the great escape
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i will never let you down. (twin bro')

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MessageSujet: i will never let you down. (twin bro') i will never let you down. (twin bro') EmptyMer 25 Mar - 21:23

i will never let you down. (twin bro') Tumblr_mspbjua5y81r0go1eo5_250 i will never let you down. (twin bro') Tumblr_nf9f4imbTG1qbmp7lo4_250

Mes lèvres brûlantes laissent une trainée enflammée sur le torse de Pavel, mon souffle éreinté se perd sur sa peau, mais ce n'est en rien des données qui vont empêcher un second round. La sonnerie de mon portable soigneusement posé sur la table de chevet, cependant, oui. J'entends le Russe grommeler alors que je me redresse pour saisir cet objet fort dérangeant. « Mais non, j'décrocherais pas. J'veux juste savoir quelle tronche je vais devoir défoncer demain matin. » Mais un soupir émanant d'entre mes lèvres signe la fin d'une soirée de débauche initialement prévue. « C'est mon frangin, faut que j'décroche. C'est ça, essaie de me mordre. Dans le meilleur des cas, il faudra te trouver un autre boy pour le reste de la semaine. » Je presse fermement ma main libre le torse de cet homme allongé sous moi afin de le contraindre à ne pas bouger tandis que je décroche, non sans arborer un air blasé et en prenant un ton tranchant à vif. « Info news, bro' : si j't'ai laissé ma fille, c'est pour ne pas être emmer... Sara ?... Quoi ? » Quelle surprise d'entendre au bout du fil la voix de ma fille. Une boule se forme au creux de mon estomac en entendant les pleurs de la fillette qui peine alors à s'exprimer. Je déteste être éloigné d'elle en la sachant dans pareil état. « Tonton Kenzo est parti, d'accord... Surtout, tu ne bouges pas, je viens te chercher. » Alors que j'avais soigneusement confié la chaire de ma chaire à mon jumeau, ce dernier s'était apparemment éclipsé alors qu'il pensait que la petite dormait paisiblement. Peine perdue. Cette fillette a dû mal à trouver le sommeil lorsqu'elle n'a pas eu le bisou magique de son paternel. Depuis que ma mère nous a laissé prendre nos marques rien que tous les deux, nos relations se sont améliorées en un rien de temps, si bien qu'au jour d'aujourd'hui, j'arrive enfin à la présenter comme étant ma fille sans m'inquiéter de ce que penseront les autres. Je marque les lèvres de Pavel d'un dernier baiser avant de me redresser, pinçant finalement les miennes pour ne pas laisser trois simplissimes mots m'échapper. Je l'ai fait une seule et unique fois, alors que le jeune Russe m'avait transporté au septième ciel avec soin. Depuis, je redoute presque de les prononcer à nouveau, même si, au plus profond de moi, je les pense. « T'as pas intérêt à t'en taper un autre entre temps, j'en ai pas fini avec toi. », lançais-je alors que j'enfilais mon boxer et que je ramassais mes affaires avant de m'éclipser de chez lui. À moitié nu et sous le regard d'un couple qui passe malencontreusement dans les parages, je cours jusqu'à ma voiture, m'habillant en deux temps, trois mouvements, avant de sauter à l'intérieur du véhicule et de démarrer en trombe. Je roule sans me soucier du danger ambulant que je suis alors, lancé à pleine allure pour retrouver ma fille, seule. Je me gare à l'aveuglette, et cours à en perdre haleine jusqu'à la porte de l'appartement, pas même fermée à clé, qui plus est. Sara hurle en entendant la porte s'ouvrir tout en se recroquevillant sur le canapé, mais elle se lève rapidement pour se jeter à mon cou en se rendant compte qu'il ne s'agit que de moi. Je tente de calmer ses pleurs pendant quelques instants et me décide à l'emmener avec moi. Installé à nouveau derrière le volant, je tâche de réfléchir au meilleur endroit où mon jumeau pourrait se trouver. Évidement que je compte le retrouver, je n'allais très certainement pas le laisser s'en tirer de la sorte. Qu'est-ce qu'un jumeau Clives aurait tendance à faire à Las Vegas à une heure aussi tardive, notamment lorsqu'il s'avère être célibataire et doté d'un égo surdimensionné ? Soit il fait la fête, soit il est déjà occupé dans les draps d'une parfaite inconnue... Bien. Fermant les yeux afin de mieux me concentrer, le nom d'un club me vient soudainement en tête : Voodoo. Kenzo s'y était rendu, il y a deux nuits de cela et s'était venté toute la journée d'avoir mis deux mannequins dans son lit. On dit souvent que la première intuition est la bonne, j'espère que cela sera le cas ce soir. Je roule jusqu'à cette fameuse boîte de nuit et annonce à Sara qu'elle devra rester ici le temps que je vérifie si son oncle se trouve dans les parages ou non. Manque de chance pour moi, la fillette refuse de me lâcher et alors qu'elle s'agrippe à moi tel un koala à une branche d'arbre, j'avance jusqu'à l'entrée du club. Un billet d'une valeur peu négligeable suffit à ce que je puisse passer en la compagnie de Sara. Je la sens qui tombe de fatigue dans mes bras alors que je fends la foule à la recherche d'une tête familière. Je commence à perdre espoir jusqu'à ce que mon regard ne tombe sur un blond occupé à explorer la gorge d'une demoiselle. Magnifique. « Surtout, tu gardes les yeux fermés. » En guise de réponse, un reniflement. Et Sara referme sa prise autour de mon cou. Kenzo, je vais te tuer. Je m'avance jusqu'à ce dernier et une tape à l'arrière de sa tête suffit à mettre un terme à leurs préliminaires. « J'peux savoir ce que tu fous ? T'avais juré que t'allais garder Sara... Et ne me dis pas que t'es encore une fois ivre. » Il en avait tout l'air et cela m'insupportait. Kenzo se mettait dans des états bien pitoyables depuis quelque temps maintenant, je ne pouvais plus l'ignorer. « Dégage, toi. », crachais-je à la jeune femme qui l'accompagnait, laquelle m'adressa un regard ampli de dédain avant de s'éclipser. « Un soir, Kenzo. Je te demande de veiller sur elle un soir et tu te tires au beau milieu de la nuit en la laissant seule. J'sais pas ce qui me retient de... Tu m'écoutes au moins, tête à claques ? » Si je pouvais lui coller la tête contre un mur, à celui-là...
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MessageSujet: Re: i will never let you down. (twin bro') i will never let you down. (twin bro') EmptyJeu 26 Mar - 9:01



Je me penche sur le lit de Sara et l'embrasse sur le front en entendant sa respiration régulière, signe qu'elle s'est endormie après l'histoire que je lui ai lue. Il faut dire que j'étais tellement absorbé par la manière dont Winnie l'Ourson allait récupérer son pot de miel que j'ai dû y mettre sacrément le ton. J'éteins la lumière et laisse la porte entrouverte avant de marcher jusqu'au salon pour me mettre devant la télé. Pas de messages sur mon téléphone, je le pose sur la table basse et fait vagabonder mon attention au gré d'un zapping sans trop d'énergie. Y a même plus de dessins animés, à cette heure-ci. Je tombe sur un jeu télé basé sur la culture générale... En quelle année a été inventé le... Biiiip, trop dur, je zappe. Tiens, une émission historique. Ah non, c'est sur la production de ramequins en céramique en Mésopotamie ou un truc du genre. Bref, c'est chiant. Je rejette la tête en arrière dans un soupir désespéré puis je pose mes yeux sur le balcon qui donne une vue sur cette ville lumineuse et festive. Comme à chaque fois que je me retrouve seul depuis quelques semaines, une sorte de nuage noir couvre mes pensées, comme un ciel de pluie qui n'arrive pas à partir. Je pense à Meleya, à Charlie, partis pour la Bulgarie. Le divorce a beau avoir été la meilleure solution à prendre, il n'empêche que j'ai horreur de ce que je suis en train de vivre : la solitude. À la seconde près où je me retrouve tout seul, je broie du noir et j'ai horreur de ça. J'ai besoin de vivre avec une présence, même fugace, pour ne pas perdre cette confiance en moi que j'aime tant exhiber. Je me lève du canapé, avançant jusqu'au balcon avec les mains dans les poches, j'observe les clubs au loin... Après tout, la petite dort. Et je ne me fais pas d'illusion : si Rayan m'a demandé de la surveiller, c'est pour aller s'envoyer en l'air toute la nuit dans les bras de son Russe un peu flippant, là... Pavel, je crois. Et pourquoi je n'aurais pas le droit de me faire plaisir aussi ? Elle dort, elle ne bougera pas jusqu'à demain matin. Je file dans ma chambre sur la pointe des pieds pour enfiler un t-shirt au col rond très bas, une veste bi matière et un pantalon allant avec. Une paire de chaussures en cuir plus tard, je quitte l'appartement en refermant soigneusement derrière moi, puis je fais tourner les clés autour de mon doigt, armé d'un sourire de prédateur. C'est parti, ce soir, Kenzo va encore régaler Vegas. Mes pas me mènent jusqu'au Voodoo, la pêche y avait été bonne la dernière fois. Sans ambitionner de rentrer forcément avec un plan à trois ayant fait frémir un acteur de films pour adultes, je cherche simplement de quoi passer une bonne soirée et me faire oublier le niveau actuel de mon moral, c'est-à-dire proche de zéro. J'entre en saluant le videur et une fois dans le club, je prends une grande bouffée d'air alourdi par la chaleur, les effluves d'alcool et un brin de ce vice qui règne à Vegas. Au bar, je me fais accoster par une brune qui, quoique charmante, n'est pas tout à fait à mon goût. En prenant le verre que le barman me tend, j'hausse les épaules. "T'es mignonne comme tout, mais j'suis pas trop dans le trip bourrelet, ce soir, chérie. Si tu cherches un chéri XXL, c'est pas ici. Du moins, pas là où tu penses." ajoutai-je avec un vague sourire arrogant en faisant tomber mes yeux sur mon entrejambe. La fille repart aussi sec, vexée, tandis que je regarde l'alcool ambré qui tourne dans ce verre. Pas le temps de m'interroger, je le vide d'un seul trait avant d'en commander un suivant. Puis un troisième. Et je termine par un cocktail, lorsque je me sens bien échauffé. Je ne tiens pas très bien l'alcool, mais j'aime beaucoup son effet euphorisant, ça fait merveille avec mon caractère. Je fonds sur une proie repérée seule à une table et l'accoste en m'installant comme si j'étais chez moi. "Bonsoir. Kenzo, l'homme que tu désespérais de rencontrer un jour. Cette jolie taille 2 a un nom ?" Elle me fixe de bas en haut, remarquant mon allure et tire les bonnes conclusions en me demandant si je travaille dans le milieu de la mode. La conversation démarre et, comme à mon habitude, je m'arrange pour que ce soit elle qui fasse des pieds et des mains pour me divertir. Sa main s'égare sur ma cuisse alors que je propose que nous allions danser. Collés serrés, mon bassin ondule tout contre le sien alors qu'elle repose sa tête contre mon torse. Mes mains voyagent sur ses hanches, baladeuses, jusqu'à ce que nous retournions à nos places. Fiévreux, je capture sa nuque et l'embrasse d'une manière qui en a fait craquer des centaines bien avant. Elle rend les armes, me laisse mener la cadence, offerte. Seule sa main vient rencontrer mon torse, glissée sous le vêtement pour sentir ma peau brûler sous les effets de l'alcool et de l'excitation nocturne. Quelques uns nous regardent, captivés par la sensualité que nous dégageons, puis s'arrêtent au moment où je sens une tape à l'arrière de ma tête. La fille pousse un cri de douleur : sous la surprise, je lui ai mordu la langue. Oups. Je tourne les yeux et en les plissant un peu, je remarque qu'il s'agit de Rayan. J'ai du mal à faire le point, et ça se voit car il remarque illico que je suis bien éméché. Pff, c'est pénible, on peut jamais rien lui cacher. Tiré si brutalement de ma rêverie charnelle, je fixe le postérieur de ma conquête qui s'en va au loin, n'écoutant pas un traître mot de ce qu'il tente de me dire. La musique bourdonne dans mes oreilles, ma tête tourne un peu. Si on me dit "prout", sûr que ça va me faire marrer de la façon la plus crétine qui soit. Soudain, je remarque qu'une petite personne se trouve dans ses bras. Je fronce les sourcils. "Eh, il tire une drôle de tête, ton Russe, là... Il a pas un peu rétréci au lavage...? Aaah, c'est Sara !" lançai-je avec un sourire idiot en me penchant pour mieux voir. Je me rattrape au rebord de la table pour ne pas vaciller, puis je m'assieds à nouveau en frottant mes yeux. "Mais elle dormait quand j'suis parti... Y avait rien à la télé, j'm'ennuyais... Et y avait plus de bonbons." Argument majeur quand on veut me faire rester quelque part. "J'suis pas parti longtemps, hein... Tire pas cette tête-là, tu louches ! Ah, remarque, c'est p't'être moi qui voit pas droit, hé hé..." Bonjour, j'ai cinq ans ! "Bon, c'pas tout ça, mais j'ai un coup à tirer et une ou deux filles à faire monter aux rideaux, alors sur ce..." Élégance et distinction, tels sont les maîtres mots de la soirée. Je me lève et tapote l'épaule du twin bro', lové dans les bras confortables de mon irresponsabilité.
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MessageSujet: Re: i will never let you down. (twin bro') i will never let you down. (twin bro') EmptyVen 27 Mar - 19:59

i will never let you down. (twin bro') Tumblr_mspbjua5y81r0go1eo5_250 i will never let you down. (twin bro') Tumblr_nf9f4imbTG1qbmp7lo4_250

Certes, je n'étais pas capable de regarder les gens et de raconter l'histoire de leur vie à partir de simples et insignifiants détails les entourant, mais j'étais loin d'être aussi aveugle lorsqu'il s'agissait de mon frère. Difficile de ne pas devenir presque intimement conscient de nos habitudes ou autres manies lorsque l'on s'avère être des jumeaux. Donc, quand Kenzo avait commençait à agir bizarrement, évidemment que je l'avais remarqué. Mais je n'y avais pas tant prêté attention que cela, pensant que le tout ne serrait que passager : les beuveries, les coucheries. Après tout, il était un Clives. Dans le fond, tout ceux nous connaissant savaient ce que cela voulait dire, et qui lui en voudrait de vouloir profiter pleinement de sa nouvelle vie de célibataire ? Certainement pas moi. J'ai après tout couru derrière les plus belles filles de San Francisco pendant plus d'un an. Il y avait une chose que je me devais malgré tout de m'avouer : si je m'emportais comme j'étais actuellement en train de le faire, ce n'était que pour cacher une profonde inquiétude à l'encontre de mon jumeau. Si je n'ai jamais su accepter le mariage de Kenzo, j'ai tout autant de mal à encaisser le fait que ce dernier et Meleya viennent à divorcer. Pourquoi ? Parce que ce divorce l'a changé. Parce qu'au fond, je sais que le frère enjoué que j'ai connu a disparu, même s'il ne le laisse pas entrevoir lorsqu'il se met à la chasse à la gazelle. J'ai beau être plus distant et moins simplet que lui, nous ne sommes pas si différents que cela. Se barricader derrière une façade afin de se préserver, c'est un art que nous maîtrisions tous deux sur le bout des doigts. Je cherche à le comprendre, mais je n'en reste pas moins déçu de par ses agissements actuels. Encore, si Sara n'avait pas été impliquée, je n'aurais peut-être rien dit, mais de là, à laisser ma fille seule alors qu'il a accepté que je la lui confis, hors de question. De plus, c'est une mémorable nuit qu'il vient de me gâcher. Tu vas en prendre pour ton grade, frangin, crois-moi. C'est avec un air des plus mauvais que j'écoute la moindre parole insensée venant à s'écouler d'entre ses lèvres. Vraiment ? Oser confondre Pavel et Sara... Kenzo a un sacré coup dans le nez, peut-être pire que ce que je pouvais imaginer. Regardez-le qui tangue et ne tient plus sur ses jambes. T'es pas charmant, bro', tu fais juste pitié et tu ne t'en rends pas compte. Fut un temps, se fut à lui de prendre soin de moi et aujourd'hui, je m'apprête à inverser les rôles. Il a l'âge mental de ma fille, ça devrait le faire, non ? Face à Kenzo, je me retiens actuellement de ne pas lui coller publiquement la honte, et il y aurait de quoi faire. Ma rancune est si tenace que je n'ai pas oublié qu'un an auparavant, j'ai été humilié en plein strip-tease, devant un parterre complet de demoiselles en folie. « Mais je rêve, ce n'est pas que d'un gosse dont je dois m'occuper, mais de deux. T'as fini de faire ta diva, c'est bon ? » Rien à la télé, pas de bonbons. T'as quel âge, déjà ? J'en ai assez de son comportement puéril, sans compter que Sara commence aussi à peser lourd. Métaphoriquement parlant, puisqu'elle fait le poids d'une crevette décortiquée. Mais elle s'agite, verse quelques larmes et souffle à mon oreille qu'elle veut rentrer. Inspire un grand coup, Rayan, ne laisse pas ton sale caractère à la con prendre le dessus comme à chaque fois. Ma main libre, celle qui ne maintient pas ma fille contre moi, attrape l'avant-bras de Kenzo afin de le retenir. Hors de question que tu te défiles, petit. « Les seules filles que tu te lèveras ce soir seront celles qui se trouveront dans tes rêves, c'est bien compris. », lançais-je à la fois sur ton calme et sec. C'est comme les mômes, tout est dans le dosage de voix avec un twin bro' mal en point. « Alors t'es mignon, tu vas me suivre sans faire de scandale et j'te ramène. Et si ça ne te plaît pas, j'me ferais une joie de, soit te tirer d'ici avec un bon coup de pied au derrière, soit en t'assommant. » Je te laisse le choix en plus, Kenzo. La manière forte ou la manière douce, et tu sais que je n'hésiterais pas à employer la première afin d'arriver à mes fins. Tu t'es mis dans la merde, va falloir que t'assumes dorénavant et t'as un jumeau qui sait parfaitement comment ramener tes petits pieds gonflés sur Terre, alors ne tente pas de jouer au plus malin avec moi. À ce petit jeu, tu n'as aucune chance. Une femme, sans doute dans la trentaine, s'approche de moi. On reconnaît la mère qui a élevé trois enfants à quatre kilomètres à la ronde puisqu'elle est plus intéressée par Sara qui vient de se mettre à sangloter. « Bas les pattes, c'est ma fille. », grognais-je en montrant les dents. On ne touche pas à ma petite, c'est clair ? Ma poigne se resserre autour du bras de mon frère. Je ne l'oublie pas, celui-là, alors fouttez-moi la paix. Et voilà cette femme qui tente un compliment sur ma fille. Évidemment, qu'elle est mignonne tout plein, la qualité des parents ne laissaient en rien à désirer. « Mais pas toi, alors demi-tour. Faudrait coller une amende à ton visage, j'comprends pas qu'ils aient pu te laisser entrer. » Je soupire de dépit en reposant mon regard sur Kenzo... Ou non, pas encore. « Sara, arrête, par pitié. On va rentrer... » Je suis à un doigt d'imploser, une véritable bombe à retardement qui risque de faire des dégâts. Entre la petite qui couine et le grand qui se comporte comme un mioche, j'en ai ma claque. « Si tu me suis sans broncher, je t'achète ton poids en bonbons. » Dernière solution afin de tirer mon frangin d'ici, comme quoi, le désespoir vous pousse à dire n'importe quoi. « Et plus encore s'il le faut. » Vraiment, désespéré.
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MessageSujet: Re: i will never let you down. (twin bro') i will never let you down. (twin bro') EmptySam 28 Mar - 19:54



Rayan, dans mes souvenirs, c'est un joyeux luron à partir du moment où il a la langue qui pend derrière un jupon. À part ça, il apprécie particulièrement me faire remarquer à quel point je peux être simpliste là où il est doté d'une bien plus grande finesse. Ce soir, alors que je m'apprête à devenir le prince de Vegas pour la onzième fois depuis notre arrivée ici, Monsieur se plaît à vouloir contredire ma suprématie. Oui, j'arrive encore à penser au mot suprématie à une heure pareille, autant d'alcool dans le sang, et à bon escient par-dessus le marché. Comme quoi, tout n'est pas perdu, n'est-ce pas ? Une fois debout, je passe une main dans mes cheveux en essayant tant bien que mal de garder ma dignité intacte. Elle est sévèrement émoussée, mais heureusement : j'ai un corps de rêve pour compenser tout le reste. Les gens ne s'imaginent pas à quel point j'ai une chance insolente d'être aussi bien foutu. Dans ma tête, être beau règle tout. Dommage, tout le monde ne vit pas dans ma tête. La voix du twin bro' résonne de nouveau, je roule les yeux... et me rattrape au dossier d'une chaise dans le même temps. Oups. Ne pas faire ça, c'est peu recommandé en cas d'ivresse. "C'toi la diva." lâchai-je comme s'il s'était agi de l'insulte suprême. Eh, ça rigole plus, on monte carrément dans les tours. Si on ne me tient plus, je lui fais direct un pied de nez dans les trente secondes. Un vrai rebelle. J'écoute à peine ce qu'il baragouine du bout de ses lèvres pincées, occupé à observer une ravissante créature brune me dévisager avec une insistance plus qu'équivoque. Bonsoir, madame. J'aime beaucoup votre regard et votre décolleté. Sans ordre préférentiel. J'allais la rejoindre lorsque je sentis le bras du frangin agripper le mien. Mauvaise idée. Je soupire et me défait de sa prise dans un grognement de mécontentement. "C'est bon, lâche moi, on dirait Papa quand t'es comme ça, c'est lourd !" Là, par contre, quand on connaît les affinités qu'il a avec notre paternel, il se pourrait bien qu'il le prenne mal. Une vieille - trentenaire - nous accoste, j'en profite pour tenter une esquive supplémentaire, mais c'est peine perdue. Toutefois, le dernier argument est de loin le meilleur qu'il ait pu sortir jusque là. Je m'arrête net et fixe Rayan droit dans les yeux. Enfin, presque. Sans trop cligner des yeux, on va dire. "Sérieux ? Et le vrai ?" Oui, je suis une vraie nana, je mens sur mon poids alors que je n'ai rien à lui reprocher. Je ne sais pas pourquoi, j'ai l'art et la manière d'agir de façon incohérente. Ou alors je suis une telle éponge comportementale que les femmes que je fréquente dans le milieu de la mode ont fini par déteindre sur moi. Vaincu par l'appel des sucreries, je pousse un vague soupir excédé pour la forme et je reboutonne ma veste. "Ok, on y va... Mais demain, j'veux voir des crocodiles, des Tagada et des frites qui piquent partout dans ma chambre !" D'un pas qui se veut très vaguement assuré, je suis mon jumeau hors du club, sous le regard presque attristé de certaines potentielles conquêtes. Navré les filles, ce sera pour une autre fois. Enjoué par l'idée de me gaver de bonbons demain, je me retrouve soudain pris d'un fort coup de lassitude une fois assis dans la voiture. Si j'ai l'alcool euphorique en premier lieu, le retour de bâton fait jaillir ce qu'il y a de plus délicat et sombre en moi. Cette part de noirceur dont nul ne se doute derrière un rempart d'assurance et d'autosatisfaction. Mes yeux bleu courent sur les contours lumineux des casinos, les phares des voitures. Je ne dis pas un mot. Soumis à ma part de sensibilité, je perçois sans mal la colère et la déception de mon frère. Je glisse un regard vers lui, mais rien. Je ne perçois rien, si ce n'est un profond ressentiment à mon égard. "Je... J'voulais pas te faire de mal, ou faire peur à Sara, hein...?" J'ai la tête basse, attitude typique du môme de six ans qui s'en veut de la bêtise dont on l'accuse. Je déglutis puis je poursuis, la voix enrouée. "J'avais juste envie de..." Non, je ne peux pas le dire. Je n'aime pas qu'on s'en fasse trop pour moi, de même que vivre comme un assisté. "... de m'amuser une heure ou deux. J'aurais pas dû." En réalité, j'avais surtout été effrayé par cette sensation d'être tout seul. Bien qu'étant très positif et solaire à la base, je dois reconnaître que je suis à côté de mes pompes depuis quelques mois. Juste après avoir perdu ce bébé que j'aurais dû avoir avec Meleya. Cependant, j'ai tout gardé pour moi, et ça ne fait que s'aggraver depuis que je suis célibataire à nouveau. Rayan n'avait pas besoin d'être importuné par tout ça. Je déglutis puis je soupire en triturant mes doigts. "Tu m'en veux, c'est ça ? Demain, je ferai mieux, t'inquiète." J'esquisse un sourire qui se veut rassurant tout en risquant un regard vers lui, les épaules un peu moins voûtées. Je ne dis pas un mot de plus pour l'instant, retournant à une brève mélancolie qu'on distingue à peine dans mes yeux posés sur le Caesar's Palace que nous frôlons pour rentrer à l'appartement. Machinalement, un de mes doigts frotte l'endroit où une alliance se situait encore quelques semaines auparavant. Sur la banquette arrière, Sara a l'air de s'être endormie. Si je me sens coupable, ce n'est rien en comparaison de demain matin. Et déjà, la morosité commence à céder sa place à une irrésistible envie de dormir pour cuver.
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MessageSujet: Re: i will never let you down. (twin bro') i will never let you down. (twin bro') EmptyDim 29 Mar - 19:23

i will never let you down. (twin bro') Tumblr_mspbjua5y81r0go1eo5_250 i will never let you down. (twin bro') Tumblr_nf9f4imbTG1qbmp7lo4_250

Impossible de ne pas se rendre compte que je suis actuellement en train de perdre patience face à la scène qui se déroule. N'importe qui me connaissant saura dire à quel point je suis impatient, notamment dans ce genre de situation, mis délibérément sous pression. Sara est un poids et Kenzo ne semble pas vouloir coopérer, pourtant, je me refuse à le laisser filer de la sorte. Pour la petite touche finale, je commence à fatiguer, ce qui n'est pas non sans me rendre encore plus irritable qu'à mon habitude. « Ferme-la, Kenzo ! » Mon jumeau en fait les frais lorsque je lui crache à moitié dessus. Ne t'avise même plus de faire pareille comparaison où les secours seront obligés de rappliquer pour ramasser ton corps à terre. Fronçant les sourcils, je le dévisage finalement sans trop comprendre où il veut en venir. « Quoi ? Bah oui, le vrai. » Et on se demande qui c'est la diva, après ça, monsieur j'travaille dans la mode et je fréquente des femmes complètement timbrées. Irrécupérable, la bouffe est la seule chance que j'ai de sortir mon jumeau de cet enfer nocturne. « Promis, t'en auras. Ramène-toi maintenant. » Enfin coopératif, j'entraîne Kenzo avec moi jusqu'à la voiture, installant au passage Sara sur la banquette arrière, laquelle est actuellement en train de somnoler. Installé derrière le volant, je fixe la route avec un regard sombre, sans jamais prêter la moindre attention à mon frère, mais prenant tout de même soin de regarder dans le rétroviseur afin de garder un œil sur ma fille. Indifférent face aux propos prononcés par Kenzo, il s'agit peut-être là de la pire des punitions que je pouvais lui offrir. « Effectivement. » Oui, tu n'aurais pas dû, mais tu l'as fait et tu vas t'en mordre les doigts. Autant dire que je ne me suis jamais concentré autant sur la route qui se dresse sous mes yeux qu'en cet instant. « Tu ferras mieux ? Qu'est-c'que tu ferras mieux ? Garder Sara ? Hors de question. C'était la dernière fois que j'te laissais seul avec elle. » Et attends, tu n'as pas encore tout entendu. « Je n'ai plus confiance en toi. » Je viens de planter bien profondément un couteau dans le cœur de mon twin bro' et je ne cesse de le remuer et le secouer dans tous les sens. Au moment même où Sara m'avait téléphoné, je m'étais senti trahi. Mes pensées étaient sombres, d'un noir si profond qu'il était impossible d'y voir au travers. Rien de plus qu'un tas de cendres. Pourquoi avait-il fait ça ? Comment avait-il osé ébranler de la sorte ma confiance ? J'avais du mal à comprendre. Avais-je fait quelque chose de mal ou était-ce Kenzo qui avait su échapper à ma vigilance ? Il fallait dire qu'entre m'occuper de Sara et mes folles aventures avec Pavel, je n'avais pas accordé toute l'attention que je devrais à mon jumeau. Enfin à destination après quelques minutes encore de route, je sors Sara, endormie, de la voiture et la trimballe sur mon épaule comme un vulgaire sac de pomme de terre, Kenzo se trouvant sur mes pas. J'ouvre finalement la porte de l'appartement et m'avance à grands pas jusqu'à la chambre de la fillette. « Tu vas te coucher et dormir, n'envisage même plus de sortir d'ici. », lançais-je à l'encontre de mon jumeau avant de pousser la porte, allongeant ma fille dans son lit et la parant de ses couvertures. Je m'assois quelques instants à ses côtés, le temps de m'assurer qu'elle dorme bien et après un dernier baiser sur son front, je quitte la pièce en fermant délicatement la porte derrière moi. Je cogne ensuite à celle de Kenzo et fais un pas à l'intérieur, observant mon jumeau tout en lâchant un maigre soupir. Dans le fond, je m'en veux de lui faire subir ça, mais je n'avais pas d'autre choix. « Si j'fais ça, c'est uniquement pour toi. J'me fous de savoir que tu sois énervé envers moi ou quoi que se soit d'autre. Mais il faudra qu'on parle, toi et moi, demain matin. J't'aime, frangin. » Je me retire avant qu'il ne prenne la grosse tête pour avoir osé lui dire ces derniers mots que j'avais bien souvent refoulé. Je passe quelques instants dans la cuisine, histoire de me remettre les idées en place et d'avaler un grand verre d'eau, jusqu'à ce qu'une longue plainte ne se fasse entendre. Je l'ignore, mais une seconde résonne et me force à me rendre dans la chambre de Sara qui me supplie de dormir avec elle, ce que j'accepte, malgré moi.

Le lendemain matin, après avoir emmené la jeune fille à son école, je passe par pas moins de cinq épiceries différentes afin de dénicher les fameux bonbons que je dois à mon frère. Même si je lui en veux encore, une promesse reste une promesse. Frites piquantes, Tagada et crocodiles, le coffre de la voiture est rempli de pas moins d'une vingtaine de sacs avec une quantité astronomique de sachets de bonbons. On avait dit son poids, après tout... Lorsque je retourne à l'appartement, il se trouve que Kenzo est toujours en plein sommeil. J'ai déposé avec précaution les paquets dans sa chambre et ais soigneusement fermé sur moi. Tandis que je me fais couler ma seconde tasse de café de la journée, je reste planté devant un carton, sur lequel se trouve le terme confidentiel noté au marqueur noir dessus, que je n'ai pas encore ouvert depuis que nous sommes arrivés à Las Vegas. Je m'empare de cette boîte et l'emmène au salon où je prends place sur le divan. Aujourd'hui, je me décide d'ouvrir ce carton et d'en faire ressortir des souvenirs qui m'aideront à rédiger ce qui adviendra mon premier livre. Autant s'occuper avec ça le temps que le frangin décide d'émerger avec une potentielle gueule de bois.
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MessageSujet: Re: i will never let you down. (twin bro') i will never let you down. (twin bro') EmptyLun 30 Mar - 19:10



La voix de Rayan s'élève et je me sens déjà rapetisser sur mon siège, bien que je sois le second adulte dans la voiture. Il a l'art et la manière de parler comme un type bien plus sérieux et stable que je ne le serai jamais. Soudain, il me décoche l'équivalent d'un coup de poignard en plein cœur. C'est la dernière fois qu'il me laisse Sara car il ne croit plus en moi. Je baisse les yeux, honteux. Hors de question de le contredire ou de me défendre, j'encaisse. C'est douloureux, ça me tord de l'intérieur, et même si je lui en veux terriblement d'être aussi impitoyable, je commence à me rendre compte que j'ai tout intérêt à la boucler. J'ai fait une bourde qui aurait pu encore davantage mal tourner, et il a parfaitement le droit de me rabrouer comme il le fait en ce moment. C'est sa fille, quand même. A cette idée qui me noue la gorge, je le suis comme un zombie une fois arrivé chez lui, je file dans ma chambre et m'allonge sur le lit en posant mon regard sur le plafond. Quand il revient, j'ai la tête qui tourne un peu moins, mais ses mots n'en sont pas moins emmêlés. Il m'aime. Je me tourne sans répondre, la porte se referme alors qu'il n'a qu'une vue de mon dos. Recroquevillé sur le lit, je regarde une larme s'écraser sur la couette en me mordillant la lèvre inférieure pour ne pas faire trop de bruit. Je ne suis même pas fier ou content qu'il me dise ces quelques mots… je ne les mérite pas. Pas après ça. Parler demain ? J'préfèrerai plutôt partir, c'est pas une bonne idée que je reste sous son toit. Je m'endors péniblement après avoir jeté un œil à une photo de Meleya que je garde toujours dans mon portefeuille, ronflant à peine cinq minutes plus tard.
Le lendemain, c'est en bougeant légèrement que je me fais victimiser par un rayon de soleil perfide qui filtre entre les volets. Je grogne et pousse un gémissement qui ne fait qu'empirer mon état actuel. Non, pitié… Il pourrait pas faire nuit comme en Alaska ou en Suède, genre six mois ? Là, maintenant, ce serait adorable. J'ai la tête prise dans un étau et démolie au marteau-piqueur. Mal aux cheveux. Le corps tout engourdi. La bouche pâteuse. Je me redresse péniblement pour me mettre en position assise sans avoir envie de vomir, et mon pied rencontre un sachet en plastique. C'est quoi, ça ? Je fronce les sourcils et me frotte doucement les yeux, jusqu'à pouvoir découvrir… "Bonbons…" Je récupère un sachet comme si c'était Noël, mais au moment où l'odeur du sucre me vient au nez, la salive qui monte à ma bouche n'est pas une sensation aussi agréable qu'elle aurait pu l'être. J'ai à peine le temps de sentir la catastrophe se profiler que j'ouvre le sac plastique et avec toute l'élégance faite homme possible, je vomis allègrement dedans comme une bouche d'incendie que des enfants de la rue auraient ouvert sans le faire exprès. Glamour maximum. Sex-appeal insoutenable. Je m'essuie la bouche avec le revers de ma main et fronce le nez en voyant un crocodile barboter dans ce… Beurk. C'est à la fois drôle et dégoûtant. Je me lève avec précaution et en m'aidant du mobilier, je trouve le chemin vers la sortie de ma chambre. Une commode, un mur et une poutre plus tard, j'arrive dans le salon en me cognant pour la énième fois dans la porte entrouverte. "Aïe…" Au point où j'en suis, maintenant. De toutes manières, avec ou sans gueule de bois, je ne suis jamais bien réveillé le matin. Et ça amuse toujours Sara de voir son oncle s'emmancher cette fichue porte dans la figure chaque jour. Le sachet à la main, je me traine jusqu'à la cuisine ouverte et je le lâche dans la poubelle après m'être assuré qu'il soit fermé. Plus jamais ça. Plus jamais jusqu'à ce que je me sois remis. Je me rince la bouche et, en arrivant dans le salon pour voir le frangin, je croise mon reflet dans le miroir. Dure nuit. On dirait un Picasso : tout est là, mais rien n'est à sa place. Je ne me suis même pas changé, j'ai les cheveux dans tous les sens, la marque de l'oreiller qui me barre le visage… Il semble bien loin, le couturier et petit génie de la mode tiré à quatre épingles. Je m'affale dans le canapé en face de Rayan. J'ose à peine croiser son regard. "B'jour…" Je peux aller me cacher ? Genre six ou sept kilomètres sous la croûte terrestre. "Tu… Mmm… Bien dormi ?" Que ça en fasse au moins un sur deux, dirons-nous. "Merci pour les bonbons, au fait… J'vais juste attendre un peu avant de…" Je manque de roter à cause d'un haut-le-cœur. Rien que de parler d'un aliment me donne la nausée. La main devant ma bouche, je fronce les sourcils en observant cette étrange boîte. Confidentiel. Forcément, il faut que je sache de quoi il s'agit. "C'est quoi, tout ça ?" Tout est bon à prendre pour essayer d'esquiver la moindre petite allusion à ce qui s'est passé hier soir.
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MessageSujet: Re: i will never let you down. (twin bro') i will never let you down. (twin bro') EmptyMar 31 Mar - 20:03

i will never let you down. (twin bro') Tumblr_mspbjua5y81r0go1eo5_250 i will never let you down. (twin bro') Tumblr_nf9f4imbTG1qbmp7lo4_250

Installé sur le canapé, j'ose ouvrir cette boîte de Pandore que je traîne avec moi depuis que j'ai quitté l'Israël. Par chance, aucun démon ne vient à s'en extirper comme j'avais une fois pu l'imaginer, mais les vestiges du passé viennent rapidement à me rattraper. Tu parles d'une force que je voulais en faire... Un bruit inhabituel résonne quelque part dans l'appartement. Quoi qu'inhabituel, c'est le même bruit que fait Kenzo lorsqu'il se lève enfin, ne manque plus que les rires de Sara, mais la fillette étant à l'école, seul mon soupir se perd dans le salon. Le travail attendra, je ferme le carton et allume la télévision comme si de rien n'était, avalant une gorgée de café brûlant alors que mon jumeau tombe sur le canapé. Il est bien loin, le type propre sur lui et toujours souriant. Je me dis qu'une photo ne serait pas de trop, mais je m'abstiens, ne répondant même pas à son bonjour, ou plutôt le petit mot qu'il vient de grommeler. « Vu ta tête, sans doute mieux que toi. » Autant dire que j'ai passé une partie de la nuit éveillée à me triturer l'esprit à cause des mots blessants que j'ai pu lui adresser. Puis avec Sara comme pot de colle, difficile de trouver une position confortable pour pioncer. N'oublions pas le fait que j'étais censé passer cette soirée dans d'autres draps. Haussant un sourcil, je ne peux que cerner son envie de vomir et juste pour la peine, je vais en ajouter une couche. Alors qu'il me questionne sur le carton, je lève un doigt en l'air tout en fourrant un gâteau entier dans ma bouche. Quel âne bâté. Je mâchouille, encore et encore, avalant enfin avant de cracher mon venin. T'es prêt pour vivre la pire journée de toute ton existence ? Perso', je suis paré à te faire vivre un enfer. « Franchement, ça ne prend pas. J'me doute bien que t'as pas envie de parler de ce qui s'est passé, mais j'te laisserais pas le choix. Puis crois-moi, tu préférerais parler de tes mésaventures de la veille plutôt que du contenu de cette boîte. » Et moi aussi, par la même occasion. Je n'arrive déjà pas à regarder les objets et papiers en pagaille sans sentir un pincement à cette chose que l'on est censé appeler un cœur, alors placer des mots, sans façon. Je me lève du canapé et me rends à la cuisine, récupérant un cachet ainsi qu'un verre rempli d'eau que je pose sur la table basse, juste devant Kenzo. « Avale ça. Ça va t'aider à te remettre sur pied. » Si c'est pas mignon de me pencher malgré tout sur la santé de mon cher jumeau... Promis, je n'ai mis de poison nul part, je préfère encore m'amuser un peu avec lui et le torturer avant de l'achever. Reprenant ma place initiale, je me penche quelque peu en avant, les coudes posés sur les genoux et les doigts entrelacés. C'est un regard perçant que je pose sur mon frère, et ce, pendant quelques secondes. Dans le meilleur des cas, il va simplement se faire pipi dessus. Ça serait malgré tout dommage pour le canapé. « J'peux savoir ce qui te passe par la tête ? Ce qui t'est passé par la tête ? Tu laisses une gamine de six ans, seule, au beau milieu de la nuit, pour t'envoyer en l'air, sans trop savoir ce qui pourrait lui passer par la tête en voyant que personne n'est là. » Celle-là, petit, tu vas en entendre parler pendant des années, si ce n'est pas jusqu'à la mort de l'un de nous deux. Et crois-moi que si tu meurs le premier, je n'oublierai pas de citer cette mésaventure pendant mon discours au cours des funérailles. « Si je t'ai demandé de la garder, c'est parce que j'avais confiance en toi, parce que je sais que tu apprécies Sara et parce qu'elle t'apprécie tout autant. Tu ne voulais pas la garder ? Fallait me le dire et je t'aurais laissé dans tes pitoyables occupations nocturnes. » Au pire, appeler une baby-sitter ne m'aurait pas dérangé, même si j'avoue que je préfère grandement laisser Sara à une personne de confiance. Avant, il s'agissait essentiellement de ma mère adoptive, mais cette dernière ne m'ayant pas suivi, je ne me retrouve avec nul autre que le twin bro'. Malheureusement, ce gaillard vient tout juste de griller sa carte. Une chance pour lui, il aura toujours l'occasion de voir sa nièce, mais jamais ne se retrouvera seul plus d'une minute avec cette dernière. Je passe une main dans ma chevelure parfaitement désordonnée tout en soufflant. « Pourquoi tu t'infliges ça, aussi ? C'est à cause du divorce ? Faut que t'arrêtes. Faut que tu passes à autre chose. » Facile à dire pour le type qui n'a pas vraiment eu de relation amoureuse en vingt-trois années. Hormis celle que j'avais entretenu avec Lubja et qui n'a duré que quelques semaines. Si l'on pouvait, après tout, appeler cela une véritable relation alors que je m'étais plus souvent retrouvé dans les bras de Pavel que dans ceux de la jeune femme... Mais lorsque la mère de Sara est partie sans dire le moindre mot, j'ai broyé du noir pendant des jours, pire encore lorsque ma fille est entrée dans ma vie, alors que j'apprenais la triste nouvelle de la mort de Dalia. Et n'oublions pas la mort sur le terrain du soldat qui a été mon amant pendant une bonne partie de mon service dans l'armée. Des pages qui ont dû être tournées, mais des évènements gravés à vie qui font aujourd'hui ma force.
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MessageSujet: Re: i will never let you down. (twin bro') i will never let you down. (twin bro') EmptyMer 1 Avr - 21:04



Le divan me semble étonnamment mou, ou alors est-ce moi qui m'enfonce lamentablement dedans ? Aucune idée, mais quelque chose me dit que je vais avoir du mal à m'en arracher, ou du moins tout seul. Je frotte mes yeux et mes paupières qui semblent peser une tonne, la moindre lumière me brûle la rétine... D'ordinaire, je suis loin d'être du genre à abuser de l'alcool pour la bonne et simple raison que je le tiens très mal. À côté, mon frère jumeau est un champion du monde des shots. Mais il faut croire que l'oubli et la sensation de liberté que cela procure est une drogue relativement douce lors des soirées que je passe, ces derniers temps. Rayan répond sèchement, avec l'intransigeance qui le caractérise. Parfois, je le trouve un tantinet trop sérieux, malgré ce qu'il pourrait opposer à ça. Ou alors, il est plus adulte que moi. Ça, c'est pas impossible. Nous avons eu des enfances à part, mais nous les avons gérées très différemment. On a beau se ressembler, nous ne sommes pas parfaitement identiques pour autant. Je grimace face à sa réaction, mais quand il parle de sa boîte mystérieuse, c'est un regard de convoitise que je pose en biais sur elle. Le twin bro' et les secrets de son passé... Plus je la regarde et plus j'ai envie de l'ouvrir, cette boîte. Tout déballer et fouiller au fond pour découvrir des tas de choses qu'il ne m'aurait pas encore dites. C'est toujours mieux que de vomir en le regardant manger un gâteau. Tandis que mon regard se pose sur le verre et le médicament qui va avec, j'entends les premiers mots d'un sermon qui risque fort d'être mémorable. Après de grandes hésitations, je me décide à prendre le cachet et une minuscule gorgée d'eau. Même ça, ça a du mal à passer, pire encore lorsque je me fais engueuler. Je ne réponds rien. La seule chose que je fais, c'est attraper un coussin et le serrer contre mon torse en ramenant mes jambes contre moi dans le même mouvement. Je fixe un point dans le vide, muet, honteux. Le visage blême et le regard creux. Malgré les apparences, j'écoute mon frère, mais impossible de ressortir la moindre petite expression du visage. Bientôt, mon regard se met à briller et je le lève vers la fenêtre. J'aimerai lui dire de se taire, mais je n'ose pas. C'est qu'il fait un peu flipper, comme ça, et qu'il a toutes les raisons de m'en vouloir vis-à-vis de Sara. Je déglutis et j'essaye d'articuler quelques mots. "Tu m'en veux pour Sara, et j'comprends. Je sais même pas pourquoi j'ai fait ça, je l'adore, cette petite, j'ai..." Je crois que j'ai perdu le truc, avec les enfants. Non seulement je ne verrai pas Charlie avant des lustres, mais en prime, je considère que j'ai tué celui que j'ai failli avoir avec Meleya, si elle n'avait pas fait cette chute pendant notre dispute. Quelque chose s'est brisé, comme si inconsciemment, je me considérais indigne d'être avec un enfant. Je ne reprends même pas la fin de ma phrase. "De toutes façons, j'suis pas un bon père. J'suis pas un bon mari non plus, faut croire. Et j'suis même pas un bon frère." Triste constat, mais très proche de la vérité. J'ai passé ma vie à ne jamais m'apitoyer sur mon sort, même s'il y avait des raisons, mais là, je suis fatigué. Je ne me plais pas dans cette ville, j'ai l'impression d'être à la merci de tous les vices qui passent. Un air désabusé se place également sur mes traits. Ça m'a apporté quoi d'être positif de bout en bout, tout au long de ma vie ? Que dalle. Non, j'en fais un peu trop, mais disons que pour le moment, je ne vois aucun motif à sourire. "J'aurais pas dû venir avec toi." Cette fois, je redresse la tête et je plante un regard étonnamment sérieux sur mon jumeau. Je ne plaisante pas. "Je ne rejette pas la faute sur toi, hein. Mais Vegas, c'est pas ce qu'il me faut. C'est facile pour toi de m'dire de passer à autre chose... On n'a pas la même vie, on n'a jamais eu la même. Essaye de comprendre ça." Tiens, j'ai l'impression de reprendre un peu du poil de la bête. C'est quoi, ce cachet ? Je vais peut-être en reprendre un, pour la peine. Je serre le coussin un peu plus contre moi, en regardant l'appartement. "J'me fais héberger et entretenir comme si j'étais un gamin... Forcément, ça ne me réussit pas. Il y a quelques mois, j'étais père de famille dans une villa, avec une carrière sur la bonne pente. Et maintenant, rien. Le vide. J'suis bon qu'à me bourrer et coucher à droite et à gauche. Et hier, j'ai même fait n'importe quoi avec ma nièce. C'est pas moi, ça." Je darde un regard de bas en haut sur Rayan. Pas jaloux pour autant, je ne fais qu'expliquer mon point de vue. Et comme d'habitude, je ne sais pas choisir des mots appropriés, contrairement à lui. "C'est facile, pour toi. T'as un job, une fille, un appart'. Et un mec. Oh, ça va, j'suis certain que c'est pas juste un plan cul." lançai-je avec un naturel désarmant en voyant l'expression du twin bro'. Il a beau aimer le côté charnel des relations, je sais d'avance qu'il a été aussi très agacé à l'idée que ma bévue le tire des draps de son Russe. "C'que je veux dire, c'est que je crois que je vais m'en aller. T'as pas besoin de moi. J'suis pas bien, ici." Je préfère de loin contourner les problèmes et recommencer ma vie ailleurs. Ou alors rentrer à San Francisco, j'en sais rien. Mais pas Vegas.
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MessageSujet: Re: i will never let you down. (twin bro') i will never let you down. (twin bro') EmptyJeu 2 Avr - 18:37

i will never let you down. (twin bro') Tumblr_mspbjua5y81r0go1eo5_250 i will never let you down. (twin bro') Tumblr_nf9f4imbTG1qbmp7lo4_250

Les paumes de mes mains deviennent moites et mes doigts en viennent à jouer entre eux tant la nervosité me gagne. Quelque part, je sais que je l'ai blessé, et pas qu'aujourd'hui. Le tout avait sans aucun doute commencé la veille, mais je n'allais pas revenir sur ces cruelles paroles lâchées. Je les pensais, c'est ça le pire, mais il a commis une faute que dans l'immédiat, je ne saurais lui pardonner. Peut-être que Sara si, avec sa rancœur plus éphémère que la vie d'un papillon, mais certainement pas moi. Arquant un sourcil, j'interroge le frangin du regard. Non, sa phrase reste en suspens et il passe à autre chose, me faisant légèrement soupirer. « T'as été un bon père et un bon mari, arrête de dire n'importe quoi. Charlie t'aimait, et Meleya aussi, t'as pas le droit de douter de ça. C'est juste que... la vie a décidé de ne pas vous faire de cadeaux, ça aurait pu arriver à n'importe qui d'autre. » Dans le genre qui se veut réconfortant, on a vu mieux. « Et c'est pas qu't'es pas un bon frère... C'est juste que t'es pas un bon oncle. » Ça aussi, c'est cadeau de la maison made by Rayan. Je passe une main sur ma barbe de trois jours, le visage fermé, regrettant d'avoir égoïstement emmené mon frère dans cette aventure alors qu'il n'est en rien intéressé. Je baisse même le regard, conscient qu'il avait raison. Nous n'avons jamais eu la même vie et nous ne l'aurons probablement jamais. Contrairement à lui, je suis un solitaire dans l'âme. T'as raison, frangin, c'est pas toi tout ça. C'est plutôt moi. C'est pas toi qui devrais te retrouver dans pareil état, tu ne le mérites pas. T'as toujours bien fait les choses contrairement à moi. Les mots s'élèvent, se taisent un instant, mais résonnent en un impitoyable écho dans ma tête. La bouche légèrement entrouverte, mon regard est égaré sur un point quelconque situé en plein milieu du visage de mon jumeau. Je crois que c'est son nez. Je crois, hein, je ne sais pas trop, ma vision se brouille et les larmes menacent de couler. Hors de question qu'il vienne à croire une telle chose, et hors de question qu'il s'éloigne. J'ai besoin de mon frère, plus que n'importe qui d'autre. Je baisse la tête et ferme les yeux, ravalant ces gouttes d'eau alors que mon sang ne fait qu'un tour en moi. La colère, plus forte que la peine. Lorsque mon regard tombe à nouveau sur mon jumeau, il est encré d'un noir profond et lance des éclairs. « Dis merci à la table d'être au milieu, tu peux pas savoir comme j'en rêve de t'en coller une. Deux fois que tu te permets de me juger sans savoir. Tu te prends pour qui ? » Apparemment, tout va bien dans ma vie, et apparemment, je n'ai pas besoin de toi. Mes poings se serrent. Je suis à un doigt de lui filer la raclée de sa vie, quitte à devoir l'emmener aux urgences par après pour l'avoir délibérément défiguré. Rien à faire, je ne tolérerais plus de telles paroles sous mon toit. « D'où tu te permets de dire que c'est facile ? Tu crois peut-être que ça l'est ? Ce boulot, je ne l'ai pas eu sans rien faire. J'me suis démené pendant des mois pour en arriver là pour mettre toutes les chances de mon côté, pendant que toi, alors que t'avais tout à porté de main, t'as préféré t'allonger, les doigts de pied en éventail comme si de rien n'était. C'est pas comme ça que tu vas mettre le monde à tes pieds, gigolo. » T'avais tout pour toi, frangin, et t'as décidé de te tirer une balle dans le pied en te laissant t'effondrer. Peu importe si ce que je viens à le dire le blesse, je compte bien enfoncer le couteau aussi profondément que possible et le retourner, encore et encore, dans sa chaire, de telle sorte à ce qu'il soit impossible de le retirer. « Puis tu crois que c'est facile avec Sara ? On se marre, alors tout va bien ? Certainement pas, parce que j'suis pas comme toi. J'voulais pas d'une gamine. J'suis pas le genre de type prêt à avoir des gosses ou quelqu'un avec qui partager sa vie. Et j't'interdis d'te mêler de ce qui se passe entre Pavel et moi. On couche ensemble et ça s'arrête là. » Un doigt menaçant se lève et mon regard sanguinaire suffira à le faire trembler jusqu'à la moelle. Je n'ai jamais clairement parlé de cette relation que j'entretiens avec le Russe à qui que se soit, Kenzo y comprit, refusant de dire tout haut ce que je pense et ressens tout bas. Pas sûr qu'il comprendrait, lui, le bonhomme qui croit aux contes de fées. « Alors arrête de t'apitoyer sur ton sort, t'es loin d'être le seul à ne pas te sentir à ta place. Et ose encore me dire que je n'ai pas besoin de toi. T'es très loin du compte, même si je sais que je ne te le montre pas assez. Tel père, tel fils. » Je me dégoûte moi-même d'avoir prononcé ces quatre derniers mots. Même si ma relation avec William s'est, un tantinet, améliorée depuis les présentations avec Sara, nous sommes toujours loin d'avoir une relation père/fils conventionnel. « Faut que tu reprennes en mains. Tu peux pas gâcher ta carrière à cause de ce divorce. Profites-en plutôt pour te concentrer là-dessus. J't'interdis d'abandonner tes rêves à cause d'une fille. » Mon ton à baisser de plusieurs octaves et je me sens soudainement minuscule, presque ridicule. Mon frère a émis le souhait de s'en aller... Je refuse. « J'veux pas que tu partes... J'veux pas être sans toi. » Et je suis bien ici. Il y a... puis il y a aussi... En fait, il n'y a que Pavel qui me retient dans cette ville. Lui et cette relation bien trop complexe pour y comprendre quoi que se soit.
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