Mes hanches remuent en cadence avec les siennes, la chaleur grimpe entre nous aussi sûrement qu'elle grimperait entre deux amants et nous nous amusons de ce jeu entre nous et de ces regards remplis de convoitise, autant pour elle que pour moi. Le bar dans lequel nous nous trouvons fait partie des endroits où je me rend le plus fréquemment. Ils passent de la bonne musique et organisent parfois des soirées à thèmes comme ce soir alors que c’est Salsa. Côté danse, je maitrise pas mal et Julia et moi on attire pas mal les regards. C’est sensuel, rythmé, chaud bouillant entre nous deux. Mais quelque soit l'intensité de la passion que nous transmettons dans cette danse elle et moi et des regards de braise qu'on joue à s'adresser tandis que nos corps se côtoient dans ce tourbillon sulfureux, Julia n'est ni plus ni moins que ma cousine en réalité. Pourtant on pourrait aisément croire que nous formons un couple, d'autant plus lorsqu'une fois sortis de la piste, ma surexcitée de cousine me fait des démonstrations d'affection dignes de porter à confusion. Elle est l'une des rares à qui j'autorise ce genre de débordements. Après tout c'est ma cousine et je lui ai toujours connu cette personnalité pétillante et débordante de vie. C’est une italienne qui ne se perd pas en détour pour montrer son attachement à ceux à qui elle tient, amis famille etc.
Je dois cependant avouer que c’est parfois pesant car elle peut se montrer vraiment très pot de colle et il lui arrive ainsi parfois d'ainsi me faire rater des plans. Mais soit, alors que présentement elle ne fait que me bisouiller et me sautiller après, réclamant qu'on retourne danser, je remarque soudain Phil. Lui et moi nous sommes rencontrés il y a quelques semaines maintenant. Je l'ai trouvé en mauvaise posture alors qu'il se bastonnait avec des mecs qui ont eu la mauvaise idée de sortir une lame, et moi n'étant pas de tempérament à laisser quelqu'un dans la panade, je m'en suis mêlé. Je me félicite d'ailleurs d'être ainsi intervenu car j’ai ainsi pu faire la connaissance d'un mec qui en valait vraiment le détour. Pourtant au départ, on faisait juste gentiment connaissance et puis au cours de la soirée alors qu'on se trouvait chez moi, les choses ont dérapé. Agréablement dérapé. Et depuis, on a gardé contact. Ce mec m'a fait un effet peu ordinaire qui me pousse ainsi depuis à aller le trouver à la fin des cours vu qu'il est étudiant à l'université, bien sûr on se comporte comme deux potes, ou à nous voir pour prendre un verre entre autres. Je ne crois d'ailleurs pas avoir jamais été aussi franc avec quelqu'un. D'habitude, je ne vais pas trop à la rencontre des autres, je laisse venir. Mais avec Phil, j'ai ce besoin grandissant de toujours passer plus de temps avec lui.
Mais ce soir, la rencontre est pour le moins inattendue, et au vu de la tronche qu'il tire en me voyant avec cette fille dont il doit tout imaginer sauf qu'il puisse s'agir de ma cousine, il est clair que c'est pas bon. Et vu la façon qu’elle a de se pendre à mon bras et de me bisouiller sur les joues ou de se nicher au creux de mes bras, il doit vraiment se faire des films à nous voir aussi proches tous les deux. Encore plus s'il nous a vu danser. Mon bras placé autour des épaules de Julia, je le regarde droit dans les yeux avec un petit sourire en coin, pas le moins déstabilisé du monde par la situation qui n'a visiblement pas l'air de lui plaire.
Ouais en effet, elle ne semble vraiment pas lui plaire d'après ce qui suit, et lorsque je le vois plus tard dégager des lieux d'un pas furieux, je me lance alors à sa suite. Putain Phil, tu traces mec, attends-moi un peu ! Ces mots ne font que traverser ma pensée et je te rattrape alors à un croisement, deux rues plus loin. Je te fais faire volte face en te retenant par le poignet et rive mon regard au tien sans chercher à me justifier en quoi que ce soit. Je n’ai pas à me justifier à mon sens puisque je n'ai rien fais de mal et même si tu n'es pas au courant qu'il s'agit de ma cousine, je ne vois pas pourquoi je me justifierais si vite. Te voir le regard embrasé par cette lueur de jalousie me plait énormément et ça me rend à ce point littéralement dingue que je t'embrasse soudain rudement en plaquant ma main dans ta nuque d'une poigne brutale. J'ai envie de te faire mariner encore un moment sans te révéler qu'il s'agissait de ma cousine, juste pour sentir à quel point ça a un impact délicieux sur toi comme sur moi.
"C'est un homme dans le besoin. Sa peur est évidente, il est perdu... quelque part dans les ténèbres. Ses grands yeux sombres sont emplis de tourment. Je peux le sauver. Le rejoindre un bref instant dans les ténèbres, pour le ramener dans la lumière."
Il était tard, l'heure à laquelle j'allais rejoindre des gens pour une simple soirée, une routine quasiment, puisque je ne faisais que ça en dehors des cours. Sortir, boire, draguer, viser une femme, et l'attirer vers moi. Lassant, vous dites ? Peut-être bien, après de longues années à accumuler les sortis et surtout à partager mon lit avec une inconnue qui irait à partir dès le lendemain, et bien cela est vrai, la routine s'installe et nous perdons rapidement le goût que nous avions au début. Je longeais les ruelles, les mains dans les poches en observant longuement les alentours, il faisait plutôt beau, il n'y avait guère du vent, et les étoiles éclairaient le ciel obscur. Vêtu d'un jean serré au niveau des mollets ainsi qu'une chemise bordeaux, et ma veste en cuire sur les épaules. Je fis quelques pas juste arrivée en direction d'un bar. Avant de pénétrer le lieu rapidement, en regardant si je trouvais mes potes. Bordel, je détestais arriver en retard et surtout ne pas savoir où ils étaient, putain, si seulement je m'étais réveillé avant. D'un soupir, je venais alors lever les yeux, avant de te voir... Je fronçais les sourcils, des sentiments venaient à s'infiltrer en moi, mes nerfs commençaient à me chauffer, et putain qui c'était cette connasse ?! Je raclais la gorge en te voyant te tortiller de la sorte contre elle, alors qu'elle... Te laissait des baisers n'importe où... Une rage envahissait mon être, une certaine... Sensation qui était loin d'être plaisante, je ne savais où me mettre, surtout quand tu vins à me regarder droit dans les yeux, avec ton sourire au coin. Très bien, je vois que dans tous les cas, malgré nos moments passés ensemble, tu vins à assouvir rapidement les choses, et oublier une certaine soirée où je t'avais... Offert, mon corps. < Fait chier. > Je me tournais rapidement, en poussant les personnes qui s'imposaient devant ma marche, dégagez de là, c'est mieux pour vous. Les sourcils froncés, les traits de mon faciès étirés, j'avais la haine contre toi, de te voir de la sorte accompagné par une femme, et surtout à me regarder de la sorte. Si j'avais eu un minimum de courage, je t'aurais affronté, je t'aurai craché dessus afin de te faire comprendre le dégoût que j'avais en ce moment. Je voulais me casser, je voulais même plus sortir, je voulais juste rentrer et oublier la scène que je venais de voir. Connard. Comment tu pouvais faire le beau avec cette femme, alors que nous avions échangé des instants qui à mon goût étaient... Parfaits. Les yeux abaissés vers le sol, mes mains se mouvant à l'intérieur des poches de mon jean. Je me sentais à nouveau délaisser par les personnes, comme si finalement... Je méritais cela. J'avais la gorge serrée, j'arrivais limite pas à avaler tant j'accumulais une rage inhumaine à travers mes veines, et ma connasse de conscience qui me répétait sans cesse que c'était bien fait pour ma gueule. Si seulement je n'avais pas vu cette scène. Je soupirai longuement. La soirée était retombée, mon humeur également, j'étais devenu le Phil de l'époque, seul. Et je crois bien le rester longtemps.
Je fus subitement retiré de mes pensées lorsqu'une main imposante venaient envelopper mon poignet, et me retournait aussi rapidement que possible pour faire face à cette personne qui a eu le courage de faire cela. Toi, je te fixais longuement, dégage putain ! Je retirais alors rapidement ma main de ton étreinte, avant que tu places la tienne sur ma nuque et que tu m'accoles contre ta personne. La douceur de tes lèvres sur les miennes, c'était comme si je pouvais vivre l'instant de notre premier baiser. Je fronçais les sourcils, tu ne vas pas m'avoir de la sorte ! Je te repoussais rapidement, m'écartant de quelques pas de ta carrure. < Casse toi. Va t'amuser avec l'autre nana, et fou moi la paix. > J'enfouissais ma main libre à l'intérieur de la poche de mon jean, en observant longuement les fins traits de ton faciès. Tu étais incroyablement attirant, tu étais mien bordel, comment tu pouvais détruire mes pensées en quelques secondes ?! La mâchoire contractée, je te fis face, j'étais un homme, pas un petit mec avec qui on jouait un soir, ça c'était mon rôle, pas le rôle des autres. Levant la tête, je déviais néanmoins mon regard quelques secondes, afin de prononcer. < Bonne soirée. > Mes mots prononcés, je me reculais de quelques pas, juste quelques pas, comme si je voulais au moins avoir ton visage en dernier souvenir. Ma respiration était calme, je pense être.... Déçu, réellement déçu du tournus de notre relation, pourtant, je savais qu'aux yeux des gens nous étions des amis, des potes même. Mais en dehors, nous avions des regards échangés qui voulaient tout dire, tout prononcés. Mon regard s'abaissait un dernier instant, avant de me tourner pour m'engager dans une marche à l'opposé de la tienne. Si tu savais à quelle point personne ne venait de me toucher comme toi tu l'as fait. Je me sentais, comme un petit garçon perdu. Et pourtant, Dieu sait à quel point je contrôlais les choses, mais là, j'en étais incapable.
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Sujet: Re: Quiproquo & jalousie Sam 1 Nov - 19:17
Quiproquo & Jalousie.
Tu sembles profiter une seconde de ce baiser, comme si le temps s'arrêtait, avant de finalement me repousser brusquement.
< Casse toi. Va t'amuser avec l'autre nana, et fou moi la paix. >
- Mmhhh oui dis-le moi encore ... m'amusais-je l'air de dire que ça me rend d'autant plus fou de te voir ainsi contrarié.
Tu m'observes sans détourner le regard, l'air vraiment dégoûté de m'avoir trouvé au bras d'une femme. Femme qui n'est ni plus ni moins que ma cousine. J'ai le pouvoir de résoudre la situation en te l'avouant tout de suite et pourtant je me plais à te pousser dans tes retranchements.
- C'est tout ce que tu as dans le ventre bébé ?
Je t'aurais cru plus véhément, plus rentre dedans mais au lieu de ça, tu finis par baisser les yeux, l'air perdu et déçu. Tu achèves simplement par un "bonne soirée" à mon adresse avant de tourner les talons tandis que je réalise que tout ça a du vraiment te toucher pour que tu réagisses de la sorte. Entre mecs, je m'attendais à ce qu'on se tape sur la gueule ou qu'on se frictionne un minimum mais si tu tiens autant à moi que je tiens à toi, je comprends toute l'ampleur de ta déception alors que tu dois t'imaginer que les instants qu'on a partagé l'autre nuit ne devaient finalement rien représenter pour moi. Sauf que c’est tout le contraire. Je ne me suis pas amusé de toi. Mes propos, cette façon que j'ai de sans cesse chercher après toi n'ont rien d'un jeu. Je te l'ai dis, tu es à moi ou du moins je te l'ai fais comprendre. Tout comme toi tu me l'a clairement dit cette nuit-là. Et à te voir t'éloigner ainsi la tête basse et les épaules rentrées, j’ai juste envie de te dire :
- HEY TOI !!
Ouais je t'interpelle sans crier gare et sans craindre de beugler en pleine rue. Rue qui est quasi déserte de toute façon. Tu te retournes alors comme je l'espérais, et moi, d'un air prêt à en découdre autant que l'a traduit le ton de ma voix, je fonce droit sur toi, comme un dément, le pas sûr et déterminé, te poussant en plaquant mes mains sur tes épaules pour te forcer à reculer dans mon élan alors que je te colle bientôt contre le mur d'une ruelle sur notre droite. Mon corps se colle au tien avec rudesse, mes doigts viennent entourer quelques mèches de tes cheveux en s'y crispant.
- C’est une douce querelle qui me mène à te provoquer de la sorte. Une querelle qui m'habite alors que je ne sais déterminer ce qui est le plus jouissif entre te faire mariner ou te dire la vérité.
Mes lèvres forcent la barrière des tiennes pour venir trouver ta langue alors que je désire nous livrer à cette délicieuse joute. Ce baiser est aussi rude que passionné.
- J'aime voir cette lueur dans ton regard. J'appuie un instant mon front contre le tien alors que mon bassin recherche de plus en plus le contact du tien. T'as pas encore capté que t'étais à moi ?
Mes mots sont encore lourds de doute à tes yeux puisqu'on pourrait aisément croire que je me joue de toi et que je cherche en quelque sorte à te faire comprendre que tu m’appartiens et qu'à côté de ça, je fais ce que je veux. Mais ce n'est pas tout-à-fait ça. Et à voir que tu n'y tiens plus, je te révèles enfin mon secret, ce poison qui te tourmente alors que je te fais mariner sans te dire ce qu'il en est jusqu'ici.
- Julia est ma cousine. Je te regarde dans les yeux, un sourire amusé aux lèvres. Depuis l'autre nuit, je n'ai eu envie que de toi. Tu es le poison qui me ronge chaque jour alors que je ne m'étais encore jamais arrêté sur un mec plus d'une nuit.
"C'est un homme dans le besoin. Sa peur est évidente, il est perdu... quelque part dans les ténèbres. Ses grands yeux sombres sont emplis de tourment. Je peux le sauver. Le rejoindre un bref instant dans les ténèbres, pour le ramener dans la lumière."
Je ne jouais pas, je n'avais pas envie de jouer avec toi, tout simplement parce que je ne trouvais pas la force de jouer dans le même jeu que toi. J'avais pas envie, je ne sais pas pourquoi, mais j'avais juste envie de me cacher sous un masque, celui du dur qui savait ce qu'il voulait et qui irait à fuir aussitôt les problèmes. Tu n'en étais pas un, mais le fait de t'avoir vu avec une fille, en était. Je soupirai longuement en secouant la tête de gauche à droite, comme si je voulais te faire comprendre que je n'allais pas user de ma voix pour des conneries. Surtout pas avec toi, tellement que tu étais têtu. Je m'avançais, peu à peu en direction des dortoirs universitaires, me changer les idées, fumant comme à mon d'habitude, en m'écroulant sur le lit. Putain de routine, elle venait de me niquer encore une fois. Je fus surpris d'entendre ta voix, dans l'obscurité de la nuit, seule ta voix remuait ciel et terre, bien qu'il n'y eût personne, je me doutais que ceux qui habitaient dans les bâtiments à côtés eux la chance d'entendre ta voix masculine. Je me retournais, silencieux, le regard rivé en ta direction. Arrête de m'emmerder, parce que je peux très sérieusement m'énerver, et je ne pense pas que l'utilité soit présente. Mais tu étais si arrogant, limite, tu me ressemblais lorsque j'étais au bras d'une femme. Mais c'était différent, la situation l'était depuis le début. Tu t'avançais, aveuglément en ma direction, jusqu'à que je sente brutalement tes phalanges s'imposer sur mes épaules en me forçant de reculer jusqu'à une petite ruelle où seul un lampadaire éclairait vaguement nos visages. Mon corps se plaquait contre le mur, un fin bruit de frustration vint à se faufiler de mes cordes vocales. Je pouvais te repousser, te cracher dessus, t'en mettre une tout simplement. Mais ai-je réellement envie ? Bien sûr que non, la seule envie, c'était de fuir, fuir l'homme que tu étais, et fuir l'attirance qui demeurait en moi, comme si je me retrouvais en oiseau, enfermé dans une cage et impossible de partir. Tes mots, ils me firent froncer les sourcils, de quoi tu parlais ?! De quelle vérité ?! Je ne voulais pas l'entendre putain ! Je voulais juste dégager de ton étreinte et courir comme un débile en dehors de ton champ de vision. Mais cela ne fut pas le cas, loin de là. Je sentis tes lippes s'accoupler contre les miennes, et machinalement, je vins les ouvrir afin de te laisser rencontrer ma muqueuse de la tienne et échanger un baiser des plus passionnés, bon sang que j'aimais tes lèvres. Je les dévoraient littéralement jusqu'à marquer une morsure sur ta lippe inférieure. Mais tu te reculais, essoufflé. Les pupilles dilatés, je posais mon regard clairs sur ton visage, ton si beau visage qui venait de perturber encore une fois ma vie. < Je m'en fou de ce que tu dis ! Je suis à personne, c'est clair !? > J'étais énervé, j'étais déçu, tu ne voyais pas que j'étais limite à genoux devant toi ? Idiot. Je pris une grande respiration avant d'entendre ta phrase, ta cousine ? Tu rigoles, j'espère ? La mâchoire serrée, je déviais mon regard, ailleurs. Comme si je voulais trouver un moyen de trop penser encore une fois. < Je.. > J'écarquillais soudainement les yeux par l'entente de tes dires qui suivaient. Je ne savais pas où me foutre, j'avais le coeur qui battait, j'avais la sensation qu'il allait exploser dans ma cage thoracique, je venais poser mes mains sur tes joues, t'incitant à déposer ta bouche contre la mienne, quelques vagues secondes, avant de reculer, laissant le bout de mon nez titiller le tien, en frôlant sans cesse tes chaires. < Je te veux, rien que pour moi. >
Je te fis reculer de quelques pas, afin d'inverser nos positions et te coller contre le mur où j'étais moi-même il y a quelques secondes. Mes phalanges venaient glisser sur ton corps, jusqu'à arriver à tes hanches où mes doigts s'y pressaient, mon bassin venait percuter le tien, ondulant érotiquement pour que nos entrejambe se rencontrent le temps d'un instant. < T'es un merdeux, tu le sais ça ? T'es mien, entièrement mien, et je suis tien. Ne me fais pas de coup pareil. > Les sourcils froncés, j'entendis soudainement des pas arriver près de nous. Je stressais, putain de merde, si quelqu'un me voyait, et surtout si c'était une personne de l'université ?! Je me reculais soudainement en passant une main gênée derrière ma nuque, observant les personnes qui passaient derrière ma personne. Je t'envoyais limite un regard d'excuse, je ne sais pas si je vais arriver un jour à passer cette étape, et pourtant, j'aimerais la passer. Ils s'arrêtaient à nos côtés, un peu plus loin, afin de discuter. Alors que moi, je mourrai d'envie de revenir près de toi, et d'unir nos lèvres. Le coeur serré, j'enfouissais mes phalanges à l'intérieur des poches de mon jean, avant de racler ma gorge. < On y va ? > Je te demandais cela, bien que je savais que cela n'irait pas te plaire. Mais je n'y pouvais rien, je n'étais pas comme toi. Je n'avais pas d'étiquette sur le front, je voulais paraître pour le type normal, alors que j'étais tout le contraire. Prisonnier par tes mains, et épris de ta personne. Comprends-moi, j'ai affreusement peur de tomber, de tomber plus bas que terre et de me livrer à une personne qui elle, se livre avec d'autres. Je soupirai longuement en abaissant le regard, une seconde, puis une deuxième, avant de prendre mon courage et d'affronter ton regard. Je revenais vers toi, ma main venait se glisser dans la tienne. J'avais mal à la poitrine, j'avais envie de vomir, je me dégoûtais. Mais j'étais moi. Je nouais nos doigts devant les personnes qui nous entouraient, alors que je laissais un fin rictus se poser sur le recoin de ma bouche. < On va faire un tour ? >
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Sujet: Re: Quiproquo & jalousie Lun 3 Nov - 14:14
Quiproquo & Jalousie.
Apprendre qu'il s'agit de ma cousine semble te troubler. J'imagine que tu dois te sentir con l'espace d'un instant. Le principal étant que mes mots apaisent ta colère et que quelques secondes plus tard, tu ne m'offre un baiser rapide comme pour satisfaire une pulsion avant de te reculer.
< Je te veux, rien que pour moi. >
- Ta requête a déjà été prise en compte il y a déjà bien longtemps, soulignais-je.
Posté à mon tour contre le mur alors que tu inverses nos positions, tu recherches le contact de mon bassin, mué par un désir aussi grandissant que le mien.
< T'es un merdeux, tu le sais ça ? T'es mien, entièrement mien, et je suis tien. Ne me fais pas de coup pareil. >
- Yep et j'assume pleinement. Puis j'ajoute par rapport à tes dernières paroles. Ça vaut aussi pour toi. Crois pas que je serais du genre fidèle si tu ne l'es pas.
Que les choses soient claires. Si j’ai décidé de me tourner vers toi, c'est parce que tu accapares toutes mes pensées et que je n'en ai plus rien à foutre d'aller voir ailleurs si ce n'est lorsque je suis en manque. Mais jusqu'ici, je gère très bien. Mais crois bien que si tu ne m'avais pas tapé dans l’œil à ce point, il ne faudrait pas compter sur les pseudos ordres que tu m'adresses. Ouais t'es à moi et je suis à toi mais si j'en avais décidé autrement, tu aurais du faire avec ou bien dégager. Quand un mec attiré par les deux sexes se tape quelques filles à côté, pour moi ce n'est pas de la tromperie, tout simplement parce que comme c'est mon cas, mon intérêt est certainement plus axé sur les mecs en fin de compte. Ça je l'ai réalisé avec toi. Une poulette au pieu c’est différent. On ne peut pas vraiment se montrer aussi brute et user de cette rivalité que j'apprécie. C’est vraiment totalement différent. Pas besoin de faire tout un cirque entre mecs ou d'user de douceur dans les paroles ou les actes là où avec une fille il faut toujours faire gaffe à ses propres attitudes étant donné la vitesse à laquelle elles ont vite fait de prendre mal une réflexion ou un geste ou même un regard. Les gonzesses sont parfois gonflantes et compliquées et c’est usant.
Bon où on en était ? Ah ouais, ton corps délicieusement pressé contre le mien, tous deux livrés à des ondulations érotiques qui font naitre peu à peu un véritable brasier en moi. Mais pas pour longtemps au vu de ton recul soudain alors que tu remarques des passants un peu plus loin. Passants qui ont la mauvaise idée de s'arrêter dans notre champ de vision et nous du leur et qui te contraignent à t'éloigner de moi et adopter une attitude plus neutre.
- Pas de quoi être mal à l'aise. Arrête ton cirque, ils n'ont rien capté. Déstresse.
Je capte que tu ai du mal à assumer ce qui se passe entre nous mais pas la peine d'être parano non plus. Tu me proposes alors qu'on dégage d'ici et je reste un instant posté contre le mur à t'observer sans la moindre expression alors que je prends le temps de m'allumer une clope. Mais ce regard neutre l'est bien moins lorsqu'il se met à dériver sur ta silhouette. Mmhh bordel tu me plais à un point ! C'est affolant. Voyant que je ne bouge pas tout de suite en prenant le temps de tirer tranquillement une bouffée sur ma cigarette, tu fais preuve d'une certaine impatience, du moins le croyais-je un instant, pour m'inciter à te suivre. Mais j’ai plutôt l'impression finalement que c’est ce délicieux défis de ta main se liant à la mienne malgré les deux personnes postées plus loin qui t'a mené à revenir vers moi pour me conduire à ta suite et te prouver tout comme à moi quelque chose. Je note le progrès ou du moins l'effort. Peu prendraient ainsi sur eux aussi vite pour s'efforcer de dépasser leurs craintes.
On prend ainsi la direction de la baie histoire d'aller se poser vers le port. C’est un endroit où j'aime bien trainer. D'ailleurs, une fois arrivés sur les docks, on passe devant un hangar dont les immenses portes sont grandes ouvertes et où un atelier de cuisine a lieu. On s'arrête deux minutes devant la pancarte qui vante l'essai gratuit ce soir dans un nombre de places limitées pour des cours de cuisine avec vue sur le port dans ce fameux hangar ouvert sur l'océan. Apparemment, on peut s'essayer par groupes de deux ou plus. Au choix. Et vu les fumets qui émanent des lieux, ça me donne bien envie.
- Ça te tentes ?
C’est un bon moyen de poursuivre la soirée sur un thème gourmand puisqu'il y a un buffet dégustation ensuite avec les mets préparés par tous les participants, qu'on soit débutant ou qu'on ait de l'expérience. Il semble rester de la place et ça débute dans à peine dix petites minutes.
"Pourquoi croise-t-on des milliers de personnes et ne s'éprend-on que d'une seule."
Je savais que j'étais tien, mais je savais également que tu étais mien, dans chaque sens, je ne pouvais penser à autre chose sans que ton visage s'affiche, et encore moins lorsque j'allais sans doute un peu plus loin avec les filles. Je ne sais pas si cela est bon signe de m'avoir ouvert les yeux, enfin ouvert, cela est un bien grand mot. Je pense que ma conscience me forçait à croire encore que j'étais un homme normal et que je n'étais pas si différent des autres, et que je ne devrais pas m'en faire. Bien entendu, cela était des plus grands mensonges, je n'étais pas comme les autres, j'étais loin de ressembler à un type qu'on croiserai au bout de la rue. Non, mais je voulais y croire, dû moins assez longtemps pour échapper aux souvenirs.. Je soupirai longuement en abaissant le regard un quart de seconde comme si je fixais longuement nos paumes accolées et nos doigts entremêlés. Tu allais être fidèle, mais devrais-je te croire ? Je te connais à peine, et on se dit ça ? Je voyageais à travers de multiples sensations. La peur, l'envie, le désir, la tristesse. Tout ça, ce mélangeaient en moi, et comme si je n'avais aucun moins de revenir à la réalité. < Tu peux pas comprendre. > Dis-je en haussant les épaules, tu ne comprenais pas, tu ne savais pas sur quoi j'ai passé pour non seulement oser me dire ça, mais aussi me mettre une étiquette sur le front. Et tu devais le savoir, me presser sur quelque chose, était de loin une solution, c'était même plutôt une raison pour fuir la personne. Je débutais une marche assez lente, en direction du lieu que tu voulais, dû moins avant de voir les personnes qui y étaient. Courage, putain. Tu pouvais pas m'emmener où y avait pas de monde ?! Avant de me jeter la tête dans la gueule du loup ? Je fronçais les sourcils, silencieux, comme si je redoutais l'instant où les regards iraient à se poser sur nos silhouette. < Hein ? Oui, pourquoi pas. > À la base, je suis quelqu'un qui parle beaucoup, limite une radio, mais dès que je ne contrôlais plus la situation, à l'intérieur de moi, tout étaient bousculer. Je vins te suivre en direction du buffet, alors que je relâcherais ta main, afin de prendre un verre et de boire d'une gorgée le contenu de ce dernier. < Je cuisine, je vais pas dire comme un chef. Mais je me débrouille. Et j'ai pas forcément le temps de cuisiner à midi, dû coup, même le soir. J'ai pas forcément la motivation et l'envie de me préparer un truc. > Mes pupilles clairs s'orientaient lentement sur les traits de ton faciès, tu étais un homme vraiment beau, et je t'avais déjà entre mes mains, tout comme tu m'avais. Mon regard s'abaissait sur tes fines lippes, alors qu'avec une certaine pointe de provocation, je vins frôler de ma main libre, ton bassin qui n'était pas si loin que ça. Un sourire, s'incrustait sur la surface de ma bouche. Faut bien t'emmerder, même discrètement surtout que j'avais l'impression que les gens s'en foutaient de nous et préféraient discuter entre eux. Malgré la peur qui se trouvait dans mes tripes, ainsi que la sensation d'être mal à l'aise, je ne pouvais m'empêcher d'être moi, dû moins. Le gamin que je n'avais jamais eu l'occasion d'être. < Je te demande pas, puisque tu m'as fait goûter déjà un petit truc la dernière fois. > Double sens ? Sans doute, à voir.
Mon regard longeait les personnes jusqu'à voir que tu étais alors retourné en direction des personnes qui débutaient leur musique. Tu aimais ça, la musique. En même temps, tu faisais partie d'un groupe, et à l'intérieur, j'avais bien hâte de pouvoir écouter, ou te voir en scène. < Faudra que tu me montre comment tu es sur scène. > Murmurais-je en m'accolant peu à peu contre ta personne, mon bassin s'appliquant contre ton fessier, alors que grâce à mon bras libre, je vins entourer ta taille, laissant mes doigts pianoter sur ton ventre. Tu me donnais envie, et je ne pense pas que tu puisses imaginer comment je pouvais me retenir pour pas te pousser dans un coin de la fête. < Tu viens me chercher demain ? Après les cou... > Je fus coupé net par une voix, les sourcils froncés, mon coeur qui allait exploser, je tournais rapidement mon corps sur la personne qui venait à s'imposer entre nous, dû moins assez proche pour pouvoir entendre ces dires. Un type, putain. Il veut quoi lui ? Je soupirai longuement en sentant brutalement mes pupilles se faire gober par un noir pur, avant d'entendre ces paroles. Alcoolique. Je détestais les gens qui buvaient de trop à ne plus se souvenir de rien, et surtout des mots utilisés. Il m'insultait, posant son front contre mon front. Je voulais pas que tu te mettes dedans, surtout que tu vas croire que je faisais tout pour avoir de la merde, mais c'était en aucun cas ma faute. < Tu devrais te calmer, on passe tous une bonne soirée, tu devrais plutôt rentrer et décuiter. > Un soupire venait à s'évader de mes lippes, alors que dès que l'homme se reculait, peut-être pour revenir ou j'en sais rien, mon esprit était bouleversé, j'avais l'impression de retomber de plus en plus dans mes souvenirs, et la douleur était sans doute insoutenable. Je voulais pas rester là, y avait trop de monde, même si je sortais en boite, c'était pas pareil, il y avait tous cela qui s'était passé, et putain que j'en avais dans la tête. Tu m'avais bousculé, tu avais changer le cour de ma vie. Je te laissais ainsi, alors que je me tournais pour me faufiler à travers les personnes, sans réelle bute, je me sentais paniqué. Brusqué, perdu. Perdu, putain. Comme un gosse. Et dans ce genre de moment, j'avais l'impression d'être seul au monde. Je l'étais non ? Seul ? Je l'avais toujours été. Je sortais de la foule rapidement, la main sur le coeur, et l'autre appuyée sur le genou, près à dégueuler la facilité des sentiments, comme si je voulais me vider du mal de cette soirée. Personne, personne pouvait comprendre, et encore moins sentir ce que je pouvais avoir, tous les jours, toutes les heures, et toutes les secondes. Comme si j'étais à chaque bouffée d'air, près à sauter d'une falaise. Ma tête tournait, mon fessier appuyé contre un mur, je bouffais l'air, tellement que j'arrivais pas à l'avaler correctement. Comme un peureux, un putain de peureux. Sauve-moi.[/color]
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Je corrige plus tard
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Sujet: Re: Quiproquo & jalousie Ven 7 Nov - 18:44
Quiproquo & Jalousie.
Placé dans mon dos, je glisse un instant mon bras sur le tien tandis que tu entoures ma taille. Nous nous trouvons dans un bar car on a finalement atterri dans un bar plus sympa en ville. Le genre où se déroulent des concerts de temps à autres dans la semaine et les week-end.
< Faudra que tu me montre comment tu es sur scène. >
- On a un concert d'ici peu si ça te branche. D'ailleurs j'ai déjà joué une fois ici.
On discute un peu musique puis tu me demandes :
< Tu viens me chercher demain ? Après les cou... >
- Yep, confirmais-je alors que je me retourne un instant en comprenant que quelque chose cloche.
Un type semble te chercher des emmerdes mais tu le remets gentiment à sa place. Je n'ai pas à m'en mêler, tu te démerdes très bien tout seul. Toutefois l'incident t’incite à ce qu'on sorte même après que le mec se soit éloigné en prenant soin de ne plus la ramener. Je croise un pote alors que je te suis en direction de la sortie et perds ainsi quelques minutes en discussion avant de te rejoindre. Il s'agit d'un pote que j'ai connu un coup en me rendant sur le campus pour aller voir l'un de mes cousins qui y poursuit ses études. Ce mec n'est d'ailleurs ni plus ni moins qu'un pote à mon cousin et je l'ai ainsi connu par son intermédiaire. Enfin bref, mains dans les poches, je sors du bar après avoir échangé quelques mots avec lui. Je te cherche un moment des yeux sans te trouver parmi la foule qui arpente les rues dans ce quartier-ci. Je suis toujours étonné de voir à quel point tu crains le regard des gens alors que San Francisco est connue pour être une ville où les personnes bi ou gay se sentent chez eux. Il y en a tellement qu'elle est devenue connue pour ça et autant dire qu'on en croise à tous les coins de rues sans vouloir tomber dans les clichés. Mais je ne peux pas comprendre ce que tu traverses parce que je n'ai jamais eu de problèmes pour m'assumer. Enfin presque. De toute façon, je ne te jugerais jamais, tu vis les choses à ta manière et à ton rythme et je trouve que tu as fais déjà pas mal d'effort ma tête blonde. Je te repère enfin, adossé à un muret. Je t'observe de là où je me tiens pour te laisser le temps de souffler comme tu sembles en avoir besoin puis je siffle pour attirer ton attention. J'attends que tu relèves la tête puis je t'adresse un sourire et un signe avant de te rejoindre, comme pour m'assurer que tu te sens prête à repartir avec moi.
"À nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin."
Je me donnais à toi, pour finalement ne pas ressentir que tu étais intéressé, et je pense sincèrement que mes idées étaient désormais encrées dans ma mémoire. Je détournais rapidement le regard vers ta personne qui venait tout juste d'arriver, observant longuement ton sourire, alors que je fronçais les sourcils en serrant la mâchoire. < Casse toi Ezio. > Ajustant ma veste sur mes épaules, je repassais mes doigts dans mes cheveux afin de les étirer en arrière et de les placer correctement, si je dois rentrer, au moins avoir une gueule potable. < C'est maintenant que tu viens faire le beau en te préoccupant de moi ? Non parce qu'il me semble quand même que t'étais vaguement occuper à discuter avec un pote alors que je me sentais pas forcément au mieux de ma forme. Je pense pas qu'on aille les mêmes intérêts, si tu avais eu un souci, je me serai foutu devant, alors que toi, t'as même pas bouger le petit doigt. > J'avais la haine contre toi. Je savais pas où me foutre, mais j'avais pas envie de rester près de toi, pas en cette soirée. Tu venais de me décevoir. C'était étrange non ? J'étais pourtant bien au début, je te pensais un peu plus intéresser par ma personne, pas au point de ne voir que moi, non, loin de là. Mais tout de même avoir cette action qui te dirait de me défendre lors des ennuis comme je venais d'avoir en cette soirée. Mais rien, tu n'avais guère bougé ton petit doigt, et tu avais discuté avec ton pote. Alors ne viens pas croire que j'étais ton petit toutou, et que j'allais te suivre. J'étais pas comme ça, et je prenais plus goût à me laisser faire de la sorte. Vraiment pas, et soyons honnête, je me trouvais de loin sincère, vis-à-vis de se que je ressentais, oui, je l'étais. Mais de mon comportement ? Tu crois que c'est parce que je t'offre mon corps que ça veut dire aussitôt que je suis à genoux devant toi, et que je serai h24 de la sorte ? Tu te met le doigt dans l'oeil. Je reprenais mes droits, et mon autorité, et surtout, je me reprenais. Je commençais à réaliser ma différence, et celle-ci était loin de massacrer mon image, mais même s'il y avait une partie de moi qui était contre cette nature, je ferai en sorte de masquer mes peurs, derrière un putain de masque comme à chaque fois. Je secouais la tête de gauche à droite en te regardant une dernière fois, tu m'avais touché, ta personne m'avais vraiment touché, mais à croire que j'en faisais trop. Ou peut-être pas assez ? Pour moi, j'avais la conscience tranquille. Mais il était hors de question que je me remette dans l'état que j'étais pour un homme qui prend deux minutes à parler, alors que son soit disant " amant ? " est mal. M'enfin, c'est le déroulement de la vie, cette chienne de vie qui ne ma jamais réellement aimée. Je plissais des yeux en enfilant mes paumes dans l'intérieur des poches avant de mon jean, avant de te tourner le dos, en m'avançant dans l'obscurité de la nuit. C'était une sensation bizarre, je ne saurai vraiment la décrire, mais une sorte de pincement, mais également... Une libération, dans le sens où je venais de me lâcher, d'être Phil, tout simplement. Le type qui porte un masque devant la figure et qui se laisse pas faire. Je marchais après quelques pas, juste devant le bar, en venant aborder un homme, afin qu'il me dépanne d'une cigarette que je vins rapidement brûler entre mes lippes. Ce moyen de me déconnecter, de souffler, ce bâton de nicotine qui était ma seule obsession. Je ne savais pas quoi faire, ni comment réagir avec toi. Tu me plaisais, il n'y avait aucun doute, mais me faire lâcher de la sorte, et faire le beau par la suite ? C'était loin d'être dans les projets. Je passais un dernier vague regard vers toi, avant de me persuader qu'il était tant que je rentre, et que je me vide la tête une nouvelle fois. Que tu m'oublies ? Je ne sais pas, je ne sais pas vraiment ce que la vie peut m'importer de plus. Bien que j'aurai voulu que cette soirée se déroule autrement. Je m'avançais, traversant la route, tout en direction des dortoirs de l'université. La tête pleine, la cigarette au bec, et les mains dans les poches.
Spoiler:
Je corrige plus tard
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Sujet: Re: Quiproquo & jalousie Sam 8 Nov - 16:07
Quiproquo & Jalousie.
Je découvre une nouvelle facette de ce cher Phil vu la façon dont il me reçoit lorsque je le rejoins. Les deux minutes étaient visiblement de trop pour lui. J'aurais du accourir tel un chevalier servant avec un paquet de mouchoirs pour éponger ses pauvres larmes ou je ne sais quelle autre foutaise bonne pour les gonzesses.
< Casse toi Ezio. C'est maintenant que tu viens faire le beau en te préoccupant de moi ? Non parce qu'il me semble quand même que t'étais vaguement occuper à discuter avec un pote alors que je me sentais pas forcément au mieux de ma forme. Je pense pas qu'on aille les mêmes intérêts, si tu avais eu un souci, je me serai foutu devant, alors que toi, t'as même pas bouger le petit doigt. >
Je me rapproche, l'air juste complètement abasourdi de voir une telle réaction de sa part. J’ai l'impression d'être face à une fille qui tape sa crise de jalousie. Ça craint.
- Parce que t'as besoin qu'on vienne te protéger comme une putain de gonzesse sans défense ??!! Sérieux ? Tu me vois me planter entre un mec et toi pour te défendre alors que y'a même pas eu de menaces de coups ? Ça te parait pas un tantinet ridicule là mec ?! arguais-je l'air dubitatif.
Un mec est censé avoir sa fierté et Phil n'a certainement pas besoin de moi pour envoyer paitre qui que ce soit. Et puis quand il s’est barré, j'ai quand même consenti à le suivre alors où est le problème putain de merde ??!!! T'as du attendre deux misérables minutes et t'as fais ta chochotte parce que j’ai pas accouru pour te moucher le nez, man ?! Putain mais c’est un homme ça ?! Au final, on dirait que t'étais peut-être juste bon à te faire défoncer. Que t'ai des problèmes à assumer, ça je le conçois mais que tu te casses en chialant à moitié en espérant que je vais accourir pour te réconforter aussitôt, ça le fait pas. Entre mecs ça se fait pas, tout simplement. T'avais besoin de souffler, je t'ai laissé deux putains de minutes tranquilles. On est pas des gonzesses pour se jeter dans les bras de l'autre et se réconforter au moindre petit truc qui te déstabilise. Je suis pas un putain de psy ni une putain d'épaule sur laquelle pleurer. Je suis un mec qui t'a montré à sa manière qu'il tenait à toi. Et crois moi c’est déjà bien assez inhabituel pour moi de me centrer sur une personne en particulier.
Je m'intéresse à toi et pas à quelqu'un d'autre. Ça devrait te suffire. Tu crois quoi sérieux ? Que te vexer et te casser parce que j'ai eu le malheur de ne pas te rejoindre dans la seconde va me donner envie de te courir après. J'suis pas de ce genre là. Alors soit, casse toi. Si tu commences avec ce genre d'attitudes à la con, on est pas sorti de l'auberge. Et moi j’ai tout sauf envie de débuter une relation où on risque de me les gonfler sévère tous les quatre matins pour des broutilles à la con. J'ai autre chose à foutre que de te courir après si t'as décidé de te barrer pour une raison aussi minable.