the great escape
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tu me casses les ... ouais 'fin tu vois quoi - pv

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Zachariah La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: tu me casses les ... ouais 'fin tu vois quoi - pv tu me casses les ... ouais 'fin tu vois quoi - pv EmptyMar 24 Mar - 22:21

Assis à une table au maple leaf bar, Andy écoute et apprécie la musique jazzy qu'un tout jeune musicien joue ce soir. Le gars a à peine la vingtaine et doit probablement encore être à l'école mais il se débrouille vraiment bien pour son âge. Gardner est venu avec quelques vagues connaissances et son plan cul du moment dont il ne sait pas comment se débarrasser. Il pensait être tranquille ce soir … Qu'elle ne viendrait pas, préférant rester chez elle parce que le jazz c'est « ringard et pas du tout populaire comme lady gaga » pour reprendre les dires de la crécelle. Mais non. Apparemment, il avait bien de l'importance pour elle parce qu'elle avait décidé de passer outre ses principes pour l'accompagne. A son plus grand dam. Depuis leur arrivée, il ne la calculait pas plus que cela et cette attitude déplaisante en aurait découragé plus d'une. Mais pas la morue qu'il se tapait parce qu'elle continuait de se rapprocher sans cesse de lui, ce qui avait le don de l'exaspérer. A la fin du concert, ils décidèrent tous de prolonger la soirée en allant boire un verre chez l'un d'entre eux. Andy n'avait pas foncièrement envie d'y aller mais pour ne pas faire faux bond à ses potes, il ne dit rien et suivit toute la troupe. Il se bénit de son choix quand à la sortie du bar, il entend des éclats de voix. Curieux comme une chouette, le jeune homme cherche du regard la provenance de ce bruit et il ne peut retenir un étouffement de rire quand il découvre la blonde qui lui a servi d'alibi il y a moins d'une semaine en mauvaise posture. Mademoiselle je râle et je me sens supérieure à tout le monde ne semble pas être si bonne que ça à ce jeu. Il fait mine de vouloir y aller mais sa « copine » du moment le retient par le bras avant de geindre qu'elle veut partir au plus vite parce qu'elle a froid. Cette fois, il ne peut se retenir de l'envoyer paître sans ménagement. « Arrête la sangsue de me coller. C'est pas parce que je couche avec toi que t'as un quelconque ordre à me donner. Casse-toi, tu me gaves. » Pour l'amabilité, on repassera parce que ce n'est vraiment pas ça. Offusquée par les paroles du brun, sa compagne ( ou ex compagne maintenant ) tourne des talons et le snobe en partant. Le voilà tranquille à présent, une bonne chose de faite. Il se rapproche doucement du couple ( dos au gars ) et attend patiemment qu'elle lève la tête et qu'elle le remarque enfin. Ce qui arrive bien vite. Andy lui lance un coucou léger de la main comme s'il saluait une vieille connaissance qu'il n'avait pas vu depuis des lustres. Forcément, elle devait s'attendre à ce qu'il intervienne dans la seconde mais non. Il ne se lasse pas du spectacle et trouve le fait de la regarder se dépatouiller comme elle le peut, beaucoup plus divertissant pour lui. Les lèvres du jeune homme bougent pour former un sos. A sa façon, il la questionne pour savoir si elle a réellement besoin d'aide ou si elle peut s'en sortir et lui rentrer dans son appartement sans se soucier de rien. Même si elle ne lui répond pas, il voit bien qu'au fond de ses prunelles, elle aimerait bien qu'il se bouge les fesses. Ah les femmes et leurs espoirs qui sont vains. En guise de réponse à l'appel de la blonde qu'elle n'a pas formulé, il lève son majeur en un magistral fuck qui lui faire comprendre qu'il s'en branle comme pas possible qu'elle soit dans une merde intersidérale. Parce que pour lui, tout va bien dans le meilleur des mondes. L'autre gars commence à vouloir l'embarquer avec lui et Andy compte jusqu'à dix ( juste le temps qu'elle imagine qu'il va rester là sans rien faire, à la regarder se faire limite enlever ) et il se décide enfin à marcher pour les rejoindre. « Chérie, je te retrouve enfin ! » Son exclamation paraît si naturel que même lui pourrait y croire s'il ne savait pas qu'il joue un rôle. Comme la dernière ( et première ) fois qu'il l'a vue, le jeune homme se pencher pour déposer un baiser gourmand sur ses lèvres. De rien, c'est gratuit et ça lui fait plaisir. L'autre mec, les bras ballants, leur jette des coups d’œil sceptique. Alors Andy en rajoute une couche. Pour la crédibilité bien sûr. « Je ne la partage pas ce soir donc va voir ailleurs. » Il essaye de paraître jaloux et possessif mais c'est difficile quand on ne connaît pas la fille que l'on est censé sauver des griffes du méchant garçon. « Allez, zoup zoup, dégage, elle est à moi. » Dit-il en lançant un regard à la blonde comme si elle était sa chose et lui le propriétaire. Le tout avec un bras entourant ses fines épaules.  Finalement le gars recule de deux – trois pas, avant de les quitter pour retrouver sa bande. Une fois qu'ils sont seuls, Andy reprend ses distances. Le cinéma est terminé, il est temps de rentrer à la maison. « Ne me remercie pas, c'est mon acte de générosité pour l'année. M'enfin si tu veux me payer un coup, je ne suis pas contre. » Avec ça,  si elle ne sent pas obligé de l'inviter à boire un verre, c'est qu'il ne comprend rien aux femmes. Elle devrait même vouloir lui sauter dans les bras pour le remercier. Quoi que … C'est peut-être trop demander.
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MessageSujet: Re: tu me casses les ... ouais 'fin tu vois quoi - pv tu me casses les ... ouais 'fin tu vois quoi - pv EmptyDim 29 Mar - 12:32


andy & erin ≈ Je désire le mystère de l'homme, son air sombre emplis d'histoires étouffées dans son silence ; mais j'en chérie la solution, Attires moi de tes secrets ; fais toi aimer par tes confidences.

Boire. Oublier. Boire. Et surtout oublier. Erin ne pouvait plus le nier. Elle répondait présente à toutes ces soirées. Elle sortait autant qu'elle le pouvait. La jeune femme était une abonnée à ces nouvelles sensations, ces nouvelles rencontres qui pourraient faire naitre le grand frisson. Elle se laissait surtout embarquée. Par un sourire, un compliment, elle pouvait vous suivre. En vérité, Erin était le genre de jeune femme qui pouvait vous rendre fou. Fou dans les deux sens du terme. Vous aviez donc une chance sur deux pour craquer, une chance sur deux de la détester. Une chance sur deux de vous en sortir.. Et Erin en avait complétement conscience. Elle n'arrivait pas à entretenir ses amitiés. Elle n'arrivait pas à se soucier de ces personnes qui pourtant pourraient tout changer. Généralement, elle passait à côté de grandes opportunités. C'était de cette manière que se composait la symphonie de sa vie. Des hauts et des bas. Des retranchements et quelques égarements. Encore ce soir, elle s'y perdait. Elle se confirmait. Elle ne savait guère ce qu'elle souhaitait. En compagnie de ce grand brun, elle s'occupait. Elle cherchait à se changer les idées et à devenir le centre d’intérêt de quelqu'un, même si cela ne durait que l'histoire d'une soirée. C'était déjà ça. Observant rapidement les derniers arrivés, Erin constatait aussi ce visage, cette attitude, ce charisme. Qui était ce gars ? Le crétin par excellence. La jeune femme n'avait rien oublié de leurs échanges, de cet appât qu'elle avait été. Finalement, tous les hommes étaient égaux sur leur connerie. Et par conséquent, elle évitait de trop s'y attarder. Un regard. Un haussement d'épaule. L'affaire était réglée. D'ailleurs, elle ne connaissait guère son identité. Son prénom ne pourrait ainsi pas venir la hanter. Seulement son visage. Uniquement ses prunelles. Secouant la tête, Erin buvait le verre qui se trouvait devant elle. Elle l'avalait d'une traite. Rapidement et surement, elle revenait sur sa plus proche compagnie. Le jeune homme à ses côtés. Une personne confiante qui n'hésitait pas à devenir entreprenante. Erin en profitait donc pour le recadrer dans ses avances. Elle n'était pas intéressée. Il était hors de question, qu'il agisse de cette façon sans réellement obtenir son approbation. « Ne me touche pas. ajoutait-elle sans se cacher, sans murmurer. Tu te prends pour qui ? Sérieusement. Dé-ga-ge ! » Pousse tes pattes de là. Pousse tes grosses et vilaines mains de là. Elle n'allait pas le dire deux fois. Erin n'appréciait guère les dialogues à répétition. Le stade de l'enfance était passé depuis longtemps. A toutes ces fois où on devait insister pour se faire comprendre. Puis, une présence se faisait également ressentir. A quelques pas d'elle, il se positionnait. L'inconnu de l'autre soir. Que venait-il faire là ? Il avait beau la taquiner, la provoquer, qu'elle était également fatiguée de se prononcer. Erin n'avait pas besoin de lui. Elle n'avait besoin de personne. Sauf qu'il ne pouvait pas s'en empêcher. Il mourrait d'envie de s'y mêler. Elle le sentait. Elle le voyait. « Oh, chéri.. » déclarait-elle si froidement, si détachée de cette offrande qu'il lui faisait. D'un seul coup et comme par magie, l'autre lourdeau s'éloignait. A croire qu'on pouvait aussi facilement les voir ensemble. Cependant, il n'avait que le droit de l'imaginer à cet instant présent. Un court instant. Prenant le soin de s'en détacher et d'ôter ce bras qu'il avait osé poser sur sa belle et intouchable personne, Erin soufflait. Blasée par cette réalité. Dégoutée de cette soirée qui n'allait pas en s'arrangeant, qui n'allait pas dans le sens le plus divertissant. Bien sûr, la jeune femme prenait le soin de légèrement frotter d'un revers de la main, ses lèvres. Elle le défiait avec ce geste, avec ce baiser qu'il lui avait encore donné. Comme si sa seule utilité pouvait se résumer à ces attentions, à ces lèvres accrochées aux siennes. Enfin.. Enfin. Il était compliqué de lui résister avec cette expression sur chacun de ses traits. Il méritait bien un verre pour son acte si héroïque, ainsi soit-il. De toute manière, Erin n'était pas l'organisatrice de cette soirée. Elle n'avait en rien contribuer en la distribution de ces alcools et ne comptait rien avancer pour en profiter. Juste en consommer et un petit peu picoler.. « Je t'en prie. Je crois aussi que c'est ce gars qui régale et je ne le connais même pas. » affirmait-elle en montrant le gars aux lunettes, à deux ou trois mètres d'eux. Un gars en présence du pot de colle, de toute à l'heure. S'avançant vers cette bouteille qui se tenait également devant eux, Erin l'approchait de lui. S'il voulait de quoi s'hydrater, il pouvait se servir comme un grand. « D'ailleurs, je ne te connais pas non plus ! Faudrait que tu arrêtes de m'épier. Le fanatisme se soigne. » plaçait-elle si déterminée à le repousser. Fixant à nouveau ses lèvres qu'elle avait pris le soin de gouter. A la fois si douces et si brûlantes, ce souvenir allait venir la tourmenter. Détournant son attention pour sa propre sécurité, Erin essayait de paraitre normale. Habituellement, il était facile pour monsieur et madame tout le monde, d'être soi-même.. Seulement, pour la jeune femme, c'était une toute autre affaire.. Si fière d'être la personne qu'elle était. Si maladroite, pouvait-elle devenir lorsqu'elle essayait de contrôler son naturel.  « Et tu as surement déjà ce qu'il te faut. » finissait-elle par capituler. Serait-elle jalouse ? Nooon, pas aussi rapidement. Intéressée ? Surement. Comment ne pas l'être lorsque le hasard se mêlait de tout et qu'il nous prenait ainsi de court. Retombant dans ses prunelles, Erin faisait le nécessaire pour ne pas sourire. Pour ne pas avoir ce sourire idiot sur le visage, comme la plus part de ces filles facilement charmées. Remarquant aussi derrière lui, quelques agitations. Le gars qu'il avait envoyé voir ailleurs, semblait s'exciter. Elle ne comprenait pas pourquoi.. Elle ne réalisait pas l'ampleur de leur attitude. Tous deux inconnus à cette soirée. Tous deux si confiants venaient peut-être de déclencher une certaine colère chez ce grand refoulé.

Spoiler:
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: tu me casses les ... ouais 'fin tu vois quoi - pv tu me casses les ... ouais 'fin tu vois quoi - pv EmptyJeu 9 Avr - 18:14


37 000 pour nos plus beaux :plop:

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Elle n'y mettait pas tout son cœur et Andy le comprit dès qu'elle prononça les deux mots qui l'accueillirent . Si elle avait pu lui dire d'aller se faire foutre, il y avait fort à parier qu'elle l'aurait fait sans la moindre hésitation. Et dire qu'il venait en sauveur, quelle ingratitude de sa part à l'autre pimbêche. N'empêche que grâce à lui et à son intervention, le pot de colle qui cherchait à la toucher, rebroussa chemin et les laissa tranquilles. De quoi mériter une petite récompense non ? Andy comptait bien se faire inviter à boire un verre ou deux. De quoi de désaltérer. Puis repartir chez lui. Passer le reste de la soirée avec la jeune femme ? Ah non, ça très peu pour lui, elle est imbuvable. Il posa un vague regard sur le mec qui ( semblait-il ) régaler la soirée. « Du moment que j'ai de quoi boire une ou deux pintes, je me moque de savoir qui paye. » Et sur ces mots, il se sert une première fois. Le jeune homme se permet même de rire à la tirade de la blonde. Ah les femmes, toutes les mêmes. Elle ne croient que ce qui les arrange sans savoir si la vérité est ici ou réside ailleurs. De toute évidence, cette fille ne déroge pas à la règle, à se croire irrésistible. « Faudrait déjà que tu sois potable pour qu'un mec soit fanatique de ta petite personne. » Du Andy tout craché. Gentil comme pas deux qui se fout de savoir si elle va mal le prendre. « Et c'est Andy donc voilà, on se connaît. » Simple mais efficace. En retour, il ne lui demande pas son prénom parce qu'il sait déjà qu'il y a peu de chance pour qu'il s'en souvienne. Puis ce n'est pas comme si, il comptait la revoir un jour. Après cette soirée, c'est adieu. Deux fois en quelques jours c'est déjà bien assez suffisant. Il a déjà ce qu'il faut ? Serait-elle sur le point de le lui reprocher et de lui faire une mini crise de jalousie ? Si tel est le cas, il est possible qu'Andy se roule en boule par terre pour rire jusqu'à en perdre la respiration. Ah cette blonde n'a décidément pas froid aux yeux avec ses remarques acerbes et sa langue de serpent bien pointue. « Une pointe de jalousie de traverserait-elle pas ta voix ? » Il se moque avec impunité d'elle et le pire c'est qu'il adore cela. Il espère bien la voir sortir de ses gonds juste pour pouvoir la remettre à nouveau à sa place. Toutes les filles du monde se seraient accrochées à son cou en le surnommant héros de la soirée. Il n'y a qu'elle qui ne le fait pas. Et rien que pour cela, elle exerce une certaine fascination chez Andy qui est un peu déstabilisé de ne pas être le centre de son attention. Bien évidemment, il sait comment ne pas le montrer. « Si tu veux mon corps, tu le dis et on pourra s'arranger. » Parce qu'elle à beau être une chieuse pro, elle ne reste pas moins désirable aux yeux du jeune homme et il ne dirait pas non à un petit quatre heures en la personne de cette fille. Tandis qu'il fait monter la tension ( pas sexuelle à son plus regret ) entre eux, Andy ne remarque pas du tout que le type qu'il a jeté une minute plus tôt commence tout doucement à s'échauffer, à les pointer du doigt et à leur jeter des regards fort peu sympathiques. De quoi donner à n'importe qui l'envie de prendre la poudre d'escampette. Cependant, il est trop pris dans son jeu avec elle pour s'en rendre compte et il ne le comprend que lorsque le mec en question le tire violemment en arrière en le prenant par l'épaule. Étonné, le musicien vacille légèrement mais parvient tout de même à garder son équilibre. « Va voir ailleurs si j'y suis. J'ai pas de temps à perdre avec toi. » Balance Andy au gars sans même lui lancer un regard dédaigneux. Il en perd déjà avec la blonde. Le manque d'attention doit finir par l'énerver complètement parce qu'il bouscule le Gardner en le provoquant et en lui disant que ce soir c'est lui qui passera sur la blonde. Et c'est fou comme une phrase toute simple peut faire monter l'adrénaline chez un homme. Andy n'a pourtant pas une tempérament de bagarreur mais à cet instant précis, il rêve d'écraser son poing dans la face de l'autre type pour lui apprendre que ce n'est pas beau de se montrer aussi grossier envers une femme. « Pour lui monter dessus, il faudra d'abord que tu me passes sur le corps. » ce qui n'est pas gagné d'avance soyons clairs. Toutefois, le gars ne semble pas dérangé à cette idée car il part dans un rire tonitruant. Puis, il fait signe à l'un de ses acolytes et sans que le musicien ne puisse s'échapper, il se retrouve avec les bras dans le dos, sans possibilité de se défendre. Et c'est là que le premier coup atteint son menton. Un peu sonné Andy, se débat et se fait relâcher pour pouvoir à son tour attaquer. Avant de se jeter sur le gars comme un fou, il quémande expressément à la jeune femme. « Casse-toi d'ici ! » Puis sans tarder, il se rue sur son adversaire. Les deux hommes s'assènent des coups et les encaissent sans broncher. Et dire que de base, il voulait juste l'aider à ce sortir de ce pétrin. Celui lui apprendra à avoir l'âme charitable.
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MessageSujet: #993399 tu me casses les ... ouais 'fin tu vois quoi - pv EmptyDim 19 Avr - 12:46

Par la force et une pointe de mensonge, elle est débarrassée de ce raté. Erin sourit seulement ce qu'il faut, sans parvenir à prononcer un quelconque remerciement. Elle ne se force pas. Elle ne le souhaite pas. Finalement, il lui rend ce qu'il lui a pris cette autre nuit. Il lui rend ce premier baiser volé. Il lui rend un semblant de dignité. Ainsi, les deux jeunes gens sont sur le même pied d'égalité. Personne ne doit quelque chose. Personne ne devrait être jugé. Personne n'est lié à l'autre. Simplement, elle le regarde se servir. Il profite de cette minuscule victoire. Car toutes les situations sont également bonnes pour redorer le blason d'un homme. Andy n'est pas l'exception à cette règle. Il vit avec son égo. Il vit tranquillement et ne semble pas intéressé par la jolie blonde à ses côtés. Comment cacher cet agacement ? Erin n'y est pas habituée. Quand elle désire un homme, quand elle engage un semblant jeu de séduction, on ne la rembarre pas de cette façon. La jeune femme essaye donc de cacher ses réactions. Elle contrôle chaque émotion de son visage et serre la mâchoire. Elle se retient de lui balancer cette bouteille au visage. Elle prend sur elle, parce qu'elle est observée au loin. Le raté est toujours dans le périmètre de sécurité et une dispute de leur pseudo couple ne serait pas conseillée. Alors, Erin préfère se taire. Elle préfère l'ignorer. Un court instant. Un silence qui ne dure qu'une poignée de secondes. Provoquée elle-même par ses propres sentiments et ses plus fidèles convictions. Répliquer. « Contrairement à toi, je ne me sers pas de situation de détresse pour avoir l'opportunité d'embrasser quelqu'un. » ajoute-t-elle de manière très directe et très irritée. S'il veut jouer aussi à ce jeu, Erin est l’adversaire qu'il lui faut. La jeune femme a toujours cette réflexion pour te remettre en place, pour te rendre fou, pour te blesser dans toute sa splendeur. Erin ne mesure jamais ses mots. Elle ne perd pas son temps à réfléchir à ce qui est bien ou à ce qui est mal. Elle parle et c'est tout. Andy comme il se prénomme, n'a qu'à bien se tenir. Peut-être qu'il est assez fou pour la suivre, pour continuer sur sa lancée, à lui balancer ces petites réflexions piquantes. Eh bien, qu'il continue. On verra où ces tensions pourront les mener. On verra lequel des deux finira par craquer, en premier. En tout cas, Erin n'est pas décidée à lui décerner d'avance cette première place. Même si Andy a le don de retourner chaque réflexion, chaque mot, en sa propre et plus belle faveur. « Jalouse ? De qui ? De toi. Non, je ne crois pas. Tu t'es déjà bien regardé. » ricane-t-elle, en prononçant ce retournement de situation. Finalement, les deux jeunes gens ont des allures de petits couples et Erin a dû mal à le supporter. Cela ne fait que quelques minutes qu'ils discutent et elle doit déjà contrôler ses envies de meurtres. Ses envies de se jeter à son cou et de l'étrangler, de placer ses mains sur sa bouche pour qu'il s'étouffe, pour qu'il se taise, pour que ce silence la respecte. Contrée par d'autres envies plus délicates, cette sensation d'être attirée par ses lèvres, de s'accrocher à un nouveau baiser. Erin se détache du jeune homme, pour se retrouver. Elle jette un nouveau regard sur la foule d'invités, sur l'organisateur de cette soirée et son fidèle raté. Quand soudain, une autre réflexion vient la réveiller. « Mais qu'est-ce que tu racontes.. Ma parole !  Y a pas d'arrangement. Tu en as déjà eu assez. ajoute-t-elle partagée entre toutes ces tensions qu'ils ont ramené aux devants de leurs discussions. Je n'aime pas quand c'est facile. J'apprécie plutôt les hommes complexes. Et beau, au passage.. » Sur ces dernières notes, Erin lui fait comprendre qu'il n'est pas à son goût. Un beau et grand mensonge, cela dit. Néanmoins, Andy ne s'en prive pas. Pourquoi devrait-elle être honnête avec lui ? Elle ne le connait pas. Elle ne le fréquente pas. Elle ne lui doit simplement rien. Fière de ses derniers échanges, Erin revient sur lui. Elle lui accorde ce léger sourire. Ce message le plus concret : donnant donnant. Tu balances. Elle balance. Seulement, c'est sans imaginer le retour du blessé de la soirée. Andy se redresse aussitôt qu'il approche et Erin sent rapidement que la situation va mal tournée. C'est ce qui fini donc par arriver. Quelques paroles s'échangent. Elle essaye en vain de s'interposer mais, elle se fait également repoussée. La jeune femme bascule en arrière. Dans le même mouvement Andy se débat et saute sur son adversaire. Il lui hurle de partir. Il lui adresse ce regard qu'elle voit pour la toute première fois. Paniquée et très peu habituée à cette violence, elle s'éloigne. Un pas en arrière et un second. Elle observe Andy qui se défoule. Les coups fusent et il ne semble pas décidé à s'arrêter. Erin sort de la maison. Elle ne sait pas où aller. Elle ne sait pas de quelle manière l'échange s'est terminé. De plus, une alarme retentit au bout de la rue. Un gyrophare s'agite dans la pénombre de cette nuit. Les flics. Erin hésite à rentrer de nouveau, à aller chercher Andy.. Cependant lorsqu'elle s'y prépare, une silhouette s'en rapproche. C'est lui. Le visage en sang. Les poings toujours serrés. Erin l'attrape par le bras et le force donc à la suivre. « On doit partir ! » confirme-t-elle, en disparaissant dans la première ruelle. Effectuant une dizaine de pas, Erin trouve encore un renfoncement. Elle connait cette porte et la bouscule. L'arrière d'une boutique dans laquelle, elle a déjà travaillé et qu'elle sait comme non surveillée. Rapidement, elle referme la porte et éclaire comme elle le peut l'espace. Appuyant sur cet interrupteur, on peut constater la superficie très petite de la pièce. L'ampoule éclaire très légèrement et les tensions sont toujours au rendez-vous. Andy l'évite comme il le peut et ça se comprend quand on constate tout ce sang. « Tu es blessé ? l'accoste-t-elle à nouveau, en attrapant son poignet. Laisse moi regarder ! Fais pas le crétin. » s'énerve-t-elle pour la première fois et en examinant chaque partie de son visage. Posant ses doigts sur sa peau, sur chacun de ses traits, Erin cherche à se rassurer. Elle espère qu'il n'est pas blessé, qu'il ne nécessite pas des points de sutures, parce que le premier établissement hospitaliers se trouve assez loin. Trop loin pour qu'elle puisse l'emmener en tout sécurité et en toute simplicité. Erin se sent surtout coupable. Dans le fond de gorge se réveille ce goût amer. Ce goût qu'elle n'apprécie guère, tout autant que ce visage qui est abimé par sa seule et unique faute. Le visage d'un homme qui lui plait énormément..

rouuuuur les 37000  tu me casses les ... ouais 'fin tu vois quoi - pv 3862249771  tu me casses les ... ouais 'fin tu vois quoi - pv 3862249771
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MessageSujet: Re: tu me casses les ... ouais 'fin tu vois quoi - pv tu me casses les ... ouais 'fin tu vois quoi - pv EmptyJeu 30 Avr - 12:27


« C'est ton destin, c'est toi qui va établir les fins heureuses. »

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Il aurait mieux fait de rester chez lui, bien tranquille au lieu de venir ici ce soir. Parce qu'à présent, il devait se coltiner l'autre folle qui en plus, ne le remerciait même pas. Mine de rien il avait quelques risques pour qu'elle ne se fasse pas violenter par un malotru mais pour elle, c'était limite normal qu'il bousille sa soirée. Et elle se permettait en plus de lui balancer des répliques cinglantes. A bien réfléchir, il aurait dû la laisser se démerder et profiter du spectacle dans son coin. « Toi, tu ne dois pas avoir l'opportunité d'embrasser bien souvent un mec donc tu devras profiter au lieu de faire ta mijaurée. » Dit-il sur le même ton que la jeune femme. Andy se doute bien que c'est faux. Avec le physique qu'elle et le joli minois dont elle est affublée, il y a fort à parier qu'elle fait des ravages auprès de la gente masculine. Toutefois, il n'est pas prêt de l'admettre. Certes, elle est mignonne et il pourrait en faire son quatre heures bien facilement mais elle est usante cette fille. Et il rêve presque de partir en l'abandonnant ici. Après tout, il a rempli sa part du deal, il n'a plus rien à faire dans ce lieu. Ils se chamaillent comme de véritables adolescents qui connaissent leur première crise de couple et Andy en ricanerait si le moment était mieux choisi. « Je me regarde tous les jours et franchement, je ne suis pas dégueulasse. Je suis certain que tu me trouves à ton goût. » Dit-il franchement goguenard. Il va la faire monter dans les tours et il s'en réjouie par avance. Titiller cette jeune femme est un véritable jeu d'enfant dont il s'amuse. Andy a complètement oublié les autres mecs qui hantent la salle où ils se trouvent. Il n'a que faire du type qu'il a repoussé pour les beaux yeux de la blonde. Tout ce qui lui importe à cet instant, c'est le fait de peut-être avoir un bonus supplémentaire. Il ne serait pas contre une nuit avec elle. Peut-être même deux si elle ne se débrouille pas trop mal. « Ce que tu peux être radine. Un autre bisou ? Non même pas ? Tant pis. » Soupire le musicien en haussant les épaules avec toute la grâce qu'un acteur peut avoir. « Arrête, je vais finir par croire que je n'ai que des défauts avec toi. » Beau, il sait qu'il est et elle peut lui assurer le contraire durant toute sa vie, il ne croira pas des masses. Il pourrait même continuer à discutailler sans répit de ce fait mais l'homme qui a été repoussé revient à la charge au grand étonnement du jeune homme qui se voit alors contraint de se jeter dans une bagarre sans merci. La blonde se fait bousculer parce qu'elle est aussi fine qu'une brindille mais au lieu de s'enfuir en courant et de crier comme toute autre fille normale, elle reste là à les regarder se battre. Ce qui pousse Andy à lui hurler dessus. Pour lui faire reprendre conscience qu'il est l'heure pour elle de prendre la poudre d'escampette et de le laisser se débrouiller comme il le peut avec l'énergumène qui n'a pas supporté d'être éconduit comme un moins que rien. Et dire qu'il ne couche même pas avec cette blonde. Il y a vraiment de quoi être frustré. Il se tape les inconvénients sans en avoir les avantages. Son bon cœur le perdra définitivement un jour. Finalement, elle comprend l'ordre qu'il lui a intimé et elle part. Son départ fait tourner la tête à son adversaire et Andy en profite pour prendre l'ascendant sur lui. Quelques secondes seulement parce que l'autre gars se remet bien vite dans la bataille et les coups reprennent de plus belle. Le musicien a le goût de son propre sang dans sa bouche et il sent que ses muscles sont endoloris et que son visage va être enflé durant un bon bout de temps. Tout ça pour une fille qui est ultra chiante. Il parvient à s'extraire de la pièce grâce à la chance et sort bien vite avant de se faire poursuivre. Il rejoint la jeune femme. « Oh sans blague ? Je comptais aller retrouver mes nouveaux potes pour une autre partie de cassage de gueule. C'est tellement drôle ! » Réplique-t-il sur un ton grinçant. Forcément qu'ils doivent partir au plus vite. Déjà parce qu'il est quasiment sûr que les autres vont se mettre à leur recherche. Ensuite, les flics débarquent. Et Andy a tout sauf envie de terminer sa nuit au poste de police à expliquer ce qu'il s'est passé. Malgré le peu de confiance qu'il lui accorde, il la suit parce qu'elle semble connaître les lieux bien mieux que lui. Ils sillonnent les ruelles avant de rentrer dans un arrière de magasin. Là, il se met à respiration plus facilement. Normalement, personne ne peut retrouver leurs traces, ils sont sauvés. Andy aimerait bien un miroir pour constater les dégâts qui ornent sont visage car il a mal. N'ayant pas envie de se faire traiter de monstre, il déambule dans la pièce minuscule en évitant au maximum le regard de la jeune femme. Cependant, c'est sans compter sur sa hargne à l'arrêter en lui attrapant le poignet. Ainsi, il comprend qu'il a aussi mal à ses mains. « Non, je vais parfaitement bien. Tu ne le vois pas ? » Sa raillerie est sans borne et il juge la question de la blonde complètement déplacée. Et parfaitement stupide. Il n'y a qu'à voir les hématomes qu'il se trimbale sur le visage pour voir que oui, il est blessé et oui il souffre réellement. « Ah je suis un crétin maintenant ! Je te sauve pour la deuxième fois et je suis un crétin ! » marmonne le musicien de mauvaise foi. Toutefois, il se laisse dorloter parce que mine de rien, il a bien besoin de l'on prenne un peu soin de lui après ce qui vient de se passer dans l'espèce de bar où ils se trouvaient. Il retient les aïe qui envahissent sa tête à chaque fois qu'elle le touche. Après tout, c'est un homme, il peut endurer la douleur. « Je ne suis pas trop abîmé ? » Demande le jeune homme en espérant adopter un ton de bravoure proche de la désinvolture. Néanmoins, même lui perçoit une once d’inquiétude dans sa voix. De sûr, cette fille l'aura également relevé. Il ne veut pas aller à l'hôpital ou chez un médecin quelconque qui lui demandera des explications. Andy pourrait difficilement faire avaler le fait qu'il est tombé dans les escaliers. Il s'empêche de penser à cette éventualité et préfère largement la questionner. « Bon maintenant que nous sommes intimes, dis-moi ton prénom. » Et accessoirement aussi son adresse parce qu'il ne serait pas contre le fait qu'elle joue son rôle d'infirmière dans les jours à venir.
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MessageSujet: Re: tu me casses les ... ouais 'fin tu vois quoi - pv tu me casses les ... ouais 'fin tu vois quoi - pv EmptyMer 20 Mai - 12:03


andy & erin ≈ On provoque nous même ce qui nous arrive, et ensuite on appelle ça le "destin". Quoi de plus facile quand on choisit un chemin glissant que de prétendre qu'on y était destiné ? 

L'ignorance est une vertu que Erin a dû mal à gérer. Elle n'est pas douée quand il s'agit de devenir sourde ou muette. Elle ne fait pas partie de ses experts en la matière. Mais pour le coup, elle essaye. Elle essaye de ne pas l'entendre, de ne pas le regarder et encore moins de répliquer. C'est bien la première fois que la jeune femme s'essaye à ce jeu bien ridicule. Tandis que les mots lui brûlent les lèvres et que son agacement lui chatouille le bout de la langue, elle tient bon. Elle ravale avec difficulté ses répliques toutes faites et largement parfaites, que Andy se ferait un plaisir de contrer à la seconde même où elles seraient prononcées. Réalisant à l'instant même qu'elle venait peut-être de trouver un grand adversaire. Un homme comme il en existe peu. Quelqu'un prêt à la bousculer et à la pousser dans ses retranchements. Quelqu'un aussi têtu et buté que sa propre et petite personne. D'ailleurs, il ne faut pas attendre longtemps pour constater le dérangement. En pleine explications et confidences de la part du jeune homme, les éléments se bousculent. Au sens propre comme au figuré. Andy vient à lever le poing. Il vient à la défendre pour la seconde fois de la soirée. Il tient son rôle de petit ami à la perfection et c'est sans compter sur cette fraction de seconde où Erin s'imagine déjà à ses côtés. Elle veut alors s'en mêler. Elle ne souhaite surtout pas le laisser dans cette galère. Même si Andy récolte largement tous les suffrages contre ses imbéciles de petits riches. Elle veut s'en mêler et quitte à recevoir un mauvais coup. Le jeune homme ne lui laisse pas d'autre choix, elle doit partir et maintenant. Rapidement, Erin se redresse et s'enfuit. Elle sait qu'elle ne doit plus être mêlée à ces confrontations. Cette année passée dans un centre de redressement n'était qu'un avertissement. On lui a dit. Sa mère lui a répété et Noah lui a fait juré de ne plus jamais s'égarer. Seulement, lorsqu'elle y songe et lorsqu'elle constate l'arrivée en masse des forces de l'ordre, Erin ne peut que douter. Elle a une fierté, certes. Néanmoins, Andy ne doit pas payer le prix de ses erreurs. Heureusement au moment où elle s'apprête à y retourner, il arrive. Spontanément, elle l'entraine dans cette fuite. Elle ne lui laisse pas d'autre choix de que de la suivre. « Très drôle, très drôle ! Tu es vraiment idiot ou tu le fais exprès. » marmonne-t-elle entre ses dents pendant que Andy ne peut s'empêcher de la piquer. D'accord, elle était grande responsable de tout ce foutoir mais, elle était toujours là. Alors pourrait-il le réaliser, ne serait ce qu'une fraction de seconde ? Arrivant en lieu sûr, Erin souffle donc un bon coup. Dans cette réserve qu'elle connait bien, elle se réfugie et elle commence doucement à s'inquiéter. Et oui, elle se fait du soucis pour lui, pour Andy et les traces qui apparaitront certainement demain sur son visage. Questionnant ce dernier, Erin constate qu'il n'est toujours pas prêt à baisser les armes. « Pourquoi tu tires cette tête, alors ? Monsieur indestructible, monsieur je sais tout mieux que tout le monde. » décide-t-elle de lui balancer. Aussi vite en sécurité, aussi vite retrouvé. Les deux jeunes gens sont sur ce sentier sinueux, qu'ils ne peuvent pas s'empêcher de partager. S'approchant de lui, Erin décide de l’ausculter. Elle ne peut que compter sur ce qu'elle voit car, Andy ne lui dira jamais qu'il éprouve certaines douleurs. Ses mains se baladent avec délicatesse sur les traits de son visage. Elle le laisse à nouveau s'exprimer. C'est qu'il attendait une médaille le jeune homme. Mais trop prise par ses coups qui ornent le visage de ce crétin par excellence, Erin ne réplique rien. Au moins en une soirée, elle aura appris à apprivoiser cette grande ignorance. Ce grand mystère qu'elle n'avait jamais imaginé, une fois utiliser. « Tu n'étais pas déjà fort beau.. Je suis désolée de t'annoncer que les choses ne se sont pas arrangées. » réplique-t-elle cette fois-ci, sur le ton de l'humour et avec ce grand sourire qu'on lui connaissait bien. Erin n'est pas vraiment le genre de personne qui s’apitoie sur son sort et encore cette nuit, ça ne va pas changer. Elle en est certaine. Elle ne va pas plier. Cependant, elle ne peut s'empêcher d'être inquiète par cette entaille qui s'étend au dessus de son sourcil. Il devrait certainement avoir deux ou trois points de sutures. Il doit être vu par un médecin ou accepter l'aide de Erin. Sur le coup, c'est quitte ou double. C'est lui qui voit. « Va falloir un ou deux points de sutures à ton arcade. Sérieusement.. » Dans la folie de l'instant, Erin cherche rapidement dans ses poches son briquet. Elle a une épingle sur son haut. Il ne lui manque que du fil et elle pourrait s'en occuper. Erin avait suivi ses quelques cours dans le centre de redressement près de New-York. Elle s'était même déjà entrainée. Alors sans le questionner ou lui demander son avis dans un premier temps, elle arrache également un bout de tissu de son chemisier. Elle pourra y prendre du fil et le soigner. Fouillant dans la réserve, elle trouve également une vieille bouteille de rhume. On peut dire que tout cela ferait l'affaire et que Andy n'a pas d'autre choix. « Erin. Je m'appelle Erin. Erin pour les intimes. Erin pour tout le monde. » prononce-t-elle étonnamment calmement. C'est sans compter surtout sur toute l'attention qu'elle porte à cette épingle qu'elle trafique et qu'elle brûle sans hésiter. Oubliant presque qu'elle devait s'annoncer avant de se lancer. « Est-ce je peux ? Le questionne-t-elle en lui montrant son attirail. Rhume. Tissu. Aiguille qu'elle venait de brûler. Et le sang gisant encore sur le haut de son visage. Je ne suis pas infirmière mais, j'ai l'expérience qu'il faut. Tu dois juste dire oui ou alors, tu peux fuir dans le premier établissement hospitalier. C'est toi qui voit. Je suis disposée à t'aider.. Tu vois comme les choses peuvent rapidement changer. » précise-t-elle avec tellement de fierté qu'elle ne peut la dissimuler. Erin est comme ça. Elle a le sang chaud et cette force de caractère si particulière. Elle pose désormais ses mains sur celles de Andy. Pas pour l'amadouer mais, pour le raisonner. Il a besoin d'être soigné. Il ne lui reste qu'à choisir la possibilité qui lui convient au mieux. Et d'un seul coup, la jeune femme passe d'inintéressante à quelqu'un de complétement essentiel. Oubliant presque qu'elle est à l'origine de ce carnage sur le visage de Andy, qu'elle est la source des conflits en général. En tout cas, les compteurs sont remis à zéro. Il ne lui doit rien et elle ne lui devra plus rien, une fois cette entaille traitée. Plongeant ses prunelles dans celles du jeune homme, Erin attend. Pour la première fois, elle laisse entrevoir une certaine et étonnante maturité. Elle ne va pas l'abandonner sauf s'il le souhaite, s'il la repousse. Les dés sont lancés et c'est à son tour de jouer.  
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: tu me casses les ... ouais 'fin tu vois quoi - pv tu me casses les ... ouais 'fin tu vois quoi - pv EmptyJeu 21 Mai - 21:17


Il y a certaines personnes avec qui, tout sera toujours compliqué

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« Probablement un peu les deux. » Marmonne le jeune homme tout en la suivant de près pour ne pas la perdre de vue et ainsi se faire choper par les flics pour un aller simple dans une cellule toute la nuit. Idiot d'être resté cette nuit, d'avoir pris la défense de cette folle dingue et de continuer à lui faire assez confiance pour courir avec elle, dieu seul sait où. Oui, en définitive, il est un peu idiot cet Andy. Puis, elle a raison. Il en fait exprès de la foutre en rogne. C'est une façon comme une autre pour se venger. Arrivé  dans l'espèce de réserve du magasin, le musicien observe les alentours. Erin semble comme chez elle et lui s'installe dans un coin en s'asseyant comme il le peut. « Parce que ça ne me plaît pas des masses de me faire casser la gueule pour des broutilles. Pour une fille qui est incapable de se montrer un minimum reconnaissante. » Allez, c'est l'heure du règlement de comptes. Andy n'admettra jamais devant elle qu'il est désappointé de ne pas être sorti vainqueur de cette bagarre et qu'à présent, il souffre le martyr à cause de son visage tuméfié. De plus, cette fille n'a même pas un semblant de pitié pour lui. Il se renfrogne en croisant les bras avec un air boudeur tout en se laissant faire tel un enfant. Finalement, il aime bien que l'on prenne soin de lui. Même s'il s'agit de la fille qu'il supporte le moins au monde. La fraîcheur des doigts qui lui parcourent son faciès lui font le plus grand bien. Il apaise un minimum les picotements et les brûlures qui l'assaillent de toute part. « Ah, ah, ah … arrête. D'ici deux ou trois jours, j'aurai de nouveau ma beauté d'autrefois. » il lui répond sur le même ton et par on ne sait quel miracle, Andy esquisse même un véritable sourire. Il parvient à se moquer de lui-même sans avoir envie de la pourir. Une vraie avancée. Lorsqu'elle lui annonce la « triste » nouvelle, Andy renverse sa tête en arrière et laisse échapper un gémissement de dépit. Il n'avait franchement pas prévu de se faire exploser l'arcade et encore moins de devoir se la faire recoudre durant la nuit. Quelle poisse. Et le pire est qu'il ne peut pas débarquer aux urgences avec le sourire aux lèvres en espérant qu'une gentille infirmière ( pas trop moche, ni grosse de préférence ) le fera avec le sourire sans lui poser de question. Non, il est fichu. Bon pour souffrir et avoir une cicatrice énorme. « Super, de mieux en mieux. C'est magnifique de passer du temps avec toi. » Dit-il avec raillerie mais le musicien se rend compte qu'elle ne s'occupe plus de lui parce qu'elle cherche, il ne sait trop quoi, à vrai dire. Il la voit tirer un briquet, prendre une sorte d'aiguille qui ressemble plus à une épingle qu'autre chose et là … Il comprend qu'elle va être celle qui va le charcuter. Au lieu d'aller à l'hôpital, il va passer entre les mains de cette fille qu'il ne connaît ni d'adam ni d'ève. « Eh, tu fais quoi ? » Comme s'il ne le savait pas. Il est victime d'une énorme farce, ce n'est pas possible autrement. Elle le quitte et c'est un réel soulagement parce que l'épingle qu'elle a entre les doigts ne lui inspire pas confiance. Andy a beau faire le grand et le fort, il reste un homme. C'est à dire douillet dès qu'il faut toucher à sa petite personne. Lorsque la blonde réapparaît, ses prunelles tombent immédiatement sur la bouteille qu'elle est parvenue à dénicher. Le jeune homme s'en empare, le sent avec prudence avant d'en prendre une bonne lampée. Pour se donne du courage. Mais ça, elle n'a pas besoin de le savoir. Autant qu'elle le prenne pour un alcoolique, il le vivra mieux. « Ok, Erin. » Qu'il soit monsieur tout le monde ou un intime, il n'y a pas de différence particulière, ni de singularité avec laquelle il pourrait la départager. Erin, c'est tout. Pour une fois, pas de moquerie dans le creux de la voix et il n'essaye pas d'en savoir plus sur elle. Son nom de famille ou son âge lui importent peu. La question de la blonde le fait lever les yeux au ciel. « Est-ce que j'ai la choix ? » Réplique-t-il assez vertement. Sur le plan technique oui. Il n'est pas obligé d'accepter sa proposition mais bon. C'est la plus logique et la moins compromettante pour lui donc au final … Choix restreint si on y met un peu de jugeote. Elle s'approche avec le semblant d'aiguille en lui expliquant qu'elle n'a pas les diplômes requis et ce constat fait bondir Andy qui l'arrête d'un geste de la main. « Holà pas si vite ma jolie. Si tu n'as pas fait médecine, comment sais-tu que tu es apte à me torturer sans laisser de séquelles ? » Perplexe, il lui lance un regard accusateur. D'accord, peut-être qu'il chipote un peu trop. Au pire des cas, si elle se loupe, il aura une cicatrice à montrer à qui veut bien la voir. N'empêche, il devrait en être fier parce que les filles adorent fantasmer sur ce genre de détails chez les hommes. Elles se font des films par croyables sur des bad boys qui n'existent que dans leurs rêves. Sauf qu'Andy n'est pas de genre à accepter d'être défiguré pour plaire. Après une courte réflexion, il relâche la pression qu'il exerçait une seconde auparavant sur la main d'Erin. « Bon d'accord … Vas-y. » Voilà, maintenant elle peut faire ce qu'elle veut de lui. Le jeune homme déglutit péniblement et sursaute quand il ressent une douleur fugace juste au dessus de son œil. La première pique vient d'être effectuée. « Tu pourrais mettre un peu de douceur dans tes gestes quand même ! » Et lui, un peu de gentillesse dans ses propos. Ça reste à voir.
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MessageSujet: Re: tu me casses les ... ouais 'fin tu vois quoi - pv tu me casses les ... ouais 'fin tu vois quoi - pv EmptyDim 31 Mai - 14:16


andy & erin ≈ Parfois il me semble qu'à l'intérieur de moi quelque chose fait défaut, un fil inversé, une pièce défectueuse, une erreur de fabrication; non pas quelque chose en plus, comme on pourrait le croire, mais quelque chose qui manque.

Dans cette arrière boutique, ils pénètrent. Erin suivie de très près par Andy. Qui l'aurait cru. Fuyant les responsabilités et les problèmes, ils se protègent. Ils se réfugient et miraculeusement se supportent. Ses pulsations sont importantes. Elles se succèdent dans un temps très limité. Elles se répètent et la jeune femme se contrôle. Son cœur cogne dans chaque recoin de sa poitrine. Il cogne si fort qu'elle ne peut s'empêcher de sourire. La pression. Le danger. La fuite. Cela fait bien longtemps qu'elle ne s'y était pas abandonnée. Bien longtemps qu'elle n'avait pas craqué. Pourtant, Erin a toujours été un aimant à problème. Elle fréquente les mauvaises personnes. Elle prend des décisions à la légère. Et surtout, elle ne voit jamais le danger. Même si elle se retrouvait au bord d'une falaise, elle ne pourrait pas sentir le vent soufflant sur son visage comme un avertissement, balayant ses cheveux, soulevant légèrement son corps. Elle n'est pas comme ça. Elle ne songe pas à demain. Erin ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Elle ne veut pas tout contrôler, tout planifier. La jeune femme est une adepte de cette vie, celle qui ose lui réserver quelques surprises. Alors, quand elle entend Andy se plaindre, elle en rit secrètement. Déjà que c'est tendu entre les deux jeunes gens, elle va éviter de jeter de l'huile sur ce feu. Le feu ardent de leurs sentiments. Erin se préserve alors une fraction de seconde et puis change rapidement d'avis. « Arrête, tu crois que je fais quoi là? Que je compte le nombre de cils que tu portes. » imbécile, s'agace-t-elle, pendant qu'elle l'observe, pendant qu'elle s'inquiète. Erin n'est simplement pas ce genre de fille qui va lui lancer des roses. Si Andy attend une standing ovation, il peut rentrer directement. Il peut la repousser et s'enfuir. Faire comme si elle n'avait jamais existé. Comme s'ils ne s'étaient jamais recroisés et qu'il ne l'avait jamais embrassée. En fin de compte, Erin se sent responsable mais en aucun cas, elle ne l'a supplié de venir la sauver, de venir s'accrocher à ce jeu qu'il a été le premier à instaurer. Néanmoins, elle se tracasse de ses traces. Des bleus qui laissent un goût amer au déroulement de cette nuit, de leurs chemins qui se croisent et s'éloignent. Pour étrangement, se retrouver comme évident, comme pour les défier. Pour les provoquer dans les retranchements auxquels, ils ont renoncé depuis des années. « Oui, je sais. On me le dit souvent. J'ai toujours les meilleurs plans. Tu vois. Pourquoi te plains-tu ? Tu es en charmante compagnie. On a bu quelques verres sans rien débourser et là, je vais même jouer à l'infirmière. » réplique-t-elle à sa dernière réflexion ironique. Avoue-t-elle en toute simplicité, tenant dans sa main, les objets qu'elle avait pu récupérer. Rapidement, Andy se révolte. Il a peur et il y a de quoi, avec les confidences partagées de la miss Mckinley. Cependant, elle n'est pas là pour lui mentir. Elle n'est pas là pour lui sortir son diplôme d'une université bien réputée du coin, parce qu'elle n'en a pas. Erin a bien des histoires dans son placard. Des faits qui ne lui ont pas permis d'étudier, d'être concentrée ou intéressée. Elle est juste honnête avec Andy. Un jeune homme qui s'interroge et puis capitule lorsque leurs prunelles se croisent. Erin s'accroche à son regard. C'est certainement la première fois depuis tous ses chassés croisés qu'elle ose réellement. « J'ai été dans un établissement spécialisé. Des filles se tapaient dessus à longueur de journée et il fallait quelqu'un pour remédier à ces entailles qu'elles pouvaient se porter. » confie-t-elle pour la première fois. Erin le réalise quand les mots s'échappent. Elle ne parle jamais de cette période et elle évite de s'y attarder. Seulement, en s'accrochant au regard du jeune homme, elle sait qu'elle ne peut pas plus l'inquiéter. Andy n'est pas intéressé par elle. Il ne l'a jamais été et il ne lui a jamais démontré un quelconque intérêt, hormis ces baisers échangés. Mais peut-être que c'est sa façon de faire, sa façon de se sentir apprécié et toujours aussi attirant. Elle n'en sait rien et évite d'y songer. « J'y vais. Respire un grand coup et tu vas voir ça va aller vite. » Sur ces dernières notes, Erin y va. L'aiguille est chauffée et l'alcool à portée de main. L'aiguille pénètre dans sa chair. Une fois. Puis, deux. Il pénètre et elle n'écoute guère ses revendications. Pas le temps de le bichonner, de le rassurer. Elle sait que ça ne changera pas la pointe de douleur qu'il va ressentir. Et tout juste commencé, voilà qu'elle venait de terminer. Deux points de sutures. Erin s'approche de Andy et du fil qu'elle a utilisé pour le soigner. A l'aide de ses dents, elle détache celui-ci de son aiguille. Très proche de lui, elle agit. Elle attrape aussi la bouteille qu'elle lui tend. S'il le souhaite, il en reste encore. Si la douleur n'est pas supportable. « C'est déjà fini ! Et j'ai toujours la main comme je vois. » déclare-t-elle désormais un brin enthousiaste. Prenant place à ses côtés, Erin se pose et dispose. Elle réfléchit et pour la première fois depuis le début de cette soirée, un silence s'impose. Un calme qui n'est en aucun cas un malaise entre les deux jeunes gens. Juste un besoin irrévocable de se poser, sans devoir se chercher. C'est dans cette réflexion même qu'Erin songe à tout ce qui c'est passé. Du baiser au premier coup, qu'il a pris en plein nez. Elle le réalise et ne peut s'empêcher de s'y égarer. « S'il t'arrivait de ressentir une certaine douleur à l'entaille, n'hésite pas à me trouver. Je pourrai te soigner et surtout, t'éviter de l'infection. » Quelques mots qui en disent assez et à la fois trop. Serait-elle inquiète de sa santé ou trouve-t-elle l'excuse parfaite pour le recroiser ? « Mais c'est vrai, tu es un dur à cuire, toi. Je ne devrais pas oublier. Tu vas y survivre. » finit-elle par poursuivre sur le ton de l'ironie, partagée entre la finalité des choses et la fin confirmée de leur soirée. Erin ne sait d'ailleurs pas ce que Andy avait prévu initialement. Certainement pas de la retrouver, de la sauver et de la laisser l'embarquer. Alors pour la première fois de cette soirée, elle va lui donner toutes les possibilités. Il peut rentrer ou rester. Dans tous les cas, il y avait du bon dans chacune de ses décisions. Bon, peut-être plus dans la seconde. Car, ça voudrait dire qu'elle s'est plantée sur toute la longueur et qu'il serait peut-être attiré par les dangers de ce début de relation. Erin n'en sait rien. Elle ne veut pas trop y penser et attrape cette bouteille qu'il tient dans ses mains, pour la porter à ses lèvres et oublier. Oublier ses pensées ridicules et la minuscule attention qu'elle pourrait lui accorder, parce que ça ne pourrait lui apporter qu'un flot de complications. Un flot de sentiment qu'elle n'a pas l'habitude d'apprivoiser.  
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MessageSujet: Re: tu me casses les ... ouais 'fin tu vois quoi - pv tu me casses les ... ouais 'fin tu vois quoi - pv EmptyLun 8 Juin - 19:13

Pourquoi n'est-il pas comme la plupart des personnes de son âge ? Avec un foyer sur les bras, des tas de problèmes à régler et pas de bagarre à gérer au cours de la nuit. Forcément, Andy a choisi un chemin plus tortueux. Il a jugé que le côté sédentaire et bien propret des mecs casé et amoureux n'était pas pour lui. L'adrénaline et le risque qu'il encourt à chaque connerie faite est bien plus amusante. Toutefois la raclée qu'il a failli recevoir lui sert de leçon et il se promet de ne pas ressortir de sitôt. Quoi que sortir oui. S'occuper des oignons des autres non. « Amusante, comme toujours. » Maugrée Andy sans la lâcher du regard pendant qu'elle prépare tout son mic mac, qui le rend plus nerveux qui le souhaiterait. Il ne la connaît pas alors lui faire confiance comme ça en fermant les yeux … Merci mais non merci. Elle a beau être mignonne comme tout, elle reste une étrangère pour lui. Une étrangère qui l'a foutu dans la merde jusqu'au cou et pour qui il est défiguré durant plusieurs jours qui pourront se transformer en une grosse semaine. « Normalement l'infirmière est sexy … Mais bon, je vais me contenter de … toi. » il le dit avec un brin de déception dans la voix mais au fond, il est plutôt satisfait de l'avoir sous la main. Il y a pire que cette Erin quand même. Même s'il ne le lui dira jamais. Elle est exécrable. Voici ce qu'il doit se répéter sans cesse. Woh, woh, woh. Des filles qui se tapent à s'en péter l'arcade sourcilière ? Voire même autre chose de plus gros ? Et maintenant, elle veut le toucher et jouer l'infirmière avec lui comme si de rien n'était ? Pause. Explication. « Un établissement spécialisé ? T'es quoi ? Une sorte de délinquante que personne ne voulait chez soi et qu'on l'on a foutu chez les minis criminelles pour être débarrassé ? » Pour la subtilité, bien évidemment, elle repassera parce qu'Andy est tout sauf un mec qui prend des gants pour dire ce qui lui passe par la tête. Par ailleurs, il a mis sa main en guise de protection. Tant qu'elle ne lui aura pas donné tous les renseignements qu'il souhaite, elle peut toujours courir pour toucher un quart de millimètre de sa peau. Ceci dit, il se tire un peu une balle dans le pied en refusant son aide car la blonde est la seule à pouvoir à se sortir de cette situation. En somme, il est coincé. Elle le sait et elle en joue. Toutes des garces, toutes les mêmes. « Facile à dire, c'est pas toi que l'on va torturer. » Grogne le jeune homme tout en laissant faire comme un enfant parce qu'il ne peut pas faire autrement. La première fois que l'aiguille le pique, il pense clairement qu'il va tourner de l'oeil comme une mauviette et se faire chahuter pour cela pendant des années. Pour évacuer son malaise, le musicien engueule copieusement la blonde mais cette dernière ne se démonte pas. A vrai dire, il s'en fiche comme de l'an quarante et poursuit sur sa lancée sans lui répondre. Ce manque de compassion énerve Andy au plus haut point. Ce qui le fait un peu bouder en endurant la douleur du mieux qu'il le peut. Cependant, il n'arrive pas à retenir des grimaces de douleur. Là encore, la fille s'en moque royalement. Dieu qu'il a envie de lui taper la tête contre le mur. Ses yeux se baissent vers le sol parce qu'il ne veut pas la regarder en face. Elle est énervante certes, mais elle a un de ces regards … à vous damner un saint. « C'est à ce moment précis que je suis censé dire merci ? » Baaaaaah il n'a pas envie donc il reste muet et tant pis si elle s'attendait à des félicitations et une gratitude éternelle. Ce n'est vraiment pas son genre. Surtout quand on le fait souffrir. Elle semble presque joyeuse de son coup et Andy la soupçonne de s'être amusée à ses propres dépends. Avec précaution et du bout des doigts, andy tâte son arcade sourcilière comme pour examiner le travail effectué sur lui. Apparemment, tout paraît correct, voire même pro. Néanmoins, il ne serait pas contre un miroir pour le vérifier totalement. Durant l'espace d'un court instant, il est abasourdi par la proposition d'Erin et il la dévisage sans trop comprendre ce qu'elle vient de lui proposer. « t'as envie de jouer l'infirmière avec moi ? » il n'a pas besoin de réfléchir bien longtemps pour savoir qu'il ne serait pas contre cette possibilité. Si elle pouvait porter juste une petite blouse blanche comme dans un hôpital, ce serait même encore mieux. Il s'en lèche les babines par avance mais finalement, elle se rétracte bien vite. La bonne humeur du musicien disparaît alors tout aussi rapidement. « Ta conscience professionnelle n'est pas terrible. Prendre soin de son patient et vérifier qu'il va bien est le minimum. » Réplique Andy à la tirade de la jeune femme. C'est qu'il se réclame un peu … Juste un peu. Comme une envie de la revoir. Trouver un prétexte à la con est le meilleur moyen pour que la blonde soit plus ou moins forcée de l'avoir encore un peu sur le dos. Même si elle l'enquiquine profondément, il doit arrêter de se mentir : elle l'attire aussi énormément. Ce qui l'agace. Il ne devrait pas être intéressé. Il devrait la trouver chiante comme avant de l'embrasser. Deux fois. Il pousse un soupir avant de se lever, d'ouvrir la porte de la réserve pour regarder en dehors. « Rien à signaler, je crois que nous n'avons plus rien à craindre. » Énonce doucement Andy. Il a besoin de réfléchir correctement à tout ce qu'il vient de se passer. Il a besoin de se poser chez lui, loin d'elle pour retrouver complètement ses esprits. Cette fille le désarçonne alors qu'aucune d'entre elles n'avaient réussi le coup. Ce qui le chamboule plus que tout. « Je te ramène quelque part ou mademoiselle veut rentrer chez elle comme une grande fille ? »  Avec elle, il faut s'attendre à tout. A ce qu'elle accepte sa proposition ou à ce qu'elle l'envoie à proprement parler, chier dans les grandes largeurs. Il n'y a plus grand chose qui le choquerait.
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tu me casses les ... ouais 'fin tu vois quoi - pv

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