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babou&calou ; second round

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Catahleen Hammersmith
there's no place like berkeley
Catahleen Hammersmith
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MessageSujet: babou&calou ; second round babou&calou ; second round EmptySam 20 Sep - 21:33


Trois semaines. Vingt et un jours. Des centaines d'heures et des milliers de secondes. C'est le temps que Caleb a déjà passé au sein de la colocation entre Jules, Babi et Sara. A la suite du départ de Levy, il ne se sentait pas capable de vivre seul. Sa jumelle, toujours aussi protectrice et aimant bien garder un œil sur lui en cas de crise, lui proposa de venir s'installer avec les filles. Au départ, le jeune homme rechignait. C'est vrai quoi. Il les trouve chiante quand il les voit de temps en temps mais là vivre avec elles … C'est carrément du masochisme à l'état pur. Sauf qu'il n'avait pas vraiment eu le choix. Pour ne pas faire exploser une énième dispute entre lui et Jules, il avait accepté sa proposition à condition que les deux autres soient d'accord également. Jusque là, c'est logique. Il n'allait pas imposer sa présence si cette dernière n'était pas désirée. A son plus grand étonnement, Babi et Sara avait dit oui. Retrouver Babi en tant que colocataire. C'est reparti pour un tour. Il avait régressé d'une année entière pour se retrouver au même point de départ qu'à son arrivée à Berkeley. Merveilleux. Depuis trois semaines, le iota s'efforçait de paraître aussi invisible que possible. Peu dérangeant, il partait tôt le matin et ne rentrait qu'assez tardivement le soir en tâchant de ne pas passer devant la porte de la chambre de l'italienne ( pour éviter les disputes ), en évitant la chambre de Sara ( de peur de l'apercevoir déprimer à cause de Levy ) et en se faisant tout petit quand il marchait près de la chambre de Jules pour éviter tout questionnement qui lui aurait fait lever les yeux au ciel. Aujourd'hui, il entame donc sa quatrième semaine auprès du trio de choc. Et pour l'instant, il ne s'en sort miraculeusement pas trop mal. C'est le week-end et les filles semblent toutes plus ou moins occupées. Caleb sort sa mallette de sous son lit pour prendre ses médicaments quotidiens. C'est sans doute le plus difficile. Cacher sa maladie, à non pas une colocataire mais deux. Heureusement que Jules est là pour l'aider parfois sinon il se serait fait avoir. Le jeune homme compose rapidement le code du cadenas pour déverrouiller cet espèce de grand vanity lorsque son cellulaire sonne. Maugréant contre celui ou celle qui ose le déranger, il fouille la pièce de ses iris pour trouver son téléphone qui se trouve sur un coin de son bureau. Caleb l'attrape et découvre qu'il s'agit de Levy. Ni une, ni deux, il décide d'interrompre ce qu'il était en train de faire pour répondre. Après tout, même si celui-ci se trouve à des milliers de kilomètres de lui, il reste son meilleur ami. Le Hastings-Fields commence alors une conversation animée avec son ami. Ce dernier lui apprend qu'il compte rester en Angleterre pour de bon et ne pas revenir en Californie et encore moins à San Francisco car il a besoin d'être auprès de sa mère. Caleb ne dit rien de spécifique et se contente d’acquiescer quand il le faut. Néanmoins, il ne peut s'empêcher d'avoir une ou deux pensées pour Sara qui ne reverra probablement jamais l'ancien omega. Fin tragique pour une histoire qui avait à peine débuté. Pour poursuivre la discussion tout en ajoutant une légère touche d'humour, Caleb ajoute. « Tu sais que j'ai rendu notre maison et que maintenant je vis avec les trois hystériques. Ma vie est proche d'un cauchemar. » Dit le jeune homme avec une bonhomie naturelle. Il attrape sa bouteille pour boire une gorgée mais elle est vide. Caleb se dirige vers le couloir afin de descendre au rez-de-chaussée de manière à pouvoir la remplir dans la cuisine. Avant de quitter définitivement sa chambre, il regarde sa mallette avec ses médicaments qu'il a un peu éparpillé partout sur le lit. Haussement d'épaules désinvolte. Après tout, il est tout seul dans la demeure, il n'y a pas à s'en faire. Le jeune homme émet des commentaires et ponctue ses phrases de rires sincères à l'écoute des histoires loufoques de son meilleur ami. Alors qu'il est en train de remplir sa bouteille d'eau, il entend comme un bruit sourd à l'étage. A l'affût, ses yeux se lève automatiquement en une seconde vers l'escalier. Si l'une des filles était rentrée par la porte d'entrée, il l'aurait entendu, de sur. Levy comprend qu'il n'a pas la complète attention de son ami et il l'appelle pour le faire revenir à la réalité. Sauf que Caleb n'a plus les idées en place. Il est distrait par le boum qu'il a entendu précédemment. Une peur atroce lui étreint la poitrine. Et si quelqu'un était entré dans sa chambre à son insu ? S'il s'agit de Jules, tout va bien mais si ce sont les deux autres qui se sont mises à jouer aux fouineuses, ce sera beaucoup moins drôle. Il a l'impression de monter chaque marche avec une lenteur effrayante et il n'en fini pas. Au bout du fil, Levy soupire car il sait que Caleb se contrefout de ses babillages à présent. Celui-ci pousse la porte de sa chambre et il a un haut le cœur en découvrant la scène qui se joue devant lui. Ses oreilles se mettent à bourdonner et la voix de son meilleur ami se fait de plus en plus lointaine. Il s'entend dire un vague « Je te rappelle plus tard. » avant de raccrocher et de balancer son cellulaire sur sa chaise de bureau. Le jeune homme cligne des yeux une fois en espérant qu'une fois qu'il les aura ré-ouvert, elle ne sera plus là. Alors il presse ses paupières tellement fort qu'il en a mal et le pire c'est qu'elle est toujours au même endroit quand ses pupilles entrent de nouveau en contact avec le jour. C'est un cauchemar. Un putain de cauchemar dont il va se réveiller incessamment sous peu. La vie ne peut pas être aussi cruelle avec lui si ? Babi Pelizza Da Volpedo s'étend sous ses yeux avec une boîte d'anti-dépresseurs dans les mains. Et autant dire que cette boîte ne lui appartient pas à elle mais bel et bien à lui. La première question qui s'interpose dans son esprit est « qu'est-ce que tu fiches ici » mais il n'est pas assez stupide pour la poser clairement. Puis la réponse va se soit. « Tu es venue fouiller dans mes affaires pendant que j'avais le dos tourné ! » ça y est, c'est parti. La colère s'empare peu à peu de ses entrailles, de chaque cellule de son corps. Même s'il le voulait, il serait bien incapable de gérer cette émotion trop forte pour lui. Trop de stress en si peu de temps. Il est obligé d'éclater. « Sale emmerdeuse d'italienne qui fourre son nez partout ! Laisse mes affaires en place ! » Comme un fou, Caleb s'élance vers Babi et lui arrache la boîte des mains. Puis, il la pousse afin qu'elle s'éloigne au maximum de ses médicaments. Dans un élan d'espoir vain, le jeune homme espère qu'elle n'a pas eu le temps de tout regarder et de comprendre la maladie qui le ronge. Avant, elle le considérait comme un dealer et c'était franchement plus glorifiant que le fait réel d'être bordeline. Sauf que Babi n'est pas dénuée d'intelligence. Avec un peu de bon sens, elle va rapidement faire le lien avec les crises et les médocs. Il est vraiment dans la merde. De manière désordonné, il remet tout dans la mallette et la referme bien vite. Mais le mal est fait. « Qu'est-ce que tu fais encore là ? Dégage de ma chambre et ne t'approche plus de moi ! » C'est un conseil comme un autre mais elle devrait le suivre. Pour le bien être de chacun.
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MessageSujet: Re: babou&calou ; second round babou&calou ; second round EmptyDim 19 Oct - 18:10


You don’t have to be hostile. I know you like me, I can tell. You’re just pushing me away because I make you feel guilty, It’s okay. I know why you gave me away, you wanted to give me my best chance.

Elle a l’impression que son monde doré de petite princesse se transforme en un véritable cauchemar, la Babi. Elle épargne les détails concernant sa vie amoureuse qui prend des allures de désastres et en prime, afin d’ajouter de l’huile sur le feu, d’enfoncer le clou dans la plaie, elle se doit de refuser une virée shopping en compagnie de Jules et de Sara. Sacrilège ultime. Des semaines qu’elles en parlent, qu’elles fouillent sur internet afin de trouver un nouveau look pour leur Licorne nationale. Qui dit rupture (à sens unique mais rupture quand même) dit changements, merci Levy. Elle s’applique à disserter sur un devoir qu’elle doit impérativement rendre demain, parce qu’en plus d’être l’une des plus jolies filles de la prestigieuse Berkeley, c’est une brillante élève. (…) 16h00, elle lève le nez de ses bouquins et son ventre, branché comme un réveil, lui indique qu’il est l’heure du goûter et princesse Pelizza Da Volpedo ne rate jamais une occasion de grignoter, c’est bien connu. «.J’ai faim, j’ai faim, j’ai faimmmm.» qu’elle chantonne tout en claquant des mains, telle … Babi. Elle longe le couloir de leur immense appartement et tombe (par chance ? malchance ?) nez à nez avec la chambre de Caleb …. Ouverte.  Elle s’arrête net et essaye de ne pas écouter les deux voix qui débattent dans sa tête. «.N’y va pas Babi, c’est son jardin secret. Tu n’aimerais pas qu’il entre dans ta chambre.» «.Rentre Babi, ce n’est tout de même pas de ta faute s’il a laissé sa porte ouverte.» «.Babi, il ne va pas être content … tu le sais.» «.Il ne le saura jamais, dépêche-toi !.» «.Babiii….» Trop tard. A l’instant où l’angelot  s’était adressé à elle, elle se faufilait déjà dans l’antre de Caleb Hastings-Fields. Comme au bon vieux temps, qu’elle plaisante avec elle-même. «.Ceci n’est pas marrant, Babi.» Et en plus le chérubin n’a aucun humour. Sa chambre sent bon le Caleb et elle a comme une impression de ‘déjà vu’, excepté qu’elle se rend compte qu’ils ne sont plus les Caleb et Babi du début. Ils sont juste une nouvelle fois colocataires, rien de plus, rien de moins. Alors qu’ils avaient toujours été plus. Plus que ça. Elle soupire et se laisse tomber (de désespoir) sur le lit de son … c’est drôle, elle ne sait même pas ce qu’il représente pour elle. Et comme punition (pour son intrusion dans la vie privée d’autrui), elle se cogne la tête contre quelque chose de dur, du métal. Une mallette. Cette même mallette qu’elle avait fouillée autrefois qualifiant Caleb de drogué, de dealer, de mafieux et de toutes sortes d’idioties sortant de son imagination. Le faisait-il exprès de laisser trainer ses affaires devant la curiosité insoutenable de Babi ? Tant pis, le mal était déjà fait, il ne restait plus qu’à inspecteur Babi de tirer cette affaire au clair. Simple drogué ou appartenance à la mafia russe ? Elle prend trois boites de médicaments au hasard et se rend compte qu’elle n’en connait aucun. Normal, qu’elle pense, Babi ne touche pas à ce genre de choses. Risperdal - Solian – Deroxat. Elle ferme les yeux et commence à gesticuler dans tous les sens, oh seigneur dans quoi s’était-elle encore embarquée. Elle hésite plusieurs secondes en regardant le Mac éteint de Caleb posé là, juste devant elle comme un signe du destin, et puis … elle craque. Elle allume l’ordinateur portable et quand la page Google s’affiche elle tape, sans y réfléchir, le premier nom. Ce n’est pas bien. Pas bien du tout. Mais elle se console en se répétant qu’elle désire juste comprendre. Un peu. Rien de plus. Seulement, les résultats qui s’affichent la laissent sans voix. « Risperdal. Antipsychotique. » « Indiqué dans le traitement de la schizophrénie » « Troubles bipolaire. » « Classe thérapeutique : Neurologie-psychiatrie » what the … Elle a l’impression que le ciel lui tombe sur la tête mais elle ne peut s’empêcher de continuer. « Solian. Traitement contre la schizophrénie, la dépression, l'anxiété, la dysthymie.» « Classe thérapeutique : Neurologie-psychiatrie » « Dexorat. Depression. Troubles Obsessionnels Compulsifs. Trouble Anxiété Sociale / Phobie sociale. Etat de stress post-traumatique. » « Classe thérapeutique : Anti-dépresseur. » Perdue, c’est le premier sentiment qui la submerge. Elle continue de lire, de relire, les mots se mélangent dans sa tête et n’ont aucun sens. Elle ne comprend même pas un centième de ce qu’elle lit mais l’horreur la gagne un peu plus à chaque ligne. C’est trop d’un coup… Et quand, enfin, elle fait le rapprochement entre ses recherches, les médicaments et le comportement de Caleb, elle laisse tomber le macbook pro posé sur ses genoux. Boum. Quelle idiote. Colère. Déception. Tristesse : le résumé en trois mots de l’état émotionnel de Babi. Des tremblements s’emparent de son corps lorsqu’elle entend quelqu’un monter les escaliers, elle n’est dupe elle sait que c’est lui. Lui. Lui, le menteur. Lui, qui la mettait dans tous ses états. Elle lui fait face lorsqu’il apparait dans la chambre plus énervé que jamais. Au lieu de s’excuser (chose qu’elle ne ferait jamais) elle préfère lui tenir tête, comme à son habitude. Elle ne l’écoute même pas et une boule se forme dans sa gorge lorsqu’elle l’observe ranger (vainement) ses médicaments. Des larmes se forment lorsqu’il la pousse, pas parce qu’il lui a fait mal, loin de là. Parce qu’elle est triste pour lui, triste qu’il soit malade. Mais des larmes de colère parce qu’elle lui en veut terriblement de ne rien lui avoir dit. Ne s’était-elle pas confiée à lui lors des olympiades, lorsque cette maudite vidéo est apparue ? «.Tu n’es pas un dealer, n’est-ce pas ?!.» qu’elle chuchote la tête baissée quand il lui demande – si poliment- de quitter sa chambre. «.Et tu n’as jamais fait parti de la mafia russe ?!.» qu’elle continue dans le même état d’esprit de sa plus petite voix. «.N’EST-CE PAS CALEB ?!.» elle pose enfin son regard noir sur l’objet de toute sa colère, regard qu’il connait par cœur mais jamais avec cette intensité. Si les yeux pouvaient tuer.. Aurevoir petite voix, elle montait dans les décibels au fur et à mesure que son irritation progressait vers son apogée.  «.Pourquoi tu ne m’as rien dit ? Pourquoi t’as préféré me laisser croire de telles choses ?.» C’est ça, qui la rend triste dans le fond. «.C’est vrai, c’est tellement plus glorifiant de passer pour une espèce de gangster.» qu’elle lance sur une touche sarcasme dans ce mélodrame. «.Tu pensais que je n’allais pas tenir le choc, que princesse Babi ne s’en remettrait pas ou bien encore qu’elle irait le répéter à tout le peuple de Berkeley ?.»  L’une des plus grandes déceptions de toute sa vie. Il ne lui avait pourtant pas brisé le cœur, il avait fait pire que ça. «.Pourquoi ? POURQUOI ?.» Elle se rapproche une ultime fois de Caleb, la fureur dans ses yeux et cette envie de comprendre. .I won't give up even though it hurts so much. Now it feels we're as close as strangers.
  
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MessageSujet: Re: babou&calou ; second round babou&calou ; second round EmptyDim 26 Oct - 16:03

Tout son être bouillonne et ses tics le reprennent immédiatement. Ses mains se serrent et de desserrent inlassablement. Il les passe sur son visage comme pour essayer de retrouver un semblant de confiance. Mais en réalité c'est tout le contraire qui se passe. Il s'en prend à Babi. Verbalement tout d'accord. Puis physiquement en la poussant. Pour l'instant, il se contrôle alors il ne lui fait pas mal. Mais qui sait ce dont il sera capable une fois sa retenue brisée ? De plus, il connaît assez bien l'italienne pour savoir qu'elle ne va pas lâcher l'affaire. « Qu'est-ce que ça change ? » Répond le jeune homme en préférant poser une nouvelle question plutôt que de répondre à la sienne. Oui au fond, quelle est la différence entre être un drogué ou un malade psychotique ? Au final, les deux se bourrent de substances plus ou moins illicites qui leur permettent de tenir le coup et de garder la tête haute face au monde extérieur. Mais ça Babi est bien trop bornée pour le comprendre ou ne serait-ce qu'essayer de le faire. Petite princesse italienne a enfin découvert que l'univers et les personnes y séjournant ne sont pas tous couleur rose bonbon avec des auréoles au dessus de la tête. Quelle déception pour elle. Caleb vient sans doute d'éclater sa petite bulle bien précieuse de sainteté. Ses yeux se lèvent aux ciel et il serre fortement ses poings pour ne pas laisser éclater sa colère maintenant. Il faut qu'il se contrôle c'est le plus important. « Oh mais quelle perspicacité ! Une année à Berkeley et des dizaines de neurones t'ont poussé dans la tête ! » Le jeune homme utilise l'ironie pour tenter de canaliser la pression qui monte de plus en plus fortement en lui. Il aura quand même fallu trois cent soixante cinq jours à Babi pour qu'elle ouvre enfin les yeux et qu'elle réalise que non, son colocataire ne fait pas parti de la mafia russe et qu'il ne traite dans aucune affaire illégale. Bravo Babi, on progresse. Il relève la tête pour ancrer ses prunelles dans celles de Babi. D'ailleurs celles-ci montrent clairement leur frustration et leur envie de lui foutre la tête dans le mur le plus proche. Bien, dans ce cas, ils sont deux. Le iota grince des dents dès qu'elle ose hausser le ton avec lui. Non, ce n'est vraiment pas la bonne solution. A part si l'on veut une dispute nucléaire. Heureusement que Jules et Sara ne sont pas là parce que les murs risquent de trembler. « Ne me gueule pas dessus putain ! Tu espères quoi là ? Me foutre les jetons ? Mais va te faire foutre avec ton air de reine outrée ! » Le message est clair : lui non plus ne compte pas se faire marcher sur les pieds par la Pelizza Da Volpedo, ne lui en déplaise. Toutefois, il ne s'attend à l'avalanche de réflexions qui suit. On peut dire qu'elle est remontée. Et pas qu'un peu. Caleb serait presque tenté de dire qu'elle est triste parce qu'il ne l'a pas mise dans la confidence … Ce qui est impossible n'est-ce pas ? Babi ne peut pas lui donner autant d'importance, ce n'est pas logique. Il ouvre la bouche pour essaye de formuler une phrase mais malheureusement, elle poursuit dans son délire. Et de plus, elle se rapproche de lui. Ce qui a pour effet de le faire reculer prestement. « Oui je pensais que tu allais tout raconter ! Tu es une pipelette doublée d'une commère friande de ragot ! Je voulais me protéger ! » Lui aussi peut faire monter les décibels. Décidément, ces deux-là ne sont pas capables de se parler autrement. Il a peut-être eu tord de se montrer aussi sectaire envers elle. Peut-être qu'elle aurait su garder son secret en toute circonstance … Mais Caleb n'était pas assez courageux pour tenter l'expérience. « Tu veux savoir pourquoi je ne t'ai rien dit ? » Babi n'a pas besoin de répondre. Caleb sait par avance que c'est un oui net et cinglant qu'il va entendre d'ici une seconde. Alors il l'attrape par le bras et la tire sans ménagement vers sa salle de bain personnelle. De là, il la positionne de manière à ce qu'ils soient côte à côte, face au miroir. Ses doigts tremblent quand il enlève ses bracelets. Même Jules n'est pas au courant et il s'apprête à les montrer à Babi. Putain de connerie. Il lève ses poignets pour qu'ils se reflètent dans le miroir. Ses cicatrices, ses boursouflures immondes qu'il cache sans cesse, se retrouve sous ses yeux. Et même lui a envie de détourner le regard.  Toutefois, il attrape le visage de Babi pour l'immobiliser et lui montre ses cicatrices alors que ses yeux se remplissent de larmes. Non Caleb, ce n'est pas le moment de flancher. « Je te dégoûte autant que je me dégoûte n'est-ce pas ? Regarde-toi Babi et regarde-moi aussi! » crie le jeune homme en la lâchant brusquement. « Tu as tout pour réussir ta vie. Tu es parfaite en tout point. Tu es tout ce que j'aurai voulu être dans ma vie et ce que je ne pourrai jamais être. Et tu me demandes pourquoi je ne t'ai rien dit ? Mais regarde la vérité en face ! Je ne suis rien à côté de toi ! Je me sens seulement minable quand je te regarde ! » Soudain, les perles salées qu'il a si longtemps contenu, se déversent sur ses joues et roulent abondamment avant d'aller se perdre dans les méandres de son cou. Ses prunelles déjà bleues claires, sont pratiquement translucides. Il s'observe dans le miroir avant de pousser un cri de rage et de le briser grâce à son poing fermé. Les morceaux de verre volent dans la pièce et tombent en des bruits secs sur le sol. Il a passé sa vie à fuir les gens qui ressemblent à Babi. Et aujourd'hui, elle lui fout dans la gueule  sans le vouloir, tous ses défauts qui le pourrissent depuis des années. Il n'était pas prêt à affronter la vérité. Il n'était pas prêt à l'affronter elle.
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MessageSujet: Re: babou&calou ; second round babou&calou ; second round EmptyMer 21 Jan - 13:03

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