the great escape
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Let it go, let it go Can't hold it back anymore ... ft Nina & Edison

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Edison L. Allen
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Edison L. Allen
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MessageSujet: Let it go, let it go Can't hold it back anymore ... ft Nina & Edison Let it go, let it go Can't hold it back anymore  ... ft Nina & Edison EmptyMer 26 Nov - 22:57

Voilà quelques jours que tout cela avait eu lieu, et pourtant, Edison s'en souvenait comme si c'était hier. Chacun des mouvements, tous les secrets, absolument tout est gravé dans sa mémoire, à son plus grand damn. Cette réunion dans l’amphithéâtre fut une grande catastrophe. Edison aurait pu ne pas se rendre à cette foutue réunion qui ne le concerne même pas, lui qui n’appartient à aucune confrérie. Mais le Doyen Frederiksen a été plutôt clair à ce sujet. Tous les étudiants, qu’importe leur appartenance à tel groupe ou tel confrérie, avaient ordre de se rendre à cette réunion. C'était complètement stupide, puisque mis à part voir les students se sentir encore plus inférieur aux confréries, cela n'avait guère peu d'intérêt. Maintenant que celle-ci était terminée, Edison comprenait plus clairement pourquoi le doyen désirait les voir tous dans la salle. Un massacre. Un attentat. Les choses avaient mal tourné, et Edison était persuadé que le Doyen avait fait exprès. Cela ne pouvait être une coincïdence, lui qui aimait tant torturer ses élèves. Et le student doit bien admettre qu’il a fait les choses en grand. Des armes, une élève blessée, et des secrets révélés, bingo. Le doyen avait réussi un coup de maître, en montant les uns contre les autres les élèves face à toutes ces révélations. Edison avait été épargné par ces secrets dévoilés, mais en même temps, quel secret a-t-il à cacher ? Tous ses secrets ont depuis bien longtemps été révélés, et Edison est un livre ouvert. Il est incapable de mentir et n’a jamais de secrets. Aussi, ces révélations étaient loin de pouvoir l’impacter. Bien sur, excepté ceux qui pouvaient toucher ses proches. Ils étaient peu. La réputation d’Edison l’empêchant de se lier d’amitié avec des gens, et surtout, son désir d’être éloigné le plus possible de personnes populaires, l’ont empêché d’avoir beaucoup d’amis à l’Université. Mais il s’en fout complètement. Parce qu’au moins, les quelques amis qu’il peut avoir, sont vrais et entiers, et ne se barreront pas à la première occasion. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il se contente de peu. Comme on dit, la qualité prime sur la quantité. Edison a privilégié peu d'amis mais d'une qualité sans égale … Et puis parmi ceux qu’ils considèrent comme ses proches, il y a la petite exception, Nina Fitzmartin. La reine des neiges, son Elsa à lui. Leur relation est loin d’être au beau fixe ces derniers mois, elle est même catastrophique. Mais ça n’empêche pas Edison d’avoir énormément d’affection pour elle, pour ne pas dire des sentiments. Si, disons le, des sentiments amoureux. Il est toujours fou amoureux d’elle. Mais comme un con avec une grosse fierté, il est incapable de faire un pas vers elle, ou du moins, un pas gentil. Leur rupture, il ne l'a toujours pas digéré. Depuis le temps, il devrait. Leur relation remonte à un long moment déjà. Mais ce qu'ils ont eu, ce qu'ils ont vécu a été tellement fort, qu'Edison est incapable d'oublier ce sentiment qu'il avait quand il était près de Nina. Une fierté d'être vu avec elle, une fierté d'être reconnu qu'il avait pourtant oublié depuis des années. La sigma avait fait renaître en lui des sentiments perdus, oubliés, et l'avait aidé à se reconstruire presque. Voilà pourquoi apprendre sur ce vidéo projecteur que Nina est amoureuse d'un certain James Carmichael, l'avait enragé. Nina, elle est frêle et forte à la fois, c'est le symbole même de la fille qui n'aime pas qu'on l'approche mais qui au fond en meurt d'envie. Et rien que pour ça, Edison était persuadé  que Nina resterait inaccessible, ou du moins serait ouverte seulement à lui. Ce petit côté égoïste, sur qu'elle serait prête à l'attendre. Et finalement, il tombe de trois étages et découvre qu'elle a dépassé ce stage et qu'elle a mis tout ça derrière elle. Il pourrait se dire que c'est une bonne chose pour elle vu que rien ne se passe entre eux, qu'elle sera peut-être plus heureuse de la sorte. Mais ça ne lui convient pas parce qu'il est persuadé que la seule manière pour elle d'être heureuse, c'est d'être avec lui. Tout comme il est persuadé qu'il n'arrivera pas à la rendre heureuse, parce qu'il sera incapable de lui offrir ce qu'elle désire. Pourquoi ? Parce qu'il ne sait pas ce qu'elle veut, et c'est bien là tout le problème. Ne pas savoir ce que la jeune femme veut. Il faut croire que le dit James a compris ce qu'elle désirait, à son plus grand damn. Forcément, lorsqu'il la croise au détour d'un parc de l'Université, assise dans l'herbe à dessiner encore et toujours, il ne peut s'empêcher de se diriger droit vers elle. Il ne sait même pas ce qu'il va lui dire ou ce qu'il veut lui dire, mais une chose est sure, il va le faire. Déterminé, il se plante devant elle, lui cachant tout le soleil et ainsi lui gâchant sa tranquillité pour dessiner. C'est certain, la jeune femme sera probablement de mauvaise humeur. Elle l'est très souvent naturellement, mais là, Edison fait absolument tout pour la mettre en rogne, comme si c'était un jeu, comme s'il désirait la voir se mettre en colère. « Alors comme ça t'es amoureuse d'un certain James ? Un gros riche j'imagine. J'ai vu la vidéo tu sais. Comme tout le monde. » Une chose qu'Edison n'avouera jamais même si ça l'écorcherait de ne pas être honnête à ce sujet, c'est bien le fait de souffrir d'un sacré complexe d'infériorité. Depuis qu'il a perdu sa fortune et sa réputation, il se sent en dessous de tous et n'a plus l'impression d'avoir autant de valeur. Aussi, si Nina est tombée amoureuse d'un mec riche comme Crésus, c'est certain, Edison ne le supportera pas. « Il est comme ce James ? Il vaut le coup au moins? » Sous entendu, est-ce qu'il vaut la peine de m'oublier ? Il reste persuadé qu'elle ne l'a pas oublié, qu'elle n'a pas tiré un trait sur eux, mais il va bien falloir qu'il se rende à l'évidence, Nina en aime un autre que lui, et il ne peut rien faire pour changer ça.
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Nina Fitzmartin
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MessageSujet: Re: Let it go, let it go Can't hold it back anymore ... ft Nina & Edison Let it go, let it go Can't hold it back anymore  ... ft Nina & Edison EmptyVen 28 Nov - 14:04

“.I wanted a perfect ending. Now I’ve learned, the hard way, that some poems don’t rhyme, and some stories don’t have a clear beginning, middle, and end. Life is about not knowing, having to change, taking the moment and making the best of it, without knowing what’s going to happen next.” ft. nina & edison (sully)
 
“.Nothing ever ends poetically. It ends and we turn it into poetry.
All that blood was never once beautiful. It was just red. ”

Perceptive et parfois trop, Nina décela instantanément la présence de quelqu'un non loin d'elle. Si elle était auparavant obnubilée par son dernière croquis plus ou moins réussi de la prochaine princesse de Disney (commandé par les studios eux-même dans le cadre de son pseudo-stage ridicule), elle se stoppa net dans son exercice en entendait les pas lourds et décidés d'un nouvelle arrivant au sein de l'Eucalyptus Grove. Elle possédait un instinct aiguisé, presque surnaturel, lorsqu'il s'agissait de détecter la présence d'intrus. Des années et des années dans le silence, enfermée dans l'alcôve paisible et douillet de sa chambre d'enfant, lui conféraient ce don si particulier. Et quand bien même elle fut sourde, celle, ou plutôt celui selon son humble expertise, ne cherchait pas à la surprendre compte tenu de l’aplomb qu'il mettait dans ses pas. Cachée derrière son grand cahier, son regard se planta d'abord sur une paire de chaussures abîmées qu'elle pourrait reconnaître entre milles. Entre le sprint et la vitesse de croisière de '' The Flash '', son cœur fit un bond dans sa poitrine et menaça de rompre sa cage thoracique, creuser sa chair et et lacérer sa peau pour aller se réfugier dans les mains de son propriétaire : Sully. Incapable de regarder plus haut que ses chaussures écrasant l'herbe fraîche, elle s'obstina à dissimuler son visage fin derrière son cahier et se recroquevilla sur elle-même. Sully lui parlait. À elle. Ce qu'il n'avait pas fait depuis des mois et donc trop longtemps à son goût. Si bien que depuis, elle s'était résolue à ne plus être sienne et avait accepté, avec plus ou moins de succès, leur séparation brouillonne et incohérente. Incohérente parce qu'ils n'avaient aucune raison valable de le faire. Nina considérait que comme ils s'aimaient, et bon dieu qu'ils s'aimaient, ils s'appartenaient et donc une rupture n'aurait jamais du être envisagée. Là où y a de l'amour, y a de l'espoir, disait grand-mère. Pourtant ils étaient là, à ne pas se parler comme deux illustres inconnus le feraient et bien loin des joies et autres tumultes de leur couple de passionnés. Comme si elle recevait un tas d'épines en rafale, Nina se renfrogna au moindre de ses mots, et aux sous-entendus qu'ils dissimulaient piteusement. James, James, James. Encore. Si elle avait espoir qu'après des mois de silence, Sully ait enfin recouvré et vienne dans le seul but de la récupérer, celui-ci se dispersa tout autour d'elle dans un fracas quand le prénom de James, échappé de sa bouche à lui, vint la heurter. « .C'est pas vrai. Mais qu'est-ce que vous avez tous avec ça ?!. » grogna-t-elle, gavée d'entrée de devoir encore se justifier par rapport à James et à cette satanée vidéo. D'abord Jake, et maintenant lui. Devant combien de personnes allait-elle devoir s'expliquer ? Tout ça pour une vidéo idiote, et une conversation idiote et des sentiments idiots. Résolue à ne pas parler de James, ni à laisser la chance à Edison de la malmener encore une fois, Nina empoigna son calepin des deux mains et releva enfin son regard azuré. « .Fous-moi la paix. Ça fait des mois que tu m'as pas adressé la parole et t'as le culot de venir m'emmerder pour ça ? Tu crois vraiment que je vais répondre à tes attaques ? J'ai aucun compte à te rendre. » Vrai, elle n'avait aucun compte à lui rendre. Pour elle, il était à l'origine de leur rupture et pas elle. Et même si elle savait que la question de ''qui avait joué quel rôle dans leur séparation '' obtenait encore des réponses sombres et pas forcément vraies, Nina se savait assez amoureuse de lui à l'époque pour ne pas vouloir s'en séparer un seul instant. De fait, il était bien beau à venir lui demander des comptes sur son petit ton ingrat. Elle refusait de porter le fardeau qu'était leur rupture, et donc, s'octroyait la place facile de la victime. La victime qui prétend être passée à autre chose, et qui n'a rien à dire sur ses nouvelles amours. « .Si je ne te connaissais pas, je dirais que tu es jaloux, c'est tout. » titilla-t-elle à son tour, osant le toiser d'un regard suspicieux. Il l'était, et ne cherchait même pas à le cacher. Elle n'eut aucune difficulté à dresser ce constat, puisque des années de relation fusionnel avaient des avantages non-négligeables, dont celui d'appréhender la moindre de ses réactions. Mais après-tout, pouvait-elle le blâmer ? Si la moindre histoire d'amour venait à filtrer sur lui et une autre qu'elle, probablement aurait-elle réagi de la même manière. « .Je ne suis pas amoureuse de lui. » se sentit-elle obligée d'ajouter, dévoilant au passage son manque de talent flagrant en terme d'affabulation. Comme elle était indéniablement mauvaise comédienne, il n'était pas difficile pour quelqu'un ayant le bonheur de la connaître au moins un peu (voir complètement, comme ce fut le cas de ce cher Sully) de deviner qu'elle mentait et de façon effrontée. Pas amoureuse de James… enfin pas tout à fait. Pas de façon avouable, du moins. Elle avait déjà bien du mal à se l'admettre à elle-même, et n'avait donc pas besoin que des Edison, Jake et compagnie viennent la secouer pour avoir des réponses qu'elle ne pouvait pas donner. Pourtant, la vidéo diffusée par la Seven Society prouvait le contraire et les mots que son cœur avait choisi pour exprimer ce qu'elle ressentait pour James faisait encore écho des jours plus tard et pas seulement pour elle. Elle resta un moment à le contempler, le regard vide, se demandant à quand remontait la fois où elle l'avait regardé d'aussi prêt. Ses lèvres serrées témoins de son bouleversement de le savoir aussi prêt d'elle, mais pourtant si loin, Nina resta un moment silencieuse, à se demander comment en étaient-ils arrivés là. « .C'est beau quand même, faut qu'on vienne te dire que je suis amoureuse de quelqu'un d'autre pour que tu rappliques. Tu serais jamais venu sans ça... » constata-t-elle tristement, tout en haussant les épaules. Résolue à la fatalité ? Au fait que leur couple, bien que merveilleux et épique, avait connu son apogée et son déclin, et qu'à présent elle devait se contenter de souvenirs et d'anecdotes ? Peut-être. Peut-être était-ce aussi pour ça qu'à un moment, elle s'était donnée une chance, même infime, avec James. Idiote. « .Je sais même pas pourquoi je perds mon temps à te répondre, franchement. » finit-elle par souffler, tout en remettant son nez dans ses croquis, et convaincue que cette conversation pouvait bien s'arrêter là.

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Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: Let it go, let it go Can't hold it back anymore ... ft Nina & Edison Let it go, let it go Can't hold it back anymore  ... ft Nina & Edison EmptyVen 5 Déc - 0:49


ONE DAY THEY'LL BE TOGETHER ... AGAIN
"My feeling is, if a dog is that hard up to break free, let it go. It's like a boyfriend who wants to break up. We all know the old adage "If you set someone free, and he never comes back, then he was never yours." I understand the main fear with setting dogs loose is they could get hit by a car, but so could an ex boyfriend. That's just a chance you have to take."  Chelsea Handler for Ellie & Edison

« Ah? On t'a fait des remontrances à ce sujet? Dois-je comprendre que tu as tant de prétendants que ça ? Nina, briseuse de cœur? Non ça, c'est loin d'être une surprise, je le savais déjà, tu as brisé le mien.» C'est dit, ce n'est plus à redire. Au fond, ils ont eu chacun le cœur brisé par leur connerie, par leur incapacité à dévoiler leur sentiment, à dire ce qu'ils ressentent. Ou plutôt, leur incapacité à l'accepter. Parce que le dire, Edison est capable de le faire. Lui dire qu'il l'aime toujours, qu'il ne se voit pas sans elle, ça ce n'est pas compliqué, il sait le faire et l'a déjà fait. Accepter de mettre sa rancœur et sa fierté surtout de côté, c'est là une autre paire de manche. Et clairement, Edison n'est pas prêt à les remonter pour le moment. Nina sait ce qu'il ressent pour elle, sait qu'il tuerait quiconque la toucherait, mais elle sait aussi ou du moins il l'espère, que sans un pas d'elle, il ne fera pas le second. Et malheureusement, c'est bien là ce qui les bloque l'un comme l'autre, parce qu'aucun des deux n'est prêt à faire ce premier pas qui pourrait leur être si salvateur. L'un sans l'autre, ils ne sont que l'ombre d'eux-mêmes, des âmes en peine, à la recherche de leur moitié, de cette petite étincelle qui les faisait jadis vibrer. Du moins, c'est ce que ressent Edison, un manque atroce au creux de sa poitrine, comme si une partie de lui s'était faite la malle. Il imagine ou espère que Nina ressente la même chose. Non pas dans un élan de sadisme, cherchant à blesser Nina, mais plutôt pour se rassurer, et se dire que la jeune femme est toujours amoureuse de lui, et que tout espoir n'est pas vain. « Et alors, c'est pas parce que je t'ai pas parlé depuis des mois - ce que tu n'as pas fait non plus par ailleurs -, que je ne suis pas ce qu'il t'arrive. Ca ne veut pas dire que je ne m'intéresse pas à toi Nina, et cela ne veut pas dire non plus que certains de tes actes me touchent plus que tu ne le penses. » Qu'elle pense ce qu'elle veut, qu'elle s'imagine n'avoir aucun compte à lui rendre, le souci étant qu'Edison ne l'entend pas de cette oreille et pense que tout ce qui se passe dans sa vie doit être assez clair pour lui, afin qu'il comprenne où elle en est, et ce qu'il adviendra d'eux. D'une histoire tellement simple, tellement heureuse, ces deux là ont transformé leur vie en un immense champ de bataille, laissant des dizaines de ruines sur leur chemin, sans penser aux conséquences. Pas un seul instant ils n'ont pensé que leur rupture laisserait autant de marques, comme un fer chauffé à vif posé sur la peau, une marque indélébile.  « Tu me connais bien et tu as visé juste Nina. Je suis jaloux. BIEN SUR QUE JE SUIS JALOUX ! Pourquoi penses-tu que ça me mette tant en rogne ? » Son honnêteté maladive l'empêche de dire un simple petit mensonge et cacher qu'il n'est pas jaloux, seulement intrigué. Il faut qu'il lui hurle dessus sa jalousie pour qu'elle comprenne à quel point il ne supporte pas de savoir qu'elle peut être attachée à quelqu'un d'autre. Ca le dévore de l'intérieur, le consume d'imaginer qu'il est entrain de la perdre. Finalement, Nina lui confie ne pas être amoureuse de James, purement et simplement. Sully devrait se sentir rassuré, envahi d'une sérénité et d'une plénitude totale. Mais malheureusement pour lui, il connait sa Elsa sur le bout des doigts, sachant exactement à quoi correspondent chacun de ses mouvements, lorsqu'elle remet sa mèche de cheveux derrière son oreille en détournant le regard, ou qu'elle se gratte discrètement le bout du nez. Il connait tout d'elle, le privilège d'avoir partagé sa vie pendant des mois surement. Pourtant en ce moment présent, cela se révèle être une tare plus qu'autre chose. Parce qu'il comprend que Nina lui ment sur toute la ligne et qu'au fond, elle se ment à elle-même. La Fitzmartin est folle amoureuse du Carmichael, mais est juste trop bornée pour le reconnaître. Lorsqu'il se rend compte de ça, Edison se laisse tomber contre l'arbre, perdu, déboussolé et passablement énervé. « T'es même pas capable de l'admettre, même pas capable d'être honnête avec moi, ou pire de l'être avec toi-même. C'est pathétique Nina, pathétique. » Assis par terre, les genoux serrés contre sa poitrine, il laisse sa tête reposer face contre terre, pour que Nina n'y voit pas la haine, la rage même qui habite son regard. Ca le rend fou de voir que Nina soit passée à autre chose, qu'elle l'ait complètement effacé de sa vie. Lui n'a pas été foutu de le faire, alors qu'elle, en un claquement de doigts, elle a réussi à le rayer de sa vie et retomber amoureuse. Putain que la vie est injuste. « Je serais venu pour te dire quoi Nina? Que je tiens à toi comme un fou, que notre histoire a été conne de s'arrêter ? Qu'est-ce que ça aurait changé hein? T'es amoureuse d'un autre, alors ça n'aurait eu aucune importance, sinon de me blesser encore plus. Et crois bien que là, j'ai atteint mon quota de souffrance. » Il a relevé la tête pour parler, laissant apparaître son regard azur, empli de larmes. Montrer sa faiblesse par des larmes n'a jamais été quelque chose qui rebute Edison. Bien au contraire, plutôt qu'une faiblesse, il a toujours considéré cela comme une force, de celles qui permettent de se libérer d'un point et de s'en servir pour avancer, ou du moins pour calmer les choses. Pourtant aujourd'hui, il n'a pas vraiment l'impression d'avancer avec Nina, c'est même plutôt l'inverse qui se profile. « Pour me briser le cœur une fois de plus peut-être? Remarque, une fois de plus ou de moins, ça devient coutumier pour toi. » Sa voix claque dans l'air et laisse un silence d'aplomb, que seul le vent ne vient perturber. Il est à bout, fou de rage de se rendre compte que tout est fini depuis longtemps, mais qu'il a seulement été aveugle de ne pas s'en être rendu compte plus tôt. « Au fond, on est deux pauvres cons depuis le départ. D'avoir cru que notre histoire pouvait marcher au départ, toi de penser que ce serait simple d'avancer avec un autre homme, moi d'avoir penser que notre histoire avait encore une chose. Deux pauvres cons. » qu'il finit par murmurer en tournant le dos à Nina. C'est peut-être là le mot de la fin, celui qui mettra un terme à cette histoire, à toute cette mascarade qu'est devenue leur relation au fil des mois.
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Nina Fitzmartin
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MessageSujet: Re: Let it go, let it go Can't hold it back anymore ... ft Nina & Edison Let it go, let it go Can't hold it back anymore  ... ft Nina & Edison EmptyDim 7 Déc - 2:26

 
“.She was too quiet, or she was too loud.
She took things too seriously, or not seriously at all.
She was too sensitive, or too cold-hearted.
She hated with every fiber of her being, or loved with every piece of her heart.
There was no in-between for her. It was either all or nothing.
She wanted everything but settled for nothing.”



« .Moi ? Briser le cœur de quelqu'un ? . » questionna-t-elle, espérant l'avoir mal compris. Nina, une briseuse de cœur ? Certainement pas. Absurde. Toute sa vie tournait autour de  son désir de ne blesser personne, tant physiquement que moralement, comme elle avait pu le faire par le passé avec Kira, qui en était presque morte. D'un simple câlin, elle avait contaminé à l'époque cette sœur qui lui était si précieuse et depuis, traumatisée, Nina esquivait tant bien que mal toute situation dans laquelle elle pourrait heurter qui que ce soit.   « .Attends, tu parles à Nina Fitzmartin le cœur de glace là. C'est bien connu, moi je n'aime personne. » ironisa-t-elle, sans réaliser qu'elle venait de lui renvoyer la flèche empoisonnée que lui-même s'était empressé de planter en elle. Peut-être avait-il raison, peut-être était-elle une briseuse de cœur. Elle qui affirmait n'aimer personne, et donc pas lui, avec beaucoup d'aplomb et trop d'inconscience. Réalisant soudainement la portée de ses mots, elle se figea net, prête à reprendre sa parole et à s'excuser. Mais brave même dans la bêtise, Nina continua sur sa lancée : « .Et personne ne m'aime en retour, j'y veille ardemment, donc tu sais où tu peux te les mettre tes prétendants. » Period. Devait-elle s'en vouloir de lui avoir briser le cœur ? Probablement, et c'était le cas. Animée par un regain de bravoure insoupçonné, Nina lui jeta un regard timide, honteuse. S'il ne le lui avait pas annoncé lui-même, jamais elle n'aurait deviné. Comment le pourrait-elle, après tout ? Elle osait à peine lui adresser un regard lorsque d'aventure, ils se retrouvaient sur le même chemin, et de ce qu'elle entendait de lui quotidiennement, monsieur semblait si loin de leur couple qu'à un moment, elle s'était demandé s'il s'en souvenait – ah Nina, cette manie de toujours tout dramatiser. Pourtant, elle manqua de suffoquer en apprenant qu'il s'intéressait à elle, et se renseignait sur elle tout autant qu'elle le faisait sur lui. Froide dans son regard et dans ses gestes, elle persista pourtant à paraître la plus naturelle, et donc la plus inaccessible possible. Une once de sarcasme mal placée en plus. « .Comme c'est touchant. Tu veux que je te file mon pc et mon téléphone pour que tu puisses stalker mes mails et mes derniers appels ? Peut-être que tu pourras me trouver deux ou trois amants dans le tas. » répondit-elle du tac au tac, d'un ton aussi tranchant qu'une lame. « .Non, c'est vrai. Prétendants, pas amants. C'est pas la même chose, autant pour moi. » rectifia-t-elle à la volée en reprenant ses mots, sans laisser un seul répit à la conversation. Elle était lancée, et incapable de s'arrêter pour réfléchir plus longuement ses phrases, essayer de les enrober pour apaiser une conversation déjà trop pénible, et prenait donc le risque de la rendre encore plus pénible. Si tant est que ça soit possible. « .Nous sommes séparés, Edison. Séparés. Donc je ne sais pas ce quelle signification ça à pour toi, mais pour moi, ça veut dire que c'est term... » Elle se coupa net, incapable de dire clairement que c'était terminé. Elle porta ses doigts sur ses lèvres, qu'elle mordit presque jusqu'au sang tant dire que leur histoire était terminée lui était un véritable calvaire. « .Tu sais ce que ça veut dire. Tu n'as pas à savoir ce que je fais, et avec qui je le fais. Te sens pas obligé de faire ton bon samaritain avec ta pauvre petite ex, à prendre de mes nouvelles auprès des autres. Je sais me prendre en main. Je suis une grande fille. » Non, elle n'était pas une grande fille. Elle était bien pire que ça, tant et si bien que c'en était presque risible. Nina était une vieille dame aigrie, et irritable, beaucoup trop mâture pour son âge, emprisonnée dans le corps d'une femme aux allures de jeune fille. « .Et parce que t'es jaloux tu crois que ça te donne le droit de venir m'emmerder ?. » rétorqua-t-elle, mimant une indifférence maladroite, qui se craquelait de façon visible. Elle commençait à trembler des mains, et à se mordre les lèvres, et s'il n'arrivait pas à décrypter ces signes-là, il pouvait encore contempler son émoi apparaître et disparaître dans le creux de ses paupières frémissantes.   « .C'est toi qui est pathétique. T'as aucune excuse valable pour venir me faire une scène. Tu crois que d'être le seul mec avec qui je suis sortie te donne un droit divin sur moi, mais c'est pas le cas, que tu le veuilles ou non. » Bien sûr qu'il avait un droit sur elle. Un droit tacite, dicté seulement pour et par le cœur. Seulement combien de fois devrait-elle se justifier pour James ? Jake lui demandait des comptes, et ne manquait jamais une occasion de la juger sur ce sujet. Et les autres ne cherchaient même pas à cacher leur stupeur. Les regards pesaient sur elle, et celui d'Edison plus que ceux de tous les autres réunis. Puis son cœur fit un raté. Le genre '' crise de tachycardie concentrée ''. Les mots sortaient de sa bouche et venaient la griffer. Révoltée qu'il puisse tenir à elle à ce point et ne rien en faire, Nina balança son cahier de croquis à ses pieds, et manqua de trébucher dessus en se plantant devant lui qui était à présent assis aux pieds du même arbre qu'elle il y a encore quelques minutes. « .Ça aurait tout changé. Tu sais, j'ai compris. J'ai mal réagis pour la bague, et voilà, on s'est disputé. Mais  je t'aurais sauté dans les bras si tu étais venu me voir, peu importe que tu sois venu deux heures ou bien deux mois après. Puis nous serions passé à autre chose. Mais tu n'es pas venu, donc ... » Donc rien. Et ce rien. Ce silence. Ce manque de réaction. Ce manque tout court, eut raison de sa patience, et de sa contenance. La frontière de glace venait de voler en éclat. Ce que personne ne parvenait à faire : faire tomber le masque, lui y arrivait d'un rien. « .Et ne me dis pas que c'est moi qui devait venir, parce que...Tu sais très bien pourquoi » Elle était elle, froide et distante, et possédait la maladie rare de l'indifférence chronique. L'indifférence persuasive. L'indifférence ferme et douloureuse, mais salvatrice pour un temps. Celle qui au lieu de laisser le temps faire son œuvre et panser les plaies, étouffait la douleur sous un masque qui tôt ou tard, devrait sauter. « .Je ne suis pas une briseuse de cœur. » s'énerva-t-elle de plus belle, révoltée qu'il puisse la considérer comme telle. Elle, dont la plus grande tare était de justement être trop distante, trop peu sentimentale et surtout trop peu sociable. Elle était celle qui mettait un point d'honneur à ne pas aimer, pour en échange ne pas être aimée, et ainsi ne causer de peine à personne. Nina ne voulait pas laisser de trace, encore moins de cicatrice et désirait faire de son passage sur terre un éclair qu'on oublierait une fois sa lueur effacée dans la pénombre. Mais contemplant Edison, elle se rappela que pour ça, il était trop tard. La trace était là, la cicatrice était ouverte, béante et presque infectée. Elle manqua de lui ordonner de ne pas la regarder comme ça, mais à quoi bon. Elle aussi était au bord des larmes, prête à imploser. Elle fourra ses poings serrés dans les poches de son pantalon, et dévia le regard vers les branchages à la recherche d'un apaisement qui peinait à la toucher. « .Tu sais, moi aussi j'ai cru que ce n'était pas terminé, pendant un temps. Je pensais juste que tu avais besoin d'être seul, et qu'un peu de distance entre nous serait peut-être bénéfique… Et puis tu as commencé à voir d'autres filles. » avoua-t-elle, sans hurler cette fois, mais pas moins bouleversée. « .Je me souviens du prénom de chacune d'entre elles, j'ai pas honte de l'admettre. Tous le monde est venu me voir pour me raconter tes exploits, parce que hey... Je sais pas,  j'imagine que ça doit être vraiment un beau spectacle de me voir me décomposer sur place. » There is it. Le sanglot étouffé, douloureux, poignant. Incapable de respirer correctement, et d'y repenser sans être frappée net en pleine poitrine, sans ressentir à nouveau la lame la transpercer de part en part et emporter son cœur dans sa course, Nina se contenta de rester là, chancelante.   « .Tu sais à l'hôpital, quand on te demande de situer la douleur sur une échelle de 1 à 10. Dans ces moments-là, j'étais à 12, facile. Je pensais pas qu'on puisse souffrir autant, mais en fait si. À un moment, j'ai vraiment cru que j'allais en mourir, franchement. » avoua-t-elle fébrilement. Elle se moquait du fait d'être complètement à découvert, de lui offrir l'occasion de s'imaginer la fille pathétique qu'elle était, obligée d'étouffer ses hurlements dans ses oreillers. Celle qui s'épuisait à pleurer sans arrêt, au point de s'endormir dans ses larmoiements grotesques. Et elle se moquait d'y perdre sa fierté au passage. Quelle fierté ? Celle qui l'empêchait tous les jours d'aller le voir et de le supplier de la reprendre ? Celle-ci même. Mais à présent, elle s'en moquait. Qu'avait-elle de plus à perdre ? Il ne lui appartenait de toute façon plus. « .Tu crois que je t'ai brisé le cœur, mais moi, tu m'as brisée toute entière. Et puis, t'avais l'air de bien le vivre ton cœur brisé pendant tout ce temps, à en juger par ta facilité pour t'en remettre. Donc je pense que tu peux supporter que je ne fasse rien de trop suggestif avec James. Parce que c'est le cas. Il ne se passe pas grand chose. C'est pas le type qu'on croit, et oui, je reste beaucoup avec lui. Parce qu'il a fait redescendre mon 12 vers un petit 10, et en l'état, c'est toujours ça de gagné. Mais quoi qu'on en dise je ne suis pas amoureuse de lui. » Monologue passionné, et avide. Non sans y avoir perdu quelques larmes au passage, Nina tenta de se ressaisir, avec plus ou moins de succès. Au mois, elle fit l'effort de se débarrasser de des dernières larmes gâchant son teint d’albâtre du revers de la main et se racla la gorge afin que celle-ci cesse ses déraillements idiots. « .Et je le sais parce que... » débuta-t-elle, alliant le geste à la parole en recherchant une antiquité accrochée à sa nuque. Une chaîne en or, d'une valeur inestimable, à laquelle était accrochée une bague qu'il n'aurait aucun mal à reconnaître. Elle tira dessus sans hésiter, y cassant sa chaîne au passage et la lança assez adroitement pour qu'elle lui tombe droit dans les mains. Je le sais parce que je suis bloquée sur toi, crétin. « .Tu peux la garder, elle est à toi après tout. » et pour ce que cette satanée bague lui coûtait, elle ne voulait plus la voir. Tant qu'elle la portait (autour du cou ou bien au doigt, quelle différence, tant qu'elle la portait), tourner la page lui serait impossible. Si tant est qu'elle le veuille vraiment. Après avoir soufflé un bon coup, Nina se dirigea vers son cahier et tenta de rassembla les dessins éparpillés un peu partout, triste de constater que certains avaient pris l'humidité entre temps. « . Je ne suis pas amoureuse de lui, mais… qui sait ce qui peut arriver. Tu sais, maintenant je me laisse vivre. Ce qui doit arriver arrivera. » annonça-t-elle, en haussant les épaules, tout en serrant son précieux cahier contre sa poitrine.




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Edison L. Allen
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Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: Let it go, let it go Can't hold it back anymore ... ft Nina & Edison Let it go, let it go Can't hold it back anymore  ... ft Nina & Edison EmptyMar 23 Déc - 1:02


ONE DAY THEY'LL BE TOGETHER ... AGAIN
"My feeling is, if a dog is that hard up to break free, let it go. It's like a boyfriend who wants to break up. We all know the old adage "If you set someone free, and he never comes back, then he was never yours." I understand the main fear with setting dogs loose is they could get hit by a car, but so could an ex boyfriend. That's just a chance you have to take."  Chelsea Handler for Ellie & Edison

« Ce n'est pas pour rien que le personnage d'Elsa est inspirée de toi après tout. Sans cœur. » C'est peut-être là le premier mensonge de toute sa vie, celui de dire que Nina est sans cœur, et n'a pas de sentiments. C'est une grosse connerie, une énorme connerie, mais il est tellement en colère, tellement aveuglé par la haine qu'il est incapable de le voir, incapable de comprendre quelle énormité il est en train de débiter. Il s'en rendra compte très certainement avec le recul, demain en repensant à toute cette conversation, ou bien lorsqu'il courra chez Reed pour pleurnicher sur son sort et débiter tout un tas de connerie sur Nina. « Personne ne t'aime? Ca c'est ce que tu te dis pour arriver à dormir le soir. Je suis capable de te citer au moins trois personnes qui t'aimes. » Se renfrognant, il croise les bras, râlant face à la jeune femme, il ne comprend pas son comportement puéril et enfantin qui le fait sortir de ses gons. Bordel, pourquoi s'acharne-t-elle à ne voir que le mauvais côté de ses paroles? Ne pourrait-elle pas voir qu'il est simplement en colère mais qu'il est toujours accroc à elle? « Pour toi c'est quoi? J'aimerai bien entendre le reste de ta phrase s'il te plait, ça m'intéresse grandement. » Parce qu'elle n'est pas capable de terminer sa phrase, de dire ce qu'ils sont tous les deux, ce que représente à l'heure d'aujourd'hui leur relation. Parce que cela veut dire que rien n'est terminé entre eux, que Nina n'est pas passée à autre chose alors même que cela fait plusieurs mois qu'ils sont séparés et qu'ils ne s'adressent plus la parole. Voilà tout simplement ce que signifie sa phrase non terminée. « Putain Nina mais t'es aveugle ou quoi? Depuis quand je suis quelqu'un qui m'apitoie sur le sort des autres? Depuis quand je m'intéresse aux autres de la sorte? Je m'intéresse à peu de gens, bien peu de gens, toi entre autre, toi plus que les autres même. Et non Nina, tu ne sais pas t'occuper de toi-même, tu te fais manger toute cru par un connard d'epsilon.» Et il redevient méchant et agressif. C'est fou l'effet de mentionner James le rend fou. Il n'arrive pas à comprendre comment Nina a pu s'intéresser à un mec de ce genre, à un epsilon aimant se pavaner dans la luxure et l'opulence, alors que Nina est la simplicité par excellence. « Non t'as raison, j'ai aucune excuse valable de te faire une scène à ce moment précis. Pourtant, quelques mois en arrière, j'en avais une, une très bonne quand ça s'est terminé. Ca m'a pris du temps mais me voilà. Me voilà en colère, pathétique si tu veux, et prêt à te faire une scène à ce moment précis. Et puis merde Nina, si je veux te faire une scène, je t'en fais une, et si je veux être jaloux parce que je suis fou de toi, et ben je le serais voilà d'accord? MERDE A LA FIN ! » qu'il finit par crier, s'attirant ainsi les regards des gens autour de la scène. Les gens les regardent avec un peu plus d'intérêt et Edison se rend compte à quel point il offre une réelle scène à Nina, une scène digne de ce nom, scène digne des plus grands films. Peu importe que les gens autour les observent, Edison a gardé tout ça en lui pendant des mois et est maintenant prêt à les laisser exploser. Nina aussi a l'air de dévoiler absolument tout ce qu'elle contient intérieurement depuis des mois. Et ce qu'Edison entend est loin de lui faire plaisir, loin de lui plaire. « Et pourquoi pas toi Nina? Ne me dis pas que c'est parce que tu ne sais pas montrer tes sentiments, que tu as trop peur ou je ne sais quoi Nina. Parce que ce serait bien trop simple, bien trop évident. La solution de facilité. Tout ne peut pas reposer que sur une personne dans une relation. Tu pouvais très bien venir me trouver, me dire ce que tu avais sur le cœur. Oui je ne l'ai pas fait parce que j'étais vexée et j'avais tellement peur que tu me rejettes à nouveau que je n'ai pas été capable de venir te trouver. J'ai été faible oui mais toi aussi. Alors ne me blêmes pas pour nos problèmes. La faute nous revient à tous les deux je te rappelle. » Nina commence à mentionner les autres jeunes femmes qu'Edison a rencontré après leur rupture, à quel point les gens se sont fait un plaisir d'en partager chacune seconde à Nina, de lui dévoiler la moindre parcelle de secrets qu'ils pouvaient connaître à ce propos… Et le student se rend compte à quel point ça a été dur aussi pour la jeune femme, de devoir entendre ces histoires sans avoir sa propre version des faits, sans savoir que tout cela n'était que des coups d'un soir. « Des noms? Il n'y en a pas eu beaucoup parce que je n'ai rencontré que peu de filles. Les rares fois où j'ai passé la nuit avec une femme, le résultat était désastreux parce que je pensais à toi, uniquement à toi. Là tu peux dire que j'étais pathétique parce que c'était le cas. Tu peux peut-être te souvenir de chacun de ces noms, mais un seul est resté accroché à mes lèvres. Le tien. Les autres filles n'étaient que pour essayer de t'oublier. Rien d'autre.» Nina continue sa petite tirade avec des mots tellement fort, tellement puissant qu'Edison en est bouleversé. Comparer une peine physique à une peine de cœur ? C'est tellement son genre et pourtant, il imagine totalement Nina blessée à ce point et être incapable de supporter cette peine. « Mais putain pourquoi n'es-tu pas venir à ce moment là ? Pourquoi t'es pas venue me taper dessus pour te défouler, pour que je comprenne que t'en souffrais autant que moi et qu'on en parle? » Il se met à tourner dans tous les sens, presque à s'arracher les cheveux tellement cette situation le rend fou. Pourquoi sont-ils deux cons dénués de bon sens et de diplomatie, incapable de dévoiler leurs sentiments? Les mots de Nina sont brutales, durs et frappent Edison au visage avec une force qu'il ne pensait pas possible. Ce James a calmé la peine de Nina sans pour autant qu'elle soit amoureuse de lui. Dieu qu'il est en colère, dieu qu'il n'arrive pas à comprendre comment il a réussi à s'insinuer dans sa vie de la sorte. Mais ce sentiment est vite effacé lorsqu'il entend la suite et voit Nina sortir de son tee-shirt une chaînette contenant la bague. La fameuse bague à l'origine de toutes leur disputes, à l'origine de cette atroce rupture qui n'a plus aucun sens. Il bouillonne de voir que Nina a gardé tous ces mois cette bague sans jamais penser un seul instant à venir le trouver alors qu'il était pourtant fou amoureux d'elle? Ses mains tremblent de rage au moment même où la chaînette accueillant la bague, atterri dans ses mains. Il ne sait pas ce qui est le pire. Que Nina l'ait gardé pendant tout ce temps sans avoit dit quoi que ce soit, ou bien qu'elle lui rende aujourd'hui, comme un cadeau d'adieu. Non, décidément, il ne saurait dire ce qui est le pire. La bague est entre ses mains et il ne sait pas s'il doit la jeter dans la poubelle ou lui balancer au visage avec une remarque bien acerbe. Finalement, il opte pour la première option et s'approche doucement de la poubelle, les mains tremblantes de rage, ses joues bouillonnantes. Levant la bague autour de la poubelle, la chainette descend lentement de sa main et la tient très légèrement à quelques centimètres proches des déchets. « Si pour toi c'est terminé, si tu penses que cette bague n'a plus aucune signification, dis le moi maintenant et elle terminera là où notre histoire a sa place, à la poubelle. Si au contraire tu penses que cette bague a toujours une importance, c'est le moment de le dire Nina, maintenant ou jamais.» C'est un ultimatum, un véritable ultimatum qu'Edison lance à Nina, celui de décider si oui ou non leur relation est terminée. Le sort de celle-ci est entre ses mains, ce qui effraie particulièrement Edison qui sait à quel point la jeune femme peut être têtue lorsqu'elle est en colère. C'est maintenant ou jamais après tout. Maintenant que l'avenir d'Edison se joue, son histoire d'amour, la solidité de son cœur. Va-t-il repartir avec Nina après un baiser digne des plus grands films romantiques? Ou va-t-il courir chez Reed, pleurer tout son soul et s'énerver comme pas deux? La réponse dépendra de ce que Nina va annoncer mais le stress est à son comble, et Edison se met à prier intérieurement, lui qui est pourtant si anti-dieu. Son regard tombe sur celui de Nina et ce qui s'en dégage ne fait guère plaisir à Edison.. La bague ne va pas retourner là où elle était, mais va découvrir un autre logement… La fin, la fin de tout.

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