the great escape
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Ebony&Aiden .hold your breath and count to ten.

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MessageSujet: Ebony&Aiden .hold your breath and count to ten. Ebony&Aiden .hold your breath and count to ten. EmptySam 22 Nov - 1:14


hold your breath and count to ten



Ebony&Aiden ⊹ Contaminée par un nuage d’une épaisseur noirâtre, Ebony avançait sur une corde raide, au-dessus d’un vide intersidérale provoqué par le malaise absurde que toute sa vie semblait absorbée petit à petit dans un trou noir béant et d’une complexité dont elle n’arrivait à saisir chaque détail. La nouvelle était tombée depuis plusieurs jours mais c’était la première fois que la reine des gammas mettait enfin en évidence la dure réalité qui était qu’elle se désagrégeait doucement, lentement, comme un poison qui s’égrenait dans ses veines jusqu’à faire des dommages irréparables en touchant l’organe vital. Ca y est. Elle qui avait pensé surmonter le choc mieux que prévu, qui avait parsemées les innombrables soirées qu’elle avait redécorées de ces extravagances hors normes, voyait dorénavant le revers de la médaille. Elle revoyait Zayn lui annoncer royalement qu’il se mettait en couple. Elle revoyait aussi le coup de poing monumental qu’elle lui avait assené en plein visage avec la plus vive des détresses. C’était consternant de voir à quel point, même aujourd’hui, elle ne pouvait compter sur personnes d’autres qu’elle-même. Elle s’était laissée envahir par une fougue infaillible et un amour incontrôlable, qui dévorait le sort d’une vie qu’elle tentait de garder sous contrôle. Des années pour construire cette relation, des années pour s’avouer qu’elle l’aimait, des années pour le lui dire en face rien qu’une fois, et des années pour se dire qu’elle ferait toujours l’erreur de ne pas se mettre en couple avec lui. Car en plus d’être possessive, mademoiselle était d’une rare contradiction ne supportant pas l’idée qu’il pouvait être aussi libre de son côté. Aujourd’hui elle comprenait qu’elle avait eu raison de préférer ne pas penser à ses distractions à lui. Il avait trahit sa confiance, il avait trahit ses addictions, ses craintes les plus vivifiantes. Il avait détruit leur relation qui perdurait depuis des années, qui s’était perpétrée dans la mémoire des résidents d’une longue lignée d’admirateurs prêts à assumer que ce couple emblématique détenait la pire des diablesses que le monde ait connu. Mais ce duo ils l’aimaient parce qu’il semblait indétrônable, d’une indépendance rare, d’une dépendance encore plus imposante. C’était tout à la fois et un rien à jamais. Ils s’aimeraient dans la plus grande des passions et ne seraient jamais l’un à l’autre par la pire des cruautés. Mais aujourd’hui, Ebony remarquait qu’elle n’avait jamais été en phase avec Zayn. Elle avait toujours pensé, par une idyllique intuition, en lui donnant son cœur, qu’ils s’étaient comme proclamé un contrat inviolable et qu’ils ne pourraient affranchir que par leur sang. Ainsi, elle serait à lui à jamais et il serait à elle pour l’éternité. Mais il lui avait annoncé de but en blanc qu’il se mettait en couple, remettant en question des années de confiance qui s’était installée qu’à grande peine pour la part d’Ebony. Des années à se voiler la face et à se mentir sur sa dépendance flagrante envers cet homme. Aujourd’hui qu’elle réalisait enfin, qu’elle assumait pleinement seulement depuis peu, le fait qu’elle ne pourrait jamais se passer de lui malgré le fait qu’elle détestait cette image, elle se prenait un coup monumentale qui déchirait son cœur en deux faisant voler en éclat tous ses espoirs. Elle l’avait laissé  s’y insinuer tel un démon intérieur qui ne s’exposerait qu’après une attente longue et empathique. Quelle conne elle avait été. Il l’avait travaillé au cœur et après tout ce qu’ils avaient vécu elle n’aurait jamais imaginé une telle situation. De la part de n’importe qui mais pas de lui. Et  puis tout naturellement, il lui avait fait comprendre qu’à défaut de pouvoir se mettre en couple avec elle, il continuerait sa vie. Donc elle ne lui suffisait pas. La relation épique qu’elle lui offrait ne lui convenait pas. C’était un choc après un silence qu’il avait toujours tenu. Pour ce silence, cette berne qu’il avait conservée au sein d’une bulle dérisoire, elle le haïrait toute sa vie. Ce soir, elle  avait pris conscience du mal qui incombait sa poitrine lorsqu’elle s’était réveillée en pleine nuit, baignée de sueur en un cri d’épouvante rare. Elle suffoquait, croyait mourir. Son souffle se bloquait dans sa poitrine. La grande Ebony, reine des gammas, détentrice des sept pêchés capitaux à elle seule et passeuse du diable en personne, était terrorisée par une force invisible. Tout comme elle faisait chaque chose de sa vie d’une manière excessive, elle ressentait ce qui la frappait de plein fouet, d’une façon encore plus désastreuse que pour les éphémères et anodines personnes qui l’entouraient chaque jour. Ebony crachait ses poumons, sentait une lame aiguisée trancher sa poitrine de haut en bas. C’était une perte de conscience et de connaissance, c’était un cri qui s’évaporait dans la nuit pour tracer des sillons emplis de peur sur ses joues humidifiées. Ebony, en ce réveil brutal, avait commencé un deuil qui risquait de prendre un temps considérable et qui changerait à coup sûr, le reste de sa vie à Berkeley. Tout comme elle, on ne savait jamais quand ça tomberait. C’était un volcan toujours en éruption sans savoir quand serait la super nova, ce qui réduirait finalement tout autour d’elle au néant. L’apothéose finale, d’une infime beauté, d’une cruauté sans pareille, une folie irascible, dangereuse à souhait et d’une imposante impulsivité unique. Comprenant où elle se trouvait, elle calmait les battements irréguliers de son palpitant et sortait de son lit, posant à plat ses pieds au sol comme pour comprendre ce qu’il se passait. Ca y était. C’était la super Nova. Le déclic. Elle réalisait enfin. Cette nuit. Alors Ebony se levait, se passait de l’eau sur le visage, tentant d’arrêter les tremblements qui la guettaient et décidait de sortir pour fuir cette accalmie momentané. (…) Elle ne savait pas combien de temps cela faisait qu’elle se trouvait au-dessus du vide, le monde à ses pieds, les bouches de l’enfer s’offrant sur des eaux lisses et d’un noir happant toute autorité vaine. Sur le bord du golden gate, elle guettait les abysses, une bouteille de whisky presque entièrement entamée, tanguant dangereusement sur le bout de parcelle en acier sur lequel elle était montée, n’en ayant aucun souvenir cependant. Les bras tendus, elle levait son regard face au voile noir, parsemée d’étoiles, qui exécutait sa vile condamnation à son égard devant son regard vide, perdue, tiraillé par les châtiments qu’on lui affligeaient. Toutes ces années de malheur qu’elle avait parsemées autour d’elle finissaient car elle devait aussi souffrir pour ses actes terribles envers autrui. C’était aujourd’hui, de la pire manière qui soit. Alors elle buvait à s’en saouler pour mourir, détruire ses sentiments aussi vastes qu’ils puissent être, pour détruire cette agonie, ce souffle cardiaque incontrôlable, cette maladie incurable qui était l’amour qu’elle avait une seconde fois offert, par dépit de voir que, même en tentant si bien de résister, son cœur restait increvable. Ebony était humaine. Et ce soir, la peine qu’on lui dicterait, serait celle capitale.



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MessageSujet: Re: Ebony&Aiden .hold your breath and count to ten. Ebony&Aiden .hold your breath and count to ten. EmptyJeu 11 Déc - 23:05


Ebony & Aiden

“In the night, I hear them talk the coldest story ever told.Somewhere far along this road, he lost his saoul”


Longues sont les nuits lorsqu’elles sont passées seul. Aiden n’avait pas l’habitude de ne pas être accompagné. Il n’avait jamais été d’accord avec l’adage si connu qui dit qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné. Pour lui, peu importe de qui il s’agissait, cela valait toujours mieux que la solitude. Etre seul, c’est laisser ses démons faire surface et n’avoir pas d’autre solution que de les affronter. Se montrer digne, foncer tête baissée vers ce qui nous torture. C’était beaucoup trop pour lui, qui avait enfouit pendant toutes ses années, ses sentiments, ses craintes et ses doutes. Tant bien même qu’il lui arrivait parfois d’oublier ce que ça faisait de ressentir quelque chose. Depuis le début de sa jeunesse, il avait compris qu’éprouver le moindre sentiment, serait une faiblesse, laisser à l’autre la possibilité de voir en nous des choses que l’on ne soupçonne pas, lui donner l’opportunité de nous blesser, s’attacher et pire encore dépendre de quelqu’un. Non c’était trop pour lui. Il valait mieux construire un mur entre lui et les autres et ne laisser personne pénétrer dans ce cœur qu’il avait barricadé.

Mais lorsqu’il lui arrivait de se retrouver seul, parce qu’il n’avait rien de prévu pour la soirée, qu’aucune jolie demoiselle ne s’était présentée à moitié nue à sa porte, que personne ne l’avait appelé pour festoyé et que lui-même n’était pas d’humeur à savoir qui était disponible pour la nuit ; alors à ce moment-là il se retrouvait face à ses chimères et ça ne l’enchantait guère. Allongé sur son lit, un verre de scotch à la main, il se mit alors à penser à ces dernières années. A tout ce qu’il avait vu et vécu. Il avait déçu son père. Lui qui l’avait placé sur un piédestal depuis sa tendre enfance, qui voyait les choses en grand pour lui, et qui imaginait son futur, comme PDG de la société familiale. Il n’avait pas su être à la hauteur de ses espérances, et avait beaucoup de mal à l’accepter. Le fils prodige à qui tout devait réussir n’avait en réalité rien accompli. Qui voudrait d’un directeur accusé de viol sur une mineure ? Il était jeune également, et surtout totalement saoul. Et si elle était dans cette boite, normalement c’est qu’elle aurait dû être majeure. Et après tout, d’après le jury ça n’avait pas été un viol, mais ça tout le monde s’en foutait. Aux yeux son père, et pour la société, il était désormais le vilain petit canard. Tout cela lui rendait la vie dure et voir sa sœur, sa cadette, cette toute petite chose, à la place qui lui était normalement destiné, c’était insupportable. C’était d’ailleurs pour ça qu’il était rentré de Londres, avec Alejandro, pour récupérer son due. Aussi bien à la confrérie, mais aussi et surtout au sein de l’entreprise familiale.

La nuit allait être longue s’il continuait de ressasser son passé, ses actes manqués et ses déboires qui lui avaient coutés si cher. La liste de ses erreurs était bien longue. Trop longue pour figurer sur une liste en réalité. La soirée ne pouvait pas continuer ainsi, et il avait besoin de quelqu’un pour se changer les idées. N’importe qui aurait fait l’affaire, il avait simplement besoin d’une distraction. Mais une personne en particulier vint à son esprit. Ebony. La reine des Gammas avait tous les atouts nécessaires pour donner à sa nuit un tout autre tournant. Elle était douée, savait jouer de ses charmes pour faire oublier aux hommes leurs moindres petits soucis. La demoiselle et le jeune homme entretenait depuis quelques mois une relation on ne peut plus amusante. Amis le jour, ils étaient parfois amants la nuit. Cette relation leur convenait totalement puisque ni l’un ni l’autre ne souhaitait un quelconque attachement. Ils partageaient la même vision des choses. Les sentiments très peu pour eux. Ou du moins c’est ce qu’il croyait.

Le jeune Delta décrocha donc son téléphone pour appeler Bony. Après quelques secondes d’attente, elle répondait. Sa voix n’était pas aussi enjouée que d’habitude. D’ordinaire, on peut entendre la séduction dans le moindre de ses mots. Ce soir, ce n’était pas le cas. Elle avait l’air ailleurs. Aiden avait fini par la connaitre suffisamment durant les derniers mois pour comprendre que quelque chose n’allait pas. Mais il était loin de se douter de l’ampleur des dégâts causés par l’autre Gamma. La demoiselle avait fini par accepter de lui dire où elle se trouvait, sans donner plus d’indications. Il prit alors sa bouteille sous le bras, et après avoir enfilé une veste, conduit jusqu’au Golden Gate Bridge pour y retrouver la belle.

Garée à côté de sa voiture, il lui fallut un moment avant de comprendre ce dont il s’agissait et voir où elle se trouvait. Assise, au rebord de l’immense pont, les pieds dans le vide et les yeux gonflés, quelque chose n’allait pas, c’était évident. Ce ne serait donc pas elle qui lui changerait les idées. Damed ! Il rejoignit alors la brune et s’assit à côté d’elle. Contrairement à la plupart des gens qui auraient pu être attristé de voir une amie dans un tel état, ce ne fut pas le cas d’Aiden, qui au contraire, ne put s’empêcher de rigoler. Un rire moqueur et froid se dégageait de sa poitrine. «  Mais qu’est-ce que tu fous la ? Tu nous la joues mélodramatique ce soir ? » Lui qui l’avait appelé pour l’aider à décompresser, c’était foutu.

Il n’avait jamais vu Ebony dans un pareil état. A vrai dire, il avait rarement vu quelqu’un comme ça, elle semblait dévastée. Au départ elle n’avait même pas remarqué son arrivée, enfouie dans ses pensées. « Moi qui croyais que tu n’avais ni canal lacrymal, ni cœur, je suis déçu. On m’avait dit que la reine des Gamma ne pleurait jamais !  » Les rumeurs étaient donc fausses, Ebony avait bel et bien un cœur et ce soir, il semblait bien endommagé. Loin de savoir ce dont il s’agissait, Aiden tentait tant bien que mal de faire rire sa belle, ou d’en savoir un peu plus. « Rassure moi, c’est pas un mec qui te met dans tous ces états ? » Elle serait bien bonne celle-là. Bonny déprimer à cause d’un garçon, et puis quoi encore, parce qu’elle a perdu sa poupée aussi tant que vous y êtes.


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MessageSujet: Re: Ebony&Aiden .hold your breath and count to ten. Ebony&Aiden .hold your breath and count to ten. EmptySam 20 Déc - 15:58

Ebony&Aiden ⊹ Hérissée sur ce pont sans fin ni but, elle toisait les hautes tours qui se dessinaient dans son horizon et se laissait destabiliser par leurs lumières aveuglantes qui siégeaient à travers une nuit d'un noir de jais. Les rares étoiles n'illuminaient que trop mal les flots salvateurs qui s'étiraient en contre bas, sous ses pieds, et lui laissait l'impression de se livrer, au bord des bouffes d'un enfer abyssale. Ebony aurait pu se damner pour moins que ça, pour profiter de ce silence réconfortant, du souffle glaciale du vent qui venait caresser son visage et givrer le bout de ses doigts. Elle ne saisissait plus qu'à grande peine les sons distendus qui arrivaient à se frayer un chemin à travers son ouïe défaillante à présent. Ebony se sentait assourdie de tout, écœurée de peu et affligée d'un rien. Alors elle tanguait, les bras tendus, avançant au bord du gouffre, la route en contre plongée, dans l'expectative qu'elle s'écrase soit sur le bitume soit qu'elle plonge enfin dans l'immense baie californienne. Mais même éméchée, Ebony réussissait toujours, après une seconde où elle frôlait la mort, à se rattraper et continuer son bout de chemin, bouteille presque vide dorénavant, et regard hagard. Si ce n'était pas son imprudence qui l'a tuerait, ce serait à coup sûr, un coma prolongé, conséquence d'un corps imbibé d'alcool. Son portable sonnait dans sa main et elle arrêta alors sa progression, grommelant contre l'appareil maudit qui venait écourter son séjour en enfer. Elle n'arrivait même pas à discerner les premières lettres du nom qui s'affichait. L'écran semblait flou, comme projeté dans une surface liquide. Elle grognait un allô mécontent et entendait quelques paroles rapidement diffusées pour atteindre l'espace de ses neurones. Rien ne lui venait, alors sans attendre, elle raccrochait. La jeune femme se fichait éperdument de qui avait pu la joindre à ce moment précis. De toute manière, elle n'avait que peu d'amis. Sûrement bien plus d'amants tout compte fait. Elle n'avait pour la plupart du temps, que sa vie, son indépendance et sa liberté sauvage qui la maintenaient en vie et faisaient ressurgir en elle, le pire mais aussi cette instinct de survie rare. Car l'ambition d'Ebony survolait celle de nombreux étudiants du campus, au point qu'elle aurait fait une epsilon de premier ordre si seulement elle n'avait pas la fâcheuse tendance de ne jamais s'imposer de limites qu'elle ne pourrait tenir. Alors la jeune femme écrasait de sa suffisance ses disciplines et ennemis potentiels, et concurrençaient avec brio les fameux grands noms de ce monde. Ainsi, la jeune femme, perdue dans ses envie de conquêtes et d'exprimer sa fougue à travers la détresse qui l'a broyait, n'apercevait pas de suite, la voiture qui zébrait la route, illuminant de ses phares, les longues jambes de la jeune femme. Toute de noir vêtue, elle était difficile à remarquer et pourtant, elle entendait déjà la vitesse du véhicule ralentir et le moteur s'embourber dans des vitesses rétrogrades. Levant les yeux au ciel, elle se tournait vers l'imposteur qui allait sans doute venir s'enquérir de son état de santé. Il n'était pas rare de voir sur ce même pont, des illuminés prêts à faire le grand saut par désespoir de cause. Et même si la jeune femme avait le coeur brisé, il était hors de question que sa vie le soit aussi. Étrangement, Ebony brûlerait toujours d'un feu constant, même terrassé à présent, et se reprendrait à un moment donné. Stoppé dans sa progression, sur ses immense passerelle, elle jetait un coup d'oeil à l'homme qui sortait du cylindre pour s'approcher d'elle avec un sourire goguenard sur le visage. Evidement, Aiden, comme si elle méritait pour l'instant, de se faire appréhender par un homme qui partageait sa couche alors qu'elle venait de se faire jeter par l'un de ses amants et pas n'importe lequel... Quoi que. Peut-être était-ce un signe après tout. Jaugeant l'homme de haut en bas pour finalement, explorer ses iris d'un bleu conquérant, elle arquait un sourcil devant sa remarque qui la fit de suite bouillir de l'intérieur. Et toi alors ? Tu te l'as joue philanthrope ? Fais moi plaisir et va t'en. Qu'elle lui sort en détournant son attention du jeune homme en espérant qu'il s'en ira rapidement. Mais il continuait et finissait par s'assoir sur le bord du pont. Un mouvement et il basculait autant qu'elle. Mais la jeune femme n'avait pas l'intention de lui accorder crédit ou une importance suffisante pour lui donner l'envie de rester. Ebony ne faisait pas dans le social et si elle fonçait droit dans un mur, elle désirait que personne ne vienne se mettre en travers de son chemin car elle ne le ferait pas pour les autres. Voila comment elle voyait sa vie et surtout la présence indésirable d'Aiden à ce moment précis. Je ne pleurs pas idiot ! Qu'elle rugit en faisant volte face pour insurger l'homme d'un regard poignant et écrasant de hargne. La faiblesse, elle détestait ça et ce soir, qu'elle l'exprimait, Ebony n'avait aucune envie que quelqu'un l'a voit dans cet état et c'était bien ce qu'il se passait avec le delta. Et puis il finissait par la questionner. Soupirante de frustration, elle venait s'assoir elle aussi sur le rebord du bord, les jambes de chaque côté, entre les eaux profondes, et la terre ferme. Ecoutes moi bien Aiden. Si j'avais besoin d'un psy, j'en aurais demandé un. En l’occurrence ce n'est pas le cas, alors si tu pouvais la fermer avec tes sarcasmes à deux balles, ça m'arrangerait. Qu'elle lui intime avec concupiscence en le foudroyant de toute la animalité dont elle était capable. Mais Ebony n'était pas au sommet de sa forme. Pire, elle se noyait au fond d'elle. Les yeux à présent fermés, force est d'écouter les battements de son coeur qui cognaient avec fracas contre sa poitrine, elle l'observait de nouveau, lasse déjà, de tout. Attends, me dis pas que tu t'es déplacé juste pour moi ? Ebony esquissait un sourire en passant une main dans la nuque du jeune homme tourné vers elle. La gamma remettait les choses en place, essayait de restituer sa discussion au téléphone quelques secondes avant. Mais aucune bride ne lui venait en mémoire. C'est mignon. Qu'elle lui dit, sans grande conviction parce qu'Ebony, ne croit pas au acte bienveillant et à la fidélité sincère. Pas envers elle en tout cas. parce que la jeune femme sait déjà que les serpents qui pourrissent la vie d'autrui de leur poison, ne récolteront jamais la palme d'or. Alors, elle voulait profiter de sa présence car que pour elle, rien n'était dû au hasard. Alors, elle embrassait ses lèvres, là au bord du Golden Bridge, où il pouvait à tout moment la laisser tomber dans un trépas foudroyant.



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MessageSujet: Re: Ebony&Aiden .hold your breath and count to ten. Ebony&Aiden .hold your breath and count to ten. EmptyVen 20 Mar - 23:37

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