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fluorescent adolescent ≈ nael. (délai 8/04)

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Nael Silvano Sala
there's no place like berkeley
Nael Silvano Sala
prénom, pseudo : inès
date d'inscription : 04/08/2011
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avatar : mathias lauridsen

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MessageSujet: fluorescent adolescent ≈ nael. (délai 8/04) fluorescent adolescent ≈ nael. (délai 8/04) EmptyDim 29 Mar - 13:28

nael silvano sala
ft. mathias lauridsen
» Prénom(s) : nael silvano » Nom de famille : sala » Nom d'usage : nael silvano sala » Surnom/pseudonyme : nael, silvano, nana par june martin, qu'il tolère seulement parce que c'est elle » Nationalité : française » Origines : suédoises et italiennes » Date de naissance : 22 septembre 1991 » Lieu de naissance : bordeaux » Lieu de résidence actuel : new-york » Occupation actuelle : cumule les petits boulots » Statut civil : célibataire

god bless america (& its citizens)
ce qu'il faut savoir sur ton personnage

Je danse au milieu des miracles
Mille soleils peints sur le sol
Mille amis Mille yeux ou monocles
M'illuminent de leurs regards
(...)
Je saute ainsi d'un jour à l'autre
Quand la flamme est couleur du vent
Vie ô paisible automobile
Et le joyeux péril de courir au devant

Je brûlerai du feu des phares.

parti pris, louis aragon.



» Drôle d'éducation, est celle qu'a reçu Nael durant son enfance. Faut dire qu'avec des parents comme les siens, c'était pas difficile de faire dans l'originalité. Isabelle Sala, l'âme d'artiste absolue, ouvre son cœur entier lorsqu'elle dessine ses modèles qui composeront plus tard, les collections de prêt-à-porter de tous les magasins de France. Elle met tellement d'elle-même à la création de ces tenues que celles-ci finissent par devenir ses progénitures ; alors forcément parfois, avec un atelier composés de cent enfants à s'occuper dont Nael, se faire dépasser par les événements et s'embrouiller dans les priorité devient chose aisée. Isabelle aime son fils par-dessus tout et le lui montre, mais pour tout ce qui nécessite de mettre un peu de cadre et de rigueur dans le processus d'éducation, elle a souvent du mal. Au moins, elle essaye de faire de son mieux, ce qui est déjà très honorable, surtout lorsqu'on s'intéresse à l'implication de Zaccary Sala. Lui, tout le passage bébé, biberons, couches, il a décidé de le zapper. Il voyage, pas le temps pour ce genre de conneries - et surtout pas l'envie. Journaliste de presse à scandale, son métier consiste pour la plus grande part à se faire inviter dans les soirées mondaines les plus glamours, afin de glaner informations croustillantes sur les starlettes que l'on retrouve à la une de toutes les couvertures de journaux people. Pour Zaccary, travailler est donc un plaisir; rien d'étonnant, lorsqu'on passe sa nuit à récolter quelques informations de manière pas toujours très orthodoxe, le tout en buvant, fumant et en s'amusant à outrance, on a pas trop à se plaindre. Bref, M. Sala n'a pas voulu d'un enfant pour l'éduquer étant petit ; lui a attendu avec impatience l’adolescence de son fils pour lui inculquer ses principes de vie. Pas de conseils moralisateurs, ni de leçons à deux balles sur l'amitié, Zaccary apprend à son fils à rouler des joins, lui achète son whisky, et l'encourage à profiter de la vie comme il se doit. Finalement, Nael apprend souvent à vivre de lui-même ; ou de son père, ce qui n'est pas franchement mieux. Et il se construit tout seul, le gamin à l’œil vif, faisant de son quartier bordelais un terrain d'expérimentation pour les bêtises, un parc d'attraction pour divertir son quotidien. Avec comme bagage une éducation décousue et négligée, Nael grandit en petit prince de la liberté, affranchi de règles, à la morale bien plus souple de celle que les autres peuvent avoir.

» Nael, c'est un peu le genre de gars dont vous saurez jamais trop les réactions, même en le connaissant depuis des années. A moins de s'appeler June Martin. Là, c'est plus pareil ; quand on est la meilleure amie de Nael, l'âme sœur même, au sens propre du terme, qu'on le connaît depuis le berceau – sans métaphore aucune – et qu'on a passé des journées, des soirées, des semaines entières à discuter de tout et de rien, à rire, danser, prendre des cuites, alors effectivement dans ce cas-là, on a même plus besoin de parler pour comprendre l'autre, aussi surprenant puisse-t-il être. Mais lorsqu'on a pas cette chance là, on a plus comme solution que de subir les oscillations du caractère de Nael. Pouvant passer d’un extrême à un autre, il est capable de tout, au point que ses sautes d’humeur ont toujours le don de stupéfier les non-habitués. Il a l'enthousiasme solaire, mais ses chutes sont vertigineuses; il voit le monde en blanc, puis parfois tout s’éteint, devient noir. L'hypothèse selon laquelle il aurait des troubles bipolaires a été évoquée à de nombreuses reprises ; rien d'officiel toutefois, puisqu'il n'a jamais été diagnostiqué. Il n'en reste pas moins que Nael est quelqu'un de globalement excessif, et ce caractère s’affirme aussi à travers son goût pour l’inaccessible et l’interdit, comme à travers cette fervente passion mise dans ce qu’il aime entreprendre. Il ne s'interdit rien, Nael. Ni d'être un enfoiré pour obtenir ce qu'il souhaite, ni d'aller décrocher la lune pour ceux qu'il aime. Et surtout, il ne s'interdit jamais de vivre. Le passé, le futur, il s'en fout. Depuis longtemps, il a fait le choix de profiter de cet instant précieux qu'on appelle présent. Carpe Diem ; c'est la philosophie de vie qui sert de précepte à Nael et qui se traduit finalement, dans les faits de son quotidien.

» Depuis qu'il est gosse, la passion de Nael, c'est le cinéma. Et bien que la liste des films cultes du cinéma américain, italien, ou encore français soit longue, Nael est presque sûr d'en avoir fait le tour – ou du moins, d'en avoir vu une grande partie. Il estime que l'une des meilleures idées qu'il ait eu dans sa vie, est de s'être inscrit à l'atelier théâtral de son collège. Sa première séance, il y va pourtant en y traînant des pieds, regrettant déjà son engagement trop hâtif. Des semaines plus tard, il joue sa première représentation, les yeux brillants d'une excitation nouvelle ; et ils ne cessent jamais de briller, tout au long de sa scolarité, sur la scène de son collège, de son lycée. En dehors des cours, c'est son sourire qui s’anime, dès lors qu'il découvre un petit bijou de film inconnu du grand public. Peut-être sera-t-il à la place de ces grands un jour, songe le jeune adolescent, lui dont on s'accorde souvent à dire qu'il a un réel don pour l'interprétation. Le cinéma, c'est peut-être l'une des seules choses qu'il prend vraiment au sérieux, et pour laquelle il est assidu, travailleur acharné. De là, le désir de partir l'étudier aux Etats-Unis, le cursus réputé en arts du film de Berkeley visé. Habitué des voyages, le jeune homme ne met pas longtemps avant de s'adapter à la vie américaine ; et sur le campus de Berkeley, il s'épanouit dans ses études comme en dehors, sourire colgate aux lèvres, foie souvent mis à l'épreuve, et la tête remplie de nouvelles conneries à faire avec son acolyte préféré, Jake Fitzgerald. Il n'a pas fallu plus de quelques semaines à ces deux-là pour que chacun considère l'autre comme la pierre manquante et désormais indispensable à sa propre vie. Quand on a le même attrait pour les jolies filles, le même esprit d'éternel gamin, et surtout, le même inexorable goût pour la vie, forcément, ça rapproche. Au point où l'amitié se transforme en véritable lien fusionnel de frères d'armes, c'est déjà beaucoup plus rare. A Berkeley, Nael ne mûrit finalement pas beaucoup. Mais il croque une fois de plus la vie à pleine dents; mène un cursus scolaire presque irréprochable, ponctué par quelques frasques, mais qui se solde néanmoins par un diplôme, fameux sésame, censé rendre tangible tout un rêve d'enfant.

» Des amours, il en a connu pleins. Des amourettes d'été, des aventures d'un soir, des trucs qui ne durent pas ; des histoires qui ont toutes pour point commun d'être éphémères, de laisser un souvenir plaisant, mais qui s'efface avant d'avoir eu le temps d'être nostalgique. Il est comme ça, Nael. Il s'attache pas, ou du moins, pas assez pour ne pas se lasser. Il préfère virevolter à droite, à gauche, profiter un peu puis repartir cavalier seul. C'est tellement plus simple, tellement plus facile de n'avoir à s'occuper de personne. Et puis un jour ou l'autre, on se fait happer ; et s'appeler Nael Silvano Sala ne dispense pas de cette peine, c'est un crochet qui t'empoigne le cœur, et t'as beau vouloir t'en débarrasser, il veut pas te lâcher. Le crochet en l’occurrence, c'est Swan Cartwright-Hansen. Un truc qu'avait rien de prévu, tout d'incongru. Quand il l'a rencontré, elle n'a même pas été aimable, en plus. Et pourtant, deux jours plus tard, c'est lui qui lui sert de guide dans la capitale française. Et pas bien longtemps après, c'est l'un et l'autre, qui dansent corps contre corps, dans la pénombre d'une chambre d'hôtel parisienne. Mais leur amour flambe trop, trop pour qu'ils ne finissent pas par y brûler leurs ailes. Il a peur Nael, tellement peur de tant donner que son amour finisse par s'épuiser, le laissant las, une fois de plus. Et effrayé par tout ce cinéma, il ne fait pas attention à cette sensation au creux de son ventre, ivresse totalement nouvelle, qui ne cesse pourtant de lui crier que cette fois-là, c'est différent. Alors il a préféré faire en sorte qu'elle le déteste, et ils se sont quittés, baignés dans le halo d'une atmosphère électrique, tout ça parce qu'il n'a pas eu le courage de la rattraper. Des années après, il n'a cessé de répéter cette erreur. Avant qu'un vent d’accalmie ne souffle dans leur relation, et qu'ils s'autorisent enfin, à se laisser aller dans une relation presque simple, presque paisible. Oh, ça n'a pas duré longtemps. Oscillant trop entre passions et déchirures, ils n'étaient pas de ceux qui se satisfaisaient de la simplicité. Mais à la remise des diplômes, lorsqu'ils s'étaient jeté un dernier regard, sachant pertinemment que chacun après ça voguerait vers d'autres horizons, il n'y avait plus de cette amertume qui avait habité leurs prunelles lors de leur première séparation. C'était déjà un pas. Un pas en avant sur un fil où tels des funambulismes, ils tanguaient constamment, se fourvoyant encore sur la place que chacun occupait dans le cœur de l'autre, tentant vainement de croire qu'un cœur peut toujours être mis sous clé.

» Il est très rancunier, le décevoir une fois, c'est avoir l'assurance de s'attirer ses foudres toute sa vie. » Joueur, il est du genre à relever tous les défis, surtout si vous allez le chercher sur le terrain de la fierté. » C'est le portrait physique craché de sa mère. Pour le caractère, c'est beaucoup plus nuancé ; Nael a la fibre artistique de sa génitrice, mais il tient son sang chaud, sa fierté et le goût du risque de son père. » Il a déjà participé à plusieurs bagarres, a le coup de poing aisé si on le provoque. » Ses parents sont tous les deux volages (Lui plus qu'Elle), sans que ça ne pose aucun problème dans leur couple. » C'est un bordélique des plus sévères, tout est propre chez lui, mais rien n'est à sa place. » Son père l'a emmené aux réceptions auxquels il était convié dès l'adolescence, si bien qu'il a voyagé dans plusieurs pays d'Europe avant sa majorité. » Sa relation est compliquée avec son père, elle connaît des hauts, parfois des bas. Il l'admire, mais ne peut s'empêcher de garder une légère amertume parce qu'il n'était pas présent lorsqu'il était enfant. Oh, il ne le dit jamais à voix haute, et ce n'est jamais la raison officielle de leurs disputes. Mais c'est toujours là, quelque part. » Il est très impulsif, du genre à se laisser guider par son instinct. » De façon générale, c'est quelqu'un de très sociable, il a le contact facile et ne juge pas selon les codes, les réputations. Les classes sociales, les différences ethniques, il s'en fout, si bien qu'il a des amis de tout horizon. » S'il y a bien quelque chose dans lequel Nael pourrait claquer ses économies, ce sont les vêtements. Sa mère lui a appris le bon goût, et sans pour autant avoir de style particulier, il fait toujours en sorte d'être habillé avec soin. » C'est un amuseur de galerie, le comique d'une bande, le clown d'un public. Il se sort d'ailleurs souvent des situations difficiles grâce à l'humour. » Il fume par période, joints comme clopes, mais n'est jamais devenu dépendant pour autant. » Tout le monde vous le dira, les soirées vodka de June Martin et de Nael Sala, c'est sacré. » Il a un problème avec l'autorité, ce qui lui a causé quelques soucis durant son adolescence. Quand on a pas l'habitude de se voir contrarier chez soi, supporter certaines règles en société a parfois tendance à l'excéder. » D'ailleurs, les règles, il a tendance à les briser, et ces écarts impliquent bien évidemment souvent son acolyte Jake Fitzgerald. Infernales séparés, intenables à deux, leurs bêtises aura même fini par les mener au poste. » Nael, c'est l'archétype de l'homme qui refuse de vêtir le costume d'adulte, et d'endosser les responsabilités qui vont avec. Nael c'est l'insouciance, le gamin insouciant, qui se dit hé merde, advienne que pourra (...)

public knowledge
mise en situation rp



She makes a noise that sounded almost like rage.
" - What's up? he asked.
- Nothing. Oh, nothing. Just... I thought I'd finally got rid of you.
- I don't think you can" ..

(courant 2014, bal de charité) Ainsi, c'était donc fini, songeait-il tout en remontant l'allée, se dirigeant à nouveau vers l'activité humaine de la soirée. Une engueulade, des mots dont ils s’efforçaient encore de croire au sens, une leçon de danse, un baiser, et c'était tout. Venaient-ils réellement de mettre fin à une course qui durait depuis des années ? Nael jeta un œil autour de lui, dans l'espoir de saisir au vol sa silhouette furtive qui en fait, serait restée tapie dans l'ombre. Mais non, il n'y avait plus que lui, et il fallait se résoudre à admettre que c'était réellement la fin. Le bruit des conversations guindés, à mesure qu'il se rapprochait du bal, faillirent lui faire rebrousser chemin, mais il se contraint à sourire - grimacer serait peut-être plus approprié - aux photographes, et à pénétrer à nouveau dans la soirée de toutes les mascarades. De retour parmi les jeunes femmes et autres aristocrates trentenaires qu'il avait éconduit quelques minutes plus tôt, il ne prêta toutefois aucune attention aux murmures étouffés qu'il percevait. Que la vie est mal foutue parfois, se disait-il avec amertume. Il avait refusé les avances de dizaines de bourgeoises pour une fille avec qui au final, il ne se passerait plus jamais rien. Le bar lui parut l'endroit le plus approprié pour noyer son chagrin et son aigreur. Il fit signe au barman et commanda un verre, qu'il but d'une traite. De toute façon, tu l'as dis toi-même Nael, votre semblant d'histoire, c'était voué à l'échec. Deuxième verre. Et puis c'est mieux ainsi hein, rester bloqué dans le passé, ça n'a jamais réussi à personne ; vous allez pouvoir avancer tous les deux, dans des directions opposées. Troisième verre. Et cette fois-ci, ça fonctionnera Nael, tu finiras par l'oublier, parce que vous vous êtes dit ce que vous pensiez vraiment. Vous vous êtes réellement dit au revoir, pas comme à Paris. Quatrième verre. Et puis de toute manière, pourquoi tu la voulais cette fille, hein ? T'es maso ou quoi Nael, elle te rendait malheureuse, non c'est vrai, t'as eu raison de la laisser partir. Cinquième verre. Si, si, c'est vrai Nael, t'as bien fait, t'as bien fait... Sixième verre... Il sentait sa tête partir en vrille, à cause de ses réflexions trop intenses pensait-il, mais en réalité, c'était surtout l'alcool ingéré qui commençait à faire son effet. « Je ne pensais plus vous revoir. Seul je précise, sans l'objet de votre convoitise. » souffla une douce voix à côté de lui. Il tourna ses yeux brillants vers Johanna, qui s'était installée et le fixait désormais avec un regard bienveillant. (...) « Pourquoi revenez-vous encore vers moi ? Je vous ai fait l'affront de votre vie toute à l'heure, vous êtes folle. » demanda-t-il, avec un tact qui paraissait avoir sombré dans l'alcool en même temps que lui. Il était réellement curieux de comprendre pourquoi elle s'intéressait encore à sa personne. Peut-être lui ressemblait-elle un peu après tout ; le style masochiste, du genre à courir après les personnes qui rendent la vie difficile. « Je ne sais vraiment pas. Vous avez raison, je suis sans doute folle mais.. Je ne sais pas, malgré votre comportement, je vous aime bien, je crois. Et puis vous me faites pitié, à vous saouler seul dans un bal de charité. » Il rit un peu, et reporta son attention sur son verre. Il l'aimait bien lui aussi, cette Johanna. Au delà de ce qu'attendait de lui son père  à son propos, il lui semblait qu'elle avait l'air d'être une chic fille. Et jolie, de surcroît. Alors, pris par une pulsion inattendue, il reprit la parole. « Je vous ferai peut-être un peu moins pitié si nous allions chez vous. Si c'est pas trop loin, bien sûr. » Surprenant, même de sa part, même pour lui. Les mots étaient sortis tout seuls, sans qu'il ait à calculer, à réfléchir. Ce n'était donc pas si difficile, pensait-il fébrilement. Étonnée, elle lui assura la proximité de son domicile, et commença à évoquer le cas de « cette amie » pour qui il l'avait abandonné des minutes plus tôt; ce à quoi il répondit avec une nonchalance qu'il ne feignait même pas. « Swan ? Oh, n'y pensez plus, c'était un coup de folie... Je vais rattraper mon impolitesse. » promit-il, en invitant Johanna à le précéder, après s'être levé difficilement. Ils partirent, l'une avec un sentiment de satisfaction mêlé de doute, l'autre se demandant si son état n'allait pas l'empêcher d'atteindre l'appartement de la métisse. Finalement, ils arrivèrent chez elle sans trop d'encombre, et s'il n'avait pas été aussi ivre, sans doute Nael aurait-il salué la décoration particulièrement soignée de l'endroit. Des minutes qui passèrent, quelques paroles échangées, un apéritif – qu'il dût presque supplié pour avoir, elle ne tenant pas spécialement à lui offrir des grammes d'alcool en plus dans le sang – et Johanna se rapprocha finalement, sensuellement et presque féline. Avec des gestes maladroits, il l'attira un peu plus à lui, faisant taire la petite voix qui continuait de l'emmerder avec Swan. Ils faisaient leur vie de leur côté désormais, ils couchaient avec qui ils voulaient sans que cela ne dérange personne, c'était elle même qui l'avait dit, qu'il se martelait à l'intérieur. Il devait l'oublier, et la douce étreinte de Johanna allait l'aider, oui l'aider ! Elle commença à l'embrasser, il commença à répondre à ses sollicitations et... « Attends, attends, ça va pas, il faut.. que... je me lève. » balbutia-t-il finalement, tout en se redressant précipitamment, les pupilles affolées, le corps en sueur, le cœur au bord des lèvres. Non, il ne pouvait pas. Il commença à faire quelques pas mais l'alcool hélas, vrillait son crâne et les vertiges, oh ces vertiges... Il se heurta à une table basse et chuta. Sur le sol, il ferma les yeux quelques secondes, apaisant son esprit et son corps malmené. Quand il les rouvrit, des cheveux bruns tombaient sur lui en cascade. « Swan, c'est toi ? T'es restée, t'es là ? » qu'il finit par chuchoter, avec un brin d'espoir. Mais le flou s'estompa et c'est la vue d'une Johanna angoissée qu'il eut sous les yeux. Elle voulait appeler les secours mais vivement, il l'en empêcha. C'était juste l'alcool, ça commençait déjà à aller mieux, affirma-t-il, s'efforçant de la rassurer avec un sourire. Elle lui intima l'ordre de ne pas bouger puis s'éloigna. Il ne s'intéressa tout d'abord pas à ses activités, trop occupé à tâcher de calmer son palpitant. Mais des brides de conversation lui arrivèrent à l'oreille, et il fut stupéfait, lorsqu'il comprit finalement la situation. « ... Suis la jeune femme qui a remporté l'enchère à la soirée où vous étiez tout à l'heure... Oui... C'est Nael, je crois qu'il … besoin de vous... Il ... état épouvantable, si... pouviez venir, s'il vous plaît... Je viens de vous envoyer l'adresse par message... Je... » Elle n'eut pas le temps de finir, Nael s'étant levé pour lui arracher son propre téléphone des mains, qu'elle semblait avoir pris dans son sac pour appeler la seule Swan de son répertoire. Cachant le haut parleur de la main, il gronda. « Qu'est-ce que t'as fait !? » Puis, avec un soupir contrarié, affronta la voix de celle qu'il avait quitté il n'y avait même pas une heure. « Swan, non laisse tomber, j'avais pas l'intention de t'appeler. Ne viens pas, je préfère que tu gardes une image digne de moi. Enfin, je sais pas si t'avais l'intention de venir mais... Bref, je vais bien. » Ses mots, décousus, lui faisaient penser que de toute façon, pour la dignité, c'était raté. Alors, foutu pour foutu, il se lança, un peu à l'improviste, un peu à la manière d'un clown, et pourtant, même s'il était ivre comme pas permis, jamais il n'avait été aussi lucide. « Mais tant qu'on y est, je voulais te dire que t'as raison, j'ai pas de couilles mais... Non qu'est-ce je dis, j'en ai, merde à la fin ! ... Je t'aime. » et sans attendre de réponse, il raccrocha.

- - - - - - - - - - - -

Oh, baby, baby, it's a wild world
It's hard to get by just upon a smile

(début 2015, rues de new-york) Ça se dérobait, sous ses pieds. Lui qui avait le pied si sûr, lui qui mettait toujours un pied devant l'autre, traçant sa route sans penser le moins du monde aux obstacles pouvant l'arrêter, sans penser même, qu'il puisse en exister, venait de se casser la gueule en beauté. Et il ne savait pas s'il allait pouvoir se relever ; s'il en avait même l'envie. Il marcha encore un peu dans les rues de New-York qu'il avait commencé à considérer comme sienne, et qui lui apparaissait désormais comme ce qu'elle était réellement ; une contrée étrangère, sauvage, bruyante, à laquelle on pouvait finalement rattacher tant de défauts, dès lors qu'on arrivait pas à y trouver ce que l'on cherchait. Il s'arrêta devant une épicerie, s'assit sur les marches et sortit une clope. Devant lui, de l'autre côté de la rue, un cinéma. Un rictus se dessina sur son visage. On dirait que ses pieds avaient décidé de se foutre de sa gueule, en le menant ici. Après tout, dans la salle, c'était lui qu'on aurait pu voir à l'écran, s'il n'avait pas quitté le tournage. Un bref instant, il regretta sa décision, se demanda s'il n'était pas trop tard pour revenir vers l'équipe de production, la tête basse. Mais non, un Sala ne peut décemment pas courber l'échine de la sorte. De toute manière, il savait qu'il n'aurait pu finir ce tournage. Certains galéraient à trouver des rôles ; Nael n'avait couru que quelques castings avant de trouver le sien, mais peut-être finalement, aurait-il été préférable qu'il continue éternellement de chercher, pour garder une image intacte de ce métier qu'il avait toujours idolâtré. Être acteur, c'était pas jouer, se mettre dans la peau d'un autre et se laisser porter par son inspiration. C'était se faire diriger, contrôler, brider, à chaque minute, à chaque seconde. C'était recommencer une prise, deux fois, trois fois, jusqu'à ce que la moindre parcelle de naturel, jusqu'à ce que la moindre trace de sa personnalité s'éteigne complètement. Du moins, c'était la façon dont il l'avait ressenti. Peut-être n'avait-il eu juste pas de chance. Peut-être était-il juste tombé sur un réalisateur qui n'avait des grands que l'allure ; qui pouvait être considéré comme une insulte à la profession, tant c'était un zéro, un mec qu'avait rien compris à l'essence même de son métier. Mais à l'heure actuelle, même à cet espoir, il ne pouvait se raccrocher. On avait détruit le rêve de Nael, lui qui n'avait jamais douté de sa passion, on avait réussi à l’écœurer de jouer, à lui faire renoncer de devenir acteur. Il ferma les yeux, agacé de voir les gens entrer dans le cinéma, en face de lui. Et dans sa tête, il voyait défiler le campus de Berkeley, les soirées de fortune qu'il organisait dans sa confrérie, avec les autres sigmas passionnés par le septième art, les cours d'histoire du cinéma ; puis ça dériva, et il vit les bras de June autours de son cou, le rire de Jake, les déjeuners avec sa bruyante bande de copains, il vit Reed lancer de la mousse en l'air, Matthias lui tendant un verre. Le regard insolant de Swan. Il se remémorait tout cela et il se demanda ce qu'il pouvait bien foutre à New-York ; pourquoi était-il parti, pourquoi avait-il fallu qu'ils choisissent tous des villes différentes. Pourquoi ça déraillait de cette façon, et pourquoi y avait personne pour le rassurer, lui dire que pas de problème, y avait d'autres chemins à prendre. Il tira une dernière latte, laissa tomber la cigarette sur le sol alors que lui-même se relevait. Un dernier regard vers le cinéma, et il s'engagea à nouveau dans la foule new-yorkaise ; le regard vide, comme prêt à rejoindre cet immense groupe de personnes résignées, qui passent leur vie à mettre leurs aspirations de côté.



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ce qu'il faut savoir sur toi


» Prénom : inès
» Pseudo : crash fire
» Âge : 17 ans
» Scénario ou personnage inventé : personnage inventé
» Des multicomptes ? : nop
» Impression sur le forum : la crème de la crème, évidemment
» Crédits : tumblr
» Le mot de la fin : bcu :plop: :plop:
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Cameron Eynsford
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Cameron Eynsford
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MessageSujet: Re: fluorescent adolescent ≈ nael. (délai 8/04) fluorescent adolescent ≈ nael. (délai 8/04) EmptyDim 29 Mar - 13:29

bonne fiche inès :plop:
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MessageSujet: Re: fluorescent adolescent ≈ nael. (délai 8/04) fluorescent adolescent ≈ nael. (délai 8/04) EmptyDim 29 Mar - 13:34

inès :plop: bonne chance pour ta fiche avec ton Nael :mimi: et faudra qu'on se capte pour parler lien tout ça nahahaha !
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MessageSujet: Re: fluorescent adolescent ≈ nael. (délai 8/04) fluorescent adolescent ≈ nael. (délai 8/04) EmptyDim 29 Mar - 13:49

mooh le nael :mimi:
bon courage pour ta fiche inèèès :plop:
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June D. J. Martin
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June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: fluorescent adolescent ≈ nael. (délai 8/04) fluorescent adolescent ≈ nael. (délai 8/04) EmptyDim 29 Mar - 14:54

le nael de ma juuuune :mimi: junaaaaael :mimi: vodka vodka vodka nahahaha ! nahahaha !
bonne chance pour ta fiche :plop: :plop:
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MessageSujet: Re: fluorescent adolescent ≈ nael. (délai 8/04) fluorescent adolescent ≈ nael. (délai 8/04) EmptyDim 29 Mar - 16:07

best cousin eveeeer nahahaha ! :plop: bordel tu m'avais caché qu'il partait de SF :3940:
bonne chance pour ta fiche :look: :mimi:
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Nael Silvano Sala
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Nael Silvano Sala
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MessageSujet: Re: fluorescent adolescent ≈ nael. (délai 8/04) fluorescent adolescent ≈ nael. (délai 8/04) EmptyDim 29 Mar - 16:22

Isay C. Lindgren a écrit:
bonne fiche inès :plop:

merci noémie :mimi:

Eileen Rosenbach a écrit:
inès :plop: bonne chance pour ta fiche avec ton Nael :mimi: et faudra qu'on se capte pour parler lien tout ça nahahaha !

julieeette :mimi: totalement, faut qu'on mette tout ça au point, on se capte sur skype nahahaha ! merci :plop:

Cece Wildworth a écrit:
mooh le nael :mimi:
bon courage pour ta fiche inèèès :plop:

l'unique :look: merci jordaneeeee :mimi:

June D. J. Martin a écrit:
le nael de ma juuuune :mimi: junaaaaael :mimi: vodka vodka vodka nahahaha ! nahahaha !
bonne chance pour ta fiche :plop: :plop:

et la june de son naeeeeeeel :mimi: ils sont au top nos loulous nahahaha !
merci fannyyyy :plop:

Matthias D. De Calendre a écrit:
best cousin eveeeer nahahaha ! :plop: bordel tu m'avais caché qu'il partait de SF :3940:
bonne chance pour ta fiche :look: :mimi:

#gorgeousfamily nahahaha ! nahahaha !
et si, mais sans doute que provisoirement;  je pense qu'il reviendra vers sf, après avoir passé des temps biens difficiles à new york choc2
merciiiii anne :mimi:
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MessageSujet: Re: fluorescent adolescent ≈ nael. (délai 8/04) fluorescent adolescent ≈ nael. (délai 8/04) EmptyDim 29 Mar - 17:48

bonne chance pour ta fiche inès. :plop:
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MessageSujet: Re: fluorescent adolescent ≈ nael. (délai 8/04) fluorescent adolescent ≈ nael. (délai 8/04) EmptyDim 29 Mar - 18:23

inès :plop: bonne chance pour ta fiche :plop:
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