I just can't take my eyes off you (H)

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« I just can"t take my eyes off you »

Anastasia & Adrian

Premier rp avec Ana pour le plus beau :plop:

Cela faisait plus d’une semaine que j’avais encore perdue toute ma famille. Je ne savais plus comment réagir porter ce deuil et vivre enfermée ou alors me changer les idées, me dire qu’on a qu’une vie après tout et que tout ça c’est pour mieux me renforcer ? Je ne pouvais pas vous dire que je n’avais pas mal, que je ne pleurais pas le soir en rentrant, que rien pouvait me consoler je me sentais responsable de leurs morts à mes quatre anges. Si seulement je n’avais pas fait ce concerto, si seulement, avec des Si je changerais des milliers de choses. Mais ce n’était pas le cas je devais avancer je n’étais pas le genre de fille qui buvait ou se défoncer pour oublier, moi je me mettais sur un piano et je pianotais des chansons qui me rappeler des souvenirs, celle de ma mère biologique par exemple ou encre les musiques de Noël qu’on me demandait de faire et qu’on chantait tous ensemble autour du piano. Surtout après la journée chez la psy d’il y a deux jours j’en avais marre de me lamenter sur mon sort. Après tout, je ne pouvais rien y changer ? Qu’est ce que je pouvais faire ? Rien. Je préférais qu’ils soient tous fiers de moi là où ils étaient même si je ne croyais plus en dieu. Après tout qui pourrait y croire quand depuis l’âge de quatre ans vous vous faîtes violer par votre beau-père, que vous le tuez et vous perdez votre mère quatre ans après ? Bref. La semaine dernière il n’y a pas eu que des malheurs, mon meilleur ami Adrian. Je le considérais comme tel, car tout simplement depuis notre première rencontre on pouvait tout se dire sans se juger et c’était peut-être aussi car il ne faisait pas de la pitié avec moi. Même quand je lui racontais parfois certaines choses de mon enfance, il ne me plaignait pas et j’aimais ça. Je m’ouvrais à lui et c’était peut-être une des seules personne avec qui je pouvais m’ouvrir en étant sûre qu’il n’allait pas me trahir et me laissait tomber. Je l’appréciais beaucoup car c’était un homme aussi intelligent qu’amusant. Pas de prise tête, on pouvait très bien passé des journées entière devant la console puis sortir le soir même jusqu’à pas d’heure sans non plus tomber dans des extrêmes. Le soir de mon concerto, il savait que j’étais stressée car c’était ma première représentation face à un aussi grand public, il m’avait donné le courage pour le faire et il était eu premier rang avec ce regard qui me rassurait tant. Je lui avait fait part de mon inquiétude sur ma famille qui n’était pas encore là et il avait tout fait pour me changer les idées. C’était donc sans difficulté que j’avais fais ce concerto, puis comme une sonnette d’alarme on m’appelait pour identifier les corps de ma famille. S’il n’aurait pas été là, je n’aurai pas eu le courage d’y aller tant j’étais sur le choc. En sortant de la morgue il m’avait emmener dans un Fridays pour que je mange un bout, mais j’en avais pas le cœur c’était la première fois que je pleurais devant lui. Je ne pouvais pas faire semblant, lui faire croire que rien ne me toucher. Il avait tout essayé pour me faire rire et ça avait marché. Puis il m’avait raccompagné dans ma maison seule sans tout le brouhaha de ma famille. Ne sachant pas ce qu’il m’était arrivée j’avais approché doucement mes lèvres des siennes en fermant mes yeux pour peut-être oublier dans ses bras tout le malheur qui m’entourait. Puis comme un électrochoc je m’étais reculée de peur d’avoir franchi une limite qui aurait brisé tous les liens qu’on avait mit du temps à construire. Mais le jeune homme ne me rejeta pas et avais prolongée légèrement ce baiser. Ça aurait pu être n’importe quel baiser, mais pour moi c’était le premier que je donnais par envie et non par contrainte. Je l’avais donnée comme pour le remercier, ou peut-être parce que j’en avais toujours eu envie. Notre amitié étant plus importante que tout nous n’avions rien dit après ce baiser, puis il était resté là ce soir là pour ne pas me laisser seule. Puis le lendemain comme si que la mort ne m’avait pas guetté nous avions parler de tout et de rien cette parenthèse de sincérité m’avait fait du bien certes, mais je n’arrêtais pas de penser à ce baiser à ce que ça voulais signifier de ma part. M’autorisais-je de l’attachement autre qu’amical à un être humain ? Aucune idée. Mais certaines choses me faisait comprendre que c’était peut-être un peu plus que de l’amitié pour moi. Ses petits papillons que je ressentais maintenant quand il me regardait dans les yeux, ou quand ses bras encadrés mes épaules des frissons parcouraient tout mon corps. Mais ça je n’allais pas lui avouer pas maintenant pas tant que tout n’était pas clair dans ma tête. Il était 19 heures et j’étais devant le cinéma en plein air lieu auquel on avait rendez-vous. J’aimais mes « nouvelles » habitudes californiennes, j’adorais les cinémas en plein air surtout qu’on pouvait des vielles décapotables de collection + une entrée et regarder le film. Puis j’aimais ça car après je pouvais expliquer à Adrian certaines étoiles à quoi elles correspondaient et lui racontait tout ce qui était bon à savoir pour impressionner une fille avec les étoiles Cassiopée et compagnie. Etant une jeune fille impatiente j’étais partie nous chercher deux paquets de pop corn : un sucré et un salé. Comme ça on pourra en manger encore plus. Me posant contre un muret j’enfournais quelques pop corn en l’attendant. Quelques minutes plus tard il apparaissait face à moi, mon visage s’illuminait à nouveau. Il m’apportait beaucoup, peut-être il était gentil avec tout le monde mais je sentais une sorte de fusion entre nous quelque peu unique. Je déposais une simple bise sur sa joue avant de lui tendre un paquet de pop corn avant de lui dire dans un sourire :

Tu veux qu’on prenne la voiture rose barbie ou la bleue Ken ?

Lui demandais-je en riant un peu, les voitures étaient un peu clichée mais j’aimais ça, cette ambiance totalement décalée. Puis j’aimais aussi passer du temps avec lui, nous nous dirigions à l’entrée et nous choisissions la voiture qu’il m’avait dit il s’apprêter à payer je me retournais en retirant sa main du guichet :

Tu m’as déjà invité au Fridays ça ne vas pas ou quoi ? Je veux que tu m’invites encore moi, si je claque tout ton argent en une semaine on ne pourra plus sortir !

En langage Ana ça voulait dire je n’oublie pas ce que tu as fais pour moi, et je te serrais éternellement reconnaissante. Je souriais en coin avant de tourner mes yeux azurs vers lui :

Tu viens ?

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I JUST CAN'T TAKE MY EYES OFF YOU

Anastasia R. Moskvine & N. Adrian Browning

Ce soir Adrian n'avait pas l'intention de rester seul à l'appart, non ce soir il avait rendez-vous avec Ana pour aller voir un film en plein air, autrement dit l'une des choses qui est possible aux Etats-Unis et qu'il aime le plus. Mais alors me direz-vous qui est donc cette fille, Anastasia ? A vrai dire elle ressemble un peu à la fille du dessin animé avec sa chevelure et puis surtout elle est désormais orpheline comme la fille du film d'animation. Il l'a rencontré lors de son arrivée à San Francisco est très vite il l'a pris sous son aile, avant même de connaître son histoire, juste parce qu'elle lui semblait fragile et Adrian à toujours eux ce côté qui veux toujours aider les autres même si des fois sa lui porte préjudice car tout le monde n'a pas forcément envie de son aide. Depuis le début ils sont donc très proche mais sans qu'il n'y ai rien d'ambiguë ou de bizarre se sont juste deux amis qui s'entende très bien. Du moins jusqu'à la semaine dernière... Ce soir la Adrian l'avait accompagné à son concerto de piano car il sait que ça lui tenait à cœur et surtout elle était très anxieuse à l'idée de jouer devant tant de monde. Sa famille adoptive n'était toujours pas arrivé et cela faisait stresser encore plus la jeune femme alors Adrian la rassura même s'il ne pensait presque pas un mot de ce qu'il disait. Non car il savait très bien que si ces parents n'était pas là il devait y avoir une très bonne raison car ils n'auraient jamais loupé cette soirée. Le jeune homme était inquiet mais il ne lui montra pas, il la regarda pendant tout le concerto de son regard amical qui la rassurait il le savait. Seulement à la fin la nouvelle tomba et une fois de plus le brunet fut la pour elle comme tout ami l'aurait été, il tenta de lui changer les idées autant qu'il le pouvait. Et comme si cette soirée la n'avait pas était assez riche en émotion soudainement alors qu'ils étaient chez Ana en train de parler celle-ci l'embrassa. Bien qu'il aurait voulut la repousser pour le bien de leur amitié il ne le fit pas et prolongea légèrement le baiser. Cependant il savait que s'ils en parlaient cela signifierait alors quelque chose et il était hors de question pour Adrian de briser leur amitié, alors ils firent comme si rien ne s'était jamais passé. Et ce soir ils se sont donc donné rendez-vous ici comme de simple amis qui se font une sortie.

Lorsqu'il la rejoint enfin il l'embrasse sur chaque joue et il rit à sa première question « J'aurais bien dit le rose barbie mais je ne suis pas sur d'oser ressortir dans la rue ensuite alors allons-y pour le bleu Ken » Sans rire ils ne pouvaient pas mettre des voitures avec des couleurs à peu près normal ? En réalité il y a en a bien sur mais qu'est ce que vous croyez c'était les premières prises, ben oui qui a part Barbie voudrait se retrouver dans une voiture pareille. Le brunet pris une petite poignée de pop corn qu'il mangea immédiatement puis arrivé au guichet il s'apprêtais à sortir son portefeuille mais elle ne sembla pas d'accord « C'est pas avec un repas au Fridays et deux billet que je vais être ruiné tu sais » Mais elle ne semblait pas d'accord et elle paya malgré tout, il leva les yeux au ciel et soupira avant de l'embrasser sur son front « Aller on est partit » Ils marchèrent alors jusqu'à la voiture , ils s'installèrent à l'intérieur, Adrian posa son paquet de pop corn entre eux deux « Au fait je t'ai même pas demandé c'est quoi comme film que l'on va regarder ? » Bah oui parce que bon si c'était un truc nul autant se trouver une autre occupation rapidement, mais il doutait que ça le soit à mon avis la connaissant elle avait du choisir un très bon film, un vieux film surement car dans ce genre de ciné c'est tout le temps ce qui passe mais un bon film néanmoins.

copyright Bloody Storm

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Anastasia & Adrian

Un baiser. Qu’est ce que ça signifiait ? C’était juste deux lèvres qui se touchaient, pour diverses raisons. Par amour, par contrainte, par désespoir, par attirance. Dans mon cas ce n’était ni une contrainte, ni du désespoir. Etais-ce de l’amour ou de la simple attirance ? Etais-ce une attirance de l’amour ? Moi qui suis une fille très rationnelle je me retrouvais face à des angles totalement tordus pas du tout des angles droits. Puis comme si on arrangeait les choses on en parlait pas. Je ne voulais pas briser cette amitié qui m’était importante. Adrian ne le savait peut-être pas mais c’était la prunelle de mes yeux, je pourrais tuer pour lui-même s’il m’engueulerait après et me dénoncerait chez les flics. Il était tout pour moi un frère, un ami…et c’est tout. Il ne fallait pas que je me mette en tête des choses que je pourrais regretter. Je ne pouvais pas tomber amoureuse ou avoir des sentiments envers le seul être qui a toujours été honnête avec moi. C’était un peu anxieuse que j’appréhendais la soirée. Mais à sa vue tout se calma, plus de pensées sur ce baiser qui n’en était peut-être pas un. Mais une question subsiste…pourquoi il ne m’avait pas repoussé.. Car d’accord j’avais fait le premier pas, mais il aurait pu tout arrêter mais ça ne s’était pas passer ainsi.. Me pinçant légèrement les lèvres en m’imaginant à nouveau la scène j’encaissais sa réponse. Je le voyais derrière une voiture barbie, juste pour me moquer un peu de lui. J’hochais la tête à sa réponse, le bleu ken était parfait puis je lui disais en faisant un petit coup d’épaule :

Tu sais à ce qui parait le rose c’est à la mode tu devrais essayé..pourquoi pas un beau marcel rose la prochaine fois qu’on se voit. Malabar hein par contre, pas rose dégueu.

La machine Ana était lancée, j’étais froide et exécrable, mais avec lui j’étais différente. Je me sentais bien du coup je ne me sentais pas gênée face à lui. J’avais l’impression que je pouvais lui dire ce que je voulais il n’allait pas me juger ou se moquer et s’il le ferait c’était par taquinerie. Au guichet je lui offrait sa place pas par dépit non, mais simplement pour moi aussi faire un geste. J’étais d’accord avec lui ce n’était pas grand-chose mais j’y tenais. Je ne voulais en quelque sorte lui faire comprendre que moi aussi je peux très bien être là pour lui. Mais bon moi lui dire ça comme ça de but en blanc malgré ma franchise ça ne me marche pas. Les sentiments et moi c’est difficile. Je ne sais pas comment les exprimer et encore moins les comprendre. Au moment où j’allais répliquer la dame me donna les billets et il me déposa une bise sur le front. Le nez légèrement retroussée avec des joues qui rougissait je le suivais. Oui c’était un peu enfantin, mais moi des bisous et des câlins on ne m’en donnait pas tous les jours, c’est comme ça ~~(pas comme Lorie).~~ Posés tous les deux dans la voiture nous nous installions avec les paquets de pop corn entre nous. Puis le jeune homme me regardait en me demandant ce qu’on allait voir je levais les yeux aux ciels, comme un être si intelligent ne pouvait pas lire dans mes pensées.

Pour un être aussi raffiné et britannique comme toi je me suis dis que la mort aux trousses d’Alfred Hitchcock te plairait…mais dis moi si je me trompes.

Normalement j’avais tapé dans le mille, britannique, noir et blanc, voiture des années d’avant les pop corns.. J’avais tout fait pour qu’Adrian passe un bon moment avec moi, qu’il ne se souvienne pas de l’horrible soirée qu’on avait pu passé il y a quelques jours. Le film allait commencer, je me rapprochais un peu de lui en posant ma tête contre son épaule. Comme d’habitude. Ce n’était pas nouveau. Je me sentais en sécurité, plongeant ma main dans les pop corns, je touchais malencontreusement la sienne. Je déglutissais en silence, nous avions toujours étaient proches mais pas au point de se tenir la main, de se faire cent mille câlin ou autres. Je devais être rouge comme une tomate à ce moment précis, cherchant comment ne pas paraître gênée je commençais un monologue incohérent :

Tu sais t’as de la chance ce soir c’est la pleine lune, elle va éclairer tout le ciel, et du coup je pourrais te montrer plein d’étoiles, et même des constellations que tu n’as jamais vu puis tu sais moi j’aime bien les étoiles…

Je me taisais en ne cherchant même pas à le regarder. Je perdais mes moyens, je l’avais embrassé pour une raison que j’ignorais et j’agissais stupidement de la même façon. Enfournant finalement des pop corn dans ma bouche pour me taire, j’essayais de me calmer, en respirant calmement puis en me concentrait sur le film. Un doigt sur mes légères boucles rousse tournoyer légèrement comme pour m’apaiser. Stupide, Stupide, Stupide.

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Tandis qu'il conduisait jusqu'à l'endroit ou serait projeté le film le jeune homme ne pouvait s'empêcher de se demander si le fait de ne pas parler de ce baiser était une bonne idée... Après tout si cela ne signifiait rien pour aucun des deux alors pourquoi n'en n'avait-ils par parlé ? Si c'était un acte purement amical ils auraient du pouvoir en parler non ? Et d'un autre côté Adrian se disait que s'ils ne ressentaient pas le besoin d'en parler c'était peut être aussi car il n'y avait rien à dire, c'était juste un baiser rien de plus. Qu'il prenne part d'un côté ou de l'autre de ses pensées quoi qu'il en soit au final le brunet essayait juste de se rassurer. Pour ne pas s'embrouiller l'esprit il préféré se dire que si Ana l'avait embrassé c'était parce qu'elle était vraiment mal ce soir la elle avait juste eu besoin d'un peu de tendresse et l'avait donc embrassé. Voila l'explication qu'il se répétait sans cesse et cela tenait la route mais pourquoi avait-il prolongé ce baiser ? Il n'en n'avait strictement aucune idée, il ne pouvait pas se laisser aller à penser que c'était parce qu'il ressentait quelque chose pour elle, non c'était impossible, il la considère comme sa petite sœur rien de plus. Adrian était tellement dans ses pensées qu'il manqua d'arracher le rétro d'une voiture sur son passage il se re-concentra donc rapidement.

« Qu'on soit clair le jour ou tu me verras avec un marcel couleur rose malabar cela voudra dire que Justin Bieber est devenu président des Etats-Unis » Bon normalement avec ça il avait une bonne garantie et il était certain à 100% de ne jamais porter de marcel rose. Après avoir payé les tickets ils s'installèrent donc dans la voiture bleu et il sourit lorsqu'elle lui dit quel film ils allaient regarder. Elle le connaissait décidément bien, il pris alors son petit accent British et répondit avec un sourire enjôleur « Et bien je trouve que ce choix est parfait mademoiselle » Bon par contre il ne sait pas ou est-ce qu'elle a vu qu'il était raffiné mais elle a certainement du se tromper de personne parce que classe il l'était peut être quand il le veut mais raffiné cela reste encore à voir. N'empêche qu'elle avait tout de même fait un très bon choix car étant un grand amateur de cinéma il est également fan des films en noir et blanc et puis Hitchcock c'est un peu l'essentiel donc bon. Elle posa sa tête et bizarrement aujourd'hui Adrian trouva cela bizarre alors que c'était pourtant quelque chose qu'elle a toujours fait puis lorsque leur mains se touchèrent le jeune homme essaya de faire comme si de rien n'étais mais une fois de plus il ressentit un malaise. Et s'ils n'arrivaient plus jamais à se comporter comme avant tous les deux ? Si le moindre de leur fait et geste allait désormais paraître suspect ? Adrian enfourna le pop corn dans sa bouche et se concentra sur le film avant que Ana ne se mette à parler des étoiles. Il la regarda et le fait qu'elle triture ses cheveux ne faisait aucun doute elle était mal à l'aise, il tenta quand même de répondre avec un sourire « J'ai hâte que tu me montres tout ça car je n'y connais rien, quand j'étais au collège j'avais une amie qui m'avait appris à reconnaître deux ou trois constellations mais j'ai jamais été fichu de les retenir tout se ressemble dans le ciel »

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Anastasia & Adrian

Nous n’étions pas censer tout se dire entre amis quitte à être dans des situations qu’on ne comprenait pas ? Si. Mais pas ce sujet là trop perturbant nous n’avions jamais franchis cette zone entre nous car tout bonnement on en avait peut-être jamais ressentit l’envie. Ce baiser avait donné une nouvelle donne au champ des possibilité, et si finalement nous n’étions pas fait pour être ami si ce baiser était l’aboutissement d’un quelconque sentiment. J’étais aussi perdue que lui sur cette soirée et nous avions fait le choix de ne pas s’étendre là-dessus. Je ne l’avais pas embrassé par manque de tendresse non, il y avait une chose qui émanait de lui ce soir là, je ne le voyais plus comme ami. Mon corps avait agit sans réfléchir sans pour autant le regretter. J’avais l’impression d’être libérée d’un fardeau que je gardais depuis bien trop longtemps sur mes épaules. J’essayais tant bien que mal de me changer les idées mais impossible en sa présence comme si depuis ce soir là rien n’allais être comme avant. Comme si chaque geste qu’on faisait l’un envers l’autre sonnait faux, qu’ils exprimaient tout autre chose. Alors que nous prenions la voiture bleue sa petite remarque sur l’élection présidentielle potentielle de Justin Bieber, la vision d’horreur que j’avais eu un instant . Je le tapais doucement sur l’épaule l’encourageant à se taire. Je nous voyais mal même aller à un de ses concerts même sous la torture. Juste quelques secondes avant le film il me demandait ce qu’on allait voir souriante je lui disais le programme de la soirée. Bon on était d’accord qu’Adrian n’était pas le genre d’homme à boire son Earl Grey en remontant le petit doigt. Mais fallait bien le taquiner un peu, j’avais un sens de l’humour vraiment pas trop drôle mais c’était mon humour à moi. Ma tête sur son épaule m’apaiser comme me torturer. Je voulais paraître normal, mais j’agissais étrangement fallait pas trop m’en demander. Je cachais souvent mes émotions, mais avec Adrian je n’avais pas le choix d’être sincère. Nous avions toujours été honnêtes l’un en vers l’autre. Alors là cacher ce que je ressentais m’était difficile je voulais pas gâcher notre amitié. Je voulais pas le perdre pour rien, même si pour moi ce n’était pas rien. Je m’imaginais qu’il avait eu de nombreuses femmes et baisers d’ailleurs alors un de plus, un de moins. Même si je voulais profiter de notre sortie, fallait qu’on mette cette situation au clair. Cela ne voulait pas dire qu’on allait être ensemble ou quoique soit, mais juste ce que ça représentait. Je m’aventurais dans un questionnement sans arrêts jusqu’à ce que ma main touche la sienne. Me lançant dans un monologue pour ne pas qu’il se sente mon malaise. Son regard sur le mien, j’aurai pu rester des minutes dans ses yeux noisettes. Mais je le détournaient car mes iris ne pouvaient plus le lâcher. Je remarquais des choses que je n’avais jamais remarqué son mince sourire gêné, ses fossettes quand il souriait également. Voulant stopper le malaise je me redresser sur le siège prenant une bonne poignée de pop corn en mettant sur ma jupe, pour ne plus avoir à le toucher et de ressortir des conneries. Malgré qu’il m’ai dit qu’il était intéressé pour mieux comprendre les constellations, j’avais d’autre chose dans la tête je n’écoutais même pas le film du coup distraite par mes pensées à un moment quelque chose me faisait sursauter dans le film et comme une débile mes jambes avait propulsé les pop corn partout dans la voiture. Quelle conne. Fallait au moment de ne rien faire de se comporter normalement que je faisais n’importe quoi. Me baissant pour récupérer les pop corn à mes pieds, j’en voyais sur les pieds d’Adrien, étant complètement à l’ouest dans mes pensées et gênée jusqu’aux joues je murmurais :

Merde, bouge pas y’en à partout.

Me baissant pour les prendre, mon bras glissait sur sa cuisse pour récupérer ses pop corn maudits que je haïssais plus que tout. Je remarquais pas toute suite que la position dans laquelle pouvait porter à confusion tant je me sentais ridicule et bête. Mais c’est en remontant doucement pour ne pas faire encore plus de bruits avec les craquements de pop corn, mon corps redressait à mi chemin juste à quelques centimètres du visage de mon ami. Mes yeux dans les siens se bloquaient un instant. Qu’est ce que je pouvais être idiote, qu’est ce que je faisais putain. Pourquoi je n’arrivais pas à me comporter normalement. D’autant plus que mes yeux trahissaient mes pensées puisque mes yeux s’arrêtaient une nouvelle fois sur mes lèvres je bégayais complètement abasourdie par mes gestes et la vue de son visage :

Je suis désolée…Finit les pop corn, ils sont pas avec moi ce soir.

Je me redressais brusquement sur mon siège ne lui adressant plus un seul regard en lui poussant les pop corn. Je voulais partir de la voiture m’enterrer sous terre. Je regardais le film mais je ne comprenais rien. Je n’avais rien suivit et même si je le connaissais par cœur je pouvais plus vous dire un mot sur l’intrigue craquer tous les doigts de ma main, je transpirais légèrement sous le stress, je tournais finalement ma tête vers mon ami, qui me regarder au même moment je lâchais finalement :

T’aimes le film ?

C’était pas du tout ce que je voulais dire mais je ne pouvais pas articuler d’autres mots. Ni même une autre phrase.

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Adrian pensait au départ que si Ana l'avait embrassé c'était peut être parce que ce soir la elle avait besoin de réconfort et que c'était ce qu'elle avait trouvé de mieux pour se sentir bien. Mais finalement si c'était lui qui avait cherché du réconfort en prolongeant ce baiser ? C'est vrai cela fait à peine quelques semaines qu'il n'est plus avec Teddy et bien sur il est toujours amoureux d'elle mais il se sentait si mal ces derniers temps est-ce qu'il avait profité de la faiblesse de la jeune femme pour essayer de se sentir mieux ? Peut être bien oui mais même s'il l'avait fait c'était inconsciemment car jamais il n'aurait profité de cet instant dans son propre intérêt.

La soirée était censé être agréable, ce n'était que deux amis qui allaient ensemble voir un film au cinéma, mais finalement chaque geste semblait calculait pour que rien ne paraisse étrange et tout était si calculé que au contraire cela commençait à mettre Adrian très mal à l'aise. Il y avait une tension aujourd'hui entre eux qui n'avait jamais existé auparavant et le jeune homme détestais cette sensation. Étais-ce vraiment impossible de passer au dessus de l'incident de la semaine dernière ? Ne pouvait-ils vraiment pas faire abstraction de cela ? Adrian ne se concentre même pas sur le film qu'il a déjà vu deux ou trois fois et soudain un bruit sourd se fait entendre et cela fait sursauter son amie, il rit légèrement mais très vite le malaise retombe lorsqu'elle se penche sur lui pour aller récupérer des pop corns à ses pieds « Non laisse faire c'est pas grave » Lâche t-il mais c'est trop tard il sent déjà sa main sur sa cuisse et lève alors la tête en l'air assez gêné de la situation. Il passa une main sur sa nuque, nerveux, ne bougeant plus, il ne savait pas quoi faire. Lorsqu'elle se releva il pensa que ce moment de torture oui parce que c'était presque de la torture allait se terminer mais il se retrouva alors nez à nez avec son visage, à quelques centimètres du sien à peine. Il avala alors sa salive difficilement, ne la lâchant pas du regard, s'il ne se retenait pas il le sait il l'embrasserais sur le champ mais étais-ce vraiment ce dont il avait envie ? Pas le temps d'y réfléchir puisque de toute manière elle finit par se reculer, certainement encore plus gênée que lui. Il fit un petit rire à sa remarque ne sachant que dire, puis essaya de se concentrer sur le film mais le malaise était tellement présent dans cette voiture que c'était impossible. Il tourna alors son visage vers elle et elle le regarda au même instant « Euh oui, mais enfin je le connais déjà je l'ai vu deux fois » Il passa une main dans ses cheveux, cette situation était intenable « Et toi tu m'aimes... Euh tu aimes, le film, tu l'aimes ? » Bon sang mais qu'est ce qui lui avait pris de dire ça ??? Il était complètement idiot, après ce lapsus il n'avait qu'une envie c'était de se foutre des gifles et surtout de s'enfuir avant qu'elle ne réponde. Car bien sur que non elle ne l'aimait pas, et lui non plus d'ailleurs, enfin en tant qu'amis c'est tout comme ça a toujours été le cas.

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Anastasia & Adrian

Il fallait crever l'abcès un moment donné, et je n'allais pas tenir plus longtemps. Fallait que je sache ce que ça représentait pour moi si on pouvait passer au dessus de ça ou si au contraire plus rien n'allait être comme avant. Etait-il trop tôt de se revoir après ce baiser..? Je ne voulais pas faire comme si de rien était et en même temps je voulais comprendre. Je partais dans quelques jours au Summer Camp, je ne voulais pas ruminais des jours entiers pour comprendre ce qui nous arrivait. Je ne voulais pas le perdre, je ne voulais pas risquer une amitié que j'avais toujours rêvé d'avoir. Je m'en voulais comme il ne pouvait pas l'imaginer. D'autant plus qu'en voulant bien faire j'enchaînais les maladresses les plus idiotes. Comment j'avais envie de me taper contre le volant de la voiture. Après ma descente infernale à la recherche de ses pop corn. Nous restions là une seconde, une minutes, une éternité. Je me retenais comme pas possible, je n'étais pas le genre de fille qui embrassait des hommes comme ça sur un coup de tête. Mais Adrian c'était différent je le connaissais, il ne pouvait pas me faire du mal. Au fond c'était peut-être moi qui avait abusé de la situation car il sortait de sa rupture avec Teddy. Finalement je me recula pour ne plus à avoir à affronter son regard. La situation était gênante il ne pouvait pas y avoir pire situation pour deux amis. Ce moment où la limite est atteint et on se pose cinquante milles questions. Nous ne sommes pas dans les films à la jeune femme tombe amoureuse dès le premier baiser non. Tout ça serait trop simple, que le meilleur ami se rend compte qu'il avait toujours aimé son amie. Non plus. Laissant mes yeux s'évader un instant pour sortir de cette situation. Sa voix me ramena à la réalité. Nous connaissions ce film par cœur mais pourtant ce soir je n'arrivais plus je maudissais même ce film. Je voulais me détendre mais j'étais tendue comme un string. Rien ne s'arrangeait et plus l'un essayait de détendre l'atmosphère plus on s'embourbait. Nous nous regardions à nouveau, un mince sourire sur mes lèvres quand il me disait qu'il avait déjà vu le film de nombreuses fois. J'allais lui dire que moi aussi mais que je l'adorais toujours autant, quand le jeune homme sortait le lapsus le plus gros de la terre. Celui qui bien évidemment tomber toujours au bon moment. Si ce n'était pas mon ami j'aurai pu jouer de la situation à mon avantage mais non. Je ne voulais pas jouer avec Adrian j'étais sincère et je l’appréciais. Je me pinçais les lèvres pour ne pas rire. Car au final nous étions gênés tous les deux pour un simple baiser. Fallait qu'on crève cet abcès. Mais comment je n'allais pas lui dire tu te rappelles quand on s'est embrassé chez moi ça t'as fais quoi comme effet ? C'était bien ? Je levais les yeux aux ciels. Je restais un moment sans répondre à sa question et comme sauvé par le gong il proposait une entracte. C'était typique à l'époque à la moitié du film on vous laissais une pause pour mieux reprendre. Malheureusement pour Adrian et moi, ce n'était pas bon de ne pas avoir de quoi nous occuper pour ne pas en parler. Tout avait bien commencé pourtant. Je voulais dégourdir mes jambes après cette séance douloureuse. Nous nous levions du coup côte à côte posé contre la portière de la voiture. Je tournais ma tête légèrement vers lui dans un sourire avant de lui dire :

J'aime ce film , je pensais le connaître par cœur mais il m'étonnera toujours !

Avais-je dis dans un petit rire. Peu à peu la tension redescendait. Mais je voulais savoir une bonne fois pour toute tout ce qui se passait ce soir. Est-ce que si je l'embrassais à nouveau nous pourrions enfin embrayé là dessus pour s'expliquer. Un coup d’œil sur ses lèvres, je prenais mon courage à deux mains pour me mettre face à lui tout en le regardant avec un regard qui n'avait pas l'habitude. Pas ce genre de regard qu'une femme lance involontairement à un homme. Je l'observais en me mordant la lèvres nerveusement avant de lui dire doucement :

Cette fois-ci je te préviens, je vais t'embrasser... et si tu veux me repousser fais le maintenant qu'on en parle plus.

Rapprochant mon corps contre le sien, me relevant gentiment sur la pointe des pieds pour être à peine à quelques centimètres de ses lèvres. Mes mains s'étaient posées sur son torse pour avoir un appui. Je continuais de le regarder le cœur qui allait exploser sortir de sa paroi dans quelques secondes si Adrian ne se décidait pas. Qu'allait-il faire cette fois-ci ? S'il m'embrassais pas c'est que c'était un accident de parcours que ce soir là, lui et moi nous avions besoin de ce moment pour décompresser, penser à autre chose ne plus penser aux problèmes. S'il m'embrasse c'est que c'était inconsciemment volontaire et que tout simplement on ne pouvait plus tenir si nos lèvres ne se touchaient plus. Après quelques secondes d'un silence que je considérais comme un refus. Ne lui laissant pas le temps d'agir, je me reposais à côté de la portière en levant les yeux aux ciels un moment. Enfaite je ne voulais pas de réponses à mes questions. J'étais perdue.

Oublie ce que je t'ai dis, je fais que de la merde ce soir.

Mettant mes mains sur mon visage tant j'étais ridicule. Il devait me prendre pour une allumeuse de service alors que ce n'était pas le but. J'avais envie de hurler entre mes mains, mais aucun son ne sortait.Je fermais mes yeux un moment, s'il vous plait qu'on puisse retourner une semaine en arrière et je ne l'embrasse pas. Je respirais tellement fort que ça pourrait être inquiétant. Je ne savais pas comment séduire je n'étais pas faite pour ça, puis séduire son meilleur ami n'était pas la meilleure des expériences...

Invité

C'était pourtant pas bien compliqué d'agir comme deux êtres humains normaux ? Bah apparemment si puisque l'un comme l'autre à ce moment la agissait comme deux idiots, si quelqu'un les regardait à ce moment la je suis sur qu'il verrait leur malaise même à 100 mètres tellement c'était flagrant. Et puis comme si la situation n'était déjà pas assez gênante il fallut que Adrian face ce foutu lapsus, il ne rougit jamais mais la il était tellement gêné de ce qu'il venait de dire qu'il était sur que ces joues devait être rose écarlate. Finalement c'était le moment de l'entracte, et tant mieux cela leur permettrait peut être à tous les deux de se remettre de leurs émotions. Le brunet sortit donc de la voiture et vint s'appuyer contre la portière à côté de Ana. Il ne savait pas quoi dire, pas quoi faire, le mieux justement c'était peut être de ne rien dire et de ne rien faire. Cela lui éviterait tout autre maladresse. Il s'attendait donc à ce qu'elle parle la première et c'est ce qu'elle fit mais ce qui sortit de sa bouche n'était absolument pas ce à quoi il s'attendait. Il la regarda se mettre devant lui à seulement quelques centimètres de ses lèvres, ses mains sur son torse. Allait-elle vraiment l'embrasser ? Devait-il la laisser faire ? Non certainement pas ce n'était pas une bonne idée, et comme si elle avait compris avant qu'il ne dise quoi que ce soit elle se recula. Une fois de plus Adrian s'en voulait, désormais il était certain que si elle l'avait embrassé la dernière fois ce n'était pas pour rien, et il se sentait honteux de la faire espérer ainsi. Ils devaient en parler, et il devait surtout s'expliquer. « Je... Je suis désolé Anastasia, je ne sais pas vraiment si tu attends quelque chose de moi, ou.. je ne sais pas mais tu es seulement mon amie » Pourtant il avait bel et bien eu envie de l'embrasser la dernière, et tout à l'heure mais peut être étais-ce la proximité de leur corps qui lui avait fait ça. Quoi qu'il en soit il sait qu'il est toujours amoureux de Teddy et ce ne serait pas honnête de faire croire le contraire à son amie « Ecoute après ce qui s'est passé l'autre jour chez toi... Je pense qu'il était peut être un peu trop tôt pour que l'on se revoit, je crois qu'il serait bon que l'on ne se revoit pas pendant quelques temps, juste histoire d'oublier cette histoire et de repartir sur la belle amitié que l'on avait avant cela » De toute manière cet été elle serait au Camp Rivendell si bien qu'ils ne se verraient pas et c'était surement une bonne chose, peut être qu'après deux mois loin l'un de l'autre ils auront oublié toute cette histoire ? Ou peut être pas mais peut être que ce sera plus facile d'agir normalement. Du moins c'est ce qu'il espère car il refuse de la perdre pour un simple baiser.

Invité

« I just can"t take my eyes off you »

Anastasia & Adrian

Tout s’effondrait. J'avais tout gâché encore une fois. Je ne voulais pas perdre Adrian et à trop vouloir chercher ce que signifiais ce baiser je le perdais à vue d’œil. Je savais qu'il sortait d'une relation qui semblait parfaite avec Teddy une fille que j'adorais aussi. Je ne m'étais jamais mêler de leur couple mais après la trahison de la brune je ne pouvais plus lui adresser la parole elle avait détruit d'une certaine façon le cœur de mon ami. Et il ne pouvait pas ne plus avoir de sentiments pour elle en deux mois c'était impossible,après un an de relation. Je me sentais mal à côté de lui comme ça. Je n'avais pas l'habitude de parler de sentiments je les comprenais mais je ne les vivais pas. Je retirais mes mains de mon visage en le regardant du coin de l’œil. Ses paroles étaient plus que sincères et n'aurait pas du me faire mal comme maintenant, elles n'auraient pas du me poignarder mon organe comme ça. Pourtant ça me faisait mal, ça me brûlais j'en avais même des remontées acides. Je m'en voulais de le torturer comme ça je ne voulais pas faire ça mais j'avais agis sans réfléchir moi la rationnelle de service. Je l'écoutais me dire ses paroles avant d'enfin dire quelque chose :

Non je n'attends rien de toi, t'es mon ami. Je ne sais pas ce qui s'est passé la semaine dernière je voulais comprendre car pour moi ce n'était pas juste par manque de tendresse ou quoique soit. Je ne regrette pas ce qu'il s'est passé mais voilà je ne sais toujours pas ce que ça signifie pour moi. Je ne suis pas du genre à embrasser n'importe qui.

Puis je me taisais pour ne pas trop parler, pour ne pas trop en dire. Car en lui sortant ce mini monologue je me rendais compte que mon discours pouvait faire croire à des sentiments. Mais ce n'était pas ça ou peut-être si. Mais comment un baiser pouvait faire ressentir tout ça en même temps ? Ce n'était qu'un simple baiser pourtant, on était pas allé trop loin. Ni rien. Je le regardais en me mordant la lèvre de nervosité. Comment allait-il réagir avec tout ça. Est-ce qu'il allait m'abandonner comme tous les autres. Et sa deuxième explication était la sentence finale. Il allait m'abandonner comme tous les autres. C'est ça les gens que j'aimais partaient tous comme ça me laissant seule. Je ravalais ma peine.Je ne voulais pas être sans lui, il représentait tout pour moi dans ce monde. Je ne sais pas s'il savait à quel point il était important, peut-être que même ce baiser était là pour lui prouver tout ce que je ressentais pour lui. Il et j'étais toujours là dans les bons comme les mauvais moments. Moi aussi je ne voulais pas gâcher cette amitié, je ne voulais pas vivre sans lui et vivre de regrets. Je ne voulais pas pour autant vivre une histoire d'amour ou quoique soit je n'étais pas faite pour lui. Il lui fallait quelqu'un d'heureux et gentille. J'étais tous sauf ça. Quand il me disait donc qu'on ne devait plus se voir pendant un temps je ne savais pas si je ressentais de la colère ou de la peine. Je partais dans une semaine certes, mais on allait pas partir chacun de son côté comme ça ? Si.. et si en revenant il allait m'oublier se faire de nouveaux amis et me considérer comme un fardeau. La voix arrivant à peine à sortir je lui disais :

Tu sais très bien que.. si on ne se voit plus ou même si on ne se parle plus à cause de ça tu vas plus avoir envie d'avoir une amie imprévisible qui t'as embrassé car elle tient à toi et ne sait pas comment te le montrer. Tu vas juste m'abandonner comme tout ceux que j'aime car je ne sais pas comment faire. Et quand tu vas revenir de tes vacances tu vas te rendre compte que je suis un fardeau.

Une larme coula sur mon visage je la laissais , je ne voulais pas l'enlever d'un revers de main. Mes yeux dans les siens pour essayer de lui montrer toute ma sincérité. Je balbutiais la voix limite aiguë tant elle n'arrivait pas à sortir de mon gosier :

Je n'ai pas cinquante amis moi, le seul que j'ai depuis des années c'est toi et si tu me laisses..

Je me pinçais les lèvres en détournant mon regard du sien. Je respirais doucement en levant les yeux comme si mes larmes allaient se retourner à l'intérieur de mes orbites.

C'est juste que ça fait beaucoup pour moi, je perds ma famille, j'ai pas envie de te perdre toi aussi.

Posant mes mains contre la portière pour me tenir. J'étais franche et directe et tout ce qui se disait sortait du cœur. Et si tout ce que je disais lui faisait peur alors tant pis.. même si au fond je voulais juste lui dire que je tenais à lui. Même s'il n'est pas innocent pour un sous car il m'avait embrassé aussi. Mais ça, ce n'était plus ma préoccupation.

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