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something always brings me back to you (briséïs)

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MessageSujet: something always brings me back to you (briséïs) something always brings me back to you (briséïs) EmptyDim 15 Juin - 23:04


les gens ne pleurent pas parce qu'ils sont faibles,
c'est parce qu'ils ont été forts trop longtemps.
Depuis quelques semaines, il était arrivé sur le continent américain. Maxim s'était inscrit à l'université et il avait débuté son stage d'internat à l’hôpital de San Francisco. Beaucoup de changement sur peu de temps. Beaucoup de points positifs, après les temps durs. Le jeune homme avait même trouvé un équilibre dans cette petite crise qu'il vivait, celle qu'il avait également décidé de laisser chez lui, en Europe. Seulement, ce n'était pas toujours facile, avec sa mère. Il n'arrivait pas toujours à y croire, à se laisser porter par ce vent léger d'espoir. Peut-être parce qu'il n'avait jamais admis certains choix. Ceux principalement qu'avaient pris son père. D'ailleurs, il n'avait jamais vu cette tombe, sous laquelle, reposait son corps. Il ne l'avait jamais vu, parce qu'il n'avait jamais accepté cette réalité. Un anglais demandant de se faire enterrer sur le sol américain. Il y avait quelque chose là-dessous, il devait y avoir quelque chose. Une histoire. Une raison. Des secrets, comme toujours. Maxim ne se voilait pas la face. Il savait que leur existence avait été baigné dans le mensonge. Les absences. Les voyages. Ce travail. Il en avait abusé. Néanmoins, il voulait le voir. Le voir pour le croire. Car, cette information n'avait été que confié sur le papier. Sur ce testament qui lui présentait la moitié des biens de leur famille. Une moitié qu'il avait accepté pour soigner sa mère et pour prendre un tournant dans sa vie. Pour changer les choses et ne pas attendre éternellement le miracle. Sans savoir, non plus, ce qu'il avait fait de la seconde moitié. Celle dont le notaire ne pouvait pas discuter. Pas la moindre explication sur cet héritage qui aurait dû être le sien. C'était donc sans plus attendre que Maxim attrapait sa veste. Il allait se rendre au cimetière, avant de prendre sa garde. Il le devait et surtout, il ne tenait plus en place. La nuit l'avait tourmenté avec cette idée et c'était la première fois que ça lui arrivait depuis son arrivée. A croire qu'il devait se sentir assez bien, pour commencer à fouiller dans la vie de son géniteur. Oui, il le considérait comme tel. Rien de plus. Il n'avait que pris du bon temps avec sa mère. Avant de choisir la distance et les faux pas. Maxim savait également qu'aucun homme n'était fiable. Aucun être humain. Cependant, il aurait apprécié un peu de sincérité de sa part. Une confidence aurait pu changer son opinion, cette image, aujourd'hui qu'il gardait de lui. D'un homme devenu ingrat par l'argent. Perdant la moindre valeur. Prenant du plaisir, autant qu'il lui en était permis. S'arrêtant donc devant le cimetière le plus célèbre de la ville, le jeune homme était pris par le doute. Est-ce qu'il était bon d'être là et de réaliser qu'il n'avait pas menti sur cette dernière volonté ? Est-ce que ça allait changer quelque chose dans sa vie ? Est-ce qu'il allait se sentir soulagé de savoir que son corps était bien ? Tellement de questions qu'il en perdait le cours.. Maxim n'était pas habitué à ce flot d'interrogation. Il vivait en prenant des leçons, sans pour autant s'en faire des crampes. Sans jamais rien regretter. Il n'aimait pas ce genre de comportement, parce qu'il avait vécu avec une femme comme ça. Sa mère était ainsi. Elle se questionnait beaucoup trop et surtout elle trouvait très peu de réponses. Respirant donc un grand coup, il sortait du véhicule. S'approchant de l'homme à l'entrée, il prononçait son nom. « Bonjour, je cherche la tombe d'un monsieur Caldwell. Est-ce qu'il repose, ici ? » déclarait-il le plus simplement du monde. En même temps, il ne devait pas en avoir une dizaine de petits anglais. « Allée vingt-huit, sur votre gauche. » C'est donc avec cette seule et simple information qu'il le saluait et s'en éloignait. Quand soudain, une pluie fine faisait son entrée. Il ne manquait plus que ça. C'était comme si quelque chose, une force invisible essayait de lui en dissuader. Plaçant donc sa capuche sur le haut de sa tête, Maxim continuait de marcher. Il était là et il ne comptait pas retrousser chemin, peu importe ce qu'il y avait. Il prenait déjà beaucoup sur lui et même si la distance à parcourir n'était pas la plus petite, il comptait le faire. De cette manière, personne ne pourrait jamais le traiter mal. Personne ne pourrait remettre en doute, le respect qu'il avait pour cet homme. Et cela, même si c'était minime. Il était quand même présent. Il fallait se l'avouer. Accélérant donc le pas sous cette pluie chaude, le jeune homme arrivait enfin à cette allée qui portait le numéro vingt-huit. Sur la gauche, avait-il dit. Il s'avançait. Après une dizaine de minute, il y était. Remarquant la présence d'une jeune femme aux cheveux couleurs or et très long. Maxim s'avançait sur la pointe des pieds pour ne pas la déranger. Alors que leurs regards se croisaient et qu'il la saluait poliment. Il avançait sans vouloir être de trop. Passant derrière elle et remarquant le nom de la tombe, devant laquelle, elle se trouvait. Celle de son père. Qui était cette jeune femme ? Que faisait-elle devant cette pierre ? Là, c'est silencieux qu'il décidait donc d'en savoir davantage. Prenant place à ses côtés, il regardait désormais cette pierre. Réalisant que son père était bien parti. Il avait tiré sa révérence. Il les avait laissé définitivement. Même si cela se faisait déjà ressentir depuis un petit bout de temps. Comme s'il l'avait su et qu'il n'avait pas voulu leur faire vivre. Une maladie, il paraîtrait. Un cancer compliqué et qui l'avait détérioré. Qui avait pris son âme, soin après soin. C'était à chaque fois, un espoir qu'il perdait. C'était surtout pour ça que Maxim le respectait. C'était la seule chose qu'il avait fait de bien, ne pas leur infliger cette souffrance. Repensant à ces détails, Maxim se laissait aller. Au point même qu'une larme s'échappe de son regard. Une petite. La première depuis longtemps, parce qu'il avait toujours fait le nécessaire pour se tenir. Il avait toujours tenu le coup. Même quand on lui avait annoncé la maladie de sa mère et le peu de chance d'en survivre. Sa mère ne retrouverait peut-être jamais la mémoire. Et même si ses pertes de souvenirs pouvaient parfois être très brèves, à un moment donné, se serait définitif, ça leur pendait au nez. Il le savait et il avait choisi ses études en fonction.. Balayant donc cette once de tristesse, d'un revers de la main, Maxim décidait de parler. Il devait briser ce calme et surtout toutes ses questions qui le tourmentaient. Elle devait avoir son âge. Comment le connaissait-elle ? Est-ce qu'elle ne s'était pas trompé d'homme ?  « Excusez-moi, je suis Maxim Caldwell. Le fils de cet homme. Et je ne vous connais pas.. Peut-être que ma mémoire se joue de moi.. Mais, vous connaissez mon père ? » déclarait-il tout en restant poli. En effet, il ne voulait pas la bousculer et surtout il ne voulait pas la faire fuir. Elle semblait si douce et si affectée face à cette réalité. Elle était surtout très belle et très mystérieuse. Maxim le remarquait en quelques regards discrets. Il ne voulait pas s'imposer. Il ne voulait la mettre mal à l'aise. Tout ce qu'il désirait vraiment, c'était une réponse. Savoir qui elle était, pouvait peut-être l'aidé à savoir qui était son père..   
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MessageSujet: Re: something always brings me back to you (briséïs) something always brings me back to you (briséïs) EmptyMar 22 Juil - 14:27

“ le temps passe si vite qu'on ne le voit pas passer. et pourtant il passe ; il ne fait que ça, il fait aussi vieillir. ”
Elle avait envie de prendre l'air, de changer, de s'évader. Certes, depuis les dernières semaines, la demoiselle passait son temps à sortir. Au point même, qu'elle délaissait ses études, chose qu'elle n'avait pas encore fait jusque là. Comment avait-elle pu changer à ce point-là ? Elle n'en savait rien, même si elle a un petit doute. Elle préfère nier cette idée que de l'avouer pleinement. C'était aussi pour cela, que la jeune femme s'était habillé d'une manière décontractée. En même temps, où Briséïs comptait se rendre. Cela ne servait à rien de s'habiller de manière classe. Elle avait décidé de se rendre au cimetière de la ville. Elle avait besoin d'aller se recueillir sur sa tombe. Briséïs avait besoin de lui parler, de lui raconter ce qui se passait en ce moment dans sa vie. Elle voulait simplement vider son sac et, il était le meilleur dans ce domaine. Puisqu'il n'aurait aucune remontrance à lui faire. Cela lui changerait de ses amies qui n'arrêtent pas de lui faire la morale. Elle avait pris soin de quitter son appartement qu'elle partage avec Ellie. Pour se rendre à un fleuriste pour acheter un petit bouquet pour décorer la tombe de cet homme. Celui qu'il a toujours été là pour Briséïs. Que ce soit financièrement parlant comme moralement. Au début, Briséïs avait accepté la proposition de Monsieur Caldwell, dans l'unique but d'avoir de l'argent facilement et, sans contrainte apparente. Elle devait simplement s'habiller d'une manière irréprochable et, de sortir avec celui-ci. Rien de bien sorcier jusqu'à présent. De plus, la jeune femme avait décidé de renier sa famille pour cet homme. Même si au début cela semblait extrêmement difficile à gérer pour Briséïs. Elle avait réussi à s'attacher à cet homme. Certes, elle ne le montrait pas. Mais, il avait réussi à prendre une place importante et irremplaçable dans la vie chaotique de Briséïs. Néanmoins, en sortant du fleuriste avec le bouquet à la main. La demoiselle se décide de rejoindre le chemin du cimetière de San Francisco. C'est une bonne vingtaine de minutes plus tard, qu'elle réussie enfin à rejoindre le lieu tant désiré et, ce depuis son réveil. Sachant très bien où la tombe de monsieur Caldwell se trouvait. Elle s'avança dans l'allée vingt-huit sur sa gauche. Elle finit à se recueillir devant celle-ci, en déposant le bouquet devant la pierre. «. Je suis désolée de revenir qu'aujourd'hui. Mais, je n'avais pas le temps de venir. Puis avec les conneries que j'accumule je ne sais plus où donné de la tête. » Déclara-t-elle. On pouvait la prendre pour une demeurée à parler dans le vent. Malgré tout, elle s'en fichait de ce qu'on pouvait penser d'elle. Au plus profond d'elle-même, elle savait qu'il l'entendait au-delà. C'était certifié et approuvé. Briséïs avait réussi à sortir que ses maigres mots pour l'instant. Elle devait avant tout qu'elle arrive à se mettre en condition avant de déballer le reste qu'elle avait sur le coeur. Cela faisait qu'une dizaine de minutes qu'elle était présente devant cette pierre. Quand soudain, une fine pluie venait de faire son entrée avec élégance. Briséïs était tellement affectée d'être devant cette tombe, qu'elle ne faisait guère attention autour d'elle. Elle n'avait même pas remarqué l'homme qui s'approchait d'elle pour rejoindre la même tombe où elle se trouvait. Elle n'avait guère envie d'apprendre qui était cet homme ! Encore moins, savoir ce qu'il venait faire ici. Elle avait simplement envie de vider son sac mais, cela allait être compliqué maintenant. Elle reviendrait certainement une prochaine fois. C'était une certitude. Elle ne pouvait pas rester ainsi encore longtemps. Briséis avait besoin d'avoir l'acceptation, ou du moins d'avouer à l'homme qui l'avait entretenu jusqu'à aujourd'hui. Qu'elle avait des sentiments qu'elle n'avait jamais connus auprès d'une personne en particulier. Soudain, voici que la deuxième personne en question. Venait de se présenter à la jeune femme. Ne sachant pas quoi répondre, parce qu'elle restait bouche-bée par la révélation de celui-ci. Elle se racla la gorge avant de lancer un regard froid envers ce fameux Maxim Caldwell. « .Excusez-moi, monsieur Caldwell je vais vous laisser ... » Briséïs avait réussi à sortir que ses brefs mots. Elle n'avait pas envie de rentrer dans un conflit familial. Encore moins, avoir à se justifier sur sa vie. De se justifier sur le fait qu'elle fréquentait le père Caldwell pour l'argent. Même si celui-ci avait acceptée cette condition pour que Briséïs le suive où il voulait. De plus, elle pouvait tout de même avouer que dans la famille Caldwell. Tous les hommes Caldwell ont un charme fou et enivrant. Par ailleurs ne désirant pas rester une minute de plus dans cet endroit entre les deux hommes Caldwell. Briséïs tourne ses talons aussitôt, avant de prendre en quelques sortes la fuite face à Maxim. Accélérant le pas qu'elle avait entrepris, elle espérait secrètement qu'elle arriverait à fuir le jeune Caldwell dans les plus brefs délais.

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MessageSujet: #669999 something always brings me back to you (briséïs) EmptyDim 27 Juil - 2:15

En arrivant sur cette tombe, Maxim était loin de se douter que quelqu'un d'autre y serait. Jamais il ne l'aurait imaginé. Jamais il ne l'aurait cru. Tout en sachant qu'il n'avait jamais compris le choix de son père. Se faire enterrer sur une terre qui n'était pas celle de ses origines. C'était un choix qui devait sans aucun doute caché bien des choses. Avançant donc vers cette personne, le jeune homme se posait désormais un million de questions. Est-ce qu'ils se connaissaient ? Une erreur ? Un malentendu ? La jeune femme qui se trouvait à ses côtés pouvait s'être trompée de personne, de défunt. Une interrogation qui ne pouvait pas demeurer sans réponse pour notre cher Caldwell. D'ailleurs, il ne perdait pas la moindre seconde pour lui demander. Maxim ne souhaitait pas perdre du temps. Autant le savoir directement. Si ça se trouve, son merveilleux père avait fondé une seconde famille aux Etats-Unis. Peut-être que c'était sa fille. Peut-être qu'il avait été un crétin jusqu'au bout. Et le jeune homme prenait conscience que ses pensées n'avaient rien de respectueux. Seulement, il n'arrivait pas à les arrêter. Lui qui avait essayé de lui enseigner le respect et lui inculquer quelques valeurs. Comment avait-il pu faire ça à sa mère, à son propre fils ? Partir avec un tel secret. Mourir sans avoir le courage de tout livrer. Au moins, ça aurait pu tout expliquer pour Maxim. Pourquoi, il avait eu un héritage moins important aux revenus de son géniteur. Cependant, lorsqu'il décidait d'aller droit au but, il réalisait que cette inconnue ne semblait pas partante. Elle n'était pas venue pour être dérangée. Elle était venue pour se recueillir et pour le coup, elle pouvait se sentir légèrement agressée. Maxim en prenait conscience. Il était juste fatigué de jouer avec les cadavres de son père, avec les erreurs qu'il avait commises et qu'il n'avait jamais révélé. Trop de questions restaient sans réponses et il n'arrivait pas à le croire. L'inconnue s'éloignait. Elle s'excusait mais, elle partait. Le jeune homme la regardait alors partir. Il n'y comprenait rien et surtout remarquait ce bouquet de fleur posé soigneusement sur la pierre. Elle n'était pas une fille de passage. Cette jeune femme connaissait l'homme qui se trouvait sous cette terre. Elle le connaissait parce qu'elle avait choisit ses fleurs préférés. Celle que son père offrait toutes les années, à la saint-valentin, à son épouse, la mère de ce dernier. Sans attendre qu'elle lui échappe, il engageait ainsi le pas. Rapidement et décidé à parler. Maxim voyait sa silhouette à quelques mètres. Comme si elle cherchait également à fuir l'endroit. Comme si elle était prise sur le coup. « Mademoiselle, arrêtez vous, s'il vous plait. » déclarait-il avec un ton plus important. Néanmoins, ça ne semblait faire aucun effet. Elle ne s'arrêtait pas. Peut-être qu'elle n'en avait pas envie. Elle l'avait certainement entendu, il ne pouvait pas imaginer le contraire. C'est donc avec cette réaction qu'il accélérait le pas, au point de courir et d'arriver à sa hauteur. Sans réfléchir et sans lui demander son avis, il lui attrapait donc le poignet. Qu'elle le veuille ou non, elle allait devoir l'écouter et s'arrêter de marcher. A cet instant précis, son regard tombait dans les prunelles de la jeune femme. Des prunelles qu'il connaissait. Une jeune femme qui avait déjà croisé sa route.. « Briséïs.. Sous le choc, il s'arrête de respirer, avant de poursuivre. Que fais-tu, ici ? » Maxim était quelqu'un de très déterminé et surtout il avait bonne mémoire. Il se souvenait de cette belle blonde. Celle qui avait croisé sa route au pays. Il se rappelait encore de leur rencontre et de ce qu'elle portait. Une robe très moulante et ses escarpins assortis. La jeune femme avait partagé ces nuits, pendant son escapade en Angleterre. Elle lui avait fait du bien, après le décès de son père. Néanmoins, il ne se souvenait pas lui avoir donné son nom ou encore l'endroit où était enterré ce corps. Alors, que faisait-elle, ici ? Le connaissait-elle ? Il était égaré. Il marchait dans ce brouillard et ça allait finir par le rendre fou. « Pourquoi tu étais sur la tombe de mon père ? » l'interrogeait-il de nouveau. Il n'y avait aucune hypothèse qui lui venait. Briséïs ne pouvait pas être sa demi soeur. Sinon, ça voudrait dire qu'il avait couché avec quelqu'un de sa famille. Enfin, famille était un bien grand mot. Mais, la réalité et cette idée étaient loin de lui plaire. Il n'arrivait, d'ailleurs, pas à l'expliquer. Il ne pouvait pas l'accepter. Est-ce qu'elle l'avait cherché ? Est-ce que cette jeune femme avait cherché à retrouver Maxim ? Non, ce n'était pas envisageable. Sinon, elle se serait satisfaite de revenir à cet endroit où leurs chemins s'étaient croisés. Pourquoi venir sur la tombe de son père décédé ? Elle qui ne pouvait pas se douter, jusque là, qu'il était à San Francisco, qu'il avait décidé de changer de vie pour atteindre de nouveaux objectifs. Dans sa tête s'était le chaos. Maxim qui avait pourtant l'habitude de trouver les réponses, qui avait l'habitude de sortir une dizaine d'hypothèse, n'arrivait même pas à en trouver une seule. Une unique réponse, logique à ce croisement. A ces retrouvailles plutôt hors du commun. « Et pourquoi, tu as pris la fuite devant la tombe ? J'ai droit à des explications. » affirmait-il sans lui laisser d'autre choix. Maxim pouvait s'avérer persévérant et encombrant. Cependant, il était hors de question qu'elle prenne la fuite. Hors de question qu'elle évite de lui donner la moindre explication. Elle lui devait bien tout ça, après le silence radio de ces dernières années.. Même si pour le coup, elle pouvait également lui reprocher. Parfois, ça arrive que certaines personnes croisent notre chemin et en sortent aussi naturellement. Parfois. Seulement, il est rare de les retrouver dans un tel endroit et sur la pierre d'un membre de notre famille. Surtout qu'il se souvenait de tout et Maxim n'avait pas le moindre doute.. La jeune femme ne lui avait jamais parlé de son père. Elle ne savait pas qui il était. Juste qu'il venait de perdre la vie, sans le moindre détail complémentaire. C'était réellement compliqué et incompréhensible pour lui. Pour cela, il ne la quittait pas du regard. Il attendait et il était prêt à y passer la nuit, s'il le fallait.. Cette fois-ci, elle ne pourrait pas s'enfuir, au petit matin, après une nuit passionnée. Cette fois-ci, elle allait devoir sortir sa carte de la franchise. Elle allait devoir étaler son jeu et se livrer sans oublier le moindre détail..
 
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MessageSujet: Re: something always brings me back to you (briséïs) something always brings me back to you (briséïs) EmptyDim 27 Juil - 22:58

En venant, ce recueillir sur cette tombe. Briséïs était loin de se douter qu'elle soit dans l'obligation de rencontrer le seul fils Caldwell. Elle ne pensait pas non plus, qu'elle soit dérangée, en train de se livrer à coeur ouvert. Elle avait connu Monsieur Caldwell y a des années maintenant. C'est un peu grâce à lui que Briséïs réussisse à sortir de cet enfer. Qu'elle réussit à se construire une ville plus paisible que celle qui l'attendait en restant avec ses parents. Même si le manque de ses soeurs se fait de plus en plus. Jamais, elle flancherait sur le choix qu'elle avait fait quelques années auparavant. Elle l'avait décidé de son plein gré, Monsieur Caldwell ne l'avait guère forcé à accepter. Elle avait pris connaissance des avantages comme des inconvénients. Et, l'avait acceptée sans la moindre hésitation. Elle était en train de se livrer paisiblement, quand elle fut interrompue par une personne. Pas n'importe quel garçon avec du recul. C'était bel et bien le fils Caldwell. La personne à qui Briséïs avait réussi à dérober plus que la moitié de l'héritage. Ne voulant aucunement donnée des explications mais, surtout se justifier. Briséïs prend la meilleure solution qui se présentait à elle. Elle prenait la fuite après, s'être excusé auprès de la personne concernée. Néanmoins, quand le jeune homme vient à énuméré son prénom pour se présenter. Elle comprend que Maxim était le fils unique de monsieur Caldwell. Or, Maxim et Briséïs se connaissait quelques peu. Puisque la jeune femme avait rencontré le jeune homme lors d'une visite dans son pays natal. Elle avait passé une nuit des plus magnifiques avec cet homme. Tout cela, avant de prendre la fuite le lendemain très tôt. Briséïs ne voulait pas que Maxim découvre son identité, c'est pourquoi elle avait pris la fuite. Mais, elle ne pensait pas que Maxim allait reconnaitre les fleurs favorites de son paternel. Continuant a empressé le pas à vive allure. Elle entendit que le jeune homme voulait qu'elle s'arrête. Sauf, que du côté de la belle blonde. C'était l'extrême opposé. Elle n'avait pas l'intention de s'arrêter du moins, pas maintenant et, pas dans cet endroit. Jamais, elle aurait pensé recroiser le chemin de Maxim dans un endroit aussi improbable. Elle empressait le pas sans s'arrêter quand, elle sent la main ferme du jeune homme se déposait sur son bras pour qu'elle se retourne et, qu'elle doit faire front. « Maxim ... » Briséïs ne savait pas quoi dire. Elle ne savait pas comment se sortir de ce pétrin. Elle avait réussi à se mettre dans une belle merde. Et, maintenant elle devait essayer de s'en sortir sans laisser d'égratignure. « N'ai-je pas le droit de me recueillir ? » Elle jouait avec le feu. C'était inévitable. Mais, elle ne savait pas faire autrement. Elle a le don de se faire dans des histoires louches. Elle a besoin de cette peur pour se sentir vivante. C'est ainsi depuis sa tendre enfance, elle n'y peut rien. Elle savait que Maxim avait un tas de questions qui lui turlupinaient l'esprit à l'heure actuelle. Qu'il voudrait des explications, qu'il ne laisserait pas le choix à Briséïs. C'était aujourd'hui qu'il fallait faire éclater la vérité. Qu'elle fait mal ou non, Briséïs n'avait plus le choix. C'était maintenant ou jamais. Lui faisant front sans avoir bougé d'un millimètre. Briséïs avait une petite moue, un visage que très peu de personnes connaissent en elle. Elle qui a l'habitude de toujours sourire quoiqu'il arrive, quoiqu'il advienne. À croire, qu'aujourd'hui les choses avaient changé contre toute attente. Que Briséïs ne dérogeait pas à la règle. Fallait une fois pour toute, mettre les points sur les "i". Qu'elle se libère d'un énorme poids qui s'était accumulé depuis quelques années dans sa vie de tous les jours. Une partie de son passé, dont elle n'osait jamais parler. Pour éviter qu'on la juge sans le moindre scrupule. « Je ne savais même pas que c'était ton père. J'étais simplement venue me recueillir. J'avais besoin de vider mon esprit et, j'ai trouvé que ce moyen pour le faire jusqu'à que t'arrive m'interrompre ... » Maugréa-t-elle sans la moindre hésitation. Cela pourrait faire peur à certaine personne. Étant donné que Briséïs était sur d'elle, elle avait peur de rien, ni de personne. Pourtant, elle avait répondu simplement sans donner de détails ni d'explication que Maxim espérait avoir. C'était la première fois, qu'elle voyait un Maxim aussi dépendant de quelqu'un. Aujourd'hui il était dépendant de Briséïs. Il voulait des explications mais, la jeune femme ne semblait pas vouloir coopérer dans l'immédiat. Chose qui pourrait certainement froissé le jeune homme. Mais, au final Briséïs s'en contre-fichait. Elle n'était pas prête à se livrer aussi facilement, à une personne qu'elle ne connait guère. Ils n'étaient pas assez proches pour qu'elle puisse libérer ce poids qui devenait insupportable à tenir. « Pour la simple et bonne raison, que je voulais te laisser en paix devant la tombe de ton père. Je ne suis pas prête à donner des explications à un homme que je ne connais pas. » Cela avait le mérite d'être clair comme de l'eau de roche. Si Maxim, voulait réellement des explications. Il allait devoir être impatient le petit. Car, la jeune femme allait pas laisser échapper des informations aussi importantes sur monsieur Caldwell aussi facilement. Maxim, allait devoir s'accrocher parce que Briséïs quand elle veut tenir sa langue. Même sous la menace elle sait résister. Elle est ainsi la jeune femme, c'est aussi pour cela qu'on l'apprécie comme elle est comme, être détesté par un tas de personnes vivant à Berkeley. La nuit allait être longue vu comme la situation actuelle est en train de se passer. Elle espérait que Maxim est tout son temps. En effet, elle n'était vraiment pas prête à dire quoique ce soit. Que ce soit, sur le fait que monsieur Caldwell admirait son fils. Comme de la relation que monsieur Caldwell entretenait avec Briséïs. Cela pourrait paraître sournois le fait que Briséïs est passé une nuit passionnée avec Maxim Caldwell. En sachant que par le passé, elle côtoyait ouvertement le père de celui-ci. Mais, la jeune femme ne s'en cachait pas. Elle n'avait aucune honte sur sa vie, comme sur son passé. Elle savait faire avec les critiques, les humiliations et, les rumeurs. Sa vie à toujours était ainsi qu'elle le veuille ou non.

“ C’est dur quand les gens te manquent. Mais ça veut dire que tu étais chanceux,
que tu avais quelqu’un dans ta vie, quelqu’un d’assez important pour te manquer.  ”
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MessageSujet: Re: something always brings me back to you (briséïs) something always brings me back to you (briséïs) EmptyMar 19 Aoû - 11:17

Le colma n’était pas le lieu de rencontre par excellence. D’habitude, on préférait un bon bar ou encore un parc. On préférait se retrouver autour d’un verre ou d’un bon petit plat. Se retrouver devant la tombe de son père n’était pas ce qu’il avait envisagé, si son chemin venait à retrouver celui de la belle Briséïs. Certes, leur relation fût très brève mais, ça ne voulait pas dire qu’ils étaient tenus de se retrouver dans de telles circonstances. Mais, surtout des circonstances qu’il ne comprenait pas. La jeune femme connaissait donc son paternel. Comment cela pouvait être possible ? Comment cela se faisait ? Il ne le comprenait pas. La première et la dernière fois, où il avait vu cette chevelure couleur or, son père n’était déjà plus de ce monde. Elle était venue à Londres pour régler une petite affaire.. Le même week-end où il avait reçu sa partie de l’héritage. C’était étrange. C’était inexplicable. Cependant, il n’allait pas la laisser filer sous la pointe des pieds. La demoiselle allait devoir s’expliquer et pour se faire, il lui attrapait le poignet. Il lui faisait comprendre qu’il voulait savoir et surtout qu’elle lui devait bien ça. Qui était-elle finalement ? Est-ce que leur rencontre en Europe, fut réellement le fruit du hasard ? A cet instant, tout se bousculait et davantage lorsqu’elle prononçait son prénom. Briséïs l’avait bien reconnu. De cette manière, il avait confirmation sur certaines choses. Elle savait qu’il était son père. Elle savait qui était Maxim. « Bien sûr, c’est pour cette raison qu’on a inventé les cimetières, pour avoir un droit de recueil. » répliquait-il d’un ton assez froid. C’était à deux doigts qu’elle lui jette la pierre, qu’elle lui reproche qu’il ne passait pas assez. Pour qui se prenait-elle ? Maxim secouait la tête et commençait l’interrogatoire. Après tout, elle devait s’y attendre. Elle devait y avoir songée. En venant ici, la jeune femme avait dû prendre conscience des risques que cela engendrait. Peut-être qu’elle ne s’attendait pas à voir le londonien débarquer, peut-être qu’elle se sentait en sécurité. Seulement, c’était mal connaitre le hasard. A force de revenir sur ses pas, on risquait de trop le tenter. Voilà de quelle manière, ils se faisaient face. Maxim ne se tracassait pas plus que cela. Au sujet de la jeune femme, il préférait d’abord la questionner avant de lancer les hypothèses. Il préférait voir sa sincérité avant de la juger complètement coupable. Coupable de quoi ? D’avoir peut-être caché des détails qui pourraient expliquer bien des choses, qui pourraient peut-être aggraver l’image qu’il avait déjà de son père, ou au mieux l’améliorer, la redorer. Il ne demandait qu’à en apprendre plus, à être étonné dans tous les sens qui pouvaient exister. C’était avec cette détermination dans le regard qu’il l’invitait à en dire plus, à faire des aveux. Néanmoins, elle ne semblait pas partante pour jouer carte sur table. Elle contournait la situation jusqu’à lui dire directement qu’elle n’avait rien à lui confié. Elle ne lui devait rien. Un inconnu. Un homme qu’elle ne connaissait pas. Maxim était choqué. Car, la nuit qu’ils avaient partagée, était loin de l’avoir dérangée. Elle n’avait pas refusé ses avances. Elle y avait même répondu avec ardeur. Alors pourquoi commençait-elle ce jeu ? Est-ce qu’elle pensait qu’en le repoussant de cette manière, ça allait l’éloigner ? Sérieusement, c’était mal connaitre le bel anglais. Plus déterminé que jamais, il effectuait donc quelques pas vers elle. Lui laissant juste l’espace pour respirer et pour réaliser qu’il n’était pas là pour jouer. « Et en aucun cas, mon but premier était de venir te déranger. Tu peux juste comprendre que j’ai des questions. Est-ce difficile à concevoir ? » rétorquait-il avec cet air d’orphelin. Ce n’était pas qu’il jouait là-dessus mais, c’était son père qui était sous cette pierre. Et même si Briséïs était sa fille cachée ou sa petite cousine éloignée, elle n’avait pas le droit de le couvrir. Il n’avait plus besoin d’avocat ou d’excuse pour se rassurer. Il n’était plus de ce monde et finalement, ce n’était pas plus mal ainsi. Pris par un élan de remords, il essayait donc de la persuadé de sa sincérité. Il essayait de mettre en place cette technique pour obtenir plus d’informations. « Ce n’est pas ton père qui est sous cette terre ! Alors, je ne comprends pas ce qui te retient de me dire ce qui vous liait. Ajoutait-il un brin énervé, levant les yeux au ciel et priant une divination. Mais, finalement, je ne devrais pas être étonné. Si vous étiez réellement proches, il a dû t’expliquer sa tactique pour éviter de dire la vérité. Pour toujours se cacher devant des répliques en carton, des histoires qui ne tiennent pas la route. Il peut donc être fier de la comédienne que tu es devenue ! » N’y allant pas par quatre chemins, Maxim cherchait à la bousculer. Il cherchait surtout à lui faire cracher le morceau. Après tout, il ne la comprenait pas. Il ne savait pas ce qu’elle avait à perdre. Le père Caldwell risquait peut-être de venir la hanter. Néanmoins, il ne lui en voudrait pas longtemps. Le jeune homme le savait. Son père avait toujours apprécié la jeunesse. Il avait toujours ce petit faible pour les blondes. Mettez donc les deux ensembles et obtenez Briséïs. En chair et en os, elle était ce genre de femme que le père de Maxim aurait pu épouser. Ce dernier trouvait même qu’elle avait quelques ressemblances avec sa propre mère. Il se souvenait des photos de leur mariage et revoyait cette étincelle dans leurs regards. Pris par la nostalgie, le jeune homme se calmait. Naturellement, les traits de son visage s’adoucissaient et un sourire se dessinait au bout de ses lèvres. Etait-il ironique ou sincère ? Même Maxim n’en avait pas la moindre idée. Alors, il la regardait. Il ne la lâchait pas. Il ne comptait pas lui laisser la moindre porte de sortie. Pas avant qu’elle ait ouvert la bouche, qu’elle lui ait donné de quoi se justifier. En espérant au fond de lui, qu’elle pouvait le comprendre, qu’elle pouvait passer au-dessus de leur rapprochement cette première et dernière nuit, où leurs corps n’avaient fait qu’un.. Même si à ce sujet-là, Maxim avait également son lot d’interrogation..
 
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