Face à face avec le passé. [HOT]

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Face à face avec le passé. !

Je venais d’apprendre il y a quelques temps que j’avais un demi-frère nommé Mavis et je souhaitais aller lui rendre visite au sein de notre Confrérie, mais il semblait être absent après avoir eu confirmation par un membre de notre groupe. J’appartenais moi-même à cette Maison des Alphas. Mavis se trouvait à la tête de maison des Confrérie, il avait fort à faire ce que je comprenais grandement. Et puis je savais que les weekends il ne se trouvait pratiquement jamais personne en ces lieux. Ce qui m’arrangeait afin de ne pas me montrer aux yeux des autres, la maladie m’ayant rattrapée.
Redescendant de l’étage je vins alors à me diriger vers la bibliothèque, histoire d’emprunter quelques livres même s’il était déjà bien tard. Pas un seul bruit, ce qui me soulageait au final. Ouvrant la grande porte, je me trouvais face à ces étagères où étaient entreposés une tonne de livres. J’avais oublié cette passion que j'avais depuis ma plus tendre enfance, la lecture, la littérature. Mon index se posa sur une rangée de vieux bouquins, avant de me stopper sur les œuvres de Molières. J’avais toujours aimé cet auteur français. Cela me rappela mon enfance, les pièces de théâtre. J’étais également douée dans ce domaine, puisque j’avais été élève en cette matière à mes débuts à Berkeley. Logan Salaun avait été mon professeur, devenu à la longue un ami…Cela faisait un moment d’ailleurs que je n’avais pas eu de ces nouvelles… un sourire nostalgique se porta sur mes lèvres avant de tirer ce livre pour l’ouvrir et en lire une partie de con contenu. « Les misérables » mondialement connu. La lampe donnait une lueur tamisée à la pièce, un côté apaisant. Que sans rendre réellement compte je me plongeais peu à peu dans la lecture. Concernant bien ce lieu, je me dirigeais instinctivement vers l’un des fauteuils près de la fenêtre avant de faite tomber le livre à terre, ayant persécuté une personne ? Bien trop prise par ce livre, que je n’avais même pas remarqué la présence d’un autre être en cette pièce.
« Désolée, je me pensais seule et… »
Tout en ramassant le bouquin ouvert face au sol, qu’en relevant ensuite la tête, je me stoppais net dans mes paroles. J’étais face à un fantôme de mon passé ! Luke ! Je le scrutais... La ressemblance était si frappante, peut-être n’étais ce pas lui ? Paraitrait qu’on aurait sept ou neuf sosies au total dans le monde, je ne sais plus très bien. Était-ce l’un d’eux ? Mon cœur battait à tout rompre. Ne cessant de le fixer avant de détourner mon regard et me pinçant la lèvre inférieure sans même m’en rendre compte. Je recalais ensuite une mèche derrière l’une de mes oreilles, signe de stress chez moi et ce depuis toujours…Je ne savais comment agir ou que dire. Le regardant dans les yeux de nouveau, je pus lire en son regard, c’était bien lui ! Que la vie pouvait être surprenante…
« Salut… »
Ce fut le seul mot qui sorti d’entre mes fines lèvres…sans même que je ne m’en rende compte.

CODE TOXIC GLAM

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Emy Conway & Luke A. Carlington
comme un bon vieux disque rayé

Depuis qu’il est sortit de prison, Luke avait assez de temps pour penser à toute les erreurs qu’il a fait et aussi il avait assez de temps pour redessiner son passé… On ne cachera pas le fait que dire aux gens qu’il sort de prison, ce n’était pas très glorieux! Le seul emploi qu’il avait été capable de décroché, c’était l’entretien ménager de l’université et de ses maisons de confrérie… Bien que l’idée de nettoyer les affaires des autres ne l’enchantait pas, Luke comprit rapidement que s’il ne prenait pas cet emploi, il risquait de retomber dans ses mauvaises habitudes… Silencieux, le jeune homme était à la bibliothèque, nettoyant l’espace. Musique dans les oreilles, son lecteur de musique était sur aléatoire et sauvagement, il tomba sur la chanson qui lui rappelait cette fille… Alors qu’il était âgé de seize ans, il avait rencontré cette belle demoiselle… Elle était plus jeune que lui, mais il aimait bien sa personnalité. Simple et douce, il tomba rapidement sous son charme.

***In memories***
« Tu es… Tout ce que j’ai Emy… » Il sourit puis embrassa la jeune femme. Il était bien avec elle… Luke lui caressa a joue. Essayant de prendre son courage à deux mains, Luke tâtait la poche de son jeans nerveusement. Alors qu’il allait sortit le petit écrin rouge de sa poche, Emy lui annonça qu’elle était bien contente qu’ils soient un couple et qu’elle le voyait comme un petit ami… Luke le prit aux mots et laissa l’écrin dans sa poche. Il n’avait tout à coup plus envie de mettre un genou par terre… Quelques jours plus tard, il apprit qu’elle avait quitté la France… Le cœur de l’adolescent finit de se briser…
***In memories***

Les écouteurs toujours sur les oreilles, l’ex prisonnier portait un jeans avec une chemise à manche courte. Les deux mains sur l’aspirateur, il n’avait pas eu conscience que quelqu’un était entré dans la bibliothèque. Après tout, il était relativement tard et souvent, Luke terminait ses tâches vers les petites heures du matin, dormait à peine et reprenait sa journée. C’était la seule façon de se réintégrer dans la société. Le jeune homme tourna le coin et ce fit percuté par la personne. Alors qu’il allait se penché pour ramasser le livre, ce fut toute qu’une surprise pour lui. Luke retira ses écouteurs puis plongea son regard dans celui de la jeune femme face à lui. « On dirait que tu as vu un fantôme. » Il soupira puis la contourna, continuant de passer l’aspirateur. Il aurait aimé être heureux de la voir et de la serrer dans ses bras, mais non… Il était plus fâché qu’autre chose… Comme une sorte de rancœur qui venait de s’installer. Rendu au bout de la rangée, il arrêta l’engin ménager, mais resta dos à Emy. « Et si tu me disais pourquoi tu as quittée la France ainsi… » Il s’appuya contre l’étagère puis glissa ses mains dans ses poches.
Codes par Wild Hunger.

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Face à face avec le passé. !

Merde ! Étais-je en train de vivre un rêve ou bien alors un cauchemar ? Mon cœur s’emballa ne sachant si c’était de joie ou bien de peur ? Mes yeux me piquèrent légèrement mon souffle se coupa ne pouvant que lancer une simple « salut » après toutes ces années passées loin l’un de l’autre et sans lui avoir donner la moindre explication il y a maintenant 8ans. Nous en avions vécu des choses ensemble, de bons et de moins bons moments. Il fut mon premier et grand Amour, à qui j’avais franchi cette barrière, lui ayant offert ma virginité par amour. Oui je l’avais aimé éperdument et aujourd’hui encore, il me semblait que cela n’avait pas bougé. Il avait toujours eu cette place dans mon cœur même. Mon rythme cardiaque s’accéléra, lorsqu’il se plongea également dans mon regard.
Ses mots me troublèrent et eurent tel un gout amer que je crus exploser en pleurs, mais j’étais adulte et j’avais tant pensé à ce moment que je tombais de haut avec des idées de retrouvaille à l’eau de rose. Il n’en fut rien bien au contraire. Au fond, je le reconnaissais à peine, l’air dépité, soucieux, agacé…fâché. Je restais figée là un instant ne sachant que dire ou faire mais il reprit soudain la parole que j’osais à peine lui faire face.
Nous y voilà, l’heure du jugement dernier avait sonné. Devais-je garder cette distance ou alors me rendre jusqu’à sa personne. Puis je me pris en main, me tournant franchement vers lui, je m’avançais jusqu’à sa personne d’un pas décisif, l’air renfrogné et décidé à lui donner toutes les réponses qu’il réclamerait…
Je soupirais et jetais un coup d’œil à savoir s’il n’y avait plus personne dans les parages. Et pourquoi me tournait-il ainsi le dos ? Je savais qu'il avait du souffrir tout comme moi mais ne dit-on pas que le temps apaise les tensions ? Je n’en suis pas si sûr au final.
« Ce n’était pas voulu…Je n’ai rien pu faire…mon père… »
Puis je vins me placer devant lui, laissant planer le silence pendant un temps voir s’il allait bien, puis je repris mon courage à deux mains inspirant profondément et reprenant depuis le début sans bafouiller cette fois-ci.
« Je suis partie de France avec mon père, il est venue me chercher un soir sans prévenir et on a pris le premier vol pour les États-Unis. Je n ‘ai pas compris ce qui s’était passé au final… »
Je tentais de repenser à cette époque à ce qui aurait pu le faire réagir ainsi. Savait-il que ma mère m’avait frappé ? Mon père s’il l’avait su l’aurait probablement tué ! Soupirant ne souhaitant pas revivre cela même en souvenir, je revins poser les yeux sur Luke.
« Ma mère n’allait pas bien depuis un moment, elle a...sombré et était un danger pour elle-même… »
Et pour moi-même puisqu’elle avait eu ces excès de colère, me frappant violemment au visage ayant laissé des séquelles sur le haut de mon front à la naissance de ma chevelure, en une cicatrice…Depuis ce jour mon père m’avait distancé d’elle, de ma mère, cette mère malade…
« Je suis désolée, même si c’est trop tard ou bien que tu t’en fiche pas mal depuis le temps…j’ai jamais voulu te blesser… »
Je ne savais qu’elle était son humeur concernant cet abandon qui maintenant ne comptait plus, si ? J’aurais lui donner des nouvelles par la suite, l’appeler ou lui écrire mais j’en avais été incapable, on avait fui ma mère, on avait fui la France et puis les jours passant je me disais qu’en fait peut-être ne pas revenir d’une manière ou d’une autre vers Luke était la meilleure des choses à faire. Combien de fois avais-je composé son numéro jusqu’à raccrocher ne sachant quoi lui dire, ayant peur de se disputer alors que j’étais à des milliers de kilomètres de l’hexagone et puis je m’étais raccroché à cet infime espoir qu’un jour on se reverrait, heureux de se retrouver enfin, Mais aujourd’hui je sus qu’il n’en était rien…
« Les Misérables » en main, j’inspirais profondément avant d’aller reporter ce livre à sa place. J’étais venue emprunter des bouquins dont j’avais besoin pour fortifier ma société naissante. Je ne sus comment il agirait, mais une chose était certaine, il semblait bien amer…Même après tout ce temps ? Huit ans c’était pourtant écoulé…nous étions des adolescents, éperdument amoureux certes, l’avais-je blessé tant que cela ? J’en doutais, enfin je n’en savais rien au final…
Je ne savais pas ce qu'il était venu faire ici, bien que j'en avais déduit qu'il travaillait en tant que quoi? Concierge? N'avait-il pas poursuivit ses études? Je m'interrogeais sur ce qu'il avait pu devenir...Puis une question s'échappa d'entre mes lèvres dans un souffle.
"Que t'est-il arrivé Luke?"
J'avais osé le lui demandé, tout en l'observant non loin de sa personne, pouvant y voir ses nombreux tatouages...

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Emy Conway & Luke A. Carlington
comme un bon vieux disque rayé

Elle était devant lui… Après huit longues années, elle se tenait devant lui. Il avait imaginé ce moment plusieurs fois. Il s’était vu l’embrassé, la serré contre lui, lui avoué son amour et finalement, lui donner la bague qu’il lui avait acheté… Parce qu’il y a huit ans, Luke avait eut les moyens d’acheter ce petit cadeau à sa bien-aimée. Il faut dire que pendant les deux années qu’ils avaient été ensemble, le jeune homme n’avait pas chômé. Il avait accumulé les petits emplois nuls, ceux qu’un adolescent voulait faire! Luke vivait avec sa tante et il lui avait parlé de ses plans. Il comptait demander la main d’Emy, malgré leurs jeunes âges et ils auraient continué de vivre normalement, allants à l’école puis ils finiraient par accumuler de l’argent pour s’acheter une maison… Le plan de famille parfait. Enfin, c’est ce qu’il croyait. Ça faisait déjà quelques jours que Luke n’avait pas eut de nouvelles de sa copine, elle ne s’était même pas présentée en cours… Sachant que ce n’était pas dans les habitudes d’Emy, le jeune homme se dirigea vers la maison de sa copine puis il apprit à ce moment qu’elle était partit… Loin de lui… Ne comprenant pas pourquoi, Luke se remplit d’une colère noire… Petit à petit, il sombra et à ce moment, il commença à faire des conneries… C’est pourquoi il déménagea aux États-Unis avec sa tante, dans l’espoir de retrouver le droit chemin…

La bibliothèque aurait pu être un lieu de plaisir, une petite baise à la sauvette entre deux rangées, mais non… Au contraire, Luke se tenait face à son passé. Face à celle qu’il avait éperdument aimer. Il l’avait aimé plus qu’il ne s’aimait lui-même! Elle semblait fatiguée, légèrement exténuée. Il aurait aimé la serrer de nouveau dans ses bras, mais il n’en fut pas ainsi. Au contraire, il serrait les poings dans ses poches, s’empêchant de laisser libre cour à sa colère. Toujours appuyé contre l’étagère, il la laissa s’approcher, bafouillant quelques excuses… Il haussa un sourcil puis soupira. Son père… Ouais, l’homme qu’il n’avait jamais rencontré en deux ans… Bref, il passa sa main sur sa barbe puis il la suivit du regard. Elle rangea son bouquin puis lui posa une question. Cette question le piqua à vif. Elle voulait savoir ce qu’il n’avait pas, ce qui lui était arrivé en gros. Luke s’approcha d’elle et posa son regard sur Emy. Il était proche d’elle, mais assez loin pour ne pas pouvoir la toucher. « Ce qui m’est arrivé? Tu veux dire depuis que tu as quitté le pays sans ne me laisser aucune nouvelle? Depuis que tu as carrément foutu le camp de ma vie, sans me donner signe de vie? » Il était franc et cruel, mais il était en colère… Toutes les huit années risquaient de sortir…

«Ce qui m’est arrivé Emy? J’ai sombré dans un genre de dépression, parce que tu manquais à ma vie, j’ai fais des conneries et j’ai finis en prison. Accusation meurtre. Ça te va comme réponse? » Il recula puis il se mit dos à Emy. Il avait envie de quitter cet endroit, partir loin d’elle… Maintenant qu’il savait qu’elle était là, il avait juste envie de retourner en France… Il avait tellement eut mal… Et maintenant, il se retrouvait face à elle… Il plongea son regard dans celui d’Emy puis passa une main sur son visage, essayant de rester calme. Il avait changé en prison et il était loin d’être l’homme qu’elle avait connu… Enfin c’est certain qu’il pourrait redevenir l’homme doux et tendre qu’elle avait connu étant adolescente, mais elle avait du l’oublier… « Tu sais ce qui fait le plus mal Emy? C’est qu’aujourd’hui, huit ans plus tard, te voir me fait aussi mal que tes paroles la dernière fois que l’on s’est vu… T’aurais pu m’appeler, m’expliquer pourquoi tu es partie… Mais non… J’ai l’air d’un bel imbécile à tout te déballer, mais vu que tu es là, pourquoi ne pas en profiter? » Il haussa un sourcil puis se posa sur une chaise, posant ses pieds sur la table qui se trouvait en face de lui. L’homme croisa ses bras sur son torse et regarda son ex petite amie. Il soupira alors et sortit un petit écrin, le même petit écrin que lors de leur dernière discussion… Il ne l’avait pas jeté et il l’avait gardé. Il le posa sur la table puis regarda Emy. « Un petit cadeau, que je t’aurais donné, si tu n’avais pas disparue… » Il scruta son regard à la recherche d’une émotion…
Codes par Wild Hunger.

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Face à face avec le passé. !

Les retrouvailles ne furent pas du tout comme j’avais pu me l’imaginer durant toute cette période –des années- à savoir se jeter dans les bras l’un de l’autre. J’en étais triste et mélancolique mais qu’y pouvais-je ? Certes j’aurais pu faire en sorte qu’il m’en veuille moins, qu’il sache ce qu’il était advenu de ma personne ; Mais son chagrin n’en aurait été peut-être que plus douloureux encore, non ? Je ne savais si ma mère lui avait dit pour mon départ, étant restée en France, seule avec son désespoir et ses nouveaux amis…qu’était l’alcool et les médicaments. J’aurais dû parler lorsque j’entendais qu’on décrochait mais mon cœur flanchait à chaque fois, mon cœur se serrait et le souffle m’en était coupé. J’avais tant souffert de notre séparation…. Malgré ce qu’il pouvait penser aujourd’hui.
Je me sentais stupide, mal à l’aise et si morte d’inquiétude en voyant son air renfrogné et amer. Je le connaissais, ou du moins l’avais connu souriant, joueur, aimant mais cet homme qui se dressait devant moi était tout le contraire. Je ne savais comment percevoir son attitude face à moi, une attache de son passé. Comment avions –nous pu être si complice, si proche, si intime pour n’être désormais que de simples étrangers. Pourtant on s’était allé à programmer des rêves, des projets sur l’avenir, en plaisantant la plupart du temps mais étant si sincères. Je m’étais vu vivant à ses côtés, poursuivant nos études, nous offrant une grande carrière, puis fondant une famille, le rêve idéal mais tout cela n’était resté qu’un songe malheureusement. Je regrettais cette épique, cela me manquait. Nos conversations, nos fous rires, nos moments à s’aimer passionnément, à s’endormir l’un contre l’autre. Certains se moquaient de nous, tandis que d’autres nous enviaient, et pourtant on s’était aimer comme ce n’était pas permis ; un amour inconditionnel. Alors pourquoi n’avais-je pu le contacter par la suite ? Je m’en étais toujours voulu puis m’étais faite une raison, me disant que c’était peut-être mieux ainsi…j’vais eu tort, je le savais maintenant que je me retrouvais face à lui, à celui à qui j’avais donné mon cœur sans réserve, sans la moindre hésitation.
J’avais beau me confondre en excuse, je n’en lui retirerais pas sa mauvaise humeur. Puis cette question qui vint me bruler les lèvres qui s’était allée jusqu’à être prononcée dans un élan intenable. Rangeant le livre sur l’étagère à son emplacement prévu, je crus suffoquer et tomber à même le sol. J’assimilais toutes ses paroles ! Quoi ?! Que venait-il de dire ? Je ne peux le croire en totalité mais bien vite me tournant vers sa personne, je le scrutait et vis qu’il était des plus sincères ! Avais-je pu le détruire ainsi ? Si durement ? Avais-je fait de sa vie un véritable enfer ?! Meurtre ? Merde ! J’étais dans un cauchemar. Oui c’était ça, je devais être en train de faire un mauvais rêve !
Son regard soutenant le mien me fit manquer un battement me demandant comment je tenais encore sur mes jambes. Je crus défaillir mais je tenais malgré tout bon. Il était en train de m’achever sur place. Je me sentais déjà bien assez mal comme ça pour qu’il en remette une couche. Après tout je n’avais jamais demandé à vivre cette séparation ; Mais quand on a peine dix-sept ans, que pouvons-nous faire que d’obéir à son paternel ? Je n’avais pas eu le choix ! Ne pouvait-il pas le comprendre ?! Fronçant légèrement les sourcils, j’encaissai sans rien dire sur l’instant avant de le voir prendre place pour...discuter de tout ça ? Puis il sorti cette petite boite qu’il posa sur la table. Mon cœur se serra davantage avant de relever les yeux sur lui ; il me fixait, planta son regard dans le mien, que sans m’en rendre réellement compte les yeux s’embuèrent pour laisser perler des larmes. Trop d’émotion, trop de choses qui venaient se mettre sur mon chemin, trop de stress, trop de complications…Les essuyant aussi vite qu’elles étaient venues, j’effaçais ses larmes, avant de m’avancer vers cette même table sans un mot, m’asseyant face à lui ou presque et inspirant profondément. Par ou commencer ? Mains jointes les fixant j’entrouvris les lèvres pour en laisser filer ces fameuses explications qu’il me réclamait.
« Je n’ai jamais souhaité tout ça, tu dois me croire et tu m’as connu mieux que quiconque. Tout est allé si vite. Je ne savais pas qu’on ne reviendrait pas en France. Mon père m’a dit de faire mon sac et on a pris l’avion. J’ai compris, une fois arrivée sur le sol américain. Je n’ai pas cessé de penser à toi, tu me manquais tellement. J’aurais tout fait pour revenir et ne pas partir, mais j’avais dix-sept ans ! Mais tu n’as pas tort, j’aurai dû parler chaque fois que tu décrochais, mais j’en étais incapable… »
Entendre le son de sa voix, avec une certaine espérance peut-être suivi d’agacement me faisait peur. J’avais eu le cœur brisé, et comment vivre à des milliers de kilomètres de l’être qu’on aimait le plus sur cette Terre ?
«Tu m’en veux, j’ai foutu ta vie en l’air j’en suis désolée, même si pour toi cela n’apporte aucun réconfort mais tu n’as pas été le seul à avoir souffert. Il m’a fallu des années avant de pouvoir avancer un peu… J’ai fait n’importe quoi à une époque, pensant que cela ferait disparaitre cette sensation de vide mais ça a été pire. »
Dis-je avec un rictus. Les yeux s’embuant de nouveau. Mais cette fois ci je ne laisserais pas couler ses pleurs. Je relevais les yeux pour croiser son regard.
« Je t’aurais dit quoi ? Que j’avais quitté le pays que j’étais malheureuse. Et après ? Ca n’aurait rien changé sur l’état des choses. »
J’inspirais profondément puis me levais en fuyant désormais son regard.
« Mais ça aurait tout changé pour toi…Donc je suis la responsable de toute ta vie branlante ? C’est bien ce que tu essaies de me dire ? »
Je crus m’effondrer, car j’avais été la cause de tant de ses malheurs. Je relevais faiblement les yeux sur lui, la gorge nouée, de nouveau embués…
« Je comprends… »
Puis mes yeux rougis regardèrent à présent cet écrin toujours posé sur la table.
« Au final peut-être as-tu bien fait de ne pas m’avoir donné ceci…Je ne le méritais pas et encore moins aujourd’hui. »
Réussis-je à dire avant de me redresser…Devais-je partir ? Rester ?
« Je peux faire quelque chose ? »
Voulait-il ou attenait-il quelque chose de ma part ? Je ne pouvais le lui refuser d’ailleurs…

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Emy Conway & Luke A. Carlington
comme un bon vieux disque rayé

Le temps avance, mais il n’efface rien. Oui, la douleur de la séparation finit par s’estomper, mais elle ne disparait jamais totalement. Ça n’avait pas prit beaucoup de temps à Luke pour essayer de l’oublier… Bien entendu, il n’oubliait pas le fait qu’il voulait lui demander sa main, mais il devait s’y faire et il commença à coucher à gauche, à droite. Bref, le jeune homme avait réellement changé. Il aurait aimé se faire rapidement à l’idée, mais non. Tranquillement pas vite, il finit par devenir agressif avec les personnes qui lui parlait de sa Emy… Ce n’est pas pour rien que sa tante et lui quittèrent pour aller aux États-Unis… Cependant, quelle était la chance que se soit au même endroit que sa belle? Il était loin d’y penser…

Durant son séjour en prison, le jeune homme avait eut le temps de rêver à ce jour, à leur retrouvaille… Au moment où il lui dirait qu’il l’aime plus que tout, qu’il ne l’a jamais oublié, mais que malheureusement, il avait fait une bêtise. En faites, il n’était pas responsable de quoi que se soit… Il s’était surtout retrouver au mauvais moment, au mauvais endroit. Bon, d’accord, le jeune homme avait quand même décidé de faire affaire avec un gang de rue et le meurtre faisait partit de son initiation. Les deux mains sur le revolver, Luke regardait sa victime, qui lui, le regardait dans les yeux. Il avait la même couleur d’yeux qu’Emy. Il baissa son arme et regarda l’homme qui était avec lui et lui annonça qu’il ne le ferait pas. Sans attendre l’autre homme tira une balle dans la tête de l’homme. Le monde de Luke s’effondra… Lors de son inculpation, il finit par retomber dans sa dépression. Il avait même déjà pensé au suicide, mais il comprit que la vie lui envoyait un signe. Rien n’arrive pour rien…

Face à Emy, l’ex prisonnier essayait de contrôler sa colère. Il était furax contre le père de la belle, mais elle avait raison. À dix-sept ans, on ne pouvait pas renier ce que notre paternel décidait… Après tout, c’est ce que Luke n’avait jamais connu. Il avait été élevé par sa tante et il avait rapidement prit la place du chef de la maison. Donc il n’avait jamais eut de compte à rendre à personne! La voix d’Emy sonnait comme une douce musique à ses oreilles, mais il comprenait bien que plus rien ne serait pareil. Lorsqu’elle lui parla du fait qu’elle avait essayé de l’appeler, à plusieurs reprises, la rage de Luke éclata. Son poings s’abattu violement sur la table. « Putain Emy! Tu crois que tu peux me dire tout ça, après huit ans?! Si tu savais à quel point j’attendais ton appel! Tu m’aurais appelé, tu m’aurais expliqué, ça l’aurait tout changé Emy!! J’étais prêt à te demander en mariage nom de Dieu! Je serais venu te rejoindre!! Je t’aimais Emy, plus que tout » Le jeune homme se redressa et frappa sa chaise qui atterrit un peu plus loin. Il voyait bien que la belle pleurait, mais il n’avait pas de pitié. Il était égoïste tout à coup. Subitement, il retira sa chemise et lui montra le haut de son dos.

On pouvait facilement voir qu’il avait fait tatouer le nom d’Emy sur son omoplate. Silencieux, il regarda Emy puis soupira. « Pendant 2 ans, tu étais le pilier de ma vie Emy. J’aurais aimé avoir un signe de vie, mais on dirait bien que c’était trop difficile. Tu as souffert, je le sais, mais comment veux-tu que je le sache? Tu m’as tassé de ta vie! Je t’en veux… » Il soupira puis glissa ses mains dans ses poches. Le petit écrin se tenait fièrement entre eux. Luke l’attrapa puis arriva devant Emy, il tourna sa chaise pour qu’elle soit face à lui et mit un genou par terre. « En ce moment Emy, mon cœur bat aussi vite que la journée où je voulais te demander ta main… C’est difficile de me dire que je ne peux pas. Tu as changé, j’ai changé… Mais malgré tout, je t’aime encore, et je t’aimerai toujours… Je ne te demanderai pas de m’épouser, parce que je sais que tu vas refuser… Mais prends au moins la bague, qu’elle arrête de me bruler la cuisse! » Il prit la main de la belle et posa l’écrin ouvert à l’intérieur. Une belle bague en or blanc y trônait avec un petit diamant. Quelque chose de délicat qui lui allait bien… Il se releva puis soupira, passant une main dans ses cheveux. Elle pouvait faire ce qu’elle voulait maintenant, c’est une adulte après tout…
Codes par Wild Hunger.

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Face à face avec le passé

Que pouvais-je dire ou faire pour apaiser sa rancœur? Je pouvais lire ces émotions dans son regard, ou encore dans son attitude qui avait bien changée depuis toutes ces années. Lui, qui était si prévenant, tendre, drôle, attentionné et là il paraissait si froid, si distant, si détaché. Je voulais comprendre son état d’esprit, après tout ce qu’il avait dû endurer. Mon départ, cette sensation d’abandon, mon mutisme, la douleur, puis tout ce qui s’était rapporté à la vie carcérale. Si seulement j’avais eu cet élan de courage , si j’avais pu lui dire simplement quelques mots au téléphone.
J’attendais de savoir si je pouvais être utile de quelques manières que ce soient , le fixant du regard avec un air impatient et d’appréhension. Quand soudain voulant me résigner, face à cet être rempli de rancœur et de chagrin, je relâchais ma garde et baissais les yeux. Ce poing sur la table me fit sursauter . Je tremblais de le voir ainsi. Était-ce moi qui l’avais réellement rendu ainsi ? Si sombre ? Si mauvais ? Un pas de recul , j’écoutais soigneusement ses paroles, qui eurent l’effet d’une lame me transperçant en plein cœur. Les larmes perlèrent de tout mon être sans la moindre retenue. Ses mots, cette vérité éclatante eut l’effet d’une gifle désormais. Figée devant lui, derrière cette table qui nous séparait, j’eus des picotements sur tout le corps … Puis cette chaise se retrouva expulser à plusieurs mètres de là. Je crus me liquéfier sur place.
Quand bien même il aurait fait tout cela, jamais mon père ne nous aurait laissé nous marier. Cette douce rêverie me fit sourire intérieurement. Il m’avait toujours aimé je n’en avais jamais douté, voilà pourquoi je me sentais bien mal dans ma peau. Cela me crevait davantage le cœur. Je lui en voulais également d’agir ainsi aujourd’hui. Moi aussi j’étais en colère, après moi-même mais aussi après lui de me tenir un tel discours et d’agir de la sorte, me faisant culpabiliser d’avoir fait de sa vie un réel enfer ! Je ne pus me résoudre à rester là, muette à subir sans rien dire. Tous les deux avions eu une sale passe, un moment de douleur intense et ce pendant plusieurs mois, des années pour ma part et la sienne aussi à l’entendre.
Puis il ôta sa chemise, mais Dieu que faisait-il ? Je fus choquée, étonnée et touchée par ce que je vis inscrit sur sa peau. Je n’avais jamais eu cette idée de me faire tatouer de peur de regretter. Le regrettait-il lui ? Je restais bouche bée, le scrutant à mon tour.
«Je suis vraiment désolée, tu dois me croire Luke. J’aurais tant aimé mais c’était si difficile. Je savais que je t’avais brisé le cœur et pensais que tu me détesterais au bout d’un temps alors je me suis enfouie dans le silence, pensant qu’à la longue il te serait plus facile comme ça de m'oublier…De ce fait, j’ai renoncé à vouloir te joindre. »
Sur ces, mots je le vis s’approcher de moi, devais-je avoir peur de lui ? De ses gestes ? Je le vis s’agenouiller après avoir pris cet écrin. Que se passait-il ? Mon cœur s’emballait en ma poitrine. Mes yeux ricochèrent entre lui et cet écrin, cet écrin et lui…Je n‘y comprenais plus rien. Merde ! Il venait de dire qu’il m’aimait encore ! Qu’il avait voulu me demander ma main, pour que je devienne réellement sienne par le passé et là il répondit avant même de savoir ma réponse. Elle aurait été un « oui » mais il avait raison plus rien n’était pareil… Je n’eus pas le temps de répondre à son attente qu’il me déposa la petite boite ouverte, en ma main. Je resserrais doucement l’écrin, avec un arrière-gout amer. Oui car si j’avais osé, il y a huit ans, j’aurais dit « oui » sans aucune hésitation. On aurait attendu mais j’aurais dit « oui », j’aurais été la plus heureuse du monde. Peu importait si nous aurions vécus dans une petite cabane, riche ou pas, car tout ce qui comptait à l’époque c’était lui, c’était nous. Je regardais cette magnifique bague sertie d’un diamant, sachant ce qu’elle avait dû lui couter à l’époque lors que je recroisais son regard, s’étant relevé.
On aurait pu être heureux jusqu’à ce moment où je serais tombée malade, en ayant réchappé la première fois mais aujourd’hui, je me mourais un peu plus chaque jour. Au moins il n’aurait pas besoin de subir ma perte. Il était partagé entre une certaine haine et de l’amour…J’espérais que la haine l’emporte…
Un petit sourire en coin se dessina sur mon visage pâle, ayant désormais cessé de pleurer. Inspirant profondément, je ne lâchais pas ce bijou…
« C’est vrai tout aurait été différent mais on ne peut pas revenir en arrière, on ne peut que vivre avec des remords ou des regrets et j’ai ma dose, crois-moi. »
Je laissais échapper un petit rire amer avant de reprendre cet air de désolation
« Je ne pensais que tu en souffrirais à ce point, j’en suis réellement désolée. Moi aussi je t’aimais à un point dont tu n’imagines même pas et pourtant, je t’ai abandonnée… »
Merde ! J’étais en train de retracer tout ce passé que nous avions eu en commun. Douloureux, plus encore que je ne l’avais pensé. Tout en prenant sa chemise pour la lui remettre du mieux que je pus. Il avait muri était devenu un homme au corps musclé et tatoué…tout en continuant notre conversation. Je ne le touchais pas, seule l’infime épaisseur du tissu séparait la chaleur de mes mains à celle de son buste…
« C’était d’être loin de toi qui m’était difficile, j’ai été la plus malheureuse du monde, j’ai pleuré pendant des jours et des nuits. Je souffrais le martyr comme si on avait retiré une partie de mon être et malgré tout j’ai dû avancer sans …sans jamais t’oublier. »
Reposant les yeux sur cette bague, je ne pouvais la garder si ? Avançant un peu plus vers lui, tremblante de peur qu’il ne s’énerve de nouveau mais ne pensant pas qu’il serait capable de me faire le moindre mal, je pris sa main à mon tour…Ce qui me fit un drôle d’effet d’avoir ce contact à nouveau avec lui…C’était si intense et si affolant à la fois…Mon cœur battait à tout rompre.
« Je ne la mérite pas, je t’ai fait tant souffrir alors que tout ce qui m’importait était de t’aimer à l’infini. Je ne regrette pas ses deux ans passés à tes côtés, elles ont été les belles de ma vie et le resteront. Tu as raison, on a changé, la vie a continué pour chacun de nous mais malgré tout, tu resteras toujours dans mon cœur et ça a toujours été le cas, quoi que tu puisses penser. Tu as été le premier et le grand Amour de ma vie, rien ni personne ne pourra changer cela. Et … »
Je fronçais les sourcils avant de retirer ma main de la sienne.
« Et je pense qu’on devrait s’en tenir à ça. Remuer le couteau dans la plaie ne servirait à rien, à part souffrir davantage. »
Et puis je prenais en compte le fait que j’étais en train de mourir. Je ne voulais pas lui infliger cela, pas en plus de ce qu’il venait de vivre à se retrouver face à lui, avec cette colère qui ne l’avait jamais lâché depuis ces huit dernières années.
Je le regardais intensément, le souffle lourd et saccadé par tant d’émotions, troublée par cette rencontre…que je reculais à présent, ravalant ma salive.
« Ne t’en fais pas on ne se croisera plus sur le campus, j’habite en dehors de l’université et puis je vais bientôt m’en aller d’ici »
Voilà c’était à demi avoué à ma manière certes, mais il savait désormais que j’étais sur le départ d’un long voyage…

…

CODE TOXIC GLAM

Invité

Emy Conway & Luke A. Carlington
comme un bon vieux disque rayé

Comment la vie pouvait être chiante parfois! C’est pourtant magnifique, de voir un jeune couple heureux et amoureux! Surtout que de nos jours, voir deux jeunes gens s’aimés réellement, c’est presque impossible. Luke se rappelait de chaque jour qu’il avait passé en la compagnie de la jeune femme. Ils étaient jeunes et insouciants. Si on lui avait dit que l’amour faisait aussi mal, jamais il n’aurait accepté de tomber amoureux… Pourtant, elle était la seule personne à lui rendre le sourire. Durant son séjour en prison, il avait eut le temps de faire une thérapie. Selon al psychologue, c’était malsain, le culte qu’il vouait à Emy. Il allait se rendre malade pour une femme? Autrement dit, aux yeux de la société, il passait pour un faible ayant des sentiments pour une personne qui n’existait peut-être même plus… Bon d’accord, ça peut sembler stupide, mais qu’est qui lui disait qu’elle était encore en vie? Il n’avait plus de nouvelles.

La vie est drôlement faite. Huit ans plus tard, après avoir fait cinq ans de prison, Luke retrouvait son premier amour. Celle qu’il avait tant chérit. Malheureusement pour lui, il savait très bien qu’elle l’avait oublié et qu’elle avait finit par tomber dans les bras d’un autre. Juste l’image, imaginer le frêle corps d’Emy dans les bras d’un autre homme le rendait colérique. Il avait changé, il avait prit de la masse musculaire et il semblait plus imposant. La prison fait vieillir une personne. Malgré ses yeux bleus rieurs, Luke semblait affreusement triste, comme si un mal continuel le rongeait! Il venait de retirer sa chemise, dévoilant ses nombreux tatouages, dont celui du nom de la demoiselle. Il l’avait fait parce que la mémoire est une faculté qui oublie, alors il ne voulait pas oublier. Jamais il ne pourrait aimer de nouveau comme il avait aimé Emy. Prenant son courage à deux mains, il venait de faire ce qu’il aurait du faire il y a déjà huit ans. Il venait de lui demander sa main, mais avant même qu’elle ne puisse répondre, il lui coupa la parole, répliquant que tout avait changé et qu’il savait qu’elle dirait non.

Un léger sourire s’afficha sur le visage fatigué du blond. Il n’avait pas envie de se battre pour qu’elle lui revienne… Il savait que c’était un amour à sens unique et que plus rien ne serait pareil. Il n’avait pourtant pas envie de la laisser partir loin de lui à nouveau. Il soupira puis il la laissa l’aider à remettre sa chemise. Silencieux, l’homme regardait les traits de son doux amour. Elle semblait plus pâle, plus fatiguée que lorsqu’il l’avait connue. Comme si une partie d’elle-même était décédée. L’envie de la serrer contre lui démangeait Luke, mais il n’en fit rien. Il soupira puis boutonna sa chemise, écoutant toujours les paroles d’Emy. « Pourquoi vivre avec nos regrets si l’on peut améliorer le passé et glorifié le présent Emy? » Luke la regarda puis glissa à nouveau ses mains dans ses poches. Refusant ainsi qu’elle lui remette la bague. C’était un cadeau et reprendre, c’est voler. Et il n’avait pas envie de retourner en prison! Un frisson traversa l’ex prisonnier quand elle lui prit la main. Le contact réveilla plusieurs souvenirs en lui, ouvrant de nouveau certaine plaie.

« Emy… Tu la mérites toujours, je n’ai pas l’intention d’aller me marier avec une autre maintenant que je sais que l’amour fait mal. » L’homme recula un peu puis passa une main dans ses cheveux, tout en écoutant le discours dramatique de la belle. Au moins, elle lui avait annoncé qu’il avait été son seul vrai amour… Enfin c’est ainsi qu’il le prit. Cependant, il haussa un sourcil lorsqu’elle lui dit qu’ils n’auraient plus à ce croisé. À ce moment, le cœur du jeune homme manqua un battement. Non, il venait de revenir dans sa vie et ce n’était pas pour la revoir partir de ci-tôt! Automatiquement, Luke lui attrapa la main la rapprochant de lui. Délicatement, il posa sa main sur la taille de la jeune femme, gardant toujours son autre main dans la sienne. « Alors… Laisse moi au moins revivre un moment avec toi… Accorde moi une danse Emy… » Il sourit faiblement puis fit quelques pas, faisant tournoyer Emy. « Ton parfum… Laisse moi une chance de revenir dans ta vie. Ne m’abandonne pas une nouvelle fois, je ne pourrais pas le supporter… » Il finit par lâche la main d’Emy puis il lui caressa la joue, tendrement. Pendant un moment, on aurait dit qu’ils étaient redevenu ce jeune couple, amoureux comme autre fois…
Codes par Wild Hunger.

Invité

....!

J’avais employé tant d’énergie à écarter mes amis, famille de ma personne, de ma vie pour pouvoir enfin vivre paisiblement des derniers mois qu’il me restait à consumer. Et voilà que Luke réapparaissait à cet instant précis. Tout comme Stephen était revenu lui aussi dans ma vie et chez-moi ! Il disait me veiller, rester à mes côtés pour m’inciter à aller me soigner mais à quoi bon ? Ni l’envie, ni la force ne venaient à moi. Et c’était ma décision, ils devaient l’accepter, tous sans exception.
Puis le fait que Luke m’en veuille n’était pas une si mauvaise chose. Il cesserait d’espérer, de me voir ou de chercher à reprendre contact ce qui m’arrangerait bien d’un sens pour le préserver de ma future perte. Mais tout pris un tournant différent.
Je ne répondis nullement à ses mots « glorifié le présent ».Non je devais l’écarter de moi, de ma vie, pour l’épargner de nouvelles souffrances à venir. Mais sans le lui avouer, je ne pouvais le lui dire de peur de l’achever. Il insista pur que je garde cette bague ne souhaitant pas la récupérer…Très bien dans ce cas. Enfin je crois…Elle avait une telle signification que je ne sus quoi en faire sur l’instant.
Je posai les yeux dessus quand il reprit, l’écoutant le cœur encore plus serré mais avec une certaine lassitude, celle de ne pas vouloir me disputer, je n’en avais pas la force ces temps-ci…si j’avais pu m’enfoncer plus bas que terre, je l’aurais fait. La gorge serrée je scellais mes lèvres, comme honteuse. N’avait-il que de mauvais souvenirs avec moi ? À l’écouter il avait bien plus souffert qu’il ne m’avait aimé ! Autant continuer sur ma lancée et l’éloigner de moi, le faire me haïr davantage. Fronçant légèrement les sourcils, ayant reculée d’un pas prête à fuir ? Oui peut-être, il me rattrapa à ces mots que j’avais prononcé, ceux de partir pour ne jamais revenir, ne jamais se recroiser…Ah s’il savait. Mais je pus m’échapper m’étant faite rattrapé par le bras du beau blond. Il me surprenant mais le pire était que je ‘arrivais pas à anticiper ses paroles ou ses gestes.il me troublait…en tous sens.
De grands yeux écarquillés me voici donc le cœur battant à tout rompre contre lui, la vue troublée, perdant haleine à ce contact plus personnel, plus intime. Mon regard se radoucit avec tout l’amour que j’avais encore pour lui et ce depuis huit ans déjà. Me laissant aller à me guider par sa danse.
« Luke…N’as-tu de nous que de mauvais souvenirs nous concernant ? Tu as le droit d’être heureux…malgré ce que je t’ai fait endurer… »
J’étais encore incapable de me livrer réellement sur mes sentiments à son égard. Sur ce que je ressentais là, en ce moment même... . Mais sa demande fut la goutte qui fit déborder le vase. Car je sus que je l’aimais encore, comme si rien n’avait changé lorsque je fus contre lui, respirant son odeur, écoutant les battements de son cœur, posant ma tête contre son torse avec hésitation dans un premier temps puis me laissant entrainer jusqu’à le sentir contre moi. Ses mots, sa demande me firent mal à l’aise une fois de plus. Je déglutissais quand lorsqu’il posa toute son attention sur ma personne, posant sa main contre ma joue. Le souffle coupé par ses paroles, cette demande de faire à nouveau partie de ma vie alors qu’elle s’éteignait peu à peu. Je ne pouvais le lui avouer, ni accepter. M’écartant de lui, rompant ce contact, je m’aperçus qu’au final je ferais souffrir bien plus de gens que je ne l’aurais pensé si je disparaissais et pourtant…tout se mêlait dans mon esprit. Puis reculant d’un pas, je me dirigeais vers ce fauteuil ou j’avais pris place un peu avant, pour y prendre mon sac à main entreposé.
«C’est impossible, là où je vais…il n’y a de place pour personne d’autre… »
Tout en me retournant et me retrouvant face à lui, j’osais un dernier contact plus intime ? À sa hauteur, je posais à mon tour une main sur sa joue et lui déposais un baiser aux coins des lèvres. Avant de poster mes lèvres aux creux de son oreille pour un murmure.
« Je n’ai jamais, tu entends, jamais voulu te faire souffrir, je t’aimais bien trop pour cela…Pardonne-moi…s’il te plait. »
Je demandais qu’il me pardonne pour avoir un poids de moins sur la conscience. Je l’avais fait prendre une toute autre vie qui s’était soldé par une incarcération, à laquelle je le pressentais innocent.il avait eu beau changer, je le connaissais bien plus en profondeur. Plongeant mon regard dans le sien je lui affichais un léger sourire.
« Je dois partir. »
Phrase à double-sens avant.
« Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu pourras appeler à ce numéro, peu importe de ce que cela sera d’accord ? »
Argent, nouvelle situation sociale, avocat, car j’’en avais les moyens, je ‘étais créer mon propre nom, naissant soit-il mais j’avais des relations, un début de pouvoir –car l’argent achète bien des choses bien plus qu’on ne peut l’imaginer- alors autant faire que cela puisse aider mon entourage, des gens également dans le beosin….je lui tendis une carte ou était noté, le nom de ma société, l’adresse, ainsi qu’un numéro de téléphone.
« Je donnerais ton nom à ma secrétaire, Sarah »
Pour prendre au plus vite chacune de ses considérations ou demandes. Je ne voulais pas qu’il sache que j’étais mourante, pas après de telles retrouvailles. Et lui avoue cette dure vérité ne ferait que compliquer les choses non ?
« Si tu as besoin d’autres réponses à tes questions, j’y répondrais je te dois bien ça ? »
Oui, j’étais prête à me confesser à lui, peu importait les interrogations, il avait ce droit que nul ne possédait ou très peu de mes proches. Si je pouvais me racheter de l’avoir fait dévier de ses études, de son passé houleux…alors oui je m’exécuterais…
J’attendis un moment avant de lui lancer de nouveau un sourire timide. Le Luke que j’avais connu, aimé à l’infini, n’avait pas totalement disparu, il était enfoui là, quelques parts dans cette enveloppe charnelle aux multiples tatouages.

…

CODE TOXIC GLAM

» Face au passé?! [JIM]
» Face au passé, il faut assumer...[BEN]
» Face à la mer... [pv!]
» « Face it all together. »
» Face à son destin (Jude)

Face à face avec le passé. [HOT]

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