ebony&alejandro .Bad bitches like me is hard to come by.
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Sujet: ebony&alejandro .Bad bitches like me is hard to come by. Dim 18 Mai - 22:32
Bad bitches like me is hard to come by
Ebony&Alejandro ⊹ Mes talons claquent sur le sol de San Francisco pendant que je traverse la route sans prendre la moindre précaution ce qui me vaut de me faire klaxonner plus d'une fois. Mais cette fois-ci ce n'est pas parce que ma silhouette de diablesse a attiré inexorablement les regards. Non. C'est sûrement pour mon incompétence a faire attention aux choses qui m'entourent. Alors je continue ma route sans jeter même un seul regard autour de moi où aux voitures qui se sont arrêtées de justesse, évitant ainsi de m'écraser sous leurs roues. Moi j'ai l'air imperturbable. Du genre qui prône son inconscience avec fierté et qui s'en amuse d'un sourire borné sur les lèvres. Les mains blottis dans les poches de la veste d'un noir de jais que j'ai endossé, je tourne à l'angle d'une rue pour m'engouffrer dans des ruelles des moins attractives. C'est risqué de se balader la nuit dans ce type d'endroits. Encore plus lorsqu'on est une fille et faîtes comme telle. S'habiller comme je le fais n'est sans doute pas le meilleur moyen non-plus d'éviter les ennuis et j'avouais que je ne me faisais en aucunement petite en vue de ma démarque imposante malgré ma petite taille. Des regards en coin pour observer qu'on ne me suive pas, je continuais ma route d'une assurance à la limite de l'insolence. Cette confiance en soit dans ce genre de moments venait sûrement du fait qu'à une époque, plus que révolue, j'avais dû vivre par mes propres moyens, au jour le jour et que, de ce fait, avait dû me débrouiller par moi-même sans l'aide de personne. Alors forcément, je ne connaissais pas les mêmes peurs que les gens normaux ayant vécu pas mal d'épreuves qui m'avaient changé de bien des manières. Et même en changeant de vie et en la reprenant en main en arrivant à Berkeley j'avais réussit à survivre à la fusillade qui y avait eu lieu deux ans auparavant et aux tueries qui s'étaient produits l'année dernière me laissant par contre, dans un piètre état vu l'acharnement que le tueur avait mis à me faire taire moi et d'autres élèves tombés aux mauvais endroits aux mauvais moments. Toujours est-il que, soit j'attirais vraiment les merdes autour de moi, soit j'avais une chance considérable pour avoir toujours survécu et m'être relevé alors que nombreux auraient été à s'arracher les cheveux après même pas la moitié des drames que j'avais pu connaître. Je ne cherchais pas d'explications à tout ça. j'avais essayé autrefois. Quand mon ex était décédé alors que j'attirais toutes les plus grandes misères dans la terre. Mais ça aurait été se torturer pour rien. J'avais vite abandonné. Chercher à comprendre pourquoi ne servirait à rien. Tout arrivait pour une raison et j'aimais m'imaginer que si la vie s'acharnait sur moi c'était pour me tester, car elle avait prévu un destin bien plus important pour moi que tout le reste de la populasse qui m'entourais. Une silhouette se tient alors devant moi et mon regard se porte vers son regard. Je m'arrête mais ne parle pas une seconde. Le regard de la personne que je toise dorénavant jette des coups d'oeil autour de lui et je ne peux m'empêcher de montrer mon impatience pendant qu'il me tend une enveloppe remplit de billets et, qu'après avoir compté, je range dans la poche secrète de ma veste, tout contre ma poitrine. A mon tour de lui refournir ma came et de le voir le reluquer comme s'il pouvait savoir si je l'arnaquait ou pas. Stupide enfant. Je devrais arrêter ces ventes intempestives. Lux me l'a assez répété tout comme Pavel, j'ai les flics aux trousses. Le doyen me soupçonne depuis pas mal de temps et à force de jouer à lui faire des pieds de nez et me foutre de lui ouvertement sans lui laisser la possibilité d'obtenir une preuve, je vais le regretter. Il fait tout pour me mettre la main dessus. Mon client s'éloigne et je veux faire de même. Sauf que des sirènes apparaissent derrière moi puis une sonnerie. Je me retourne assez pour voir qu'un contrôle à ce moment précis pourrait me coûter par mal de mon précieux temps. Alors je marche plus rapidement, pour esquiver les policiers. Et puis je sens la voiture me suivre alors je commence à courir jusqu'à ce que je comprenne qu'ils me suivent vraiment. Soit je ne fais plus dans la discrétion soit quelqu'un les a informé qu'il fallait sûrement me surveiller. Toujours est-il que je ne compte pas m'arrêter pour leur poser la question. Maintenant ils sont sortis de la voiture. Il me court après. Une course infernale après la montre où chaque minute me rapproche d'une remise en question de mon futur. Et pourtant l'adrénaline qui me monte à la gorge me fait sourire pendant ma course infernale. Un frisson ma parcourt l'échine lorsque j'aperçois enfin une fenêtre ouverte d'un bâtiment sur le côté. Je m'enfile dans la ruelle, saute sur la benne à ses pieds et m'engouffre comme une ombre par la fenêtre. Les policiers ne s'arrêtent pas et continuent leur course. Je souffle, mon palpitant cognant rudement contre ma poitrine et j'essaie de reprendre ma respiration. Je ne peux alors m'empêcher de rire. Une fois calmée, je compte redescendre par là où j'ai pénétré mais des bruits de voix se font entendre. Mon regard se perd dans l'obscurité de la pièce. Un lit, des tréteaux, des dessins posés au sol. Ma curiosité est piqué au vif. Alors je rajuste la robe que je porte et ouvre la porte au fond pour faire face à un escalier. Les marches descendus je tombe ... Dans une galerie d'art, en plein milieu d'une réception si je comprends tout. Ils sont beaux sur leur 31. Je ne peux que sourire de la situation et pique une couche de champagne sur le plateau d'un serveur qui passe entre les convives. Mon regard toise chacun des invités en quête d'une futur proie pour cette soirée qui ne fait que commencer.
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