Sujet: Re: tu me casses les ... ouais 'fin tu vois quoi - pv Mer 17 Juin - 12:38
andy & erin ≈ Tu n'as pas connu d'homme devant qui tu t'es sentie vulnérable. Un homme qui t'aie étalée d'un simple regard.
A quoi jouent-ils ? Erin se le demande. Ils se chamaillent. Ils se piquent. Ils se regardent. Et finalement, ils s'évitent. Un jeu dangereux. Une approche risquée. C'est donc de cette manière, qu'elle le qualifie.. Un danger pour sa santé et pour sa survie, parce qu'elle ne s'est jamais laissée charmer aussi rapidement. Elle ne sait jamais surprise à éprouver autant d'affection pour un homme, qu'elle connait à peine. Elle ne s'est jamais autant attardée sur ces détails. Chacun de ses mots. Chacune de ses expressions. Erin le sait. Elle le sent et à ce moment précis où il ne peut s'empêcher d'en rajouter. Encore et encore, comme s'il n'y en avait jamais assez. « De moi ?! T'es pas croyable. C'est ta bouche que je vais finir par coudre, pour t'éviter de gaspiller ta salive pour des conneries. » réplique-t-elle presque consternée. Car Erin essaye de se contrôler. Elle ne souhaite pas lui montrer qu'elle peut être touchée par ses paroles, par ses attaques à répétition. Elle ne sait surtout pas s'il le pense vraiment et c'est davantage ce qui la dérange. Ne pas savoir ce qu'il pense, ce qu'il cherche. D'habitude, elle est plus perspicace. Elle arrive à se placer sur le bon sentier. Intérêt ou pas ? Elle n'arrive pas à le savoir cette fois, à le détecter dans leurs échanges. Elle reste donc plantée devant cette intersection. Plantée dans ses prunelles, pendant qu'il ne peut s'empêcher de la questionner. Bien sûr, toutes les opportunités sont bonnes à prendre tant qu'il s'évite une mort imminente. Elle le sent. Le jeune homme ne lui fait pas confiance et il faudra certainement des siècles pour que ça arrive. N'empêche qu'elle est toujours là et qu'elle se propose même de lui sauver la vie, lui éviter de se vider de son sang ou simplement d'être touché par une douloureuse infection. Levant les yeux au ciel, Erin reste une poignée de secondes silencieuse. Cette période de sa vie ne lui rappelle rien de bon. Mais cela ne donne pas tous les droits à Andy d'en jouer, de s'en moquer. Elle a certainement eu les plus grandes leçons de sa vie. Sa mère s'est assurée qu'elle n'oublierait jamais ces complications. Alors, s'il pouvait juste arrêter. Stopper ce flux d'interrogations et de suppositions. « Ton pire cauchemar, c'est tout ce que tu dois savoir. » Voilà donc qu'elle évite de s'y attarder et de se justifier. Erin sait de toute façon ce qu'il pensera. Une voleuse. Une pilleuse. C'est bon, son image est déjà redorée et il en sait largement assez. Erin n'est surtout pas là pour parler d'elle, pour faire connaissance. Andy s'en servirait de toute façon contre elle. Dès qu'il le pourra, dès qu'elle aura le dos tourné, il l’assommera de cette réalité et de ces réflexions qu'elle n'arrive plus à supporter. Alors sans attendre et perdre davantage de temps, lorsqu'il lui donne le feu vert, Erin oublie presque tout. Elle se consacre à cette entaille et à son travail. Rapide et efficace, elle ne s'attarde pas. Comme si c'était comme le vélo et que ça ne s'oubliait jamais. Un geste après l'autre, elle se montre délicate. En effet, il faut être minutieux et encre plus quand on constate le matériel dont elle dispose. Une fois terminée, elle s'en éloigne d'un pas. Elle observe son œuvre et ne peut s'empêcher de sautiller. Sautiller de joie, parce qu'elle est fière de ça, des ces points posés avec attention. De ce visage qu'elle a certainement sauvé d'une imperfection. Cependant, ce n'est pas sûr ce travail qu'elle s'attarde ensuite, c'est sur la suite.. C'était fini. Ils allaient se quitter. Ils n'avaient surtout plus rien à faire ensemble. Accordant donc quelques recommandations et quelques réponses, elle sent Andy énervé. A son tour. L'un après l'autre. Comme s'ils ne pouvaient pas simplement être sur la même longueur d'onde. « De toute façon, si ça ne va vraiment pas, on se retrouvera. C'est ce qu'il faut se dire ! Jamais deux, sans trois. exprime-t-elle calmement – étonnant - et en l'observant. Et en espérant que tu sois plus courtois, cette fois. » Erin ne peut pas s'en empêcher. Elle sourit et réalise qu'elle le cherche encore. Comme si elle voulait se prouver quelque chose. Comme s'il allait dire le mot qui ferait toute la différence. Andy se lève et s'éloigne donc. Il ouvre la porte et le calme s'y dévoile. La lune est en train de tirer sa révérence, pendant que les premiers rayons du soleil se font remarquer. Erin se lève à son tour et elle le rejoint. A quelques centimètres de lui, elle s'arrête. Réalisant que sa main venait de frôler la sienne. Dans un contact inattendu, elle l'évite. Elle décide de ne plus le regarder, aussi séduisant qu'il pouvait l'être. Puis cette petite entaille lui donnait un côté mauvais garçon. Et dieu sait combien, Erin attire ce genre de fréquentation. Elle se satisfait donc de regarder à l'extérieur, d'écouter cette proposition. Andy était vraiment contradictoire. Il pouvait la détester et ensuite s'en tracasser. Erin était une grande fille. Il n'y avait pas de doute là dessus et surtout une marche pour rentrer n'allait pas la tuer. « Je vais rentrer.. Toute seule. J'habite à quelques rues, d'ici. » essaye-t-elle de prononcer sans bafouiller et surtout sans craquer. Car Erin serait fort tentée d'être raccompagnée et de profiter encore un peu de sa compagnie. Aussi déstabilisante pouvait-elle l'être. Elle passe devant lui. Se retrouvant à l'extérieur de cette réserve, elle lui lance un dernier coup d'oeil. Une dernière attention. S'éloignant lentement, un pas après l'autre, elle décide finalement d'ajouter « Et j'allais oublier, merci Andy. Merci pour cette soirée. » Sourire léger au bord des lèvres, c'est sur ces dernières notes qu'elle décide de le quitter. Sachant pertinemment que cette dernière réplique pouvait être une nouvelle attaque, dissimulée par une véritable reconnaissance. Un merci comme il l'avait attendu toute la nuit. Un mot qui résume le reste. De ses regards échangés à ses baisers volés. De ses rendez-vous imprévus à ceux attendus. Une chose était certaine, finalement. Plus elle s'éloigne de lui et plus elle désire le revoir, dans d'autres circonstances et surtout décidée à en savoir plus sur son histoire. Andy avait finalement marqué sa soirée et ses relations humaines. Résumant et confirmant secrètement qu'elle n'avait jamais ressenti ça. L'éveil de ses papillons dans le bas de son ventre lorsqu'elle se retrouve assez proche de lui, assez près pour s'égarer dans ses parfaites prunelles. Un regard qui la fit frisonner. Un souvenir qu'elle souhaite garder et préserver. Peu importe si leurs chemins venaient à se recroiser, dans cette vie ou dans une autre. Peu importe si elle pouvait le détester ou sincèrement l'apprécier. Elle n'a pas encore décidé.
Nathaniel Atwoodth
there's no place like berkeley
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Sujet: Re: tu me casses les ... ouais 'fin tu vois quoi - pv Lun 5 Oct - 16:31
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