the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Partagez

cause you and me is a a bitter sweet symphony ≈ BAPTIXIE.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

cause you and me is a a bitter sweet symphony ≈ BAPTIXIE. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: cause you and me is a a bitter sweet symphony ≈ BAPTIXIE. cause you and me is a a bitter sweet symphony ≈ BAPTIXIE. - Page 2 EmptyDim 24 Mai - 18:30

it's a beautiful day to save a life.

-----------

Il avait  dit tout ce qu’il ressentait. La peur de la perdre, l’angoisse du changement, son inquiétude par rapport à ce qui s’était passé entre eux. Baptist avait beau être un homme qui ne disait pas grand chose de ses sentiments, gardant tout pour lui, laissant sa part d’émotion au placard à tout moment; face à Vixie, il n’était plus qu’un jeune homme perdu ne sachant pas comment dire à la femme qui avait une place si importante dans son cœur qu’il ne voulait pas la perdre. S’éloigner, prendre ses distances, être loin d’elle, il ne supportait pas. Il ne supportait plus. Baptist avait toujours vu leur amitié comme un fil indestructible, un lien qui ne romprait jamais, qui resterait aussi fort et solide qu’au premier jour. Et il pensait que Vixie avait le même avis que lui. Mais cette histoire de mariage avec le Williamson commençait à rendre le tout plus compliqué que jamais. Plus étrange que jamais. Le bulgare ne voulait pas voir Vixie dans les bras d’un autre homme, ce n’était pas une nouvelle. Il la voulait pour lui, et lui seul. Bien entendu, serait venu un jour où elle aurait rencontré un homme qui lui volerait son cœur, qui saurait la charmer et lui plaire, elle partirait avec lui un beau matin, mais garderait toujours une place pour son meilleur ami. Sauf que rien ne se passait comme prévu présentement. Il était sous le choc, perturbé par l’annonce de ses fiançailles on ne peut plus imprévue. Sentant pourtant au ton de la voix de son amie que rien ne changerait les faits, que cet engagement, qu’elle le prenait très au sérieux et ne changerait pas d’avis, respectant la volonté de parents bien trop peu indulgent et compréhensif, il changea de comportement et enleva son masque de fureur palpable à la main. Les gestes doux de Vixie l’avaient apaisé, rendu plus calme, moins en colère, plus lui. Le lui qui ne se mettait pas en colère dès que la chaise de son bureau était déplacée sans qu’il ne sache comment, ou que les souvenirs de la prison revenait en pleine après midi lors d’une sieste pleinement méritée. Baptist reprenait alors conscience de la situation. Vixie n’était pas à blâmer, mais à aider. Elle n’avait aucunes prises dans l’affaire, elle subissait ces fiançailles avec autant de grâce que possible. La brésilienne, avec sa voix douce aux accents chantants, avait pourtant donné du temps à Baptist, répondu à ses questions alors qu’il n’avait fait que la pousser encore et encore dans ses retranchements. Avoir cette attitude avec Vixie était bien trop étrange, trop paradoxale. Elle était une des seules femmes de sa vie. Se comptant sur trois doigts, il n’avait pas intérêt à perdre une femme qui comptait tant pour lui. Qui comptait beaucoup trop pour lui. Être en colère contre Vixie n’était pas normal. Alors la pression des derniers jours, le stress des retrouvailles, l’inquiétude et l’anxiété à cause du manque de contact durant trois semaines retomba comme un soufflet grâce aux paroles rassurantes de la jeune femme. Et même si il se sentait un peu coupable de lui avoir crier dessus, il n’était pas déçu de connaître enfin ce qui se cachait derrière ce traitement au silence. Laissant enfin cette impression d’étouffer derrière lui, il proposa à sa meilleure amie de passer un peu de temps avec lui. Qu’importe qu’il soit trempé par la pluie, ou que ses paumes de mains soient encore douloureuses à cause de ses blessures qu’il s’est infligé à lui même, il voulait passer du temps avec elle. Seulement avec elle et non pas tous les secrets qu’ils avaient chacun de leur côté et dont ils n’étaient pas prêt de partager à l’autre. « J’ai bien supposé alors. » Un mince sourire sur les lèvres, il suit la jeune femme dans l’ascenseur sans poser de question. Il allait enfin savoir dans quel univers elle vivait désormais. Sans avoir peur, il était surtout excité. Les deux jeunes gens étaient des héritiers de fortune assez colossale, ils ont vécu dans un luxe apparent et turbulent, mais toujours présent. Baptist se souvient encore de la bâtisse qui l’a accueillis dès sa naissance, et des lustres en cristal qui pendaient au plafond, dans chaque pièce de la maison. Un luxe ancien, structural, mais bel et bien présent dans chaque recoin de la demeure. Alors en entrant dans l’ascenseur, il voyait que les Williamson était ce genre de nouveaux riches, prêts à tout pour montrer que leur fortune n’avait rien à envier aux autres. « Parce que tu crois que moi je vais monter les vingt six étages ? Entre dans l’ascenseur ma belle. » Le jeune bulgare avait beau être une personne très sportive, s’entraînant souvent, courant le soir, ayant un régime alimentaire stricte, il n’y avait aucuns moyens qu’il ne monte vingt six étages sans se plaindre au moins une fois. Vixie non plus. La belle perchée sur ses talons aurait demandé grâce au ciel si il lui avait fait monter les escaliers. Il essaya de rester calme dans la boite en métal. Dire que Vixie n’était pas attirante était un euphémisme. Il l’avait toujours trouvé très belle, féminine, une femme  avec qui il aurait pu avoir une belle histoire avec son franc parler et son attitude si adorable. Mais il avait décidé de ne pas tenter le diable et de faire d’elle sa meilleure amie, certains que de cette manière, il n’y aurait pas d’histoire de tromperie ou de trahison qui ruinerait leur relation. Il avait oublié que le destin est un connard et qu’on ne prévoit rien avec autant de précision à moins d’être dieu. Restant silencieux donc, il suivit Vixie dans le couloir menant à son – désormais – appartement. Il observait, tranquillement. Ne laissant rien au hasard, analysant avec une attention presque chirurgicale les moindres recoins de l’appartement. Du moins, ce dont il pouvait voir en étant dans le salon. Il regarda Vixie commander, demander où son cher fiancé se trouvait. Apparemment, le jeune Williamson n’était pas chez lui, mais avec son frère. Andrew ? Ce nom lui disait quelque chose, il voyait un visage mais flou. Ce n’est qu’en voyant une photo de lui sur un mur qu’il se remit les idées en place. Un des meilleurs partis de New York, le concurrençant de près si il n’avait pas été en prison. Baptist se demandait souvent ce que sa vie aurait été si il n’avait pas fait de la prison injustement. Sans doute serait-il lui aussi fiancé à une femme qu’il n’aimait pas plus que ça.  Sortant ces idées un peu incongrues de son esprit, il refit face à une Vixie souriante. « Je veux bien mais … » Il était complètement trempé, et elle sembla s’en apercevoir. « Oui, un peu. » Il suivit encore une fois Vixie dans cet environnement qu’elle semblait bien connaître à présent. Ne sachant pas trop comment agir, il optait pour un silence poli. Mais il voulait retrouver ce qu’ils avaient. Les câlins, les rires, les blagues à deux balles. Il n’arrivait pas à se sortir de la tête que ces fiançailles, bien qu’arrangées, avaient tout changé. Absolument tout. La chambre qu’il supposait appartenir à la brésilienne était dans un état proche de la dévastation. Des vêtements partout, des chaussures aux quatre coins, des feuilles et des cartons parsemés sans vraiment d’ordre. « Je vois que tu n’as toujours pas appris à ranger une chambre. » Il rit un peu de l’attitude bordélique de la jeune femme. Lui qui était toujours hyper organisé, ayant une chambre aussi propre qu’une bloc de chirurgie avait une meilleure amie avec un sens de l’ordre et du rangement proche de zéro. Vixie se pencha sur son armoire après avoir déposé son sac, laissant bien comprendre qu’elle savait qu’un jour viendrait où ils seraient de nouveaux aussi proches qu’avant. « J’ai encore certains de tes vêtements aussi. Faudrait que tu viennes d’ailleurs. Dormir un jour à la maison. » Elle est si vide sans tes rires qui résonnent. Baptist prit le t-shirt qu’elle lui tendit avec le sweat shirt. Il avait si froid après que toute la chaleur de son corps lui ait échappé suite à sa crise de colère, qu’il n’allait pas craché sur une double épaisseur de vêtement. Il rit un peu en voyant Vixie galérer pour trouver un maudit pantalon dans sa penderie. La voir si acharné à le mettre au sec était adorable. Complètement Vixie. « Ne t’inquiète pas Vixie. Je peux m’en passer. » Mais il eut à peine fini sa phrase qu’elle tira un bas de jogging noir bien sec et chaud de sa penderie. « Attend, tu veux dire que j’ai encore pleins de vêtements à moi ici ? Mais on faisait quoi comme ça pour laisser des vêtements chez l’autre comme ça ? » dit-il en riant. Retirant sa chemise bouton par bouton, il ne put s’empêcher d’intercepter le regard de son ex petite amie sur ses lèvres. Si elle savait à quel point il avait envie de l’embrasser, de caresser son corps une dernière fois, de profiter encore de son corps et de ce qu’il avait à offrir. Retirant sa chemise et son pantalon, il se retrouva en boxer Calvin Klein noir devant elle. Gêné ? Pas le moins du monde. Il enfila le bas de jogging, et le t-shirt, hésitant sur ce dernier. Il aimait être torse nu, surtout quand il était en jogging. Vieille habitude. « Hum, mes vêtements sont humides, y’aurait pas un moyen de les faire sécher avant que je parte. » Parce qu’il comptait bien rester encore assez longtemps pour la tenir dans ses bras. « Alors, tu voulais pas me faire visiter ton nouvel appartement par hasard ? » Il prit le bras de la jeune femme, content de voir que malgré tout ce qui pouvait se passer, ils savaient au moins faire semblant. Faire semblant que rien n’avait changé. Faire semblant que leur amitié n’avait rien connu comme blessure. Faire semblant qu’ils n’avaient pas envie de s’embrasser à en perdre haleine.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

cause you and me is a a bitter sweet symphony ≈ BAPTIXIE. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: cause you and me is a a bitter sweet symphony ≈ BAPTIXIE. cause you and me is a a bitter sweet symphony ≈ BAPTIXIE. - Page 2 EmptyMer 27 Mai - 22:40


Stop every clock, stars are in shock
The river will run to the sea,
I won't let you slip away from me

Sa voix son accent grave porteur des nuances et consonances mystérieuses du pays de l'est, lui était aussi familière que la vue d'un paysage de son propre pays d'origine. Il avait toujours eu une voix chaude, une voix qui savait la rassurer, quand bien même celle-ci prenait des tons différents lorsqu'il était porté par la colère. Ce qui lui est arrivait assez souvent, d'ailleurs. Parce que Vixie le connaissait aussi bien qu'elle le pouvait. Elle savait tout de lui. Son incapacité à maîtriser ses émotions lorsqu'il se sentait dépassé, ou trahi. Sa manière de l'accepter telle qu'elle était, malgré sa franchise, malgré ses erreurs, sa spontanéité enfantine, et ses élans d'affection auxquels il n'avait pas été habitué jusque là. Ses tics, aussi minimes soient-ils : son sourcil droit s'arquait lorsqu'il était pris de cours, sa main tripotait les poches de son jeans lorsqu'il était anxieux, sa main chaude glissait furtivement sur son bras lorsqu'il tentait de répondre à la tendresse débordante de la jeune femme. Vixie avait tout tenté pour se rendre à l'évidence, essayer de faire le deuil de chaque souvenir, de chaque habitude, jour après jour. Les raisons qui la poussaient à s'y soumettre ne manquaient pas : d'une part, ils avaient rompu. Partant de là, certaines choses devaient obligatoirement changé. Ils avaient franchi une limite qui allait certainement les pousser, désormais, à freiner leurs ardeurs, le temps que les choses soient de nouveau limpides. D'autre part, elle était fiancée à un autre homme. Cette fois-ci, l'enjeu était plus important. Il s'agissait de prendre au sérieux l'engagement d'une vie. Qu'elle l'ait choisi ou non. Malgré ces explications, elle n'y était pas parvenue. A croire que des souvenirs, il y en avait trop. Face à lui, face à son regard noir et ses reproches, les images resurgissaient par vagues, lui rappelant constamment qu'il avait toujours été à ses côtés, quel que soit l’événement, quelle que soit la période, et qu'elle devait assumer le fait qu'elle ne parviendrait sûrement jamais à se passer de lui. « J’ai bien supposé alors. » un discret sourire fleurit sur ses lèvres. Comme toujours, avait-elle envie de dire. Fatiguée de se battre contre lui, de se battre contre elle, l'étrangère avait préféré tout avouer, priant en son for intérieur pour que les choses ne changent pas totalement. Commençant par le début, elle appela l’ascenseur, désormais libérée de la peur de faire découvrir à Baptist l'environnement dans lequel elle évoluait désormais, aux côtés d'un autre. « Parce que tu crois que moi je vais monter les vingt six étages ? Entre dans l’ascenseur ma belle. » il semblait plus détendu, plus apaisé, plus réceptif. Elle l'aimait tant, comme ça. Un sourire léger sur les lèvres, elle le suivit à l'intérieur de la cabine, et appuya sur le numéro correspondant. Elle se permit alors de répondre avec une pointe d'humour, lui lançant un regard amusé en biais : « tu as attendu vingt minutes sous une pluie battante. On pourrait croire que rien ne te fait peur. » elle ne voulait pas qu'un malaise s'installe entre eux. Elle avait peur de ça. Il n'avait jamais été question de non-dits, de distance dans leur relation. Et quelle que soit la tournure que cette dernière prendrait en essayant de s'adapter à la situation, elle espérait que ce point-là resterait inchangé. Pourtant, durant l’ascension mécanique, un silence pesant s'installa. Plus les étages défilaient, plus elle percevait physiquement son corps à quelques pas du sien. Elle tentait vainement de se concentrer sur autre chose, notamment en fixant le cadre numérique annonçant les étages, mais l'ambiance était lourde - sans réellement qu'elle en détermine les principales raisons - et si perceptible qu'elle ne pouvait l'ignorer. Elle déglutit péniblement, fixant son regard droit devant elle, s'inquiétant de ce qui allait suivre : allaient-ils parvenir à retrouver cette aisance, ce naturel qui caractérisaient leur complicité ? Heureusement, son esprit ne se tortura pas davantage, puisqu'ils ils finirent par arriver à bon port, si bien que Vixie lui proposa de faire le tour des lieux :  « Je veux bien, mais ... » Vixie détacha rapidement le problème, à la vue d'un Baptist pataugeant dans ses vêtements, digne d'un enfant qui avait sauté dans une piscine juste avant : «Oui, un peu. » elle l'invita à le suivre, se dressant pour objectif - avant toute chose - de le mettre au sec. Dans un silence étrange pour eux, la belle continua sa route, puis lui présenta du mieux qu'elle put sa nouvelle chambre, mais c'était sans compter le désordre qui régnait en maître dans la grande pièce. Ça, au moins, ça n'avait pas changé. « Je vois que tu n’as toujours pas appris à ranger une chambre. » alors qu'elle se dirigeait vers son armoire, la brésilienne se tourna vers son meilleur ami, ouvrant la bouche dans une attitude faussement offensée. Comme elle avait l'habitude de le faire dans ces cas-là, elle attrapa son coussin violet, négligemment posé contre la chaise la plus proche, et lui jeta au visage. « C'est ça, moque toi, jeune homme ! Quoi que tu en dises, je considère que c'est un bordel organisé. » elle accompagna sa réponse d'un grand sourire amusé, et d'une assurance assez surprenante. Car oui, Vixie inventait des concepts propres à elle. Son sens du rangement avait toujours été pour le moins artistique, mais dans son désordre, elle s'y retrouvait parfaitement. Allant même jusqu'à affirmer qu'observer sa chambre parfaitement rangée la stressait plus qu'autre chose. « J’ai encore certains de tes vêtements aussi. Faudrait que tu viennes d’ailleurs. Dormir un jour à la maison. »elle avait toujours renommé la maison de Baptist sa "seconde résidence". Là où elle se sentait bien, protégée, chez elle. Là où se trouve le cœur, se trouve la maison, dit-on. Elle souria légèrement à l'idée de faire son retour dans la demeure qu'elle avait quitté durant trois semaines, tendant le tee-shirt et le sweat, en guise de trouvailles, à son meilleur ami : « quand tu veux. » prononça t-elle d'une voix douce, lui faisant comprendre que leurs soirées et leurs nuits blanches lui manquaient. Faisant référence à la fois où elle avait cassé un verre posé sur la table de chevet, une des dernières nuits qu'elle avait passé chez lui, elle ajouta malicieusement : « je tacherai de rien casser, cette fois. » en attendant, la brésilienne restait agacée de ne trouver aucun pantalon à lui donner, maugréant contre elle-même durant sa recherche : « Ne t’inquiète pas Vixie. Je peux m’en passer. » non, il ne pouvait pas s'en passer. Au vu de l'état dans lequel était son pantalon, elle ne pouvait pas se permettre de le laisser attraper une pneumonie, sans compter qu'elle s'en serait tenue pour responsable sans problème. C'est elle qu'il attendait sous la pluie, après tout. Sa recherche ne fut pas vaine, puisqu'un bas de jogging fit son apparition entre deux jeans appartenant à la jeune femme. Fière d'elle, cette dernière n'attendit pas plus longtemps pour le tendre au principe concerné. Elle entendit alors son rire, doux et chaud. Le rire léger, le rire complice. Le rire qui lui avait manqué. « Attend, tu veux dire que j’ai encore pleins de vêtements à moi ici ? Mais on faisait quoi comme ça pour laisser des vêtements chez l’autre comme ça ? » en voilà, une bonne question. Ils passaient tellement de temps l'un chez l'autre qu'ils en venaient à laisser des parties de leur penderie dans une chambre qui ne leur appartenait pas. Un rire s'échappa de sa gorge, tandis qu'elle répondit naturellement, sur une note légère « faut croire qu'on passait nos journées à se déshabiller ! » tout en parlant, elle quitta rapidement le trench beige mouillé qui la recouvrait jusque là, et le posa sur le fauteuil tout près d'elle. Il lui suffit de ces deux secondes pour réaliser à quel point sa phrase pouvait s'interpréter d'une manière incroyablement lubrique. Elle posa rapidement son regard sur lui en essayant de se rattraper comme elle le pouvait, dans un rire léger : « enfin ... t'as compris ce que je voulais dire ! » mais difficile de se rattraper sur ce sujet alors que Baptist entreprit de déboutonner ses vêtements devant elle. Quittant, ainsi, sa chemise, suivi de son jeans. En moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, il se retrouva en boxer, offrant à sa vue - sans la moindre réserve, son corps dévêtu. Il était beau, comme ça. Beau tout court. Baptist était vraiment de ceux qui savaient être attirants sans faire quoi que ce soit. Elle culpabilisa immédiatement, mais ne put s'empêcher de penser à toutes les fois où c'était elle qui le déshabillait. Non pas pour lui faire adopter une autre tenue, mais pour profiter de lui dans son plus simple appareil. Elle se rappelait sans mal de leurs ébats, des mains qui glissaient sur son torse, de ses caresses avides, de sa façon de maintenir son corps contre le sien quand ils s'embrassaient. Tous les souvenirs étaient en train de défoncer sans le moindre effort les limites qu'elle s'était imposée, s'amusant à lui montrer combien il était facile d'avoir envie de lui. Contrôler ses pensées aurait pu être possible, mais face au corps de Baptist, la mission se révélait impossible. Ce serait mentir de prétendre qu'elle n'était pas troublée et déstabilisée par sa quasi-nudité. Elle l'avait toujours trouvé attirant, ce n'était pas leur rupture qui allait changer sa vision des choses. Réalisant qu'elle était tout simplement en train de le reluquer, Vixie se tourna rapidement vers l'armoire, détournant furtivement le regard, alors que son esprit tentait de trouver en urgence quelque chose à lui faire faire, histoire de chercher une contenance qu'elle n'avait, de toutes évidences, pas le moins du monde. Elle ne s'était jamais gênée pour le regarder ou en profiter, qu'ils aient été amis, amants, ou couple. Les choses étaient simples entre eux, naturelles. Elle ne s'était jamais empêchée quoi que ce soit, et leur lien fusionnel avait fait qu'ils s'étaient déjà vus en toutes circonstances : en tenue de travail, à moitié-nu, complètement nu, en maillot, en pyjama, en pleurs, en prison, sautant de joie, trahi, blessé, démaquillée, endormi, fatigué, ivre, ils avaient tout connu. Mais à l'heure actuelle, elle avait du mal à discerner le comportement à adopter. Elle réalisa à ce moment-là que le froid ne lui était pas non plus inconnu, sans son manteau, quand bien même ses vêtements étaient plus secs que ceux de Baptist. Elle attrapa alors un sweat gris zippé pendu sur un cintre, tandis que son meilleur ami au corps particulièrement désirable enfila, après hésitation, le tee-shirt qu'elle lui avait proposé : « Hum, mes vêtements sont humides, y’aurait pas un moyen de les faire sécher avant que je parte. » la jeune femme hocha la tête en enfilant les manches du sweat qu'elle avait choisi par dessus son haut : « bien sûr, on va les faire tourner dans le sèche-linge quelques temps » elle dégagea du mieux qu'elle put ses longs cheveux bruns humides coincés sous le vêtement. Et attrapa les vêtements humides de Baptist. « Alors, tu voulais pas me faire visiter ton nouvel appartement par hasard ? » c'est lorsqu'il attrapa son bras qu'elle réalisa qu'ils parvenaient à retrouver certaines habitudes. Souriant à ce contact, elle profita de ce dernier pour l'amener vers la porte : « ça tombe bien, on passe d'abord par la salle de bain ! » la chambre de Vixie n'étant accessible que par le passage de la salle d'eau, ils allaient pouvoir déposer ses vêtements dans le sèche-linge avant d'entamer une visite en bonne et due forme. Entrant dans cette salle, elle prit la voix d'une hôtesse de l'air : « Monsieur, vous vous trouvez actuellement dans l'aile "hygiène" de l'étage. Vous trouverez à votre gauche la baignoire, et la douche, mais vous trouverez, surtout, à votre droite, la machine du futur qui sauvera votre uniforme en un temps record» et sur ces mots, elle déposa les vêtements en question dans le sèche-linge. La soi-disante machine du futur. Il fallait bien romancer un tant soit peu. Elle en profita pour retirer les talons qui la faisaient tant souffrir, perdant volontiers quelques centimètres en échange du bien-être qui la gagna immédiatement. La salle de bain se révélait être digne d'une maison de riche. Éclairée, à la surface disproportionnée, au carrelage clair, offrant - sous forme de soleil couchant - une immense fenêtre, aux vitres durement opaques, située contre la baignoire. Elle profita du passage dans la salle de bain pour attraper une pince à cheveux dans un tiroir qu'elle coinça entre ses dents, le temps d'attraper quelques mèches de ses cheveux de manière à attacher - de façon assez brouillonne - la majorité de sa chevelure humide qui commençait à onduler de part et d'autres. Durant cette entreprise, elle jeta un regard au miroir immense qui prenait toute la longueur du mur, et observa leurs trombines. Les minois mouillés, les cheveux humides, accoutrés de manière assez artistique. Baptist, habillé de son bas de jogging et de son tee-shirt, restait cela dit crédible, contrairement à elle, ayant mélangé une jupe noire de tailleur au sweat gris presque négligé qu'elle avait adopté dans la chambre pour se réchauffer. Les ensembles des deux jeunes gens étaient assez surprenants. Elle s'amusa de cette vision en affirmant avec conviction : « On est sexy quand même. Fringués comme ça, on peut prétendre au rôle de mannequin pour la dernière ligne de Karl Lagerfeld.» Une fois ses cheveux relevés,Vixie tendit la main vers son double en ajoutant : « prêt à découvrir le reste, Monsieur Valentin, ou vous préférez rester ici, de sorte à surveiller que vos vêtements ne se fassent pas la malle ?»
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

cause you and me is a a bitter sweet symphony ≈ BAPTIXIE. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: cause you and me is a a bitter sweet symphony ≈ BAPTIXIE. cause you and me is a a bitter sweet symphony ≈ BAPTIXIE. - Page 2 EmptyJeu 30 Juil - 22:18

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

cause you and me is a a bitter sweet symphony ≈ BAPTIXIE. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: cause you and me is a a bitter sweet symphony ≈ BAPTIXIE. cause you and me is a a bitter sweet symphony ≈ BAPTIXIE. - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas

cause you and me is a a bitter sweet symphony ≈ BAPTIXIE.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

Sujets similaires

-
» « SWEET SWEET BABY . I need a man. Taylor & Tommy
» no one's out of time ≈ alexa
» in your eyes ≈ d.gonzales
» ≈ pisces among sharks (fb).
» our dreams ≈ royale mckinley

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-