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Le matin qui restera à jamais gravé comme celui ... [Pv Julian]

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MessageSujet: Le matin qui restera à jamais gravé comme celui ... [Pv Julian] Le matin qui restera à jamais gravé comme celui ... [Pv Julian] EmptySam 8 Nov - 16:49

Le matin qui restera à jamais gravé comme celui ... [Pv Julian] 01110 Le matin qui restera à jamais gravé comme celui ... [Pv Julian] 01211

« Je dirais même plus ; ubuesque ... »




    :parla: Quelques heures avant la crise ...

    Notre protagoniste perdue, cherche une issue. La pièce dans laquelle elle se trouve s'avère être peu éclairée ; seul quelques spots de couleurs criades semblent illuminés la pièce ... Tout est floue. Elle bouscule violemment une personne et une sensation de froid, d'humidité s'empare alors de la jeune rousse ; Amely panique. Elle cherche à tâton son chemin, une main secourable ... & puis le vide. La nuit de la jeune sigma aurait en effet pu se passer ainsi, mais cette paraphe n'est autre que le cauchemar qui anima son sommeil. Vous comprendrez donc sans difficulté que sa nuit fut rude et plus que mouvementé. Et si encore ce n'avait été qu'à cause de cela ! En effet, notre belle rousse assoupie pour quelques minute encore, se love dans son lit aux côtés d'un bel inconnu. Son lit ? Non. Le sien à lui, ce "il" qui lui fait défaut, ce "il" en trop. Oui, en trop ! Stevens n'avait réellement pas besoins de ça en ce moment entre sa rupture avec Adam, l'absence de Jason & le retour de Carter ... La belle était perdue. Pas étonnant au final qu'elle finisse par se perdre dans les bras de n'importe quel inconnu, légèrement pompette. En effet, trop d'histoire d'amour tue l'amour ; quoi que là on est d'accord, il n'était en aucun cas histoire d'amour : mais de sexe, tout c"e qu'il y a de plus salace et malsain .. Une histoire d'un soir, sans importance ; ce qui explique la scène qui va suivre : je m'explique.

    Il était dans les alentours de 6 heure du matin lorsque l'aube vint surprendre la jeune rousse et l'ôter de son sommeil. Elle ouvrit un première oeil tout en grimaçant. Il n'y avait en effet, rien de plus pénible que la gueule de bois ; quoique les premières minutes qui suivent les lendemains de fête ne sont pas top non plus... Car on est là avec une tête de détérée à se demander quelle connerie on avait encore bien pu faire et à ce moment on sent une main se plaquer contre notre hanche et on a la réponse à notre question. S'en suit un stress immense, est-ce un homme ou une femme ; ai-je été assez lucide pour me souvenir que je suis hétérosexuelle ? Amely détestait ce genre de situation, comme elle se détestait dans ces cas là, songeant péniblement aux diverses leçons de moral qu'elle avait pu un jour faire à ses amis sur les histoires sans lendemain. Amely ouvra donc le deuxième oeil avec une moue digne des plus grands comics'. Elle chercha à tâton sur le sol quelque chose qui aurait pu ressembler à un de ses vêtements mais saisit une des chemise du jeune homme, elle reprit donc de plus belle son investigation et finit par retrouver son boxer. D'un geste presque félin, elle se hissa hors de la couette et enfilla le vêtement à une main, l'autre plaqué sur sa poitrine afin de la cacher. Elle attrapa son haut qui trainait à leurs pieds et l'enfilla, là aussi, aussitôt. Le jeune homme semblait plongé dans un profond sommeil et sa respiration telle une musique accompagnait les mouvements de la jeune rousse. Cependant elle ne savait que trop qu'il ne fallait pas se laisser berner à la respiration de quelqu'un. Elle esperait fortement qu'il dorme toujours, afin de pouvoir filler à l'anglaise (pardonnez moi l'expression) mais c'était sans compter sur ce satané réveil qui émit un bruit strident capable de mettre sur pate un ours en hibernation. Elle tourna donc enfin sa tête vers le bel inconnu afin d'éteindre le réveil d'un gracieux mouvement. Le bras de la jeune sigma fendit l'air dans un élan quasi aérien, si bien que le réveil n'eut le temps de sonner qu'un dixième de seconde ; à éspérer que cela n'était pas le dixième en trop !

    Alors qu'elle s'apprétait à se lever d'un pas de velour afin de se diriger vers la porte ; son regard se posa sur le belâtre et un sourire presque satisfait s'afficha sur le visage de notre protagoniste. Amely n'aimait pas cela, ça sentait l'affaire louche ... En effet, s'était ce même regard qui s'était autrefois posé sur Jason ou encore sur Carter ... Bref, le genre de sourire qui vous fait miroiter un avenir quelconque. Mais non, pas cette fois çi, de toute façon il y avait peu de chance qu'Amely le recroise un jour puisqu'il n'était ni de la fac, et à priori vu son léger accent ni de Californie et encore moins d'amérique. Ce jeune homme était si les souvenirs d'Amely était bon, tout ce qu'il y a de plus anglais. Donc, pas de souçi à se faire, rien de leurs petites godriolles ne sortiraient de cette chambre à part elle et peut être lui au bout d'un moment. Il faut dire qu'il y avait de quoi être satisfaite ; même saoul il semblerait que la jeune Stevens garde les mêmes exigeances et canons de beauté. Le jeune homme était en effet d'une beauté incomparable, quasi surnaturel ; des traits fins mais coupé au couteau : une oeuvre d'art à lui tout seul. De plus, à en croire les plis des draps, le reste était tout aussi parfait ... Amely finit par sortir de son émoi alors que le jeune homme commençait à émerger. cependant au lieu de détaller comme un lapin devant un chasseur, Amely resta inerte, comme si elle voulait affronter le danger ou quelque chose dans ce gout là. Les yeux rivés sur le jeune homme, les cheveux légèrement en batailles vêtue d'un simple débardeur et d'un boxer, Amely restait là, assise sur le lit les jambe recroquevillées et la tête posée sur ses genoux et semblait réfléchire.
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MessageSujet: Re: Le matin qui restera à jamais gravé comme celui ... [Pv Julian] Le matin qui restera à jamais gravé comme celui ... [Pv Julian] EmptyMer 12 Nov - 17:34

    « If you wanna be rich, you got to be a bitch. » C’est sur ces paroles que Julian émergea de ses songes. Sans ouvrir les yeux, son cerveau essayait d’analyser ce qui se passait, la provenance de ces mystérieuses paroles et de sa gueule de bois, sans oublier le contexte spatio-temporel dont il n’avait aucune idée. Tout autant de questions qui furent brusquement interrompus par une prise de conscience subite, un regain de mémoire des plus inopinés et une réapparition de son calme légendaire. Un sourire se traça sur ses fines lèvres au même moment qu’il voulut tirer le drap sur lui. Pas question de se réveiller avant midi, question de principe. La texture qu’il avait entre les mains : rêche et plus vigoureuse que ses draps le troubla quand même, aurait-il fait une quelconque bêtise la veille ? Le coup d’un soir étant loin d’être une bêtise pour notre ami le playboy celui-ci pensait à l’éventualité déroutante de possibles galipettes dans le lit de Reese. Car en effet, le souvenir qu’il avait de la veille se résumait à une sortie festive en compagnie de sa récente meilleure amie, la grande actrice aux mille scandales. La soirée avait été bien plus mouvementée qu’il l’avait cru et ils avaient dû faire toutes les boites les plus en vogue de SF. Ce n’était pas sans déplaire à Julian qui de boite en boite et d’after en after avait su profiter de l’occasion. Les danses des strip-teaseuses rythmées par les entrechoquements de coupes remplis d’alcool, la musique techno mêlée aux voix stones, drogues et puis sexe. Le vice caractérisé.

    Les souvenirs de la veille lui revenaient un à un pour laisser place quelques dixièmes de secondes plus tard, à un trou noir après l’arrivée à ce qu’il devinait être la dernière étape de leur périple. Etaient-ils tellement plongés dans l’euphorie de la soirée qu’ils avaient commis l’irréparable ? Le jeune homme ne voulait pas se décider à ouvrir les yeux pas même à bouger une main ou tâter l’espace vide ou pas à ses côtés. Le simple fait de penser qu’il ait pu coucher avec Reese relevait pour lui de l’inceste. Pourquoi ? Tout simplement car le premier amendement de la constitution du parfait Julian stipule clairement qu’une fois qu’une fille est officiellement déclarée meilleure amie toute relation sexuelle avec, est prohibée. N’arrivant pas non plus à garder le suspens vraiment suspens, il finit par ouvrir les yeux, de la lumière filtrait par des volets ouverts et la chambre où il se trouvait avait l’air d’être tout sauf une chambre. Bon, elle y ressemblait tout de même un minimum, mais loin d’en être une vrai, plutôt un endroit non-identifié que nous laisserons tranquille. Portant sa main dans ses cheveux tel un reflex de lever du lit, il regarda autour du lit pour ne voir d’abord personne puis pour reporter son regard vers le lit en lui-même et y rencontrer le corps d’une jeune femme blonde. Un clignement d’œil pour vérifier si la blonde en question ne serait pas Reese puis un souffle soulagé et un regard vers le ciel afin de remercier dieu tout puissant pour sa bonté.

    Afin d’exprimer sa gratitude envers le créateur suprême, le jeune homme décida malgré son mal de crâne et sa certaine mine d’enterré vivant, de mettre du cœur à être un Julian plus ou moins exemplaire. La première étape consistait à se bouger du lit, n’étant pas le sien, squatter ne devait pas faire partie des valeurs prêchées par dieu. S’étirant les muscles endoloris par le tas de substances psychoactives ingurgitées la veille, il lança un deuxième regard au corps presque plié mais surtout inerte de la jeune femme assise sur le lit. Pendant un instant, il eut peur qu’elle soit morte puis l’observant avec plus d’attention –d’un regard que si elle l’avait croisé, elle aurait pris ses jambes, ses mains et tout son corps aussi à son coup tellement qu’il ressemble à un sociopathe quand il s’y met le Julian- il réussit à être certain qu’elle ne l’était pas, un clignement de cils le lui avait confirmé. Sans adresser un mot à la belle inconnue, il sauta sur pied sans prendre la peine de commencer par enfiler son caleçon, après tout de quoi se cacher ? Il réussit finalement à mettre la main sur le sous-vêtement, sa chemise et ce qui semblait être un pantalon, enfila le tout, prenant soin et plaisir à ignorer la demoiselle puis, en lui lançant un dernier coup d’œil méprisant, il sourit et sortit de la pièce pour se retrouver dehors, dans les rues de San-Francisco, directement. Où est-ce qu’il avait été ? Comment avait-il atterri là ? Et qui était exactement la jeune femme ? Ju’ n’en avait strictement plus rien à faire, l’épisode de cette nuit se trouvait être déjà clôturé pour le jeune homme qui ne s’attendait pas le moins du monde à ce que l’évènement ait des répercussions dans sa vie future. Tout en composant le numéro de Reese, histoire de voir quand à elle, où est-ce qu’elle avait atterri, il s’engouffra à l’intérieur d’un taxi avant de se rendre compte qu’il avait laissé tout son portefeuille… là-bas.


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MessageSujet: Re: Le matin qui restera à jamais gravé comme celui ... [Pv Julian] Le matin qui restera à jamais gravé comme celui ... [Pv Julian] EmptyMer 12 Nov - 19:38


    S'est alors que le jeune homme s'éveilla. les cheveux en bataille ; il bondit hors du lit en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "Anthropocentrique". C'est alors que la belle Stevens sortit de sa stupeur mais surtout de ses songes pour voir le belle inconnu, complètement nu, aller et venir à l'aveuglette à la recherche de quelques vêtements. A en conclure à son air non-chalant et surtout préssé, Amely compris qu'il lui épargnerait un discours pathétique et surtout hypocrite sur la nuit passée; car elle savait très bien que tout comme elle, il n'avait aucune idée de ce qui avait bien pu se passer. Même si leur nudité et les draps de satin le laissaient sous entendre. Elle se redressa donc également, la tête léèrement à l'ouest et enfila son pantalon. Il vallait mieux qu'elle s'en aille & le plus rapidement possible, car s'il y avait bien une chose qu'elle détestait plus que tout c'est importuner les gens ; et donc "squatter" chez ceux-ci était à l'encontre de ses principes. Elle jetta un bref coup d'oeil vers la commode et remarqua qu'une de ses chaussures trainait là, même si le terme le plus approprié pour ce genre de pompe semble être escarpin. Elle attrapa donc son escarpin noir et remarqua à côté une petite carte de visite où l'on pouvait lire "Hotel Carlton" ... Amely en eut le souffle court, comment avait elle attérit ici ; non pas qu'elle n'était pas habituée à ce genre d'endroit, au contraire, mais elle les fuyait. Elle n'aimait pas vraiment rester dans ce genre de lieux ; trop d'animosité ... C'est toujours "A qui sera le plus riche et pourra se payer la suite la plus chère.". Elle en conclut donc que ce jeune inconnu l'avait amené en ces lieux. Il devait être sacrément riche pour l'avoir conduit dans un endroit pareil ; une raison suplémentaire pour que la blonde reste en silence : il était tout ce qu'elle cherchait à fuire à l'habitué. Il fallait vraiment qu'elle soit saoul pour avoir accepté de l'accompagner ou alors qu'il ait un sex-appeal à tout épreuve.

    Elle termina donc de s'appréter et fit le plus rapidement possible. Cependant le jeune homme semblait plus rapide qu'elle et quitta la chambre comme une flèche. C'était pour le moins étrange, il venait de dépenser une centaine de dollars dans une suite Carlton & il ne profitait même pas du room service, ni du jacuzzi ... Ni même de la vue. Etrange, vraiment. Amely s'apprétait à sortir de la chambre mais elle constata qu'à vouloir faire vite, le beau ténébreux avait oublié son portefeuille. Et comme vous vous en doutez, la jeune blonde ne put résister à l'envi de connaître l'identité de son hôte. Elle s'imaginait qu'il devait avoir la vingtaine, fils à papa, friqué avec une dizaine de mastercards dans un portefeuille Gucci ... Je ne vous explique pas la surprise que cela fut, lorsqu'elle s'apercue que le jeune homme était en faite un étudiant on ne peut plus normal qui travaillait pour payer ses études et vivait dans la citée U avec une simple carte de crédit usée et quelques dollars seulement. Amely l'avait donc mal jugé ... Mais surtout, la jeune fille allait devoir casquer ! Car il n'avait certainement pas réglé la note de l'hôtel. Amely descendit donc les escaliers majestueux de l'hôtel et se retrouva à l'acceuil. Là, la jeune blonde fut quelque peu embarassée car elle avait du égarer sa carte bleue lors de leur nuit on ne peut plus mouvementé. Zut, il faudrait qu'elle fasse une opposition en banque ; encore de la paperasse ! Elle dut faire ce qu'elle déteste "sortir" sa carte d'identité et mettre le montant de la note sur le compte de son père.

    - Vous n'avez qu'à le mettre sur le compte de Monsieur Stevens, mon père, il devrait passer régler ma note et la sienne sous peu, il rentre de Paris dans six jours.

    Alors qu'elle allait expliquer le malencontreux incident qui était survenu la nuit dernière et donc par la même occasion pourquoi elle ne pouvait pas payer ; le jeune inonu fit sa réapparition dans le hall. S'est alors que l'hotesse d'un sourire hypocrite s'apporcha du jeune homme et dit :

    - Oh, le compagnon de Mademoiselle ! Vous prendrez bien un petit quelque chose avant de nous quitter ; c'est la maison qui offre. On peut bien faire ça pour nos meilleurs clients.

    Un sourire niais s'afficha donc sur son visage et Amely honteuse, n'hosa regarder le jeune homme. A ce moment précis, elle le détestait pour avoir oublié son portfeuille, car elle supposait que s'était pour ça qu'il était revenu et non pour ses beaux yeux.
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MessageSujet: Re: Le matin qui restera à jamais gravé comme celui ... [Pv Julian] Le matin qui restera à jamais gravé comme celui ... [Pv Julian] EmptyMer 12 Nov - 23:33

    Sans bien sur avoir échappé aux grognements d’un chauffeur de taxi auquel on avait fait perdre de précieuses secondes de vie mais surtout d’argent, me jeune homme redescendait du taxi. Il rangea de nouveau son misérable téléphone portable dans sa poche et observa du trottoir le nom qu’affichait l’enseigne au dessus de l’établissement d’où il venait de sortir : Hotel Carlton. Vu son emplacement en plein milieu de la ville et les dorures très prétentieuses du sigle, il n’y avait pas de doute, on y allait pas en étant le « pauvre » petit Julian. Sur ce, le jeune homme se demanda comment ça avait bien pu se passer, la veille. Il avait beau s’en ficher il n’en restait pas moins intrigué. Il finit par conclure au bout d’un moment que la demoiselle devait être de ce genre gosses de riche qui se croient tellement malheureux qu’ils passent leurs vies à coucher à droite à gauche et à se filer des substances illicites dans le sang pour y donner un minimum de sens. Enfin l’analyse ne dura pas bien longtemps vu qu’il n’était pas question de la jeune femme pour l’instant mais de son portefeuille. Après un moment d’hésitation, il s’engouffra à l’intérieur de l’hôtel. Il pensait à son étourdissement qui aurait peut être pu lui éviter d’avoir à adresser la parole à sa conquête de la nuit ou encore plus à l’affronter. Ce qui était par contre certain c’est que dieu ne pouvait pas agir sur tous les fronts ou encore que Julian ne faisait pas assez « saint » pour qu’il le garde de ces petits malheurs. Recherchant une solution, il pensa à ceci : Peut être pourrait-il juste rentrer dans la chambre chercher l’objet de sa réapparition et s’en aller de nouveau aussi silencieusement qu’il l’avait fait antérieurement. Mais s’il n’arrivait pas à le trouver, il devrait alors sans doute demander à la demoiselle dont-il ignorait le nom si elle ne l’avait pas croisé du regard. Bon ok, peut être que toutes ces anticipations n’allaient servir à rien et qu’il le trouverait chez la réceptionniste car elle l’y avait laissé où qu’en remontant dans la chambre elle l’aurait déjà quitté. Mais voilà même avec une tête dans le coton ses méninges ne cessaient pas de fonctionner calculant déjà la probabilité de chaque éventualité.

    Se retrouvant à l’entrée, Julian avait plus l’air d’un d’un mec -qui avait tellement fait la fête la veille que ses cheveux étaient plus en bataille que d’habitude, que sa chemise dépassait de son jean et que son air de clochard ne pouvait échapper au passant le plus distrait et- perdu ! Sans pour autant se laisser abattre, il se dirigea vers le hall en faisant attention à la porte battante et puis aux différents dispositifs de sécurités : Ah ces américains après le 11 Septembre ! Très vite devant la réceptionniste, il s’apprêtait à demander le numéro de la chambre où il était. Peut être qu’on ne le reconnaitrait pas vu son allure mais qui ne tente rien n’a rien alors pourquoi pas essayer ? Mais son intention fut interrompue par la voix d’une réceptionniste au ton faussement enjoué qui devait plus souhaiter à ces jeunes gens qu’ils brulent en enfer pour pouvoir se payer une nuit dans un tel hôtel qu’autre chose. Ne prêtant pas pour autant la moindre attention aux paroles de la dame, vu qu’il n’en avait rien à cirer d’un quelconque déjeuner et qu’en plus elle le prenait pour le compagnon de mademoiselle qu’il n’avait toujours pas reconnue…habillée. Un rapide balayage du hall lui suffit cependant pour comprendre la situation, il n’en fallait pas moins pour mettre le jeune homme en colère. Elle qui paie la chambre à la réception après qu’il ait « fui », ça ne pouvait être plus embarrassant. Mais Julian se rendit vite compte que si, la vie pouvait s’acharner sur vous parfois. Et que dans une vie antérieur il avait du faire une très grosse erreur pour écoper d’une telle journée mais surtout d’un sort aussi sadique. Tout en essayant de formuler une phrase audible, il ne put s’empêcher d’examiner la créature avec laquelle il avait passé la nuit : il ne pouvait que tirer chapeau à son instinct en matière de choix, même dans l’inconscience, il savait y faire. La réceptionniste à la voix perché chantait les louanges du choix de ces deux clients qui ne savaient même pas comment est-ce qu’ils avaient bien pu atterrir là quand Julian agacé, s’arrêta net. Fusilla du regard celle qui avait échauffé son canal auditif à très haute température, glissa ce dernier vers la blondinette, puis lança sur un ton plus que froid :
    «Inutile d’insister mais je suis pressé, je veux juste récupérer mon portefeuille…s’il vous plait ? » Arquant le sourcil sans bouger, il attendait la réaction de l’une ou de l’autre pour enfin pouvoir se tirer de là et vivre en paix sa vie de « pauvre » Julian.

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MessageSujet: Re: Le matin qui restera à jamais gravé comme celui ... [Pv Julian] Le matin qui restera à jamais gravé comme celui ... [Pv Julian] EmptyJeu 13 Nov - 10:58


    Voilà, la serveuse qui se contre-fichait pas mal de leur contentement et qui au fond ne cherchait qu'à allonger la note ; en train de déblatérer tout un speach sur leur service restauration ou encore sur leur institut détente ... Tout à coup, après les avoir toisé des pieds à la tête elle ajouta qu'une boutique de vêtement était à leur entière disposition un peu plus loin dans le hall et que Monsieur comme Madame trouverait certainement à leur convenance pour sortir et peut être même certainement éviter de nuire à la réputation de l'hôtel. Car même si lors de leur arrivée il faisait nuit, un soleil de plomb scintillait à présent & la fausse avait donc repris du service avec ses bêtes sauvages qui ne leur épargneraient pas une seule faute de gout ou de marque. Cela en fut trop pour a jeune fille. Il n'y avait rien de pire que se sentir mal à l'aise, comme de trop quelque part et Amely imaginait que s'était précisément ce que le jeune homme devait ressentir. C'est alors que le jeune homme dit :

    «Inutile d’insister mais je suis pressé, je veux juste récupérer mon portefeuille…s’il vous plait ? »

    Amely remarqua les yeux de fauves de la jeune femme mi vendeuse mi hôtesse se jeter sur le jeune homme en entendant le mot "portefeuille". Cela en devenait grotesque, voir risible ... Amely détourna pour finir son regard de ses escarpins pour le lancer dans le regard pénétrant du dénommé ... Zut, Stevens avait fouillé dans son portefeuille mais n'avait pas pris le temps de retenir son prénom, quelle idiote. Quoi que c'était peut être mieux ainsi, elle allait lui remettre son portefeuille, il s'en irait sans ajouter un mot à part à ésperer un "merci" mérité il me semble. Et surtout ils ne se reveront jamais, et d'ici une semaine Amely pourra rire de cette scène avec sa nouvelle bonne amie Reese. D'ailleurs en parlant d'elle, Amely remarqua qu'elle faisait une nouvelle fois la une du SFT. Alors qu'elle s'apprétait à sortir de son sac le portefeuille en cuire légérement déconfit du jeune homme ; elle attrappa le journal qui était posé sur le comptoire , elle demanda d'une voix non chalante "Je peux ?" & sans même attendre la réponse elle saisit le quotidien et l'ouvrit à la page "3". A voir le regard perplexe et interrogateur de sa dernière conquête ; on pouvait voir une certaine animosité bouillir en lui, comme s'il n'essayait pas de comprendre pourquoi à cet instant lire le journal lui paressait plus immportant que lui rendre son satané portfeuille.

    Citation :
    Drame au niveau de la septième avenue ...

    La jeune étoile montante, Reese Woodnord, organisait hier pour son arrivée un pot où seule l'élite californienne était conviée. Il n'y avait en ces lieux que du beau monde : jet set, figures les plus en vogue d'Hoolywood etc ... Quoi qu'il en soit, cette soirée paressait prometteuse et voulait montrer l'étendue des talents de Mademoiselle Woodnord en matière d'acceuil ; cependant dans les alentours de 3 heures du matin, un corps fut retrouvé à quelques rues seulement du lui de la fête. Un dénommé Mr. Dawsonn , fils héritié de la filiale Benson Cie, mort. L'autopsie n'a cependant réveler aucune trace de coup ni d'agression, il serait mort d'une overdose. La jeune Woodnord nie la quelconque présence de substance illicite lors de sa soirée, elle a dit, je cite " Je ne suis en aucun cas responsable de ce que font et amènent mes hôtes, vous vous rendez compte s'il fallait à présent se mettre à fouiller les gens de bonnes familles en plus du reste... les policiers feraient du 23 heure / jour sur 24... *rire* ". Des témoins affirmes avoir vue un groupe de jeune fillerdans les alentours des 3 heure avec le jeune Dawsonn ; des portraits robots sont à l'heure actuelle en train d'être établie. Quoi qu'il en soit l'enquête donnera certainement suite à un procès car l'agence B. ne compte pas en rester là & il leur faudra un peu plus que des cigarettes pour etouffer cette affaire.

    Après avoir lu ça, Amely quelque peu choquée et surprise vacilla ; heureusement qu'elle se tenait à ce moment au comptoire de l'acceuil. Elle regarda d'un air froid et grave, le teint blème le jeune homme et sans dire un mot elle lacha le journal et déposa le portefeuille sur le quotidien la page ouverte sur cette "Une" ... & alors qu'elle se dirigeait vers la sortie l'esprit ailleurs quelque chose vint perturber sa marche ...
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MessageSujet: Re: Le matin qui restera à jamais gravé comme celui ... [Pv Julian] Le matin qui restera à jamais gravé comme celui ... [Pv Julian] EmptyJeu 13 Nov - 17:58

    Ah la réputation de l’hôtel, comment avait-il osé s’avancer dans le hall dans un tel état ? Pauvre réceptionniste, elle n’était pas au bout de ses peines avec notre rebelle. Les hôtels huppés, étrangement, Julian connaissait bien ses endroits là. Il y a quelques années, à l’époque où il n’était qu’un naïf jeunot d’à peine 19 ans, il avait réussit à intégrer l’élite Irlandaise. De manière tout à fait hasardeuse, il s’était retrouvé un jour en compagnie d’une demoiselle richissime mais d’un naturel absolument charmant. Elle, éprise de lui et lui, en manque de compagnie et surtout d’affection, ils avaient passé ensemble quelques délicieuses semaines. Et naturellement, dans son envie de découvrir le pays, il l’avait suivi pendant tout son séjour à travers ces endroits dont il n’avait eu l’habitude auparavant. Mondanités, hypocrisie mais surtout complots et compétitions, le tout avait rythmé son séjour dans le pays pourtant renommé pour son calme. Il était passé par tout cela, les palaces, les paillettes, les journaux people, les paparazzis. Mais au bout d’un moment, les choses en devenaient lassantes presque écœurantes, le plaisir n’en était plus un et la demoiselle qui lui servait de compagne sombrait dans la déchéance et la folie. Alors, il s’en était allé, sans donner d’explication vers un autre pays, revenant aux simplicités de la vie. Naturellement, connaissant le système, il savait exactement ce à quoi devait réfléchir la « dame ». Evidemment, il n’en avait que cirer et son portefeuille devenait obsession. Sa réplique avait cassé l’entrain surfait de l’employé et son regard l’avait offusqué voire même indigné, n’en tenant pas compte comme à son habitude, Julian observait sa compagne se diriger vers le comptoir et commencer à feuilleter un journal people. Si un regard meurtrier existait, le jeune homme l’aurait simplement et sans scrupules lancé à la jeune femme. Comment des potins pouvaient-ils être plus urgents que son envie de récupérer son portefeuille ?

    Au même moment, il échangea un regard avec la réceptionniste tout aussi surprise mais surtout à bout de nerf qui finit par se rediriger derrière son comptoir. Le jeune homme quand à lui, reportant son attention vers Amely, vit qu’elle semblait troublée. Le regard qu’elle lui lança ne fit que l’inquiéter d’avantage et d’un pas pressé il se dirigea vers le comptoir où le magasine et son portefeuille étaient entreposés. D’un sourire satisfait et soulagé, il jeta enfin un regard vers l’article et la photo. Reese, une mort, la veille… Pris de panique, il lut en diagonale les quelques lignes, vit la photo et eut un troublant Flash-Back. Le tout en pas même cinq minutes, il comprit l’histoire, la bourde et les ennuis qu’il risquait d’avoir très vite. Son sang se glaça et son sourire disparut tout aussi vite, il voulut composer le numéro de sa chère amie pour avoir un peu plus de détails sur ce qui se passait mais préféra d’abord rattraper la demoiselle qui filait à l’anglaise. Elle était là, il s’en souvenait parfaitement et s’il avait des ennuis, elle était tout autant concernée. Pas question de la laisser s’en tirer ainsi. Rangeant son portefeuille dans sa poche arrière, il arriva au niveau de la jeune femme prête à quitter l’établissement, l’arrêta dans son élan en lui attrapant le bras. Son geste avait été brusque même agressif. Se mettant en face d’elle, sans la lâcher, il plongea son regard dans le sien de manière à créer une tension quasi-électrique. Pendant quelques secondes, le jeune homme resta complètement immobile, incapable de bouger. Heureusement, cela ne dura pas et reprenant ses esprits, il s’approcha dangereusement de la demoiselle puis lui murmura au creux de l’oreille :
    « T’étais là, tu t’en souviens…Il va falloir affronter les conséquences, ne soit pas lâche, fuir n’a jamais été une solution… » Ses paroles avaient juste franchi le seuil de sa bouche, sans y réfléchir, il devait la retenir, lui parler, comprendre, est-ce qu’ils avaient vraiment fait ça ? Ses questions avaient besoin de réponses et la seule à pouvoir lui en donner s’échappait. Il n’était pas question de la laisser. Se reculant légèrement de son oreille, il sentait encore l’odeur de sa peau, légèrement perturbé. Cette nuit-là lui revenait. Comment avait-il pu être aussi con ? Qu’est ce qui l’avait amené à cela ? Son regard inquiet et rassurant à la fois se posa sur les yeux de la jeune femme à la recherche de réponses.

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MessageSujet: Re: Le matin qui restera à jamais gravé comme celui ... [Pv Julian] Le matin qui restera à jamais gravé comme celui ... [Pv Julian] EmptyVen 14 Nov - 19:39


    A peine avait-elle posé le quotidien sur l'office, que quelques bribes de souvenirs firent surface tel de brefs flash backs. Des coupes de champagne qui s'entre-choquent, des néons multicolores, des rires, des baisers, des rails de coke, une sensation de froid et d'humidité et le vide avec cette même impression d'être seule au monde puis cette main secourable ... Ce n'était donc pas un rêve. En à peine 12h la vie de notre blondinette avait basculé et s'était transformée en cauchemar. S'en était trop, elle qui commençait tout juste à reprendre un train de vie à peu près convenable. Mais alors qu'elle s'apprétait à disparaître et s'enfuire par les deux grandes portes batantes de l'hôtel, histoire de réfléchire dans un endroit moins étranger ... Elle sentit tous son corps se lever, comme retenue captif au sein de l'enseigne Carlton. Ce n'était en faite que le bras de Julian, qui l'avait saisit assez violemment il faut l'admettre afin de l'empecher de filer en douce. Son coeur à ce moment battait la chamade ; si elle avait été cardiauqe il est plus que certain qu'un tel choc aurait déclenché chez la demoiselle une crise. Son coeur battait à lui en arracher la poitrine, ses mains devenaient moites, que faire, quoi dire ? Elle était perdue, ils étaient perdus ; il y a tout d'abord ce portrait robot et sa carte ? Oui, elle avait perdue sa carte la veille ... Misère de misère.

    C'est alors que Julian s'approcha de l'oreille de la jeunette pour lui murmurer qu'il faudrait qu'ils trouvent quelque chose ensemble car après tout ils étaient dans le même bateau. Ce contacte inattendu avec le jeune inconnu troubla Amely au plus au point ... Il ne lui avait pourtant pas fait de déclaration poétique, au contraire, cela ressemblait plutôt à une menace ; mais ... Sans comprendre pourquoi, Amely sentit son coeur se soulver et un frisson parcoura tout son corps, ah la la, le pouvoir de l'adrénaline. C'est alors qu'à l'encontre de tout attente et de son désir quasi bestial de l'embrasser, Amely attrappa sa main pour l'ejecter d'un geste sec et rapide loin de son petit bras. La demoiselle ne portait pas de veste et l'on constatait une jolie trace rouge sur sa peau de pêche. C'est alors que d'une voix à la foix froide et suave, elle lui dit :

    « Lâche ? C'est vous qui me parlez, Monsieur qui se retir sans un mot ne serait-ce qu'une simple politesse le petit matin, une fois qu'il a eut rempli son affaire ... Non, je ne suis pas lâche et j'affronterais ce qu'il y a a affronter. Et vous voulez que je vous dise ce qui va se passer ; nos portraits robots vont être envoyé à la centrale dans moins d'une heure et un policier va gentiment amener tout cela à Reese qui niera les faits et donc qu'elle nous connais. Sa popularité étant montante, elle n'a pas besoin de freins comme nous qui ne savent ni gérer notre alcool, ni notre drogue. Enfin, notre ! Je n'ai aucune idée sur la provenance de ses substances et sur qui aurait pu les apporter mais une chose est sur : ce n'est pas moi. Je n'y ai pas non plus touché car connaissant ma constitution et mon poids ; je serais actuellement moi aussi en overdose. Non pas que je sous entende que c'est vous mais il y a de quoi emettre des suspicions... Je connaissais très bien le .. ; bref, et je sais qu'il n'a jamais mangé de ce pain là. Et là vous débarquez de votre Angleterre profonde et paf ... Alors au lieu d'essayer de m'intimider en me faisant de beau discours sur l'honnêté, essayez tout d'abord vous d'assumer ... Vous vous dites peut être que je suis une sale bourge née dans la cuisse de Jupiter et vous vous demandez qui je suis pour vous donnez des leçons ou même vous jugez ... Là, je ne nierais pas les faits ni l'évidence ; c'est vrai. Sauf que vous voyez je suis exténuée, j'ai les membres endoloris, ma tête me fait mal, je ne suis pas du matin et en plus un gentil jeune homme vient d'essayer de me tordre le bras ... Quoi qu'il en soit il vaudrait peut être mieux pour vous comme pour moi ne pas rester ici à déblaterer nos miasmes et marasmes comme ci on parlait de la pluie et du beau temps, je ne sais pas si vous vous rendez compte de la gravité de la situation ... »

    Stevens venait de déblatérer un speach à une vitesse vertigineuse. Tout, sa voix, ses gestes et son regard, le laissait paraître. Mais de quoi avait-elle peur exactement ? De quoi se souvenait-elle d'aussi horrible ? Ca, c'est ce que le jeune homme aurait voulu savoir, mais au lieu de ça il se fit remonter les bretelles de la pire des façons, à la vu de tous. Quelle humiliation ! C'est alors que Stevens se rendit compte de ce qu'elle venait de faire ... Une once de remord frapperait-elle à la porte de notre ingénue ? Peut être cependant, trop fière elle ne comptait pas en démordre ; c'est alors qu'elle repris ce petit jeu et son air hautain ...

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MessageSujet: Re: Le matin qui restera à jamais gravé comme celui ... [Pv Julian] Le matin qui restera à jamais gravé comme celui ... [Pv Julian] EmptyDim 23 Nov - 22:58

    Les images qui lui étaient revenus avaient beau lui avoir rendu la mémoire, le paysage en était toujours flou. Une table basse, des têtes blondes, le bruit des verres qui s’entrechoquent et celui des lunettes de toilettes qu’on baisse pour aligner les rails de cokes. Du flou, toujours du flou, encore et encore du flou. Une chose est sûre, il avait été avec le gars de la photo. Ce Dawson, ils l’avaient tous les deux accompagné. Quand à l’image de cette jeune blonde, et bien, elle ne quittait pas un seul instant son esprit tourmenté. Le film qui se déroulait dans sa tête avait pour actrice principale la jeune femme et la principale responsable des ennuis où ils s’étaient fourrés ne pouvait être qu’elle. Idée fixe. Inchangeable. Elle l’avait entrainé là-dedans, pas question qu’elle s’en tire aussi facilement. D’ailleurs, le jeune homme connaissait la chanson, elle irait voir son « papa » pour qu’il règle la situation pendant qu’elle continuerait son train de vie festif, s’envoyant en l’air chaque soir avec un nouveau gars. Cette idée là irritait d’ailleurs de beaucoup le jeune homme. Savoir qu’il avait été ainsi piqué au hasard pour une nuit lui déplaisait étrangement. Pourtant en grand fan des histoires d’un soir respectueux du code, tomber sur une jeune femme qui ne voulait pas son numéro le lendemain, aurait du être un rêve. Mais les choses étaient malheureusement tout autres pour un jeune homme qui ne se comprenait plus lui-même. Une situation qui fit vite réagir Julian. Reprendre les rails, ne pas laisser le contrôle à quelqu’un d’autre, d’une poignée de main agressive, il avait attrapé sans s’en rendre compte le bras de la jeune femme. Cette dernière loin de se laisser faire, l’expédia à vingt mètres plus loin. La proximité électrique créé quelque secondes auparavant se voyait soudainement rompu et deux dixièmes de secondes inachevés plus tard, cette même démolisseuse de tension se mit en fureur.

    Une litanie de mots, d’expressions, de piques et d’allusion, le tout mêlée à une mélopée de railleries dérisoires, de sarcasmes et de cynismes, sortant du port « bouche de furie » vint s’échouer sur la tranquille côte « Oreilles de Julian assez agressées par bouche de réceptionniste hypocrite ». Connaissant le jeune homme, nombre de vous se douteront bien d’une chose : bien qu’il aime ignorer les gens et leurs blablas, il n’empêche que parfois les choses le touchent et par conséquent l’énervent. Surtout quand il s’agit de son égo surdimensionné et bien les choses peuvent très mal tourner en un quart de seconde même pas. La réponse du jeune damoiseau se formait au fur et à mesure que la demoiselle déblatérait ses conneries. Mais au moment où Amely eut terminé de parler, les mots s’arrêtèrent à la frontière de ses lèvres pendant un court instant d’hésitation, se demandant si laisser aller la jeune femme sans lui donner once d’importance mais la colère qui montait en lui telle une boule de feu n’attendit pas que sa raison et sa malice finissent de raisonner sur le sujet et ordonna à sa bouche de poursuivre la suite des opérations. C’est ainsi que de manière tout à fait désinvolte, contenant ses émotions comme à l’habitué, il s’approcha de nouveau de la jeune femme qui ne semblait pas insensible à cette proximité.

    « Oh. Pardon, excusez mon impolitesse. Oser déranger sa grandeur, mais d’où est ce que je peux bien sortir avec de telles manières ? » Soulignant l’ironie de ses paroles d’un sourire amusé, il marqua une pause pour continuer sur un ton plus grave. « Ecoute poupée, je ne suis pas là pour t’écouter gémir, encore moi pour t’écouter te plaindre. Alors, tu vas être gentil tu vas m’écouter comme les jolies filles comme toi savent si bien le faire et bien sûr te la boucler un peu. Et j’ai failli oublier. Tes manières de madame-je-me-prends-pour-le-nombril-du-monde tu les laisses de côté. On est dans la merde, mais comme ta présence m’insupporte comme la mienne doit te…exténuer tes membres endoloris, c’est ça ? Et bien, tu vas me donner ton numéro que chacun sorte d’ici. Entendu ? » Voilà, ce qu’il avait finalement décidé de faire, la lui boucler et s’en aller, prenant son numéro avec, au cas où. Quand au reste, pas besoin de se justifier. Il savait avec certitude, qu’il n’avait rien à se reprocher. Il soutint le regard de la jeune femme pour finir par lui adresser un sourcil arqué lourd de sens : Tu te décides à répondre ?

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