the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Partagez

The night was good but the sun brings bad news ⊿ with Orlane.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

The night was good but the sun brings bad news ⊿ with Orlane. Empty
MessageSujet: The night was good but the sun brings bad news ⊿ with Orlane. The night was good but the sun brings bad news ⊿ with Orlane. EmptySam 25 Mai - 21:16

Orlane & Ariel.
Je ne me souvenais pas avoir passé une véritable bonne nuit depuis mon réveil à l'hôpital. D'ordinaire, je me réveillais sans arrêt, ma nuit étant faite d'interruptions suivies de brefs moments de panique avant que je retrouve le sommeil, suffisamment brièvement apaisé pour y parvenir. J'avais beau avoir les yeux fermés, je sentais bien que la lumière inondait la pièce et je dus me retenir de pester en silence. Ce n'était pas une lumière enclenchée par la pression d'un doigt sur un interrupteur : c'était celle du jour, ce qui signifiait que j'avais réussi à passer une nuit plutôt agréable. Le réveil ne pouvait qu'être décevant, à partir de cela. De mauvaise humeur, j'ouvris les yeux et les referma aussitôt, aveuglé par la lumière. Je sentais des draps sur moi, mais pas ceux de ma chambre à l'université, les miens étaient plus épais. Je vins coller mes mains contre mon visage et me frotta les yeux avec toute l'énergie que je fus en mesure de puiser en moi. Je me forçais ensuite à ouvrir les yeux puis je survolais rapidement la pièce du regard d'après la vue que me donnait ma position sur le lit. La chambre était grande, plus que celle que j'occupais avant de revenir à Berkeley et tout était incroyablement bien rangé, ce qui me suffisait à en déduire que je n'avais pas eu le temps de m'étaler. Quelques vêtements traînés, jetés dans la pièce et un bref sourire fatigué se dessina sur mon visage. Il ne fallait pas être bien futé pour en déduire ce que j'avais fait la veille. Le soleil réchauffait toujours la pièce et avec un sifflement agacé, je me levais pour me diriger vers les rideaux. En sortant des draps, je constatais que je ne portais rien du tout. Ne prenant pas la peine de me couvrir, après tout qui que soit la personne dans ce lit avec moi, elle avait maintenant déjà vu mes fesses, je rejoignis la fenêtre en quelques pas et tira vivement les rideaux pour replonger la chambre dans l'obscurité.

Je m'apprêtais à repartir dormir, me rassurant tout seul en me disant que même si je n'étais pas capable de définir avec précision quel jour on était, je ne serais pas sorti la veille en ayant eu des cours importants le lendemain (je l'espérais du moins et puis, de toute façon, quand bien même j'aurais dû me trouver en cours, c'était fichu alors inutile de me culpabiliser bêtement.) et fis volte face vers le lit quand je me rendis compte qu'aucune fille n'était endormie dedans. Est-ce qu'elle s'était tirée ? Je fronçais les sourcils, perplexe. Je ne me souvenais pas beaucoup de la soirée de la veille, je n'étais pas encore suffisamment réveillé pour cela et le mal de tête qui m'avait envahi à la seconde où j'avais ouvert les yeux m'empêchait d'émettre le moindre raisonnement sensé. Je n'allais pas trouver des réponses en restant planté comme ça, nu, l'air perdu et songeur et avec un goût pâteux en bouche qui me donnait envie de rejeter tout ce que j'avais bien pu avaler la veille. Il fallait que je fasse quelque chose, le problème demeurant que je n'étais pas sûr d'être bon pour faire quoi que ce soit pour l'instant. Je poussais un nouveau soupire, détestant avoir à réfléchir au cours des lendemains de cuite. Je me penchais avec une grimace pour attraper mon caleçon, abandonné sur le sol juste devant moi. Je l'enfilais aussi vite que j'en étais capable, ce qui fut une tâche incroyablement laborieuse. (Il me fallut m'y reprendre plusieurs fois) Finalement, je me laissais tomber dans un fauteuil, mais je le manquais de peu et planta mes ongles dans l'accoudoir de ce dernier, trouvant cette matinée ou cet après-midi (je n'avais toujours pas regardé l'heure) déjà incroyablement désagréable. De mon autre main, j'attrapais le téléphone de la chambre et en profitais pour dévisager les papiers qui étaient déposés près de ce dernier. Palace Hotel. Rien que ça. J'avais loué une chambre ? Ou bien elle peut-être ? Cela n'avait pas de sens, mais étant donné mon état actuel, le fait de passer une nuit dans un hôtel luxueux ne semblait pas si insensé que ça. J'étais sans doute sacrément éméché quand j'avais passé pour la première fois le pas de la porte que je distinguais en ce moment même. Je composais à la hâte le numéro de téléphone pour me commander quelque chose à boire afin de me réveiller mais finalement je me résignais et raccrochais au nez de l'homme qui me répondit à l'autre bout du fil. A la place, j'allais prendre ma veste, jetée sur un autre fauteuil et enfonça ma main dans la poche intérieure. J'en sortis un paquet de cigarettes et en alluma une avant de me lever pour aller fumer à l'air libre.

Coinçant la clope entre mes lèvres, je repoussais les rideaux tirés quelques instants plus tôt et ouvrit la fenêtre pour me glisser sur le balcon de la chambre. Je me fichais bien d'être vu par qui que ce soit, je n'étais pas du genre à m'attarder sur l'opinion que pouvaient bien se faire les autres de moi, c'était davantage le truc de mes parents ça. Je n'avais pas l'envie de penser à quoi que ce soit d'autres qu'au moment présent et cela me faisait du bien quand bien même mon mal de crâne assommant me donnait envie de courir me rendormir. Je ne pensais pas à ce que j'avais bien pu oublier car pour une fois, le présent ne semblait pas si fade mais plutôt bourré de surprises. Enfin, pour l'heure, j'avais surtout besoin de décuver et de comprendre ou la fille avec qui j'avais à l'évidence passé une très bonne soirée était passée. Il fallait aussi que je songe à manger quelque chose, à boire quelque chose et à me renseigner sur l'heure, sur le jour de la semaine, sur tout. J'avais vraiment mieux à faire que de rester ainsi inutile, campé sur le balcon, mais pour l'instant, c'était tout ce que je voulais faire. Je me laissais tomber sur une chaise et par chance, je ne me loupais pas cette fois-ci. Tirant quelques taffes tout en regardant un peu autour de moi, je ne pris pas immédiatement conscience du bruit dans la chambre. J'empestais, il allait falloir que je prenne une douche aussi, mais me trouvant dans une chambre d'hôtel, je n'étais pas trop inquiet pour cela, j'allais vite sentir bien plus bon. Alors que j'éclipsais ce genre de détails à chaque fois qu'ils se présentaient, je pris enfin conscience du fait que quelqu'un se trouvait dans la pièce que j'avais précédemment quitté. Je me levais aussi vite que mon état me le permettait et manquais de peu de trébucher en passant à travers l'ouverture de la fenêtre. Ma cigarette toujours coincée entre deux de mes doigts, je repris à nouveau place à l'intérieur et ne fut pas long à la voir, très agitée. Elle en revanche ne me remarqua pas directement. Soit j'étais très discret comme garçon, soit elle était trop plongée dans ses pensées pour s'apercevoir de ma présence. J'optais pour la seconde solution étant donné que mon entrée dans la pièce n'était pas qualifiable de discrète. (Je m'étais cogné un orteil dans un meuble et avait lâché un juron, pestant contre ma propre maladresse et ma faculté pour l'instant absente à me tenir droit et à placer un pied devant l'autre sans me heurter au moindre obstacle semé sur ma route.)

Ma petite colère passagère diluée, je me concentrais sur la fille. Jolie, blonde, l'air totalement abattu, désorientée, aussi mal, mais cependant plus réveillée que moi. J'avais l'impression qu'elle avait pleurée ou bien elle se retenait de le faire. Ou alors elle était juste en colère, c'était peut-être ça. Je me demandais ce que je préférais comme alternative. La situation ne m'était pas étrangère, mais je la trouvais aussi bizarre d'une certaine façon, sans être capable de définir avec certitude pourquoi. Alors qu'elle s'apprêtait à quitter la chambre je m'avançais de quelques pas, ma cigarette toujours allumée et dans ma main. Qu'est-ce que tu fais ? Tu es debout depuis longtemps ? Tu te souviens de ce qu'on a fait hier ? Enfin, ce qui n'est pas déjà évident ? Mon ton de voix était bourru et je parlais à un rythme lent, comme si prononcer la moindre syllabe me coûtait en énergie. C'était le cas en fait, j'avais beau avoir bien dormi, je tombais de sommeil et n'étais toujours pas parvenu à me réveiller.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

The night was good but the sun brings bad news ⊿ with Orlane. Empty
MessageSujet: Re: The night was good but the sun brings bad news ⊿ with Orlane. The night was good but the sun brings bad news ⊿ with Orlane. EmptyDim 26 Mai - 0:20


The night was good but the sun brings bad news
Ariel and Orlane.




La douleur atroce qui plombait ma tête toute entière voulait tout dire: j'avais surement du exagérer avec l'alcool la nuit dernière. Mon réveil ne fut pas le plus agréable de tous. Mes paupières avaient du mal à s'ouvrir. Je tentais d'en ouvrir une, puis l'autre, mais aussi vite, elles se relâchaient toutes les deux, comme pour se protéger de la luminosité qui régnait déjà dans toute la pièce -et qui n'arrangeait en rien mon mal de tête. Cette pièce qui m'était totalement inconnue. Ce n'était pas ma chambre, je n'étais pas chez moi. Ce n'était ni celle d'une de mes nombreuses conquêtes que j'avais l'habitude de revisiter quand l'occasion se présentait. Ma réaction en réalisant que j'étais en réalité dans une chambre d'hôtel n’avait été ni étonnante, ni surprenante. Je connaissais très bien cette situation, bien que je n’aie pas encore eu l’occasion de passer par cet hôtel. La chambre avait surement dû coûter chère. Spacieuse, bien décoré, luxueuse : je me trouvais surement dans un hôtel d’or. C'est toujours la même chanson après une soirée bien arrosée. A chaque fois, je me retrouvais ailleurs qu'à l'endroit où je devrais être. Je savais pertinemment que je n'étais pas seule dans le lit. Il y avait des vêtements étalés un peu partout dans la chambre qui étaient la preuve-même que je venais de passé une nuit torride, bien que j'en avais que de très brefs souvenirs. Je ne savais même pas avec qui, ni à quoi il ressemblait. Allongée dans le lit et enroulée dans les draps, j'étais dos à cet homme encore mystérieux. Curieuse, j’avais tourné la tête dans le but de pouvoir avoir les idées un peu plus claires sur la situation dans laquelle je me trouvais. A vrai dire, j'étais en bonne compagnie. Un beau brun ténébreux -comme je les aime- se trouvait à mes côtés. Heureusement, l'alcool ne m'avait pas fait passer la nuit avec un être repoussant. Sous l’emprise de l’alcool ou non, il faut croire que mon importance pour le physique restait toujours d’actualité. Il était là, entrain de dormir paisiblement sans même bouger le petit doigt. J'avais moi aussi envie de pouvoir redormir. Mais j'avais beau fermer les yeux dans l'espoir de retrouver le sommeil, j'étais devenue insomniaque. Il devait surement être tard. Les rues qui entourent l’hôtel étaient actives. J’avais donc pris mon téléphone portable qui se trouvait dans mon sac à main se trouvant juste à côté du lit afin de regarder l’heure qu’il était. Il était actuellement 13h26 précisément. J’étais incapable de dire combien d’heure j’avais dormi. Dans tous les cas, j’étais quand même fatiguée. De plus, ce mal de tête était comparable à un marteau piqueur qui s'activait dans mon cerveau. Il s’amplifiait de plus en plus. Il me fallait au plus vite une aspirine, quelque chose qui me soulagerait de cette douleur qui me rongeait. Les soirées bien arrosées c'est bien, mais le lendemain, ça l'est beaucoup moins. Qu'est-ce que je peux détester avoir la gueule de bois. Et j'avais beau retourné tout mon sac, je ne trouvais rien susceptibles d’apaiser ma douleur. Je n'avais plus qu'à attendre que ça ne passe.

Je me sentais sale, même répugnante. Je sentais ce quelqu'un qui avait dépensé beaucoup d'énergie cette nuit. Mon corps dégageait une odeur de vieille transpiration que je ne supportais pas. Sans plus attendre, je devais prendre une douche. Mon esprit le voulait, mais mon corps était incapable de répondre à mes attentes. Je me motivais sans cesse à laisser ma flemmardise de côté ou repoussait l’action à dix secondes de plus, puis vingt, puis trente, pour finalement rester 10 minutes de plus dans le lit. Ce n'est qu'après m'être encouragé une bonne dizaine de fois que je m'étais relevée délicatement du lit -histoire de ne pas réveiller la bête qui dormait à côté. Il m'était difficile de mettre un pied l'un devant l'autre sans partir sur le côté. J’avais traversé la chambre d'un pas lent telle une tortue en marche, le corps dénudé et les cheveux en pagailles. J'avais embarqué avec moi mon sac à main. Arrivée dans la salle de bain, je m’étais mise fasse au miroir, observant le reflet de mon image. Je n'étais pas très belle à voir: mon maquillage d'hier avait coulé de partout et j'avais les yeux particulièrement rouges (provenant surement de la fatigue et du mal de tête). Sans plus attendre, je m’étais glissée sous la douche, laissant l'eau ruisseler tout le long de mon corps nus. Ça faisait du bien de prendre une douche. L'eau chaude a toujours été un remède contre la fatigue et les lendemains difficiles. Je me sentais tellement mieux à ce moment précis que je ne voulais sortir de la douche. Ce n'est qu'après une bonne vingtaine de minutes sous l'eau que j'en sortis tout de même, le corps tout mouillé, dégageant désormais une odeur fraîche et agréable. Je pris la première serviette qui me tomba sous la main et l'enroula autour de moi, alors que mes cheveux dégoulinaient. J'ouvris toutes les armoires de cette salle de bain de luxe, dans l'espoir de tomber sur un produit démaquillant. Cet hôtel 5 étoiles devait bien proposer des échantillons de tout et n'importe quoi. Mes yeux étaient plus noirs que jamais. L'eau avait fait qu'empirer leur état, et il fallait de ce pas que j'enlève cette "crasse" qui les recouvrait. Et par chance, cette salle de bain proposait tout ce qu'il y avait de plus utile, dont un mini démaquillant que je m'étais empressé d'utiliser. Mes yeux étaient moins rouges qu'à mon réveil. Prendre une douche avait atténué ma fatigue, me redonnant un peu plus de punch qu’il n’y a encore qu’une vingtaine de minute. Attrapant mon sac à main, je me mis à la recherche de ma crème pour le visage que je trimballe toujours avec moi, partout où je vais. Cette crème qui a le pouvoir de redonner vie à votre visage dans les mines les plus sombres comme aujourd’hui. Fouillant parmi toutes les affaires que j’avais fourrées dans mon sac, j’étais tombée sur ma plaquette de pilule qui comptait une pilule en trop. J'ai surement dû l'avoir oublié de la prendre hier soir. Je ne voyais pas d’autre excuse. Tapant ma main contre mon front, j'étais à présent en gros moment de panique. J'espérais à présent que le rapport avait été protégé ou alors le pire était à envisagé. Rien qu'à y penser, j'avais une grosse boule au ventre. J'avais l'impression de vivre la plus mauvaise des journées. Déjà cette douleur qui me donnait envie d'arracher ma tête, et maintenant cette panique qui était en train de me consumer. Mon coeur battait à mille à l'heure. Il fallait que je me rassure au plus vite.

J'étais sortie de la salle de bain de manière très brutale. J'étais en train de m'affoler dans tous les sens et des larmes menaçaient de s'échapper de mes yeux si je ne me rassurais pas rapidement. M'approchant du lit, les couvertures étaient en boule. Il n'y avait plus personne là-dessous. C’était à peine si je me posais la question de savoir où il était passé. J'étais bien trop en panique pour commencer à m’intéresser à quelque chose de beaucoup moins important que ce qui se passait. Je retournais tout sur mon passage, dans l'espoir de trouver une preuve que contredirait la pire des situations. Non, je ne pouvais pas devenir enceinte. Même si j’avais peut-être qu’une chance sur deux de le devenir s’il n’y avait eu aucun moyen de contraception, j’étais inquiète. Une chance sur deux de ne pas le devenir égale une chance sur deux de le devenir. J’aurais voulu pouvoir me souvenir de ce petit détail. J'étais incapable de me souvenir si oui ou non, on s'était protégés. C'était le trou noir total dans ma tête. Un vrai néant. « Qu'est-ce que tu fais ? Tu es debout depuis longtemps ? Tu te souviens de ce qu'on a fait hier ? Enfin, ce qui n'est pas déjà évident ? » Une voix venait de me sortir de ma phase de panique active. Le jeune homme avec qui je venais de passer la nuit se tenait debout, devant l'accès vers la terrasse, la cigarette à la main. Il avait la tête du matin, surement devait-il être réveillé que depuis quelques minutes. Je lui adressai un fin sourire histoire de masqué la situation dans laquelle je me trouvais. Il ne fallait surtout pas que je lui fasse comprendre que j'étais dans tous mes états. Je ne voulais pas me faire passer pour une folle devant lui. J'essayais de prendre l’expression la plus calme et la plus posée possible. Je devais passer au-dessus de mes émotions d’affolement l'espace d'une petit instant et faire comme si de rien était. Si ça tombe, je m'inquiétais pour rien. « Oh... rien... je cherchais après mon portable... » Je n'avais pas trouvé meilleure excuse que le coup du portable. Je savais bien que je l'avais glissé sous mon oreiller à mon réveil, et je fis donc mine de le retrouver par "magie". « Je suis réveillé depuis une bonne petite heure je crois, le temps de me débarbouiller un peu. » Il devait surement l'avoir deviné que je sortais de la douche. J'étais toujours enroulée de la serviette, et mes cheveux étaient toujours mouillés, dégoulinant le long de mes épaules nues. « Le trou noir. Je me souviens juste qu'il y avait beaucoup d'alcool. Un peu de trop peut-être. » avais-je dis en haussant les épaules. Je n'étais apparemment pas la seule à avoir perdu la mémoire de cette fameuse nuit. Les derniers instants qui me revenaient en tête sont ceux passés au bar, nos quelques paroles échangés, et des brefs passages lors de nos ébats. Pour ce qui est du reste, mon cerveau était incapable de reconstituer le puzzle.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

The night was good but the sun brings bad news ⊿ with Orlane. Empty
MessageSujet: Re: The night was good but the sun brings bad news ⊿ with Orlane. The night was good but the sun brings bad news ⊿ with Orlane. EmptyDim 26 Mai - 17:17

Elle ne me laissait pas le temps de bien voir son visage pour essayer de réveiller des souvenirs de la veille. A vrais dire, elle avait l'air très agitée. Chacun sa façon de réagir un lendemain de cuite, mais je trouvais cela étrange malgré tout. Personnellement, je ne ressentais en rien le besoin de marcher et je n'étais même pas capable de le faire d'ailleurs. On aurait dit un bambin qui apprenait à se déplacer, si on me parlait, me déconcentrant durant une poignée de secondes, je risquais de m'étaler par terre. Il était définitivement plus raisonnable de m'abstenir de trop bouger pour l'instant. Je commençais à la bombarder de questions, cherchant à savoir si elle se souvenait mieux que moi de ce que nous avions bien pu faire la veille. A l'évidence non. Je me mordillais la lèvre, soudain un peu nauséeux. Voilà que je ne supportais même plus de rester debout. Une véritable épave. Elle avait prit une douche et je tournais la tête vers la porte de la salle de bain, enfin, j'imaginais, je ne me souvenais pas avoir visité la suite la veille, ou bien peut-être que je l'avais fait, mais cela n'était pas un détail que j'avais gardé en mémoire. J'étais toujours en sous-vêtement, l'air toujours aussi assommé que lorsque j'avais ouvert les yeux quelques minutes plus tôt. Je me sentais mal, un poids pesait sur mes épaules et je ne savais pas quoi faire pour me soulager un peu de celui-ci. Peut-être que prendre une douche me réveillerait, cela avait semblé bien marcher sur elle. Je puais vraiment et un peu de savon ne pouvait définitivement pas me faire du mal. Encore fallait-il que j'atteigne la salle de bain. M'asseyant laborieusement sur l'accoudoir d'un fauteuil tout en attrapant mon tee-shirt que j'avais jeté la veille sur une petite table basse. Je l'enfilais maladroitement avant de me mettre à bailler, couvrant ma main avec ma bouche, me doutant que mon haleine ne devait vraiment pas sentir la rose. J'allais ensuite réfugier ensuite mon visage entre mes mains, désireux de retrouver un peu d'obscurité. Beaucoup trop ajoutais-je avant de relever la tête. Elle avait visiblement retrouver son téléphone et elle continuait de marcher, faisant naître chez moi par ce simple fait une sorte d'admiration brumeuse. Comment tu fais pour être si réveillée ? Tu me donnes le tourni je ne me plaignais pas, mais la fatigue ressentit dans mon ton de voix me donnait un air geignard.

Tant pis, c'était bien la dernière des choses dont je me souciais. Je voulus me mettre en quête de l'endroit où j'avais bien pu laisser la veille mon propre téléphone portable, mais je battis rapidement en retraite. Même après deux ans, je peinais encore à retenir les différents codes et avec ce mal de crâne, j'étais bien incapable de retrouver celui de mon téléphone. Par chance, utiliser le téléphone de la chambre ne me demandait pas de connaissances de particulières et même si j'avais renoncé lors de ma première tentative, je le décrochais à nouveau, bien vite mis en contact avec un employé. Je lui demandais d'apporter le café le plus fort qu'il avait et tout ce qu'il pouvait me proposer qui soit sucré. Je raccrochais ensuite, juste après avoir grommelé un remerciement et reposais le téléphone à sa place. Je continuais ensuite à la regarder sans me déplacer. Maintenant que je m'étais posé quelque part, je ne voulais plus bouger inutilement. Je tournais à nouveau la tête vers ce que j'imaginais être la porte menant à la salle de bain. Je m'étais découvert une véritable passion pour les bains. De ce qu'on m'en avait raconté chez moi, ce n'était pas une grande nouveauté, simplement une infime petite partie de moi qu'on m'avait aidé à retrouver. Un bon bain me mettrait peut-être les idées un peu au clair et puis il n'avait pas être court. Je pouvais m'y éterniser durant quelques heures. Je n'avais pas de meilleur programme en tête. Il y a une baignoire ? Lançais-je, inclinant la tête. Ma question sortait de nulle part et était remplie d'une sorte d'espoir assez stupide, mais encore une fois, je me moquais bien de l'image que je pouvais dégager. Je réalisais brusquement que j'avais toujours ma cigarette à la main. J'avais sûrement semé des cendres partout et grimaça en la portant à ma bouche, la coinçant entre mes lèvres sèches. Entre deux taffes, je laissais échapper des brides de mots, m'étonnant moi même de chercher à faire la conversation. Parler me faisait du bien je crois.

Vu mon mal de tête, on a vraiment dut bien s'amuser hier soir, c'est trop bête que je ne m'en souvienne pas. Un sourire fatigué et aguicheur vint se dessiner sur mon visage. Je sous-entendais pas franchement subtilement une envie de recommencer, mais je perdais légèrement en crédibilité étant donné mon état actuel. Quand bien même elle était jolie à voir, y compris un lendemain de soirée ce qui n'était pas donné à tout le monde, je pouvais en témoigner, je n'étais pas en mesure de faire grand-chose et c'était bien plus raisonnable de ma part de rester assit ou d'aller me prendre un bon bain. Le fauteuil sur lequel je m'étais installé était confortable, témoignant bien que la nuit s'était passée dans un hôtel luxueux. Je n'avais pas dormi dans un hôtel depuis longtemps, habitué que j'étais à dormir dans ma petite chambre sur le campus ou dans celle plus vaste regorgeant d'affaires m'ayant appartenu et que je ne me souvenais pas avoir utilisé un jour. Cette chambre-ci était impersonnelle à souhait, mais, en mettant le mal de tête de côté, c'était sûrement celle ou je me sentais le mieux. Rien dans cette pièce ne me poussait à m'interroger, à songer à l'accident et à la multitude de souvenirs qui avaient été enfouis lors de celui-ci, me laissant perdu dans un brouillard étouffant et qui devenait un peu plus respirable chaque jour, quand il ne me donnait pas envie de hurler. Je ne sais pas pourquoi j'étais envahi par un tel mal-être parfois. L'accident ne s'était pas déroulé il y a quelques jours, cela remontait à plus de deux ans et pourtant, fréquemment, j'avais le sentiment de me retrouver à nouveau dans cette minuscule portion de pièce à l'hôpital, avec une inconnue penchée sur moi et heureuse de me revoir. J'avais rapidement mis tout le monde au parfum à propos de mon état en ne reconnaissant même pas ma propre mère. Je m'étais sentit tellement mal, incapable de me remémorer mon prénom et ce sentiment avait été gravé en moi. Je n'étais pas sûr de parvenir à m'en défaire un jour, tout ce que je savais c'était que, quand il me submergeait, je ne me sentais pas la moindre volonté de vivre.

Ce sentiment était à des kilomètres de moi en ce moment, noyé sous la fatigue. Je respirais mieux, aussi bizarre que cela aurait pu paraître pour la fille qui se trouvait à quelques pas de moi. Personne ne pouvait vraiment comprendre et je ne me sentais pas d'humeur à expliquer quoi que ce soit. Je ne la pensais pas davantage capable de s'arrêter pour m'écouter. Elle continuait de se déplacer dans la pièce. Qu'est-ce que tu fais ? Demandais-je en tirant une nouvelle taffe. Je toussais un peu. Fumer de bon matin ne me réussissait pas, mais je ne m'arrêtais pas pour autant. Elle commençait à me fatiguer à avoir l'air si nerveuse comme ça. Elle aurait mieux fait de faire comme moi, de se poser, d'attendre que tout se stabilise un peu. Je ne songeais pas commencer à marcher tant que le mal de tête qui me rendait barge ne se serait pas considérablement atténué. J'étais donc coincé dans cette pièce pour encore quelques heures.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

The night was good but the sun brings bad news ⊿ with Orlane. Empty
MessageSujet: Re: The night was good but the sun brings bad news ⊿ with Orlane. The night was good but the sun brings bad news ⊿ with Orlane. EmptyDim 21 Juil - 0:23

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

The night was good but the sun brings bad news ⊿ with Orlane. Empty
MessageSujet: Re: The night was good but the sun brings bad news ⊿ with Orlane. The night was good but the sun brings bad news ⊿ with Orlane. Empty

Revenir en haut Aller en bas

The night was good but the sun brings bad news ⊿ with Orlane.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Tonight's gonna be a good night // Breanna & CEC [HOT]
» Good News[pv]
» Good news are coming after bad reality • JAMES&ELZ
» + a good night is perfect when you stay after
» That tonight’s gonna be a good night [Private]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-