the great escape
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stayin' in my play pretend where the fun ain't got no end. (n)

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MessageSujet: stayin' in my play pretend where the fun ain't got no end. (n) stayin' in my play pretend where the fun ain't got no end. (n) EmptyDim 4 Jan - 17:55


“I wanted it so much,” she said. “I don't know why I wanted it so much.”
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(nicola weaver-rhodes & handa st. claire at a private party in the clubhouse)

"Je n'aime pas ma vie. C'est aussi simple et aussi triste que cela. Je suis entièrement guérie et clean depuis deux mois maintenant. Ma sortie de rehab s'est faite en beauté. On a acclamé mon retour et personne ne s'est douté de rien. La raison qu'avait donné mon agent à la presse people semblait assez sincère pour qu'on ne creuse pas d'avantage. Fatigue sévère dû au stress de tout mes projets. Aujourd'hui je suis de retour sur le devant de la scène, je jongle entre le tournage de ma nouvelle série, la préparation de mon nouvel album, ainsi que deux films dont la sortie est prévue pour fin 2013 et début 2014. Les gens qui m'entourent me disent que je suis chanceuse, que mon parcours est exceptionnel. Je ne suis pas de leur avis. Je ne me sens pas du tout chanceuse parce que je ne suis pas heureuse. Je ne suis pas triste non plus. Je ne suis pas seule. Mais je n'ai personne. Je suis loin de m’apitoyer sur mon propre sort. Je suis consciente que ma condition est excellente. Je suis belle, jeune, riche et plus récemment en bonne santé. J'ai arrêté la consommation de drogues, je ne fume pas, je suis saine de corps et d'esprit, je mène une brillante carrière, le public m'aime, mes fans m'encouragent à poursuivre mon rêve. Mais c'est là où le problème se pose. Ce n'est pas mon rêve, ça ne l'a jamais été. Et aujourd'hui, je n'arrive pas à donner un sens à ma vie. J'évolue dans un monde qui n'est pas le mien. J'ai l'impression de ne pas vivre, j'existe simplement. Chaque jour, je me réveille et je fais tout ce qu'on s'attend que je fasse. Sauf que je n'en tire aucune satisfaction. Je suis vide de l'intérieur, mon cœur bat mais ne brûle pas, je n'ai pas de passion, pas d'ambition, mon existence est futile, je ne suis plus .." Je lis pour ce qui doit être la quinzième fois ce soir, ces mots couchés sur du papier froissé, une page qui aurait dû servir à l'ancienne moi pour écrire les paroles d'une nouvelle chanson. Je comprend maintenant, que je n'ai jamais été entièrement guérie, la cocaïne avait bel et bien quitté mon système mais un autre mal habitait ma cage thoracique et personne ne s'en était douté. L'amour s'est révélé à moi au bon moment, alors que je perdais pied et que j'étais sur le point de succomber une nouvelle fois à mes démons. L'amour est arrivé et ça m'a suffisamment occupé pour que je ne repense plus à mon existence morne et au sentiment macabre qui a depuis toujours logé dans ma poitrine, guettant le moment opportun pour m'envahir entièrement. Quand l'amour a quitté ma vie ou quand je l'ai poussé à sortir de mon existence, les avis divergent sur ce point là, je me suis retrouvée à l'endroit même où il m'avait cueilli. Au bord du gouffre, à deux pas de sauter dans le vide le plus creux, un néant insignifiant de poudre blanche pour m'arracher à ma propre réalité. Et c'est ce qui arriva car il n'y avait plus rien, ni personne pour me repêcher. J'allais couler, doucement d'abord, violemment ensuite et personne ne se souciera de ce qui m'arriverait. J'avais tord sur ce point là, tout le monde se souciait de ce qui m'arrivait. Après tout, si tout le monde n'en avait que faire de la pauvre Handa, tout le monde vouait un culte incomparable à la magnifique et resplendissante Eliza Summers, aussi connue sous le nom de planche à billets. Qui allait faire tourner l'industrie si la chérie de l'Amérique se perdait dans les abîmes de l'enfer ? Il y'avait de potentielles remplaçantes certes, mais c'était pour plus tard. Eliza Summers était encore trop jeune et jolie pour être condamnée. Tout le monde voulait attendre qu'elle ait au moins vingt-sept ans, après elle pouvait overdoser tant qu'elle voudra. Au mieux, on la recyclera pour une télé-réalité pourrie, au pire elle rejoindre le club des vingt-sept ans (quoique c'est dommage qu'elle ne fasse pas partie du Panthéon Rock). Mais enfin, il n'est pas encore temps, aujourd'hui tout ce que fera le départ de la Eliza, c'est faire perdre des dollars à tout le monde. Même, maman en a mordu ses ongles manucurées quand les nouvelles sont apparues dans la presse à scandale. Moi, Handa pouvait me droguer autant que je le voulais mais ça ne devait pas atteindre l'image d'Eliza. Sinon, au revoir les liftings et les massages en Thalasso. Oui, c'est bien triste pour tout le monde cette histoire. C'est pour ça qu'aujourd'hui, je me retrouve dans une sorte de prison personnifiée à San Francisco, du nom de Berkeley, accompagnée de deux gorilles qui me servent de gardes du corps. Mon réveillon fut l'un des plus ennuyants de l'histoire des réveillons. Je n'ai même pas eut droit à une seule petite dose de cocaïne et j'ai dû me taper toutes les émissions qui passaient à la télévision pour éviter de penser à me suicider. Quoique ça n'a fait qu'accentuer mon désir de mettre fin à mes jours. Je n'ai jamais supporté les chansons de Noël. Et oui, j'aurai pu me rebeller ou m'enfuir ou faire n'importe quoi mais ne pas accepter ce qui m'arrivait. Je sais, j'aurai pu mais je suis trop paresseuse pour le faire. Et puis, Berkeley, bien qu'étant une université, pourrait m'apporter plein de nouvelles choses. Mon optimisme n'est que temporaire, mais autant rester dans l'esprit du réveillon jusqu'au bout. Je pourrai peut-être la trouver finalement, cette rédemption. Redemption. Ça pourrait même être un bon titre d'album ça. Entre temps, je sens que les effets de manque commencent à m’assujettir petit à petit. J'ai tellement envie d'une seule, dernière, petite dose. Juste une dernière rencontre avec ma précieuse poudre blanche. Et comme si ma bonne étoile avait entendue ma prière, mon téléphone sonne et c'est Riley mon agent. Je décroche, au début, agacée mais quand il me dit que je dois faire une apparence dans une soirée v.i.p très posh en plein SF, mon organe de vie se met à battre la chamade. Tan pis pour le père noël, j'irai exaucer mon vœux moi-même. Riley ne manque pas de me préciser qu'il n'y aurait pas de coke dans une soirée pareille, mais je n'en ai que faire de ce qu'il raconte. Là où il y'a une fête, il y'a de la drogue, quoique l'on dise.  (janvier 2015, first v.i.p party of the year) J'ai enfilé ma robe noire Chanel à paillettes à la cinquième vitesse, des sandales Giuseppe Zanotti à mes pieds. Je doute que ma pochette Versace concorde avec le reste mais peu importe, je suis trop pressée pour réfléchir mode. Je ne me brosse pas les cheveux et ne me maquille pas non plus. C'est Max mon chauffeur qui conduit, alors j'ai le temps de me rougir les lèvres et de me passer vite fait les doigts dans les cheveux. La vérité est que je m'en fout complètement de quoi j'ai l'air. J'ai juste envie d'arriver à cette foutue soirée pour mettre la main sur un peu de poudre. Mes deux gardes du corps me suivent de près, mais une fois que je fais mon entrée au clubhouse, j'arrive à les semer dans la foule en folie. Je cherche à droite et à gauche des personnes que je pourrait éventuellement connaître et qui pourraient me fournir. Il n'y a personne. Le stress monte en moi et je me souviens de ce qu'à dit Riley "Ne te fatigues pas à chercher de la coke chérie, il n'y en aura pas dans cette soirée". Il a tord, j'en suis certaine. Je me convaincs que je finirai par en trouver et je remarque que des personnes commencent à me regarder bizarrement. Je dois avoir l'air d'une folle en manque. Je vais au bar pour prendre deux shots de vodka, histoire de me calmer un peu et pendant que je descends les deux verres, je me rends compte que mes deux foutus bodyguards m'ont trouvé. Je finis par me comporter normalement et je vais danser pendant une bonne vingtaine de minutes sur la piste. J'essaye de me tenir occupée du mieux que je peux, en parlant à gauche et à droite aux nombreuses connaissances que j'ai, mais je n'ai aucune maîtrise sur moi-même. Mon corps agit machinalement et j'ai l'impression d'être entièrement détachée de lui. Je ne pense qu'à la cocaïne qui doit être quelque part, à quelques mètres de moi et rien qu'à cette idée, je commence à frémir d'envie. Frustrée et profondément irritée, je me dirige vers les toilettes du Club où je sais qu'au moins les deux gorilles qui me suivent me laisseront tranquille. Quand j'ouvre la porte, mes yeux s'illuminent de bonheur. Je vois une rousse, mal habillée mais peu importe, penchée sur le lavabo et je devine tout de suite ce qu'elle fait. Sans y penser deux fois, ni même sans vérifier qui est dans les toilettes, je fourre ma main dans mon sac et je prends la totalité du liquide qu'il contient. Je ne compte même pas, mais il doit y avoir à peu près 400 dollars, ce qui est plus qu'amplement suffisant pour la dose que la rousse détient. Je les lui file sans même lui parler et lui arrache le petit sachet de la main. Elle a du comprendre parce qu'elle n'a même pas pris la peine de me répondre et est sortie des toilettes.  La poudre n'est pas très blanche, mais je n'y fais pas attention. Impatiente, je ne prends même pas la peine de sortir ma carte de crédit pour faire des lignes. J'attrape un billet d'un dollar au fond de ma pochette et je le roule pour former une paille. Ensuite, de ma main droite, j'insère le billet dans ma narine en le maintenant fermement, puis je me bouche à l'aide de mon index ma narine gauche, avant de fourrer l'autre extrémité du billet dans le petit sachet plein de poudre blanche. Je sniffe, d'un seul coup et la poudre jaillit dans mon nez, elle fond le long de ma gorge. Et je le sent. Je sent ce goût de chewing-gum métallique, qui m'avait tant manqué, m'envahir entièrement. Puis, je ne sais pas ce qui se passe, mais je n'arrive plus à tenir sur mes jambes et je tombe. Je gémit de douleur, les yeux fermés et me rends compte que je me suis cognée la tête contre le lavabo en chutant. Puis, plus rien. Je ne ressent plus aucune souffrance, je n'ai plus du tout mal. Un sifflement assourdissant survient dans mes oreilles et je commence à avoir beaucoup trop chaud. La peur m'enveloppe de la tête au pied, je ne sais pas ce qui m'arrive, je ne veux pas mourir. Je sens que quelqu'un aide à me relever, mais je n'arrive pas à tenir debout, je suis trop molle, trop morte. J'essaye d'entrouvrir mes yeux, mais je n'y arrive pas. Il fait trop noir, trop chaud, mon corps est trop lourd. Je m'évanouis.
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MessageSujet: Re: stayin' in my play pretend where the fun ain't got no end. (n) stayin' in my play pretend where the fun ain't got no end. (n) EmptyVen 20 Mar - 23:38

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