'cause we all just wanna be big rockstars and live in hilltop houses driving fifteen cars. (garrett & eileen)

Invité

« I wanna be great like Elvis without the tassels
Hire eight body guards that love to beat up assholes
Sign a couple autographs
So I can eat my meals for free. »

Sunset Boulevard - 12 août 2014

Une bouteille de Château Margaux 1995 à la main, une robe vraisemblablement trop courte pour être décente sur le corps et une cigarette mentholée pendue à ses lèvres, Eileen observait les lumières multicolores de Los Angeles se fondre dans le noir du ciel. Dans quelques jours, elle prendrait la mer à bord du yacht de son estimé papa pour une croisière dans les Caraïbes, le tout en compagnie de l’unique et irremplaçable Roman Da Russo. Mais pour l’heure, elle comptait consacrer son précieux à sa meilleure amie, envers et contre tous : June Martin, auto-surnommée BitchyJune. Depuis que Seth lui avait demandé sa main lors du bal de fin d’année les deux jeunes femmes n’avaient guère eu le temps de se retrouver. June avait fuit du coté de Coachella tandis qu’Eileen avait quitté la côte ouest pour la chaleur estivale des Hamptons dans la baie de Long Island. Néanmoins, June et Eileen étant parfaitement inséparables, elles avaient décidé de s’accorder un week-end comme au bon vieux temps. Adieu San Francisco, adieu Vegas et bonjour Los Angeles. Les malles Louis Vuitton monogrammées de leurs initiales avaient pris place dans l’une des plus belle suite du Château Marmont et avec une nostalgie appuyée, elle se revoyait quelques années plus tôt lorsque Lily-Rose était encore à Berkeley. Les souvenirs reprenaient possession de son esprit et lui décrochaient un sourire presque imperceptible. « June Dune Jade Martin, si tu n’es pas prête dans cinq minutes, je me tire en boite sans toi. » scandait t’elle appuyée sur le balcon sans même prendre la peine de se retourner pour voir comment progressait le ravalement de façade inutile que June s’imposait. Même avec un sac poubelle sur la tête et des vêtements démodés June resterait une bombe atomique. Passablement ivre, la Queen Rosenbitch s’impatientait sérieusement. Atteinte d’une folie démesurée, elle était désireuse de célébrer à sa manière ces quelques jours en compagnie de la future madame Joynner-Hill, les clubs de Los Angeles allaient trembler sous leurs talons stratosphériques, les projecteurs se braqueraient sur elles, l’alcool remplacerait le sang, l’excès serait le maitre mot. « Sérieusement, tu fiches quoi ? » demandait t’elle de plus en plus insistante, sans entendre la moindre once de réponse de la part de la principale concernée. June s’était volatilisée, ou avait elle entreprit de braquer le bar du Marmont ? Qu’importe, le sang d’Eileen ne fit qu’un tour et elle s’empressa d’entrer dans la chambre pour tirer les choses au clair. June était bien là, le visage décomposé, les yeux rivés sur l’écran de son smartphone comme si on venait de lui annoncer la rupture de stock du nouveau sac Marc Jacobs que toutes les stars s’arrachaient. « C’est quoi le problème ? » Mains sur les hanches, lèvres pincées et sourcils froncés, elle espérait que June trouverait une bonne excuse pour être encore en pyjama à deux heures du matin alors que les boites de nuit de la ville comptaient sur son indispensable présence. La voix tremblante, elle expliquait brièvement que Seth venait de téléphoner et que Savannah, qu’il avait la tâche de garder, était terriblement malade. Une maladie hybride, à mi-chemin entre la gastro-entérite et l’angine selon le Delta, visiblement aussi nul en médecine qu’en blagues. « Rappelle-moi de ne jamais confier mes futurs enfants à Seth. » Parce que clairement, Savannah avait sans doute un gros rhume, pas une leucémie. Elle n’était ni mourante, ni dans le coma, mais cet abruti de Seth en avait fait des tonnes et désormais il serait impossible pour June de penser à autre chose. « Tu rentres c’est ça ? » lançait t’elle dépitée mais convaincue que pour June, c’était la seule alternative envisageable. Savannah était la prunelle de ses yeux, l’être le plus cher qu’elle avait au monde, jamais elle ne pourrait s’amuser en sachant sa fille malade à quelques kilomètres de là. Le plus aimablement du monde, elle aida June à refaire ses valises dans l’urgence et l’accompagna jusqu’au taxi qui l’attendait dans l’allée du Château. Se retrouvant seule au monde, parce que n’ayant aucune envie de sacrifier sa propre soirée pour une gamine enrhumée, elle tentait d’évaluer les possibilités qui s’offraient à elle. A savoir; sauter dans un jet et rentrer à Vegas, tout en prenant Roman sur la route; aller dans le club le plus proche et atteindre des sphères psychédéliques procurées par l’abus d’alcool, danser jusqu’à ne plus sentir ses jambes et s’écrouler dans le lit d’un parfait inconnu. Terminant d’une traite ce qui restait de sa bouteille de vin français hors de prix, elle opta pour la seconde solution. Elle adorait Los Angeles, le Château Marmont et l’ambiance parfaitement insensée de la Cité des Anges.

Déambulant le long de Sunset Boulevard, elle passa la porte mondialement connue du Viper Room. Instantanément happée par l’atmosphère du lieu, elle s’aveuglait avec les lumières qui dansaient au dessus de la foule, s’assourdissait au rythme des airs de guitare endiablés. Trois minutes après son arrivée, elle tombait nez à nez avec des connaissances qu’elle salua plus par politesse que par envie, mais aussi par intérêt. Les trois pimbêches avaient la meilleure table du club, jonchée de magnums de champagne dorés et d’autres réjouissances bien moins légales. Haussant un sourcil, elle se demandait qui avait eu le chic de réserver la moitié de l’espace VIP, évidemment pas ces trois connes, qui, par principe ne sortaient pas un dollars lors des soirées. « Le guitariste, là bas, sur la scène ! Il est trop beau ! » s’empressa de répondre la plus moche des trois avec une voix de crécelle écervelée, ce qui manquait de faire perdre un tympan à Eileen. Prise d’une curiosité soudaine, elle plissa les yeux afin de détailler la fameuse rock-star qui mettait le feu au club. « Mais c’est Garrett ! » hurlait-elle en se levant d’un bond de son fauteuil, alors qu’on lui laçait des regards plein de jalousie. Garrett Fitzgerald en plus d’être une star de la musique connue aux quatre coins du monde était, en effet, foutrement désirable. C’était précisément pour cette raison qu’elle avait fait de lui son cavalier attentionné lors du dernier bal de Berkeley. S’approchant de la scène en jouant des coudes pile à l’instant où le Fitzgerald joua sa dernière note, elle agita un bras pour attirer son attention. « Je veux un autographe, tu choisis l’endroit. » Un sourire se dessina sur ses lèvres vermeil tandis qu’elle faisait de la provocation un art de vivre. Reperée par Garrett en moins d’une demie-seconde, parce que n’est pas Rosenbitch qui veut, elle s’accrocha à son bras. Ivre plus qu’elle n’osait l’admettre, elle escortait monsieur la Rock-Star jusqu’à sa très précieuse table. « Tu joues dans les clubs maintenant ? Interdit de stades ? » Un clin d’oeil discret lancer à sa destination, elle se disait que finalement le départ précipité de June était peut-être une bonne chose, sans quoi elle ne serait sans doute jamais tombée sur ce cher Fitzgerald. Rapidement, elle se rendit compte qu’il était à peu de choses près dans le même état qu’elle, il souriait bêtement sans raison, renversait les verres qui tenaient miraculeusement sur la table et faisait des avances trop explicites à la fille assise face à lui. Se rendait t’il compte qu’elle était hideuse ? « Si tu veux mon avis tu mérites mieux. » murmurait t’elle au creux de son oreille en déposant une main baladeuse sur sa cuisse. La musique électronique rendait la scène parfaitement irréaliste et les projecteurs fluorescents lui faisait perdre la tête, quand bien même elle s’en contre-fichait, les notions de bien, de mal, et d’interdits lui passaient à des kilomètres au dessus de sa sulfureuse crinière blonde. « Tournée générale ! » clamait t’elle en faisant signe aux serveurs qui rodaient autour de l’espace réservé à l’Elite. Sauf qu’à cet instant personne ne se doutait qu’en disant -tournée générale- Eileen ne parlait pas de la table, mais du club tout entier. Elle avait l’intention de transformer le Viper Room en une piscine de Dom Perignon et nul ne borderait sans élans outrageux. « C’est ton fan-club Garrett ? » demandait t’elle en désignant les gamines mal sapées qui le zieutait avec une insistance sans pareille sur la piste de danse. « Je peux être ta groupie aussi ? Juste le temps d’une soirée, histoire qu’on rigole... » Histoire qu’on se moque surtout. Garrett et Eileen avaient fait des ravages inconsidérables lors du bal, intenables, langues de vipères, adeptes des petites gentillesses bien placées, ils n’avaient épargné personne. Ce soir, elle avait bien l’intention de remettre ça sur le tapis, la tâche étant nettement plus aisée puisqu’ils ne connaissaient quasiment personne. Starlettes désabusées, filles à papa égocentriques, touristes en quête de sensations fortes, tous seraient victimes de ce duo qu’on jurerait improbable à première vue. « Je me suis toujours demandée à quoi ça ressemblait de passer la nuit avec une rock-star... t’es de ceux qui détruisent les chambres d’hôtels ? » Elle enfonça ses pupilles cristallines dans les siennes en trempant son index dans sa coupe de champagne pailletée, puis portant son doigt à sa bouche, elle s’humecta les lèvres avec une sensualité déplacée et inappropriée. « Délicieux. » Rosenbitch dans la place vous dites ? Si peu.

THE IDEA OF A SEXFRIENDS ... THIS IS THEM !

No matter what corruption they're taught about the virtue of selflessness, sex is the most profoundly selfish of all acts, an act which they cannot perform for any motive but their own enjoyment - just try to think of performing it in a spirit of selfless charity! - an act which is not possible in self-abasement, only in self-exultation, only on the confidence of being desired and being worthy of desire. It is an act that forces them to stand naked in spirit, as well as in body, and accept their real ego as their standard of value. They will always be attracted to the person who reflects their deepest vision of themselves, the person whose surrender permits them to experience - or to fake - a sense of self-esteem .. Love is our response to our highest values - and can be nothing else.” Ayn Rand for Rosenbitch & Rockstar

Il avale son verre d'une traite et en recommande un deuxième en tapant le sien sur la table. Pas besoin de développer plus pour que le barman comprenne ce qu'il souhaite. Depuis sa venue hier à Los Angeles, tout est devenue hors de contrôle, dépassant les limites que Garrett s'était imposé. Il l'avait dit et répété, il ne voulait pas se rendre à cette foutue cérémonie, n'ayant aucune vraie valeur à ses yeux. Les Grammy's, les AMA, les Brit awards, oui, ce sont des cérémonies pour lesquelles la rockstar a une certaine reconnaissance et admiration. Les teen choice awards? Non pas vraiment. Ce n'est qu'une cérémonie pour satisfaire les hormones dégénérées des gamins un peu trop surexcités au goût de Garrett. La seule raison pour laquelle il s'était rendu à cette cérémonie était pour plaire à ces jeunes fans, qui peu importe leur âge et leur connerie, restaient ses fans, et étaient la raison pour laquelle Garrett avait atteint les sommets. Voilà donc pourquoi il avait honoré de sa présence la cérémonie. Et dans un sens, c'était assez sympa au début. Il s'y était rendu avec Olivia, sa moitié, sa sœur chérie, et avait passé une partie de la soirée assis à regarder Lucy Hale présenter la cérémonie avec panache. Et finalement, il était parti rejoindre les one direction dans leur loge, située à côté de la sienne. Ce n'était pas ses meilleurs amis, ni même des gars qu'il voyait régulièrement, mais ils avaient remportés X-factor l'année après lui et à ce titre, ils se croisaient régulièrement sur les plateaux de l'émission et à diverses cérémonies. Bref, une vraie partie de plaisir à chaque fois. Ou presque. Cette fois ci, tout est parti en live, dès lors qu'une italienne est apparue dans son champ de vision. Pas n'importe quelle italienne bien sur. Non, la seule à être capable de le faire partir en vrille, la seule capable de lui remuer les tripes, la seule avec le pouvoir de le tourmenter dans ses sentiments. Babi Pelizza Da Volpedo. Elle était rentrée dans la loge des étoiles plein les yeux à l'idée de rencontrer son Zayn chéri et finalement s'est heurtée à sa propre présence. S'en était suivie une engueulade du feu de dieu, où tous les mots les plus durs avaient été employé, Garrett envenimant la situation en révélant à Babi toutes les informations qu'il avait à son sujet. Bien sur que cette rencontre avait une catastrophe monstre. Et Olivia l'avait récupéré dans un état pitoyable après cette rencontre. Ne voulant parler à personne, pas même à sa sœur chérie, Garrett s'était évadé de la cérémonie pour trouver un bar, au pif, sans réfléchir, pour se soûler jusqu'à ne plus se souvenir de cette soirée. Son téléphone n'avait pas arrêté de sonner jusqu'à ce que Garrett décide de le couper pour de bon. Après quelques heures à errer dans le bar et dans les rues de Los Angeles, l'oméga de Berkeley avait consenti à rallumer son téléphone et à appeler sa sœur pour qu'elle vienne le récupérer. Elle avait été effaré de voir le pouvoir de l'italienne sur son frère, de voir à quel point sa présence était dévastatrice pour lui. Mais que pouvait-elle bien faire pour l'aider? Pas grand-chose.

Fin prêt à faire la fête et à oublier la présence de Babi dans la ville des anges, Garrett se mit en tête de se trouver le meilleur club de la ville. Et pour une soirée en bonne et due forme, Garrett n'aurait pu rêver mieux qu'Isay comme partenaire. Son meilleur ami avait fait la route inverse à celle de sa sœur, acceptant de passer le weekend à Los Angeles, si et seulement si, la rockstar acceptait de passer la soirée au Château Marmont. N'ayant jamais foutu un pied dans ce dit château, l'oméga avait haussé les épaules et acquiescé aux dires de son meilleur ami sans broncher. Tant qu'il y avait de l'alcool et quelques jolies nanas à draguer, le reste il s'en moquait bien. Voilà comment il avait débarqué dans ce magnifique hôtel réadapté en boîte de nuit et bar pour certaines soirées de folie. Finalement, c'était avec une certaine satisfaction qu'il entrait dans ce lieu présentant un certain cachet. Rapidement repéré par quelques groupies en folie, Garrett eut le plaisir de se voir attribuer une partie de carré VIP, célébrité oblige. Commandant verre sur verre, l'oméga ne mit guère longtemps à devenir joyeux de la situation. Isay n'était pas franchement mieux, mais l'un comme l'autre se contrefoutaient de la situation. Et puis bien sur, après quelques instants à se faire repérer parmi la foule, le DJ le réclama à plusieurs reprises, exigeant que la rockstar leur fasse l'honneur de chanter un de ses tubes planétaires. Après avoir refusé deux ou trois fois, il accepta finalement et grimpa sur la scène, chantant un de ses tubes et enchantant toute l'assistance présente durant cette soirée. Il chante avec panache, retrouvant goût à la musique et parmi le vacarme assourdissant, entend son nom résonner dans l'assistance. Cherchant du regard la personne, une jeune femme blonde, aux origines allemandes apparaît dans son champ de vision. Eileen Rosenbach. La seule et l'unique. Sa cavalière au dernier bal de promo. Descendant de scène au galop, il rejoint la jeune femme qui l'attrape pas le bras, et exige un autographe de la rockstar. « Tu auras tout ce que tu veux de moi babe, tu le sais ! » qu'il déclara non sans ajouter un clin d'œil à la jeune femme. Entre eux, tout avait été toujours purement platonique, une amitié née des dernières olympiades, sans jamais se prendre la tête à ce que voulait dire les paroles de l'un et l'autre. « Tu parles, on ne peut pas être tranquille deux minutes ici sans se voir aduler ! » Et c'était bien vrai. Il aurait pu vouloir être tranquille, anonyme durant cette soirée, sans avoir la pression de la foule que cela aurait été impossible. Heureusement pour lui qu'il aime être au cœur des attentions et des regards. Autant dire que le voir aux côtés d'Eileen Rosenbach ne fait qu'accroître cette attention. Assis dans le carré vip, une jeune femme des plus anodines mais complètement ouverte à ses propositions acquiesçait à absolument toutes ses paroles, sans chercher à en comprendre même le sens. Garrett jouait ce petit manège jusqu'à ce qu'Eileen le ramène sur terre. « Mieux? Mieux comme qui? Toi par exemple? » qu'il osa, effronté, tout en posant une main sur son genou, tout en la laissant remonter vers le haut de sa cuisse, dégagée de tout vêtement superflu. Eileen annonçant une tournée générale, le carré vip s'agite et tourne en ébullition, tous à la recherche de cette tournée que la Rosenbitch vient d'offrir. « Une partie de mon fan club. Pas la partie dont je suis le plus fier mais enfin, c'est toujours ça ! » qu'il dénigre, sans vraiment trop y réfléchir, sans vraiment chercher à savoir si le monde autour l'entend. Et voilà que la Rosenbitch lui offre sur un plateau l'occasion de rire un bon coup et en même temps, d'y réfléchir pour de bon. C'est rare que la jeune femme ne fasse une quelconque avance à un gars comme ça. Elle a toujours un certain standing dans ses cibles, ce qui d'une certaine manière, flatte Garrett. « Tu peux devenir tout ce que tu veux le temps d'une soirée ! Si tu veux même, je te laisserais jouer de mon instrument préféré ! » Oh le gros sous entendu pervers. Mais vu l'état d'ébriété bien avancé du jeune homme et de son acolyte, nul doute qu'aucun des deux ne pourra s'offusquer de ce qu'ils se disent mutuellement. Et voilà que la Rosenbitch dévoile son plan, passer la nuit avec une rockstar, comme toutes les groupies digne de ce nom. « Je me suis toujours demandé ce que ça faisait de passer la nuit avec une héritière de ton acabit … Peut-être qu'à nous deux, nous arriverons à satisfaire nos envies mutuelles. » sa main serrant un peu plus sa cuisse, il finit par la remontée vers les lèvres de la jeune femme, essuyant les courbes de celles-ci. Sa main fut rapidement dégagée par celle de la jeune femme, rapidement injectée d'un doux parfum de champagne, ponctuant son geste d'un scandaleux délicieux. Garrett s'osant à quelques aventures, d'un geste passionnée, il embrassa Eileen avec fougue, ajoutant passion et rage dans ce baiser, cherchant dans le même temps à récupérer la moindre goutte de champagne s'y trouvant. « Lorsque l'on me dit que quelque chose est délicieux, j'ai besoin de goûter par moi-même. Tu ne m'en veux pas j'espère? » Evidemment que non, pas après les avances invraisemblables que la jeune femme lui a fait tout au long de la soirée. Et puis après tout, qu'a-t-il à perdre ? Ce n'est qu'un baiser. L'un comme l'autre sont libre comme l'air, n'ont de compte à rendre à personne, et c'est tant mieux. « Si ça te tente, ce soir j'aimerais beaucoup goûter ce breuvage si d'autres délicieuses parties de ton corps. Je trouve qu'il a un goût des plus … exquis ! » Lâcha-t-il avec un brin de malice, fier d'avoir trouver quelqu'un de son acabit, à la hauteur du challenge. Game on Rosenbitch !

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