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Invité

Jorden-Kol Rosenbach

ft. Douglas Booth

» Prénom(s) : Jorden-Kol » Nom de famille : Rosenbach » Nom d'usage : Jorden » Surnom/pseudonyme : Aucun en particulier » Nationalité : Américaine » Origines : Allemandes» Date de naissance : 22/08/1989 » Lieu de naissance : Las Vegas » Lieu de résidence actuel : Las Vegas » Occupation actuelle : Business et hôtellerie de luxe au côté de son cher papa » Statut civil : divorcé et célibataire

god bless america (& its citizens)

ce qu'il faut savoir sur ton personnage

» Jorden-Kol Rosenbach est né à Las Vegas, le 22 août 1989. Il est le fils unique de Gregory Rosenbach et Abigail Meers. Autant dire que le jeune homme est né avec une cuillère en argent dans la bouche. Papa étant le roi attitré et incontesté de Las Vegas et maman ayant connu ses heures de gloire sur le petit écran dans les années 80, Jorden n'a jamais connu autre chose que le luxe. Cependant, s'il est né dans le Nevada, c'est en Floride qu'il a grandi. Gregory et Abigail ne sont pas restés ensemble bien longtemps après la naissance de Jorden, et c'est avant même d'avoir pu souffler sa première bougie que l'héritier Rosenbach s'est vu embarqué à Miami par sa môman chérie. En grandissant aussi loin de Las Vegas, Jorden n'a que rarement eu l'occasion de voir son père durant ses jeunes années. Ce dernier travaillait beaucoup (ce qui est toujours le cas) et sa relation avec Abigail n'étant pas des plus sympathiques, avoir des nouvelles et rendre visites n'était pas au top des priorités. Jorden n'a pourtant manqué de rien. Sa mère lui a toujours donné tout l'amour dont il avait besoin, tandis que son père s'est chargé du l'aspect financier. Il a eu une enfance plutôt heureuse et idéale sous le soleil de la Floride.

» Gregory Rosenbach ne s'est certainement pas laissé abattre par le départ de sa première compagne et de leur fils, non, non. Quelques années après la venue au monde de Jorden, c'est Eileen qui a vu le jour dans la ville de tous les pêchés. La demi-soeur de Jorden, donc. D'abord heureux d'avoir une petite soeur, il a vite déchanté quand les années ont passé et qu'à chaque réunion de famille il ne pouvait que constater qu'Eileen ne se contentait pas de devenir de plus en plus jolie (normal, c'est une Rosenbach) mais aussi de plus en plus mesquine. Entre eux, la guerre a été déclarée dès le plus jeune âge et jusqu'à présent il n'y a jamais vraiment eu de traité de paix ou quoi que ce soit qui ressemble de près ou de loin à un cessé le feu. Ils aiment se détester, ennuyer l'autre jusqu'à le rendre dingue est un passe-temps de base. Plus qu'une nécessité, il s'agit d'un devoir pour l'un et l'autre d'entretenir cette relation compliquée, toujours à mi-chemin entre la jalousie et l'admiration. Compétition malsaine? Totalement. Mais attention, Eileen est et restera la petite soeur de Jorden, s'il est capable de lui faire les pires crasses du monde (et elle le lui rend tellement bien), il ne tolère pas que les autres en fassent autant et surtout pas devant lui. Les liens du sang sont bien plus forts que tout le reste à ses yeux, et si besoin il sera toujours là pour elle. De plus, la famille Rosenbach ne se limite pas aux enfants de Gregory. Ce dernier ayant deux autres frères, il ne faut pas oublier les cousins et cousines de Jorden et Eileen. Wren, Shelley et le plus redoutable: Zadig. Tous ensemble, ils forment un clan bien fermé autour duquel se forme un monde très particulier. Depuis l'enfance, ils se déchirent à coup de secret, de disputes, de jalousie et que sais-je encore. Mais là aussi, les liens du sang surpassent tout. Même si les choses ne sont pas toujours au goût de Jorden, il est toujours très fier de mentionner sa famille et n'échangerait sa place pour rien au monde. Au fond, que serait sa vie sans la lutte permanente à laquelle il se livre inlassablement avec sa demi-soeur et ses cousins? Une existence terriblement ennuyeuse, il n'y a aucun doute à avoir là-dessus. Après tout, c'est ça d'être les enfants héritiers d'un empire colossale construit par une famille de génies du business.

» Dès l'adolescence, Jorden est devenu une copie conforme de son paternel. Fou d'économie et du monde des affaires, il s'est vu initié à l'art de créer un empire dès son plus jeune âge. Admiratif de la carrière de son père, il rêve depuis des années et des années de suivre ses pas et de devenir aussi puissant et important que lui. Il n'a jamais douté quant à sa destiné. C'est pourquoi, après avoir fréquenté les écoles privées les plus prestigieuses de Floride, Jorden est entré à l'université de Berkeley en Californie. C'est à San Francisco qu'il a passé les cinq dernières années, aux côtés du reste de sa famille. Un peu comme une meute, le clan Rosenbach a une fâcheuse tendance à tout faire ensemble malgré l'apparente difficulté à se supporter les uns, les autres. Brillant dans ses études, membre de la confrérie Epsilon depuis sa première année et plutôt populaire dans son genre, Jorden a connu de beaux moments dans l'une des universités les plus célèbres du pays. Il a récemment obtenu son diplôme avec les honneurs, plus prêt que jamais à débuter sa nouvelle vie dans le monde des affaires et de l'hôtellerie de luxe. Quel endroit mieux que Vegas pour se lancer sur les traces de papa?

» Si Berkeley reste un bon souvenir dans l'esprit de Jorden, il ne peut pas en dire autant de toutes les rencontres qu'il a pu faire sur le campus. La personne qui a sans doute laissé l'empreinte la plus profonde n'est autre que Marni. La première fille dont Jorden est véritablement tombé amoureux. La première pour qui il aurait pu tout plaquer. Dieu merci, il n'est pas allé jusque là puisque quelques mois après avoir épousé la jolie demoiselle, Jorden l'a vu prendre la poudre d'escampette sous la menace de Gregory Rosenbach, lui-même. En effet, papa Rosenbach a offert une belle somme d'argent a Marni pour qu'elle laisse Jorden tranquille et qu'elle cesse de l'éloigner de la destinée à laquelle il avait toujours été promis. Le jeune homme a plutôt mal vécu cet échec sentimental et durant près d'une année, il a pratiquement disparu de la circulation. C'est à Hong Kong que Jorden s'est envolé afin d'aider son père à développer un nouvel hôtel de luxe. Se noyer dans le travail fut la meilleure solution pour soigner son coeur brisé. Enfin, ça et les call girls de luxe qu'il se payait quotidiennement, évidemment. Avant Marni, Jorden était du genre homme à femmes. Fêtard, bon vivant et sexuellement très actif (parfois trop), il a brûlé la vie estudiantine par les deux bouts. Golden boy dans toute sa splendeur, rien n'a jamais été trop beau ni trop bien pour lui. Il a un faible incontestable pour les jolies filles et peut-être que c'est dû à son charme fou ou à son compte en banque bien garni, mais quoi qu'il en soit rares ont été celles à lui résister. Il a quitté l'université sur un dernier coup de maitre en parvenant à se taper sa prof de maths, la jolie Lubja, avec qui il avait commencé à fricoter lors du bal du nouvel an (encore un échec cuisant niveau bal de fin d'année). Ceci dit, à l'heure où les portes de Berkeley se sont refermées derrière lui, elle n'était pas la seule fille à occuper ses pensées... Après l'expérience sentimentalement traumatisante qu'il a vécu avec Marni, il n'est pas prêt de se laisser avoir par une fille avant encore quelques temps. Sa tactique? Nier l'existence même de sentiments quelconques. Ces choses-là n'apportent jamais rien de bon, mais détruisent tout sur leur passage quand on leur en donne l'occasion. Il a assez donné et n'est pas prêt de recommencer. Sauf si...

» Il est très proche de sa mère ~ il parle allemand pratiquement couramment grâce à ses grands parents ~ il ne fume que très occasionnellement et en général cela traduit toujours de la mauvaise humeur ou de l'appréhension ~ il a voyagé à travers le monde depuis sa plus tendre enfance, mais son pays préféré reste la Thailand ~ il trouve les tatouages incroyablement sexy sur les filles mais ne pourrait jamais s'en faire faire un ~ ses chaussures sont toujours de marques italiennes et ses montres sont l'exclusivement de chez Rolex ~ il a son permis moto depuis ses vingt ans, mais il ne possède pas de moto et en conduit rarement ~ son père, c'est un peu batman à ses yeux, il l'admire à l'infini ~ il était tellement turbulent quand il était gosse que sa mère pensait qu'il était hyperactif ~ il n'a pas honte d'avouer qu'il joue parfois au jeu Kim Kardashian Hollywood, c'est même plutôt amusant ~ il vie selon trois principes de base: manger c'est tricher, dormir c'est pour les faibles et c'est toujours l'heure de l'apéro quelque part ~ il dépense sans compter et est plutôt généreux avec ses proches puisqu'il a tendance à faire des cadeaux à tout le monde ~ la famille c'est sacré, alors quoiqu'il arrive il soutiendra toujours les siens face au reste du monde ~ s'il fallait résumer sa personnalité en quelques mots seulement, on pourrait dire qu'il est déterminé, ambitieux, rancunier, flambeur, fêtard, acharné, sympa, séducteur, têtu, solide, et fourbe de temps en temps

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Confortablement installé dans son siège, Jorden tenait un exemplaire du New York Times dans ses mains. Il l’avait presque entièrement lu, mais semblait particulièrement concentré sur un article traitant de l’arrestation d’un homme politique important après qu’il se soit fait prendre avec des prostituées dans une chambre d’hôtel. « Espèce de petit joueur! » lâcha-t-il en refermant le journal. Il avait un petit sourire moqueur vissé à ses lèvres, un de ces sourires dont lui seul avait le secret. Survolant actuellement l’état du Nevada à bord du jet privé de son père, Jorden avait invité quelques amies à se joindre à lui. Rien de trop fou. Il quittait enfin Berkeley et disait au revoir à la vie étudiante, pour de bon cette fois. Diplôme en poche, d’ailleurs il devait bien trainer là quelque part, Jorden se sentait plus fier que jamais. Il était parvenu à achever ses études avec les honneurs du doyen, se classant dans les premiers de sa promotion et faisant ainsi encore un peu plus briller le nom de la famille Rosenbach. Ses deux parents l’avaient grandement félicité, et sa mère avait même fait le déplacement de Floride pour le voir monter sur l’estrade le jour de la remise des diplômes. S'en était suivi plusieurs jours de fête intensive histoire de célébrer dignement la fin des études. Les cernes sous ses yeux et le tambour dans sa tête constituaient les derniers témoins des folies commises sur le campus avant de le quitter. Alors qu’il achevait de replier son journal et qu’il relevait la tête vers le groupe de fille qu’il avait convié au voyage, Jorden songeait à ses années d’études. Les choses avaient été loin d’être toujours toutes roses, mais au moins il s’était amusé et en avait profité jusqu’au bout. Au delà des coups durs et des quelques (rares) échecs qu’il avait dû essuyer, Jorden se sentait satisfait. Il avait le sentiment d’avoir accompli tout ce qu’il y avait pour lui à accomplir à l’université et ne possédait ainsi aucun regret. Il avait mené sa vie de jeune étudiant de la seule manière qu’il aurait pu envisager, c’est-à-dire en ne se refusant jamais rien, en allant toujours dans les extrêmes, en tentant les quatre cent coups aux côtés de ses camarades et en s’intégrant à merveille au sein du campus et plus particulièrement au sein de sa confrérie. Cette dernière allait lui manquer, c’est sûr. Au fond, il resterait un Epsilon Delta Mu à la vie à la mort, même si cette page de son existence se tournait désormais. Il ne pouvait pas renier quelque chose d’aussi important et dont la place avait été cruciale dans sa vie à Berkeley. Tout comme être un Rosenbach était une fierté, être un Epsilon se revendiquait. Avec une pointe de nostalgie, il songea aux futurs élèves qu’il ne rencontrerait jamais, aux nouveaux arrivants qui allaient prendre sa place et celles de ses amis… Aussi égocentrique que cela puisse paraitre, il avait du mal à imaginer la vie à Berkeley sans les gens qu’il avait lui-même côtoyé des années durant et surtout sans lui. Il se demandait aussi s’il manquerait à certains ou encore si l’on se souviendrait de lui pour quelques années au moins. Il l’espérait en tout cas. Une jolie demoiselle s’approcha de lui, le tirant de ses rêveries. Elle s’installa sur ses genoux et passa ses mains derrière son cou avant d’attirer son visage vers elle et de l’embrasser à pleine bouche. Il avait la belle vie, quand même. Sa montre indiquait une heure du matin tout pile. Encore quelques minutes et ils atterriraient à Las Vegas, berceau de son enfance. La ville qui l’avait vu naitre allait l’accueillir à nouveau et pour de bon cette fois, il n’aurait pu être plus ravi par cette idée qu’il ne l’était déjà. Bien sûr, il comptait continuer à voyager sans cesse, au fond passer sa vie en avion était un peu son truc et il aurait eu bien du mal à se défaire de cette habitude acquise très jeune. Mais pour la première fois depuis sa naissance, il allait pouvoir considérer Las Vegas comme la maison. Cette ville avait toujours eu une importance majeure dans sa vie, il la portait dans son coeur comme s’il s’agissait d’un membre de sa famille, mais ce qu’il désignait « maison » restait l’endroit où il vivait la plupart du temps, c’est-à-dire Miami lorsqu’il était gamin et San Francisco les cinq dernières années. Alors que la fille assise sur ses jambes lui offrit une minute de répit, Jorden songea à toutes ces choses qu’il allait enfin pouvoir faire maintenant que son entrée dans la vie active était officielle. Travailler pour son père, bien plus qu’une évidence il s’agissait carrément de sa destiné. Il l’avait toujours voulu et à présent il n’allait se consacrer à rien d’autre que cela. C’était son tour de se faire un nom, de marquer la ville du pêché de son empreinte et de poursuivre l’accomplissement familial. Voilà qui promettait d’être intéressant avec Eileen et Zadig dans les parages! Les enfants prodiges étaient enfin de retour, tous prêts à devenir les maîtres du monde ou quelque chose comme ça… « Regardez par le hublot, monsieur. » Jorden tourna la tête et pu observer les lumières de la ville briller sous ses yeux. Il avait beau y être habitué, il ne s’en lassait pas et les sensations de bonheur absolu et de puissance qu’il ressentait à chaque fois ne s’estompaient guère. « Bienvenu chez-vous, monsieur Rosenbach. » Les autres filles se joignirent à lui pour regarder par la fenêtre. « Prêtes pour une soirée de folie mesdemoiselles? » Ils arrivaient pile à l’heure pour débarquer dans un night club de luxe où seule la jeunesse dorée du monde entier était acceptée. Évidemment qu’il voulait fêter son arrivée à la maison, qu’avait-il de mieux à faire? Dormir? Certainement pas! Et puis même s’il l’avait voulu il était bien trop impatient pour réussir à fermer l’oeil. À mesure que l’avion entamait sa descente vers la piste d’atterrissage, les buildings et hôtels se distinguaient sous leurs yeux ébahis. « Vous voyez celui-là? Il appartient à ma famille. » dit-il en pointant un complexe hôtelier. « Oh, et celui-ci aussi. » qu’il ajouta avec une grande fierté dans la voix. Plus que sa maison, Las Vegas était son royaume. Il était ici chez-lui, tel un prince héritier. Un prince plus déterminé que jamais à prouver qu’il est digne du trône. Une hôtesse fit irruption devant lui, avec un plateau sur lequel reposaient des coupes de champagne. Jorden en attrapa une et trinqua avec ses compagnes de voyage. « À une nouvelle vie qui commence! »

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