Sujet: Tout réside dans l'art de se faire la malle, bébé ! [PV Cece] Jeu 10 Juil - 23:22
Tout réside dans l'art de se faire la malle, bébé !
Cece Jesse
Nous nous trouvons en fin d'après-midi et je viens de recevoir la visite d'une amie à moi qui est venue me voir en apprenant mon accident après que je me sois décidé à lui passer un petit coup de fil. Cette dernière habitant à San Francisco, j'en ai en effet profité pour la prévenir de ma présence en ville même si certes, une visite à l’hôpital n'est pas ce qu'il y a de plus réjouissant, mais c'est une occasion de se voir comme une autre et je ne peux songer à me trouver dans cette ville sans pouvoir avoir l'occasion de la voir. Toutefois, la fin de mon séjour étant toute proche, je me porte bien mieux et c'est certainement mieux de pouvoir nous balader à travers le parc comme nous l'avons fait cet après-midi que de devoir rester à côté de moi quelques heures dans une chambre d'hôpital, laquelle j'étais bien obligé de rester cloitré la toute première semaine avant que je ne puisse à nouveau recommencer à marcher, difficilement certes mais j'y arrivais avec l'aide de béquilles jusqu'à aujourd'hui où je me déplace avec nettement plus d'aisance et sans plus avoir besoin d'un quelconque soutien.
Enfin soit, nous avons passé une après-midi agréable à discuter et marcher à travers le parc en profitant du soleil. C'est bon de pouvoir ainsi profiter du beau temps qui règne depuis quelques semaines. Et tout ce à quoi je pense désormais, c'est de pouvoir enfin quitter cet endroit. En effet, je suis maintenant quasiment complètement rétabli mais les médecins désirent me garder encore quelques jours sous je ne sais quel prétexte évasif alors que je me sens parfaitement apte à partir d'ici. Aussi, n'en pouvant plus après ces quelques semaines, j'ai discuté avec Cece et nous avons en quelque sorte établi ensemble un plan d'évasion. Ou disons plutôt que j'en ai fais ma complice forcée.
Je lui lance souvent des sortes de défis disons depuis que l'on se connait, histoire de la décoincer un peu. Entre elle et moi, c'est une entente qui fonctionne sur cette spontanéité qu'elle apprécie tant chez moi, même si parfois, j'ai tendance à vouloir l'embarquer dans des délires qui ne l'emballent pas forcément, enfin ça dépend car on s'amuse toujours beaucoup lorsqu'on se trouve ensemble les quelques fois où je viens à San Francisco. Lorsque je l'ai rencontrée, j'ai été amusé de voir qu'il existait encore des jeunes femmes aussi réservées qu'elle et je crois bien que je me suis montré très joueur et taquin avec elle dès le tout début. J'ai toujours aimé la provoquer. Et ainsi, à chacune de nos rencontres, je me fais un malin plaisir de la pousser à se dévergonder un peu. Enfin, dévergonder n'est pas le mot, disons que je l'incite à s'amuser, à se lâcher, à se montrer plus ouverte, à jouer de ses atouts tout en finesse sans tomber dans le vulgaire sur le plan de la séduction, avec une certaine subtilité. Subtilité qui ne m'est pourtant pas toujours coutumière.
De son côté, Cece elle, me tempère lorsqu'elle me voit agir de façon parfois trop directe ou trop culottée à son goût, et c'est cette différence entre nous qui fait que ça marche. C'est vraiment une très bonne amie à moi et je l'apprécie pour tout ce qu'elle est, même si lorsqu'elle trouve ainsi à redire sur mon côté franc, aventureux et trop rentre-dedans, j'ai tendance à la traiter de rabat-joie. Tout ceci ne nous empêche pas de nous apprécier, bien au contraire.
Enfin voilà, j'ai ainsi réussi à la convaincre de venir me récupérer ce soir à une heure donnée afin que je me glisse hors de l'hôpital en douce et puisse la rejoindre alors qu'elle m'attend à un endroit bien précis. C'est comme ça que vers approximativement dix heures du soir, me voilà en train de rassembler mes dernières affaires pour le peu que j'ai avec moi. J'ai bien sagement attendu que le tour de garde des infirmières se termine après qu'elles soient passées par ma chambre, pour enfin me faufiler hors de la chambre, échappant à la surveillance de quelques membres du personnel que j'ai pu croiser en me planquant ça et là. Et me voilà présentement en train d'emprunter les escaliers pour me diriger au rez-de-chaussée, vers l'arrière du bâtiment qui donne sur le parc. Au dernier moment alors que je m'apprête à passer la porte pour atterrir dans le couloir, je manque de me faire chopper par deux infirmiers qui empruntent alors les escaliers pour se diriger à l'étage, mais je me glisse juste derrière la porte à l'instant où ils l'ouvrent, m'offrant une planque facile entre cette dernière et l'angle du mur. Je me faufile ainsi en douce dans leur dos puis arpente un long couloir après avoir fais gaffe qu'il n'y avait personne dans les deux sens. Tout se passe bien jusqu'à ce que j'arrive enfin vers la porte donnant sur le parc alors que déboule soudain sans prévenir une infirmière. Et pas du genre fine, plutôt le genre mastodonte à me balancer sur son épaule comme si je n'étais qu'une plume. Je m'arrête alors net sous la surprise et marche à reculons l'air de prendre l'air du type qui s’est juste paumé dans les couloirs. Mais elle remarque à ma tenue et au sac que je tiens à la main que j'étais sur le point de me faire la malle.
- Et merde !! jurais-je entre mes dents alors qu'elle me choppe soudain par le bras après m'avoir rattrapé, m'embarquant aussitôt en me faisant la leçon. Je tente d'user d'humour et trouves une excuse pitoyable en arguant que je comptais retrouver une demoiselle hospitalisée ici et que je m'étais ainsi mis sur mon trente et un en quelque sorte.
- Monsieur Ashron, il n'y a pas de chambres au rez-de-chaussée ... . Ne me prenez pas pour une andouille, je ne suis pas dupe de vos incessants petits jeux depuis votre arrivée ici !
- Si peu ... sifflais-je par rapport au fait de la prendre pour une andouille. Quoi qu'il en soit je m'en sors - façon de parler - par une pirouette en arguant que je m'étais perdu.
Quand je dis que je m'en sors, disons plutôt que c’est un retour à la case départ puisque c’est dans ma chambre que j'atterris à nouveau tandis qu'elle me somme de me remettre au lit le temps qu'elle aille demander à ce que la surveillance soit renforcée en avertissant ses collègues de ce qui vient de se produire. Je m'installe discrètement à la porte de ma chambre pour écouter ce qui se dit et j'apprends qu'ils feront un tour toutes les demi heures par ma chambre pour vérifier que je suis bien là, et que la fille de l’accueil de l'étage surveillera un peu plus en direction de ma chambre. En gros, j'ai le temps d'ici à ce qu'on vienne vérifier avec le premier tour, et je décide ainsi de ne pas perdre un seul instant. Juste le temps d'envoyer un message à Cece pour l'avertir de la tournure des évènements et par ailleurs du petit contre-temps occasionné par ma première tentative ratée.
"Je me suis fais gauler y'a cinq minutes. Mais pas d’inquiétudes, j’ai pas dis mon dernier mot, bouges pas et attends-moi là où on avait dit, j'arrive d'ici peu ! Jesse."
Et hop, envoyé ! Ne me reste plus qu'à envisager ma dernière option. La fenêtre de ma chambre donne sur un balcon tout en longueur et si je m'y prends bien, je peux accéder à une porte qui donne tout au bout sur un couloir à l'opposé et d'où je ne devrais pas me faire repérer. Il me suffit d'ainsi accéder à cette partie de couloir et d'ensuite emprunter un escalier de secours qui se trouve à l'extérieur, il s'agit de l'un de ces vieux escaliers en colimaçon dont j'ai horreur et qui menace limite de se détacher du mur. Mais soit, c’est là ma dernière chance de me faire la malle. Un petit tour de passe passe et me voilà sorti ! Je ne perds alors pas un instant et traverse le parc, le temps est compté pour peu qu'on repasse par ma chambre avant le délais escompté.
- Huhu !!!!! Me voilà ma belle !! braillais-je à Cece en passant le mur du fond du parc après avoir manqué de m'étaler par terre à la réception au sol. Je lui tape dans la main puis grimpe vite dans sa voiture après avoir jeté mon sac sur la banquette arrière. Ce n’est pas le moment de trainer dans les alentours même si je me doute bien qu'ils ne vont pas lancer quiconque à notre poursuite maintenant que j'ai officiellement passé l'enceinte de l'hôpital.
- On les a eu bébé ! balançais-je à Cece, fin heureux d'avoir réussi à échapper à leur surveillance et surtout à ces lieux. Elle a l'habitude que je lance parfois ce genre de surnom librement, ce n’est pas un témoignage d'affection en particulier mais une façon de parler. Même si c'est une amie à laquelle je tiens énormément. Enfin libre !! Putain que c’est bon !!!
Nous prenons la direction de la ville alors qu'elle me demande où est-ce qu'on va. J'ai juste envie de partir loin d'ici. Emmène-nous où tu veux dans un premier temps. On peut aller se poser sur les hauteurs, tu sais ce coin tranquille qui offre un panorama splendide sur toute la ville, ou non, tu sais quoi, allons nous poser sur ce bout de plage près du Golden Gate. Mais avant, dis-moi que t'as pris un pack de bière comme je te l'avais demandé ?
EKKINOX
Invité
Invité
Sujet: Re: Tout réside dans l'art de se faire la malle, bébé ! [PV Cece] Dim 13 Juil - 0:14
Il était incroyable cet homme. Il arrivait toujours à se mettre dans des situations tellement délicat que je me demandais à chaque fois comment il allait pouvoir s'en sortir sans trop d'ennui. Jesse avait pour habitude de vivre à du 300 à l'heure et s'il y avait quelque chose que j'aimais chez lui c'était justement ce côté insouciant et pourtant cela pourrait lui jouer de mauvais tour un jour mais peu importe j'avais envie d'en profiter avec lui, tout était tellement facile à ses côtés. Je me stationne face à la sortie de la laverie et coupe le moteur. Je ne savais pas trop où il pouvait bien en être, je savais juste qu'il allait devoir user de ses talents pour ne pas se faire prendre. Je tapotais de mes index le volant lorsque mon téléphone sonna. C'était Jesse qui m'envoyait un SMS : " Je me suis fais gauler y'a cinq minutes. Mais pas d’inquiétudes, j’ai pas dis mon dernier mot, bouges pas et attends-moi là où on avait dit, j'arrive d'ici peu ! Jesse. ". " Même pas foutu de t'enfuir, tu perds de ton talent " lui avais-je renvoyé aussitôt tout en souriant, imaginant son visage en lisant ce SMS. Ne sachant pas trop combien de temps il allait mettre pour me rejoindre je décidais de sortir de la voiture pour prendre l'air. Je pouvais situer plus ou moins sa chambre et c'est là que j'ai pu remarquer son stratagème pour filer en douce. Je passais l'une de mes mains dans mes cheveux tout en mordillant ma lèvre inférieure pour ne pas exploser de rire. Il était tout bonnement UNIQUE.. À ce moment-là j'imaginais qu'il aurait dû arriver dans ma vie quelques années plus tôt, cela m'aurait évité quelques ennuis. Le voyant descendre par les escaliers de secours je suis finalement remontée dans la voiture où j'ai remis le contact pour quitter l'enceinte de l'hôpital rapidement. Il ne lui fallait plus que quelques secondes pour me rejoindre avec un visage de vainqueur que rien n'arrête. " Huhu ! Me voilà ma belle ! " . En démarrant j'ai enfin pu éclater de rire, je tournais légèrement le visage pour admirer son air de grands fuyards et je lui ai finalement dit " Tu n'es qu'un malade... Un gros malade! ". Il enchaîna rapidement sur " - On les a eu bébé! enfin libre ! Putain que c’est bon ! " . J'avais beau être habitué à ces appellations, je ne pouvais pas encore le regarder dans les yeux pour lui répondre, il connaissait bien ma retenue et je pense que ça l'amusait plus qu'autre chose et je même si je savais que derrière tout cela il n'y avait rien d'autre qu'un geste amical cela me faisait toujours un petit quelque chose. Comme un prisonnier de guerre il ne savait pas à quel endroit il voulait se rendre en premier alors je l'écoutais sans un mot. Son choix se tournant finalement sur ce bout de plage où nous avions déjà été il y a quelque temps d'ici. " Un pack de bière? Tu rigoles . Je me suis dit qu'on en aurait jamais assez! Enfin sauf si tu décides de rentrer dans deux heures et je pense pas que je te laisserais m'abandonner si vite ! " lui ai-je balancer sans trop réfléchir mais lorsque la fin de ma phrase m'échappa je pinçais finement mes lèvres en espérant qu'il n'ait pas compris ou qu'il ne relève pas le tout. Il ne nous fallut pas plus de vingt minutes pour arriver au bord de la plage. Dans le coffre je sortis le premier pack que je lui avais tendu et je pris moi-même le second. Je pris un gilet et la couverture qui trainait à l'arrière de la voiture et on se dirigea ensemble vers le bord ce coin calme de la plage. " L'espace de quelques minutes j'ai cru que l'infirmière allait t'attacher au lit de l'hôpital pour que tu arrêtes tes bêtises... J'aurais pu partir sans toi tu sais ! " . Une fois assise dans le sable j'enfuis rapidement mes mains à travers ces petits grains blancs. Je le regardais se poser et je m'imaginais déjà la soirée qu'il comptait passer à croire que cela faisait des années qu'il n'avait pas senti l'air frais sur sa peau. Il était loin cet homme impulsif et haineux que j'avais déjà pu voir lors de certaines soirées. J'avais du mal à m'imaginer qu'il puisse y avoir autant de caractères dans cet homme alors que ce soir il avait juste l'air d'un homme posé qui avait juste envie de savourer le moment. Quand j'y pense j'aurais aimé avoir cet esprit libre au lieu d'être enfermée dans un corps désirant vivre tout en étant complètement coincée. Je savais que le seul moyen de pouvoir enfin être celle que je rêvais d'être je n'avais d'autres solutions que de côtoyer des personnes comme Jesse. Il y avait cependant un petit quelque chose qu'il fallait que j'éclaircisse car même si lui était pleinement persuadé que les médecins le gardaient pour le plaisir je me demandais s'il ne commettait pas une erreur. " Jesse, tu es certain que tu étais prêt à quitter l'hôpital où c'est encore une envie de défier les ordres ? ". Je savais qu'il me rassurerait mais c'était évidemment pour que je lui foute la paix et que l'on profite du moment. Je n'avais pas envie qu'il risque quelque chose ne sait-on jamais mais s'il était décidé à faire la fête ce soir, nous la ferions de toute manière.
HS ; Pas de présentation mais prochaine fois je me rattrape promis
Invité
Invité
Sujet: Re: Tout réside dans l'art de se faire la malle, bébé ! [PV Cece] Dim 13 Juil - 14:58
Tout réside dans l'art de se faire la malle, bébé !
Cece Jesse
Je fais le coq en arrivant près de la voiture, ventant bientôt mes prouesses et lui demandant si elle a été l'heureuse spectatrice de ma deuxième tentative d'évasion. En route, c'est limite si je ne penche pas la tête par la vitre abaissée un peu comme ces chiens qu'on voit parfois les oreilles au vent, la tête hors de l'habitacle, tant je suis fou de joie d'enfin pouvoir profiter à nouveau de l'air pure et de ma liberté. Cette ville me parait plus magnifique encore qu'elle ne l'a jamais été ! Surtout de nuit, elle est juste spectaculaire ! En tout cas, rien que l'image du chien à la fenêtre me tire un léger rire alors que je fais bientôt le con en imitant un toutou penchant la tête au-dessus de la portière. Mais Cece me tanne d'arrêter de faire l'andouille car je la déconcentre et qu'on va vite repasser par la case hôpital si on vient à avoir un accident avec mes conneries. Un instant plus tard, je m'assure qu'elle a bien songé à prendre de la bière, et je suis plutôt charmée par sa réponse.
" Un pack de bière? Tu rigoles ? Je me suis dit qu'on en aurait jamais assez ! Enfin sauf si tu décides de rentrer dans deux heures et je pense pas que je te laisserais m'abandonner si vite ! " me balance-t-elle tout de go avant d'avoir l'air de regretter le côté direct de ses propos.
- Mmmhh ... laissais-je échapper d'un ton appréciateur. Tu comptes me kidnapper jolie demoiselle ? C'est une idée qui me plait ! Tu ne peux pas te passer de moi maintenant que tu m'as retrouvé, pas vrai ?! T'aimerais bien m'avoir toute la nuit pour toi toute seule ... ! plaisantais-je en lui adressant un clin d’œil.
Je crois deviner que Cece en pince un peu pour moi. Enfin, je ne l'ai pas remarqué qu'à l'instant, ça date déjà un peu. Aussi j'adore la voir ainsi parfois manquer de se trahir et j’en joue gentiment. Le reste du trajet est un peu plus silencieux au vu de la musique que je tourne bientôt un peu plus fort alors que je commence à reprendre les paroles d'un morceau de rock qui passe dans le post. Vingt petites minutes plus tard, nous voilà débarqués sur le lieu de notre destination.
Nous ne tardons pas d'arriver un instant plus tard sur ce bout de plage qui offre une vue magnifique sur le Golden Gate. L'océan semble être un nuage de brume dans ce décor presque irréel auquel le pont illuminé vient apporter sa petite touche de magie. Chess, comme je l'appelle parfois, s'emparant d'une couverture à l'arrière, je me charge pour ma part du pack de bière, tandis que nous nous dirigeons vers ces étendues de sable, mon bras se glissant dans un geste amical autour de ses épaules.
- Tu sais ce que j'adorerais ? C'est que tu m'embarques pour une destination surprise. J'ai envie de changer d'air le temps de me remettre complètement, lui dis-je alors que nous nous installons sur la couverture une fois dépliée.
Mes propos doivent la titiller car elle s'inquiète alors aussitôt de mon état.
" Jesse, tu es certain que tu étais prêt à quitter l'hôpital ou c'est encore une envie de défier les ordres ? "
- J'arrive à marcher, c'est le principal ?! arguais-je alors. Ils m'auraient gardé quoi ? Deux-trois jours de plus histoire que je me repose complètement ? Pfff crois-moi, à part quelques petites douleurs encore présentes dans l'épaule et le bras, c'est bien tout ce qui m'enquiquine. Elle me regarde alors d'un certain air. Quoi ??!! J'en pouvais plus de rester là-bas. C'est pas comme si j'étais parti alors qu'ils comptaient me garder encore une semaine ou que j'ai besoin de soins vraiment nécessaires jusqu'à la fin ?! Et puis, tu aurais vu ces deux horribles bonnes femmes qui faisaient office d'infirmières ... Bon sang, j'aurais préféré me jeter par la fenêtre une bonne centaine de fois plutôt que de devoir supporter leurs soins. Elles étaient tyranniques, Chess ! Je t'assure, elles jubilaient limite de me malmener quand elles se montraient tout sauf délicates et que je me mettais à râler ou ne serait-ce qu'à manifester un tant soi peu ma douleur.
J'arbore soudain un petit sourire en coin en repensant aux autres infirmières elles, bien plus gentilles. A côté de ça, les autres étaient douces et mmmhhh plutôt sexy dans leur genre. J'ai au moins réussi à récupérer le numéro de deux d’entre elles !
Je souris, très fier de ma prouesse et surprends le regard réprobateur de mon amie.
- Bah quoi ? Oh, j'te vois venir ... "T'es un dragueur fini Jesse, tu abuses !" fit-je en minaudant comme si je l'imitais de façon très exagérée.
Bon, c'est vrai, j'ai tendance à sans doute user un peu trop de mon charme en certaines circonstances mais la vie est faite pour en profiter. Pour l'instant, je ne peux guère me poser tant que je suis le plus souvent sur les routes. Enfin si, c'est faisable mais faudrait-il songer à trouver la bonne personne. Jusqu'ici, j'ai rencontré de charmantes jeunes femmes dans différents États au grès de mes déplacements à travers tout le pays, mais aucune à présent ne m'a fait l'effet susceptible de vouloir envisager du long terme. J'en ai revu quelques-unes à l'occasion lorsque je passais par leurs villes, mais ça s'est arrêté à là. Il n'y a que mon ex, celle que je peux vraiment désigner sous ce nom au vu de l'histoire qu'on a partagé tous les deux il y a quelques années de ça. C’est la seule à avoir ainsi marqué mon esprit et en même temps, quoi de plus normal quand on songe qu'on s’est séparés tous les deux à contre-cœur à cause de la distance qui nous empêchait de nous voir régulièrement. Mais sans ça, je serais prêt à parier qu'elle et moi serions sans doute toujours ensemble. Quand j'y pense, j’ai un coup de blues monumental. Enfin soit, je dois justement détourner mes pensées sur l'instant et j'attire alors Cece contre moi en l'entourant de mon bras, affectueusement, non sans lâcher un léger "ksss" sous la légère douleur.
- Plus sérieusement, je suis heureux de pouvoir partager mon retour à la liberté avec toi. Et par rapport à ce que tu m'as dis tout-à-l'heure dans la voiture, je compte bine passer toute la soirée avec toi, si ce n’est plus. Rien ne me retient. Je pense d'ailleurs qu'il va falloir que je m'occupe de trouver une nouvelle voiture. Ça te dirais de venir la choisir avec moi ?
EKKINOX
Invité
Invité
Sujet: Re: Tout réside dans l'art de se faire la malle, bébé ! [PV Cece] Mer 16 Juil - 10:06
Jesse & Cece.
Il me fascinait non pas pour sa beauté qui était bien à mon goût, il fallait l'avouer, mais plutôt par sa légèreté. Comment était-il possible de ne pas se préoccuper des étapes de la vie? De se demander quelle nouvelle aventure nous ferions demain au lieu de se demander comment se passerait la suite de la journée. Toutes ces choses faisaient qu'à l'heure actuelle ce dont j'avais besoin c'était de changer ma vision de la vie et enfin agir comme une jeune femme de mon âge plutôt que comme mes parents avait toujours voulu que je le fasse et je comptais bien commencer dès ... Et bien dès maintenant en fait! Il me semblait que sur cette plage il n'y avait pas de meilleur endroit où pouvoir se libérer. Le doux bruit des vagues qui remontaient sur le sable avant de repartir en prenant bien soin d'effacer les traces de pas faites quelques secondes plus tôt par des passants et leur chien m'apaisait c'est fou comme cet endroit été magique à mes yeux. "Tu sais ce que j'adorerais . C'est que tu m'embarques pour une destination surprise. J'ai envie de changer d'air le temps de me remettre complètement." dit-il en passant son bras autour de mon cou. Je regardais son bras appuyé sur mon épaule tandis que je pensais aussi que loin d'ici tout se passerai bien mieux. Je finis par tourner mon visage vers le sien et lui adressa un sourire avant de répondre " et bien tu sais quoi? J'en rêverai mais ne te fait pas d'idée ce n'est pas pour tes beaux yeux que je le ferais mais uniquement parce que j'en aurais bien besoin moi aussi! ". Je finis par laisser échapper un léger rire en voyant son visage.
À ma question de savoir s'il allait réellement bien il me dit bel et bien ce que j'attendais de lui. Il avançait avec une telle assurance que les médecins le graduaient limite par plaisir qu'on avait presque envie d'y croire. C'est lorsqu'il s'attaqua aux infirmières et à ces quelques femmes dignes de fantasmes que mon regard changea. Il serait donc toujours pareil mais c'est surement ça qui faisait qu'il était attachant. Se vantant de son côté dragueur il devait bien sentir cet air blasé qui se dégageait de moi et ça n'a pas raté puisque quelques secondes plus tard j'avais droit à " Bah quoi ? Oh, je te vois venir ... "T'es un dragueur finit Jesse, tu abuses ! ". Je levais alors un sourcil et finis par en rire en le voyant m'imiter. " Tu exagères toujours, je n'ai pas ce visage-là !" dis-je avant d'ajouter d'un air hautain " et puis, OUI Tu es un dragueur finit Jesse, tu abuses ! ". Je finis par me redresser pour attraper de bouteilles de bière et pouvoir réellement commencer la soirée dont nous avions parlé quelques heures plus tôt dans sa chambre d'hôpital. Je lui tend l'une d'elles alors que lui semblait ailleurs, je fronce les sourcils en me demandant ce qu'il pouvait bien se passer à l'instant même pour qu'il soit complètement déconnecté. Lorsque j'allais lui demander ce qui se passait soudainement il finit par revenir à lui et m'attira tendrement vers lui avant de me lancer. "Plus sérieusement, je suis heureux de pouvoir partager mon retour à la liberté avec toi. Et par rapport à ce que tu m'as dit tout à l'heure dans la voiture, je compte bien passer toute la soirée avec toi, si ce n’est plus. Rien ne me retient. Je pense d'ailleurs qu'il va falloir que je m'occupe de trouver une nouvelle voiture. Ça te dirait de venir la choisir avec moi ?". Là tout de suite j'avais juste envie de sourire comme une idiote alors qu'il n'avait rien dit de bien important mis à part qu'il comptait passer la soirée avec moi. Il était tellement doux et gentil quand il était seul avec moi et pouvait être tellement sur la défensive en d'autres temps qu'on ne pouvait se lasser d'une personnalité telle que la sienne. Il n'avait pas oublié la phrase que j'avais dite dans la voiture alors qu'il l'avait déjà relevé sur le moment et que d'habitude il passait rapidement à autres choses. Je pense que j'ai mis quelques longues secondes avant de pouvoir répondre " J'allais quand même pas te laisser pourrir dans une chambre d'hôpital et continuer à manger les merdes qu'ils t'apportaient ! " Je finis par ajouter " J'ai bien envie de te dire : A notre soirée ! " avant de trinquer tout en continuant " et pour la voiture je ne te serais certainement pas d'une aide bien précieuse mais je veux bien venir ! ". Je finis par me laisser aller en m'appuyant sur son épaule c'était certainement ce soir que je finirais par trouver le moyen de devenir celle que j'avais toujours désiré être. " Jesse ... Il faut juste que tu saches qu'à chaque fois que je te répète que tu s inconscient, irresponsable, ... en fait je pense juste que tu es l'homme qui m'aura fait comprendre le plus de chose sur moi et rien que pour ça je pense que tout au long de ta vie tu devras me supporter ! " Je le fixais sans aucun autre mot, sans réaction et je finis par lui sourire. Je finis par m'enlever de son étreinte et me positionne à genoux face à lui. Je me penchais légèrement vers lui tout en observant son air surpris de par mes gestes. Je caressais du bout des doigts son visage avant d'enfin parler. " ne t'habitue pas à ce genre de déclaration je ne suis pas douée pour ça et puis je déteste ça... J'ai juste envie qu'on s'éclate ce soir ! " Je pris une bonne gorgée de bière avant d'enlever ma main de son visage et de lui adresser un clin d'oeil.
(c) AMIANTE
Invité
Invité
Sujet: Re: Tout réside dans l'art de se faire la malle, bébé ! [PV Cece] Mer 16 Juil - 16:49
Tout réside dans l'art de se faire la malle, bébé !
Cece Jesse
Chess et moi partageons un moment de complicité comme je les aime tandis que nous parlons de mon côté dragueur. Je n’ai d'ailleurs pas loupé cette petite pointe de jalousie dans son regard. Il me semble qu'elle a pas mal changé depuis quelques temps et tandis qu'un instant plus tard, elle appuie sa tête contre mon épaule, c'est bien là en partie ce qu'elle me traduit.
Jesse ... Il faut juste que tu saches qu'à chaque fois que je te répète que tu es inconscient, irresponsable, ... en fait je pense juste que tu es l'homme qui m'aura fait comprendre le plus de chose sur moi et rien que pour ça je pense que tout au long de ta vie tu devras me supporter !
- Heureux de t'entendre dire ça. Je n'en espérais pas moins, à vrai dire, lui dis-je pour confirmer le fait que j'espère bien devoir la compter parmi mes amies sur le long terme.
Elle me regarde alors un instant, ce doux sourire aux lèvres que j'aime lui voir, puis elle s'installe alors face à moi et je me demande l'espace d'un instant ce qu'elle s'apprête à faire alors qu'elle se penche pour caresser ma joue. Elle se montre décidément plus audacieuse, plus libérée qu'avant et j'aime ce tout nouveau côté de sa personnalité. Un côté qui était sans doute depuis toujours enfouis en elle mais qu'elle ne se sentait pas assez à l'aise encore pour manifester librement. Un côté qui me trouble d'ailleurs l'espace d'un bref instant alors que je me demande ce qu’elle compte faire. J'aime la façon dont elle en joue présentement.
- Ne t'habitues pas à ce genre de déclaration je ne suis pas douée pour ça et puis je déteste ça... J'ai juste envie qu'on s'éclate ce soir !
- MMmhhh ... lui fis-je comme un chiot qui réclame une papouille. J'aime ce genre de déclarations et je trouve que tu te démerdes pas mal, crois-moi.
Mes propos sont suivis de ma main qui vient attraper la sienne alors que j'abandonne ma bière et me redresse pour l'embarquer à ma suite sur la plage en courant. J'ai grandement besoin de me défouler. Mais je commets malheureusement une erreur. Je n'aurais sans doute pas du chercher à la porter car la douleur qui s'était légèrement faite oubliée à mon épaule, se rappelle à moi un peu trop vivement pour le coup. Je manque d'ailleurs de la faire tomber alors que l'un de mes bras ne la soutient plus et nous nous retrouvons alors par terre tous les deux. Je frotte doucement l’endroit où ça m'élance en esquissant une légère grimace.
- Un peu trop tôt pour faire le con visiblement ... .
Je lui tend la main l'instant d'après pour qu'elle m'aide à me relever puis nous décidons d'observer les étoiles naissantes en nous étendant sur la couverture. Nous sommes quelque peu calmes pour l'occasion, le regard tourné vers les étoiles. Personne ne vient se joindre à nous sur ces étendues de sable et je m'en réjouis. J'ai envie d'un peu de calme et non de voir graviter autour de nous tout un tas de personnes. Quant à mon épaule, la douleur ne semble pas vouloir s'atténuer et la fraicheur du soir qui s'installe peu à peu semble venir la raviver.
- Ça te dirait de papouiller ce pauvre vieux matou à la patte blessée que je suis ?
Cette invitation nous conduit plus tard dans le cocon douillet de sa chambre alors que je profite de m'étendre un peu sur son lit après avoir pris un cachet, m'installant à moitié allongé, mon dos appuyé contre la tête de lit. Je ne compte pas m'endormir, juste m'installer confortablement le temps que le cachet fasse effet. On ne vient pas à bout d'un Ashron si facilement et la suite de la soirée nous réserve sûrement quelques surprises encore. Chose que je signale à Cece, qui elle, semble vouloir tout faire pour que je me repose un maximum. L'idée de s'installer devant un film peut certes être sympa mais ce n'est pas la soirée que je lui avais promis. Toutefois, si elle m'a ramené ici, c'est pour pouvoir me papouiller comme je le lui ai quémandé avec mon regard de chaton perdu.
- Alors, on s'occupe de son gros chat ? l'incitais-je bientôt en tapotant la place à côté de moi, l'invitant à me rejoindre tandis qu'elle fait je ne sais quoi dans sa chambre. Je veux et j'exige mes papouilles. Je suis sûr que tes petits coussinets sur mon épaule douloureuse me feront un bien fou.
D'habitude, lorsque je me trouve dans la chambre d'une fille et que je l'invite ainsi à me rejoindre sur le lit, c’est pour un tout autre genre d'activités. Et à cette pensée, j'esquisse un sourire amusé en l’observant tandis qu'elle me rejoins.
EKKINOX
Invité
Invité
Sujet: Re: Tout réside dans l'art de se faire la malle, bébé ! [PV Cece] Mer 16 Juil - 20:54
Jesse & Cece.
Qu'est-ce que j'avais à perdre à montrer la jeune femme naissante que j'étais devenue? J'avais tellement travailler sur moi-même que je ne pouvais pas imaginer redevenir la fillette naïve que j'étais encore il y a un an. Alors que nous nous échangions des douceurs il fallut bien que je reprenne mes esprits et que je cesse d'être trop mielleuse avec lui pour éviter toutes méprises et qu'il finisse par se sentir mal à l'aise en ma compagnie. La seule chose qui m'importait à l'instant était qu'en sa présence je n'avais pas à craindre un jugement puisqu'en général c'est lui qui me poussait à agir comme je le faisais à l'instant. Me confirmant qu'il était pour me garder à ses côtés durant un terme encore non défini me réchauffa le coeur nous éprouvions donc la même amitié l'un envers l'autre et c'était ça qu'il fallait garder à l'esprit. " J'aime ce genre de déclaration et je trouve que tu te démerdes pas mal, crois-moi. ". Je lui adresse un sourire intimidé tandis que sa main se glissa au creux de la mienne. A vrai dire je n'ai pas eu le temps de pouvoir répondre quoi que ce soit puisque je fus tiré vers lui à une vitesse folle, il se mit à courir et je n'ai eu d'autres choix que celui de le suivre pour qu'il me porte ensuite à bout de bras. À peine mes pieds avaient décollé du sol que nous trébuchions tous les deux sur le sable. Je ris innocemment n'ayant pas remarqué tout de suite que la chute était due à son épaule, l'épaule qui le faisait souffrir et dont j'avais oublié l'existence. Le temps de remettre mes mèches blondes en place et de me tourner vers lui que je remarquais qu'il se tenait le bras comme pour se soulager. Mon sourire n'ayant pas complètement disparu à cette vision je m'approchais de lui pour poser mes mains sur son avant-bras " si c'était le seul moyen que tu as trouvé pour me faire comprendre que j'ai pris du poids je t'assure que tu aurais pu faire mieux! " Je finis par reprendre mon sérieux " Pas de folie pour ce soir alors, soyons sage Mr Ashron! " Lui dis-je d'un air taquin.
Lorsqu'il me tendit la main je put l'aider à se relever du moins un minimum car compare sa carrure à la mienne il était clair que je n'avais pas été d'une aide exceptionnelle. Nous finissons par nous rendre sur la couverture que j'avais sortie de la voiture et nous nous y allongeons calmement. Lorsque j'étais adolescente j'aimais regarder les étoiles et y voir les différents dessins que je pouvais imaginer en reliant une étoile à une autre. Si cette soirée n'était pas des plus folles elle était sans aucun doute le plus relaxant que j'avais pu passer depuis mon retour en Californie. L'une de mes mains caressait le bas de mon ventre qui était apparent alors que la seconde main caressait le sable. Nous pouvions à l'instant échanger des banalités et rester dans cette relation simple que nous entretenions depuis le départ. Alors que d'habitude cette plage était bondée de monde surtout en période d'été, aujourd'hui l'ambiance était toute autre comme ci cette plage nous était pleinement réservée et cela ne nous convenait que davantage puisque à l'instant nous nous suffisions. Et alors que nous discutions tranquillement Jesse semblait ressentir davantage de douleurs et me demanda de le câliner. Je me souvenais alors de cette crème grasse que ma mère utilisait pour apaiser mes douleurs lorsque je me blessais et je me dis que cela pourrait servir à Jesse. "Tu sais, mes parents sont en voyage et j'ai une grande maison pour moi toute seule. Je pourrais prendre soin de ce gros chat là-bas mais tiens-toi bien évidemment ! " J'aimais le taquiner alors que je savais qu'il était un homme respectueux sous ses airs arrogants. Et s'il mit du temps à répondre il finit par accepter "ne t'inquiète pas je ne te ferais rien de bien méchant, je suis sage. "
Nous finissons donc par rassembler toutes nos affaires et nous repartons ensemble vers la voiture. La musique ne nous permettant pas de réelle discussion le trajet fût assez calme durant les dix dernières minutes. Une fois arrivé devant la maison je regardais qu'aucun de nos curieux voisins ne sortait pour savoir avec qui je traînais et nous entrons chez moi. Je lui pris le bras qui était en bon état et l'attirer vers l'étage pour finalement entrer dans ma chambre après être passé dans la salle de bain pour lui donner un cachet pour calmer la douleur. Rapidement il prit ses aises, chose qui m'arracha un sourire alors je me contentais de lui dire " Vas-y installe toi je reviens ! ". Je pris des vêtements et quittai la pièce pour me diriger vers la salle de bain. Je voulais me débarrasser des grains de sable qui avaient pu se faufiler sous mes vêtements avant de me poser calmement avec Jesse et tenter de le soulager. Après une douche express je finis par enfiler le short en jean et le bustier rouge que j'avais pris quelques minutes plus tôt. J'ai également attaché mes cheveux en laissant s'échapper une ou deux mèches pour me libérer un peu le visage le temps que je m'occupe de Jesse.
Avant de quitter la salle de bain je pris soin de prendre dans un petit pot en plastique une sorte de gel que je mélangeais avec un peu d'eau froide. Je mélangeais le tout avec une baguette comme celle que les Chinois utilisent pour se nourrir et prit la direction de la chambre. Me tenant sur le pas de la porte à observer Jesse et continuant mon mélange je ne put m'empêcher de pousser un soupir qui voulait dire beaucoup et que je tentais de tenir pour moi. Je ne put empêcher l'automatisme du mordillement de la lèvre en l'observant s'allonger sur mon lit et le voyant là à attendre que je me décidais à lui prodiguer mes soins. Je finis par m'approcher de lui et déposa ce mini-bol sur ma table de chevet. Pour que ça soit plus évident pour moi je décidais de m'allonger à califourchon sur lui."[/i] Si ça te dérange dis le moi ... " Je pris un léger appui sur son dos pour pouvoir attraper le bol et m'excusai au passage de poids que j'avais exercé sur lui. Je pris une dose du gel que j'étalais sur toute la surface de mes mains. Je finis par poser mes deux mains sur son épaule. Une odeur d'eucalyptus se diffusait dans la pièce alors que je commençais délicatement le massage que ma mère m'avait fait des années adurantes. Mes mains s'entremêler l'une à l'autre alors que lui était resté silencieux je finis par me pencher au niveau de son oreille . " Je t'enverrais la facture, d'accord ?" Je le laissais alors profiter de la douceur de mes gestes, je ne savais pas si cela le soulagerait à long terme mais à ce qui me concernait je savais que ça pouvait apaiser tous les maux. Je vis sous mes yeux son corps si bien sculpté. Je ne put pas m'empêcher de laisser glisser mes yeux de son visage au creux de ses reins et détailler chaque parcelle de son corps avant que mon esprit reprenne le dessus et que mes mains s'enlèvent automatiquement de son corps. Je m'enlevais ensuite de lui et fis mine de devoir m'essuyer les mains " J'espère que cela t'a plus ? Je vais me laver les mains !". Je quittais à nouveau la pièce pour revenir à la salle de bain, je me dirigeais vers le lavabo alluma l'eau et me lava les mains tout en m'observant dans le miroir mes joues étaient rougies par les idées qui m'avaient traversées. Je passais alors mes mains froides sur celles-ci pour apaiser les rougeur et repris la direction de la chambre. Je ne savais pas si cela n'était qu'apparence mais il semblait être apaisé pouvais-je alors croire que j'avais réussi à faire ce qu'il m'avait demandé.
(c) AMIANTE
Invité
Invité
Sujet: Re: Tout réside dans l'art de se faire la malle, bébé ! [PV Cece] Jeu 17 Juil - 11:42
Tout réside dans l'art de se faire la malle, bébé !
Cece Jesse
Elle met décidément du temps à revenir alors que je l'attends sagement dans sa chambre. Et pendant qu'elle est sous la douche, j'en profite pour faire le tour de la pièce. On s'y sent bien, et je m'y sens à l'aise. J'allume d'ailleurs sa chaine hifi histoire de mettre un peu de musique et je farfouille dans ses cd à la recherche d'un truc qui me bottera. Une fois mis la main dessus, je le met en route à un volume raisonnable. Et lorsqu'elle revient, je suis de nouveau installé sur son lit. Elle porte un short en jean et un bustier rouge. Vraiment très jolie. Pas de doute là-dessus. Je tapote la place à côté de moi pour l'inviter à me rejoindre en réclamant des papouilles. Elle m'invite alors à m'allonger sur le ventre tandis qu'elle s'installe à califourchon à hauteur de mon bassin.
Si ça te dérange dis le moi ...
- Non ça me va très bien.
Enfin si ce n'est que postée ainsi, elle aurait tendance à réveiller un certain désir en moi. Je ferme un instant les yeux pour simplement me concentrer sur le contact de ses mains sur mon épaule alors que je plonge un instant la tête entre mes bras. Je fronce un peu le nez en sentant l'eucalyptus mais le parfum est fugace et il ne me titille pas le nez très longtemps. Au fur et à mesure de ses mouvements, je me sens peu à peu bien plus détendu et la douleur semble définitivement s'atténuer après quelques minutes. J'ai envie de l'inciter à laisser courir ses mains sur l'entièreté de mon dos et de mes bras mais ça prendrait un tournant sans doute trop sensuel pour que j'y résiste bien longtemps, et je ne dois pas en arriver là. Il s'agit d'une amie. Je ne veux pas commettre l'erreur de tout gâcher sous le coup d'un désir fugace.
Elle se penche bientôt à mon oreille et ses cheveux caressent alors le creux de mon dos ainsi que mes flancs avant de glisser sur mes épaules, non sans me tirer un frisson.
Je t'enverrais la facture, d'accord ?
- Comment ça ? Je dois payer tes services mademoiselle ? Fais attention à ce genre de proposition, ça pourrait t'emmener très loin ... plaisantais-je.
Elle semble ailleurs l'espace d'un instant alors qu'elle a repris son massage et finit alors par arrêter alors que je gronde pour manifester que j’en veux encore.
J'espère que cela t'a plu ? Je vais me laver les mains !
Je me retourne alors et tente de la chopper par le bras tandis qu'elle descends du lit.
- Hep hep ! Reviens par là toi ! C'était tellement bon, j'en voudrais encore ... steuplaît ... ? lui dis-je en lui adressant une bouille de chiot tandis que ma main enserre doucement son poignet. Mais elle file tout de même avec un air à la fois mutin sur le visage mais aussi une petite pointe de malaise ou plutôt du trouble que je lis dans son regard.
Je reste alors étendu à plat ventre sur son lit, me tournant cette fois-ci face à la télé que j'allume histoire de voir s'il y a quelque chose de bien.
EKKINOX
Invité
Invité
Sujet: Re: Tout réside dans l'art de se faire la malle, bébé ! [PV Cece] Jeu 17 Juil - 13:49
Jesse & Cece.
J'avais pour habitude de traîner avec de jeunes hommes mais ils étaient rare ceux avec qui je me sentais pleinement moi. Il y avait toujours cette retenue, ce manque de complicité qui faisaient qu'ils demeuraient de simple connaissances. Si l'on me considérait comme froide et solitaire cela sortait forcément de personnes qui n'avaient encore jamais réussi à me cerner. En ce qui concerne Jesse c'était différent. Lui avait compris depuis le premier instant que je n'étais pas celle que je laissais apparaître et souvent il me lançait des piques à ce sujet. Lorsque nous étions dans sa chambre d'hôpital à imaginer sa fuite j'ai pu réaliser que je n'étais plus aussi sage que je pouvais l'être et j'adorais ça même si il y avait encore d'autres choses à améliorer. Ma chambre était le lieux qui renfermait mes secret les plus profond. Il y avait sur la poignet de ma porte un collier accroché, celui que je portais lorsque j'ai offert ma pureté à mon premier amour. Il y avait une rose séchée poser sur le coin du bureau qui était celle que mon père m'avait offerte le jour de mes 21 ans car à ses yeux sa petite fille était devenue une femme. Sur le lit à l'endroit même où Jesse était posée il y avait cette petite couverture qui aujourd'hui ressemblait davantage à un chiffon sur lequel j'avais tant pleurer durant mes moments noirs. S'il ne remarquait rien Jesse était entouré par chaque détail de ma vie et aujourd'hui ce bol sur la table de chevet serait le souvenir qu'un jour dans cette chambre un moment de douceur avait été échanger et sans aucun doute qu'à chaque fois que je rentrerai dans cette pièce je pourrais le revoir allongé là à attendre que je prenne soin de lui. De retour dans la chambre je détache mes cheveux, cela m'allait tellement mieux et j'adorais sentir l'odeur vanillé que mon shampooing leur donner. Il était là face à moi à regarder la télé toujours dépourvu de son haut je pouvais cette fois poser mes yeux sur la face avant de son corps. Ce qu'il pouvait être désirable et il le savait cela faisait nul doute au vu de son tableau de chasse et il m'était pourtant inaccessible celles qu'il courtisait devait sans doute être en possession d'une beauté incontestable que je n'égalais surement pas. A cet instant précis je me dis que j'aurais dû continuer ces caresses qu'il réclamait mais aurais-je pu garder le contrôle de moi-même alors que cet homme aux visage si attendrissant me faisait autant d'effet qu'un enfant rêvant de son dessert. Je m'arrachais un sourire en visualisant cette image tellement incomparable et semblable à la fois. Je le rejoins sur le lit et m'installa et posa ma tête sur son torse puisqu'il resta là allongé face à la télé. Vu l'heure il n'y aurait sans doute rien de bien intéressant à la télévision. "Et dire que certains se font tranquillement massé et que les autres n'ont même pas droit a un remerciement digne de ce nom, j'ai été habitué à mieux que ça Jesse!" le taquinais-je tout en détournant ma tête pour voir son visage. Nous nous apprécions mais ce soir il y avait, à mon goût, quelque chose de nouveau, un je ne sais quoi qui faisait que ce soir une tension c'était installé me faisant papillonner le ventre ce qui me força à y déposer la main. J'avais envie de jouer et cette soirée semblait me permettre beaucoup de chose que je n'aurais jamais autoriser à un autre moment, ailleurs qu'ici et avec une autre personne. Je fini par me mettre sur le côté de façon à être face à lui et passa ma main le long de son épaule et de son bras. Je m'inquiétais de son état même si lui minimalisais les choses à chaque fois. Je ne sais pas si il le faisait parce qu'il n'avait pas conscience de son état où juste pour rassurer son entourage. "Comment tu te sens ? Ton épaule te fais-t-elle toujours souffrir ?" Et dire que c'était lui qui avait 26 ans et qu'il était censé être adulte responsable et que j'étais là à vouloir le protéger alors qu'en plus d'être faible face à lui au vu de mon gabarit, mon jeune âge aurait du faire que la situation soit inverser. Peut-être que toutes les femmes étaient comme ça et qu'on ne pouvait rien y faire. Peut-être aussi que les hommes restaient d'éternelle enfant et que la vie devait aller ainsi. Je l'observais attentivement si à l'instant je fixais ses yeux, je pouvais l'instant d'après regarder son épaule. L'une des mèches retomba sur mon visage et ma main la remis automatiquement à sa place avant de glisser le long de mon corps pour se poser au niveau de ma cuisse. Je me demandais quel genre de surprise aller nous apporter cette soirée qui avait déjà pris une toute autre tournure que l'idée que nous nous en faisions lorsque Jesse était dans sa chambre d'hôpital.
(c) AMIANTE
Invité
Invité
Sujet: Re: Tout réside dans l'art de se faire la malle, bébé ! [PV Cece] Jeu 17 Juil - 18:47
Tout réside dans l'art de se faire la malle, bébé !
Cece Jesse
Lorsque Chess revient dans la chambre, je me tourne un instant sur le flanc puis me replace vers la tête de lit contre laquelle je m'adosse avant de la laisser s'installer contre moi. J'adore ces instants où je peux la chouchouter de la sorte. Et je me rends compte qu'on avait encore jamais été à ce point proche jusque là en dehors de quelques embrassades au cours desquelles il m'arrive de la serrer entre mes bras ou lorsque je passe un bras autour de ses épaules. Pour l'occasion, nous nous trouvons sur son lit, dans cette chambre renfermant tant d'elle et de ses petits secrets. Et je suis torse nu tandis qu'elle pose sa tête sur mon torse. Je n'ai pas pris la peine de repasser mon t-shirt étant donné que le produit a laissé une trace encore un peu grasse et qu'il fait de toute façon trop chaud à mon goût pour m’embarrasser d'un bout de tissu. Mais où est la décence dans tout ça allez-vous me dire ?! Bon ok, j'ai juste la flemme d'aller me nettoyer dans la salle de bain. Et maintenant que je sens son souffle chatouiller mon ventre, j'ai encore moins envie de m'écarter d'elle. Je passe une main dans ses cheveux tandis qu'elle râle après mon manque de politesse.
Et dire que certains se font tranquillement masser et que les autres n'ont même pas droit à un remerciement digne de ce nom, j'ai été habituée à mieux que ça Jesse!
Je fais danser mes sourcils en lui lançant Héhé, mais c'est un du ma chère. Tu te devais de succomber à mes carpices... Et puis d'abord, tu as interrompu les joyeusetés bien trop tôt alors tu ne le mérites pas ! plaisantais-je avant qu'elle ne s'inquiète de mon épaule. Je la rassure alors sur le fait que je n'ai plus mal.
- Merci, lui susurrais-je un instant plus tard alors qu'elle ne s'y attendait pas. Bien. Je te laisse le choix quant à la suite de la soirée. Surprends-moi ! je te suivrais. Évite juste de m'emmener danser, fis-je par rapport à mon bras. J'étouffe un léger bâillement. Son massage m'a détendu au point de me rendre légèrement amorphe. Puis je songe à quelque chose alors que nous restons tranquillement installés.
- Raconte-moi tes petits secrets. je suis sûr qu'il s'en est passé de belles ici ! T'as déjà ramené un petit-ami et fait des folies avec lui dans le dos de tes parents ? Genre alors qu'ils étaient dans la pièce à côté ? Donne-moi du croustillant chérie !
EKKINOX
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Tout réside dans l'art de se faire la malle, bébé ! [PV Cece]
Tout réside dans l'art de se faire la malle, bébé ! [PV Cece]
Accueil 
Jesse![Tout réside dans l'art de se faire la malle, bébé ! [PV Cece] 1405027116-tumblr-mqit0xffl11r7ln9go1-500](https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2014/28/1405027116-tumblr-mqit0xffl11r7ln9go1-500.gif)
EKKINOX
![Tout réside dans l'art de se faire la malle, bébé ! [PV Cece] 1405253057-golden-gate-bridge](https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2014/28/1405253057-golden-gate-bridge.jpg)
