pelles à Hong Kong, franchement même lui s'étonnait encore du nombre de nanas avec qui il avait pu "faire connaissance" là-bas. Il lui donna finalement un petit coup de coude et se mit à rire. “Je plaisante, bien sûr. Tu pourrais pas me tuer, tu m'aimes trop pour ça.” Il lui fit un clin d'oeil et ajouta: “Tu m'as manqué. Hong Kong, c'était pas aussi fun après que tu sois partie.” Et là, il était sincère. Qu'elle en profite, parce que ce n'était pas tous les jours qu'il lui dirait des petits mots gentils comme ceux-là. Ok, ils étaient amis, mais ce n'était pas une raison pour pousser mémé dans les orties et devenir tout mignon, tout gentil et se mettre à cracher des compliments et des "tu m'as manqué" à tout va. Donc ouais, qu'elle en profite.
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MessageSujet: Re: here we go again — charlotte&jorden here we go again — charlotte&jorden EmptyVen 12 Sep - 17:42

«Here we go again»
Charlotte & Jorden


Prayer in C (Robin Schulz Remix) [Radio Edit] by Lilly Wood and The Prick on Grooveshark




 Septembre, c'était le mois de la reprise.C'était aussi le mois où toute la nostalgie des mois passés vont remontent à la surface. Comme si l'été n'avait pas été aussi foireux, fallait en plus y repenser se demandant et si on avait fait ça et si on était comme ça. Et oui, avec des Et Si on pourrait refaire le monde et même peut-être devenir reine d' Angleterre tant qu'on y est. L'été avait un goût amer, un goût de défaite. Il ne me restait rien de bien merveilleux de cet été, je n'avais fais qu'à ma tête -pour changer- mais cette fois-ci -encore- j'y avais traîné d'autres personnes comme si ce n'était pas déjà assez dur de se mettre dans la merde. J'étais dans mon lit, il était onze heure. Je faisais une grasse matinée, vu que les cours ne commençaient que dans deux semaines. Puis de toute façon, je n'allais pas spécialement en cours, ce n'est pas en plus dans un piteux état que j'y serais allée non ? Je me décide de me lever, pour prendre l'air, quitter cet appartement qui était devenu vide sans ma colocataire. Je me sentais vraiment seule sans elle, à croire qu'en l'espace de quatre mois j'avais fais d'elle la moitié de moi-même. Mais elle était partie, sans trop me donner trop de raison. Je me retrouvais donc dans cet appartement sans vie, laissant à ma vue des bangs, de l'herbe et des cadavres de bouteilles. Il fallait que je sorte de chez moi sinon j'allais finir encore défoncé devant The Voice.  Difficilement vers midi, j'étais présentable une jupe simple, un haut simple. Trop de simple. Mais je m'étais maquillée pour une fois, et je ne laissais pas à la vue des autres ce visage maussade que j'arborais depuis deux mois. Les cheveux laissant faire leur loi , juste un coup de main sur ma chevelure brune et je m'apprêtais à sortir. Je regardais ma main une dernière fois avant de sortir, je n'avais plus ma bague. Plus de mariage, plus d'amour. Cette dispute avec Alec, n'avait vraiment pas été des plus agréable, elle me laissait un arrière-goût de haine. La vie aurait pu être tout autre chose, si je ne l'avais pas rencontré. Je devais y faire face s'en était ainsi. Je sortais de chez moi, le soleil était radieux dehors, ce qui donnait une dose de bonne humeur qui me fallait. Aujourd'hui je décidais d'être sobre, de ne pas me faire un joint pour aller mieux apprécier la vie comme elle était sans artifices. J'étais peut-être un peu accro à ça...et tout le reste. Mais qu'importe, aujourd'hui je n'avais plus de compte à rendre à personne. Je marchais vers le campus de l'université pour me ressourcer un petit peu. Voir une praire verte c'était bien mieux que de voir une bouteille avec du sky qui stagne. Je m'installais dans un banc un peu écarté par tout le brouhaha des nouveaux puceaux de l'université. Je fouillais mon téléphone portable pour regarder un peu le contenu, comme si je ne savais pas ce qu'il y avait dedans. Je remettais donc en route la Sex Tape de Rayan et moi avec ce sourire bien trop machiavélique sur une jeune femme . Je repensais aussi à ce moyen de chantage que j'avais contre lui, car moi entre nous ça ne me dérangeait pas que tout le monde voit de quoi j'étais capable, si ça me pouvait m'amener un peu de gibier je ne dirai pas non. Je crois que je devrais voir un médecin pour savoir si je suis une nymphomane ou non. Sérieusement je me pose des questions, comment ça se fait que du jour comme de la nuit j'étais obsédée par le sexe. J'avais pas un appétit sexuel débordant mais pire que ça, c'était pire qu'une obsession ça venait comme les vagues dans une mer chaude, sans arrêts. Une fois la vidéo finie, je parcourais les photos. Puis un moment donné ça me faisait chié de faire la nostalgique. Alors je sortais mon porte-monnaie pour sortir ma boulette verte ainsi que mes feuilles. Je tombais sur une photo de Jorden et moi. Je secouais la tête en souriant un peu. Quand une voix, bien trop familière me sortait de mes rêveries. Ça ne pouvait pas être lui, quand même. Bien qu'il y est des coïncidences dans la vie là c'était un peu gros n'est-ce pas ? Et pourtant.. Jorden était bien assis à côté de moi. Un tas de souvenir remontaient à la surface. Avant de venir ici, j'étais partie en Inde mais j'avais fait un petit détour à Hong Kong pour sortir tout simplement et m'accorder une pause dans mes études bien chiantes, mais que j'aimais particulièrement. Je rencontrais Jorden lors d'une soirée, le feeling était directement passé à croire que nous étions fait pour nous rencontrer. J'avais trouver en lui une part de moi même en quelque sorte, si moi j'étais atteinte de nymphomanie lui il devait sûrement être atteint de donjuanisme. Oui le terme masculin avait une pointe de romantisme. Du coup on s'était lancé le genre de défi débile de qui se taperait le plus de monde. Sauf que contrairement à lui j'avais doublement plus de chance avec mes penchants de bisexuelle. Puis nous avions au delà de notre amitié, créer un lien d'affaires. Vous savez les hommes d'affaires puissants sont faible, vraiment très faible. Vous lui promettait une nuit torride avec une occidentale, vous jouez de votre pied sur leur jambe tout ça dans un sourire plus qu'enjoliveur.  Et vous pouviez signer n'importe quel contrat. La preuve, il faisait le bon flic, et moi la mauvaise flic, celle qui brûlait les limites du politiquement correct. Le doux et la brute. Ce jeu là avait perdurer pendant presque cinq mois. Finalement j'avais du partir, reprenant l'université le laissant à son propre sort. Alors quand j'entendais dire si je voulais une revanche. J'arquais un sourcil sans un mot, car le blondinet à côté de moi s'empresser d'en rajouter des tonnes comme chaque fois. Je riais légèrement avant de lui dire en haussant les épaule.

Si tu veux ta revanche ici, tu vas devoir te faire des écureuils je ne savais pas que t'étais de ce bord là..Tu m'impressionneras toujours.

Lui disais-je en le taquinant un peu. Bah dans le campus à part nous deux vu l'heure il n'y avait que des petits écureuils curieux qui se baladaient.  Finalement il se rapprochait pour encadre de son bras musclé. Quoi vous croyiez quand cinq mois, je n'avais pas mater la marchandise ? Bien plus que ça même. Et même si nous n'avions pas céder à la tentation ultime entre nous, cela ne voulait pas dire qu'elle n'était pas là enfouie quelque part dans nos corps. J'étais autant surprise que lui de le trouver là assis à côté de moi, alors qu'il y a quelques mois nous étions là dans un restaurant entrain de mettre en plan des stratégies sur ses futurs clients.

Tu as raison, en effet, j'ai mis une puce sur ton téléphone pour te traquer... à travers les continents.

Lui disais-je pas du tout sérieusement, je n'étais pas dans cette veine là. Je n'étais pas une fille complètement folle pour faire ça.  Finalement la journée pourrait très bien se faire sans herbe, j'avais trouvé mon acolyte. Celui avec qu'il n'y avait pas de prises de tête, avec qui on s'amusait d'un rien. Avec  qui le jeu était le maître mot était simplement le jeu. Il avait toujours son sens de l'humour qui le caractérisait bien. J'imaginais facilement les femmes tomber amoureuse de lui, il était charmant, beau et drôle puis le parfait connard aussi. Puis quel prétentieux aussi je roulais les yeux face à cette dernière réplique en lui disant comme si j'étais d'accord avec lui.


Oui, oui ça doit être ça. T'es l'homme de ma vie t'sais..


Tout en lui rendant son clin d’œil. Finalement il perdait son visage de rigolo, en me disant cette fois-ci quelque chose de sincère. Je devais noter ce jour d'une pierre blanche, ou je ne sais plus trop l'expression. A la fin de sa phrase je lui souriais en lui déposant un baiser sur sa joue. Je n'étais pas aussi à l'aise avec les sentiments alors lui dire qu'il m'avait manqué, était dur pour moi. D'autant plus que je n'étais plus très confiante sur le fait de m'ouvrir aux autres -sentimentalement parlant-. Finalement je lui répondais quand même pour lui faire comprendre que j'avais bien enregistré ce qu'il m'avait dit :

Moi aussi, sans toi je me fais chier, pas un seul adversaire à ta taille.

Lui disais-je avant de ré-ouvrir mon porte-monnaie en lui tendant un joint. Oui moi et les bonnes résolutions ça ne dure que vingt minutes. Je m'en fichais de ce que l'on pouvait penser de moi, j'étais une Gamma et je faisais un doigt à celui qui me jetais la première pierre. Je lui disais avec ce sourire qu'il connaissait trop bien, qui retirer toute l’innocence sur mon visage.

Si tu veux te remettre en scelle, faut qu'on bouge d'ici non ?  

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MessageSujet: Re: here we go again — charlotte&jorden here we go again — charlotte&jorden EmptyLun 15 Sep - 16:23


En entendant la première remarque de Charlotte, Jorden jeta un oeil aux alentours et eut un frisson de dégoût avant de se mettre à rire. “Non, ça ira. Je laisse les écureuils à quelqu'un d'autre.” Il passa une main sur ses paupières et se frotta un peu les yeux. “Putain, tu viens de me mettre une sale image dans la tête.” Il lui donna un léger coup de coude, parce que c'était complètement sa faute. Il se surprit à penser que peut-être, quelque part dans le monde, il y avait bel et bien un gros taré capable de coucher avec des écureuils. Sur les sept milliards d'hommes et de femmes qui peuplaient la planète, il y en avait forcément un assez barge pour faire ce genre de truc. Même plus qu'un, sûrement. Dégueulasse. Définitivement pas de ce bord-là le Jorden. Dé-fi-ni-ti-ve-ment pas! Ew! “Je veux ma revanche, ici à San Francisco, mais pas ici dans ce parc. T'es bête!” Il avait dit ça avec une pointe d'affection dans la voix, mais surtout il s'était mis à rire à nouveau. Au fond, c'était elle qui l'impressionnait avec son sens de l'humour et sa répartie à toute épreuve. Charlotte était une adversaire de taille pour Jorden, sur tous les plans, mais elle était aussi une super amie et ça c'était plutôt cool. Lorsqu'elle était partie de Hong Kong, il avait été un peu déçu. Sur le coup, il n'était pas très sûr de savoir pourquoi, mais à bien y réfléchir c'était un mélange de plusieurs choses. D'abord, même si Hong Kong était une ville plutôt cosmopolite, Jorden se sentait souvent très différents des gens qu'il pouvait y côtoyer. Charlotte, elle lui ressemblait physiquement mais aussi culturellement parlant. Du moins, ils avaient une culture plus proche que celle des asiatiques. Et puis ils parlaient tous les deux anglais correctement. Même si elle n'était pas américaine, elle lui rappelait un peu son pays et ça faisait du bien. Ensuite, il avait tellement pris l'habitude de l'avoir à ses côtés et de s'amuser avec elle, que lorsqu'elle était partie il avait passé de longues minutes à se demander ce qu'il allait bien pouvoir faire du temps qu'il lui restait à passer à Hong Kong. Les mois qu'il avait encore devant lui, lui semblaient tout à coup être une éternité. Heureusement, une jolie fille était passée par là pour l'aider à oublier sa solitude et Jorden avait rapidement réussi à aller de l'avant et à faire le deuil de ses petites combines mises en place avec Charlotte pour séduire les autres hommes d'affaires et se les mettre facilement dans la poche. Enfin, ils avaient échangés leurs numéros, bien sûr, mais au fond il n'en savait pas assez sur elle pour savoir si leur route se recroiserait un jour. Ça l'embêtait un peu de se dire qu'il ne la reverrait peut-être pas et qu'ils n'avaient même jamais passé le cap de coucher ensemble alors qu'au fond il en crevait d'envie. Jorden n'avait aucune idée que quelques mois plus tard, il la retrouverait assise sur un banc en plein milieu du campus de Berkeley, l'université à laquelle il était inscrit depuis cinq ans déjà. Il n'allait pas mentir, il était vraiment content de la revoir, même s'il prenait un certain plaisir à l'accuser d'être une stalkeuse professionnelle. “Je le savais!” s'écria-t-il alors qu'elle avouait sans le moindre sérieux, qu'elle avait planqué une puce dans son téléphone pour le suivre où qu'il aille dans le monde. Peu importe si elle avait dit tout ça avec ironie, il avait décidé de continuer sur sa lancée et de faire comme si c'était vraiment le cas. “Mais en vrai, t'es un agent secret ou un truc du genre, non? Parce qu'il n'y a que dans les films d'action avec des agents secrets qu'on voit ça!” Ça y est, il était encore en train de partir loin, très loin. Mais il s'en foutait, lui, tant que ça l'amusait il était prêt à continuer à raconter de la merde. Avoir une copine agent secret, ce serait quand même trop cool. C'était bien un truc de mec de fantasmer sur les filles agent secret, tout ça, tout ça. Puis, quand elle acquiesça à ses dires selon lesquels elle ne pourrait pas le tuer parce qu'elle l'aimait trop, tout en répliquant qu'il était l'homme de sa vie, Jorden afficha un sourire d'autant plus satisfait. Il passa une main dans ses cheveux de manière toute à fait prétentieuse et superficielle à la manière d'une pub l'Oréal "Parce que nous le valons bien!". “Ah, encore une qui n'aura pas su résister à mes charmes.” Il leva les yeux au ciel, toujours avec ce petit sourire fier vissé sur ses lèvres. “Si tu savais le nombre de fois où une fille m'a dit ça! Je m'en lasserais presque.” Il lui fit un clin d'oeil taquin, avant de regarder droit devant lui. Des groupes d'étudiants passaient devant eux avec des livres sous les bras et des sacs bien remplis. À voir leurs mines désespérées, Jorden se mit à rire et donna un coup de menton dans leur direction. “Ah! Les premières années! Ne sont-ils pas adorables avec tous leurs bouquins et leurs petits sacs à dos?” Il n'avait qu'à les regarder pour comprendre que ces jeunes-là venaient de débarquer à Berkeley. Ils laisseraient bien vite tomber les livres et les sacs de ce genre et d'ici quelques années ils auront sans doute compris que se trimballer avec tout ça ne servait à rien, si ce n'est leur donner l'air parfaitement stupide. “J'adore le début d'année scolaire, c'est toujours l'occasion de faire de nouvelles rencontres, de trouver de nouvelles recrues pour les confréries, et aussi de choisir ses nouvelles proies. Tu vois, c'est le moment idéal pour reprendre notre petite compét', tu trouves pas?” Il fit mine de prendre une bonne grosse inspiration avant de souffler bruyamment et de dire: “L'odeur du sang frais, y'a que ça de vrai!” Le pire dans l'histoire, c'est qu'il n'avait même pas honte de jouer au crétin. Charlotte avait eu le temps de s'habituer à ça, non? Elle le connaissait assez bien maintenant pour savoir qu'il plaisantait de toute façon. Pourtant, il y avait une chose sur laquelle il n'avait pas plaisanté du tout. Il avait dit qu'elle lui avait manqué et ça, c'était la vérité absolue. Il fut ravi d'apprendre que lui aussi lui avait manqué et qu'elle regrettait de n'avoir pas trouvé d'autre adversaire à sa taille. “Je suis franchement flatté!” Jorden porta une main au niveau de son coeur et fit mine d'avoir la larme à l'oeil. “Non, vraiment, sans mentir, ça me touche!” Ceci dit, il se doutait bien qu'elle ne pourrait jamais trouver d'adversaire comme lui. Il était unique en son genre. Ce n'était donc pas une grosse surprise pour lui de savoir qu'elle s'était faite chier durant tout ce temps. “Quand même, quel heureux hasard de se retrouver-là. Je sais pas trop si je crois au destin et toutes les conneries du genre mais là je dois dire que je suis plutôt impressionné.” Une fois de plus, il se répéta dans sa tête, que le monde était petit, et blablabla. Combien de chance avait-il de croiser à cet endroit très précis, une fille qu'il avait connu à des milliers de kilomètres? Aucune idée précisément, mais forcément pas beaucoup. Et tandis qu'il y réfléchissait silencieusement, Charlotte proposa de bouger pour se remettre en selle. “Je vois que t'es toujours aussi réactive, c'est cool.” Jorden retira son bras du banc en effleurant un peu la chevelure de la jeune femme. Il se leva et lui tendit la main pour la faire se lever aussi. “Viens, on va se balader un peu. Et on en profitera pour mater. Y'a pas de mal à ça, pas vrai?” Ça sonnait un peu comme le plan d'un vieux pervers, mais s'il voulait avoir une chance avec les plus jolies filles de Berkeley, il allait devoir aller à leur rencontre et pour ça, rien de mieux que de se balader sur le campus.

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MessageSujet: Re: here we go again — charlotte&jorden here we go again — charlotte&jorden EmptySam 20 Sep - 1:58

«Here we go again»
Charlotte & Jorden


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 Taquiner Jorden, était une de mes hobbies favorites au Japon. Ne me demander pas pourquoi j'étais aussi vicieuse que ça, pourquoi j'aimais le danger, me frotter avec des gens de la « haute » en me mouillant dans des affaires pas claires ou pas nettes. Jorden même si je savais que ses affaires à lui étaient nettes, j'avais longtemps fréquenté des hommes d'affaires scrupuleux pour les mêmes raisons signer des contrats. Des contrats de fusions-acquisition , des contrats de libre échange ou encore des contrats pour des chasseurs de primes. J'usais facilement de mes charmes, peut-être que mon sens du commerce que j'avais appris à l'école, plus mon côté manipulatrice m'apportait cette niaque qui me permettait de faire ce que je faisais. Le rire si particulier de Jorden me faisait rire également. Encore plus quand je voyais sa tête de dégoût suite à son coup  de coude.. «  Quoi..ça aurait pu être possible.., je me renseigne c'est tout mon cher ». Le jour où j'apprendrais que mon ami est zoophile à mon avis j'aurais du mal à lui présenter ma petite..non rien oubliez les blagues de mauvais goût fusaient à une vitesse folle. Je haussais une épaule face à sa remarque sur la vengeance prochaine entre nous « Ok, je vais te faire regretter tes paroles Rosenbach ». Lui disais-je avec un air faussement autoritaire. Comme si je pouvais le menacer avec mon cinquante kilos à tout casser franchement ridicule avouez-le. Je ne sais pas trop comment on a pu autant s'allier enfin tout nous oppose sincèrement. Il est l'élite et moi je suis le cafard. Le genre d'insecte indésirable, qu'on écrase dès qu'il ouvre trop sa gueule ou qui fait chier. Il avait de l'élégance et du charisme toujours sur quatre épingle. Bien que je ne sois pas une souillon on ne pouvait pas dire que j'avais cette élégance naturelle ni cette façon de berner les gens aussi facilement même son mon sourire retournée et mon battement de cils étaient ravageurs face à Jorden je n'étais qu'une petite, une petite fourmi perdu dans ce monde élitiste. C'est comme ça que je commençais à me perdre littéralement, laissant mon regard parcourir son visage. Notre rencontre avait été une évidence et mon départ m'avait un peu chamboulée. Je m'étais attachée à lui, depuis mon départ de France je ne m'étais pas attaché aux hommes principalement mais avec lui c'était différent bien qu'il y avait cette tension monstre entre nous, nous étions amis et n'avions jamais franchit ce cap. Pas que nous n'en étions pas capables. Juste toujours dans le nerf de la guerre on avait jamais fait une trêve  pour avouer le désir de l'un ou de l'autre.  Finalement quand il s'écriait que j'étais une stalkeuse un petit soupir s'échappait de mes lèvres j'allais répliquer mais le bonhomme ne me laissait pas en placer une -comme d'habitude dirait Claude François-. Je lui disais alors dans un ton tout aussi excitée «  On peut faire le remake de M. & Mrs. Smith si tu veux ». Puis je lui adressais à mon tour ce fameux clin d’œil. Nous continuions sur la lancée de compliments en tout genre ce qui n'était pas trop dans nos habitudes je vous l'avoue. D'un air tout aussi superficiel que le mien il passait sa main dans ses cheveux en méritant son ego d'homme charmeur. Je hochais de la tête comme pour prouver mon accord. Quel imbécile. Quel gentil imbécile. Alors que nous observions ces jeunes premiers années à première vue, il m'adressait à nouveau la parole en me demandant s'ils n'étaient pas tous adorable. Je jetais un coup d’œil furtif avant de lui dire un peu blasée «  Je suis un peu comme les hommes, je préfère les étudiants cougars ». Quand il me regardait avec son sourcil relevé comme ça j'éclatais de rire avant de reprendre mon explication «  Je préfère l'expérience on va dire, marre des petits puceaux qui au bout de cinq minutes c'est finit. Du coup comme les hommes je préfère la maturité maintenant, enfin je me taperai pas Obama non plus mais tu vois ce que je veux dire non .. ? » Oui j'étais pas très nette comme fille fallait pas m'en vouloir. J'en avais marre des hommes qui était cons, qui n'assumait rien. OUHHHHHH la rébellion de femme qui émanait de moi ces derniers jours. J'étais comme un ours mal léché, allusion pour ceux qui comprennent.  Puis il continuait, pire qu'une femme cet homme je vous jure. Sur sa lancée me parlant de sang frais, de compétition et des nouvelles recrues. J'avais de la chance pour ma confrérie j'avais souvent des allumés du cerveau, ainsi que des surexcités et des blessés par la vie. Je lui disais taquine «  Toi à part des pimbêches en nouvelles recrues je ne sais pas ce que tu pourras te faire d'autres, moi j'ai le choix au moins. Drogué, Alcoolique, Hyperactif, Inconscient, Rebelle.. ». J'aurais pu énumérer une suite d'adjectifs tout aussi longue que ça aurait perdu de son charme.   Puis comme pour nous laisser un petit repos sur ce concours de phrases pas drôles et d'allusions pourries. Nous nous avouions ce manque que nous avions ressentis durant ces mois de séparation. Je me retenais de rire face à son numéro avant de lui dire à l'oreille «  ça marche ton numéro auprès de la gente féminine,  parce que là franchement j'hésite pour te donner un oscar ». Puis il me parlait du destin, qu'est ce qui lui arrivait, il avait perdu la tête ou quoi ? Je faisais mine de réfléchir avant de lui dire avec une sincérité rare, enfin ma sincérité quoi. «  Je ne crois pas au destin, regarde on s'est rencontrés à Hong Kong, je t'ai aidé, on est sortis, on a passé le plus clair de notre temps ensemble, et là on se revoit ici. On était fait pour être ensemble à travers les continents, je suis sûre qu'on pourrait faire un best-seller avec ça ». Lui disais-je en lui tapotant l'épaule. Puis alors que j'avais sorti mon joint je le tripotais entre mes doigts me demandant si c'était une bonne idée de se défoncer un peu chaque jour mais la main de tendue de Jorden me sortait de mes rêveries je la prenais pour me lever dans un sourire rangeant l'objet de convoitise un peu, pour profiter de l'amitié pour une fois.  Je répondais à sa question par une autre question «  Tu crois pas qu'il y aurait du mal à ne pas mater ? Du moins je pense qu'on aurait du soucis à se faire sur le genre humain.. ». Puis nous marchions dans les allées de l'université, les jolies filles marchaient avec ces hauts talons, laissant à découvert la naissance de leur cuisses. Je préférais mater les femmes, il y avait plus de mystère je ne sais pas pourquoi ne me demandait pas. Un duo de fille était pas très loin de nous, une brune et une blonde, l'une aussi belle que l'autre. D'un regard coquin je m'adressais à Jorden «  Alors, on fait ça en duo, ou tu préfères chacun pour soi Rosenbach ? ». Disais-je tout en maintenant la pression de ma main sur son avant-bras musclé.  Quoi qui n'avait pas le droit de tripoter un peu son ami ?


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MessageSujet: Re: here we go again — charlotte&jorden here we go again — charlotte&jorden EmptyVen 17 Oct - 2:04

Ce que Jorden appréciait le plus chez Charlotte était sans doute sa spontanéité. Elle n'était pas prise de tête, disait tout ce qui lui passait par l'esprit et advienne que pourra. Franchement, c'était de plus en plus rare les filles de ce genre, ou alors Jorden ne fréquentait pas les bonnes personnes, mais elle lui apparaissait un peu comme un grand bol d'air frais. Charlotte était la fille par excellence avec laquelle il voulait passer des heures, sans nécessairement être à poils en plus! Ok, être à poils avec Charlotte pendant des heures n'aurait pas non plus été de refus, mais avant toute chose il la considérait comme une amie. Elle le faisait rire et elle le surprenait. C'était deux grandes qualités fortement appréciables et Jorden ne manquait pas de le souligner à chaque fois qu'il pensait à elle — ce qui arrivait de temps en temps, oui — ou encore dans des moments comme celui-ci. Cette histoire d'écureuil par exemple, il n'y avait qu'elle pour sortir un truc pareil! Elle lui avait arraché un rire et en prime, était parvenue à lui coller en tête des images pas très catholiques. Bravo! “Oh mais je t'en prie! Je n'attends que ça…” Il lui fit un petit clin d'oeil taquin alors qu'elle lui promettait de lui faire regretter ses paroles. La taquinerie n'était jamais très loin entre eux. À peu près tout ce qui sortait de leur bouche respective semblait être un jeu auquel ils jouaient d'un commun accord, sans même avoir à se concerter au préalable. En fait, à bien y réfléchir, c'était un véritable talent qu'ils avaient là! Certes, ils ne venaient peut-être pas du même monde à la base mais ça ne les empêchait pas de s'entendre à merveille. De façon générale, Jorden savait se montrer ouvert d'esprit. Il ne recalait pas les gens au rang de déchet juste parce qu'il n'avait pas eu la chance, comme lui, d'être né Rosenbach. On ne peut pas tous être parfait, hein! Il était plutôt tolérant avec les plus malchanceux que lui, allant même jusqu'à les traiter d'égal à égal. Après tout, et Charlotte en était la preuve vivante, un compte en banque significativement différent et plus important que celui de ses pairs ne signifiait pas automatiquement qu'ils ne pouvaient pas se comprendre et partager des intérêts communs. Les seuls fois où le jeune homme s'autorisait à toiser les autres demeuraient sans doute les jours de mauvaise humeur ou de gueule de bois légendaire. Parce que quand Monsieur Jorden-Kol Rosenbach n'est pas content, il a toujours eu tendance à le faire payer à tout le monde. Dieu merci, il respire plutôt la joie de vivre et ces rares moments d'égarement ne constituent pas son attitude générale. Oh bien sûr, il lui est aussi arrivé d'envoyer chier des gens pour le simple plaisir. Parfois, il n'y a pas grand chose à faire. C'est physique, on n'aime pas quelqu'un, point barre. Les goûts et les couleurs, tout ça, tout ça. Bref. Pour en revenir à nos moutons, Jorden et Charlotte, totalement étrangers au monde l'un de l'autre, avaient fini par construire une amitié à des kilomètres et des kilomètres d'ici. Et s'ils se retrouvaient aujourd'hui par le plus grand des hasards, Jorden ne pouvait s'empêchait d'y voir un signe. “C'est vrai que j'ai des airs de Brad Pitt en plus, non?” Il offrit à la jeune femme, son plus beau sourire. En vrai, il était carrément plus canon que Brad et il le savait. “Fais la moue pour voir si tu pourrais passer pour Angelina Jolie!” Son sourire s'élargit et son visage rayonnant manqua de se fendre dans un éclat de rire. “Ouais, je crois qu'on serait crédibles pour un remake!” Il avait dit ça sur un ton presque fier et impatient. Comme s'il prenait cette proposition de remake au sérieux. Dieu merci, ce n'était pas le cas!

Un groupe de premières années était passé devant le banc sur lequel ils étaient assis, offrant à Jorden et Charlotte une petite pause divertissement bien méritée. Il haussa les épaules et passa une main dans ses cheveux alors qu'elle prétendait préférer les étudiants plus âgés aux petits nouveaux. “Écoute, moi je fais pas discrimination, mais les mois de Septembre et Octobre sont intégralement réservés au gamine de moins de vingt ans. Sinon, c'est pas drôle. Ceci étant dit, dès Novembre, tu me trouveras sûrement dans les chambres des quatrièmes ou cinquièmes années.” Quelque part, il n'était toujours pas complètement habitué à l'idée d'être à nouveau sur le marché à Berkeley. Après tout, la dernière fois qu'il avait mis les pieds ici remontait au moment où sa relation avec Marni s'achevait. Avant ça, il lui avait été fidèle et ça faisait un bout de temps qu'il n'avait pas eu l'occasion d'avoir les midinettes de première année à sa portée. Cette rentrée était synonyme de grand retour pour Jorden. Les bonnes vieilles habitudes allaient reprendre le dessus et il ne ferait rien pour lutter contre. “Cinq minutes? T'es sérieuse là? Mais même un puceau peut faire mieux que cinq minutes, bordel! Quel genre de type est-ce que tu fréquentes?” Il regarda Charlotte avec un air suspicieux. Cinq minutes? Il était sincèrement choqué. “Pimbêches.. Tout de suite les grands mots! Tu serais surprise de voir le genre de fille que l'on peut trouver chez les petits nouveaux…” Cette fois, il prit un air plus mystérieux, un peu comme s'il détenait un grand secret. Très vite, ils recommencèrent à se taquiner. Elle mentionna notamment un Oscar pour Jorden tant sa petite comédie était convaincante (ou pas). “Quand je te dis que je suis un Brad Pitt en puissance, c'est pas des conneries!” Très sérieusement, il ajouta: “Chérie, avec une gueule comme la mienne, tout fonctionne avec la gente féminine.” D'ailleurs, il ne perdait vraiment pas espoir de la conquérir un jour à son tour. Pour l'instant, il ne s'était pas montré trop entreprenant, mais il vivait avec l'intime conviction qu'ils finiraient bien par partager un lit. “Mais justement! C'est ça le destin! C'est une histoire de dingue, j'ai vraiment du mal à croire que tu sois là sans m'avoir suivi, sérieux! ” Oui, bon, il ne pensait pas sincèrement que Charlotte était une espionne/agent secret. Mais c'était tout de même ouf de se retrouver au même endroit après tout ces mois à ne plus se voir. Le destin ou peu importe, quelqu'un avait fait que leurs routes se croisaient à nouveau!

Jorden s'était levé du banc avec entrain alors que Charlotte avait proposé de bouger. Elle tenait un joint dans une main et de l'autre s'empara de celle du jeune homme pour se lever à son tour. “T'as raison, ne pas mater serait en fait un crime!” Il hocha la tête, intimement convaincu d'avancer des propos irréfutables. Ils avancèrent un peu à travers les allées du campus. “Et si je choisissais ta future proie, et toi la mienne? Histoire de voir si l'on se connait si bien que ça… ” Il baissa les yeux sur son avant-bras, lequel avait été saisi par Charlotte. Il ne fit aucun commentaire quant à ce contact qu'elle était venue chercher. Puis, sans réfléchir, il pointa une fille un peu plus loin, assise sur l'herbe. “Celle-là serait parfaite pour toi!” Un instant de silence s'installa alors qu'une moue songeuse s'était installée sur son visage. “Quoi qu'elle ne serait pas mal pour moi non plus, en fait…” Et une fois de plus, il passa une main dans ses cheveux pour les replacer en arrière.
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MessageSujet: Re: here we go again — charlotte&jorden here we go again — charlotte&jorden EmptyMar 27 Jan - 15:34

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