Sujet: roman&catalina .No matter what, I keep my eyes on you. Ven 13 Juin - 22:52
No matter what, I keep my eyes on you
Roman&Catalina ⊹ J'inspire une nouvelle fois sur ma cigarette, couché dans l'herbe du parc de l'université, les yeux cachés par une vitre fumé pour éviter que mes yeux ne s'embrasent à la vue du soleil de l'été qui va bientôt débuter. Les vacances. Les premières que je passerais à ne rien faire, à profiter, à buller autour d'une piscine, à la mer et profiter un tant soit peu de mon temps libre pour prendre mon pied comme il se le devait. Je venais de rompre avec Jules. Nous deux c'était finit. Cette histoire avait été des plus instable et pourtant je ne regrettais rien parce qu'elle m'avait fait vibrer. Parce que la Jules je ne l'ai pas choisit pour rien alors cela ne m'étonne pas qu'elle est laissée une trace indélébile dans ma vie. Je recrache longuement la fumée de ma cigarette qui s'évapore dans l'air et masque une brève seconde mes lunettes de soleil. Cette été je ne vais sûrement pas travailler. Je n'en ai aucune envie, j'ai fait bien plus pour ma société que n'importe quel autre individu ne l'aurait fait ces dernières années alors je pense être clairement apte à poser des congés. Sauf qu'avant de partir, je pense à Catalina, encore une fois et comme toujours. Est-ce vraiment évident de s'éloigner ainsi de l'université où nous nous trouvons tous les deux, en ne s'adressant plus la parole ? Est-ce que j'étais même capable de m'éloigner d'elle pendant tant de temps et de régler mes comptes à ses côtés qu'une fois que je serais revenu ? Apparemment la réponse était oui puisque je ne faisais clairement rien pour changer la situation et crever l’abcès qui nous oppressait et nous tenait éloigné l'un de l'autre. Les mensonges, encore des vagues de mensonges et de on dit mais après tout, c'était fait pour ça des amis comme ça. On en avait même bien trop l'habitude avec notre manie d'être médiatisé même lorsque ce n'était pas voulu et comme disait le proverbe, mensonges et scandales ne prennent jamais de vacances avec nous. Notre amitié était pourtant bien plus forte que ça. C'était ce que je pensais avant même de comprendre que le temps avançait et qu'elle ne faisait rien pour venir me voir. Alors je me retourne enfin sur le ventre pour attraper mon appareil photo. Parce que j'ai une fierté de grand roi. Le genre tyran qui préfère se couper un bras plutôt que de s'aplatir comme ses sujets et tente en vain de faire défiler mes dernières photos pour ne pas penser à la belle brune, absente depuis trop de temps dans ma vie. Son visage apparaît d'ailleurs sur certains clichés, des moments que je lui ai volé lorsqu'elle éclatait de rire et faisait ainsi voltiger sa carapace, qui semblait inébranlable pour beaucoup. Je lui en voulais de ne pas rejeter un peu de son tempérament boudeur pour venir faire le premier pas vers moi. Je lui en voulais car après tout c'était elle qui était partit la dernière fois, pas moi. C'était bien elle qui avait refusé mes propos, refusé la trêve que je lui avais apporté et mes plates excuses formulés d'une manière où elle ne pouvait les prendre que comme telles. Mais rien. Alors qu'elle aille au diable. Si elle préfère se faire cuir la rondelle en se foutant éperdument que ce sera la première fois qu'on se tenait tête aussi longtemps alors soit ! Je tire encore une latte de ma cigarette et me redresse enfin pour m'assoir. Je frotte mes mains sur mon pantalon et observe longuement les étudiants qui défilent un peu plus loin sur le petit chemin ondulé menant aux différents bâtiments de l'université. C'est là que je la vois. Mais je ne fais aucun signe pour arrêter sa progression. Elle a fait un choix, je m'y tiendrais, à son plus grand damne.
Sujet: Re: roman&catalina .No matter what, I keep my eyes on you. Dim 15 Juin - 14:03
Catalina & Roman comment te dire que tu me manques
Chacun allait bientôt partir pour d'autres horizons durant les grandes vacances mais cela n'enjouait pas des masses Catalina qui se sentait mal face à beaucoup de choses et surtout face à l'absence de son ami d'enfance dans sa vie depuis un laps de temps bien trop important maintenant. Elle savait que c'était en partie de sa faute, elle était partie alors qu'il avait essayé d'arranger la situation entre eux.. Mais voila ses mots l'avaient perturbé, c'était comme si elle le perdait dans un sens et elle n'avait pus se tenir plus longtemps face à lui qui voulait aller de l'avant.. C'était son ressenti, ce qu'elle avait compris à ce moment-là, il ne voulait plus de cette proximité un peu trop importante dans leur relation et ça n'avait pu que la toucher, l'affoler dans un sens. C'était comme si elle perdait ses repères avec lui et qu'elle ne pourrait jamais plus être autant en symbiose avec lui. Cela lui faisait clairement du mal car il était une des personnes les plus importante dans sa vie. Elle ne lui avait plus donner de signe de vie depuis le bal qui avait été un réel fiasco et dont elle ne voulait plus entendre parler. Elle se sentait perdue face à beaucoup de choses et ne plus avoir son pilier dans sa vie, ne faisait qu'accroitre ce sentiment. Combien de fois elle avait pris son Iphone et avait arrêté son doigt sur le prénom de Roman sans avoir le courage d'appuyer dessus pour l'appeler.. Non, sa fierté était bien trop grande pour cela mais aussi elle gardait une dent contre lui toujours assez forte. Elle détestait cela, être en colère contre lui mais pourtant cela se produisait assez souvent. Il n'avait pas tenté non plus de la contacter ce qui ne l'étonnait le moins du monde, elle le connaissait par cœur et savait très bien qu'il ne ferait pas le premier pas. Allaient-ils donc partir en vacances en étant en froid, et passer donc deux mois sans se voir? Cette idée lui serrait le cœur, il lui manquait déjà beaucoup alors si elle ne devait pas le voir de deux mois, ça serait clairement un vrai fiasco pour elle. Elle avait besoin de lui en ce moment car elle commençait à perdre la tête à cause d'un fantôme de son passé, j'ai nommé Julian, son meilleur ami défunt. Elle se croyait folle en ce moment, elle ne savait plus quoi penser et à qui se raccrocher. Elle allait au festival Coachella juste pour suivre celui qui se faisait passé pour un autre, ce n'était en rien parce qu'elle appréciait ce genre de festival.. Non, ce mec était clairement devenu son obsession et ça la bouffait de l'intérieur, elle faisait plus de crises d'asthme car elle se mettait la pression toute seule pour obtenir la vérité. La belle brune essayait de ne rien laisser paraitre devant les autres, comme à son habitude, même si elle avait essayé de se confier à ses meilleures amies qui la prenaient légèrement pour une barge. Aujourd'hui, Cat' faisait un dernier passage à l'université pour récupérer quelques papiers administratifs avant de ne plus y mettre les pieds jusqu'à la rentrée. Habillée d'une petite robe à fleurs, elle portait son sac à main à l'épaule et avait une pochette à la main où était renfermé différents papiers. Elle passa par l'un des parcs qui entourait l'université pour se ressourcer un peu et ne pas rentrer de suite pour aller faire ses affaires. Son regard était dans le vague, on lui disait bonjour, c'est à peine si elle répondait.. Mais c'est en tournant la tête qu'elle le vit, là allongé sur l'herbe, son regard lui aussi tourné vers elle. Il n'allait pas bouger, allait-elle aller à sa rencontre? Elle voulait bien avoir de la fierté mais n'aimait pas faire l'idiote, c'est ce qu'elle serait si elle passait sa route sans s'arrêter. De plus, au fond d'elle, elle savait qu'elle avait besoin de s'arrêter. La jeune epsilon s'approcha donc de lui, mais restant toujours distante avec lui. Salut.. Lui fit-elle sans grande conviction et surtout n'arrivant pas à en dire plus, elle avait entendu dire qu'il n'était plus avec Jules, elle aurait donc pus lui sortir une remarque acerbe mais cette fille était beaucoup moins importante qu'eux.. Elle restait debout à un mètre de lui, ne comptant pas s'installer dans l'herbe car d'une s'il ne faisait aucun effort de son côté, elle ne comptait pas rester, et de deux, elle n'aimait pas s'assoir à même l'herbe..
Sujet: Re: roman&catalina .No matter what, I keep my eyes on you. Ven 20 Juin - 16:48
No matter what, I keep my eyes on you
Roman&Catalina ⊹ Mon regard s'attarde longuement sur sa silhouette, sur ses airs de princesse si fragile et qui semblait pourtant totalement intouchable. Catalina c'est la crême de la crême. C'est pas une grande garce qui aboie sur les gens et leur fait comprendre où est leur place. Non, elle n'avait rien à voir avec ma meilleure amie Eileen ou encore aux femmes que j'avais pu aduler à un court moment de ma vie comme Camélia. Catalina c'était une vraie perle, une fleur toute fraîche d'une classe si voyante que plus d'un se retournait sur son passage alors même qu'elle n'en menait pas large. Elle vivait juste sa vie sans se préoccuper de devoir rabaisser les uns et les autres et j'avouais que je ne savais pas vraiment comme elle faisait. Moi j'avais du pouvoir tous comme mes meilleurs amis et de ça, l'on s'en vantait sans prendre de gants. On hurlait au monde entier à quel point on était mieux qu'eux parce qu'on trouvait délicieux l'idée que les gens pouvaient nous détester par simple jalousie de ce que l'on pouvait posséder. On se sentait mieux. Catalina, elle n'avait pas besoin de ça. Voila pourquoi je l'admirais d'une certaine manière. Et puis je lui avais dit que je partais en plus dans les Caraïbes avec Eileen et là, je pense bien que c'était la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase. En plus du fait que l'on s'était disputé et que on ne s'était absolument pas réconcilié, je lui annonçais qu'on allait sûrement pas se voir de tout l'été. Comment dire en quelques mots que c'était clairement la merde entre nous ? Parce que Catalina et moi on avait vécu des vacances toute notre vie parce qu'on avait jamais été en cours ensemble et que l'on s'était trouvé à tous les moments de notre vie dans des destinations toutes plus alléchantes les unes que les autres. Toute notre relation était basée sur des vacances, on avait vécu dans de nombreux paradis à chaque fois l'un avec l'autre. Aujourd'hui ne pas partir ensemble était comme une déchirure. Peut-être que prendre de l'espace nous aiderait à bien délimiter notre relation vue comment elle avait tourné ces dernières années. C'était une relation des plus malsaines et quand je voyais ce qu'il s'était passé avec Francesca, je me disais que je ne voulais absolument pas que ce soit ce qu'il se passe avec Catalina. Je ne voulais pas qu'un jour l'un de nous deux regrette ce qui pouvait se passer entre nous. Comment à penser à plus que de l'amitié parce que, lorsqu'on est aussi attaché à une personne et qu'en plus on a aucune limite pour se le montrer réciproquement, ça peut créer toujours des problèmes. Et c'était peut-être ce qui avait fait que je lui avais mentit à propos de moi et Jules et qu'elle avait hurlé sur moi pendant d'interminable minutes où j'étais trop têtu pour lui cracher la vérité au visage. Alors c'est au moment où je veux me redresser pour aller chercher des dernières affaires pour rejoindre Eileen sur le yacht que j'aperçois Catalina qui avance vers moi. Mes yeux s'éternisent sur sa démarche, sur ses lèvres pulpeuses, son grain de peau laiteux et ses grands yeux de biche qui me faisaient craquer et me donnait toujours l'envie de la protéger de tout le monde. Je la dévisage longuement. Elle semble encore freinée par nous deux. Je lui adresse un léger sourire et ouvre enfin la bouche parce que moi aussi, je l'admet, j'ai bien du mal à savoir comment réagir bien que ma fierté ait été ébranlée par son refus d'accepter mes paroles la dernière fois. Assis toi... Pas de paroles en trop, pas de s'il te plaît car je ne supplie pas et ma voix n'a rien d'être tournée dans ce sens. Mais je montre tout de même que je n'aime pas l'idée qu'elle soit debout face à moi, montrant bien les barrières opaques qui se sont abattus entre nous. Alors avant même qu'elle ne me réponde, je prend ma veste et la pose à mes côtés pour qu'elle s'assoit dessus. Parce qu'avant tout Catalina c'est une princesse et qu'elle a toujours besoin d'être à l'aise. A moins que t'es envie de partir à Coachella sans qu'on se parle. Tant pis, on se verra peut-être à la rentrée ou plus tard. Que je lui balance devant son manque de réaction. Et puis si ça peut lui montrer que j'ai pris des nouvelles sur ses vacances alors soit, c'est au moins un premier pas que je fais vers elle ...
Sujet: Re: roman&catalina .No matter what, I keep my eyes on you. Lun 30 Juin - 23:51
Catalina & Roman comment te dire que tu me manques
Catalina venait de voir allongé là, Roman.. Que faire? Comment réagir? Passer sa route, faire comme si elle ne l'avait pas vu? Ou bien laisser sa fierté de côté, et aller le voir? Cela faisait plusieurs jours, si ce n'est plusieurs semaines que ce froid s'est installé entre eux, et pour la belle brune cette situation est plus que douloureuse même si elle essaye de ne rien laisser paraitre devant ses amis. La jeune femme n'avait pas envie qu'on lui donne de conseils sur comment elle devait essayer d'arranger les choses avec lui, personne ne saurait vraiment autour de quoi tourne cette dispute, elle voulait n'écouter elle, comme souvent elle le faisait. Vous me direz, elle avait fait au moins une heureuse, Silver, elle qui n'appréciait guère le jeune epsilon. Mais voila le bonheur de Silver ne faisait en clair pas le sien et il lui manquait, il lui manquait un peu trop même. Ils n'étaient jamais restés en froid aussi longtemps, et ça la peinée.. Elle savait que c'était en partie de sa faute si ce laps de temps était si important mais ses paroles avaient été telle qu'elle s'était sentie blessée, déstabilisée, et un peu perdue dans sa vision actuelle des choses. Tous les deux avaient tellement eu leurs habitudes jusqu'ici, leur mode de vie, Roman était l'homme avec qui elle pouvait tout partager sans qu'il n'y ait de questions à se poser, ce naturel et cette facilité avait été remise en cause lorsqu'il lui avait dit vouloir arrêter d'être autant intime avec elle, en tout cas c'est ce qu'elle avait compris. Ses paroles l'avaient perturbé, et même si au fond d'elle elle savait qu'elle n'avait pas de quoi s'inquiéter, elle avait cette peur qu'il s'éloigne peu à peu d'elle.. Roman était comme ce pilier dans sa vie dont elle avait si besoin. Il était son repère, celui qu'elle avait vus la moitié de sa vie partageant des moments qui la marqueraient à vie. Il avait aussi été là dans les moments les plus durs de sa vie comme l'enterrement de sa sœur ainsi que de son meilleur ami, il avait été là durant ses chagrins d'amours, mais aussi dans ses plus grands fous rires. Remettre en cause leur proximité avait pour elle tout remis en cause.. Encore à l'heure actuelle, elle ne savait plus quoi penser, comment se comporter avec lui.. Mais il était son ami d'enfance le plus cher, donc elle s'avança vers lui pour essayer d'arranger les choses, même si le départ était lent.. Il vint alors l'inviter à s'assoir et le fait qu'il est l'attention de déposer sa veste sur l'herbe pour qu'elle puisse s'assoir, lui fit esquisser un doux sourire sur le bord de ses lèvres, il la connaissait que trop bien. Mais peut être qu'elle mit trop de temps à réagir puisqu'il vint lui faire une réflexion bien placée. Je n'en ais pas envie.. Lui fit-elle doucement en le regardant, d'un regard sincère et en même temps qui se voulait plus tendre à son égard qu'il ne l'avait été lors de leurs derniers échanges. Elle vint alors s'installer à ses côtés, sur sa veste, laissant son sac se poser sur ses jambes. Elle ne lui avait pas dit qu'elle partait au festival, il s'était donc renseigné, et ça lui faisait plaisir. Elle n'avait pu louper l'annonce de son départ en vacances avec Eileen puisque celle-ci n'avait fait que le lui répéter.. Cela n'avait que guère enchanter la belle brune qui ressentait malgré elle toujours une certaine rivalité avec la jeune femme, trouvant qu'elle se l'accaparer bien trop.. Elle hésita quelques secondes avant de reprendre la parole, finissant par tourner son regard vers lui, oui elle avait la confirmation qu'il lui manquait. Tout ça m'a fait..peur, que tu veuilles t'éloigner.. Il savait très bien qu'elle avait toujours eu du mal à se livrer sur ce qu'elle pouvait ressentir surtout lorsque ça la touchait de prés, donc là il remarquerait l'effort qu'elle avait fait pour s'ouvrir un minimum à lui. La jeune epsilon ne semblait plus si sûr d'elle, elle se sentait atteignable et elle n'aimait pas ça mais pourtant elle savait que l'effort était requis pour lui..
Sujet: Re: roman&catalina .No matter what, I keep my eyes on you. Lun 7 Juil - 19:11
No matter what, I keep my eyes on you
Roman&Catalina ⊹ Je ne pouvais ignorer son regard de detresse qu'elle me lançait à présent. Tout était froid à présent. La chaleur de notre relation avait été perdu dans les méandres de nos erreurs et je ne savais absolument pas comment me rattraper. Parce que j'avais une fierté aussi mal placée que sa dignité l'était et chacun de nous n'avait aucune intention de faire le premier pas parce qu'on ne le faisait jamais, pour personne. Et pourtant c'était la plus belle erreur que l'on pouvait faire. Une marque peu représentative de l'amitié qui nous liait et nous animait chaque jour. Car moi, depuis qu'elle était plus là, chaque matin je me sentais hanté par son absence, par le manque de sa présence dans ma vie. Souvent je regardais mon téléphone parce que je m'attendais à être inondé d'sms qui aurait fait presque débordé mon smartphone. La plupart du temps, c'était des photos de vêtements de créateurs qu'elle m'envoyait pour me demander mon avis. Mon avis, ben voyons. C'était généralement pour me poser une question et il suffisait que j'émette un avis contraire au sien pour qu'elle réfute mes paroles comme si elle n'avait plus besoin de moi pour se décider. Une habitude qui faisait partie des milliards que nous avions prises ensemble. Et puis Catalina c'était celle qui m'avait suivit depuis le début de ma vie. Qui avait tout vu et tout su de moi avant tout le monde. Me confier à elle n'était pas une honte, je n'avais pas besoin de faire semblant parce que, malgré mes nombreux sarcasmes, elle me comprenait comme jamais. J'aurais dû honoré cette relation en rabaissant mon indignation face à notre dernière dispute pour filer droit vers elle et la prendre dans mes bras pour tenter une dernière réconciliation. Mais non. Je n'étais pas comme ça, elle le savait et elle non-plus. Pourtant pour Catalina, je mettais battue nombre de fois. D'ailleurs c'était la seule femme pour laquelle je mettais autour battue jusqu'ici. Battue pour défendre ses idées face à tous même lorsque je semblais sceptique, battue pour la défendre contre des hommes trop imposants dans sa vie, battu pour garder ma place des plus impérieuses et qui trônait en état de maître dans sa vie. Parce que j'avais prôné ma place et ne la lâchais plus à présent. Plus qu'une amie, elle était une amante. On avait tellement l'habitude de vivre dans l'opulence qu'ils nous étaient depuis toujours, impensable de jouer la carte de l'amitié platonique. Non. Moi je n'avais pas l'habitude de l'amitié et pour combler le tout, on jouait sur tout, tout le temps et à nos dépends. On dépassait les limites, brisait tout entendement possible et on défonçait nos vies à jouer sur la corde de l'incompréhension totale. Qu'importe que personne ne comprendrait pourquoi on jouait ainsi quitte à mettre à mal cette amitié. On ne pouvait s'en empêcher. Je l'aimais comme un fou, j'aurais pu tuer pour cette fille et je savais aussi qu'il n'y avait aucune gêne. A tel point que le jour où cette relation malsaine venait à trouver une faille, on s'en parlerait sans problème. Du moins c'était ce que j'espérais. Nous étions d'ailleurs tellement proches qu'on se fichait éperdument des remarques que chacun pouvait faire à l'égard des amis de l'autre. Il était vrai que je ne supportais pas les airs supérieurs et glacials de son amie Silver. Cette sigma avait le don de me toiser pour montrer à quel point elle ne supportait pas mes airs supérieurs alors qu'elle ne se rendait absolument pas compte qu'elle me jaugeait de la même manière que je le faisais, moi et mes semblables qu'elle semblait haïr. Une vraie snob, perdue dans sa vie et avec elle-même. Voila ce que je pensais. Et puis il n'était pas rare qu'aux côtés de Catalina, je me lance dans un charmant intermède avec la dites Silver pour venir la mettre plus bas que terre. Ça faisait rire l'epsilon aussi bien que lorsque je feintais l'air désinvolte à souhait. Et bien évidemment, je jouais de même lorsqu'elle se mettait à lancer des pics auprès d'Eileen par exemple. C'était normal, on était comme ça, je ne cherchais même pas à défendre ce beau petit monde face à la belle brune. Elle, elle avait tous les droits. Assez pour l'avoir défendu auprès de Jules au bal quand bien même Catalina était apparu pour venir me cracher son venin en plein visage. C'est ça l'amitié. On se haït en face lorsque nos problèmes refont surface mais on se battrait corps et âme pour l'un et l'autre dès qu'on a le dos tourné. Mais elle ne veut pas s'assoir à mes côtés. Mon regard ne la lâche pas derrière mes Ray Ban. Ok très bien, c'est son choix et je le respecte. Alors je me lève. Pour être à sa hauteur, pour pouvoir l'empoigner de ma présence, pour que ce soit plus dur pour elle de venir réduire à néant les minces efforts que je tente de lui présenter en cette fin d'année. Et elle parle de nouveau. Le silence se fait long, presque insoutenable. Je ne sais pas quoi lui dire. C'est bien la première fois que les mots se détruisent au contact de mes pensées. Même les sarcasmes ne font pas affront à mes vraies envies. Pourquoi tu voudrais que je m'éloigne Catalina ? Je fronce les sourcils. J'ai peur de ce qu'elle pourrait dire. J'ai peur que finalement, nos relations mutuelles viennent effrayer notre relation. Elle est si forte, si hors-norme que c'était le risque, depuis le début. Mais là, ça semble pire qu'avant. Tu sais, même si avec Jules on ne s'était pas séparée, tu aurais toujours été celle qui a été avec moi toutes ces années. Je comprends pas pourquoi t'en doutes. J'ai une envie irrépressible de la prendre dans mes bras mais je me contiens. D'embrasser ses lèvres, de profiter une dernière fois de tout ce qu'elle représente pour moi. C'est dingue. De ne pas pouvoir exprimer cette amitié normalement au point qu'on en vienne s'en cesse à déraper. C'est inexplicable. Mais c'est ce qui fait notre force.
Sujet: Re: roman&catalina .No matter what, I keep my eyes on you. Lun 14 Juil - 21:45
Catalina & Roman comment te dire que tu me manques
Catalina ne détournait pas son regard de Roman, cela lui faisait du bien de le voir mais en même temps elle ressentait cette douleur car elle savait très bien qu'entre eux en ce moment ce n'était pas au bon fixe, et elle n'en avait pas l'habitude.. Non entre eux, même s'ils avaient eu de nombreuses disputes, elles n'avaient jamais été aussi longues voila pourquoi en partie tout cela était déstabilisant. Il était son ami d'enfance, son meilleur ami aujourd'hui, celui qui l'avait suivi le plus clair de sa vie sans jamais la laisser, celui qui avait été le plus proche d'elle. Aujourd'hui, elle sentait qu'un malaise était installé entre eux, mais elle savait aussi qu'en grosse partie c'était de sa faute parce qu'une fois de plus elle avait du mal à se livrer et à lui dire pourquoi elle avait préféré couper le contact entre eux durant plus longtemps.. Mais voila, ce n'était jamais facile de se confier car c'était quelque chose des plus intimes, et qu'elle était pudique. La belle brune ne sait pas comment se comporter face à lui, il fallait qu'il sache qu'elle était perdue, perdue à cause de ses dernières paroles à son égard. Certainement que cela ne la chagrinait qu'elle et c'était surement cela le plus difficile dans tout cela. Pourquoi cela la contrarié plus qu'il ne le faudrait? Car lorsque t'as une relation à laquelle tu tiens par dessus tout et qu'on veut te la changer, que ça soit que d'un brin, tu vois tous tes repères se chambouler et tu ne sais plus sur quel pied danser.. Elle commença donc à lui dire quelques mots qui sortaient du cœur, tandis que celui-ci décidait de se lever pour être à sa hauteur. Il en imposait devant elle, il était bien plus grand et avait toujours eu ce charisme.. Elle essaya donc de lui dire ce qu'elle ressentait par rapport à l'éloignement qu'il voulait mettre entre eux sans vraiment partir dans les détails, espérant qu'il comprenne tout seul. Mais elle comprit à ses paroles qu'il allait falloir qu'elle soit plus clair s'ils voulaient avancer, car elle savait très bien qu'elle ne pouvait pas garder cela pour elle. Ses paroles la touchèrent, elle le savait sincère, il l'était toujours avec elle.. Mais elle baissa doucement la tête ne sachant comment lui exposer ce qui lui trotter dans la tête sans qu'il ne pense que quelque chose ait changé pour elle, car le problème n'était pas là. Je sais.. Lui dit-elle doucement avant de relever son regard vers lui.. Je sais que tu seras toujours là pour moi.. Mais je ne sais plus, comment je dois me comporter avec toi.. Je ne sais plus si j'ai encore le droit de te montrer par des gestes combien tu compte ou bien si tu souhaite toujours qu'on trouve une relation moins.. Elle ne savait même pas le mot qui qualifiait cela.. plus normale? Ce mot l'irrita doucement car elle ne trouvait pas leur relation anormal parce qu'ils se montraient physiquement qu'ils tenaient l'un à l'autre, non elle la trouvait privilégiée. Elle se sentait un peu mal à l'aise de lui exposer tout ça mais en même temps maintenant qu'elle lui avait dit ce qui la tracassait, elle se sentait déjà un peu mieux. Elle aurait voulu goûter au contact de ses lèvres pour accompagner certaine de ses paroles mais elle n'avait pas envie d'aller à l'encontre de ce qu'il voulait à présent pour eux deux, elle respecterait son choix, cela serait juste difficile de se retenir, car c'est Roman..
Sujet: Re: roman&catalina .No matter what, I keep my eyes on you. Sam 26 Juil - 19:18
No matter what, I keep my eyes on you
Roman&Catalina ⊹ C'est difficile de faire face à Catalina en semblant totalement inflexible face à la distance et son silence. Depuis combien de temps nous ne nous étions pas adressés la parole ? Et le pire c'est que je comblais le vide par toutes sortes d'activités extra-scolaires qui pouvaient m'apporter une satisfaction aussi totale que si je n'avais été qu'en compagnie de mon amie d'enfance. Mais en général, il me manquait toujours quelque chose. C'est comme Ben sans Jerry, Titi sans Grominet ou encore Grey's Anatomy sans la famille Grey. Mon regard cherche la confiance qu'elle m'attribue et qui se lit toujours dans le sien. Mais j'ai bien du mal à voir cette même lueur que je lui connais si bien, briller dans ses prunelles sans conteste d'une pureté sans égale. Elle me ferait presque trésaillir. Je pourrais poser le genoux à terre pour cette femme si seulement je ne la considérais pas comme ... Ma soeur ? Non c'était autre chose, un mélange de toutes les relations possibles et inimaginables. Un mélange tonitruant et d'une incroyable efficacité qui ne nous avait pas fait défaut jusque là. A croire que tout change et que cette fois-ci mon compte en banque où les zéros s'alignent indécemment, ne pourra rien changer. Je ne peux pas la couver de cadeau et voir naître un sourire réconciliant sur son visage. Je ne peux pas la conquérir avec des bijoux même ornés des joyaux les plus précieux. Catalina et moi on ne s'achète pas et j'avouais que certaines fois ça m'aurait arrangé si le contraire pu être possible. Son corps m'offre une résistance à toute épreuve que je ne lui reconnais pas et dans un souffle j'attends une réaction qui ne semble pas venir. Qu'attends t'elle vraiment de moi à présent ? Même moi je ne sais pas vraiment ce que je souhaite réellement. Quand on perd un de ces repères on est complètement perdu, dans un brouillard des plus noir dans lequel on avance les mains en avant, aveugle à toutes sensations qui nous entoure, espérant retrouver une lumière qui nous envelopperait de ses rayons chaleureux. Mais rien ne vient. Alors je tente d'avancer prudemment, une habitude qui ne me rend pas très loquasse. Pendue à ses lèvres, au bord de la dérive, je m'accroche à cet air de délivrance qui plane au-dessus de nos têtes sans jamais savoir quand il s'abattra sur nous ou s'envolera au loin, nous épargnant toute réconciliation possible avant les vacances. Et moi je joue au buffle, au grand maître véritable qui n'a pas besoin de ça pour vivre et avancer. Monsieur qui a tout, qui se permet tout, qui compense en s'achetant encore une montre à un prix des plus scandaleux et accompagnant cet achat d'une énième voiture de luxe que le paysagiste de ma villa utilisera sûrement bien plus que moi pour des emplettes que je lui aurais intimer de faire. Mais on s'en fout. Quand on est plein aux as, on se fout de connaître la morale de la vie. A elle on lui dit merde et on lui lance des majeurs à tout bout de champs. mais des manières compulsives n'aident pas à oublier Catalina et le manque qu'elle m'inspire. Ca ne fait qu'aider pendant un instant. Mais je fais partie d'une génération d'incrédule qui a de l'or au bout des doigts mais qui semble déjà désenchanté de ce que tout leur moyen peut leur offrir. Sa question me laisse muet de consternation. Je ne sais pas vraiment quoi lui rétorquer mais j'ai déjà une bonne idée de la suite de mes agissements. Je semble interdit et sais dès lors que je vais devoir peser mes mots. Cette question semble fâcheuse mais je l'attendais depuis notre toute première partie de jambes en l'air. Un pêché dont nous avions abusé encore et encore, friand de dépasser les limites dans tous les moments les plus impétueux de notre vie de fils et fille de. Je ne vois pas pourquoi ça devrait changer. Ce n'était peut-être pas la réaction qu'elle attendait. J'ai l'air d'un grand abrutit à présent et ma mâchoire se crispe déjà de frustration. Ma consternation est grande parce qu'en réalité, je ne sais pas quoi lui répondre mais je sais aussi qu'être normaux n'est pas dans nos cordes. On est comme ça. On a toujours joué de cette manière et lorsque ce n'était pas le cas, c'est parce qu'on avait quelqu'un dans notre vie. Je ne regarde jamais en arrière mais je n'aime pas faire demi-tour non-plus. C'est inconcevable. Si tu veux prendre du recul et devenir une personne qui respecte les règles alors très bien. Je ferais avec. C'était déjà un peu mieux pour lui montrer que quoi qu'il arrive, en continuant nos jeux scandaleux d'enfants de riches qui brûle leur ennui ensemble, notre amitié ne serait jamais ébranlé. Me concernant néanmoins. Mais peut-être qu'il y avait quelque chose d'autre derrière dont je n'avais cru bon de ne jamais tenir compte. Tu me demandes ça parce que t'as des ... Sentiments ? Ce mot est amère dans ma bouche. M'épancher de la sorte, m'égarer sur ce genre de sujet c'est exactement le stéréotype même de situation que je déteste et qui m'insupporte. Mais c'est peut-être aussi ce qui fait que nos routes se sont séparés à un instant. Je lui en parle aussi ouvertement parce qu'on peut toujours tout se dire et qu'elle sait évidemment, que je n'aurais pas pris de distance malgré ce fait pourtant inconcevable pour moi il y avait encore à peine plusieurs jours. Mais c'était peut-être l'explication ...
Sujet: Re: roman&catalina .No matter what, I keep my eyes on you. Dim 3 Aoû - 22:59
Catalina & Roman comment te dire que tu me manques
Catalina venait de vider son sac à Roman, elle venait de lui dire clairement ce qui était en train de la tracasser et ce qui l'empêchait d'être totalement elle en sa présence.. C'est vrai, leur dernier vrai échange l'avait pas mal perturbé et perdue à la fois et elle savait que c'était maintenant ou jamais l'heure de mettre les choses aux clairs. Beaucoup de choses dans sa vie n'étaient pas clairs donc si on devait rajouter Roman à cette liste, elle n'avait plus qu'à prendre un jet et partir droit vers un autre continent. La jeune epsilon était anxieuse, elle était anxieuse parce que pour la première fois depuis qu'elle connaissait Roman, elle avait des doutes sur qu'elle pouvait être sa réponse face à ce qu'elle venait de lui avancer. Elle avait peur qu'il la trouve étrange ou même complétement à côté de la plaque, mais elle était elle et même si la plupart du temps elle abordait une belle confiance en elle, il lui arrivait de tomber..de ne plus être si sûr d'elle et de ce que l'on pouvait penser d'elle. Après tout, elle était comme tout le monde même si elle le montrait moins. Beaucoup pouvaient l'oublier parfois et pourtant.. Cat' ne le quittes pas des yeux, semblant chercher la réponse avant qu'elle n'arrive par des mots mais son esprit est bien trop confus pour y lire quoi que ce soit comme elle pourrait le faire si bien à l'habitude. Non, tant qu'il ne la rassurerait pas, ou en tout cas ne lui dirait clairement pas où ils en étaient, elle ne pourrait pas être la même avec lui. Elle attendait juste une réponse de sa part et se détestait déjà de paraitre si déroutée face à lui, pour qui passait-elle? Bon il fallait se dire qu'il s'agissait de son meilleur ami donc normalement il ne la jugerait pas. Et voila que sa réponse tomba..une réponse qui la surprise par son naturel et sa facilité. S'était-elle fait des films pour rien? Là clairement elle était en train de se dire que c'était le cas mais en même temps ses mots qui suivirent lui enlevèrent un beau poids des épaules. Elle pencha alors doucement sa tête sur le côté en entendant alors sa partie sur l'hypothèse qu'elle veuille prendre du recul face à tout ça. Cela l'amusa intérieurement car les rôles semblaient s'échanger en l'espace de quelques secondes, c'était à présent à lui de se poser des questions sur la belle brune. Mais elle était loin de s'attendre à ce qui lui sortit ensuite et elle se mordit la lèvre inférieure pour ne pas lâcher un bel éclat de rire face à la bêtise qu'il venait de lui sortir. Oulà eh bien comme quoi il n'y avait pas qu'elle qui se posait de drôles de questions.. Mais voila, Catalina adorait se jouer de lui et vus qu'ils s'étaient retrouvés, pourquoi ne pas recommencer? Elle baissa alors la tête pour faire style mais surtout pour reprendre un sérieux adéquat, avant de doucement prendre la main du jeune homme dans la sienne, entrelaçant ses doigts avec les siens pour relever son regard vers le sien. Je..Je ne savais pas comment te le dire..Ça fait déjà quelques mois..et te voir avec Jules..m'as fait complétement tourné la tête.. Lui déclara-t-elle l'air franchement de se révéler à lui alors que finalement elle lui jouait un mauvais tour et en voyant la tête qu'il affichait, elle ne put retenir plus longtemps un rire s'échapper de ses lèvres. Tu verrais ta tête! Lui déclara-t-elle tout en continuant de s'amusant de lui avant de s'accrocher à son cou et de lui dire. Idiot, moi tomber amoureuse de cette petite tête d'ange? Tu sais bien que je préfère les bads boys.. Se moqua-t-elle doucement avant de déposer ses lèvres sur les siennes parce qu'elle avait envie de sentir qu'ils s'étaient vraiment retrouvés. Notre dernière dispute m'avais perturbé, je voulais juste savoir si j'avais encore le droit de faire ça. Lui fit-elle en reprenant alors son petit air malicieux qui lui allait si bien. Je suis contente qu'on ait pu mettre les choses aux clairs. Finit-elle par lui dire et en effet cela se voyait qu'elle avait repris du poil de la bête en seulement une minute..
Sujet: Re: roman&catalina .No matter what, I keep my eyes on you. Jeu 7 Aoû - 0:07
No matter what, I keep my eyes on you
Roman&Catalina ⊹ Je ne suis pas intimidée face à Catalina mais je le pourrais. Parce que ma question est si gênante que je pourrais déguerpir rapidement devant son regard médusé qui me scrute pour essayer de lire sur mon visage une quelconque marque d'ironie. Mais il n'y en a aucune. Mes paroles n'ont pas été lancées vainement avec l'emphase la plus totale. Je suis réellement sérieux à ce moment précis lorsque toutes mes paroles sortent de ma bouche avec une efficacité désarmante. Parce que je suis le genre d'homme à tenir une franchise imparable même dans les situations les plus délicates et celle-ci me semble de premier ordre. Cela faisait bien longtemps que nous ne nous étions pas disputés à ce point et surtout que l'on ne se parle plus pendant un laps de temps où je remarquais enfin son absence dans ma vie. Goujat comme j'étais, je parais son absence par une interminable série de dénégations dans ma vie mais tôt ou tard, je devais me rendre à l'évidence et assumer le fait que je n'étais pas prêt à vivre une vie ou Mlle Thompson n'y était pas. Alors autant dire que mes questions restaient des plus déconcertantes mais avaient besoin d'une réponse claire et nette. Et la connaissant, elle allait m'en fournir une, que je le veuille réellement ou non. Parce que tous les deux, on ne se mentait pas. Sur nos relations, nos vies, nos doutes, sur aucun de ces points qui semblaient bien sentimentales pour beaucoup mais auxquels on attachait de l'importance. Avec elle je ne me cachais pas contrairement devant beaucoup d'autres et elle était bien la rare personne devant laquelle je pouvais retirer le masque glacial et sans aucune pitié que j'installais sur mon beau visage sculpturale pour le balancer aux yeux de tous avec un dédain certain. Et puis elle ouvre enfin la bouche après une minute interminable d'un silence qui m'aurait vite fait comprendre que j'aurais dû fermer ma jolie bouche princière. Je ne sais pas si l'aspect de mon visage avait changé mais si c'était le cas, il se défigurait entièrement. Se liquéfiait pour être exact. Non pas de ça. Et pourtant je le cherchais c'était évident. Comment ne pas s'étonner devant ses paroles après la relation plus qu'amicale que nous partagions elle et moi sans aucune limite et avec une désinvolture digne des plus grands ? Je passais une main dans mes longs cheveux cuivrés en espérant un retournement de situation qui ne venait pas car elle semblait extrêmement sérieuse et aucun trait de son visage que je lorgnais d'un regard sombre, n'auraient pu m'exprimer toute autre réponse. J'en faisais du mal aux femmes. J'étais douée pour ça et si je n'étais pas entrée chez les epsilons de par mon nom de famille et mon immense ambition, j'aurais bien filé droit chez les deltas si je n'avais voulu être reconnu que pour mon physique plus qu'attrayant et mon goût pour la séduction indétrônable. Alors oui, je jouais avec les femmes comme si je ne voulais pas perdre la main et certaines fois, je ne retombais pas sur mes chaussures italiennes à mille dollars parce que certaines ne le méritaient pas. Mais à quoi bon sembler sentimental quand aucune femme n'arrivait à trouver grâce à mes prunelles délicieusement envoûtante ? Mais ses paroles avaient du sens. Peut-être était-ce la raison qui l'avait amené à nous confronter moi et Jules au bal sans aucun scrupule ni aucune gêne. Finalement, moi qui prenait ça pour une forme de possessivité inébranlable de la part de la jeune femme et que je connaissais si bien chez mes meilleures amies, je devais dire que dorénavant, la scène que je repassais dans ma tête prenait un tout autre sens ... Jusqu'à ce qu'elle éclate de rire. Je me sens déconfis, humilié de n'avoir su réagir comme il l'aurait fallut à une problématique que j'avais moi-même posé et le pire, c'était qu'elle semblait très fière de sa fourberie la jeune femme. Je serrais des dents malgré que les bras de mon amie d'enfance encerclait enfin mon cou dans une marque irrévérencieuse, remplie de sarcasmes à tout va. Ben bravo, je ne l'avais pas vu venir celle-là. Tu me vexes là. Comme si c'était impossible ! Et voila que ma mine change du tout au tout. Vexé carrément du peu d'attention qu'elle pouvait me porter au-delà de notre relation. Moi qui semblait terrifier à l'idée que Catalina puisse être amoureuse de moi, il y a quelques secondes, me voila qui changeait d'humeur en prônant l'homme qui se sentait délaisser et toucher dans son égo surdimensionné. Mais lorsque les paroles de la belle s'accompagnèrent d'un baiser chaste sur mes lèvres, outrageusement aguicheur cependant, un sourire s'esquissa sur mon visage ténébreux. Ok très bien, je vois que tu n'as pas perdu ta fougue. Tant mieux. Parce que tu me le paieras. Voila que ça redevenait en un clin d'oeil comme avant ou du moins en un baiser volé au passage. J'étreins enfin sa taille de la même manière, me fichant bien des badauds qui scrutaient la scène en n'y comprenant visiblement rien. Le Da Russo est assez connu mais le voir étreindre une de ses proies aux yeux de tous est difficilement concevable. Ne chercher pas à comprendre mes relations avec les femmes c'est perdu d'avance. J'embrasse de la même manière Cat au début mais avec plus de fougue jusqu'à mordre sa lèvre inférieur avec un plaisir incongru visant à la faire légèrement grimacer par mon audace. Je t'autorise. Tu as de la chance, ce n'est pas donné à tout le monde. Que je lui sors en lui souriant avec affront mais elle a bien compris que j'étais ravit de la retrouver enfin. De partir en vacances la tête bien plus légère. Je me sens bien plus serein à présent, l'esprit plus léger et l'envie de profiter de ces derniers moments à ces côtés avant deux longs mois d'abstinence à cette drogue nommée Catalina. Moi aussi. Tu m'as manqué. Un second sourire m'échappe comme si j'étais l'homme le plus conquis de la terre face à son visage d'une innocence majestueuse. Mais la prochaine fois que l'idée te vient d'entrer en furie dans mes bureaux, soit gentille, n'effraie plus mon assistante. J'ai bien faillit lui verser une prime pour accident du travail. Que je lui lance juste pour la taquiner plus que pour soucis de déverser encore de l'argent dont je n'avais que faire de toute manière. Mais heureusement pour moi, je la serrais assez fort dans mes bras pour qu'elle ne s’insurge pas de mes propos en me repoussant et ce moment me semblait le plus délicieux du monde à présent ...
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