the great escape
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It hurts to know you’re happy and to face that you’ve moved on - ft. savy.

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MessageSujet: It hurts to know you’re happy and to face that you’ve moved on - ft. savy. It hurts to know you’re happy and to face that you’ve moved on - ft. savy. EmptyJeu 8 Mai - 14:41

Le soleil me tape sur le système tout autant que cette journée et toutes les personnes qui croiseront ma route. Il est quatorze heure et je me rends enfin à Berkeley, conscient d'avoir séché mes quatre heures de cours de ce matin. Les lunettes wayfarer que je porte de couleur noire, assortie à mon humeur maussade, ne me sauve pas de la gueule de bois qui se ressent dans tout mon corps. Je n'ai rien pu avaler ce matin, même pas un café de starbucks. Mon estomac est en vrac à cause des mélanges d'alcool et de stupéfiants qu'il a ingurgité la veille. Ma tête elle, est piétiné par un troupeau d'éléphants. Je n'ai qu'une envie retourner me coucher jusqu'à la prochaine soirée mais mes nombreuses absences en cours ont commencé à se faire remarquer et si je ne suis pas en cours cet après-midi mon professeur de musique m'a clairement fait comprendre qu'il m'était inutile d'espérer avoir mon semestre. Ce n'est pas comme si j'avais un avenir dans la musique et qu'un degré en musicologie m'aiderait à obtenir un bon travail bien rémunéré dans quelques années mais la perspective d'échoué une matière que je maîtrise parfaitement me turlupine alors je m'y rends malgré tout. Les examens de fin de semestre sont presque là et des affiches du bal de promo ornent les murs de l'université. Cela me donne envie de vomir et rien n'avoir avec mon estomac patraque. Je les vois déjà se trémousser d'impatience de se rendre à cette connerie, d'élire leur roi et reine et de danser bêtement avec ce qu'ils croient être l'amour de leur vie. Je boycotte chaque année le bal et cette année n'y fera pas exception. Pourtant pendant un bref instant je m'imagine m'y rendre avec Caleb. Il emmène Babi avec lui et Sara est à mon bras. Je chasse rapidement cette idée de ma tête. Je ne parle plus à Caleb et encore moins à Sara. Étrange, de se dire que nous sommes tous dans la même université mais que nous arrivons aussi bien à s'éviter. Et dire qu'il n'y a pas si longtemps j'étais colocataire avec Caleb et voisin de Sara. A vrai dire j'y suis toujours officiellement. Officieusement je passe toute ma vie dans la demeure Omega depuis que j'ai été nommé bras droit du président. Un honneur, vraiment. D'autant que je peux désormais à peu près tout faire et que personne n'est là pour me taper sur les doigts. Les omegas me doivent le respect et j'ai leur sympathie. Je suis bien entouré, pourtant je n'ai aucun vrai ami dans cette confrérie. Caleb me manque. Mais je sais que rien ne sera plus jamais comme avant entre nous.

J'arrive à l'université avec une demi-heure d'avance. Je me pose la question de ce que je vais bien pouvoir faire pour tuer le temps. La question ne se pose pas bien longtemps puisque j'aperçois Lucas qui court vers moi et me salue. Étrange de se dire que je détestais ce type il y a encore six mois de cela et que désormais il se comporte avec moi, comme s'il était mon meilleur ami. Encore plus étrange, c'est qu'il est proche d'être un meilleur ami en ce moment. Ce pauvre Lucas a une tête aussi déterré que moi. Ses cheveux d'habitude coiffés en banane méché sont rabattus sur sa tête et malgré ses rayban, je peux apercevoir sa mine fatigué. Nous nous échangeons quelques banalités, il me demande avec qui j'ai terminé la nuit et je lui retourne la question. Bien sûr il s'offusque parce que la fille avec qui j'ai passé la nuit hier soir était celle qu'il convoitait. Je hausse les épaules. Il peut l'apercevoir, ce n'était que pour une nuit de toute manière. J'oublie que je suis censé être avec Briséis et Lucas me prend pour un type infidèle. Cela m'est égal à vrai dire. Passé pour un connard, c'est devenu plus habitude, une protection même. Notre conversation est écourtée alors que je vois le prétendant de Sara se diriger vers moi. Cela risque de devenir intéressant. Je n'avais jamais entendu parler de ce type avant qu'il ne devienne son copain. C'est le genre de mec qui n'est rien ni personne. Le type beau gosse et bien sous tout rapport. Le mari et gendre idéal. Rien que d'apercevoir sa dégaine mon poing se serre et j'ai envie de lui mettre une droite. « A nous deux Dryden. » J'arque un sourcil, surpris de l'entendre m'adresser la parole. Plait-il ? Qu'est-ce que ce guignol me veut. Je ne suis pas dans mes bons jours, il ne sait vraiment pas à quoi il se frotte. Je me lève brusquement du banc où j'étais posé et Lucas fait de même. Il m’emboîte le pas, et je sens déjà qu'il va m'encourager à m'énerver. Caleb aurait tenter de me calmer, Lucas lui veut me pousser. « Jules m'a raconté ton passé avec ma copine et celui que tu as avec elle. Tu sais que t'es un grand malade ? Je te jure, tu ne t'approches plus de Jules et encore moins de Sara. T'es prévenu. » Il me traite de grand malade et pourtant de nous deux, c'est lui qui semble être le plus atteint. Que Jules lui ait raconté des détails qui ne le concernait en rien me met hors de moi, qu'il mentionne Sara en l'appelant sa copine davantage et le coup de grâce arrive alors qu'il me menace. Ce type est un crétin. Il ne sait pas à qui il a à faire. Il ne sait pas que c'est moi qui menace et que lorsque je le fais ce n'est jamais des paroles en l'air. Lucas ricane pendant deux secondes dernière mon dos alors que Connor n'a pas sourcillé. Il me regarde le plus sérieusement du monde avec son air menaçant. Pauvre abruti, s'il savait qu'il venait de mettre le pied dans un engrenage infernal, il se serait avisé. C'est beau de jouer au chevalier servant, mais est-il prêt à mourir pour sa belle ? « C'est adorable de jouer au petit-ami protecteur mais c'est aussi et surtout vraiment très stupide de me menacer. » J'enlève alors mes lunettes et les jette négligemment sur le banc qui est encore à portée de main. De là je m'approche dangereusement de Connor et rompt la distance. Nous sommes à peu près de même taille, ce qui nous permet de nous regarder droit dans les yeux. « Aurais-tu peur qu'elle revienne courir dans mon lit ? » Ma question est ponctuée par un sourire moqueur. Je sais qu'il bouillonne de l'intérieur. Il n'est pas difficile à analyser, il est effrayé à l'idée de la perdre. Et il pense sincèrement que Sara ressent toujours quelque chose pour moi. Je n'y crois absolument pas mais je joue malgré tout cette carte pour le faire réagir. Il m'attrape alors furieusement par le col de mon teeshirt et aboie. « Ne pense même pas à la toucher, connard. Sara, tu l'oublies ! » Ce qu'il peut être stupide. Quatre foutus mois que j'essaie de l'oublier, que je l'évite, que je me force à me taper tout le monde pour arriver à oublier les courbes de ses hanches. Et voilà qu'il arrive sur son grand cheval blanc et qu'il me rappelle son existence et qu'il me rend jaloux en me faisant remarquer qu'elle est sienne désormais. Mes actions suivantes vont très vite. Je me dégage brutalement de son étreinte et je frappe. Le premier coup part dans sa mâchoire et le fait tituber, le second arrive au niveau de l'arcade sourcilière et puis je ne compte plus les coups que je lui afflige. Connor se retrouve rapidement à terre, pris en traître par mon assaut de coups qu'il n'a pas eu le temps de voir venir. Je suis impulsif et je suis surtout un boxeur hors pair. Je sais où frapper et avec quel intensité pour mettre à terre mon adversaire. Après quelques secondes de calvaire, Lucas me tire soudainement vers l'arrière et m'empêcher de continuer à le battre. Je manque de mettre un coup de poing à Lucas tant ma furie est impressionnante. « Arrête Levy, tu risques l'expulsion. » Me rappelle Lucas. Je fais deux pas en arrière avant d'observer mon poing meurtri par tous les coups que j'ai envoyé à mon adversaire. Je ne ressens pas la douleur mais Connor gémissant sur le sol, a l'air de souffrir le martyr. Son visage est ensanglanté de par et d'autres et il se tient les côtes. Je le saisis par son teeshirt et il lâche un nouveau cri de douleur. « Ne me menace plus jamais. » De là, je le relâche sur le sol et me dirige vers le département musique de Berkeley.


10 heures plus tard – minuit, pavillon omega.


(I wish that I could wake up with amnesia and forget about the stupid little things:like the way it felt to fall asleep next to you and the memories I never can escape. If today I woke up with you right beside me, like all of this was just some twisted dream. I’d hold you closer than I ever did before and you’d never slip away...) La soirée omega bat son plein mais je n'en fais pas parti. Je suis seul ce soir. Seul avec ma bouteille de Jack Daniels, de ma guitare et de ma nostalgie. L'altercation que j'ai eu avec Connor m'a perturbé. Des semaines que je n'avais plus rien composé et voilà que je viens de terminer une chanson en moins de deux heures. Elle s'intitule Amnesia et elle représente mon état d'esprit, mes regrets. Elle parle de mon semblant de relation avec Sara. Je me demande si elle l'apprécierait. Elle ne l'entendra jamais de toute façon. Cette chanson c'est juste un échappatoire, une façon d'exprimer ce que je ressens sans jamais l'avouer à personne. J'entends des bruits de pas dans le couloir et on frappe bientôt à ma porte. Je n'ai pas le temps de répondre que celle-ci s'ouvre précipitamment sur un Ashton penaud et une Sara entrant en furie dans ma chambre. « Désolé Levy, je sais que tu ne voulais pas être dérangé ce soir, mais je n'ai pas pu la retenir. » S'excuse ce brave omega mais je suis trop abasourdi de voir Sara dans ma chambre pour l'écouter ou même lui répondre. Il referme la porte derrière lui, nous laissant tous les deux. Un sourire idiot naît sur mon visage alors que je me demande si je suis entrain de rêver. Ça fait tellement du bien de la revoir. « Que me vaut le plaisir de ta visite ? » Je la questionne mais elle ne me répond pas verbalement. Sa main frappe ma joue à une vitesse folle et la seconde suivante ma main est pressé sur ma joue pour calmer la douleur. Son regard se pose sur ma main couverte de plaie et je comprends pourquoi elle est ici ce soir. Connor s'est plaint à elle du petit incident de l'après-midi. Elle a l'air furieuse pourtant je ne peux m'empêcher d'être heureux qu'elle se trouve dans ma chambre ce soir. Parce que si elle a pris la peine de se déplacer c'est qu'elle ressent toujours quelque chose pour moi et peu importe si ce n'est qu'une haine intense à mon égard.


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MessageSujet: Re: It hurts to know you’re happy and to face that you’ve moved on - ft. savy. It hurts to know you’re happy and to face that you’ve moved on - ft. savy. EmptyJeu 8 Mai - 21:41

Les écouteurs dans les oreilles, la jeune femme monte le volume de sa musique de plus en plus forte. Finalement couper du monde par la barrière musical qu’elle a installé, la jeune femme coince son iphone dans son soutien-gorge à défaut d’avoir des poches adéquates. Postée devant son miroir, elle s’amuse à faire des grimaces à son reflet comme une gamine de quinze ans tout en chantant un playback des plus horribles. En clair, le ridicule ne tue pas. Sa playlist défile, les minutes aussi. Tant pis, elle n’a rien prévu ce soir que de faire chier la Jules qui trône sur le canapé du salon devant la télé. Pauvre Jules. Babi n’est pas là pour la secourir de l’ennuie qui commence à s’installer en elle. Seulement habillée de son mini short de sport rose fluo et de son débardeur blanc qui laisse apparaître son soutien-gorge noir et la forme de son iphone logé là. Elle s’attache les cheveux en une queue de cheval haute, quelque mèche rebelle s’échappent, elle ne tente pas de les rattraper, c’est peine perdue. Le drame de sa vie. Elle se détache de son reflet et parcourt sa chambre pour la ranger un peu. Sur un air de suavemente, elle se déhanche plus qu’elle ne range. Prise d’une envie enfantine, elle monte sur son lit et commence à sauter dessus, prenant son monde de haut. Puis elle s’arrête nette. Jules. Pauvre Jules. Sa Jules. Un sourire à la fois amusé et manipulateur, la jeune femme de cinq ans d’âge mental saute de son lit pour courir rejoindre sa meilleure amie dans le salon. Elle la retrouve au même endroit qu’elle l’a laissé il y a de ça trois heures. Parce que c’est ici qu’elle l’a installé le temps qu’elle boucle ses révisions pour son dernier examen. Jules est à fond, rien ne pourrait la couper sauf un changement de chaîne. Peu discrète, Sara ne doute pas une seconde qu’elle s’est faite remarquée par la brune. Elle retire ses écouteurs et enlève son iphone de son soutiens gorge pour connecter sa playlist sur le téléviseur. On passe des informations à … Baby de Justin Bieber. Au vue du regard de Jules, Sara a fait fort. Mais quand la Banner-Reyes a une idée dans la tête, il est difficile de la lui retirer. Son idée ? Chanter la sérénade à sa belle. Aux premières notes de la chanson, Sara se déhanche sensuellement et commence à chanter, non pas un playback raté mais la fanfare des éléphants. Et s’ensuit toute une sorte de mouvement pas coordonnés. Sara … Un phénomène cette fille. Elle monte sur le canapé, pointe Jules des mains, fait l’amoureuse et saute partout en chantant cet air énervant. Elle se trémousse à fond et le temps de trois minutes et quarante-quatre secondes, elle oubli le monde extérieur. « BABY, BABY, BABYYYY OUUUUUUUUH, LIKE BABYYYYY, BABYYYYY WAOOOOOOOOOOOOOU » ah si Babi était là, la Sara n’aurait plus de tête. Pour sûr. Ce moment passe trop vite au goût de la jeune femme que la musique s’arrête. Elle se retrouve alors complétement conne dans la position de la poule. Jules se fout de sa tête mais de façon royale. Sara tire la langue. Elle se redresse, croise les bras et la regarde. « arrête de rire la laide. elle roule des yeux et soupire. de toute façon, t’es pas belle, j’sais pas pourquoi je te chante mon amour. T’en es indigne. Sale macaque. » offusquée de la réaction de l’Hastings-Fields, Sara fait mine de s’en aller dans sa chambre mais se jette sur le canapé et atterri dessus comme un sac à patate. Elle coupe la connexion entre son iphone et la télé. « je m’ennnuuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie. » qu’elle se plaint en regardant Jules. « oh, ce que t’es chiante. » Sara tourne la tête de l’autre côté et fait une grimace. « je te vois. pff. T’es pas belle. et toi tu devais pas aller voir Connor ? » Le cœur de Sara s’arrête de battre quelques instants. Sa gorge se noue. Elle baisse le regard et hoche la tête de façon désintéressée. Oui, elle devait le voir. Oui, elle doit le voir. Dans peu de temps. Elle jette un rapide coup d’œil nerveux à l’heure qu’affiche son iphone. Elle doit le voir dans une heure. Elle n’est toujours pas prête. Elle pince les lèvres et sans dire quoique ce soit, elle se lève du canapé pour aller dans sa chambre. Elle sent le regard de Jules dans son dos mais elle ne dit rien. Elle ne veut pas parler. Comme si on lui avait coupé cette envie à tout jamais. Elle s’enferme rapidement dans sa chambre et se jette sur son lit relogeant ses écouteurs dans ses oreilles et remettant la musique à fond. Elle s’endort. Les coins des yeux humides, les lèvres serrées retenant le hurlement qui la fait vaciller. Elle se sent tombée dans le vide. Ses mains se plaquent sur son visage humide d’espoirs et de regrets. Parce qu’il est tout ça à la fois. Connor c’est l’image parfait du petit ami idéal. Attentionné, beau, gentil, il a tout pour lui Connor mais il a une chose qu’il lui manque. Il n’est pas lui. Elle se met sur le côté, en position fœtale. Connor c’est l’espoir d’être aimé, d’avoir sa part de bonheur dans la vie, peut-être pour longtemps qui sait. Mais c’est aussi un prénom plein de regrets. Des regrets qu’elle ne devrait pas avoir mais qu’elle a et qui la hantent. Elle avale difficilement sa salive et pousse un soupir. Elle doit y aller. Pas seulement se préparer pour le voir, mais elle doit avancer. Après tout, pourquoi ne le ferait-elle pas ? Il est partit, il vit sa vie comme il l’entend. Elle serre les dents rien qu’à cette pensée. Sara, elle a le don de s’attacher aux personnes qui la font souffrir. Elle inspire profondément et prend la direction de la salle de bain.

Ses talons claquent de façon répétée sur le bitume californien. Elle arbore une démarche féline, presque envoutante. Merci Babi et ses cours de : tais-toi, souffre et je t’apprends à marcher avec des talons. Si au départ, elle n’avait pas pris la nouvelle avec joie, il fallait avouer qu’elle s’en sortait plutôt pas mal maintenant. Un sourire de fierté s’installe sur ses lèvres quand elle pense qu’elle a bien fait. Heureusement qu’elle a tenue tête à Jules, elle se serait gelée les jambes si elle l’avait écouté. Elle avait dit oui aux talons mais pas à la robe qu’elle lui tendait férocement. Resserrant sa prise autour de son sac à main, la jeune femme attrape deux pans de chaque côté de son gilet sur elle. Elle est bientôt arrivée à son lieu de rendez-vous. Et malgré elle, un sourire heureux se plaque sur ses lèvres quand elle pense qu’elle va le voir. Elle sent quelque regard dans son dos mais elle s’en fout, au contraire, ça l’amuse plus qu’autre chose. S’ils la voyaient au réveil, c’est une autre histoire. Elle baisse la tête alors qu’elle ralentit le pas pour se poster près de la porte d’entrée du restaurant. Elle ouvre son sac d’une main et fouille dedans à la recherche de son portable. Sa voiture est pas loin, donc au pire, si elle a froid elle retournera à l’intérieur … C’est sur cette pensée qu’elle regarde l’heure, il ne devrait pas tarder … « Salut. » elle sursaute légèrement quand elle sent des bras l’entourer par derrière. Sa voix, elle la connait plus qu’elle ne veut se l’avouer. Elle se retourne vivement et tombe face à face avec lui. Elle sourit telle une gamine, la langue coincé entre ses dents, elle s’approche et l’embrasse furtivement sur les lèvres en guise de bonjour. « devrais-je me sentir flatté ou est-ce que je devrais m’inquiéter ? elle fronce les sourcils, elle ne comprend pas. comment savais-tu que c’était moi ? » elle rit légèrement avant de faire rabattre son sac sur son épaule et entourer son cou de ses bras. elle fait mine de réflechir longuement avant de dire entre deux baisers « je devrais dire … flatté … parce que tu ne t’ai pas encore pris mon poing dans la face …   » elle hausse les épaules et rit légèrement. Il roule des yeux et lui fait signe de rentrer dans le restaurant. Alors qu’elle tente de passer avant lui, il lui bloque la route et passe avant. « c’est pas … » qu’elle commence mais il la coupe dans son élan. Il rit légèrement. Elle se mord les lèvres. « si, au contraire. » elle fronce les sourcils et hausse les épaules, résignée. Mais plus pour longtemps, quelque chose cloche chez lui. Quelque chose qu’elle n’avait pas vu à cause du manque de lumière dehors. Alors qu’elle voit carrément plus clair à l’intérieur, elle lui attrape le bras et el retourne pour faire face. Elle ouvre la bouche mais rien en sort. « c’est rien … » lâche-t-il en continuant son chemin. Elle reste plantée là quelque secondes avant de réaliser. Elle le rejoint d’un pas presser et le retourne, lui attrape la main et l’entraîne à sa suite jusqu’à la sortie. Elle n’a pas tellement envie de déballer sa vie devant tout le monde. « Sara, on va perdre la réservation ! » qu’il ose protester. Ils sont assez loin des regards indiscrets. Elle se retourne. « je m’en fous de la réservation. Qu’est-ce qu’il s’est passé ? pourquoi t’es dans un état pareil ? » elle tente d’être calme mais sa voix la trahit. Elle est furieuse mais surtout inquiète. Il regarde autre part. « Connor ! c’est rien je te dis … juste une altercation … avec qui ? » au fond d’elle, elle espère qu’elle se trompe fortement. Elle croise les bras et attend. Il passe ses doigts sur la lèvre et la regarde. « écoute … jules m’a tout dit … » elle tombe de haut. Jules ? quoi ? Elle recule de quelque pas, elle a l’impression de perdre pied. « qu’est-ce qu’elle t’a dit ? » il a l’air mal à l’aise. Ironique quand on le voit physiquement, il inspire la confiance, le respect. Quelques minutes passent. Elle commence à devenir nerveuse. « à propos de Dryden. » elle perd la face. Son visage se vide de son sang, son cœur s’arrête. La vie s’échappe de son corps. Elle se prend la tête dans ses mains. « c’est lui qui t’as fait ça ? il ne répond pas mais elle connait déjà la réponse, pas besoin de demander. En fait, si, elle avait un infime espoir que ça ne soit pas à cause de lui. Elle piétine, elle rage. rentre chez toi, je te retrouve plus tard. » qu’elle lâche sans demander son reste. Elle le plante sur le parking du restaurant et s’engouffre dans sa voiture à une vitesse folle. Elle part en faisant crisser les pneus sur le sol.


Le bâtiment oméga. Elle s’était jurée de ne jamais remettre les pieds que pour Sam, son meilleur ami et encore. Elle arrivait toujours à échapper à cet endroit. Mais pas ce soir. C’est furieuse, sur le point de tuer quelqu’un qu’elle entre dans ce bâtiment où la déchéance est la mère de tous. Elle attrape quelqu’un au passage pour lui demander son chemin mais il est tellement bourré qu’il rit comme un guignol. Elle le relâche dégouté et se fraie difficilement un chemin dans la foule. Elle reconnait deux trois têtes mais ne les approches pas. Elle est planté là, le tableau l’écœure, elle a des envies de vomir. L’odeur la prend au nez. Elle inspire brutalement et continue son chemin. « et toi là, est-ce que tu sais où il est ce connard ? le jeune homme à qui elle vient de s’adresser ne semble pas comprendre. Elle roule des yeux, excédée. Levy. ce prénom lui brûle les lèvres. Il réfléchit deux secondes et regarde nerveusement à l’étage. il est pas là. mon cul. qu’elle grogne, elle l’écarte de son chemin, bitch please et s’apprête à monter les escaliers quand il tente de l’arrêter. lâche moi. mais il n’en fait rien. Elle se retourne et plante son regard noircit par la haine dans les siens. tu veux mon genoux dans tes couilles ? je t’ai dit de me lâcher. elle darde son venin sur lui dans une langue qu’elle ne connait pas. Bonjour le bulgare. Elle se défait de son emprise et monte les escaliers à une vitesse folle, même avec des talons. Elle trouve rapidement sa chambre grâce à cet imbécile qui se met devant. bouge. elle le vire de son chemin et entre sans frapper. Au revoir la politesse. Elle atterrie dans sa chambre. Elle arbore rapidement son masque et se terre dans une carapace. Lui. Elle s’était imaginé bien des scènes où ils se revoyaient, mais pas celle-là. L’autre crétin s’excuse et elle roule des yeux. Elle croise les bras contre sa poitrine généreuse et le regarde fermer la porte. « Que me vaut le plaisir de ta visite ? » elle serre la mâchoire pour ne pas répondre. Une pulsion l’envahit. Elle s’avance vers lui et sans attendre, sa main embrasse sa joue. Fort. Elle ressent une sensation de brûlure au niveau de sa paume. Elle réprimande un outch. Il est surprit. Tant mieux. Son regard se pose sur sa main abîmée. Elle respire fort, son cœur s’emballe. Elle se mord les lèvres jusqu’à se faire saigner. Elle s’empêche de parler, elle tente de se calmer parce que ce qu’elle veut lui faire est bien pire qu’une claque, bien pire que ce qu’il a fait à Connor, bien pire que ce qu’il a pu faire dans sa vie. « ça c’était pour mon mec. qu’elle prononce d’un air plein de dédain, insistant bien sur le mot mec. Regarde bien ce que tu as perdu, et regarde ce que tu gagnes à jouer avec elle. Elle se prend la tête dans les mains. Elle devient folle, il la rend folle comme à chaque fois qu’il est dans les parages. mais merde, c’est quoi ton putain de problème sérieux ? elle recule, elle ne tient pas en place, elle a envie de le frapper fort. mais pour qui tu te prend ? Pourquoi tu lui as fait ça ? taper un mec, à la limite, je m’en fous, c’est ton problème, mais taper mon mec ? pour quelles raisons ? … elle rit nerveusement avant de dire le plus sérieusement du monde, sans lui laisser le temps à la parole. Dryden, ose le toucher encore une fois, je te ferais pire, bien pire. Compris ? »



la tenue de sara.
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MessageSujet: Re: It hurts to know you’re happy and to face that you’ve moved on - ft. savy. It hurts to know you’re happy and to face that you’ve moved on - ft. savy. EmptyJeu 8 Mai - 23:20

Je devrais crier sur Ashton pour être venu me déranger quand j'avais bien préciser que personne ne devait le faire ce soir, seulement je suis tellement heureux de voir débarquer ce petit bout de femme que j'en oublie mes consignes. Ashton s'est éclipsé sans même que je ne lui donne aucune attention. Je suis fixé sur Sara que je n'ai pas revu de si près depuis quatre mois, depuis cette nuit où j'ai été plus proche d'elle (physiquement et mentalement) que je n'ai jamais été avec quiconque. Je l'examine pendant quelques secondes. Elle est habillée décontractée mais grâce à ses superbes escarpins, cela lui donne un air raffiné. Elle qui n'avait pas l'habitude d'en porter lorsque l'on s'est connus... On dirait que Babi a finalement atteint sa mission. J'ai ce sourire idiot plaqué sur mon visage mais je suis à peu près certain que Sara pense que c'est un sourire moqueur. Un de ces sourires que j'avais l'habitude de lui offrir lorsque nous étions encore que des inconnus qui se détestaient plus que tout au monde. C'était il y a huit mois et pourtant il me semble que c'était il y a une éternité. Je n'ai pas vraiment le temps de réfléchir au pourquoi de sa présence ici qu'elle est déjà rendue très près de moi et que sa main vient s’écraser sur ma joue droite. Je ne m'attends pas à cette claque et mon air ahuri trahit ma surprise. Elle a de la poigne pour une fille. Probablement parce qu'elle a l'air remontée. Si un regard pouvait tuer, je serais mort à l'heure actuelle. « Ta présence est toujours un réel plaisir. » J'ajoute ironique alors je me frotte la joue rigoureusement. Heureusement que ma peau ne marque pas facilement, sinon à l'heure actuelle j'aurai la trace de sa main marquée au fer rouge sur mon visage. Je viens de me souvenir que j'avais mis en morceaux son petit-ami, ou que j'avais essayé de le faire du moins, il y a de cela quelques heures. Elle ne vient clairement pas me rendre une visite de courtoisie. Elle vient pour me menacer. Et les menaces vont bon train. Elle n'arrive même pas exprimer ce qu'elle ressent. Je l'ai énervé bien des fois par le passé mais je n'ai pas le souvenir de l'avoir mis à ce point à bout. J'ai presque envie de la tenir par les épaules et de lui dire d'inspirer et d'expirer. Mais vu dans l'état où elle se trouve, elle tenterait probablement de m'égorger. « Bordel, t'as eu bonne frappe. Tu devrais donner des cours de combat à ton mec. » Je continue alors qu'elle vient plus ou moins de me menacer de mort. C'est un peu compliqué de la prendre au sérieux quand même avec ses escarpins, elle fait toujours dix centimètres de moins que moi. Je sens qu'elle va me re-frapper alors je recule d'un pas avant qu'elle n'en ait l'occasion. Je pourrais très bien me défendre et la plaquer au sol mais règle numéro un, on ne frappe pas les femmes et règle numéro deux, vu dans la furie dans laquelle elle se trouve, elle aurait tout de même le temps de me donner un nouveau coup, cette fois peut-être avec le poing fermé. « C'est pathétique qu'il se plaigne à toi et que tu ais à venir le défendre, si tu veux mon avis. » J'ajoute. Je remue le couteau dans la plaie, j'en ais bien conscience. Le meilleur moyen de défense c'est l'attaque, on me l'a toujours dit. Alors j'attaque encore et toujours à coup de sarcasmes puisque cela reste ma meilleure arme. Je le pense ceci dit. Je n'arrive pas à croire que Sara soit dans ma chambre ce soir alors que Connor m'a clairement interdit de l'approcher aujourd'hui. Au fond, je n'y peux rien, si quoique je fasse, elle finit toujours par atterrir dans ma chambre. Je suis heureux qu'elle ne sache pas lire dans les pensées sinon elle aurait trouver un moyen de me passer par la fenêtre. « Alors je sais que nous sommes au vingtième siècle que le féminisme est très présent, mais le mec est tout de même censé protéger la fille. C'est la règle de base. » Je poursuis. Je commence à m'amuser. Je ne peux m'empêcher de sourire tout au long de cette conversation. J'ai l'impression d'être retourné des mois en arrière, à l'époque où tout allait bien et que je ne m'en rendais pas compte. Pourtant tout a changé. L'attitude de Sara est différente. Elle a mûri, comme si elle avait pris trois ans en à peine quelques mois. Elle a l'air d'avoir confiance en elle. Peut-être que Connor en est la raison. Peut-être qu'il l'aide à aller mieux, peut-être qu'il est tout ce que je n'ai jamais su être. « T'aurais au moins pu en prendre un, un tantinet plus viril. » Je conclus mais le cœur n'y est plus. Et si Sara était heureuse avec lui ? Alors çà serait pire que tout. Je pensais pas qu'elle se mettrait en couple si rapidement. Je me disais qu'après moi, elle n'aurait plus confiance. J'ai envie de lui parler, de la questionner, de comprendre. Mais elle me rirait probablement au nez, pensant que je me moque d'elle. Je me suis souvent demandé ce qui s'était passé ce matin de décembre quand elle s'est réveillée et que je n'étais plus là. Ou encore le moment où elle a compris que j'étais parti. Et enfin quand est-ce qu'elle a compris qu'il ne servait plus à rien de m'attendre. J'aimerais lui dire ce soir, que j'ai si souvent pensé à elle. Que la proverbe loin des yeux, loin du cœur, ne s'est jamais appliqué à sa personne. Et que j'ai essayé de l'oublier et de passer à autre chose, mais personne ne brille autant que sa putain de présence. « Tu veux un verre ? Non, parce que je te sens tendue, qui sait, çà pourrait te détendre. » Je lui demande en lui montrant la bouteille de Jack Daniels ornant mon bureau. Je me resserre moi-même un verre. J'ai des souvenirs plein la tête. Je me souviens de Sara complètement saoul dans le zoo, me sautant sur le dos. Je me demande combien de temps il me faudra pour les oublier ou simplement pour arriver à penser à tout cela sans avoir un énorme pincement au cœur. Elle va repartir. Elle va probablement le rejoindre. Elle passera la nuit avec lui. La soirée à le réconforter et la nuit à faire l'amour. Et les deux me dérangent. Je ne veux pas qu'elle soit avec lui. Je me moque qu'il soit bien pour elle. Je suis certain que je pourrais lui trouver une centaine de raisons pour lesquelles elle serait mieux sans lui. Je suis égoïste, je ne veux pas d'elle mais je ne veux pas non plus que quelqu'un l'ait. A vrai dire je veux qu'elle soit mienne, c'est juste impossible. Maintenant encore plus qu'avant. « Tant que tu es là, tu peux transmettre un petit message à ton mec ? » Question rhétorique. J'essaie de la retenir quelques minutes de plus. Parce que maintenant que je l'ai revu, une fois qu'elle sera partie, le vide sera encore plus immense. Je n'ai pas prononcé une seule fois le prénom Connor durant notre conversation. J'essaie de me moquer en accentuant sur le « ton mec » comme elle l'a fait auparavant mais cela sonne faux. C'est moi le bouffon dans l'histoire. Et si Connor est bien amoché, c'est lui qui sera avec la fille ce soir, alors il gagne. « Dis lui que ses menaces envers moi se sont répandues comme une traînée de poudre dans la confrérie et que mes acolytes n'ont pas apprécié le fait qu'il dise me vouloir du mal. » J’enchaîne rapidement. Mon sourire s'est volatisé. Je suis désormais on ne peut plus sérieux. Je devrais laisser couler, la laisser être heureuse avec lui mais je ne peux pas. Je ne pourrais jamais. Si je dois être malheureux alors je l’entraînerai avec moi, parce que je ne suis rien d'autre qu'un ange de la mort. Je pille le bonheur des autres. «Alors si j'étais lui, je ferais profit bas pendant quelques temps et j'éviterais de trop me montrer. Quand on voit sa capacité à se défendre contre une personne, je ne donne pas cher de sa peau contre une quinzaine... » Bluff ou pas bluff, elle peut toujours tenter de deviner. Moi-même je ne sais pas si mon groupe omega serait capable d'attaquer un homme pour les beaux yeux de leur supérieur hiérarchique. Seulement les omegas sont des bagarreurs, ils sont toujours les premiers à vouloir créer ou se mettre dans les embrouilles alors je suis certain qu'ils n'hésiteraient pas à lui casser la gueule pour s'amuser, en trouvant l'excuse qu'ils l'ont fait dans le but de défendre mon honneur. « Bien-sûr je pourrais leur expliquer que tout ceci n'est qu'un malentendu. Que ton mec est juste stupide et impulsif et qu'il ne pensait pas réellement ses menaces... Mais il avait l'air sincère, il voulait vraiment me faire du mal, alors je n'ai aucune raison de les empêcher de réduire ton mec en pièce. » Je poursuis. Je me suis considérablement rapproché d'elle et renaît sur mon visage un sourire sadique. Je ne sais pas où je vais avec mon discours. Je ne m'attends pas vraiment à ce qu'elle me supplie de les empêcher de faire du mal à Connor parce qu'elle est bien trop fière pour cela mais en même temps si elle tient à Connor, et je pense que c'est le cas, elle voudra plus que tout les empêcher de lui faire du mal. Or la seule manière d'atteindre mes accolytes c'est de passer par moi. Même Sam ne maîtrise pas Lucas et la bande de tête brûlée. Ils sont stupides, dangereux et pas grand chose ne les arrête. Je le sais parce que je suis comme eux. « T'aurais du prévenir ton mec Sara : S'attaquer à Levy Dryden … Très très mauvaise idée. » Je conclus avant de m'éloigner d'elle et de me diriger vers la porte. Je l'ouvre à la dérobée et d'une signe de tête je lui indique le couloir. « Sur ce, bonne soirée ma chère. » Et là c'est quitte ou double. Soit elle s'en va et je ne la reverrais probablement jamais, soit elle reste et elle va tenter de me convaincre de lui foutre la paix. Je parie sur la seconde option mais je crains tout de même qu'elle choisisse la première. J'étais déjà bas dans son estime. Je suis probablement plus bas que terre désormais.  It’s a lot easier to be angry at someone than it is to tell them you’re hurt...
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MessageSujet: Re: It hurts to know you’re happy and to face that you’ve moved on - ft. savy. It hurts to know you’re happy and to face that you’ve moved on - ft. savy. EmptySam 17 Mai - 14:11

Elle est plantée là, au beau milieu de la chambre. Son regard noir fait des vas et vient entre Levy et l’autre jeune homme qui ne s’attarde pas plus dans la chambre. Il fait le bon choix en fermant la porte derrière lui. Les foutant dans leur bulle. Couper du monde extérieur. Elle prend une profonde inspiration lorsqu’elle se tourne finalement vers Levy. Il va falloir qu’elle se contrôle ce soir, sinon elle ne donne pas cher de sa peau, tant pis si il est un mec ou plus fort qu’elle. Il est assis là, sur le bord de son lit. Il semble surprit de sa visite. Oh, il peut l’être, elle l’est aussi. Après tout, qui est assez folle pour revenir quatre mois après dans la chambre de celui qui s’est barré le lendemain sans rien dire après lui avoir fait l’amour. Elle s’était jurée de ne plus le voir, de l’oublier. Et là voilà ici, dans ce bâtiment qu’elle fuit comme la peste. Dans cette chambre qui la dégoûte parce que certaines images fictives semblent prendre possession de son esprit, lui montrant des choses qu’elle s’imagine. Et surtout, avec cette personne, cette personne qui l’a fait pleurer pendant deux mois toute les nuits, cette personne à qui elle a donné beaucoup mais surtout cette personne qui s’est royalement foutu d’elle. Il lui parle, malheureusement les mots qu’il sort n’atteignent pas son cerveau. La parole c’est pour après. Comme avant. Les actes avant la parole. Prise d’une pulsion de violence, la jeune femme fait tomber son sac à main par terre et arrive tout droit vers lui. Son poing est fermé mais se déploie pour atterrir sur la joue droite de Levy. Elle est violente. Un sentiment de soulagement la prend de la tête au pied quand elle sent la brûlure dans la paume de sa main après l’avoir giflé. Et c’est maintenant que sa langue se délit. Elle parle, trop vite, elle ne comprend pas ce qu’elle dit. Elle ne comprend pas, elle a trop de pensées, trop de sentiments, trop de questions. Qui il est pour ce permettre de faire ça ? « Ta présence est toujours un réel plaisir. » toujours fidèle à lui-même. Il n’a pas écouté ce qu’elle vient de lui demander ? Elle boue de l’intérieur. Calme toi, Sara, calme toi. Il se masse la joue, elle espère qu’elle lui a fait mal. Aussi mal qu’elle lui a fait du bien à elle. Elle roule des yeux et fourre ses deux mains dans ses cheveux, elle est prête à se les arracher pour éviter de le tuer sur place. Elle est à deux doigts de le faire. Elle le menace, son regard est noir. « Bordel, t'as eu bonne frappe. Tu devrais donner des cours de combat à ton mec. » Elle rit nerveusement, elle perd la tête. Il la rend folle. Elle inspire deux fois, expire deux fois et repose son regard sur lui. « Ta gueule. Joue pas à ça avec moi. » qu’elle lui crache à la gueule. Elle ne veut pas jouer. Loin de là. « C'est pathétique qu'il se plaigne à toi et que tu ais à venir le défendre, si tu veux mon avis. » il continue. Il se moque, elle n’en a rien à foutre au fond. Elle roule des yeux. Cela ne fait que quelques secondes et elle en a déjà marre de sa personne et pourtant, ça lui avait manqué. Terriblement manquer. « Alors je sais que nous sommes au vingtième siècle que le féminisme est très présent, mais le mec est tout de même censé protéger la fille. C'est la règle de base. » Elle croise les bras contre sa poitrine, elle se bat intérieurement pour ne pas avancer vers lui et lui sauter à la gorge. « T'aurais au moins pu en prendre un, un tantinet plus viril. » Elle se plante les ongles dans la chair de ses bras. Son cœur bat trop rapidement dans sa poitrine, qu’elle a l’impression de l’entendre tout près de ses oreilles. Il sourit. Ce sourire qu’elle aimerait faire disparaître de sa belle gueule. Elle ? Elle ne sourit pas, ses yeux sont devenus noir dès qu’elle a compris à qui elle avait à faire ce soir. « Ton avis ? elle rit légèrement avant de reprendre son sérieux. Je n’en ai rien à foutre de ton putain d’avis Dryden. menteuse, mais ça elle le cache. Elle penche légèrement la tête. Elle sent ses nerfs exploser, son sang bouillir dans ses veines. Il n’attend pas qu’elle réplique. Elle n’a même pas la force d’argumenter, oh pourtant elle voudrait parler. Seulement, c’est dans une autre langue et avec des mots peu convenable … Si d’ordinaire, Sara a une plutôt bonne répartie, en face de lui, elle perd tous ses moyens et ne pense qu’à une chose, le frapper. « Tu veux un verre ? Non, parce que je te sens tendue, qui sait, çà pourrait te détendre. » elle ferme les yeux quelques secondes. Elle devrait partir, sans se retourner et pourtant elle reste plantée là. Comme avant. Elle pince les lèvres. Il se serre un verre. oh et t’inquiète pas pour lui. S’il n’a pas tendance à rendre les coups comme la plupart, sa virilité est autre part. » qu’elle lâche tout doucement, assez fort pour qu’il l’entende quand même. Un sourire narquois apparaît sur ses lèvres faisant voguer son regard de bas en haut. Elle détourne son regard de lui et regarde la chambre sans vraiment la regarder. Elle se sent étrangère à cette chambre, à cette vie. Cela fait presque quatre mois que leurs vies ont pris des chemins différents, Sara s’est rangée, Levy à continuer sur sa route. Et malgré la fureur qui l’habite, il y a toujours une part d’elle qui est heureuse de se trouver là. Dans ce merdier, comme avant. Quelques secondes s’écoulent avant qu’il ne reprenne la parole. « Tant que tu es là, tu peux transmettre un petit message à ton mec ? » elle le regarde à nouveau, curieuse et amusée. Il se prend pour qui. Un léger sourire sur les lèvres. « et puis quoi encore … » Elle sait ce qu’il va lui dire, elle le connait que trop bien. « Dis-lui que ses menaces envers moi se sont répandues comme une traînée de poudre dans la confrérie et que mes acolytes n'ont pas apprécié le fait qu'il dise me vouloir du mal. » elle a envie de rire, son sourire s’agrandit sur ses lèvres avant de la faire disparaître aussi tôt. Il s’approche d’elle, d’un pas menaçant. Elle ne recule pas, elle soutient son regard plus que jamais. Clairement, elle se fout de sa gueule. Elle ne le prend pas au sérieux même si il ne sourit plus. « Alors si j'étais lui, je ferais profil bas pendant quelques temps et j'éviterais de trop me montrer. Quand on voit sa capacité à se défendre contre une personne, je ne donne pas cher de sa peau contre une quinzaine... » il est marrant quand il veut. Le seul problème c’est qu’elle n’en a que faire de ses menaces. Si d’ordinaire, une personne ferait tout pour gagner sa sympathie, faire oublier cette histoire, Sara n’y croit pas un mot. Pourquoi ? Parce qu’elle est aussi dans le même cas ? Si il dit vrai, elle est elle aussi en danger n’est-ce pas ? Ne vient-elle pas de le menacer de mort ? « Bien-sûr je pourrais leur expliquer que tout ceci n'est qu'un malentendu. Que ton mec est juste stupide et impulsif et qu'il ne pensait pas réellement ses menaces... Mais il avait l'air sincère, il voulait vraiment me faire du mal, alors je n'ai aucune raison de les empêcher de réduire ton mec en pièce. » Elle l’admire d’une certaine façon, il a toujours eut ce don de faire tourner la situation à son avantage, malheureusement pour lui, elle s’attend toujours à un coup de théâtre de sa part. Il se recule et se dirige vers sa porte. Oh, c’est fini ? Rien que ça. Elle se retourne et le regarde. Elle n’a encore rien dit. Pas encore. Elle ne bouge pas, son sourire est revenu sur ses lèvres. « T'aurais dû prévenir ton mec Sara : S'attaquer à Levy Dryden … Très très mauvaise idée. » elle roule des yeux, qu’il est comique. Il lui fait un signe de tête pour lui indiquer la sortie. « Sur ce, bonne soirée ma chère. » Elle ne tient plus, elle rit de bon cœur. « désolée, désolée, j’ai pas pu me retenir. » Elle se calme avant de faire quelques pas vers lui avant de s’arrêter. « tu me fais pitié Levy, vraiment, tu te ramollis un peu. qu’elle lâche en ramassant son sac à main. J’aurais pu y croire à ton petit jeu d’acteur, mais au final non … pas vraiment. elle croise de nouveau les bras contre sa poitrine, la faisant gonfler légèrement. d’une parce que c’était marrant de te voir me demander de dire tout à Connor … tu peux très bien le faire toi-même après tout, ça ne t’a pas gêné de lui casser la gueule à ce que je sache ? et de deux, tes petites menaces … oh, je dois dire qu’elles étaient touchantes. Mais vraiment hein. Mais dis-moi un truc, toi qui me parlais de virilité. Crois-tu que ce soit viril de demander à des couillons comme tes « acolytes » de faire le sale boulot à ta place ? elle affiche une mine je suis fière de moi avant de reprendre tu me vendais du rêve mais alors là … t’as juste tout cassé, je savais pas que Levy Dryden avait besoin d’une armée pour se défendre contre quelqu’un qui lui souhaitait du mal. elle se moque ouvertement, elle s’approche un peu plus de lui. Elle pointe sa main vers lui. Mais dis-moi un truc, si j’ai bien compris, hormis cette question de virilité. Si quelqu’un est amené à te vouloir du mal, tu lâche tes chihuahuas, c’est bien ça ? elle relève ses sourcils, attendant une approbation de sa part, mais elle vient trop tard. non, je dis ça juste comme ça, je les ai jamais vu moi, tes chihuahuas, venir me voir ou alors t’attends juste que je parte pour leur dire que je t’ai menacé et les lâcher sur moi c’est ça ou tu veux que j’aille le faire directement maintenant ? » elle le regarde droit dans les yeux et attend quelques secondes, il ne répond pas. Elle hoche la tête, fière de son petit effet, elle détourne le regard et regarde le bureau. La bouteille. « Après tout, si ça ne te dérange pas, je vais me prendre un petit verre, comme tu me l’as si gentiment proposé tout à l’heure. » elle se retourne et marche vers le bureau, elle est dos à lui. Elle arrive près du bureau, pose sa main sur la bouteille et se serre un verre avant de le vider d’une traite. Le liquide lui brûle l’intérieur mais ça fait du bien. Elle reste quelque seconde comme ça, le verre vide près des lèvres, les yeux fermés avant de revenir à la réalité et reposer le verre sur le bureau. Son regard s’attarde sur un petit livre, un peu abîmé par le temps. Elle n’arrive pas à lire ce qui est inscrit sur la couverture. Elle fronce les sourcils. Ça commence par un D … Son visage se transforme. Un journal. Elle se mord les lèvres. Elle se retourne vivement mais ne bouge pas de sa place. Elle ne le pensait pas comme ça, pas du genre à tenir un journal intime.
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MessageSujet: Re: It hurts to know you’re happy and to face that you’ve moved on - ft. savy. It hurts to know you’re happy and to face that you’ve moved on - ft. savy. EmptyMar 3 Juin - 18:40

Elle m'ordonne de me la fermer et de ne pas jouer avec elle. Jouer à quoi ? Au con, mais c'est naturel chez moi. Je ne sais faire que çà. Et puis mieux vaut jouer au con que de paraître faible n'est-ce pas. J'ai été con de frapper Connor certes, et je le suis encore plus de m'en moquer devant sa copine, mais je sais que si je ne jouais pas la carte du connard, je devrais révéler ce que je ressens réellement, et ce que je ressens c'est juste un trou béant dans ma poitrine qui se creuse davantage quand je pense que je l'ai perdu. C'est stupide, parce qu'on ne peut pas perdre quelqu'un qu'on a jamais eu. Sara ne m'a jamais appartenu et désormais je sais que ce ne sera jamais le cas. J'aurai aimé qu'elle m'appartienne, qu'elle ne soit qu'à moi. C'est affreux de dire çà, de la voir que comme un objet qu'on possède, mais c'est comme çà que je le ressens. Je sais que j'aurai été jaloux à longueur de journée et que j'aurai frappé le moindre idiot qui aurait daigné la regarder un peu trop longtemps. J'aurai été la pire chose pour elle et elle aurait été la pire chose pour moi. Cela n'aurait jamais marché entre nous, pourtant çà ne m'empêche pas de regretter amèrement de ne pas nous avoir laissé une chance. Elle se fout de mon avis, elle me dit. Je n'en attendais pas moins de sa part. Pourtant elle se trouve ici ce soir, alors je me dis qu'elle ne pense pas complètement ce qu'elle dit. Elle voudrait s'en foutre de mon avis, de ma vie, de moi, mais elle n'y arrive pas. Je le sais parce que c'est ce que je ressens. C'est compliqué d'abandonner, même quand tout nous pousse à le faire et qu'on sait que la personne est mauvaise pour nous. Elle me parle de la virilité de son copain, elle essaye probablement d'insinuer que c'est un bon coup ou qu'il est bien monté. De ce coté là, je n'ai pas de quoi être jaloux et elle le sait. Le message qu'elle me fait passer c'est que lui, il couche avec elle et moi non. Cette nuit qu'on a passé ensemble me semble tellement lointaine. Cela me donne des frissons de penser à ce qu'on aurait pu avoir et de ce qu'on aura jamais plus. Et puis çà me rend jaloux de savoir qu'il la touche là où je ne pourrais plus jamais le faire. Je suis con et je suis naïf, j'ai cru qu'elle essayerait, qu'elle tenterait de comprendre ce qui s'était passé dans ma tête, qu'elle me foutrait une claque et qu'elle me crierait dessus. Tout simplement qu'elle ne resterait pas insensible à tout çà. Mais voilà que je rentre d'Europe et que je découvre avec effroi qu'elle a déjà tourné la page. C'est ce qui m'inquiète, peut-être qu'il n'y avait aucune page à tourner. Peut-être que je n'étais juste qu'une pauvre phrase dans son roman alors qu'elle sera la moitié du mien. Je t'aime Sara et je voudrais qu'on puisse être ensemble. Je le sais que ce ne sont que des chimères, c'est irréalisable. Et si je ne peux pas t'avoir alors personne ne t'aura. Et certainement pas Connor. Elle me déteste, je vais lui donner une raison de plus de le faire. J'ai pas vraiment le temps de réfléchir, je lui annonce de but en blanc, qu'elle n'approchera plus Connor, si elle veut qu'il soit sain et sauf. Son rire moqueur me fait revenir à la raison. Elle pense certainement que je bluffe. Si elle savait, que je n'ai jamais été aussi sérieux de ma vie. Que je m'en fous de détruire ma vie en détruisant celle d'un autre. Que je suis devenu fou à cause d'elle et que mon égoïsme me poussera à l'empêcher d'être heureuse à son tour. Une possible relation entre nous aurait été destructrice mais l'absence de toute relation sera pire encore. « Tu sais très bien que je ne pourrais jamais te blesser directement. » Je réponds à sa dernière interrogation. Je ne sais pas ce qui me pousse à être sincère, le fait peut-être qu'elle m'ait offensé en croyant ne serait-ce qu'une seule seconde que je puisse la blesser physiquement. Je les tuerai tous à mains nues s'ils s'osaient poser un doigt sur elle. Elle accepte tardivement ma proposition de prendre un verre et va directement sans servir un. C'est tout elle. Elle est d'une impolitesse exemplaire. Je referme la porte que j'avais précédemment ouverte puisque quelque chose me dit que Sara n'est plus du tout décidée à me fuir. Je soupire. Elle semble intriguée par son verre ou la bouteille. Elle est de dos et je ne peux comprendre ce qui attire son attention. « Je pensais ce que j'ai dit. Tu peux en rire mais je le ferais. Reste éloignée de ton crétin de copain ou je te jure que tu auras très rapidement des nouvelles de ma part. » Je continue mes menaces. Cette fois-ci plus de ton sarcastique, hautain ou fier. Juste des paroles sincères, dites sur un ton on ne peut plus sérieux. Pas de badinage ce soir. « Et dis lui surtout de rester éloigné de moi. La prochaine fois je le tue. » Des menaces de mort, c'est des paroles en l'air. Sauf quand c'est moi qui les prononce. Je pourrais tellement le faire. Frapper un coup de trop, envoyer le coup fatal. Le tuer sans même y songer à deux fois ou le regretter. C'est quoi dix ans de prison si j'ai pu ôter la vie à quelqu'un qui n'a jamais mérité de vivre. Je ne sais pas si c'est l'alcool ou la rage que je ressens mais mes pensés sont insensés ce soir. Je ne connais même pas ce type et voilà que je souhaite sa mort. Sara me rend fou. Elle fait naître le pire en moi. Je ne sais même pas si elle s'en rend compte. Où j'en serais si je ne l'avais jamais rencontré ? Si je n'étais pas sorti de ce bar plus tôt un certain soir de septembre ? Que je ne lui avais pas sauvé la vie ? Et où en serait-elle ? Est-ce que quelqu'un d'autre serait venu à son secours ? Probablement pas. Est-ce qu'elle s'en serait relevée ? Je l'ignore. Tout ce que je sais c'est qu'elle a croisé ma route qu'elle a tout foutu en l'air. Et je la déteste pour cela, autant que je l'aime. Et j'aimerais la faire disparaître de mon esprit mais même lorsque je me trouvais à des milliers de kilomètres d'elle, je n'ai jamais réussi à le faire. Soudainement la façon dont Sara est habillée me frappe. Elle est habillée chic et classe, elle se trouvait avec lui, j'en suis certain. « Pourquoi tu es habillée comme çà ? Tu étais avec lui ? » Je la questionne. Je fais trois pas et élimine définitivement la distance qui se trouvait entre nous. Je la saisis par les épaules et la force à se retourner vers moi. Je veux pouvoir la regarder dans les yeux. « Qu'est-ce que tu fais ici ? » Je la presse et je resserre mon emprise. « Tu n'as aucune raison d'être là, à moins que tu ne sois venu parce que tu voulais me voir. » Je dis à voix haute le fond de ma pensé et puis tant pis si elle me rit au nez. Nos lèvres sont trop près, je sens son souffle saccadé sur ma peau. J'ai envie de l'embrasser. Comme avant. Ses lèvres sont le fruit défendu, elles l'ont toujours été et il n'y a rien de plus tentant que l'interdit. « Je vais t'embrasser. Je vais t'embrasser pour te montrer à quel point ce n'est pas Connor que tu veux. » Je ne lui laisse pas le temps de réfléchir. Mes mains enveloppent ses joues et je presse mes lèvres contre les siennes. Et je me retire aussi rapidement. Je veux qu'elle en redemande, je veux qu'elle pense à moi ce soir quand elle sera dans son lit avec Connor. Je veux qu'elle comprenne que jamais plus aucun homme ne lui fera ressentir ce qu'elle a ressenti avec moi. Je veux pas être le seul à être anéanti, je l’entraînerai dans ma chute. J'ai repris mon verre de Jack Daniels et je me suis assis sur mon lit. « Maintenant à moins que tu sois là pour te faire baiser, dégage de ma chambre. Et ne reviens pas, tu n'es pas la bienvenue. » Mon ton est glacial. Elle m'a connu sans cœur mais désormais tout est pire, je suis un homme sans attache. Et le diction dit que les personnes qui ont tout perdu sont les plus dangereuses, parce qu'elles n'ont plus rien à perdre. Je m'en fiche qu'elle me déteste. C'est déjà le cas de toute façon. Au moins tant qu'elle me déteste, elle pense à moi. Et tant qu'elle pensera à moi, elle sera hantée par les remords et les regrets. Alors j'aurai atteint mon but, elle souffrira autant qu'elle me fait souffrir. You emotionally fucked me
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MessageSujet: Re: It hurts to know you’re happy and to face that you’ve moved on - ft. savy. It hurts to know you’re happy and to face that you’ve moved on - ft. savy. EmptyMar 10 Juin - 2:03

Elle serre les dents, elle a envie de tout faire valser. Elle se bat contre elle-même, contre ses sentiments, contre l’envie de le frapper fort (même si elle vient de le faire, et encore, pour elle ce n’est pas grand-chose) et cette envie de plaquer ses lèvres contre les siennes pour le faire taire. Son regard fais des vas et viens sur la chambre. Elle semble différente, une part d’elle est nostalgique, la chambre de son appartement lui manque, beaucoup. Un flash lui revient en mémoire, un flash de cette nuit. Où pour la première fois de sa vie, elle s’était sentit vivante. Quelque chose s’était encrée en elle. Une chose qu’elle a encore aujourd’hui, marquée au fer rouge, bien au fond d’elle et qui ne veut pas partir. Elle l’écoute, déblatérer, faire son jeu de je suis un connard et je fais ce que je veux quand je veux. Elle a l’impression que son cœur est sur le bord de l’explosion, elle n’avait pas ressenti ça depuis longtemps et elle doit bien admettre que cette sensation lui manquait. Elle inspire profondément, tentant de calmer ses pulsions qui lui picotent le bout des doigts. Et puis, elle tente de revenir à la réalité, celle où elle ne doit pas rêver de cette nuit mais sur le moment présent où elle doit jouer la carte de la petite amie du mec qui vient de se faire défoncer par celui qu’elle aime vraiment. Mais c’est plus fort qu’elle, elle se bat contre le rictus qui tente désespérément de naître sur ses lèvres. Elle n’arrive pas à croire ce qu’il est entrain de lui raconter. Comment ose-t-il lui dire ça, comment ose-t-il la menacer. Elle attend patiemment que son petit discours se termine, prise d’une envie de rire. A vrai dire, elle a juste envie de lui sourire. Elle n’arrive pas à se contenir quand il termine enfin. Elle rit. S’avance et ramasse son sac. Puis vient le tour de la parole. Elle parle, elle se moque de lui, de sa façon de se comporter, du fait qu’il la menace. Mais, dans tout son monologue, la partie qui la fait plus rire intérieurement, c’est lorsqu’elle évoque la virilité de Connor. A vrai dire, Sara n’a jamais été une bonne menteuse, mais il faut croire qu’elle s’est améliorée avec le temps. Elle a eu des mois de pratique en cachant à ses meilleures amies qu’elle a faites sa première fois avec lui. Seul un pauvre chat qu’elle a croisé dans un parc et avec qui elle à sympathiser le sait. Pour tout avouer, la seule virilité qu’elle ait vraiment vue est la sienne. Mais elle se garde bien de lui dire. Alors elle ment. Elle ment bien. Parler de la virilité de Connor avec lui est assez comique. Elle le laisse croire qu’elle a déjà fait des choses avec lui mais non. Elle n’a pas encore passé le cap et ne le passera probablement jamais. Ce n’est pas comme si elle n’y avait pas été invitée mais elle a toujours réussis à s’échapper. Connor est adorable, il est doux, attentionné, le petit ami que toutes les filles rêvent d’avoir. Le beau-fils idéal mais voilà, les choses sont plus compliquées. Elle l’aime bien, elle pense même avoir des sentiments pour lui mais il n’est pas lui. Ce n’est pas Levy. Et à chaque fois qu’elle l’embrasse, qu’elle lui parle ou qu’elle lui tient la main. Elle ne pense qu’à une seule personne. Levy. Et à vrai dire, être là dans sa chambre est une aubaine. Ses pensées deviennent claires maintenant. Si ça avait été une autre personne qui aurait tapé Connor, elle n’aurait rien dit, elle l’aurait probablement envoyé à l’hôpital pour qu’il se fasse soigner, mais à la minute où elle a su que c’était Levy, une part très profonde d’elle a sauté de joie. La preuve en est, elle a renvoyé Connor immédiatement pour venir ici. Elle pose son regard sur lui, met de côté ses pensées et continue de parler. Le point : ses menaces. Ça l’a fait rire qu’il puisse dire ça, parce que le nombre de fois où elle l’a menacé, rien ne sait passer. Et puis elle a terminé, elle sourit. Elle se demande ce qu’il pense, d’elle, de tout ça. Et rien que de se demander ça, une boule se met en travers de sa gorge. « Tu sais très bien que je ne pourrais jamais te blesser directement. » Elle revient à la réalité. Elle se redresse et inspire. « Directement peut-être pas, mais indirectement oui. Et c’est ce que tu as fait il y a quatre mois. » lâche-t-elle, la fin un peu plus bas que la normale. Elle ne sait pas si il l’a entendu mais qu’importe, si ce soir c’est le soir où elle doit s’expliquer avec lui, elle le fera. Elle a tellement de questions à lui poser qu’elle ne saurait par laquelle commencer. Elle détourne le regard et le pose sur le bureau. Il faut qu’elle boive. Elle se détourne et part directement vers le bureau, se sert un verre et l’approche de ses lèvres. L’odeur lui fait froncer le nez mais quelque chose attire plus son attention. Un livre, un peu abîmé. Un journal. Elle sourit. Elle entend une porte se fermer. Elle approche le verre de ses lèvres et boit une longue gorgée qui lui brûle la gorge. Elle ferme les yeux et tente tout pour ne pas tout recracher. L’alcool n’est définitivement pas son truc mais lorsque le liquide a fait son chemin, elle se sent tout de suite mieux. Elle est toujours dos à lui. « Je pensais ce que j'ai dit. Tu peux en rire mais je le ferais. Reste éloignée de ton crétin de copain ou je te jure que tu auras très rapidement des nouvelles de ma part. » son ton à changer, il est sérieux. Elle fronce les sourcils. Elle ne dit rien. Qu’est-ce qu’il insinue, pourquoi est-ce qu’il lui interdit soudainement d’être avec lui. Elle ouvre la bouche pour parler mais il la coupe. « Et dis-lui surtout de rester éloigné de moi. La prochaine fois je le tue. » Elle roule des yeux. « non mais t’es sérieux, tu me fais du chantage là, t’as crus que j’allais le quitter pour ton bon vouloir ? et puis tu sais, je doute qu’il revienne te voir après ça. donc t’as aucun soucis à te faire. » elle passe sa langue sur ses lèvres et repose son regard sur le bouquin. Il faut qu’elle le prenne, vraiment. Il faut qu’elle trouve un moyen de lui prendre sans qu’il suspecte quoique ce soit. Elle baisse le regard un peu plus et voit son sac grand ouvert. Discrétion Sara, discrétion. Elle inspire un bon coup, se décale légèrement, fais signe de chercher quelque chose dans son sac qu’elle abaisse jusqu’à être à la hauteur du livre qu’elle fait glisser rapidement et en toute discrétion dans son sac alors qu’elle pose son verre à son emplacement. « Pourquoi tu es habillée comme çà ? Tu étais avec lui ? » son cœur manque un battement, son sang arrête sa course dans ses veines. Elle entend des pas, bon, a première vu ce n’est pas pour le journal mais pour sa tenue. Elle fronce les sourcils et soudain, il la retourne en posant ses mains sur ses épaules. Elle ferme rapidement son sac et le regarde, surprise. « Qu'est-ce que tu fais ici ? » elle ouvre la bouche mais aucun son ne sort. Comment lui dire qu’en réalité elle n’en a rien à foutre qu’il ait tapé Connor ? Qu’être là, à se battre avec lui est la meilleure chose qui lui soit arrivé depuis ses quatre derniers mois ? Elle se mord les lèvres dans une moue « je viens de faire une bêtise », elle baisse le regard. Il resserre son emprise. « Tu n'as aucune raison d'être là, à moins que tu ne sois venu parce que tu voulais me voir. » Elle relève la tête. Elle se redresse mais ne dis rien, seul un sourire s’affiche sur ses lèvres à son insu, le pire c’est qu’elle ne s’en rend même pas compte, un sourire sincère sur les lèvres et le regard plongé dans le sien avant de se détacher et scanner le moindre trait de son visage. Il est tout près d’elle, elle sent son souffle chaud sur son visage, ça lui chatouille légèrement le nez. « Je vais t'embrasser. Je vais t'embrasser pour te montrer à quel point ce n'est pas Connor que tu veux. » elle n’a pas le temps de réfléchir, que la seconde d’après, elle sent le feu lui brûler les lèvres. Il recule aussi vite qu’il s’est avancer, la laissant comme une conne comme ça. Elle pince ses lèvres et instinctivement, sa langue passe dessus. Elle ferme les yeux quelques secondes et se bat contre l’envie d’en avoir plus. Il n’attend que ça, qu’elle flanche pour pouvoir la jeter après. « Maintenant à moins que tu sois là pour te faire baiser, dégage de ma chambre. Et ne reviens pas, tu n'es pas la bienvenue. » il est sur son lit. Elle ne l’a pas vu bouger. Elle se fait gifler par la réalité. Elle se retourne lentement vers lui. Elle en perdrait presque ses mots. Non, elle n’est pas là pour ça. Elle sent sa gorge se serrer de plus en plus et prononcer les mots qui suivent lui semble être une torture. « bien. elle secoue la tête. au revoir. » elle le regarde, blessée. Elle inspire profondément et fais quelque pas en direction de la porte. Elle ne comprend toujours pas comment il fait pour avoir un tel effet sur elle. Une minute elle se sent vivante, la minute d’après, elle se sent comme vide, inutile, morte. Elle ne peut pas partir comme ça. Elle ferme les yeux quelques secondes et se retourne pour lui faire face. Les bras le long de son corps, son sac qui touche presque par terre. « tu sais quoi levy, t’es qu’un con et tu ne comprendras jamais rien. elle pince ses lèvres. mais t’avais raison sur une chose, j’avais une bonne raison pour venir ici mais ce n’était surement pas celle de me faire baiser. elle se retient de pleurer. quand je suis arrivée ici, oui, j’étais furieuse contre toi mais je me suis rendu compte que ce n’était pas à cause de ce qu’il venait de se passer aujourd’hui, mais de ce que tu m’as fait il y a quatre mois. sans s’en rendre compte, elle avance vers lui. je me suis beaucoup demander ce que j’avais fait pour que tu partes comme ça. mais tu sais quoi, aujourd’hui je veux même plus savoir. J’ai pas envie de savoir pourquoi t’es partis. J’en ai juste marre de me poser cette putain question tous les jours… je me suis juste résignée à l’idée que je n’étais qu’une fille « à se faire baiser par dryden ». elle bascule la tête en arrière et ravale ses larmes. Les mots lui écorchent la bouche. alors t’as gagné. bravo levy. » elle est de plus en plus proche de lui. Elle baisse la tête, elle sent une larme lui échapper, elle relève la tête et l’essuie devant lui. Elle n’en a plus rien à faire, après tout … Elle pince les lèvres et se retourne pour aller sortir. Le cœur lourd.
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MessageSujet: Re: It hurts to know you’re happy and to face that you’ve moved on - ft. savy. It hurts to know you’re happy and to face that you’ve moved on - ft. savy. EmptySam 14 Juin - 19:00

Sara commence à plus se dévoiler, elle vient à peine de dévoiler que je l'ai blessé quatre mois plus tôt. Je m'en doutais mais c'est autre chose qu'elle l'avoue d'elle-même. Ma mâchoire se crispe mais je ne réponds rien. Ce n'était pas intentionnel. C'était un moyen de me protéger. Je songe un instant à le lui expliquer. Et puis je me résous à ne pas le faire. Comme j'aimerais qu'elle me comprenne. Mais personne n'a jamais réussit à le faire. Mon esprit est tellement confus. J'arrive à peine à mettre des mots sur ce que je ressens, comment l'expliquerais-je. Et est-ce cela changerait la suite des événements si je lui avouais que j'étais tombé amoureux d'elle. Et que cet amour pour elle à défaut de mourir en son absence, me tuait moi. Lui compter mon amour pour elle ne sera jamais une option envisageable, parce que même si un miracle se produisait et qu'elle ressentait la même chose pour moi, nous ne pourrions être ensemble. Puisque l'amour n'est qu'une vaine illusion et que je ne veux plus jamais entrer dans ce cercle vicieux, je ne veux plus jamais le laisser entrer pour ensuite être anéanti quand il vous laisse. Je ne pensais jamais plus faire cette erreur et la tornade Sara est arrivé dans ma vie et elle a changé toutes mes croyances. Connor ne reviendra pas vers moi après notre « rencontre » de la journée me rétorque Sara. « Bien. » J'ajoute et je le pense, je ne comptais pas revoir sa tête d'abruti. Incroyable que quelques coups puissent le rebuter à l'idée de revenir me confronter. Après tout ne m'avait-il pas menacé pour ne plus que je m'approche de sa copine ? Il savait désormais à quel point j'étais dangereux et s'il ne mettait pas tout en œuvre pour que le malade que je suis ne s'approche plus de Sara alors il ne la méritait même pas. Si elle avait été ma copine, oh j'aurai tout fait pour elle. Je l'aurai défendu à n'importe quel prix. Je peux presque entendre la voix de Sara qui me ramène à la raison et son rire moqueur pour mettre imaginé une seule seconde que j'étais digne de son amour. Les femmes ne recherchent pas un taré prêt à frapper tout ce qui bouge pour elles, elles recherchent la stabilité, quelqu'un de censé qui aura une situation plus tard, qui saura les aimer et leur montrer. Tout ce que je ne pourrais jamais être. Tout ce que je n'avais jamais désiré être avant de la rencontrer elle. Elle me rend fou. Quand je suis sans elle je suis déboussolé, quand je suis avec elle, je perd la tête. Parfois j'essaie encore de me  faire croire que ce n'est que du désir. Qu'elle m'obsède parce que contrairement à toutes les autres elle est inatteignable. Mais ce n'est plus le cas, je l'ai atteins alors pourquoi cette obsession malsaine ne passe pas. Pourquoi cette nuit n'a-t-elle pas suffit à me faire tourner la page ? Pourquoi elle a rendu tout encore plus compliqué. J'aurai souhaité ne jamais la rencontrer. Alors mon petit manège commence. C'est l'ancien Levy qui entre en scène ou simplement le Levy qui masque ses sentiments en jouant au mec dénué de cœur. Alors je joue. Et je manque de me brûler en l'embrassant. Parce que j'ai désormais envie de plus. Mais je ne peux pas me prendre au jeu, je ne peux pas risquer de prolonger le baiser et lui laisser l'occasion de me repousser. Alors je retire mes lèvres aussi soudainement que je les ais posé et je me retire vers mon lit. Je m'y assis sur le bord et je la regarde de haut comme si j'étais un roi assis sur son trône méprisant une paysanne venue demander de l'aide. Mon ton est froid, brutal, il diffère de tout ce que je ressens pour elle. Je m'attends à ce qu'elle me crie dessus et m'intime d'aller me faire voir. Mais plus je la regarde et moins je vois Sara la tornade, tout ce que j'observe c'est ses couleurs qui la quittent. Son visage est livide, ses yeux également. Qu'ais-je encore foutu. Pardon Sara, de n'être qu'un connard qui ne saura jamais comment te rendre heureuse. Elle m'annonce son départ et je manque de défaillir alors que les mots qui sortent de sa bouche ne sont qu'un murmure presque qu'inaudible. Elle a mal. Elle tente de le cacher. Le son de sa voix me pousse à penser qu'elle est sur le point de pleurer. Je ne pensais pas avoir un quelconque pouvoir sur elle. Visiblement, je me suis trompé. Elle va partir et je suis en pleine hésitation sur ce que je dois faire. La retenir ou la laisser partir. Et puis d'elle-même elle s'arrête et se retourne vers moi. Elle prend la parole et le son de sa voix me fait chavirer le cœur. Elle va pleurer je le sais. Elle me donne mal au cœur. Je ne veux pas la voir pleurer, je veux qu'elle sorte de ma chambre avant de fermer sa première larme. Je suis un connard qui l'a blessé il y a quatre mois. Je le sais. Je ne peux rien dire. J'ouvre la bouche et je la referme. Je suis en pleine détresse. Je ne veux pas que cet entretien continue, je veux qu'elle s'en aille. Je ne veux plus la regarder mais je n'ose détourner les yeux d'elle. Elle s'avance de plus en plus près, j'en serai presque mal à l'aise. Ma mâchoire est de nouveau crispé, mes sourcils froncés. Je n'ai plus d'air supérieur, moqueur ou même fier, j'ai simplement peur de la bombe qui ne va pas tarder à exploser et qui anéantir tout sur son passage, mon cœur en premier. « Sara … Je t'ai dit de part... » J'essaie de lui ordonner une nouvelle fois de quitter la pièce mais le ton employé n'a rien d'un ordre. Ma voix n'est qu'un murmure. Elle ne m'entend pas, elle continue son monologue et je n'ai d'autre choix que de l'écouter. Pourquoi je suis parti ? Si tu savais. Si tu savais que le mur que je suis devient si fin quand tu es en face de moi. Que j'essaye de te fuir mais que tout me ramène à toi. Et que même à Londres entourés de dizaines de filles plus belles les unes que les autres, je n'ai pensé qu'à toi. Je ne lui dis pas évidement. Je ne lui dirais jamais. Ce n'est même pas par fierté, c'est simplement par bon sens. Elle n'a rien à faire avec un type comme moi. Si elle ne le sait pas encore, elle s'en rendra compte dans les mois à venir. Arrive la fin de son speech et la chute est brutale. Gagné ? Gagné quoi ? Je n'ai jamais autant eu l'impression d'avoir tout perdu de ma vie. J'aurai du détourner les yeux à ce moment-là pour ne pas voir cette foutue larme roulée le long de sa joue. Ce qu'il est compliqué de résister à ce moment-là pour ne pas me lever, essuyer cette larme et la serrer dans mes bras. J'ai evie de la serrer fort et de la laisser pleurer jusqu'à ce qu'elle se sente de nouveau mieux. Je veux lui expliquer la raison de mon geste, mon passé et également le futur que je ne pense jamais avoir, tout çà en lui caressant les cheveux. Ensuite je veux qu'on fasse l'amour comme il y a quatre mois et que cette fois-ci à défaut de m'enfuir, je la serrais plus fort au matin. Je ne veux plus qu'on pense à rien d'autre qu'à nous deux et certainement pas à son petit-ami ou à toutes les raisons qui font que çà ne fonctionnera jamais entre nous. Mais je reste muet et je la regarde tourner les talons et se diriger vers la porte de la sortie. Pourquoi ne me déteste-t-elle pas ? Tout serait tellement plus simple. Au moins pour elle, elle en souffrirait moins. « Qu'est-ce que j'ai gagné, hein ? » Je la questionne ayant soudainement retrouvé ma voix. Mon ton est grave. Je suis sur la défensive. J'essaie malgré tout de ne pas dévoiler trop de ce que je ressens. « Ça te sert à quoi de pleurer pour un type comme moi ? Tu savais dès le départ dans quoi tu t'embarquais avec moi. » Je suis énervé contre moi, contre elle. Je ne veux pas qu'elle souffre, j'ai envie de la secouer comme un prunier pour lui faire comprendre qu'elle devrait me lancer des regards dédaigneux et rire de moi avec ses copines et être entrain de passer une nuit folle avec son copain. Elle ne devrait pas être entrain de pleurer dans ma chambre en se demandant ce qu'elle a fait de travers pour que je me comporte comme çà avec elle. « Tu veux savoir pourquoi je suis parti sur un coup de tête ? Parce que c'est moi, parce que je suis comme çà. Ça n'a rien à voir avec toi. » Mensonges, mensonges, mensonges mais je suis tellement pris dans l'idée qu'il faut qu'elle se sente mieux, que j'y mets toute la conviction que j'ai en moi et si je ne connaissais pas mes sentiments, je croirais en mon discours. « J'agis comme çà avec tout le monde, ta copine Jules ne t'avait-elle pas prévenue de qui j'étais ? » Je sais que Jules a du lui raconter les pires horreurs à mon sujet, c'est le moment de m'en servir à mon avantage. « Tu n'arrives pas à me cerner et c'est pour çà que tu n'arrives pas à décrocher. Mais il n'y a rien à comprendre chez moi. Alors fais toi une faveur, et tourne la page. » Pause. J'observe sa réaction. Et je reviens sur l'ordre que je lui ais donné plus tôt. « Va rejoindre Connor s'il te rend heureuse. Oublie tout ce que je t'ai dit ce soir. Je ne voulais pas te faire de mal … Je ne ressens rien pour toi ou pour cette nuit … Parce que la vérité c'est que tu n'es qu'une fille parmi tant d'autres. » Tout est sorti d'un trait de ma bouche. Je craignais qu'en y réfléchissant je ne dise jamais ces mots. C'est l'exact opposé de ce que je ressens mais je me dis que c'est dont elle a besoin d'entendre ce soir. Mes mots lui permettront d'aller de l'avant et c'est tout ce qui compte. Mon bonheur m'importe peu. Je serai malheureux quoiqu'il arrive, autant essayer de l'aider elle, à s'en sortir. Doucement je me diriger vers la porte de ma chambre et je l'ouvre en grand. D'un léger signe de tête je lui indique qu'il est temps pour elle de partir. Si elle reste plus longtemps je pourrais faire quelque chose de fou. Je pourrais craquer et lui avouer mes sentiments et c'est à tout pris ce que je dois éviter. Je l’aime assez pour lui permettre de me détester à présent.
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MessageSujet: Re: It hurts to know you’re happy and to face that you’ve moved on - ft. savy. It hurts to know you’re happy and to face that you’ve moved on - ft. savy. EmptyMer 2 Juil - 1:04


.stay with me.
i want every piece of me to crash into every piece of you. i swear to god that's how they make stars. ~ sara & levy.


i don't want to be just the next girl.
Elle a les mains crispées sur le volant de sa voiture. Elle le tient si fort que ses doigts en deviennent presque blanc. Elle a le regard figé sur la route, tellement figé que si quelque chose traverse à cet instant, elle n’arriverait pas à le voir. Elle serre si fort la mâchoire qu’elle a en presque mal au crâne. Je ne ressens rien pour toi ou pour cette nuit … Parce que la vérité c'est que tu n'es qu'une fille parmi tant d'autres. Sa phrase tourne en boucle dans sa tête. Elle tourne, tourne, tourne, sans s’arrêter. Une cassette sans fin, une automatique, elle ne se rembobine pas, elle ne s’arrête pas, elle continue sa route et blesse de plus en plus. Elle a envie de pleurer, d’hurler, de frapper. La musique résonne si fort dans la voiture qu’elle ressemble à une boîte de nuit ambulante. Il fait nuit noire, elle ne sait pas où elle va, elle croit même avoir quitté la ville, pour aller où ? Juste loin d’ici. Loin de tout ça. Loin de lui. Elle a mal, mal à son âme, mal à son être, mal à son cœur et elle n’a personne à qui parler. Elle n’a pas Jules, non, elle est partie et à vrai dire, elle n’a pas vraiment envie de se plaindre au sujet de Levy, elle aurait dût l’écouter, ne pas l’approcher, ne pas s’attacher, mais voilà, Sara, elle n’écoute pas, elle est un esprit indépendant qui se cogne et se cogne à un mur, encore et encore. Elle ne suit pas la ligne, elle ne contourne pas, elle continue. Babi, elle n’est pas là. Elle n’est plus là, une larme coule le long de sa joue et elle décide finalement d’arrêter de jouer avec l’aiguille qui joue avec le 140 de la voiture. Elle ralentit et rien que cette idée, elle est prise de panique. Elle respire difficilement, elle voit un hôtel pas loin et décide d’y s’arrêter. Elle est seule sur le parking. Elle verrouille les portes, coupe le moteur mais laisse les clés sur le contact. Les phares de la voiture éclairent devant elle. Son regard se perd dans le vague et puis sa vue se brouille. Elle pleure. Sara, elle ne pleure pas, elle n’aime pas pleurer. Même pour son bras cassé, elle n’a pas pleuré. Elle commence à taper sur son volant, appuyant par accident sur le klaxon qui résonne dans la nuit comme un cri étouffé. Elle hurle, elle hurle à plein poumons mais personne ne l’entend, la musique couvre son mal, couvre ses pleurs et ses cris. Pourquoi, pourquoi elle n’a rien répondu à sa déclaration, pourquoi était-elle partie comme ça, sans un regard, juste avec le feu au ventre, la gorge serrée et les larmes aux yeux. Pourquoi ? Elle colle son front sur son volant et se mord les lèvres si fort qu’elle a commence à avoir un arrière goût de sang dans la bouche. Elle renifle bruyamment et se redresse, elle regarde l’heure. Il est presque trois heures du matin. Le temps est passé si vite. Elle s’essuie les joues rageusement avec ses mains. Son maquillage coule, elle a le nez qui coule, bref, l’amoureuse de Versace repassera plus tard. Elle recule son siège et retire ses chaussures et les jette sur le siège passager à côté d’elle. Elle a mal au pied, elle a mal partout, elle a l’impression d’avoir courut un marathon avec. Elle se penche et prend son sac, elle fouille dedans à la quête de son portable. Aucun appel, aucun message. Elle ne se sent seule. Elle le remet dedans et sa main tombe sur quelque chose. Elle fronce les sourcils et le sort. Le journal intime. Elle se mord la lèvre, son cœur fait un bon dans sa poitrine. Elle regarde ce qu’elle a dans les mains et le remet dans son sac. Elle avance son siège en jetant son sac sur le côté, remet le moteur en route. Sara rentre chez elle, le cœur aux enfers.


une semaine plus tard. appartement de sara, babi & jules.
Il est marqué quatorze heures trente quatre sur l’horloge de son iphone. Elle fait une moue et le repose devant elle, sur la petite table basse. Elle soupire et zappe une nouvelle fois sur toutes les chaînes de la télé, il n’y a rien à la télé. Elle commence à d’espéré jusqu’à ce qu’elle tombe sur une chaîne qui l’intéresse au plus haut point. Keeping up with the Kardashians. Un sourire s’affiche sur ses lèvres et elle pense tout de suite à sa Babou. Elle lui manque, genre terriblement. Elle se sent vide, là toute seule à regarder leur émission sans elle. Elle inspire profondément et se plonge dans la fabuleuse vie de ses idoles. Les épisodes défilent à vitesse grand v, qu’elle ne se rend pas compte que l’heure défile, c’est quand elle voit que le prochain programme à changer qu’elle revient à la réalité. Elle grogne et zappe une nouvelle fois, rien. Elle se résigne, se redresse, éteins la télé. C’est lorsqu’elle se lève du canapé qu’elle n’a pas quitté depuis neuf heure du matin, heure où sa meilleure amie et colocataire Jules est partie en cours, la laissant seule dans l’appartement- qu’elle se rend compte qu’elle est toute ankylosée de partout. Elle s’étire sur le chemin et file dans sa salle de bain. Elle a besoin d’une douche et vite. Elle se débarrasse de ses vêtements et se met sous le jet d’eau chaude qu’elle a préalablement activé. L’eau coule sur sa peau avec un effet apaisant et pourtant l’effet voulu n’est pas atteint, elle se sent toujours lourde. Toujours affectée, poursuivie par le poids du boulet qu’elle traîne à la cheville. Ça fait une semaine qu’elle a quitté son appartement, ça fait une semaine qu’elle n’est pas bien et ça fait une semaine qu’elle se maudit intérieurement de ressentir ce qui la ronge. Elle ferme les yeux et tente d’oublier. () Elle se réveille vingt minutes plus tard de sa léthargie, son dos lui fait mal et sa peau a pris la couleur rouge à cause de la chaleur de l’eau. Elle secoue la tête et se lave le corps avec son savon à la fraise et ses cheveux avec son shampoing au miel. Elle embaume toute la salle de bain qui a été transformé comme d’habitude en un sauna. Une fois qu’elle a terminé, la jeune femme se rince, éteins l’eau et sort de la douche, une serviette autour de la taille et une qui entortille ses longs cheveux. Elle sort de la salle de bain, éteins la lumière et fille dans sa chambre pour s’habiller. Elle ne s’attarde pas sur les détails, elle s’habille simplement d’un mini short et d’un débardeur et d’un boxeur pour seul sous-vêtement. Elle s’en fout, elle ne sort pas ce soir. Elle n’a personne à voir, pas même Connor qu’elle évite depuis une semaine. D’une parce qu’elle n’a pas envie de le voir, de deux parce qu’elle se sent coupable d’avoir embrassé Levy même si techniquement, c’est lui qui l’a embrassé le premier et de trois parce que … non, parce qu’elle n’a tout simplement pas envie de jouer l’amoureuse de Connor alors qu’elle en aime un autre à s’en déchirer le cœur à la petite cuillère. Une fois habillée, la bulgare prend son sac à main à la recherche de son ipod qu’elle met en route tandis qu’elle fourre ses écouteurs dans les oreilles. La musique résonne à fond. Sa main toujours dans son sac, ses doigts frôlent quelque chose. Son sang stoppe net sa course dans ses veines. Le journal. Elle a un moment de panique et regarde tout autour d’elle. Non, il n’y a personne Sara, t’es toute seule. Elle se mord la lèvre et s’arrête nette quand elle ressent une douleur sur une coin de sa lèvre inférieur, elle a tellement mordu à cet endroit là qu’elle se l’est ouverte plusieurs fois, bref, une belle cicatrice trône fièrement ici. Elle sort le journal de son sac et le regarde quelque minute dans ses mains. Doit-elle le lire ? Doit-elle le rendre ? Pas en main propre, elle devrait probablement le laisser dans un coin de la maison des omégas en rendant visite à Sam … Peut-être, peut-être pas. Elle se dirige inconsciemment dans le salon et s’allonge sur le canapé en cuir. Ses doigts frôlent la couverture. Elle a la boule au ventre, elle lève les yeux, regarde quelque secondes le plafond et ouvre finalement le journal, une semaine après qu’elle ai prit possession de lui.

Elle se sent coupable de lire son journal. Il n’y a pas grand-chose d’intéressant, il parle beaucoup de ses journées, des filles qu’ils se tapent. D’ailleurs, chaque fois qu’elle lit des lignes sur ses conquêtes, la brune ne peut s’empêcher d’être jalouse et de vouloir pleurer. Une fille comme les autres, c’est comme ça qu’il la voit, c’est comme ça qu’il l’a appelé. Elle inspire profondément et s’apprête à arrêter sa lecture quand elle tombe sur quelque chose qui lui coupe le souffle. 03.09.13. Je n'arrive toujours pas à croire que j'ai fini à l'hosto à cause d'une idiote ingrate. Première et dernière fois que je la revois. Et dernière fois également que je me la joue chevalier servant. un sourire amusé se dessine sur les lèvres quand elle comprend qu’il parle d’elle, du soir de leur première rencontre, ça date de tellement longtemps et pourtant elle a l’impression que c’était hier. Elle continue de lire et à sa grande surprise et peut-être à son grand soulagement, il continue de parler d’elle, même si c’est de façon négative, elle s’en fiche, il parle d’elle. C’est le plus important. Ses doigts suit les lignes où il fait référence à sa personne. Et plus les jours défilent dans le journal, plus il fait référence à elle. Elle sourit même quand elle lit son prénom écrit en entier, il sait qu’elle n’aime pas qu’il l’appelle comme ça. il parle de Jules, de Caleb, des olympiades. 28.10.13.Elle est belle, j'ai envie de me la faire, çà s'arrête là. Je la veux parce que je ne peux pas l'avoir, c'est juste sexuel. Sa gorge se serre. Elle est belle, elle ne fait pas attention à la suite, tout ce qui compte là maintenant c’est qu’il la trouve belle. Elle continue sur sa lecture, et plus elle lit, plus elle commence à comprendre comment il fonctionne, comment il pense, même si elle ne saurait l’expliquer, elle a l’impression d’être dans sa tête. 01.11.13. J'ai eu la peur de ma vie dans leur foutue prison. Foutues olympiades, vivement la fin des épreuves. Mais quand tout ceci sera fini, je verrais moins Sara. un sourire moqueur sur les lèvres, à ces olympiades … 02.11.13. En relisant ce que j'ai écrit hier soir, je me dis que j'ai sérieusement déconner.  TANT MIEUX JE NE VEUX PAS CONTINUER DE LA VOIR . PS : elle me dit qu'elle déteste que je l'appelle Saraphine et voilà que j'appelle Sara, mais pourquoi est-ce que je l'écoute d'abord … elle se mord les lèvres … l’idée qu’il ne voulait plus la voir la blesse au plus haut point. Perdue dans sa lecture, la jeune femme sursaute quand elle sent son portable vibrer. Un message de Jules, elle ne rentre pas ce soir, elle lui répond vite fait avant de revenir au journal. Les jours défilent dans le journal, elle rit face à ses conneries, elle sourit quand il parle de Caleb. Et puis elle en oublie presque que c’est son journal intime qu’elle lit. Pourtant, elle se redresse vivement quand elle ses yeux parcourt son écriture. 15.11.13. Il est trois heure passée, je suis saoule, je viens de me taper une meuf dont je ne me souviens même plus du prénom et tout ce à quoi je pense maintenant c'est Sara. Tu dérailles mon pauvre Levy, va te coucher. elle relit la phrase plusieurs fois, afin d’assimiler que c’est bien d’elle. Elle redresse la tête et inspire et expire profondément. Ce n’est pas possible, elle est entrain de rêver … Oui, voilà, c’est ça, elle est entrain de rêver qu’elle est entrain de lire son journal, elle se pince. Non, définitivement pas quand elle voit la marque qu’elle s’est laissée sur la jambe. Elle grimace et continue de violer les pensées de Levy. 23.11.13. Cette putain de bonasse qui se jette sur moi ce soir et moi qui la repousse. J'ai l'image de l'autre troll en tête. Mais qu'est-ce qui m'arrive bon sang. « c’est qui ce troll ? » qu’elle se demande à elle-même … Elle hausse les épaules et continue de lire. 01.12.13. J'ai appelé ma mère aujourd'hui. Rien n'a changé. Elle ne veut pas que je passe Noël avec elle. Ni même aucun autre jour. Elle ne me pardonnera jamais je le sais. La douleur que je ressens est indescriptible. J'aimerais en parler à Caleb. Quelque chose m'en empêche. C'est pas grave n'est-ce pas ? On a pas besoin de l'amour de ses parents, pour vivre. C'est peut-être pas grave mais putain ce que çà fait mal. Que çà me serve de leçon : Reste toujours cet être froid et distant.   son cœur se serre douloureusement quand elle lit ce passage. Elle caresse son écriture, les yeux brillants. Et puis elle se rappelle de ce moment où elle était venue chez lui pour lui ramener sa veste et qu’elle l’avait trouvé en pleurs. Elle inspire et continue difficilement. Elle rit de bon cœur au passage de la connerie de Thomas, quel con. Prendre l’arbre et lui faire une déclaration enflammée. Quoique, elle s’arrête de rire quand elle repense à la fois où elle est montée dans l’arbre complètement bourrée et qu’elle avait hurlé qu’elle était une licorne où la fois où lorsqu’elle avait prit ce vieux sdf pour Dumbledore. Elle secoue la tête et tourne les pages. 06.12 .13. J'ai frappé Léo aujourd'hui après qu'il ait dit qu'il allait se taper Sara. Je ne saurais même pas expliquer mon geste. Je ne supporte plus qu'on lui manque de respect c'est tout. oh. 08 .12.13. Et si j'étais amoureux ? Putain non, c'est la coke qui parle. Plus jamais j'en prends, je délire. BAD TRIP BAD TRIP BAD TRIP  son coeur accélère sa course quand elle se rend compte de ce qu’elle lit. Elle hoche la tête, impossible. 12.12.13. Sara, Sara, Sara, Sara, Sara … et puis plus rien. Elle a la gorge serrée parce qu’elle vient de lire … elle tremble. Elle referme le livre, gardant la dernière page lue. Elle tente de reprendre ses esprits, elle regarde rapidement l’heure, il est bientôt vingt deux heures, déjà ? Elle se lève du canapé, pose le journal sur la table basse en le laissant ouvert à la dernière page. Elle est chamboulée, elle ne sait plus quoi penser mais elle n’est pas au bout de ses surprises …. (dix minutes plus tard.) elle est de nouveau sur le canapé entrain de lire. 13.03.14. Quatre mois que je n'avais pas écrit dans ce journal. J'ai tellement de choses à écrire. Ma vie a changé du tout au tout. Seulement en négatif. Londres était un désastre, ma mère m'a fermé la porte au nez. J'ai cru que jamais je ne m'en sortirai plus. Je n'avais pas envie de m'en sortir. Tant que je restais stone, j'oubliais. Je ne sais pas pourquoi je continue de vivre. J'ai l'impression d'être anesthésié. Je ne ressens plus rien putain. Même plus la douleur. Je suis revenu maintenant mais je refuse toujours de parler à Caleb et Nora. Ils ne le comprennent pas, moi non plus. Ça fait juste trop mal d'avoir l'impression d'appartenir à quelque chose ou à quelqu'un pour ensuite se rendre compte que ce n'était qu'une illusion. Je ne veux plus jamais éprouver quoique ce soit pour quelqu'un. Je n'ai plus d'attache, je refuse d'en avoir. Je serai égoïste et solitaire. Plus rien ne m'importe. Elle se rend compte qu’il parle de ces quatre mois, là où il a disparût et au fond d’elle, elle se sent mal d’avoir ressentit la haine qu’elle avait eut au début. Elle le comprend mieux, enfin, elle essaye de le comprendre. C’est dur, plus dur qu’elle ne l’avait imaginé. 15.03.14. Je n'arrive plus à parler d'elle. Je n'arrive même pas à écrire son prénom. J'ai l'impression de l'avoir rêver. Putain elle me manque à en crever. J'ai envie d'entendre sa voix mielleuse et son rire cristallin. Elle doit être quelque part dans l'université. Je l'ai évité. Il ne me sert à rien de la revoir. elle étouffe en lisant ses mots. Ele se redresse et se met en tailleur, les larmes coulent sur ses joues sans qu’elle ne le veuille. Parle-t-il d’elle ? Ou d’une autre personne ? Il ne peut pas parler d’elle, c’est impossible. Elle se mord les lèvres. Ses doigts caressent les pages du journal comme si c’était quelque chose de précieux. 17.03.14. Mon cœur a fait un raté. Elle était avec ce type. Un iota m'a-t-on dit. J'ai cru crever. C'est con, moi qui me croyait dépourvu de cœur. Il a beau avoir été brisé des dizaines de fois, ce connard continue de battre pour les mauvaises personnes. Je pensais pas qu'elle avait tourné la page si vite. Enfin c'est con ce que je dis. Il n'y avait aucune page à tourner. Elle ne m'aimait pas. J'arrête pas de repenser à notre dernière nuit. Qu'est-ce qui se serait passé si j'étais resté ? Ce serait probablement elle qui serait parti, voilà tout. Il parle d’elle, elle ne peux pas rêver n’est-ce pas ? elle n’est pas entrain de s’imaginer quelque chose ? Elle commence a perdre ses moyens. Elle a l’impression de crever sur places à mesures qu’elle lit sa vie. Elle s’arrête quelques minutes afin de digérer ce qu’elle lit, ce qu’elle fait. Elle se dégoûte de faire ça, de lire quelque chose qu’elle n’est pas censé connaître. Elle tente de calmer ses tremblements. Son cerveau est anesthésié par ce qu’elle lit, même le peu de passage qui la concerne après n’arrive pas à s’imprimer en elle. 26 .03.14. Je viens de dégager une fille de ma chambre que je comptais baiser parce qu'elle s'appelait Sarah. Je vais devenir fou. Faites la sortir de ma tête, je vous en prie. de ce qu’elle sait, il ne connait qu’une Sara. C’est elle. Elle a la bouche pâteuse. Elle commence à avoir chaud, elle a besoin d’air et pourtant, elle continue de lire, de se faire du mal, encore et encore.  03.04.14. Toutes les chansons que j'ai écrit pourrait s'intituler Sara. J'écris pour me soulager avec l'effet inverse. des chansons ? elle garde la page et s’aventure plus profondément dans le journal jusqu’à regarder à la fin. Elle a l’impression de tomber d’une falaise. Elle les lit rapidement, ses lèvres tremblent. Elle a l’impression de brûler de l’intérieur. Elle secoue la tête et retourne au journal. 10 .04 .14. J'ai frappé ce foutu iota aujourd'hui. Je ne sais même pas ce qui m'a pris. Je ne la supporte pas avec un autre homme que moi. Putain qu'elle me manque. Ça fait quatre mois que je n'ai pas entendu sa voix. Je ferais n'importe quoi pour la voir débarquer maintenant. Elle est avec lui. Je le sais. Je vais en crever. Elle brûle, prise d’une douleur au cœur, la jeune femme jette le journal devant elle, elle s’allonge sur le canapé et se cache le visage avec ses mains. Elle a dut mal à respirer. Menteur, menteur. Il parle d’elle, elle en est sûre maintenant. Il aura beau le nier, elle le sait. Ce qu’il pense d’elle la met au plus bas. Elle ne comprend pas encore tout ce qu’elle a lut mais elle sait que c’est profond, trop profond. Elle reste quelques minutes comme ça, essayant de se calmer. Elle sursaute brusquement jusqu’à se retrouver le cul par terre, elle entend tambouriner contre la porte. Elle essuie ses yeux, se redresse, rattrape le journal et le met dans un endroit où personne ne pourra le trouver. « C’EST BOOOOON J’ARRIVEEEEE !!!!!! » qu’elle hurle en entendant l’énervement sur sa porte. Vu le comportement de la personne, ne vaut mieux pas ouvrir la porte devant elle. Elle se met contre le mur, à l’opposé de la trajectoire de la porte. Elle déverrouille la porte, son cœur bat la chamade. Elle ne sait pas qui sait, au vu de l’heure. Lorsqu’elle entrouvre la porte, celle-ci est projetée plus loin, elle s’écarte en poussant un cri de surprise. Et son cœur tombe six pieds sous terre, aller direct aux enfers quand elle voit Levy entrer dans son appartement. La règle numéro une des filles est brisées. Pas de mec dans l’appartement. Merde. Qu’est-ce qu’il fout là ? « qu’est-ce tu fous là toi ? » elle ne l’agresse pas, sa voix est pleine de surprise. Et puis elle se souvient, le journal. Impossible. Elle commence à paniquer, au vue de son état il est fou. Elle ferme la porte, pas besoin d’alerter les voisins. Elle le voit tourner en rond sans rien dire. « LEVY !!! » hurle-t-elle pour lui rappeler sa présence.
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