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Show must go on

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MessageSujet: Show must go on Show must go on EmptyJeu 26 Mar - 10:01

    Pour certains le lundi matin c'est le jour de la reprise, personne n'aime cette journée parce qu'on a toujours un peu la tête dans le cul après avoir fait la fête tout le week-end au lieu de se reposer comme on se l'était dit le lundi d'avant. Et bien vous connaissez l'avantage d'être un tout jeune chef d'entreprise jeté en pâture dans une entreprise bien trop grosse pour les épaules de ce jeune homme ? Tout simplement qu'il n'y a pas de jour de reprise puisque vous bossez toute la semaine et le week-end. Alors oui pour le moment cela ne faisait qu'un petit mois qu'il était ici donc il était en pleine reprise en main de l'entreprise. Non elle n'allait pas mal, pas mal du tout, mais il avait envie d'y laisser sa trace et surtout de la faire à son image. Donc out les vieux qui ne servent à rien, il faut savoir fait confiance à la jeunesse même si jeunesse rime avec inexpérience. Les publicitaires? Out les vieux qui sont là depuis vingt ans, bonjour à ceux qui savent jouer avec le subliminale, l'inconscient, faire de la pub oui, mais placarder Wal-Mart partout non! Il faut que les gens viennent, veulent venir, mais ne sache pas pourquoi cette envie leur vient. Ouverture des réseaux sociaux, vous voulez commander quelque chose par Facebook? C'est maintenant possible, vous avez un ami qui sur une photo Instagram mange quelque chose qui vous plait? Wal-Mart vous le propose, il faut être partout ou les jeunes vont pour renouveler cette clientèle. Difficile tout ça, surtout quand on voit tout ce qui se dit sur l'entreprise Walton, la richesse engrangé donne des jalousies, les jalousies des mensonges et ensuite des articles calomnieux. Tellement de choses à gérer que le boulot n'empêchera pas, mais ce que le boulot fait oublier c'est la peine, la tristesse et la peur. Trois choses qui entourent maintenant la vie de Drew, la peine, celle d'avoir perdu son père, la tristesse celle de devoir aller voir sa mère derrière les barreaux puis pour finir la peur, celle d'être assassiné comme son père, puisque ne l'oublions pas il ne savait pas encore qui avait tué son père et surtout pourquoi. Out les idées noires, ce matin il attendait une personne bien particulière Edea Gatling, une jeune femme qui commence à se faire un nom sur les réseaux sociaux. Drew lui veut lancer de nouvelles gammes dans ses supermarché low-coast, pourquoi une femme sans trop de moyen n'aurait pas le droit de bien s'habiller, bien se maquiller. Pourquoi un jeune couple sans trop d'argent n'aurait pas le droit à une installation hifi digne de ce nom. Voilà le nouveau dada du jeune homme, il avait déjà trouvé une styliste, des informaticiens, des électrotechnicien. Le but était simple, baisser les coûts en vendant une marque propre à l'entreprise, ce que pour le moment personne dans la famille n'avait fait et qui pourtant avait l'air d'être l'idée avec un grand i!
    Aujourd'hui il allait voir la nouvelle recrue de la boite, Edea, elle serait chargée de la nouvelle marque de cosmétique de la boite, forcement elle y était gagnante sur plusieurs points. Elle allait créer quelque chose, ce qu'elle avait toujours voulu, puis elle allait se faire du pognon, vous savez le petit bout de papier qui domine le monde. Rassurez vous Drew n'est pas un philanthrope, faire gagner de l'argent aux autres il s'en fou royalement, ce qui l'intéresse c'est surtout dans gagner lui-même et dans cette histoire il était gagnant à pas mal d'étage. Elle allait continuer de faire ce qu'elle faisait sur le net, forcement elle ferait une bonne publicité au produits, de fil en aiguille, une jeune femme qui vient acheter un mascara est forcé de faire le tour du magasin et ensuite d'être tenté par de la nourriture, de voir la télévision que son petit copain voulait sans jamais imaginer pouvoir se le payer, et bam vous avez un nouveau couple client. Il n'eut même pas le temps de ranger le dernier papier qu'il avait sorti que la porte s'ouvrit. " Madame Gatling est là", lui annonça sa secrétaire qui contrairement à ce que vous imaginez tous n'est pas un canon, mais une personne de 60 ans qui a été secrétaire de son grand-père et de son père, qui est pour lui un peu comme une tante, il adore cette femme et elle fait très bien son travail. Par contre la femme qu'elle fit rentrer, elle, elle était juste canon, pas la peine de rajouter de fioritures à ce mot, elle était canon. Se levant pour la saluer, Drew l'invita à s'asseoir pour ensuite commencer la discussion. " Bienvenue à la maison Edea, nous sommes tous très fier de vous compter parmi-nous. Nous ne nous sommes pas encore rencontré donc je me présente, Andrew Walton, président directeur général de l'entreprise Wal-Mart et des filiales qui vont avec. J'ai 26 ans, je suis en poste depuis maintenant très longtemps, environ un mois. Donc première chose est-ce que cela vous dérange si l'on se tutoie?" Il faisait ça avec toute sa nouvelle équipe, les personnes anciennes qu'il avaient gardé, elles avaient un statut particulier, ce n'était pas cette nouvelle génération qu'il cherchait, ils étaient vieux jeu et le resteraient. Mais toutes les autres personnes de moins de trente ans qu'il avait engagées, avec elles tout était plus simple. Tutoiement, prénom, rigolade, travailler à la manière américaine comme le font déjà les grandes enseignes Mc Donald ou même Disneyland. Il faut que les employés se sentent investit et donc forcement plus vous vous sentez proche du patron, plus vous vous sentez investit.
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MessageSujet: Re: Show must go on Show must go on EmptyVen 27 Mar - 2:31


    Andrew & Edea

    « Show must go on »


    Je venais de mettre au point ma dernière vidéo à mettre en ligne sur Youtube. J’en avais fait une il y avait peu de temps sur les technique pour lutter contre la fatigue. Mais là à la vue de l’été qui approchait et des maillots de bain, je donnais cette fois des petits exercices pour se sculpter un corps de rêve. Moi-même étant une grande sportive, je m’appliquais afin d’avoir le corps le plus parfait possible. Bien sûr j’avais mes petits défauts comme tout le monde, sauf que je savais les cacher à travers des techniques bien propres à moi. En attendant, je pourrais aller m’exposer en bikini à la plage, je n’en aurais aucune honte. Comme d’habitude, je compilais mon petit montage vidéo en coupant les scènes dite d’essai avant de tourner la vraie. Cela me pris un peu plus de temps étant donné que je montrais les exercices un par un, entre les abdominaux et les exercices tailles et fessiers.
    Les vidéos étaient mon défouloir, ma façon ne pensait en rien en faisant ce que j’aimais le plus au monde. Si seulement, je connaissais également un moyen de lutter contre le stress. J’avais rendez-vous demain avec un certain Andrew Walton, qui possédait à New York et sur l’ensemble des Etats-Unis, des produits bon marché, à la portée de tous. J’avais comme proposition de devenir comme une égérie de la marque pour promouvoir la partie cosmétique. Rien que l’idée me faisait sauter de joie, mais je devais me calmer et me montrer professionnelle. Je ne pouvais pas, sous prétexte d’avoir une grande distribution, acceptait tout et surtout n’importe quoi. Dès demain, j’allais me transformer en femme d’affaire par excellence. Dans l’après-midi, je partais au travail pour faire mon boulot de serveuse au Starbucks. Ça ne me dérangeait pas, mais j’aspirais à autre chose dans ma vie. En attendant, ça payait les factures, mes cours du soir, et mes extra pour vivre. A la fin de mon service, je prévenais mon patron que je devais partir ses deux prochains jours. Quand nous avions signé mon contrat, je l’avais prévenu que j’allais être amené à bouger, et il avait accepté les conditions. Je ne faisais pas cela toutes les semaines non plus.
    « Je pars pour New York, je rentrerais surement demain en début de matinée si tout se passe bien. » J’embrassais une dernière fois sur la joue ma colocataire et ma cousine Calista. Elle-même savait que j’étais une vraie pile et que j’étais rarement clouée chez nous à ne rien faire. Je prenais l’avion pour me rendre rapidement au lieu de rendez-vous. Je connaissais assez bien la grande pomme pour y avoir vécue un peu plus de trois ans. J’aurai pu même loger chez mon oncle, mais je n’avais aucune envie de me prendre des réflexions sur la façon de prendre mon avenir en main. Donc je serais surement à l’hôtel dans la soirée ou chez des anciens amis. Je verrais où le vent me porte. Devant les portes de l’entrée du bâtiment, je lissais une dernière fois ma robe noire moulante, mais pas trop courte pour autant. Une robe qui disait « classe mais pas vulgaire, prête pour un entretien d’affaire ». Une main dans mes cheveux pour les remettre en place, je pénétrais dans le bâtiment, et mes talons raisonnaient assez fortement dans le hall. Je me présentais à la secrétaire qui se chargeait directement de prévenir le grand patron.

    Je la suivais donc au moment voulu, et je devais avouée être assez stupéfaite par le fait de voir un patron aussi jeune. Mais je ne laissais rien paraître. Je me devais de rester aussi impassible que possible. Je m’installais en suivant sa proposition et je l’écoutais. Et je le regardais. Il était fort agréable à regarder, mais j’évitais de me perdre dans ce type de pensée qui n’était pas à l’ordre du jour. « Bien sûr qu’on peut se tutoyer sans problème. » accordais-je avec plaisir. Je tutoyais déjà mon patron au Starbucks, ça ne me gênait pas de le faire ici également. « Je suis Edea, Edea Gatling, j’ai 22ans, et tout ce qu’il y a besoin de savoir là, c’est que je suis une youtubeuse qui commence à se faire un grand nom dans ce domaine. Je suis juste des cours du soir en cosmétologie pour me perfectionner et obtenir un diplôme, mais mes connaissances sont déjà forts acquises. » Evidemment qu’il le savait de par mes vidéos., mais je me sentais de devoir me présenter à mon tour. Je me tenais bien droite, le fixant bien dans les yeux où ma détermination se lisait comme le nez au milieu du visage. Je maintenais mon discours d’une voix affirmée, je savais ce que je disais. « Qu’est-ce qui t’a fait choisir moi plutôt qu’une autre ? Entre les réseaux sociaux et le développement informatique, n’importe qui aurait pu être là. Et pourtant il s’agit de moi, bien sûr, j’en suis plus que satisfaite, mais ça m’intrigue. » Je n’avais posé aucune candidature pour venir travailler à ce poste. C’était donc que ma renommée devenait de plus en plus importante et que mon travail était de qualité. J’aimais en savoir plus pour qui sait me perfectionner, même si je me trouvais déjà très bonne dans mon domaine. J’avais hâte d’en connaitre plus sur l’entreprise. Et pourquoi pas sur mon charmant patron.

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MessageSujet: Re: Show must go on Show must go on EmptySam 28 Mar - 12:26


    Elle serait bien plus qu'une égérie, d'une parce qu'elle n'était pas encore assez connue et que les Walton pouvaient se payer des femmes bien plus connue qu'elle et de deux parce qu'elle avait bien trop de talent et de connaissance pour être cantonné au banc de potiche. Non Drew avait une idée bien plus précise de la chose pour elle, elle aurait du travail beaucoup de travail. Elle aurait a concevoir de A à Z une gamme de cosmétique, il faudrait ensuite trouver le nom, puis ensuite Drew aurait comme travail de trouver la meilleure qualité au meilleur prix, en gros faire baisser les coûts. Le dernier exercice était souvent celui qui posait problème dans la collaboration. Les personnes qui créent ne font jamais attention au prix, sauf que le prix c'est la vie et surtout la survie d'une entreprise, le haut de gamme n'est pas encore à l'ordre du jour, il le sera dans quelques années quand les Walton se seront bien implantés dans ses nouveaux pays émergents que sont les Emirats Arabes et la Chine. Des endroits où encore peu d'américains ont réussi à implanter quelque chose de viable et surtout de durable. Ce n'était pas forcement facile d'être un patron, on était toujours le con qui disait non, le con qui cherchait à faire des économies et surtout celui qui à la fin du mois versait l'argent. Alors pour ses proches collaborateurs il n'y avait pas de problèmes ils étaient bien payés, même trop bien payé. Par contre les employés dans les magasins eux ne recevaient pas grand-chose et c'est bien ce qui faisait polémique de plus en plus dans le pays. Wal-Mart faisait d'énormes bénéfices, mais ne payait pas énormément ses employés, certains y voient quelque chose d'injuste, mais ce qu'ils ne veulent pas comprendre, c'est que plus vous payez vos employés, moins vous faites de bénéfice et donc plus vous vous rapprochez de la faillite. Le but? Il est très simple, payer moins, mais plus longtemps et ça c'est ce qui peut garantir à une personne lambda une carrière dans le même magasin, avec bien sûr évolution de poste, de paie et de quoi nourrir longuement sa famille. Voilà l'optique de la famille depuis des années, voilà pourquoi l'entreprise en cinquante ans n'avait cessé de grandir et surtout de s'agrandir.
    Pour ce qui est d'Edea, elle allait comprendre pourquoi l'entreprise Walton attirait beaucoup de personnes surdiplômé et surtout très motivé. Andrew avait l'habitude de proposer des contrats alléchants aux personnes qu'il souhaitait absolument avoir. L'argent certes, mais surtout des avantages en nature comme des voitures de fonction, de chambre d'hôtel de fonction et bien d'autres petites choses qui rendent le quotidien bien plus agréable. Pour Edea par exemple une chambre était déjà réservée dans un grand hôtel à côté de l'entreprise, elle serait là pour quelques jours, elle n'allait surement pas avoir à payer sa chambre d'hôtel, sa nourriture et ses consommations, l'entreprise Walton s'occupait de tout et c'était totalement normal. Que pouvait apporter cette jeune fille sans expérience à la boite? Première chose son physique avait facilité le contrat, Drew cherchant une fille pour avoir ce poste avait beaucoup basé sur le physique pour deux raisons, la première pour le plaisir des yeux, la seconde parce qu'une belle fille prend forcement soin d'elle et donc aura des facilités dans la conception de cosmétique. En la voyant arriver dans sa robe noire, sexy, mais tellement classe il comprit vite qu'il n'avait pas du tout fait le mauvais choix. " Enchanté Edea, donc dans le contrat que nous allons avoir ensemble si tu signes, il y a bien sûr ton salaire, la prise en compte de toutes les formations et cours que tu auras besoin et que tu voudras bien suivre. Il y a une chambre d'hôtel à ton nom pour la durée de tes présences ici, bien sûr tu auras une voiture de fonction quand tu seras à New York et les billets d'avions te seront envoyés trois jours avant ton vol" Lui dit-il avant de lui tendre la fameuse feuille qui si elle acceptait de la signait l'engagé en temps qu'employée de l'entreprise, une nouvelle recrue pour Drew qui continuait petit à petit à faire le ménage d'un côté et a trouver de nouveaux talents de l'autre. Un sourire vint sur son visage au moment ou elle lui demandait pourquoi elle, pourquoi pas une autre, elle n'avait pas tort des filles comme elle il y en avait de bien plus connue qu'elle. " Si je te réponds le feeling tu vas me prendre pour un fou et pourtant je marche beaucoup comme ça. L'avenir me dira si j'ai tort ou raison. Alors pour parler plus sérieusement, je ne te connaissais pas il y a de ça un mois. Pas étonnant surtout que je me maquille que très peu. J'ai juste fait une étude de ta courbe de progression au nombre de vue et tu es dans les premières. Avoir beaucoup de vu c'est bien, mais ce que l'on voit c'est surtout la marge de progression et tu n'es pas encore au plus haut. Tu es jeune, mais pas trop, certaine de tes concurrentes ne sont même pas majeure. Et pour finir il fallait une fille classe et sexy parce que tu seras forcement amené à présenter ta gamme de cosmétique à la presse. Dans ce cas tu représenteras Wal-Mart et donc la bonne présentation et surtout être à l'aise à l'oral est important" Drew avait de plus en plus un discours de patron, il apprenait vite et surtout très bien, il était professionnel, à l'aise et surtout savait dirigé ses équipes. " Tu auras dans ton équipe une vingtaine de personnes, mais tu es la référent, on traitera directement ensemble pour les demandes, les besoins et les exigences", marquant un temps d'arrêt, un léger sourire aux lèvres. " Les exigences le moins possible hein! C'est souvent ce qui pose problèmes, tu connais un peu Wal-Mart?"
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MessageSujet: Re: Show must go on Show must go on EmptyMar 31 Mar - 18:52


    Andrew & Edea

    « Show must go on »


    C’était le rêve de toute ma vie, travailler pour une grande entreprise, avoir mon nom qui s’affichait partout pour des produits de beautés, être un modèle des millions de jeunes femmes. Je ne cherchais pas forcément être mannequin ou je ne savais quelles autres conneries du genre. Pourtant, plus d’une fois on m’avait dit que j’avais la morphologie parfaite pour, mais ça ne m’intéressait pas. Je préférais encore les coiffer, les maquiller, et me dire que si les gens les trouvaient belles, c’était grâce à moi.

    Le plus dur, était que je n’étais pas totalement sûr d’être prête. Je gardais une assurance hors du commun à en croire les apparences, mais à l’intérieur ce n’était pas du tout le cas. J’étais assise dans ce bureau en face de celui qui allait être mon patron. Même si j’avais déjà eu les bases que j’allais être une collaboratrice, c’était tout de même mon boss. Pendant un instant, je me perdais dans mes pensées en imaginant qu’il n’était pas contre les relations avec ses employées. Le bureau débarrassait d’une main et moi assise dessus de façon pas très catholiques. Bordel, il ne pouvait pas avoir la cinquantaine, barbu avec le ventre à bière ? Non il fallait que je tombe sur un pur produit canon de New York. Ça me changeait de mes patrons des bars habituels. Je pensais que c’était cela en fait, je n’étais pas habituée à être face à de beaux spécimens en guise de direction. Je sortais de mes pensées quand il m’expliquait le contenu de mon contrat. J’espérais que mon absence de s’était pas vu et inconsciemment, je jouais avec le bout de mes cheveux, les enroulant autour de mes doigts. Pendant qu’il m’expliquait, je parcourais le contrat des yeux. Si j’avais appris une chose dans le monde des affaires, c’était qu’un contrat se lisait dans les moindres détails. Jusqu’à la moindre petite interligne. « Je suis déjà actuellement en cours du soir, ceux-ci seront également pris en compte ? Et est-ce que ma présence sera régulièrement demandée ici ? J’habite actuellement à la Nouvelle Orléans, je peux être là assez facilement sans problème quelques jours par semaine. Cependant, j’ai tout de même des obligations qui me forcent à rester là-bas. » J’étais prête à faire beaucoup de concession pour avoir ce boulot, mais je n’étais pas forcément prête à déménager non plus pour revenir à New York. Je l’avais quitté, ce n’était pas pour revenir six mois plus tard. Jamais. Et Cali’ me manquerait beaucoup trop. J’étais arrivée à la Nouvelle Orléans pour elle, je ne voulais pas la lâcher.
    Je venais de lui demander pourquoi moi. C’était vrai. Moi-même, j’avais d’abord regardé beaucoup de youtubeuse avant de me lancer, être sûr de ce que je faisais tout en étant différente. Alors la réponse me satisfaisait que j’en avais un vrai sourire d’ange. Andrew avait vraiment étudié mon dossier avant de me retrouver dans son entreprise. Je n’étais donc pas là juste pour mon visage de poupée. Dans le fond, ça me rassurait. Je ne souhaitais pas qu’on me traite comme une fille superficielle et par conséquent, naïve prête à tout, même à être conne pour réussir. « Je te remercie de me faire confiance grâce à tout ce travail que j’ai fourni via l’internet. Au moins il n’a pas été vain. Et je pense le fait d’avoir encore des vus à avoir ne fera que donner une bonne image de l’entreprise, et si les abonnés de ma chaine augmente grâce à la marque, les ventes risquent en conséquence d’être plus que bonne. J’ai travaillé en tant que barmaid pendant un long moment, le contact humain ne me dérange donc pas, je sais avoir de la prestance, aussi bien physique qu’avec la parole. » Même là, je me sentais à l’aise en parlant avec lui. Même bien plus que je ne l’aurai pensé. Je me sentais bien, classe, et prête à me faire respecter dans le monde des affaires. Enfin, je ne m’emballais pas trop, je savais que tout n’était pas gagné d’avance, d’autant plus que là, je montrais un caractère doux et gentil. Mais je me connaissais quand quelque chose ne me plaisait pas, je me retenais rarement de le dire. Fallait espérer que ça passerait entre le patron et moi à ce moment-là. On parlait de l’équipe de cosmétologie et j’hochais la tête en entendant que j’aurai une vingtaine de personnes en direction. « As-tu déjà une idée du type de collection que tu aimerais lancer dans un premier temps ? » Je posais cette question pour savoir un peu vers quel type de gamme il aimerait partir. J’étais plutôt une femme qui aimait que la mode soit à porter de tous. Donc plus des teints type casual, à porter tous les jours. Même si après j’aimais le côté plus sophistiqué de soirée. Mais surement pas les maquillages vulgaires en partant dans des teintes absolument horribles. Dans ma tête, j’avais déjà une idée toute faite de ce que j’aimerais bien faire. « Je connais vaguement, mais si tu pouvais m’en dire plus, que je sache à quoi m’attendre. » Sous-entendu, qu’en fonction de ce qu’il me dirait, je signerais très probablement le contrat, dont j’avais stoppé la lecture entre deux mais que je comptais reprendre juste après. Je comprenais à cet instant que beaucoup de chose changerait pour moi. J’allais pouvoir démissionner de mon boulot au Starbucks, me mettre à fond dans mes cours et me lancer dans mon projet à fond. J’avais qu’une hâte, raconter tout ça à Calista en rentrant.

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MessageSujet: Re: Show must go on Show must go on EmptyJeu 2 Avr - 13:49



    Un rêve ? Certainement, même si bosser pour Wal-Mart n'était pas non plus bosser pour une marque haut de gamme où quoi, mais ici elle serait à la base de tout contrairement à Channel ou elle n'aurait peut-être était qu'une simple assistante, de l'assistante. Elle aurait des responsabilités, beaucoup de responsabilité, mais pour le moment pas de marque portant son nom, il fallait quelque chose de générique, il faisait du accessible à tous, car Drew ne parlait jamais de bas de gamme, il voulait simplement mettre à la portée des petites bourses des produits qui en général ne le sont pas. Alors elle aurait quelque déception c'était certain, mais Drew voyait les choses en grand, si elle arrivait à bien faire ses preuves sur cette collection à bas prix, elle pourrait pourquoi pas faire partie de l'aventure haut de gamme qu'il est en train de travailler petit à petit pour ne pas attirer l'attention de la concurrence. Frapper un grand coup en Amérique était pour lui un moyen de pouvoir frapper tout doucement dans ses pays du Moyen-Orient. Pour le moment on ne parlait que du jeune chef d'entreprise qui venait avec des idées nouvelles, des nouvelles personnes qu'il avait engagées, de la nouvelle direction, des nouvelles lignes de l'entreprise. Quand les gens parlaient de ça, il ne cherchait pas à fouiller, c'était une bonne tactique qu'il avait toujours fait à Berkeley, pour que le journal ne s'intéresse pas à vos petits secrets, donnez lui des choses à se mettre sous la dent et hop vous serez tranquille. Bref il regardait Edea dans les yeux, elle était canon, il s'imaginait bien s'amuser avec elle dans le bureau, le fantasme de tout patron, voilà surement pourquoi il ne voulait pas de secrétaire canon. Une femme atomique qui lui apporte le café en petite robe ou petite jupe il ne tiendrait pas. Contre les relations employés ou associés patron? Pas forcement, il vivait avec son temps et savait bien faire la part des choses, Edea se serait plus simple, puisque les fois où il la verrait seule se feront assez rare. La voir lire le contrat en jouant avec ses cheveux, lui faisait de plus en plus penser à des choses pas forcement catholique, mais heureusement elle prit la parole ce qui le sortis de ses pensées et de son imagination débordante de jeune adulte. " Tous les cours que tu jugeras utile de prendre pour pouvoir travailler que ce soit pour l'entreprise ou juste pour toi plus tard seront pris en charge. Si tu as envie d'apprendre le chinois vu le nouveau marché qu'il y à là-bas se sera aussi pris en charge. Pour le reste si tu as envie de faire prendre en charge quelque chose qui n'est pas mentionnée sur le contrat, tu m'appelle et on voit tous les deux." Il l'observa de haut en bas et se mit à sourire " Contrairement à certains dans l'entreprise je pense qu'il ne sera pas nécessaire de te relooké, mais si tu as envie d'une robe hors de prix quand tu présenteras ta gamme l'entreprise le prend aussi en charge. Je veux que ceux qui représente l'entreprise dans tout ce qui est mode, n'aient pas à se prendre la tête. Pour ce qui est de la présence, un jour par semaine pour les réunions et pour le rapport, ensuite tu peux bosser chez toi à la Nouvelle Orléans ça ne me pose aucun problèmes" Drew était bien sûr jeune dans le monde des affaires, mais il savait déjà ce qu'il voulait et surtout ce qu'il ne voulait pas. Toutes personnes qui seraient rattachée à la marque et à l'entreprise devaient être plus que présentable. Prendre quelqu'un pour son physique et rien que pour son physique? Hors de question, par contre à diplôme égal et compétence égale, il préférera la personne belle et jeune que ce soit pour les hommes comme pour les femmes. Les jeunes consomment comme ça maintenant, si quelqu'un leur tape dans l'œil ils feront pareil que lui, il n'y a qu'à voir la télé réalité. " Comme disait souvent mon père, la confiance n'exclut pas le contrôle, pour les premières semaines tu seras chapoté par une personne qui ne connait rien à la mode, mais beaucoup au commerce et surtout aux profits. Je ne suis pas bénévole et ton salaire comme le mien ne sont pas payés par des dons. Je ne te cache donc pas qu'il faut faire des profits, je refuse de les faire sur les salaires contrairement à d'autres boites, donc forcement il faudra le faire sur les ventes. Voilà pourquoi tu seras coaché le premier mois histoire que tu apprennes ce qui te manques le sens des affaires. Je dois t'avouer que ça vient vite. Une fois le mois passé tu seras seule maitre à bord de ton projet, on verra juste ensemble les coûts et les recettes prévues." Oui le monde des affaires n'était pas le monde des bisounours et même si elle avait le sens du contact, être chargé de projet n'avait rien à voir avec le fait d'être derrière un bar. Il ne voulait pas être trop direct pour un premier entretien, mais ils allaient clasher quelques fois comme il le faisait avec les autres chargés de projet. Si la collaboration marche tant mieux, si elle ne marche pas d'autres prendraient sa place, c'est peut-être le seul avantage à être patron, vous n'avez quasiment jamais tord, encore moins si vous ne voulez pas l'avouer. " On en vient donc au centre du problème et en même temps la clé du problème. Wal-Mart a depuis des années voulut donner accès à toute la nourriture même aux plus démunis. Mon grand-père a toujours dit, je veux que le plus pauvre des Américains puisse s'il le souhaite manger de la langouste à Noel. En gros moi je veux la même chose pour les nouvelles technologies, pour la mode, pour les cosmétiques. Je veux que la plus pauvre des filles puissent se sentir belle sans mettre sa peau en danger. Je veux de la qualité à bas prix pour les acheteurs et forcement pour nous" Il lui était important d'être franc avec elle, c'était le cœur même du problème, elle n'avait pas de crédit illimité et n'allait pas avoir les moyens de faire de l'aussi bonne qualité que Channel ou Dior, non ce qu'il fallait c'est qu'elle ait un produit avec le meilleure qualité prix, chose qu'elle prenait en compte lors de ses vidéos youtube.
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MessageSujet: Re: Show must go on Show must go on EmptyMer 15 Avr - 21:46


    Andrew & Edea

    « Show must go on »


    Je savais que les vidéos m’ouvriraient des portes, et ça commençait à devenir bon pour moi. Mon séjour à New York était des plus chargées, entre l’entretien avec Andrew Walton, et mon essai en tant que maquilleuse pour un film à petit budget. Cela était tout aussi étrange qu’il ait fallu attendre que je sois partie de cette ville pour qu’elle daigne enfin s’intéresser à moi. Pendant trois ans, je déambulais dans ses rues pour aller bosser dans des bars tout aussi minables les uns que les autres, parfois dans des quartiers où l’on ne sortait pas sans sa bombe lacrymogène. Pendant trois ans dans cette ville qui ne dort jamais, j’avais envoyé des lettres dans toutes les entreprises de cosmétiques possible et inimaginable. J’avais fréquenté des tonnes de personnes, la plupart par intérêt pour essayer justement de rentrer dans l’une de ses grosses boites. Mais il avait fallu attendre que je sois à la Nouvelle Orléans pour que New York me concocte un petit programme dont j’avais voulu depuis si longtemps. Bien sûr, il existait des entreprises qui n’étaient qu’exclusivement dans la cosmétique. J’espérais juste monter les échelons par la suite, comme toute jeune femme commençant à faire sa carrière. Après tout, je n’avais que vingt-deux ans, tout commencé seulement pour moi. Et ceux dès à présent dans ce bureau de Wal-Mart. D’un côté, j’étais prête à tout accepter pour avoir le boulot, d’un autre, je n’avais aucune envie qu’on ne me prenne pas au sérieux car j’étais une débutante dans le monde du travail.

    D’ailleurs le début de ses explications quant à mon contrat me laissait sous-entendre que justement je n’étais pas prise pour une idiote blonde sans cervelle. Tout ce dont j’avais besoin allait être pris en charge par l’entreprise, autant dire que la galère des bars pour suivre mes cours du soir était terminée. J’allais enfin pouvoir pleinement vivre de ma passion pour la cosmétique, faire mes vidéos sans être prise par le temps – enfin pas de la même façon du moins – , tout se déclinait bien pour l’instant. « Je ne manquerais pas de te faire appel pour la moindre chose que je jugerais utile, même si jusque-là, tout est très bien. » Enfin très bien, je jouais toujours avec les pointes de mes cheveux tout en le regardant bien dans les yeux, et mon esprit vagabondé pour savoir si les nuits à l’hôtel avec le patron pourrait également être pris en compte. Quoi que, même si ce n’était pas le cas, je me voyais très bien sortir la carte bleue sans problème. Je souriais machinalement quand il annonçait que je n’aurais pas besoin de relooking. C’était évident. Je croisais et décroisais les jambes dignes de Sharon Stone dans Basic Instinct, mais avec des sous-vêtements. « Pour les tenues de représentation, je demanderais certainement ton avis, après tout, autant que tu es ton mot à dire sur la robe. Sait-on jamais. » Je me serais surement pincer juste après ces quelques mots pour me ramener à la réalité. J’étais une femme à hommes, je ne le cachais pas, mais pas avec mon patron, je ne pouvais pas. Et pourtant, j’étais captivée. Je préférais reprendre le court du contrat plutôt que de me perdre dans mes fantasmes. « De toute façon, dès que ma présence sera nécessaire, je remonterais sur New York sans aucun problème. » déclarais-je aussi simplement que possible. Je comptais informer Calista dès que je rentrais de mon nouveau boulot pour qu’elle comprenne les déplacements que je ferais. Il n’y aurait pas eu ma cousine, j’aurais surement refais mes valises pour revenir sur New York. Mais elle était surement la personne la plus importante pour moi, donc impossible de la laisser seule. Jamais. Je n’avais pas encore signé, plus cela avancée, plus j’étais décidée à le faire. Venait la partie la plus délicate, et où j’étais la plus ignorante. Le monde du commerce. La partie où je me sentais la moins capable d’assumer, et pourtant, Andrew me convainquait que cela viendrait facilement. J’espérais. Je ne laissais aucune faille apparaitre sur mon visage, ni même le stresse que ça causait au creux de mon ventre. « Un mois cela devrait être suffisant, surtout pour ce qui est de mon niveau pour réaliser la gamme. Apprendre ne me fait pas peur, il n’y a donc aucun souci. » Surtout si c’était pour quelque chose qui me tenait à cœur. Moi et l’école faisaient dix, mes capacités étaient pourtant bien élevés. Quand on voulait, on pouvait. A l’époque, je ne voulais pas. Maintenant si. Et même si j’étais terrifiée de rentrer dans ce domaine, je ferais tout ce que je pouvais pour que ça fonctionne. J’écoutais ensuite son discours sur l’entreprise, ne lâchant pas ses yeux un seul instant. Il semblait totalement passionné par ce qu’il racontait. J’aurai presque trouvé ça mignon. « Les objectifs sont donc les mêmes que ceux que je montre dans mes vidéos. Tu le sais, jusque maintenant, je n’ai jamais eu de gros budget, et j’ai toujours montré à mes abonnés de ma chaîne qu’on pouvait être belle avec peu de moyen, tout en prenant soin de sa peau. Il n’est pas question pour moi de dire à mes abonnés de foncer vers une crème qui ne coutent rien, mais qui donne une tonne de boutons, par exemple. Au contraire, je descendrais ce type de marque. C’est exactement ce que tu souhaites pour ta marque, et c’est ce que je veux. Tout le monde doit avoir le droit d’être belle. Nos envies se rejoignent. » Bien sûr, je n’aurai pas été contre de travailler pour une plus grande marque, mais au moins, je savais que j’allais faire des choses que je défendais dans mes vidéos make-up. Je tirais le contrat vers moi, tout en attrapant le stylo. « Je pense que nous sommes d’accord sur beaucoup de points, et je pense que l’entreprise peut m’apprendre beaucoup, tout comme je pense avoir beaucoup à lui apporter… » Et je le pensais sincèrement. Certes j’avais un fort caractère, mais j’étais aussi une jeune femme de valeur, que je retrouvais là, et que je pourrais exploiter. « … c’est ici que je signe ? » lui dis-je en désignant le contrat devant mes yeux. Je mettais mes initiales sur les premières pages. Au fur et à mesure que je lisais le contrat, je rajoutais mes initiales au chaque bas de page, avant de mettre une jolie signature à la fin. Je lui tendais son exemplaire, et prenais le mien. J’étais enfin employée à Wal-Mart, et une future créatrice de gamme de cosmétique. « Et voilà, tu es officiellement mon patron. » lui dis-je avec un grand sourire. Je retenais un certain enthousiasme où je lui aurais certainement sauté au cou pour lui dire merci. Mais je n’étais, d’une, je n’étais pas assez direct pour cela, de deux, je tenais à rester classe en tout circonstances, et de trois, ce n’était pas du tout mon genre.
    Dans tous les cas, j’étais sur New York jusque demain, sans rien avoir de prévu. Et j’avais tout de même envie de fêter mon contrat. « Est-ce qu’il est inconvenable de demander à mon patron si ça lui dit de fêter ce contrat autour d’un repas ? » D’autant plus que mon estomac se creusait, je n’avais encore rien mangé. Et puis comment mieux connaitre les personnes à qui on avait affaire qu’en prenant un peu de temps avec eux ? Même s’il restait mon patron, j’aimais savoir sur quel terrain je m’engageais.
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MessageSujet: Re: Show must go on Show must go on EmptyVen 17 Avr - 13:09


    Tout vient à temps à qui sait attendre, ce vieil adage ne se trompait jamais. Parfois même pour Drew il allait trop vite, lui malheureusement n'avait pas eu l'occasion d'attendre assez, il avait donc été propulsé comme patron sans jamais l'avoir demandé. Pour ce qui est de Edea c'était totalement différent, son travail payait, puis la chance faisait aussi son petit bout de chemin. Le travail c'est important, le talent c'est obligatoire, mais nombreux sont les gens talentueux et travailleur qui ne percent jamais dans leur domaine. Il faut donc rajouter à ça la chance, sur ce coup-là, la chance d'Edea s'appelait Drew. Peut-être était-il encore trop tendre pour le monde des affaires et cela expliquait donc le contrat qu'elle était en train de signer, un contrat avec beaucoup d'avantages. Il était peut-être trop jeune et c'est pour ça qu'il préférait parier sur l'avenir plutôt que de parier sur des forces déjà en présences. Lui voyait d'un très bon œil la nouvelle recrue, elle avait tout pour plaire et tout pour réussir, bosseuse, ambitieuse, puis bon un contrat c'est un bout de papier, si en six mois elle n'avait rien prouvé elle pourrait partir aussi vite qu'elle était venue. N'oublions pas que le monde des affaires et quand même un monde de requin et que Drew quoi qu'on en dise et quoi qu'on en pense fait partie de ses requins. Le pire des requins, celui en qui on peut avoir confiance, mais qui ne vous ratera pas si vous vous ratez, le genre de mec ambitieux qui fait confiance, mais qui calcule beaucoup. Un mois, un tout petit mois aura permis au jeune homme d'être déjà très affuté et craint de la concurrence. Ses employés eux étaient chanceux, il les prenait tous au sérieux et faisait tout pour que ce soit réciproque. Il bétonnait les personnes qu'il voulait garder, il recadrait celles qu'il pensait encore inutile et surtout il se servait des talents de tous, une qualité un poste, un poste une mission, une mission des bénéfices. Tout allait dans le même sens la réussite, l'argent et surtout mettre une empreinte sur cette boite familiale comme l'avez fait ses ancêtres avant lui. " Ma porte et mon téléphone sont toujours ouvertes aux employés de la boite, je suis joignable à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Les Chinois ne se gênent pas pour me réveiller à trois heures du matin. Donc si c'est important, n'hésite pas non plus à le faire." lança Drew léger sourire aux lèvres. Depuis qu'il était patron il n'avait pas pris un jour de repos, mais il le savait cela n'allait pas durer. Il voulait que tout le monde soit rodé, que tout le monde sache ce qu'ils doivent faire pour ensuite s'accorder de la tranquillité. Moins de présence au boulot, plus de week-end sans téléphone, en mettant un de ses seconds à sa place. Il n'avait jamais été un bourreau de travail, alors il n'allait pas commencé maintenant, il voulait tout simplement rentabiliser son temps au maximum. "J'ai l'habitude peut être la mauvaise habitude, de faire confiance aux gens. Encore plus aux gens qui bossent pour Wal-Mart puisqu'on les à tous choisi. Je te fais entièrement confiance, après si tu veux me montrer tes robes avant se sera avec grand plaisir", même s'il sait très bien que ce sera un enfer pour lui. Une nana qui essaie des robes magnifiques et surtout bien taillé. Une nana qui plus est canon, alors là dur de résister à une femme si belle. Relation patron employée, il n'y avait jamais songé et n'avait jamais été mis devant le fait accompli. Mais maintenant qu'il commençait à être en place, il se demandait bien ce que faisait son père, impossible de résister aux femmes pour les hommes Walton se n'est pas un secret. Alors une femme qui vous veut, que ce soit simplement pour vous, ou juste pour le fait de se taper son patron, qui sommes-nous pour lui enlever un fantasme? Bref sortant de ses pensées il se reporta sur la jeune femme, cette jeune canon qu'il allait bientôt compter parmi les sien. " Je n'ai aucuns doutes là-dessus, le commerce on l'a tous plus où moins dans le sang, ensuite il suffit d'apprendre quelques petites techniques et c'est réglé. Ce n'est que du bon sens" il savait très bien de quoi il parlait. Lui n'avait pas eu de formation, n'avait pas suivi de cours, il était là jeté comme une chaussette dans un bac de ligne sale. Il avait été conseillé, il était toujours conseillé, mais il avait les yeux partout, en un mois il avait appris beaucoup de choses. Passant une semaine au service comptable, une semaine au service ressource humaine, puis les deux autres semaines à recevoir tous les employés de la société, enfin ceux qui travaillaient au siège basé à New York. Il n'avait pas encore mis un pied dans un de ses magasins, mais compté bien le faire. Drew traitait bien les grattes papiers de sa tour d'argent, mais avait beaucoup moins de pitié pour les petites fourmis se trouvant dans les magasins et pourtant c'était eux le ciment des fondations. " Pourvu que sa dure, après tu verra par toi même et tu serais surprise de voir ce qui se trouve dans certaines crèmes de visages même haut de gamme. Tout se joue sur la marge, eux font tellement de publicité qu'un produit qu'ils vendent 20 $, leur coute déjà 10$ rien qu'en publicité. Nous pour le moment la publicité ne sera pas une priorité, simplement parce qu'en plaçant le rayon cosmétique d'une certaines façons les gens passeront naturellement devant." Drew pouvait faire imbécile quand on le croisait en soirée, pire ceux qui le connaissaient de Berkeley disaient de lui qu'il coulerait la boite de la famille. Pourtant il s'y connaissait bien, il était intéressé et adoré le fait de jouer au patron. Il avait fait étudier des font de teint hors de prix, puis des bas prix, il avait déjà fait un certains travail en amont, mais ne l'avouerait certainement pas à Edea. Les gens détestent qu'on les chaperonnes...

    Elle prit le stylo et signa en bas de chaques feuilles, c'était la première fois que Drew faisait signé un contrat. Le cacha parfaitement, il était tout de même fier de lui, une nouvelle chose à rajouter dans ce qu'il avait fait de nouveau, chaque jour il y avait un petit truc nouveau, il se demandait bien combien de temps il mettrait à tout découvrir. " Nous voilà donc dans le même bateau! Bienvenue chez Wal-Mart corporation!" Lui dit il en se levant et en lui tendant la main pour la féliciter. L'heure tournait, il était déjà midi, mais la journée était encore longue pour le jeune homme, il n'avait pas franchement l'intention de manger quoi que ce soit avant qu'elle lui propose de manger ensemble. Bon la proposition était alléchante, il savait déjà qu'ils auraient leurs photos dans les magasines le lendemain ou le surlendemain, mais qu'importe. Un bon moyen de la connaitre, de parler de tout et de rien, de boulot pourquoi pas. " Et bien pourquoi pas, je ne comptais pas manger, mais on ne refuse rien le premier jour d'un employé!", lui dit-il grand sourire aux lèvres. Décrochant son téléphone pour appeler sa secrétaire pour lui expliquer qu'il s'absentait le temps d'un repas. " Il y a un super restaurant à quelques centaines de mètres du bureau!"
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MessageSujet: Re: Show must go on Show must go on EmptyLun 11 Mai - 16:34


    Andrew & Edea

    « Show must go on »


    Ça me brûlait les lèvres de devoir dire que si je l’appelais à trois heures du matin, ça ne serait surement pas pour parler affaire. Mais pour une première impression cela aurait fait mauvais genre. Et pas très sûr que Noah aurait apprécié. Enfin à ce moment-là, rien ne laissait présager qu’il y aurait des suites entre nous deux. J’étais du genre à profiter plutôt qu’à m’enfermer, face au patron, cela était une autre histoire. Je ne devais d’ailleurs pas être la seule à fantasmer comme ça au premier regard dans son entreprise. Surtout qu’elles étaient pour la plupart aussi jeune ou juste avec quelques années de plus au-dessus de moi, donc les hormones travaillaient encore beaucoup. Pour le moment je me maintenais, je n’étais pas une folle furieuse non plus prête à débarrasser le bureau d’une main pour se faire plaisir dessus. Loin de là. Bon après s’il le faisait, je n’aurais surement pas dit non. Mais avant ça, il fallait parler affaire. Le principal avant tout qui me ramenait à une certaine réalité. « Bien sûr, je ne t’appellerais qu’en cas de grande nécessité. » Menteuse vu ce que je pensais il n’y avait même pas trente secondes. Je savais que l’engagement que je me sentais de prendre allait me poser énormément de questions, déjà là, j’en avais tellement dans ma tête, mais incapable d’en formuler une de correcte. Si seulement je possédais au moins un diplôme dans le domaine du commerce. Car dans le fond, c’était plus cela qui me paniquait que la partie cosmétique. Je n’y connaissais vraiment rien, certes j’avais les formations payées par Wal-Mart d’après Andrew. Serais-je capable de savoir tout retenir pour être des plus performantes. Je savais ce que je voulais, je voulais travailler dans la cosmétique. Mais de cette façon ? Je ne laissais rien paraître quant à mes inquiétudes, je ne prenais aucun risque pour ne pas passer à côté de ce travail. Et puis, le beau patron semblait me faire confiance. Comme il faisait confiance à l’ensemble des membres de son équipe. Evidemment que je savais choisir les robes qui me mettraient le plus en valeurs, mais un avis masculin, et surtout le sien ne serait pas de trop. « Si je veux être sûr que tu sois fière de l’image de celle qui présentera la gamme cosmétique, autant avoir ton avis. » déclarais-je avec un grand sourire, plein de malice sans vraiment m’en rendre compte. Je possédais un nombre de facette incalculable, je pouvais m’improviser charmeuse, futur femme d’affaire, manipulatrice, ou tout simplement la bonne amie, la cousine aimante. C’était toutes ses personnalités qui faisaient mon caractère, et un caractère bien trempée. Dans son intérêt, j’aurai peut-être dû mettre au courant Andrew qu’il ne signait pas avec un petit ange facile à modeler, mais avec une diablesse qui n’avait aucune intention de se laisser faire avec l’idée d’imposer ses idées. Mais je voulais ce contrat, je voulais le signer, il n’était donc pas question que ma grande langue et ma franchise m’en empêche. J’espérais m’y faire tout de même à ce monde des affaires, et mon patron tentait encore une fois de me rassurer. Avoir ça dans le sang ? Mon père avait une bonne place dans le monde des affaires à Londres. Par contre, l’idée d’avoir un peu de lui me donner des frissons. En fait non, ça me donnait même envie de vomir, pas question que je ressemble à ce pervers. Jamais de la vie. J’allais devoir me mettre dans sa peau malgré moi, pour comprendre et avancer. J’espère que j’aurai plus de bon sens que mon père. avais-je envie de répondre. « De toute façon, les formations sont faites pour, et puis je pense que je serais entourés des bonnes personnes pour me mettre dedans. » Et au pire, Andrew était là aussi pour cette partie que la concerner un peu plus que moi-même. Ce qui était rassurant, c’était que pour l’instant, on semblait avoir la même vision des choses. Ce qu’il souhaitait faire de son entreprise, et ce que je souhaitais construire avaient beaucoup de points de similitudes. J’en souriais de plus belle. L’idée de base semblait pouvoir permettre une collaboration d’enfer. « Dans le meilleur des cas, je m’occuperais de la publicité via mes vidéos. Sans forcément dévoilés en avance les nouveautés, je pourrais donner un avant-goût. Et une fois les collections sorties, je ferais les essais en vidéos pour donner justement envie aux femmes de venir chez Wal-Mart pour se fournir en cosmétique. » Mes vidéos m’avaient amenés jusqu’ici. Je n’avais aucune envie de les arrêter du jour au lendemain pour ce travail, aussi gratifiant sera-t-il. Et puis pour Andrew, cela restait tout bénéfique également, je ne demanderais pas de rémunération supplémentaire pour faire mes vidéos et sa publicité, notre publicité. Un gain d’argent pour son entreprise. Pas besoin d’être un génie pour savoir que les campagnes publicitaires coûtent énormément d’argent.

    Je venais de signer mon contrat avec l’entreprise, qu’Andrew s’avançait vers moi pour me serrer la main. Je la saisissais avec la délicatesse qui me connaissait si bien. J’aurai pu y aller dur, digne d’un homme, mais je me la jouais féminine. Ça me plaisait et je sentais de toute façon que je n’étais pas la seule à penser comme cela. Il restera toujours cette barrière de hiérarchie, mais dans la séduction il n’y a pas de mal, c’était après que ça se complique. « Ravie d’en faire partie capitaine. » Je me sentais bien, des années à faire des vidéos, à rêver seule dans ma chambre de percer dans la cosmétique, et là j’avais une chance en or qui se présentait à moi. Il ne restait plus qu’à espérer que tout se passe bien. Alors pour fêter ça, j’avais proposé à mon patron de manger ensemble. Après tout, nous sommes collègue/collaborateur, autant en savoir. Ravie qu’il accepte, il se mettait en absence au bureau pour quelques temps. Parfait. « Et bien écoute, je te fais confiance, allons-y. » Peut être un restaurant que je ne connaissais pas. Je reprenais mes affaires, prête à quitter le bureau. On passait devant ses secrétaires qui jetaient un regards que j’avais du mal à qualifier. « Elles n’ont pas l’habitude que tu sortes manger, ou pas l’habitude que tu sortes manger avec une employée ? » Je lui parlais tout bas, mais je n’étais pas des plus discrètes quand même. Les filles entre-elles, de vraies pestes. On quittait l’immeuble ensemble pour rejoindre le restaurant. Beaucoup se retournaient sur le passage d’Andrew, était-il si connu que cela ? Ce n’était pas impossible. « Pas trop dur d’être un si jeune patron ? » Je parlais pour dire de faire la conversation, et surtout d’en savoir un peu plus sur lui également.

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MessageSujet: Re: Show must go on Show must go on EmptyMar 12 Mai - 11:49


    Ils étaient deux à avoir du feu sur les lèvres, mais entre penser et faire il y avait un gouffre surtout que lui était du mauvais côté. Faire du rentre dedans à son patron, même pire le pousser contre un mur pour lui voler un baiser c'est une chose. Ce que vous risquez? Au pire des cas qu'il vous repousse plus ou moins violement. Mais à l'inverse, dans un monde qui voit de plus en plus de plainte qui sortent de l'ordinaire, une plainte pour harcèlement de la part de votre patron parait tellement banale qu'elle sera traités en moins de deux. Le patron en qualité de personne exerçant le pouvoir sera donc mis en faute et devra payer une amande, sans compter sur la mauvaise publicité qui suivra. Alors une possible relation sexuel avec Edea est pour le moment quelque chose de fantasque tout simplement. L'envie est là, des deux côtés qui plus est, mais pour franchir le pas, le gouffre est encore bien trop grand. Elle fait partie des atouts qu'ils soient charmes ou travail de la boite, hors de question de la perdre uniquement parce que son sexe l'a un peu trop démangé lors d'une soirée arrosé ou d'un entretien un peu trop chaud. " Sur ça il n'y aura pas de problèmes!" il faisait confiance, peut-être un peu trop aux yeux de son père qui maintenant n'était plus de ce monde, mais il faisait confiance. Voilà pourquoi la mentalité de l'entreprise avait déjà changé en peu de temps et elle allait encore changer dans les semaines et mois avenir. Lui pensait surtout que les vendeurs étaient du consommables, des pions que l'on change quand on veut, comme on veut. Pas la peine de respecter ses gens là, pas la peine de leur filer une prime sur l'intéressement, c'était la première chose qu'il avait fait, supprimer cette prime. Il y avait eu une grogne, des démissions, puis il avait embauché et hop le tour était joué, économie énorme. Cette économie avait été répartie dans toutes les personnes qui bossaient dans les bureaux, des primes sur le rendement et surtout des primes à l'intéressement plus élevées. Voilà pourquoi il pouvait facilement s'éloigner de son entreprise au fur et à mesure qu'il installait des gens à des postes clés. Une façon de faire qui venait d'Europe, endroit où on croit qu'en récompensant les gens pour leur travail on a une façon de faire à l'Américaine, totalement faux, les Américaines cherchent le profits sans compter les heures. Drew est peut-être européen vu sa fainéantise légendaire... " Si tu le souhaites, venir voir des essayages d'une jolie demoiselle il y a certainement pire à faire pour un patron. Je viendrai donc vérifier que les robes soient les bonnes!" Drew n'y connaissait rien à la mode, la seule chose qu'il savait c'est dire si une fille est belle ou non, si elle est bien habillée ou non. Donc bon il irait là bas, voir si la jeune femme est bien moulée dans sa petite robe, si ses atouts sont bien mis en avant et tout serait bon. En espérant pour que rien ne dérape qu'ils ne soient pas les seuls dans la pièce, parce que là se serait mettre la tête dans une gueule de crocodile.

    Pour ce qui était d'avoir ça dans le sang, il était persuadé qu'avoir un père ou une mère dans les affaires vous formatez forcement aux affaires. Il en avait tellement entendu étant petit qu'il était formé, quand vous jouez au vendeur et que votre père vous regarde en vous reprenant pour des choses qui n'ont rien à voir avec l'enfant que vous êtes sa marque. Quand votre père vous dit "Pas de la main droite donne de la main gauche et encaisse de la main droite", alors que vous donnez quelque chose d'imaginaire à votre cousin et qu'il vous paie en cailloux, alors là vous avez compris que sa vie ne sera pas comme celle des autres petits garçons. Mais avoir des choses en commun avec son père ne fait pas de vous quelqu'un comme lui, Andrew en est la preuve et Edea à l'air d'en être elle aussi la preuve. " L'équipe marketing de la boite est l'une des meilleures, ce n'est pas parce qu'ils travaillent pour Wal-Mart que je dis ça. Ils étaient là avant moi, j'ai eu l'occasion de m'en séparer vu la loi. Mais il n'y a pas mieux sur le marché, tu seras bien conseillées." Andrew était là pour engager des personnes, il avait licencié les ressources humaines pensant qu'il se devait d'être à la base de toutes les personnes présentes dans sa boite. Mais une fois qu'elles étaient engagées, il se faisait déjà plus rare et plus discret, laissant plein pouvoir aux anciens de la boite pour pouvoir gérer les nouveaux. " Pour ce qui est des produits Wal-Mart, tu seras déjà la seule qui aura les exclus vu que tu seras à la base des produits. Comme tu as pu le voir sur ton contrat tu n'as aucunes clauses de confidentialités sur les produits fini, mais pas encore en vente. Mon avocat à hurler quand il a vu ça sur le contrat. Mais si tu as les produits avant les autres c'est aussi une publicité pour toi et forcement les autres cosmétiques feront la même chose. Sur ce point tu en retirera peut être pas tout de suite les bénéfices. Mais pousser les grosses marques à présenter des produits avant leur sortie c'est un gros bénéfice pour ton poste!" Oui il comblait son manque de connaissance par un coté vicieux qui faisait de lui un fouineur, il voulait pousser ses adversaires à la faute afin de ne pas avoir trop de dépense à faire. Sortir un produit sans le vendre c'est se découvrir, c'est sortir en hiver sans vêtements.

    Tout était en ordre il était maintenant temps de finir le pacte autour d'un bon repas. Drew ne mangeait pas tout le temps et encore moins au restaurant. Par contre manger avec des employées c'était souvent le cas, il aimait être au contact puis bon il ne se voyait pas encore comme le patron, ayant toujours cette image du fils du patron. Autant dire que pour le moment certain le prenait à la légère, mais cela ne durerait pas. " Les secrétaires et en particulier quand c'est des femmes ont cette facheuse tendance à vouloir tout savoir pour tout raconter. Je sors pas souvent au restaurant, mais je pense déjà avoir mangé avec tous les employés des bureaux. Un repas pour faire connaissance rien de mieux. Certains patrons pensent que c'est une perte de temps, ils ont peut être raison, mais j'aime connaitre les gens. Certaines ont des enfants, donc maintenant que je le sais, je réduis leur pause le midi pour qu'elles puissent partir plus tôt chercher leur gosse!" Drew était franc et parlait souvent sans penser aux conséquences, qu'importe il se moquait pas mal qu'on dise qu'il a dit que, oui beaucoup trop d'intermédiaire. Maintenant installé au restaurant Drew s'occupa de commander les deux repas, la bouteille de vin arrivant très rapidement. " Tellement difficile, à Berkeley j'avais la belle vie. J'usais et abusais de l'argent de papa. Alcool, filles, fêtes, je pense que je ne faisais que ça. Maintenant en un mois à New York, une cuite, pas de fête. Alors c'est difficile je suis en manque là!" dit-il en riant. Elle devait déjà avoir remarqué qu'il n'était pas le même que quand ils avaient signé le contrat.
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