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JESS&ALE - Got my head spinning, no kidding I can't pin you down... What's going on in that beautiful mind?

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JESS&ALE - Got my head spinning, no kidding I can't pin you down... What's going on in that beautiful mind? Empty
MessageSujet: JESS&ALE - Got my head spinning, no kidding I can't pin you down... What's going on in that beautiful mind? JESS&ALE - Got my head spinning, no kidding I can't pin you down... What's going on in that beautiful mind? EmptyMar 9 Déc - 14:31

Parfois il se passe des choses étranges, et on ne peut pas tout contrôler. Dans mon cas c’est même pire que ça, je patauge carrément sans savoir pourquoi, et sans savoir où aller. Les évènements étranges du week end dernier m’ont laissé un souvenir amer, et je ne sais plus si c’était un simple rêve ou l’entière vérité. A ce stade j’ai envie de dire que j’ai rêvé car je n’ai fait que penser à ça depuis que c’est produit, je ne pensais pas que cette histoire aurait un tel impact sur moi, mais on ne peut jamais vraiment analyser ce genre de chose…
Je vais vous remettre les choses dans leur contexte histoire que vous vous posiez les bonnes questions avec moi. Le week end dernier il y avait une soirée chez les Bêta à laquelle, à défaut d’avoir envie de participer, j’étais convié avec mon frère. Ça aurait pu être une autre soirée sans le moindre attrait, ça l’était d’ailleurs jusqu’à ce que mon regard rencontre celui de la jeune Carpenter, héritière d’une sacrée fortune, comme la mienne. Jessiann a toujours été cet être inaccessible pour moi, et franchement après toutes ses années je m’étais fait une raison, c’était plutôt un jeu qu’autre chose… Ca fait longtemps que je m’étais dit que celle-là, je n’aurais jamais les moyens de l’avoir, ou plutôt qu’elle ne voudrait jamais de moi. Et au vu des évènements antérieurs c’est complètement compréhensible, avec Roman nous n’avons jamais été des tendres avec elle. J’ai l’impression que c’était il y a une éternité maintenant, c’est sans doute le cas, il s’est passé beaucoup de choses de puis New York. Mais le naturel revient toujours au galop, c’est d’ailleurs en souvenir du bon vieux temps que je suis allé vers elle. Et les choses ne se sont pas passées comme « d’habitude », non tout a déraillé, et dans mon sens en plus. Tout arrive, même ce genre d’épisode autant inquiétant que magique.  Finalement elle a bien finit dans mon lit, et les choses auraient pu se passer comme toutes ses autres fois où une fille s’est retrouvée dans mon lit, d’ailleurs ça en a bien pris le chemin, pendant quelques secondes à peine, assez pour me rendre complètement dingue, et en vouloir toujours plus. Mais non ça c’est bel et bien terminé avec les mots de Jessiann pour me repousser. Je ne sais pas si terminer est le mot qui convient… Disons plutôt que ça s’est arrêté là pour ce soir en question, qui sait ce que l’avenir réserve ? De toute façon j’ai fait comprendre à Jess que ça ne s’arrêterait pas là, pas comme ça, qu’elle soit d’accord ou non d’ailleurs, je ne lâcherais pas l’affaire aussi facilement, pas après toutes les promesses tacites que m’a donné cette soirée.
Cependant voilà au petit matin j’ai fait une découverte que Jessiann n’espérait sans doute pas, mais qui a levé le voile sur beaucoup de ses propos. Les responsabilités… Je comprends qu’une petite fille de trois ans en soit. J’étais loin de m’attendre à ça en fait même si je n’ai pas eu le temps de me faire d’idée sur ce qu’elle avait à cacher de si important pour me repousser de la sorte, moi je pensais plutôt que ça avait avoir avec le mec qui l’attendait endormit dans son lit. Après j’ai réalisé que la petite devait dormir et qu’il était sans doute là pour la garder pendant que sa mère… Qu’elle faisait quoi d’ailleurs ? Essayait de profiter de la soirée ? J’en doute connaissant Jessiann. Ça n’est pas important. Après les présentations, je me retrouve face à une porte fermée, et de quoi cogiter pendant une bonne semaine sans arriver à me sortir ce qui s’est passé de la tête.

Je ne sais pas pourquoi mais je suis incapable de me convaincre que ça doit s’arrêter là et ça n’ira pas plus loin, c’est juste impossible pour moi de faire à cette idée, pas après la soirée, pas après avoir ressenti l’étreinte de Jess, ou même ses lèvres sur ma peau. Ca m’a laissé un goût d’inachevé terrible, et j’ai toujours envie d’en avoir plus. Mais finalement que faire… Je comprends de quoi il en retourne maintenant, et vouloir une fille avec une fille c’est sans doute plus que ce que je suis capable de gérer là tout de suite. Enfin je ne sais pas, à nos âges je suppose qu’avoir des enfants, une famille, ça n’a plus rien de choquant, d’ailleurs je ne suis pas choqué d’avoir appris cette nouvelle, pas même contrarié, c’est juste qu’il faut faire avec c’est une variable de plus dans le tableau de la vie. Je ne suis pas du genre à voir une situation et a absolument vouloir la modifier pour qu’elle tombe bien pour moi, et puis un enfant ce n’est pas le genre de paramètre gérable à souhait.  Le fait de découvrir Adeline ne m’a rendu Jessiann insupportable, bien au contraire, ça l’a juste rendu plus humaine, plus accessible aussi peut être dans le sens où oui elle est peut être capable de s’ouvrir à un autre qu’à elle-même, pendant quelques secondes elle s’est même ouverte à moi ce qui semblait impossible…

Dans la situation où je suis, et pour régler ce problème d’obsession après un dernier cours de management je prends ma voiture et je me rends dans le Financial district. Il n’y a rien dans cette école qui ne se sait pas, et j’ai rapidement découvert que Jessiann n’habitait pas chez les Bêta la plupart du temps, mais en ville. L’adresse a été facile à dégotter vu que je savais à qui m’adresser, et au final ce qui m’a pris le plus de temps ça a été de me décider à y aller. Pour le coup c’est une réelle intrusion que je suis en train de faire dans la vie de Jess, chose que je n’avais jamais faite auparavant avec la jeune femme. Avant on se contentait de se voir de loin, zéro contact physique ou oraux, zéro contact tout court dans la mesure du possible.
En apprenant l’adresse j’en ai très facilement déduit le genre d’endroit où habitait Jess, le genre d’endroit où s’appeler Da Russo est très utile. Et bingo, passer le gardien en donnant mon nom et celui de Jessiann n’est l’affaire que de quelques secondes. Le trajet en ascenseur dure en comparaison bien plus longtemps.
Quand j’arrive finalement en haut,  c’est Adeline qui vient m’accueillir. Je doute qu’elle soit seule ici, mais je lui adresse un sourire. Elle pour sa part ne semble pas vraiment convaincue, jusqu’à ce qu’elle semble me reconnaître, et un sourire éclaire son visage à son tour.
-Tu étais avec maman l’autre jour…
J’hoche la tête, mais avant d’avoir le temps de répondre une jeune femme fait son apparition.
-Je croyais que c’était Jessiann, vous êtes qui ?
A l’évidence je viens d’apprendre que Jessiann n’est pas encore rentrée. Hum, que faire ? Je pourrais très bien rebrousser chemin, mais aussi bien rester ici pour l’attendre, au moins je serais sûr de la voir, car je ne l’ai pas recroisé depuis.
-Je suis un ami de Jessiann, elle m’a demandé de la rejoindre ici, elle devait arriver avant moi, mais je suppose qu’elle a pris du retard…
Je ne saurais jamais si mon excuse aura été suffisante ou pas, car le téléphone de la baby sitter sonne, et on a l’air de lui apprendre une nouvelle grave car sa mine se décompose, et elle n’arrête pas de dire qu’elle travaille,  et que sa patronne n’est pas encore rentrée.
-Je peux garder Adeline le temps qu’elle revienne si vous voulez y aller…
Elle est dos à moi et donc je ne vois pas son visage, mais elle semble se figer pendant quelque secondes. Je pense qu’elle est entrain de considérer cette possibilité comme très attrayante. Adeline me regarde sans rien dire pour le moment, je pense qu’elle attend comme moi que la nounou prenne une décision. Et finalement cette dernière se contente de dire : j’arrive, à son combiné.

-Tu veux faire quoi ?
Ses grands yeux d’enfants semblent réfléchir intensément.
-Cache-cache, tu comptes !
Et sur ces mots elle s’éclipse, je la regarde s’échapper en souriant. Une autre donneuse d’ordre, comme c’est étonnant ! Je m’exécute pourtant, m’essayant sur le canapé, et comptant à haute voix jusqu’à 20.
-T’as intérêt à être bien cachée, j’arrive !
Il me faut moins de 10 secondes pour me rendre compte d’où elle est, mais je fais durer le jeu plus longtemps, en cherchant dans des endroits complètement dingues où personne pas même une petite fille de trois ans pourrait se cacher.
Et puis je finis par revenir vers sa cachette d’où je l’entends glousée, et je l’attrape en passant derrière elle, ce qui lui arrache un cri, et en riant elle s’échappe pour courir au milieu du salon. C’est au moment où je l’attrape pour lui faire des chatouilles que la porte s’ouvre sur une Jessiann qui parait alarmée d’entendre les cris de sa fille.
Adeline alertée par le fait que je me sois arrêté, regarde sa mère.
-Tu veux jouer à cache-cache avec Ale et moi ?



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MessageSujet: Re: JESS&ALE - Got my head spinning, no kidding I can't pin you down... What's going on in that beautiful mind? JESS&ALE - Got my head spinning, no kidding I can't pin you down... What's going on in that beautiful mind? EmptyMar 9 Déc - 22:52

Got my head spinning, no kidding I can't pin you down...
Jessiann & Alejandro



Jessiann avançait lentement dans les grandes artères de la ville, chapardant ci et là des regards amourachés de son grand regard azur. Destabilisée par l'exès de population, son petit nez se retroussait et elle passait une main devant sa bouche pour éviter d'inhaler d'autres substances toxiques qui auraient eu raison de sa virée shopping. Car la jeune femme venait de terminer une journée érintante. Après avoir finit ses cours de la matinée, elle était partie dans les bureaux juridiques dans lesquels, elle se pliait au rôle de stagiaire. Sa condition était dégradée mais c'était de par son nom de famille qu'elle avait réussit à obtenir ce poste dans l'un des bureaux les plus prisés de la ville. Jessie apprenait beaucoup et pensait à son père, à son départ précipité à cause de leurs problèmes judiciaires et constamment, elle se rendait compte, au fur et à mesure que le travail avançait, que quelque chose clochait dans cette histoire tout autant frauduleuse qu'elle pouvait l'être. Alors Jess commençait à chercher une porte ouverte dans laquelle s'engouffrer ou elle pourrait trouver une intime conviction qui lui dirait qu'elle avait détesté son père pour rien. Pour avoir bafouer leur renommée et pris la poudre d'escampette aussi vite que possible. Mais elle préférait l'avoir méprisé à tord qu'avoir toujours en cru en son innocence comme son frère s'évertuait à le faire depuis que le paternel avait quitté la demeure familiale pour s'exiler sûrement, dans un paradis fiscal. Quoi qu'il arrive, Jessiann n'en savait rien mais certaines questions restaient en suspens et la destabilisaient assez pour qu'elle en vienne à se jeter corps et âme dans une soirée de shopping où elle jeterais son argent à bout de bras, pour le simple bonheur de se dire qu'au moins, elle ne manquait de rien et pouvait tout se permettre grâce à son statut social plus qu'agréable. La jeune femme, bordée par des sacs de toutes parts, décidait alors d'héler un taxi afin de rejoindre le financial district et remonter dans sa tour d'acier et de verre. Concurrençant les plus grands mannequins de la ville, la jeune femme faisait claquer ses hauts talons sur le bitume et n'eut pas le temps de redresser son bras entièrement qu'une voiture jaune s'arrêtait déjà devant elle. Un sourire comblé s'épanouissait sur ses lèvres et elle montait de suite dans l'habitacle clos. Quand des gens attendaient des heures pour arriver à stopper l'une de ces voitures avec chauffeurs, d'autres, comme Jessiann, dégageait la prestance qui invitait à la prendre d'urgence en espérant un pourboire à la hauteur de sa beauté. Ouvrant un livre sur le siège passager, elle se retrouvait rapidement dans les embouteillages mais Jess n'était pas pressée. Plongée dans ses romans, elle ne remarqua pas le retard considérable qu'elle pouvait prendre pour retrouver Adeline et laisser la baby-sitter s'en aller. Tant pis, les honoraires qu'elle lui payait étaient suffisemment exhorbitants pour qu'elle se laisse le droit de dépasser l'horaire prescrit. Elle entrait déjà dans l'immense immeuble et appuyait sur le dernier bouton de l'ascenseur, la menant dans les hautes sphères de cette structure luxueuse, dédiée aux grosses fortunes et bureaux hauts gradés de la ville. Contrairement à ses congénères et autres étudiants, Jessiann avait décidé d'habiter en plein milieu de l'agitation mondaine et du monde du travail car elle était bien plus inspirée par cette souricière pleine de vie, plutôt que par les beaux quartiers paisibles, si privés pourtant, par les jeunes comme elle. L'ascenseur s'ouvrait alors et sans attendre, des cris vinrent résonner à son oreille. Son palpitant frappa contre sa poitrine plus vite et paniquée, elle sautait de l'ascenseur pour entrer dans l'immense espace lumineux qui habritait un salon démesuré. Mais la vision qu'elle eut, la stoppa d'un coup. Adeline lui sautait déjà dans les bras, brisait son envie de comprendre ce qu'il se passait. Elle l'a soulevait du sol pour embrasser sa joue et la laissé se cramponner à elle mais son regard abyssale, ne quittait pas Alejandro, au centre de la pièce, qui se redressait. Qu'est-ce que tu fais là ?! Qu'elle lui disait, surprise de sa présence et encore plus chez elle. Quelques coups d'oeil furtils autour d'elle, lui firent rapidement comprendre qu'ils étaient seuls et que la baby sitter avait disparu sans laisser de trace. Non mais elle est idiote ou quoi ?! Tu pourrais être un psychopathe et elle laisse ma fille dans les mains d'un inconnu ? Grave erreur, elle sera plus réembauchée nul part celle là ! Qu'elle méprise la jeune femme car Jessiann est assez intelligente pour voir la scène comme si elle y était. Pas besoin de longs discours de la part du jeune homme pour comprendre ce qu'il s'est passé et c'est une faute grave, professionnellement parlant. Pour ses états-d'âme on repassera. S'énerver sur la jeune femme, l'aide à rester calme et ne pas céder à la panique de devoir de nouveau faire face au beau iota. Elle repose alors Adeline au sol et lui sourit en s'accroupissant face à elle. Chérie, tu vas ranger un peu ? Il y a des jouets partout, ça devient insupportable... Une tape dans la main et la gamine file ayant l'habitude que Jessiann ne prenne pas de gants avec elle. Après tout, elles partageaient toutes deux un secret et la fillette semblait ravie de rester avec la femme qui l'avait plus élevé que sa propre mère, ces trois dernières années. Non, ne bouge pas et ne dis rien, j'ai un coup de fil à passer ! Qu'elle lance en pointant un doigt autoritaire sur Alejandro. Jessiann est en colère et elle le fait ressentir de toutes ses forces. Elle empoigne son téléphone et se met à vociférer pour revenir enfin dans le salon, l'immense baie vitrée offrant une vue de toute la ville. Vue magnifique pour un duo mitigé. Je t'écoutes... Qu'est-ce qu'elle attendait au juste ? Une explication ? Oui premièrement. Savoir aussi ses réelles intentions et ce qui l'amènais chez elle, en pleine soirée, une semaine après leur dernière entrevue...

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MessageSujet: Re: JESS&ALE - Got my head spinning, no kidding I can't pin you down... What's going on in that beautiful mind? JESS&ALE - Got my head spinning, no kidding I can't pin you down... What's going on in that beautiful mind? EmptyJeu 11 Déc - 20:35


Passer « l'épreuve » de la nounou aura été décidement très facile, surtout si on prend en compte le fait que Adeline m'ait aidé pour ça, elle est très ingénieuse cette gamine... Elle a fait semblant de me connaître bien plus qu'en vérité -elle n'a fait que m'entrapercevoir une fois – pour finir de convaincre sa nourice que je n'étais pas un dangereux psychopathe. Je suppose le fait que j'ai fait les yeux doux à la jeune femme n'a fait qu'aller dans mon sens, mais au final j'ai obtenu ce que je voulais. Et je crois qu'Adeline aussi, elle semblait contente de voir sa geôlière s'en aller sans demander son reste. Mais du coup puisque nous sommes tout les deux maintenant, je décide de lui proposer un jeu pour s'occuper le temps que Jessiann arrive. L'idée semble la conquérir, et nous voilà partit pour un cache cache.
Je ne l'ai jamais dit à personne mais en réalité j'aime bien les gosses. C'est sans doute parce qu'avec eux il n'y a pas de faux semblant, tout est réel, il leur faut du concret... Comme avec moi, je joue souvent c'est vrai, mais j'aime quand les résultats eux sont bien réels. Et puis il faut dire que j'ai eut mon frère et ma sœur, dont je me suis toujours fait un devoir d'occuper alors des jeux d'enfants j'en connais beaucoup, et aussi la manière de s'y prendre avec eux. Je ne sais pas pour quelle raison en tout cas, mais le courant passe directement avec Adeline, elle a même retenu mon prénom, même si étrangement elle m'appelle Ale, comme tout le monde, ça lui est venu d'instinct, ou c'est peut être parce que c'est plus simple à dire pour une petite fille. Je penche plutôt pour la deuxième hypothèse. Toujours est il qu'elle a l'air de bien s'amuse, et je découvre avec un sourire amusé qu'elle a des traits de caractère similaires à ceux de sa mère... Une princesse elle aussi, même si je dirais que le trait est moins fort chez Adeline, et heureusement pour elle : ça lui causera moins de problème dans sa vie affective plus tard.

Jessiann finit par montrer le bout de son nez alors que je suis entrain de chatouiller la petite que j'ai retrouvé cachée derrière un grand rideau. Adeline propose à sa mère de jouer avec nous, mais je pense qu'elle a deviner -comme moi- que vu son air en ce moment ce n'est pas vraiment le moment. Du coup elle me quitte pour aller dans les bras de sa mère. Je me redresse, et fais face à une Jessiann pas du tout accueillante, en même temps le contraire m'aurait étonné.
-La baby sitter m'a laissé entrer.
Je n'ai même pas besoin de lui dire qu'elle est partie, elle le devine toute seule et ça semble la rendre un petit peu hystérique. Hum, je décide donc de garder mes distances et de rester où je suis, c'est à dire à une distance très respectable de Jessiann. Pour le moment je préfère rester muet, ça vaut mieux pour moi, de toute façon je n'ai rien à dire pour ma défense, je ne suis même pas sûr moi même du pourquoi je suis là...
Elle envoie Adeline ranger ces affaires, et me fais bien comprendre de ne pas esquisser le moindre geste. J'hésite quand elle part et puis je décide d'exécuter les ordres qu'on m'a donné pour le moment, autant ne pas aggraver mon cas. Quand sa mère a quitté la pièce Adeline passe devant moi l'air sérieuse, mais me fait un grand sourire quand elle sait que personne d'autre ne peut la voir. Je lui fais un clin d'oeil mais redevient sérieux quand Jessiann réapparaît, et Adeline s'éclipse dans sa chambre, je suppose, ses petits bras chargé de jouets.

Je ne sais pas ce qu'elle veut que je lui dise, et je ne sais pas quoi lui dire non plus...
Je décide de parler franchement autant que ça soit possible.
-Je... Tu m'as refermé la porte dessus avant que j'ai le temps de dire quoi que se soit. Je suppose que j'aurais pensé avoir un peu plus de considération après ce qui s'est passé, mais maintenant je comprends mieux ce que tu voulais dire par avoir des responsabilités... Je ne pense pas qu'avoir un enfant t'empêche d'avoir une vie, surtout qu'elle est adorable ta gamine.
Les mots sortent un peu tout seul, je ne sais pas vraiment ce que j'essaye de dire, c'est pas vraiment clair dans ma tête de toute façon. Je n'ai jamais eut peur d'exprimer le fond de ma pensée, là ça ne change pas, mais ce n'est pas ça qui me bloque. Ce qui me bloque peut être c'est que je suis incapable de penser que si on avait couché ensemble il n'y aurait eut que ça, d'ailleurs on a pas couché ensemble et pour moi il n'y a pas que ça quand même. Je continue à être frustrer mais ça n'a plus à voir avec le physique maintenant ça va plus loin que ça. C'est plus fort que moi je suis incapable de laisser les choses dans cet état.
Je me décide enfin à bouger pour aller me poser sur le canapé qui se trouve à quelque pas de moi. Je ne lui demande pas si la dérange ou pas, je sais que je risquerais d'affronter un refus. Si y'a quelque chose que j'ai plus ou moins compris avec Jess c'est qu'il vaut mieux se servir que demander, parce que la réponse sera très souvent non, alors que ses actes ne vont pas en conséquence.
-Je ne voulais pas te faire peur en entrant comme ça chez toi, je pensais que tu serais là.. Mais comme Adeline m'a reconnu j'en ai profité pour rester. Au moins je suis sûr qu'ici tu ne peux pas te défiler, et comme tu n'as franchement pas la force de me mettre dehors...
Je m'autorise à lui sourire...
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MessageSujet: Re: JESS&ALE - Got my head spinning, no kidding I can't pin you down... What's going on in that beautiful mind? JESS&ALE - Got my head spinning, no kidding I can't pin you down... What's going on in that beautiful mind? EmptyVen 12 Déc - 17:12

Got my head spinning, no kidding I can't pin you down...
Jessiann & Alejandro



La première sensation qui destabilisait Jessiann était la colère peinte sur son visage. La colère, un vestige qu'elle ne montrait que très peu mais qui semblait l'obnubilée depuis son arrivée à Berkeley. La colère de ne pas avoir eu son mot à dire dans une destinée arrachée par la supercherie de ses actions. La colère de ne pas avoir su très bien comment se comporter lorsqu'elle devait faire des choix cornéliens et pire encore, elle restait en colère dès qu'il s'agissait de pouvoir faire du mal à sa fille ou du moins l'enfant, qu'elle considérait comme telle depuis qu'elle l'avait prise en charge. Car même si Jessiann s'occupait illégalement de la petite depuis seulement quelques mois, dès la naissance de celle-ci, elle avait oeuvré pour rendre sa vie plus douce et bienveillante quand sa vraie mère, Eléanore, amie de longue date, s'évertuait à dénigrer son rôle à hautes responsabilités, pour se dorer le nez de substances réprimables et de par ses activités qui y étaient extrêmement liées. Le luxe amenait son lot de discordes et d'imprévisibilités. Quand beaucoup de jeunes héritiers passaient leur vie à se détruire et à user sans modération, de leur argent pour se plomber dans des vices dorés et hypnotiques, Jessiann virevoltait dans une plaisante mesure qui lui permettait de garder la tête froide, hors de l'eau et les pieds sur terre. Ainsi, elle ne faisait pas d'excès, ne vivait pas pour se souiller les veines par des aiguilles horrifiques et s'occupaient tant qu'elle pouvait, de perpétrer le renom de sa famille. Ainsi, elle s'était occupée d'Eleanore et bien plus de son enfant qu'elle-même. Saoule régulirèrement, dépensant son argent sans compter, provocant son monde en s'inventant chaque nuit, pute totalement soumise, Jessiann avait été l'amie patiente qui avait pris soin d'Emilie à sa place. Emilie. Comme le second prénom de Jessiann. Une belle preuve d'amitié mais qui s'arrêtait à ce simple prénom. Une erreur de jeunesse de son amie avait conduit Jessie à s'occuper d'un enfant quand sa meilleure amie pourissait dans des bars dérisoires. Elle glorifiait les lois de la jeunesse doré en promulgant limites et interdits, au second rang. Sauf que Jessiann était là pour veiller à ce qu'elle ne s'écroule pas au beau milieu de ce chemin escarpé. Et puis elle avait finit par prendre Emilie avec elle, qui devenait Adeline, et laissait Eleanore garder le secret, derrière les barreaux qui la retenaient prisonnière de ses actions puériles. Jessiann devait alors veiller sur Adeline comme elle l'avait fait depuis son enfance. Sa présence avait été la plus stable pour la fillette et elle ne comptait pas changer cela. Malheureusement, elle se mettait très vite en colère et devait surprotectrice à son contact. C'était pourquoi, lorsque la jeune femme avait remarqué que la baby sitter avait disparu, Jess avait sentit l'intention coupable de lui faire vivre un véritable enfer. La petite fille était sous sa responsabilité dans son mental mais pas pour la justice qui recherchait toujours la gamine. Imaginons qu'une seule chose lui soit arirvé et Jessiann n'aurait rien pu faire et n'aurait pu alerter la police. Voila pourquoi, elle restait focalisée sur sa colère encore plus que la sensation destabilisante qui faisait face à la présence d'Alejandro qui semblait jouer avec Adeline, avant son arrivée impromptue. Après avoir passé son appel, elle glissait sa vue à travers l'immense baie vitrée pour succomber au mirage des tours de verre et d'acier qui semblaient vouloir atteindre le ciel. Prosternant enfin son regard face à la culpabilité d'Alejandro, elle lui accordait enfin le pouvoir de parole en se gardant le droit de ne pas l'écouter jusqu'au bout. Tu crois vraiment ? Je suis censée être là pour elle, être une image de stabilité dans sa vie. Si je commence à vivre comme une étudiante normale, elle ne me verrait pas beaucoup. Je me refuse à cette idée. Qu'elle lui disait. Parce que Jessiann avait du mal à faire dorénavant la part des choses. Obnubilée par l'abandon qu'Adeline pouvait ressentir, elle voulait combler le manque, évacuer la douleur de la perte de sa vraie mère même si elle semblait si mature certaines fois, qu'elle semblait prendre sa vraie mère pour juste sa génitrice et rien de plus. Ainsi, même si beaucoup lui avait déjà fait comprendre qu'avec un enfant, elle pouvait vivre normalement, Jess ne voyait absolument pas comment. Les coucheries à droite et à gauche n'avaient jamais été son genre et faire la fête à pas d'heure devait être dorénavant, une activité restreinte. Jessiann observait le soleil se coucher, teintant de ses derniers rayons d'or, l'éclat des vitres. Elle observait Alejandro s'expliquer en s'installant dans l'immense canapé où il se lovait avec un sourire charmeur et amusé. Jessiann le dévisageait longuement, essayant de savoir ce qu'il se passait dans sa tête. Terrorisée par l'idée d'être dépendante de l'homme parce sa volonté qu'elle lui appartienne sûrement, la jeune femme brûlait de l'intérieur et glaçait pourtant, son apparence. Ok très bien. Dans ce cas, on a besoin d'un verre. Qu'elle dit en se dirigeant dans l'immensité de la cuisine pour ouvrir une bouteille de rouge et versée dans deux grands verres, le liquide rouge sang. Elle lui tendait alors le verre et s'installait à ses côtés, s'affalant contre le dossier du canapé. Elle a l'air de bien t'aimer. Tu as un certain pouvoir d'attraction je dois le reconnaître. Tu sais bien faire les choses en mettant Adeline dans ta poche. Qu'elle lui disait soupirante et plongeant de nouveau son regard dans le sien, avec un sourire désabusé mais pas navré. Car elle n'en voulait pas à Alejandro, elle semblait même légèrement ravie qu'il s'entende bien que sa fille et qu'il ne prenne pas mal cette histoire de naissance. Pourtant, elle restait sur le qui-vive. JESSSSIAAAAAANNN ! Que la belle blonde entendait percer, à travers l'immense pièce. Tournant sa tête rapidement, elle observait Adeline déambuler dans le salon pour courir vers eux et s'étaler sur Alejandro. La belle blonde voyait son sang tourner et ses mains se verglacer. Oh non pitié, un spectacle difficile à combattre. Et puis Adeline avait ce don d'alterner le nom maman et son prénom ce qui rendait flou leur relation même si le iota n'avait pas dû y prêter une grande attention. S'il te plaît on le garde celui-la hein ? Les yeux horrifiés par la franchise de l'enfant et son incapacité à ne pas la mettre dans l'embarras, Jess observait tour à tour l'enfant puis Alejandro. Pour la soirée. Oui pourquoi pas. Elle éludait la question par une réponse approximative en dardant son bleu azur dans le regard ténébreux du jeune homme. Je crois que tu as été adopté pour la soirée. Et pas seulement ...



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MessageSujet: Re: JESS&ALE - Got my head spinning, no kidding I can't pin you down... What's going on in that beautiful mind? JESS&ALE - Got my head spinning, no kidding I can't pin you down... What's going on in that beautiful mind? EmptyLun 15 Déc - 20:03

Autour de moi le fait d'avoir un enfant – ou plusieurs n'a jamais été associé à l'arrêt complet d'une vie sociale, ou d'une vie tout court. J'ai l'impression pourtant que c'est le cas de Jessiann. Enfin je ne peux pas dire que je la connais par cœur, non disons juste que je la connais depuis longtemps c'est différent. Je l'ai vu dans de nombreuses situations, et surtout en soirée. Je sais qu'elle n'ait pas du genre à changer de gars tout les soirs ou à se déhancher sur le dancefloor, toujours est il qu'elle n'a plus l'air de sortir du tout depuis qu'elle a Adeline, ou du moins c'est ce que je comprends quand elle me dit qu'elle aurait l'impression de l'abandonner si elle sortait.
-Et plus tard, ou même maintenant déjà, elle finira par culpabiliser de te voir seule et dévoué à rien mais à sa cause. Tu sais les gens ont des enfants tout les jours, et ils continuent de vivre, de s'amuser... D'ailleurs je pense que c'est mieux pour les enfants -j'en ai pas bien sûr- mais si il sentent que les parents sont tendus, ils le sont eux mêmes.
Moi faire un cours de psychologie parentale ? La bonne blague... Enfin toujours est il que j'ai été un enfant, que j'ai eut des frères et sœurs, et que j'ai un avis extérieur sur la chose. Après ce n'est qu'un conseil ce n'est pas comme si je l'obligeait à quoi que se soit, ce n'est pas comme si on pouvait obliger Jessiann à faire quoi que se soit contre son gré.

J'essaye de défendre ma cause de mon mieux, mais je ne sais pas si c'est très convaincaint. Enfin toujours est il qu'elle n'a pas encore essayer de me mettre dehors, alors je devrais m'estimer heureux. Je me montre donc sous mon meilleur jour en attendant qu'elle se décide. Elle semble méditer longtemps sur sa réponse. On se dévisage l'un l'autre sans dire le moindre mot, jusqu'à ce que son expression cille l'espace d'une seconde, assez pour que je comprenne que l'heure de partir n'est pas encore arrivée. C'est même mieux que ça puisqu'elle se propose de nous servir un verre. J'accueille sa proposition avec un sourire, et la suit des yeux jusqu'à ce qu'elle arrive dans la cuisine. Mon attention se reporte alors sur la baie vitrée offrant une vue splendide sur la ville. Mon Manhattan et ses vues me manque, mais ici ce n'est pas mal non plus. Enfin ma vue à la fac n'a rien de comparable à celle ci. Je vois pourquoi Jess vit ici, si je n'étais pas aussi friand de la vie en communauté, et de voir du monde en permanence, je suppose que j'aurais un appart semblable à celui là.
Elle finit par revenir et mes yeux se reposent sur le corps gracile de la jeune femme qui me tends un verre de rouge. Je lui glisse un « merci », et porte la coupe à mes lèvres. Ca faisait longtemps que je n'avais pas bu un bon vin...
La commentaire de Jessiann me fait rire. Mais je note le commentaire dans un coin de ma tête, celui là non plus je ne l'ai pas volé, et puis je sais que c'est vrai. Et j'en joue, et rejoue dès que je peux.
-Soit... Mais pour ton information c'est elle qui m'a dans sa poche, pas l'inverse. Elle m'a fait joué à cache cache, compter, et je crois que j'aurais dut jouer à la poupée si tu n'étais pas arrivée à temps !
Je fais semblant de me plaindre, mais ce n'est pas vrai, j'aurais fait exactement ce que la petite aurait voulu sans rien dire et avec plaisir.
-J'ai une autre question : d'après toi qu'est que je cherche à faire ?
Je pose cette question avec un malin plaisir, me demandant comment elle va tourner la chose, car je suis presque sûr de savoir à quoi elle pense en disant cela.

J'ai à peine le temps d'entendre Adeline crier le prénom de sa mère, qu'elle me saute dessus. J'ai sauvé in extremis la coupe, et nous de prendre une douche au vin rouge. Je ne peux m'empêcher de rire, en posant la coupe à côté de moi pour éviter une catastrophe, puis je m'emploie à essayer de relever Adeline qui s'est écrasée, pour l'asseoir sur mes genoux. Une fois installée elle se tourne vers sa mère, et pose une question qui me fait doucement rire tandis que Jessiann elle, fait la soupe à la grimace. Cependant elle ne réponds pas par la négative comme je m'y attendais, je ne peux donc pas réprimer l'air étonné qui me prend. Cependant il se change vite en un air amusé et un petit peu attendris -je me ramollis avec le temps-.
-J'accepte l'adoption ! En même temps vu la famille que j'ai, je crois que j'ai bien besoin de ça.
Oui ça c'est sûr. Adeline me regarde avec un grand sourire, et puis sa mine change pour devenir plus espiègle. Je sens le piège à plein nez.
-On continue à jouer à cache cache maintenant qu'il peut rester?
Je jette un coup d'oeil à Jessiann, puis j'hoche la tête.
-D'accord ! Mais c'est toi qui nous cherche !
Elle semble hésiter, mais elle finit par accepter. Je prends donc mon verre pour en boire une dernière gorgée, et puis avec Jessiann nous nous lançons à la recherche d'une cachette. Adeline commence à chanter, plutôt que compter (ça doit sans doute être plus simple pour elle), la comptine est un peu longue, donc ça me laisse le temps de chercher un endroit adéquat. Mais je dois avouer que je tourne en rond, n'osant pas entrer dans les pièces de l'appartement. Finalement je reviens dans le salon où Adeline à la main sur les yeux toujours entrain de compter. J'ouvre donc la première porte qui me tombe sous la main, et rentre dans la pièce étroite. C'est un cagibi en fait, et je ne suis pas le seul habitant. Jessiann bouge à côté de moi, enfin j'espère que c'est elle, parce que je ne vois rien.
Mes mains se posent sur Jess, sans savoir ce que je peux bien touché.
-Désolé, je savais pas où me mettre...
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MessageSujet: Re: JESS&ALE - Got my head spinning, no kidding I can't pin you down... What's going on in that beautiful mind? JESS&ALE - Got my head spinning, no kidding I can't pin you down... What's going on in that beautiful mind? EmptyLun 15 Déc - 23:50

Got my head spinning, no kidding I can't pin you down...
Jessiann & Alejandro



Jessiann avait tenté de s'expliquer mais les mots avaient du mal à sortir de sa bouche délicate. Prenant grand soin de ne pas faire d'erreurs dans la prononciation de formules dédiées à le baisser de douces illusions, la jeune femme tentait de lui expliquer sa manière d'agir et au-delà de ça, ce qui avait pu la faire fuir la dernière fois qu'ils s'étaient retrouvés confrontés à l'autre. Mais la réponse d'Alejandro venait remettre en question tous les principes qu'elle s'était appliquées grandement à adopter. Il avait raison sur toute la ligne et il la moucha en l'espace de deux secondes. Ses paroles résonnaient dans le creux de son esprit pendant qu'elle le dévisageait longuement avant de délier son regard du sien pour se perdre dans un lointain obscur, coulée d'encre sur la ville qui éteignait toute luminosité solaire. La nuit délivrait ses beautés et ses certitudes s'affaissaient avec elle. Mais si le iota avait pu deviner une seule seconde que tout ce qu'il disait ne pouvait être vrai, alors il l'aurait peut-être plus comprise. En réalité, la plus grande peur de Jessiann restait le fait qu'elle pouvait à tout moment, perdre sa fille. Et pour cela, elle aurait pu tout abandonner. Frémissant d'avance de cette simple constatation, il était avéré que la jeune femme n'avait aucun droit sur la garde d'Adeline et encore moins la certitude que l'enfant resterait toute sa vie à ses côtés. Pour cette simple raison, elle prenait conscience qu'elle détruirait sa jeunesse et se priverait d'un nombre incalculable de choses juste pour pouvoir être le plus présent possible afin de palier cette hypothèque effrayante et consternante. Mais Alejandro ne pouvait pas le savoir. Que Jessie comptait les jours auprès de sa fille et que chaque moment passé avec elle était un de plus où elle soupirait de lassitude devoir le bénir dans le creux de sa mémoire. Finalement, c'est toi que je devrais engager comme nounou... Qu'elle lui disait, l'air moqueur à souhait devant les tirades du jeune homme. Il semblait avoir prit un réel plaisir à divertir l'enfant dont elle avait la garde mais elle commençait à se rendre compte qu'il y avait bien plus derrière tout ça. Il n'insinuait rien mais dans son regard, Jessiann pouvait voir la réelle envie d'apprendre à la connaître et faire partit de son quotidien. S'il savait que le lourd secret qu'elle détenait, la contraignait à devoir mentir quoi qu'il arrive aux gens qui tendaient de la percer. Pour lui ce serait pareil. Elle deviendrait une source de déception de plus, inconsciente évidement, mais qui sévirait dans le silence. Jessiann saurait toujours, comme un putain qui tromperait son monde, qu'elle le trahissait à la minute même où elle le laissait s'éprendre d'Adeline en pensant y lire en elle, ce qui l'attirait en Jess. A briser mes réticences. Mais tu risques d'avoir bien du mal... Qu'elle lui dit, le perçant à jour en l'espace de quelques secondes où leurs regards se mêlent à l'autre. Mais Adeline vint les couper dans ce court échange pour jeter son dévolu sur Alejandro. Elle allait bien finir par la tuer si elle continuait à décider pour sa mère, de ce qui serait bon pour elle ou non. Mais Jess, pour ne pas de suite venir remettre en question, le cheminement psychologique de la petite fille, acquiesçait d'un sourire énigmatique avant qu'elle ne vienne proposer de jouer encore. Jessiann était fatiguée voire exténuée. Mais Alejandro décidait qu'il était temps qu'elle se lève et s'occupe d'Adeline et devant sa bouille d'ange presque boudeuse pour l'obliger à aller dans son sens, Jessie ne pouvait évidement pas dire non. Elle avait à faire à deux enfants ! Alors au moment ou Adeline se mettait à compter, barrant sa vue de son bras, Jessie poussait Alejandro pour qu'il s'étale sur le canapé blanc ivoire avant de poursuivre sa course dans le penthouse luxueux et offrant mille et un espaces pour se cacher. Elle filait dans le placard où la femme de ménage rangeait son nécessaire. Une pièce stratégique où il n'était pas trop difficile de la trouver ni trop facile. Mais la porte s'ouvrait à la volée sur un Alejandro qui avait l'air de ne pas avoir compris qu'elle s'y trouvait déjà. Aïe, c'est mon pied ! Qu'elle lui lance, le corps complètement écrasé contre le sien, sa main venait même palper le haut de sa poitrine. Grimaçant devant la posture elle voulut sortir. Mais Adeline semblait déjà commencer à chercher et Jessie devait clairement prendre sur elle pour ne pas décevoir sa fille. Tu pensais vraiment que t'allais tenir dans un si petit endroit avec ton gabarit ?! Qu'il lui chuchote, à la limite de l'épuisement moral. Elle tente d'observer ce qui se trouve autour d'eux mais l'endroit est si étroit qu'au final, elle ne peut ignorer son regard plus longtemps. Son menton se redresse et elle le fixe, dans une pénombre ambiante ou seul la luminosité passait sous la porte, pourrait leur apporter une quelconque vision de la scène. Jessiann avait peur mais bizarrement, elle commençait à s'imaginer que tout cela semblait inévitable. Comme le coup d'un destin qui s'évertuerait à les pousser l'un contre l'autre. Pitié ne me dis pas que c'est tes fesses que je touche... Je voulais trouver l'interrupteur ... Qu'elle dit en fermant les yeux de honte. Sa main avait glissé contre le mur du fond, sans comprendre qu'ils y étaient déjà écrasés et évidement, les mains baladeuses d'Alejandro n'étaient pas les seules qui prenaient ce telle loisir en option supplémentaire. Je ne vois pas comment les choses pourraient être plus bizarre. Qu'elle souffle en entendant les pas d'Adeline s'approcher....



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MessageSujet: Re: JESS&ALE - Got my head spinning, no kidding I can't pin you down... What's going on in that beautiful mind? JESS&ALE - Got my head spinning, no kidding I can't pin you down... What's going on in that beautiful mind? EmptyMar 16 Déc - 20:35

Je sais pas si je ferais une bonne nounou... Je ne crois pas être apte à appliqué les règles posées par les parents si ce ne sont pas les miennes. Et dieu sait si Jessiann semble en avoir, rien que par le fait qu'elle envoie sa fille ranger ses jouets alors qu'à moi ça ne me semble pas tant le bordel que ça. Je suppose que tout est relatif... De toute façon je suis loin d'être un accro du ménage, ou du rangement. Et puis quand il s'agit des enfants... On ne peut pas être tout le temps sur leur dos à leur demander de ranger, sinon ils ne pourraient plus jouer avec rien.
-Mes honoraires sont chers...
Je glisse ça sur un charmeur, ne me cachant absolument pas sur mes intentions, mais en même temps c'est facile de jouer de la sorte. Surtout avec une Jessiann qui se prête plus facilement au jeu, ce qui est tout nouveau. A croire qu'il s'est réellement passé quelque chose de fort le week-end dernier. Enfin, je sais que c'est le cas, sinon je ne serais pas là aujourd'hui. Je ne sais toujours pas pourquoi je suis venu ici, mais je ne veux pas partir.
Le verre à la main, je ne peux pas m'empêcher de lui demander directement ce qu'elle pense que j'attend. Elle utilise des termes assez soft, ce qui m'amuse beaucoup.
-[color=#55001A]Je ne serais pas sur ton canapé entrain de boire un verre avec toi si tu ne tenais pas à ce que je m'y essaye.
Je lève mon verre comme pour boire à sa santé et remercier ses agissements. Et pour me moquer gentiment aussi. Je ne peux pas m'en empêcher décidément c'est plus fort que moi. Oui, j'ai envie de jouer avec elle mais pas que sur le plan sexuel, ni d'un point de vue néfaste...

-[b][color=#55001A]Pardon...
Et je ne préfère pas demander ce qu'il y a sous mes mains, je pense que je le sais vu la douceur de la peau.
Je suis rentré dans le cagibi en désespoir de cause parce que je ne savais vraiment pas où aller vu que je ne suis pas chez moi et que je n'ose pas ouvrir les portes. A vrai dire je pensais plutôt tomber sur une petite salle de bain ou quelque chose du genre, mais pas à me retrouver dans un cagibi et encore moins en compagnie de Jess. Je suppose que le destin à toujours ce genre de projet typiquement ironique, et cliché, même si ce genre de rapprochement ne me gêne absolument pas. Cependant j'essaye de glisser mes mains le long de mon corps pour ne plus rien toucher sans y être invité...
-[b]A vrai dire je ne savais pas que c'était une sorte de placard...

Je réponds en chuchotant moi aussi, après tout nous sommes ici pour une raison particulière : ne pas qu'Adeline nous trouve.
Je me demande qu'est qui va se passer ensuite quand je sens une main se glisser sur mon postérieur. Un sourire amusé se dessine sur mes lèvres. Son excuse est toute trouvée mais je me laisse dire qu'elle en profite plus qu'elle ne veut elle même le croire.
-Je t'en prie...
Mais en attendant c'est vrai qu'on ne voit pas grand chose vu que la seule lumière de la pièce provient de l'encadrement de la porte. Cependant je vois assez pour deviner le corps de Jess contre le miens, et voir les contours de son visage, et de ses yeux maintenant que les miens se sont habitués au peu de lumière ambiante.
L'espace d'un instant je serais tenté de me baisser légèrement pour venir capturer ses lèvres si proches des miennes. D'ailleurs c'est le geste que je commence à esquisser quand j'entends un bruit de clef.
-J'espère que vous étiez pas dans le placard parce que maintenant il est fermé ! Où que vous soyez j'espère que vous êtes bien cachés parce que j'arrive.
Je ferme les yeux tout en me retenant de rire.
-Les choses peuvent toujours être pires tu vois...
Cependant je ne compte pas laisser Jessiann s'en sortir aussi facilement, surtout pas maintenant que je l'ai en mon pouvoir et qu'elle ne peut rien faire pour fuir -pas même se déplacer physiquement-. Alors avant qu'elle ait le temps de s'énerver après la gamine pour lui dire de venir nous ouvrir, je reprends là où je m'étais arrêter, et pose mes lèvres sur les siennes, c'est beaucoup trop tentant, et puis je n'ai aucune retenu à avoir céder en premier à ce besoin basique. Mes mains n'ont pas un long trajet à faire pour rejoindre la taille de la jeune femme, juste pour la tenir un peu plus proche de moi, et ressentir davantage son étreinte.
-Fais moi penser à remercier ta fille quand on sortira...
J'ai dit ça sur un ton confidentiel.
Je pose une dernière fois mes lèvres sur celle de Jessiann, encore une fois sans lui demander son avis, et puis ma main vient taper contre la porte.
-Ade ! T'as gagné on est dans le placard, tu viens nous ouvrir ?
Je temps que la petite fille revienne vers nous je me contente de dévisager Jessiann, en essayant d'anticiper sa réaction pour mon geste plus qu'audacieux... Même si on en est pas à notre coup d'essai.
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MessageSujet: Re: JESS&ALE - Got my head spinning, no kidding I can't pin you down... What's going on in that beautiful mind? JESS&ALE - Got my head spinning, no kidding I can't pin you down... What's going on in that beautiful mind? EmptyMar 16 Déc - 23:55

Got my head spinning, no kidding I can't pin you down...
Jessiann & Alejandro



Alejandro retire sa main de sa poitrine légèrement dénudée par un décolleté qu'elle ne trouvait pas trop obscène jusqu'à présent. La classe incarnée dans un corps diablement sexy. Voila comment Jessiann pouvait être perçue mais dorénavant, elle avait plus l'impression d'être la pire des aguicheuses en se remémorant les rapprochement imprévus qui s'étaient invités à s’immiscer entre eux et bien sûr, ce beau moment de nostalgie, qui se réinventait au fond même d'un placard à objets dont elle ne savait même pas l'utilisation et la nécessité. Autant dire que Jessie était bien partie pour faire un aller simple en enfer juste pour qu'on lui apprenne à se jouer aussi impunément de la gente masculine à cause de sa manière quasi-inflexible de se mettre dans des situations désopilantes. Mais qui pouvait-elle après tout si Alejandro avait décidé de faire une visite impromptue à son logement et avait entamé des réjouissances avec sa fille, qu'elle ne pouvait stopper sous peine d'en voir une pleurer et le deuxième ... Peut-être bien pareil finalement. Deux enfants et évidement, elle ne trouvait rien de mieux à faire, que de se retrouver enfermer dans un placard sordide, en compagnie de l'un pendant que le second s'évertuerait à les chercher. La prochaine fois, demande moi où est la chambre. Avec un peu de chance, on se retrouvera tous les deux coincés dans le lit ! Qu'elle lui sort excédé en rugissant derrière ses chuchotement irrités. Jessiann se rendait compte qu'elle agressait le jeune homme pour une raison totalement inconnue puisqu'il était évident que ce n'était pas sa faute s'ils se retrouvaient dans cette situation. Involontairement, il était entré. Impunément, elle l'avait châtié et bien sûr, elle aurait pu très bien sortir de ce traquenard en sortant de la pièce. Mais au fond d'elle, Jess trouvait la situation assez attirante pour reste dans cette position alors qu'elle aurait pu cordialement l'inviter à s'en aller. Autant dire qu'elle restait très compliquée. Non Adeline ! Mais la petite s'éloigne déjà. Jessiann tentait alors de se retourner, les yeux révulsés pour taper contre la porte mais à peine, commençait-elle son mouvement, qu'Alejandro passait une main sur sa taille et prenait possession de ses lèvres. Plaquée contre le mur du fond, son corps, nouvelle possession du sien, la jeune femme sentait son coeur battre la chamade et les coups tambouriner si sauvagement contre sa poitrine qu'il aurait fallut qu'il sorte pour prendre une immense goulée d'air. Il se retirait alors pour lui accorder quelques mots. Même pas en rêve. Qu'elle siffle avant qu'il ne reprenne possession de ses lèvres. C'est l'explosion de saveurs, les myriades d'étoiles lumineuses qu'elle observait de loin mais qui, aujourd'hui, naissaient au creux de sa cage thoracique. Jessie était un pantin de verre dans les bras d'Alejandro qui semblait pouvoir tout se permettre. La preuve en était lorsqu'il s'arrêtait soudain pour demander à Adeline de revenir. Celle-ci gambadait lentement afin de leur ouvrir enfin, la lumière tamisée de la pièce, venait éclairé une scène invraisemblable. Jessiann, ne quittait pas le regard d'Alejandro qui la dévisageait de la même manière. Euuh, maman ? C'est à toi de compter maintenant... Mais Jessiann, ne lâchait le regard du iota qu'avec peine pour rétorquer par la négative. Non Adeline, toi tu vas te coucher. Parce qu'il ne fallait pas oublier que la petite fille n'avait que trois ans et qu'il était hors de question qu'elle veille toute la soirée malgré l'heure qui était loin d'être tardive. Sortant du placard, Jess soulevait l'enfant pour filer à travers la pièce pour la préparer à aller se coucher et la mettre dans son lit. Elle réclamait d'ailleurs, un bisou d'Alejandro mais Jessiann éteignait la lumière avant même qu'elle ne se rue de nouveau au dehors pour sauter sur l'homme. Tout cela, en une esquive parfaite d'Alejandro, resté dans le salon, comme un idiot. Elle le retrouvait alors, le verre qu'elle lui avait servit, en main, à l'observer. Faisant mine de gratter son front, Jessiann ne savait plus quelle aptitude prendre et surtout, ce qu'elle voulait. Pour ça, elle allumait la télé, et se posait, à l'autre bout du canapé. Pendant un certain temps elle resta ainsi silencieuse. Et puis finalement, sa frustration grandit tellement qu'elle se tournait enfin vers lui, le regard austère. Alejandro j'en peux plus. Si c'est me faire craquer que tu voulais, c'est gagné. Je renonce ok ? Je suppose même que si je te mettais à la porte maintenant, tu finirais par trouver de nouveau le moyen qu'on se retrouve... Jess semblait capituler et dans sa remarque on pouvait même déceler le fait, qu'elle craquait totalement. Etait-ce vrai ? C'était une question qu'elle se posait mais il était tant d'envisager qu'Alejandro Da Russo avait conquis plus que sa fille ...



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MessageSujet: Re: JESS&ALE - Got my head spinning, no kidding I can't pin you down... What's going on in that beautiful mind? JESS&ALE - Got my head spinning, no kidding I can't pin you down... What's going on in that beautiful mind? EmptyJeu 18 Déc - 15:55


-Non, je préfère garder ça pour toute à l'heure, faudrait pas que ta fille nous trouve à ce moment là.
Je la provoque juste pour voir la réaction qu'elle pourrait avoir, et puis aussi parce que je trouve ça particulièrement drôle de dire des choses comme ça. Ca n'engage à rien, et puis ce n'est pas parce que je me comporte comme un « gentleman » que je n'ai pas le droit à mes ratés moi aussi ! Et puis elle semble tellement enragée en ce moment ! Ce n'est pas de ma faute si on se retrouve tout les deux coincés dans un placard. Enfin si c'est de ma faute : c'est moi qui suis venu jusqu'ici et en plus de ça j'ai encouragé cette partie de cache cache. Est ce que j'aurais fait autre chose si j'avais su ? Sans doute pas, là c'est vraiment tout bénef pour moi, je n'ai aucune honte à l'avouer d'ailleurs, et ce n'est pas comme si nous n'étions pas au courant tout les deux de ça.
Mais je ne comptais pas sur le fait que la petite nous enferme tout les deux dans le placard. Je ne sais pas ce qui lui est passé par la tête, même si je dois avouer que c'est assez cocasse comme situation. C'est dur de dire ce qui passe par la tête des enfants souvent c'est même incompréhensible pour les adultes que nous sommes. Mais je me dis qu'au moins je sais qu'elle m'aime bien. Si j'ai réussi à m'attirer les grâces de la filles, peut être que celles de la mère suivront...
En tout cas à défaut d'en avoir la certitude, je préfère prendre les devants, et profiter de cet instant pendant lequel Jessiann est complètement à ma merci et incapable de s'échapper. Au bien sûr je ne suis pas à l’abri de me faire avoiné d'insultes ou roué de coups, mais qui ne tente rien n'a rien ce n'est pas ce qu'on dit ?

Alors je tente. Resserrant l'étreinte autour de la jeune femme je profite de ses lèvres sans vergogne et sans me poser de questions.
Elle ne me repousse pas, au contraire. La partie n'est pas gagnée encore une fois, mais je la sens en nette progression dans mon sens... La situation est clairement différente de celle de la semaine dernière, rien que par le fait que je sois au courant pour Adeline, il n'y a plus de mystère, le rideau est levé. Et je la désire toujours autant. Est ce pour cette raison qu'elle ne semble plus m'imposer de résistance, je n'irais pas lui poser la question, mais je vois bien que c'est le cas, car elle répond à mes attentes sans se plaindre, sans me repousser, sans lutter contre le courant.
Finalement je mets fin à ce moment pour notre bien à tout les deux, pour éviter tout dérapage qui pourrait mettre Jessiann dans l'embarra et dans une situation précaire.
Adeline vient nous ouvrir en gambadant, bien sûr elle ne peut rien savoir de la tension qui s'est crée dans ce placard, mais elle semble pourtant voir que quelque chose ne tourne pas rond, sans doute dans la façon qu'on a de se regarder sa mère et moi.
Elle redemande à jouer, ce qui me sort de ma semi transe, mais Jessiann refuse. Je décide d'aller dans le sens de la mère et de ne pas plaider en faveur de la fille qui ne semble pas du même avis. Elle me regarde avec un air de détresse, mais je lève les mains en signe d'impuissance en lui disant bonne nuit.
Je me retrouve à nouveau seul dans le salon. Je décide donc de me rasseoir sur le canapé, et de récupérer mon verre de vin que je continue à boire seul face à la grande baie vitrée. Le soir est tombé, les lumières de la ville éclaire l'appartement d'une leur dorée qui accompagne à merveille l'éclairage tamisé de la pièce.

Les pas dans le couloir me font comprendre que Jessiann est de retour, mon regard vient donc automatiquement se poser sur le corps convoité, et le visage gracieux. Elle semble embarassée, je suppose que notre question commune doit être : que va t'il se passer ? Et à vrai dire je n'ai aucune réponse à donné. Elle s'assoit loin de moi, et allume la télé. Je la regarde sans comprendre, puis tourne la tête à mon tour vers la télé. Je pense qu'il vaut mieux la laisser s'exprimer en première histoire de ne pas la braquer et surtout pour lui laisser le temps de réfléchir. Car je suis à peu près sûr qu'elle n'est absolument pas concentrée sur la télé, mais bien sur ce qu'il se passe dans cette pièce.
Je réprime un sourire vainqueur quand elle finit par ouvrir la bouche. Je n'ai plus envie de sourire quand elle finit.
-C'est vrai.
Je ne suis pas du genre à abandonner facilement... Je me penche pour attraper la télécommande posée sur la table basse, et éteins la télé qui ne sert absolument à rien.
Et puis je me lève.
-On devrait manger quelque chose, tu as quoi dans ton frigo ?
Je lui pose la question en me dirigeant vers le frigo en question. Si elle comptait que je lui saute dessus comme un mal propre, sans moi. Mais j'ai bien noté ce qu'elle a dit dans un coin de ma tête, ça servira...Pour plus tard.
Sans l'attendre donc je fouille dans la cuisine. Je trouve rapidement de quoi faire une omelette à la française : œufs, champignons...
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MessageSujet: Re: JESS&ALE - Got my head spinning, no kidding I can't pin you down... What's going on in that beautiful mind? JESS&ALE - Got my head spinning, no kidding I can't pin you down... What's going on in that beautiful mind? Empty

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