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you will reap what you sow (cassandre)

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MessageSujet: you will reap what you sow (cassandre) you will reap what you sow (cassandre) EmptyMar 12 Aoû - 19:22


“When we make friends, then we change
from being animals to being human.”
James Carmichael & Cassandre Scofield

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'avait pas fait long feu au camp Rivendell. Certes il y avait passé quelques semaines et s'était même surpris à découvrir quelques avantages liés au rôle de veilleur de nuit qui lui avait été confié. Il avait le loisir de se balader librement dans le camp alors qu'il surveillait l'endroit par la même occasion et, lorsque les nuits se faisaient un peu trop longues ou qu'il ne trouvait personne pour le garder motivé, il se contentait d'une bouteille de rhum pour simple compagnie. Pourtant, et comme souvent, James avait fini par se lasser de ce travail qui ne lui apportait aucune réelle satisfaction personnelle et avait plus tendance à l'ennuyer qu'autre chose. Son ennui n'était malgré tout pas l'unique raison de son départ du camp, puisque, quoi qu'on en dise, l'ambiance était au rendez-vous. Bien qu'une bonne partie des étudiants y séjournant aient été contraints d'y travailler par le doyen Fredericksen et effectuaient au début leurs taches à reculons, ils avaient fini par prendre goût à ces vacances atypiques mais au final pas si désagréables que ça. Ils étaient ainsi tout un petit groupe à se retrouver lors de leur temps libre pour pour se retrouver et emmerder quelques gosses par la même occasion. Enfin, James avait tiré un trait sur ce camp de bons petits travailleurs une journée plus tôt, désagréablement perturbé depuis quelques jours par un soucis qu'il avait bien l'intention de régler. Ses valises bouclées, c'est sans beaucoup d'explications qu'il quitte ses camarades, direction le feu de joie qui bat son plein, à près de 800 kilomètres de là. Lors de cet interminable trajet qu'il effectue bien évidemment tout seul, l'australien a tout le loisir de ressasser encore et toujours sa dernière conversation avec Cassandre. Ah, Cassandre et ses récits bourrés de maladresse dont elle ne semble pas avoir conscience. A quoi pensait-elle en lui parlant de ce type dont il ne savait rien, et de détails qu'il n'avait absolument pas envie de connaître ? Deux possibilités se présentèrent à lui : soit elle le titillait volontairement, consciente qu'il ne pouvait rester de marbre face à ce genre de propos, soit elle ne voyait réellement pas le problème à lui raconter qu'elle s'amusait comme une folle avec la gente masculine. Les deux options étaient aussi dérangeantes l'une que l'autre. Agacé de la lire naïvement heureuse et indifférente aux réponses froides qu'il commençait à lui donner, il mit rapidement court à la conversation, suite à quoi il ignora complètement tous les messages et appels qui suivirent. Oubliant volontairement son portable dans sa chambre chaque fois qu'il sortait, le jeune homme profita d'avantage encore de son séjour au camp, flirtant un peu plus que d'habitude. James avait toujours été très doué pour jouer les indifférents : pire, il ne le feignait pas, il l'était complètement. Et, pendant plusieurs jours, il oublia Cassandre et ses vacances parfaites. Elle sembla finalement s'inquiéter réellement de son inhabituel silence, puisqu'au bout d'une semaine elle lui laissa un dernier message, dans lequel elle exprimait son espoir qu'il ne lui soit rien arrivé. Manque de bol, il était dans sa chambre lorsqu'il le reçu, et en agréable compagnie qui plus est. Une jolie blonde un brin timide, bien que cela ne l'ait pas empêché de lui faire du gringue depuis quelques jours. Ils avaient finalement concrétisé peu avant l'aube, à la fin de sa nuit de veille durant laquelle elle lui avait tenu compagnie. Silencieux, le jeune homme attrapa son téléphone et poussa un bref soupir à la vue du message. Interpellée, l'étudiante blottie à ses côtés le questionna quant à l'identité de l'expéditeur, sur un ton quasi désintéressé. Elle aurait aussi bien pu lui demander l'heure. « Elle ? C'est personne, juste ma copine. » lâcha-t-il platement. Surprise d'une telle réponse - non pas qu'elle n'aurait jamais couché avec lui s'il s'était dit en couple, elle aurait simplement préféré qu'il se prétende célibataire, comme tous les infidèles dignes de ce nom avaient la décence de le faire - elle le dévisagea tout d'abord avec incompréhension. Puis, soupirant longuement à son tour, elle quitta ses draps, ramassa ses affaires et quitta la pièce sous le regard parfaitement indifférent du jeune homme. Il mentait avec une facilité déconcertante, James. Surtout lorsqu'il se fichait éperdument des conséquences. Il resta quelques instants immobile, à lire et relire le message de sa meilleure amie - et non de sa petite amie. Sa décision germait déjà dans son esprit, et une fois prise, personne ne parviendrait à le faire changer d'avis. Voilà comment il s'était retrouvé dans son audi noire charbon, à parcourir 750 kilomètres jusqu'au Lac Tahoe. La nuit était tombée depuis plusieurs heures lorsqu'il arriva à destination. La plage était blindée de monde : une bonne partie était regroupée autour d'un énorme feu de bois, tandis que d'autres formaient d'autres groupes çà et là, à discuter, boire ou encore à s'embrasser légèrement à l'écart. James profite tout d'abord de la vue tandis qu'il s'enfonce bientôt sur la plage, se mêlant à une bande de fêtards attroupés autour d'un flux de bière. Il salue les autres avec aisance, parfaitement dans son élément, et se voit rapidement servir un verre de bière qu'il consomme avec entrain. Une dizaine de minutes plus tard, alors qu'il en oubliait presque son principal objectif en venant ici, il aperçoit finalement Cassandre. Son coeur a un raté, mais son sourire ne quitte pas ses lèvres. Il abandonne ses camarades de boisson pour s'avancer d'un pas assuré vers l'étudiante, qui se trouve tout d'abord en compagnie d'un groupe de six ou sept personnes. Mais, à mesure qu'il se rapproche, il la voit s'éloigner avec un silhouette qu'il devine masculine. Détendu comme à son habitude, James les rejoint finalement en une dizaine de pas, et finit sa course en bousculant brusquement l'homme qui l'accompagne. Son pied s'écrase sur le sien, son épaule rencontre la sienne, et dans la violence du geste, il est projeté d'un pas en arrière. Puis, alors qu'ils sont pourtant tous deux immobiles à présent, James verse la totalité de son verre sur la chemise et le pantalon de l'inconnu. « Merde, c'est pas vrai... Quelle maladresse, hein ? » avoue-t-il avec un haussement d'épaules très faussement désolé. James se surprend à se demander si c'est le même gars dont Cassandre lui a parlé quelques jours plus tôt. Si oui, son coup est drôlement bien réussi. Si non, tant pis, ça aura au moins eu le mérite de l'amuser. Son regard, plus froid qu'à l'ordinaire, se pose alors sur la jeune femme. « Bah Cassandre, t'attends quoi ? Aide-le voyons, ce garçon s'est tâché. » la réprimande-t-il en accentuant fortement le mot "garçon", tout comme il sous-entend qu'il s'est lui-même renversé le verre sur lui. Trop surpris pour rentrer dans une colère noire, l'étudiant se contente pour le moment de regarder, impuissant, ses fringues imbibées de bière. Pas sûr que sa léthargie soit permanente, cependant, mais il ne s'en soucie pas trop pour le moment. Mimant l'embarras, James s'approche alors de l'oreille de Cassandre « Je suis d'accord avec toi, vraiment un empoté ce type... » chuchote-t-il sur le ton de la confidence, bien qu'il prend grand soin de se faire entendre par le concerné. S'il prend mine de s'amuser avec elle au détriment du pauvre garçon (qui n'avait au passage sûrement rien demandé, mais subissait malgré tout l'humiliation du jeune homme), il n'en garde pas moins ce regard dur et ce ton cassant à l'égard de la jolie brune. Parce qu'aussi loin que va son indifférence et son envie d'emmerder le monde, il n'en oublie pas moins la jalousie qu'elle a suscité chez lui par de simples aveux qu'elle pensait peut-être inoffensifs. Et parvenir à rendre James jaloux, c'est tout sauf une mince affaire.
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MessageSujet: Re: you will reap what you sow (cassandre) you will reap what you sow (cassandre) EmptyLun 18 Aoû - 1:14



What would I do without your smart mouth, drawing me in and you kicking me out. Got my head spinning, no kidding, I can't pin you down. What's going on in that beautiful mind ? I'm on your magical mystery ride. And I'm so dizzy, don't know what hit me but I'll be alright.

Cassandre sait qu'elle a fait le bon choix en décidant d'écourter ses vacances en Grèce, pour finalement venir les terminer à Santa Barbara. L'ambiance avait été bonne à Athènes, mais quelques présences non désirées avaient quelque peu entachées son séjour, et la demoiselle décida sur un coup de tête de changer d'air. Elle n'est pas du genre à rester enfermée dans sa chambre, Cassandre, surtout pas lorsque la nuit noire s'empare du ciel. Alors quand un groupe de connaissances lui propose de les accompagner à un de ces célèbres feux de joie sur la plage, elle n'hésite pas une seconde. L'ambiance est particulière, bien différente de celle qu'on peut voir à l'université. Il n'y a plus de barrière, plus de clans préformés, basés sur des critères désolants tels le physique ou la teneur du compte en banque. Il n'y a que des jeunes en recherche d'adrénaline, le sourire aux lèvres, chaleureux comme jamais, partageant une bière avec un inconnu. Cassandre dépose son regard sur chacune des personnes qu'elle discerne à travers la fumée, à la recherche de têtes connues, à défaut d'y trouver des amis. Car elle ne croit pas en connaître un seul réellement personnellement. Puis, elle se plonge un peu plus dans la conversation qui se crée dans le groupe qu'elle côtoie. On lui sert une première bière, qu'elle accepte sans trop rechigner, bien que ce ne soit pas sa boisson de prédilection, car elle sait s'adapter à son environnement, et on la questionne sur ses semaines passées. Elle parle de la Grèce, des paysages et des soirées, de la plage et des grecques, des visites et des déboires. Elle parle de tout, n'omet rien ou presque, excepté tout ce qui touche à sa vie privée, autrement dit les trois quart du voyage. Elle pense à Jules, Nate, Levy, mais n'en dit pas un mot. Mais surtout, elle pense à James, fronce les sourcils, soupire et vérifie une nouvelle fois son téléphone portable, en attente d'un message quelconque. Et il n'y a toujours rien. Elle ne sait pas si elle doit s'inquiéter, ou l'ignorer comme il le fait, elle ne sait pas si elle doit s'en vouloir pour quelque chose, ou simplement attendre qu'il donne signe de vie. Elle ne sait rien, elle est dans le flou le plus complet, et c'est sans doute cela qui la dépasse plus qu'autre chose. Le jeune homme, dont elle connaît pourtant toutes les facettes, semble être un mystère entier pour la demoiselle qui a lâché l'affaire, attendant simplement quelque chose, n'importe quoi, parce que progresser dans ce brouillard est simplement éreintant. Constatant qu'elle venait de se laisser emporter par les émotions qui l'habitaient, elle recolle rapidement sur son visage un sourire malicieux, afin de faire bonne figure devant ces gens qu'elle ne connaît que très peu. Le temps commence à filer, les verres s'enchaînent un peu plus rapidement que prévu, et Cassandre s'en rend rapidement compte lorsqu'elle se voit s'éloigner avec un des jeunes hommes de la troupe qui lui a proposée de marcher sur la plage. Elle n'a rien à perdre, la balade n'engage à rien, elle peut toujours rejoindre rapidement le feu si elle ne veut plus être seule en sa compagnie. Elle est perdue dans ce genre de pensées quand elle voit un corps rencontré durement celui du jeune homme qui l'accompagne. Ses sourcils se froncent, interrogateurs, et ne se détendent pas lorsqu'elle reconnaît la voix de James, avant d'en discerner le visage. Le contenu de son verre atterrit sur la chemise du bousculé, qui ne sait pas où se mettre, et elle se demande encore si elle rêve, Cassandre. Car il ne peut être là, alors qu'il devrait se trouver à des milliers de kilomètres, alors qu'il n'a pas daigné répondre à un seul de ses messages. Et il y a la colère qui se mêle au soulagement, l'incompréhension à la joie de le voir. Elle ne comprend pas ce qu'il cherche à faire, ce qu'il cherche à démontrer. Son regard passe d'un étudiant à l'autre, ne sachant plus vraiment sur quel pied danser. Elle sent le regard froid de James sur elle, alors qu'il lui ordonne presque de porter secours au garçon toujours sous le choc. Elle croise les bras, et le toise soudainement, n'appréciant pas forcément le ton qu'il prenait avec elle. « A quoi tu joues James, tu peux me dire ? » Elle cherche à savoir s'il est sérieux, ou si ce n'est qu'une vaste blague, et qu'il va s'esclaffer dans quelques secondes. Mais il n'en fait rien, et appuie un peu plus sa supériorité masculine alors qu'il fait mine de venir chuchoter à son oreille. Il y a son ton glacial, et la dureté de son regard, il y a ses paroles blessantes et ce besoin de se montrer au-dessus. Il y a tout ce qu'elle aime et à la fois déteste chez son meilleur ami, dirigé contre elle. Et c'est comme une pointe au coeur, une douleur sourde sur laquelle on ne peut mettre de mot. Elle sait d'où tout cela vient maintenant, elle le sait grâce à cette phrase stupide qu'elle a dû prononcé, et qu'il a retenu pour mieux s'en servir. Elle voit les traits du garçon se tordre légèrement d'un rictus mauvais, et elle sent que la situation va dégénérer si elle n'intervient pas Cassandre. Alors elle se place devant celui qui l'a menée jusqu'ici, plantant son regard doucereux dans le sien qui s'apaise presque immédiatement, ses mains viennent le saisir tranquillement au niveau des bras qu'il a le long du corps et qu'elle sent contractés. « Tu devrais aller rejoindre les autres, je vais régler ce problème et on se rejoint tout à l'heure. » Aucune question n'est formulée, c'est un ordre prononcé sous couvert d'être un conseil, et le jeune homme s'interroge quelques secondes avant de finalement faire demi-tour pour rejoindre le groupe encore près du feu de joie. Il n'avait aucune chance, Cassandre en est bien consciente, et elle préfère éviter les dramas de ce genre pour le moment. En tout cas, elle préfère les garder entre eux. Mais déjà, ça bout en elle, parce qu'elle se rend compte de l'idiotie de cette situation. Elle s'demande ce qu'elle fout là avec lui, alors qu'il la regarde comme si elle n'était rien de plus qu'une de ces filles qu'il allonge dans son pieu. Il la toise comme si elle ne valait rien, et Cassandre se vexe immédiatement. Tout ça n'est qu'une affaire de testostérone sordide, une histoire de propriété, voilà ce qu'elle pense. Mais elle n'appartient à personne, Cassandre. Et si tel était le cas, il faudrait que la réciproque soit vraie. Et elle sait, Cassandre, que James ne lui appartient pas non plus, même si au plus profond d'elle-même, elle le désirerait. Alors la brune sort de ses gonds, sa voix se fait froide, tranchante. « Tout ça c'est une histoire de mecs ? De jalousie ? Tu m'as laissée sans réponse pendant des jours, par jalousie ? » Elle pose des questions, mais elle n'est même pas certaine de vouloir en entendre les réponses. Parce qu'elle sait que James peut s'avérer blessant, vicieux rien que de par ses mots. Pourtant, elle ne s'arrête plus, elle est intenable, elle est partagée entre l'envie de le frapper et de se barrer, de l'enlacer et de l'aimer. « J'aurais pu crever d'inquiétude dans ma chambre, et t'en avais rien à foutre. Mais par contre, trouver le mec qu'a chopé ta meilleure amie, là, tout de suite, tu te réveilles. Et t'allais faire quoi si ç'avait été lui, hein ? Tu l'aurais frappé jusqu'à ce que mort s'en suive, tu lui aurais serré la main pour le féliciter ? Explique-moi parce que je suis perdue. » Cassandre est partagée entre différentes émotions contradictoires, elle est déjà fatiguée par cette dispute qui ne fait pourtant que commencer, et qui va sans doute prendre des proportions énormes. Dans son fort intérieur, elle ne désirerait rien de plus que de profiter de sa présence à ses côtés, de rire comme ils ont l'habitude de faire, de boire aussi, et de trouver mille et une manière de se divertir durant ce feu de joie. Pourtant, on les entend hurler à quelques centaines de mètres, touchés dans leur ego respectif, et incapables de mettre chacun leur fierté de côté.
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MessageSujet: Re: you will reap what you sow (cassandre) you will reap what you sow (cassandre) EmptyDim 14 Sep - 17:24

Only trust someone who can see these three things in you:
The sorrow behind your smile, the love behind your anger, and the reason behind your silence.
feat. cassandre scofield et james carmichael

Il ne s'attendait pas à ce que Cassandre saute de joie en le voyant approcher, ni même à ce qu'elle exprime son soulagement d'avoir enfin de ses nouvelles. Mais tout de même, jouer ainsi l'agacée faussement indifférente, c'était loin de plaire à James. Trahissant sa colère à travers le moindre de ses regards, il avait prévu de s'amuser au moins un minimum afin que la situation vaille le déplacement, et il n'était clairement pas dans ses projets que la demoiselle refuse de participer. Blasé d'une telle réaction, il ne peut s'empêcher de soupirer lourdement face au questionnement de la jeune femme. « Vu que t'as pas l'air prête à y jouer, à rien visiblement. » siffle-t-il d'un air résigné. Son humeur se dégrade à mesure que les secondes s'écoulent, temps durant lequel il ne lâche pas le regard de son amie. Le jeune homme en a presque oublié le pauvre garçon, mais ça ne semble pas être le cas de Cassandre qui ne tarde pas à s'adresser à lui. Il ne peut que lever les yeux au ciel devant son ton mielleux qu'il ne peut supporter tant qu'il ne lui est pas adressé. Acquiesçant d'un signe de tête, le garçon s'éloigne d'un pas lent tandis qu'il se retourne pour lancer un dernier regard à celui qui vient de lui ruiner une partie de sa soirée - ainsi que son flirt. « C'est ça, à tout à l'heure ! » lance James avec un large sourire et un signe de main pour accompagner sa sortie. Son sourire disparaît évidemment de ses lèvres lorsqu'il reporte son attention vers la brune, qui semble dans tous ses états elle aussi : il l'avait mise dans une sacré humeur, la Cassandre. Etrangement, c'est en voyant ses yeux noisette lui lancer des éclairs que le jeune homme semble se relaxer, arborant un air bien plus serein. Même ses accusations ne parviennent pas à l'énerver, quand bien même elle est en train de critiquer sa jalousie. « Oui j'étais jaloux. Et alors, c'est un problème ? » réplique-t-il le plus naturellement du monde, haussant même un sourcil interrogateur face à sa réaction. Ils avaient toujours été possessifs l'un envers l'autre. Ils étaient comme ça, James et Cassandre, incapables de garder pour eux cette bouffée de frustration qui les envahissait lorsqu'une personne de sexe opposé approchait l'autre. Ce n'était pas des plus évidents à vivre au quotidien, mais ça n'empêchait pas l'australien de partager le lit d'autres femmes. Tout comme Cassandre était libre de flirter avec Brandon, Tom ou Steven si elle en éprouvait le désir. Seulement là était la différence entre eux : James avait bien plus de volonté, et était surtout le plus borné des deux. Pour autant sait-elle aussi être bornée, quand elle veut. Elle en vient à lui faire des reproches qu'il attendait depuis qu'il avait mis les pieds sur cette plage. Ils étaient prévisibles étant donné le comportement qu'il avait eu ces derniers jours, à se faire remarquer par son inquiétant silence. Et pourtant, toujours à l'affut de la réplique agaçante qui parviendra à faire douter Cassandre, il répond presque aussitôt. « Ton inquiétude maladive t'a pas empêché de passer de bonnes vacances à ce que je vois. » lâche-t-il avec indifférence, quoique sa phrase aurait due être bourrée de reproches. Les crises de jalousie n'ont jamais été la tasse de thé de James, et à vrai dire s'il s'est jamais montré possessif envers quelqu'un de la gente féminine, c'était bien malgré lui. Sa virilité avait beau être pleinement reconnue de son côté, il n'éprouvait pas ce besoin de marquer son territoire d'une façon où d'une autre. Quant à l'humiliation que venait de subir cet étudiant inconnu au bataillon, elle n'avait d'autre cause que son besoin de faire sentir sa frustration à quelqu'un. Nul doute que Cassandre serait la suivante, et cette fois-ci la réelle cause de son agacement principal quoiqu'il s'efforcerait de se modérer. Tâche qui allait s'avérer très compliquée en y réfléchissant. S'il avait l'intention de serrer la main de l'abruti qui parviendrait à la séduire pour le féliciter... Le jeune homme émet un espèce de grognement désapprobateur, ne pouvant s'empêcher de se demander si elle le croit réellement capable d'une telle chose. Bon, après réflexion... Il en aurait sûrement été capable, en bel emmerdeur qu'il était. « T'es libre de fricoter avec qui tu veux... Mais compte pas sur moi pour vous féliciter, toi et cet imbécile. » qu'il siffle un brin dédaigneux, un air de dégoût au visage. Rien que de l'imaginer avec un homme, ça a le don de lui hérisser le poil. Au moins est-il quelque peu rassuré lorsqu'il comprend qu'elle n'a rien fait avec l'étudiant qu'elle a promis de rejoindre par la suite. Evidemment, cela ne la met pas totalement hors de cause puisqu'elle aurait largement eu le temps de se trouver un autre admirateur. « C'était qui, alors ? Que j'aille le frapper jusqu'à ce que mort s'en suive. » demande-t-il d'un ton calme et contrôlé en fixant l'étudiante droit dans les yeux. Puis, après quelques secondes, il esquisse un mince sourire amusé face à ce qui est - bien évidemment - une plaisanterie. Il lâche ensuite un bref éclat de rire, les forçant implicitement à conclure cette "dispute" sans qu'elle n'ait réellement son mot à dire. Il sait que ça a le don de l'agacement profondément quand il agit ainsi, et c'est une des raisons pour lesquelles il continue d'ailleurs à le faire. Recouvrant une expression neutre, il change alors rapidement de sujet. « Oh, et tu peux aller prévenir ton petit copain que tu le retrouveras pas tout à l'heure. On va se promener, toi et moi. » Il s'apprête à la laisser le rejoindre pour le lui faire savoir, puis se rétracte presque immédiatement. « En fin de compte laisse tomber, il a sûrement du comprendre que tu le rejoindrais pas de toute façon. Je suis sûr qu'il est plus futé qu'il n'y paraît... » Le contraire aurait de toute façon été difficile, tant il n'avait pas l'air brillant. D'un geste vif et parfaitement maîtrisé, il glisse une main dans le creux de ses reins et l'attire vers lui, déposant un rapide baiser sur sa joue en guise de bonjour. Il glisse ensuite sa main dans la sienne tandis qu'il se met à longer le bord de plage, s'éloignant de la lumière chaleureuse du feu de joie.
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MessageSujet: Re: you will reap what you sow (cassandre) you will reap what you sow (cassandre) EmptyMer 17 Sep - 23:31

Cassandre ne sait pas comment réagir face à son meilleur ami, est-ce qu'elle doit sourire ou continuer à tirer la gueule ? Est-ce qu'elle doit le trouver amusant ou simplement l'ignorer complètement ? A priori, il ne lui laisse pas d'autres choix que de laisser le jeune homme qui l'accompagnait s'en aller. Elle se dit que c'est la meilleure chose à faire, Cassandre. D'un côté, elle ne veut pas laver son linge sale devant un inconnu, de l'autre, elle préfère passer cette fin de soirée avec celui qu'elle pense connaître par cœur, même si c'est pour se crever le cœur, s'arracher les yeux. Alors, elle le regarde se moquer en lui adressant un signe de la main et un sourire rempli d'ironie, alors qu'elle n'a droit qu'à des regards emplis de jugements. Elle veut lui crier d'aller se faire foutre et se barrer loin d'ici, loin de lui. Il n'est personne pour lui faire la morale, personne pour lui expliquer ce qu'il faut faire ou ne pas faire, lui dont la liste des conquêtes est connue de tous, lui qui les enchaîne sans qu'elle ne puisse lui faire une seule remarque sans que ce soit mal perçu. Elle ne veut pas de ses réactions disproportionnées, Cassandre, parce que c'est elle qui était à la mauvaise place tout ce temps, à attendre de ses nouvelles en rongeant son frein pour ne pas le harceler toutes les deux minutes. Mais James ne semble pas bien se rendre compte de tout cela, alors qu'il confesse tranquillement sa jalousie sans plus se soucier du reste. Au fond d'elle-même, Cassandre sait pertinemment que ce n'est pas un réel problème, qu'elle pourrait faire avec sa jalousie pour le restant de ses jours parce que ça la rassure, parce que ça ne lui déplaît pas. Elle n'a rien d'autre auquel se raccrocher, Cassandre, la seule certitude que leur amitié compte réellement pour le jeune homme, qu'elle compte pour le jeune homme est la possessivité qu'il montre à son égard. Mais cette fois, cela ne suffira pas pour freiner ses reproches, pour lui faire oublier que ça fait des jours qu'elle attend de ses nouvelles, en vain. « En règle générale, ce n'en est pas un, mais cette fois, t'es allé trop loin, ça ne justifie pas ton silence. » James la met à bout de nerfs, il sait comment s'y prendre. Et elle tombe dans le panneau à chaque fois, comme une gamine avide de sensations, avide d'attention. Elle réagit au quart de tour quand il s'agit de lui, spécialement quand cela implique des femmes, qu'elles soient amies ou amantes. Alors elle ne peut pas jouer l'hypocrite et lui reprocher sa façon d'être avec elle, qu'elle apprécie d'autant plus, mais elle peut certainement lui faire remarquer qu'il a employé des moyens sans aucun doute disproportionnés pour lui démontrer sa jalousie. Elle se souvient des messages sans réponse, des appels sans réponse, elle se souvient imaginer différents scénarios qui pourraient expliquer ce silence, tous plus aberrants les uns que les autres. Elle se souvient rechercher sur le net des billets d'avions pour le rejoindre, et se refréner aussitôt qu'elle constatait sa propre démesure. Elle se souvient de l'inquiétude et de la rancoeur aussi, de cette sensation d'être filtrée et prise pour une conne, tout simplement. Car elle savait que rien de grave ne lui était arrivé, sinon quelqu'un, n'importe qui, se serait empressée de la prévenir. Mais rien de tout ça n'était arrivé, qu'une tonalité abrutissante, un silence assourdissant. Et cette impression grandissante de n'être qu'un numéro sur un téléphone, un nom sur un écran, une personne de plus sur une liste. « Parce que je suis censée croire que tu étais en train de te morfondre dans ton lit, seul, pendant tout ce temps ? Permets-moi d'en douter. » Elle prend grand soin d'insister sur le mot seul, Cassandre, pour bien lui faire comprendre qu'elle n'est pas stupide, s'il en doutait, et qu'elle se doute qu'il a usé de son atout charme pendant toutes ses vacances, sans doute encore plus quand il s'amusait à ne pas lui répondre, sans doute encore plus qu'elle. Elle a l'impression qu'avec lui, elle devient tout ce qu'elle déteste chez les autres, la possessivité maladive, l'impression constante d'avoir été trompée alors que le couple n'existe même pas, la gamine bornée et capricieuse qui ne veut qu'on n'aime qu'elle. Elle ne sait pas si c'est une bonne chose, Cassandre, elle ne sait pas si elle doit sourire tendrement devant leur situation ou simplement se questionner sur le côté sain de leur relation. Mais finalement, tout est clair, leur relation n'est pas malsaine, bien qu'elle ne soit pas des plus recommandables. Tout est intense, tout est plus profond, plus blessant aussi, tout est décuplé. Tout est vrai. Alors, Cassandre ne peut s'empêcher de sourire en le regardant râler, parce qu'à la fin, ils sont là tous les deux, il n'y a plus de elle et de lui, il n'y a qu'un nous, et c'est tout ce qui lui importe réellement, le reste est bien fade à côté. « Je ferai sans, tes scandales me conviennent parfaitement finalement. » Et elle ne ment pas, Cassandre. Même si parfois, elle se pense étouffée, ça ne dure pas bien longtemps parce qu'elle sait ce que ça lui coûte de dire ou de vivre ces émotions incontrôlables, puisqu'elle ressent les mêmes choses. Elle a arrêté de se demander pourquoi, de vouloir mettre des mots sur des sensations, des sentiments. Elle ne fait que vivre pleinement tout cela, quitte, parfois, à se prendre des claques dans la gueule et à en avoir assez. Ça ne dure qu'un instant, elle n'en a jamais assez. De ses rires, de ses coups de gueules, de ses regards et de ses appréhensions. De lui, elle n'en a jamais assez. Il la cherche du regard, la trouve instantanément, alors qu'il se permet une blague de mauvais goût lancée avec une banalité sans faille. Elle sait que c'est la fin, qu'elle a perdu la bataille car il vient de clôturer un sujet qui n'avait que commencer. Elle finit par soupirer de lassitude, avant de sourire tranquillement, sourire qui s'élargit d'autant plus qu'il lui propose enfin qu'ils se retrouvent seulement tous les deux. Cassandre pourra enfin rattraper ces jours de silence, ces semaines d'absence. « Je ne sais plus quoi faire de toi, je devrais t'abandonner là, c'est tout ce que tu mérites. Et ce n'est pas mon petit ami, je le connais à peine à vrai dire. » Et elle se laisse faire, Cassandre, elle ne veut plus lutter, s'acharner à avoir de meilleures explications, il a tout résumé d'un seul mot : sa jalousie. Elle se rend compte que ça ne sert plus à rien d'épiloguer, alors elle classe l'affaire dans son esprit et passe à autre chose, profitant de la beauté du paysage, de la chaleur de sa main, de sa charmante compagnie. Un groupe d'étudiants attire pourtant son regard, alors qu'elle fronce les sourcils en entendant des cris d'effroi. Et alors qu'elle aurait dû s'éloigner d'eux pour éviter de briser le seul petit instant qu'ils avaient pour eux, Cassandre, attisée par la curiosité, tire James vers le bord de la plage, un sourire interrogateur sur le visage qui disparaît presque aussitôt qu'elle l'aperçoit. Un corps inerte sur le sable, sans vie. Ses pieds se figent dans le sol, alors que ses yeux s'agrandissent devant cette vue effroyable. Elle a déjà vu un mort, pourtant, c'est comme la première fois. Son cœur se serre, sa main s'agrippe un peu plus fort à celle de James, et la libre vient recouvrir sa bouche dans un mouvement de recul incontrôlé. Elle est partagée entre l'envie de hurler et de pleurer, Cassandre, entre celle de s'approcher plus près et celle de partir en courant. Pourtant, elle reste là, figée, son teint devenant un peu plus livide à mesure qu'elle se rend compte du drame se trouvant sous ses yeux, à mesure qu'elle regarde le corps duquel elle ne peut détacher les yeux. Ça la submerge sans qu'elle ne contrôle plus rien, alors qu'elle a l'impression de revoir Lenny. Pourtant, elle est comme fascinée, bien que son visage trahisse un autre sentiment, tout comme ses mains qui se mettent à trembler sans qu'elle ne s'en rende vraiment compte. Et puis, il y a cette personne qui hurle qu'on a dû mettre quelque chose dans les boissons, et il y a Cassandre qui se revoit enchaîner les verres sans vraiment les compter. Elle ne sait pas si c'est l'inquiétude, l'adrénaline du moment, ou la vision du corps, mais son cœur bat un rythme effréné contre sa cage thoracique. Elle finit par enfin se détourner de la vision du corps pour se loger rapidement dans les bras de James, et murmurer sans vraiment être certaine d'elle : « Je crois que je vais vomir. » Mais elle sait que ça n'arrivera pas, que l'air frais qui gifle son visage lui fait du bien, tout comme le fait de ne plus regarder la scène. Mais désormais, ce sont des questions sans réponse qui surgissent dans son esprit sur le contenu des verres qu'elle a bu bien trop vite. Elle regrette déjà, alors que les effets de l'alcool ne sont pas arrivés à leur maximum, et que sa paranoïa ne fait donc que commencer. « Tu penses que c'est possible ? La drogue dans l'alcool ? Parce que j'ai bu, genre pas qu'un peu. » Elle murmure, parce qu'elle tente de se rassurer elle-même, et que le crier trop fort serait inquiéter les autres étudiants. Et elle espère, elle prie Cassandre, pour que James lui réponde par la négative.
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June D. J. Martin
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June D. J. Martin
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