Je me trouvais tranquillement chez moi, avec comme seul vêtement un jogging en molleton gris que je portais uniquement dans les jours de flemmes, mais qui était tout de même présentable et on ne peut plus confortable. J’avais retiré mon T-shirt, à cause de la chaleur difficilement supportable dans l’appartement.
Je regardais la rediffusion d’un match de football américain quand quelqu’un sonna à ma porte. Les personnes normales se contentaient probablement d’un simple ding dong, avant de relâcher le bouton. La demoiselle qui se trouvait de l’autre côté de ma porte semblait bien impatiente puisqu’elle garda son doigt appuyé quelques secondes, dans le simple but d’irriter mes nerfs, sans doutes. Je ronchonnais à l’idée de devoir me lever, et voir du monde, mais quelqu’un avait pris la peine de venir jusqu’à chez moi, autant lui ouvrir.
« Lucie ? Mais qu’est-ce que tu fais là ? »Elle n’avait pas attendu que je lui dise quoi que ce soit, ni que je l’invite à rentrer. Elle connaisait bien la maison, et n’avait pas besoin d’approbation pour y pénétrer. J’eu à peine le temps d’ouvrir la porte que Lucie se trouvait déjà à l’intérieur de mon appartement. Elle semblait surexcitée. J’ajoutais tout de même, avec ironie
« entre, fais comme chez toi ! »Je connaissais les Da RUSSO depuis la nuit des temps, nos pères étaient déjà de très bons amis avant la naissance de chacun d'entre nous. C'est donc tout à fait aisément que j'ai grandi aux côté des frères de la famille. Nous avons peu d’écart d'âge et nous avons depuis toujours été très proches. J'ai connu Lucie un peu plus tard, mais cela n'a jamais empêché que le courant passe tout de suite très bien entre nous. Cette dernière d'une dizaine d'année ma cadette m'a toujours donné envie de la protéger. Sous ses airs timides elle cachait une personnalité on ne peut plus intéressante et je veille depuis toujours à ce que personne n'en abuse.
L'abus, c'était parfois le mot qui la qualifiait le mieux. Avec elle c’était généralement tout ou rien. Sans aucune demi-mesure. Mais je c’est aussi une des raisons pour laquelle j’aime autant cette petite blonde.
Un ordinateur à la main, elle sautait un peu partout dans mon appartement à la recherche de quelque chose de particulier. Encore un peu sonné et pas tout à fait réveillé, je peinais à comprendre ce qu’elle attendait de moi, mais cela me faisait malgré tout, énormément plaisir de voir celle que je considère comme ma petite sœur. Elle était allée vite et je n’avais même pas eu le temps de la prendre dans mes bras pour la saluer. Elle semblait perturbée, pressée ou stressée. Elle s’assis sur le sol, dans un coin de mon salon, encore vêtue de son pyjama d’enfant.
« Lucie, est ce que tout va bien ? Tu me fais peur ! » Une fois qu’elle eu allumé son PC, elle m’annonça qu’il fallait que je vois quelque chose. Intrigué, je me rapprochais d’elle, lui fit un bisou sur le front, en guise de bonjour, et m’assis à ses côté.
« Je suis tout à toi, montre-moi tout. » Code by Fremione.