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best relationship advice, make sure you're the crazy one (davy)

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MessageSujet: best relationship advice, make sure you're the crazy one (davy) best relationship advice, make sure you're the crazy one (davy) EmptyVen 4 Juil - 17:39


“See ? That’s it,” he said, waving his hand.
“That’s part of what makes us so great, Luce. I’m crazy.
You’re crazy. Together, we make our own brand of crazy.”

:plop: 8000ème message :plop:
Sam R. Lindley-Scofield & Davy Lancaster ~ Bresil Summer 2014

C'est sur un coup de tête - rien de vraiment surprenant pour un couple aussi imprévisible que le leur - que les deux amoureux achètent leurs billets aller-retour, font leur valises en quelques heures et s'éclipsent direction le Brésil. A vrai dire leur destination n'avait pas été un aussi grand hasard qu'il le prétendait : Davy l'avait tout bonnement harcelé, menacé, amadoué (pas très difficile de deviner laquelle de ces tactiques avait eu raison de lui), afin d'assister à la coupe du monde qui battait son plein en Amérique latine. Si Sam n'était pas particulièrement friand de football, l'anglaise qu'était Davy était ancrée dans sa culture natale et suivait avidement l'avancée de ce sport dans lequel les américains ne brillaient ni par leur intérêt ni par leur talent. Ils grimpent dans l'avion, direction les places éco qu'ils ont préférées à la petite fortune qu'ils auraient dépensé en premières classes. Et puis de toute façon, ils s'amusent bien trop à emmerder le monde là où les hôtesses de l'air les auraient bien vite calmés afin qu'ils ne dérangent pas les riches. Chaque fois que passe le chariot des boissons, Sam pique quelques-unes de ces mini bouteilles de vins et d'alcool en tous genres qu'il partage avec Davy. Quatorze heures d'avion, c'est un sacré paquet de temps à se tourner les pouces et à chercher des distractions. C'est pourtant un challenge que relèvent aisément les deux étudiants, tous deux excités comme des puces. L'omega retient son souffle tandis qu'il glisse discrètement sa main dans le sac d'un homme joufflu pas loin d'eux, profondément endormi et la tête ballante. Il l'attrape finalement et lance le mode caméra. « Shhtttt, tu vas le réveiller... » qu'il lâche soudain à Davy, qui lui arrache le portable des mains et se met à filmer tout ce qu'elle croise. A la fin du voyage, l'inconnu récupère son portable et gagne au passage une vidéo de lui-même en train de baver dans son sommeil, d'une dizaines de cadavres de mini bouteilles vides et d'un couple de dérangés alternant grimaces et baisers nais face à la caméra. C'est qu'ils seraient presque déçus d'être arrivés à destination, ces deux là. Heureusement débordent-ils encore de leur incroyable énergie, et rejoignent leur hôtel avec la même impatience. Les jours commencent peu à peu à défiler, et ils profitent de ce pays inconnu pour célébrer leurs premières vacances en temps que couple officiel. Si les billets d'avion étaient de seconde classe, Sam a cependant mis un point d'honneur à réserver un hôtel digne de ce nom, de sorte qu'il puisse offrir à la jeune femme un confort qui lui ferait sans aucun doute plaisir. Il l'avait gâtée à coup de petits déjeuners livrés dans leur chambre, piscine et jacuzzi, ainsi que de petites attentions qu'il prenait sûrement autant de plaisir à lui offrir qu'elle à les recevoir. En espérant que Wren s'amuse tout autant au marathon des parcs en compagnie de... Lui-même. Le souvenir de l'iota lui semble tellement loin à présent qu'il n'y a pas repensé depuis leur départ de San Francisco, voilà de ça une semaine. Il était devenu le cadet de ses soucis, comme tous ceux qu'il avait laissés à Berkeley ou aux activités proposées par l'Université pendant l'été. Bientôt et on ne sait trop comment, ils se retrouvent dans les tribunes d'un des matchs de la coupe, opposant la France à l'Allemagne. Ils ne supportent aucune des deux équipes, et se foutent complet du résultat, mais ça ne les empêche pas de gueuler comme des dingues à la moindre action des deux équipes. Evidemment que Sam a une petite préférence pour la France, qu'il a souvent visitée, mais à vrai dire il est tellement alcoolisé qu'il ne fait bientôt plus la différence entre les joueurs. Tandis que Sam est habillé aux couleurs du Brésil, c'est le drapeau américain qui est peinturé sur chacune de ses joues. Quant à Davy, elle arbore le costume anglais intégral, autant dans sa tenue que dans son maquillage. Je sais ce que vous vous dites, de même que nombreux des spectateurs - à compter qu'ils en aient quelque chose à faire, et rien n'était moins sûr - ils semblaient tous les deux complètement à côté de la plaque. Et pourtant, leur bonne humeur semble avoir raison de leur bizarrerie : la preuve, ils se lient d'amitié (ou se mettent-ils plutôt tacitement d'accord pour crier et chanter ensemble) avec un groupe de deux bonhommes aux couleurs de la France. Alors que les deux étudiants n'ont bu jusque là que de la bière - une quantité conséquente tout de même - l'un des hommes, barbu et en sueur, leur tend une gourde sans arrêter d'encourager bruyamment son équipe. Le jeune homme s'en empare d'un oeil tout d'abord suspect, puisse hausse les épaules et en avale une gorgée, prenant grand soin que ses lèvres ne touchent pas le goulot. Il ne sait pas ce que c'est, mais ce n'est définitivement pas de la bière. Il tend le breuvage à Davy, la gorge en feu. Les yeux rivés sur le sol, tentant de supporter le choc de cet alcool sûrement local, il remarque une vieille bague, un piteux anneau argenté rongé par l'usure et qui doit être fait de tout sauf d'argent. Emerveillé, il se penche pour la ramasser, et entend à ce même moment un vacarme ahurissant dans les tribunes, signe d'un but marqué par l'une des deux équipes. Bien trop fasciné par sa trouvaille pour le remarquer, il pose une main sur l'épaule de Davy afin d'attirer son attention. « Oooh, regarde ça Davy ! » Fasciné, il attrape la main de la jeune femme alors qu'il n'est même pas certain qu'elle l'ait remarqué. Concentré, il glisse l'anneau à son annulaire gauche et contemple son oeuvre. C'est sûrement du à l'alcool et le bruit qui ne lui permettent pas d'avoir des pensées claires, mais il éprouve une certaine satisfaction face à ce geste. « Vous pouvez désormais embrasser la mariée. » récite-t-il pour lui-même d'une voix grave. Il attrape la jeune femme par la nuque, la tire vers lui et l'embrasse. A présent ravi, il se joint à la foule de hurlements enthousiastes - ou déprimés - quoi que ne sachant toujours pas quelle équipe il est en train de féliciter.
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