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Je te hais comme tu es[Julian]

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MessageSujet: Je te hais comme tu es[Julian] Je te hais comme tu es[Julian] EmptyDim 2 Nov - 22:24

    Victor-Lévy Beaulieu a écrit : « Ce qu'il y a parfois de beau avec l'automne, c'est lorsque le matin se lève après une semaine de pluie, de vent et brouillard et que tout l'espace, brutalement, semble se gorger de soleil. » Aujourd’hui c’est exactement ce qu’il se passa. En effet, cela faisait peu de temps qu’October était installée à San Francisco, mais depuis son arrivée, elle n’avait pu entrevoir un brin de ciel bleu, et le soleil ne cessait de jouer à cache-cache avec les nuages. Depuis sa naissance, elle avait toujours entendu « ah la Californie, il fait toujours beau » Pff foutaises ! Alors October s’était demandée pourquoi elle avait quitté sa ville natale pour venir ici ??? Pourtant, elle pouvait très bien prendre un billet d’avion et repartir à New-York, d’ailleurs cette idée lui avait plusieurs fois traversé l’esprit, mais elle y renonça, car cela voudrait dire retourner chez ses parents. Mais au fond, c’est peut-etre cela qu’elle veut, revivre chez ses parents et avoir une vie normale. Mais arrêtons les suppositions et revenons au présent. October était dans son lit et tourna en rond. Elle avait l’air préoccupée. Elle pensait à des tas de trucs, tout se mélangeait, tout était confus. Elle s’agita dans tous les sens, mit ses mains devant ses yeux…le moindre que l’on puisse c’est que pour une personne qui depuis son arrivée, jouait à la fille sympa, qui menait une vie bien tranquille, elle semblait complètement perdue ! Au bout de quelques minutes, October poussa un gros soupir d’énervement et se leva. Elle ouvrit la fenêtre de sa chambre et là un sourire vint se glisser sur les lèvres d’October. Le soleil avait décidé d’arrêter de jouer à cache-cache et la pluie avait laissé place à un ciel bleu. La vue était tout simplement magnifique. L’automne était la saison préférée d’October, car elle offre une féérie de couleurs. Toutes ces feuilles orangées qui tombèrent délicatement des feuilles, il n’y avait pas plus beau spectacle. Quand October parla de l’automne, elle utilisait souvent une citation de Toulouse-Lautrec : « L’automne est le printemps de l’hiver. » Mais malheureusement peu de gens était de son avis, la plupart trouvait cette saison monotone et terne ce qui énervait October au plus haut point. Comment trouver l’automne monotone et terne ??? C’est impossible. Mais pourquoi October se demandait pourquoi les gens pensèrent ici ? Elle n’avait pas dit qu’elle se foutait de l’opinion des gens ????

    Après être restée quelques minutes à la fenêtre, elle alla dans la cuisine. Enfin cuisine était un vaste mot. En effet, étant dans une résidence universitaire, elle avait la cuisine en commun avec d’autres étudiants, mais la miss étant solitaire, s’était acheté quelques trucs basiques pour se faire sa propre cuisine. Elle se prépara un petit-déjeuner : café et verre de jus d’orange ; on ne pouvait pas faire plus simple !! En effet, la cuisine et October ne font pas bon ménage ! La seule chose qu’October sait cuisiner ce sont les pâtes, comme tous les étudiants ! Les pâtes sont le sponsor officiel des étudiants ! Mais quand il s’agissait de préparer un autre plat, October n’était pas très douée. Alors comme elle n’avait aucune envie de mettre le feu à sa chambre ou de s’intoxiquer, elle choisit la facilité et encore même préparer un café, pour October c’est mission impossible, mais il faut dire qu’elle n’était pas aidée par le matériel. Elle avait une cafetière dernier cri, alors vous allez me dire que justement ça devrait être un avantage, mais pour October non, elle regarda la cafetière dans tous les sens et au bout d’une bonne quinzaine de minutes, elle arriva enfin à la faire fonctionner ! VICTOIRE !!! En ce qui concerne le jus d’orange, la tâche s’est révélée être plus facile, elle consistait à ouvrir le frigo, sortir la brique de jus d’orange, prendre un verre, verser le jus dedans, et remettre la brique dans le frigo ! Et October réalisa cette tâche avec succès !!! BRAVO !!! Elle prit sa tasse, et son verre et alla s’installer sur son lit.. Elle regarda tout autour d’elle, elle avait une drôle de sensation, peut-être que c’était ce qu’on appelle de la solitude ??? En effet, c’était la première fois qu’October vivait seule. Quand elle était à New-York, elle vivait chez ses parents, mais ne supportant plus la pression qu’elle subissait, elle avait décidé de finir ses études ici. Dans sa chambre, tout était calme, la chose qu’elle avait envie de faire, c’était de rentrer chez elle, de s’excuser, et que tout redevienne comme avant, mais à chaque fois qu’elle voulait que tout redevienne comme avant, elle savait que c’était cause perdue, rien ne pouvait redevenir comme avant ! C’était impossible. Dans la pièce, le silence était pesant, elle alluma la télé, et tomba sur un épisode de Dora l’exploratrice !!! Elle commença à le regarder tout en buvant son café. Puis Dora commença à faire son blabla habituel et posa une question « A qui fait-on appelle quand on ne sait pas où il faut aller ? » Et là October regarda la télé et se mit à répondre :

    A la carte !

    Et tout au long du dessin animé, October répondit aux questions de Dora. Bah dis donc elle devait vraiment se sentir seule pour se mettre à parler à une petite exploratrice. D’ailleurs quand October remarqua qu’elle parlait à une télé, elle eut un sursaut de terreur !


    Mon dieu, je parle à une télé !!! Il faut que je sorte, j’ai besoin d’air.


    Elle se précipita vers son armoire et enfila un survêtement, prit son ipod et quitta la résidence. Elle alluma son baladeur, mit son casque sur ses oreilles, la chanson qu’elle entendit était Pass the buck de Stereophonics ! Rien de plus stimulant pour un jogging !! Et hop c’était parti, elle courut sans trop savoir où elle allait. Puis au bout d’une vingtaine de minutes, elle se dirigea vers pacific heights. Etant une grande solitaire, October ne peut qu’aimer ce quartier. Elle décida de se rendre à North beach, car c’était un endroit calme, situé en retrait de la ville. C’était un lieu parfait pour faire un petit jogging. Au bout de quelques minutes, elle arriva à destination, elle était à bout de souffle. Elle s’installa près de l’eau, coupa son ipod, et se contenta d’écouter le bruit des vagues. Tout était calme, elle était comme seule au monde. Enfin… elle ne resta pas seule longtemps. En effet, lorsqu’elle tourna la tête, elle vit une silhouette familière à quelques mètres d’elle. Cette silhouette c’était celle de Julian Kurtwood, la personne qu’October détestait le plus à Berkeley. Elle leva les yeux au ciel et soupira. Elle était allée dans cet endroit pour se retrouver seule, et manque de chance, il fallait que cet abruti soit là ! Dès son arrivée, October et Julian s’étaient pris la tête. Quand Julian était arrivé près d’October, elle se retourna près de lui.


    Qu’es-tu fait ici abruti ? Tu me suis ou quoi ? Tu pourrais pas te casser? Tu pollues mon oxygène.
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MessageSujet: Re: Je te hais comme tu es[Julian] Je te hais comme tu es[Julian] EmptyMar 4 Nov - 17:58

    En cette matinée de Novembre, Julian aurait normalement du comme tous les étudiants, se lever aux aurores et suivre le processus de préparation de tout élève dans les normes de la si grande et renommée université qu’était Berkeley. Seulement voilà, puisqu’il y a toujours un mais avec le cher jeune homme, lui avait habitude de ne pas se lever le matin. Et comment est-ce qu’il faisait pour suivre ses cours donc ? Et bien monsieur se simplifiait la tâche et s’absentait tous les matins. Pas de quoi en faire un drame quand on sait comment fonctionne Julian : Pas avant midi les gens ! Pas la peine de vous prévenir de la sentence qu’encourraient les imprudents qui s’aventureraient à essayer de lui faire faire quoique ce soit. Enfin bon, comme le dit si bien le dicton : « L’exception confirme la règle. », et cette exception survint en ce début de matinée. Alors qu’il devrait être plongé dans ses songes, le jeune homme se dressa hors de son lit, peu confortable certes, mais le jeune avait connu pire pour le passé, sa chambre universitaire comparé à ce qu’il avait traversé offrait du vrai luxe.

    A peine réveillé que le cerveau du mâle se mit en marche, se posant d’abord la question sur cet étrange réveil, puis en s’y faisant, essayant d’imaginer à quoi une matinée pouvait bien ressembler. Bien entendu des matinées, il en avait déjà connues plusieurs mais depuis son arrivée en Automne à San Francisco celles-ci se résumaient à « sommeiller », et puis bon après tant d’années de fatigue, personne ne pouvait lui en vouloir de se rattraper, sauf peut être le doyen, mais celui-ci ne l’avait pas encor convoqué, pourquoi anticiper sur les événements voyons ? Ne se souciant donc pas le moins du monde de ce qui pouvait bien se passer dans une classe ennuyante où on l’attendait pour un cours de physique Polymère, Julian se mit en tête d’aller explorer la côte Californienne. Pour cela il fallait peut être se vêtir le corps et c’est en observant sa nudité dans le miroir qu’il s’en rendit. Mais ne vous méprenez pas si vite, se réveiller tôt c’est pas fait pour le Kurtwood.

    Sans se presser mais de sa légendaire rapidité, il enfila un jean, un tee-shirt et un sweat pour se diriger vers la sortie du campus, sans prendre la peine de se raser, ce qui lui donna un air louche, d’autant plus que la plupart des personnes ne le voyait que rarement sortir de sa chambre, il y avait de quoi le regarder d’un air étrange. Ce que les célèbres étudiants-qui-n’ont-rien-à-foutre-d’autre-qu’observer-les-autre , ne s’empêchèrent pas de faire. S’il y avait un regard capable de tuer la moitié de cette catégorie –comprenant la moitié de Berkeley, soyons d’accord là-dessus - et bien c’est le Juju ne se serait pas gêné pour les exterminer tous. En même temps, quelle perte enregistré ? Seulement, celle de la moitié du futur sénat américain. Pas grand-chose quoi !

    Ne s’attardant pas sur des regards qui lui étaient devenus totalement banals, il s’empressa de quitter l’université, très vite, il s’engouffra dans une gare de métro, observant brièvement les schémas sur sa carte, il eut l’idée d’aller faire un tour du coté de l’océan. Trois changements plus tard, Julian arrivait enfin à destination. Montant les marches, il se dirigea droit vers la lumière qui blessa ses petits yeux accoutumés au faible éclairage de la station. Droit devant lui, se trouvait les différentes Free-Zones réservés aux piétons en mal de ballade, et juste à sa gauche le quartier le plus paisible de la ville : Pacific Heigh. Sans perdre de temps, notre jeune homme s’y dirigea, longeant les différentes ruelles pour finalement arriver à North Beach.

    A peine arrivé près de l’eau, qu’une voix désagréablement grinçante le sortit de ses pensées, d’un ton agressif ne présageant que malheur et châtiments, une jeune blonde l’interpellait méchamment. Il eut vite fait de se tourner vers cette source de grincement pour reconnaitre une blonde. Toujours fallait-il se souvenir de qui était bien cette blonde ? Et qu’est ce qu’elle avait contre lui. Soudain, l’idée lui revint : Elle s’appelait November ! Oui c’est cela. Aussitôt que son nom lui revint, il lui lança, sur son ton le plus grincheux :
    « On m’avait bien dit de me méfier des quartiers paisibles de ce genre mais pas qu’il y avait un centre psychiatrique aux alentours. Cherie, sois gentille : fais pas ton hystérique. » Souriant hypocritement, il reprit : « November c’est ça ? T’es si désespéré ? T’en prendre à un abruti pour satisfaire ta méchanceté ? C’est plutôt bas tu sais ? »

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MessageSujet: Re: Je te hais comme tu es[Julian] Je te hais comme tu es[Julian] EmptySam 8 Nov - 17:42


    Schizophrène ? Oui c’est comme ça qu’on pourrait décrire October. Trois personnalités en elle, trois personnalités qui veulent s’imposer, trois caractères qu'October essaie de contrôler, mais pourtant il faudra bien qu’un jour l’une de ces trois personnalités laissent définitivement sa place à l’autre, car ce combat allait rendre October dingue. Mais avec le temps, cette bataille allait bien prendre fin...Alors est-ce la October gentille, pétillante et rigolote, la October morbide, dépressive, quasi suicidaire ou alors la October peste, méchante, et sournoise qui allait prendre le dessus???

    Pour le moment, c'était plutôt la October sournoise qui avait décidé de montrer le bout de son nez. Et celui qui avait le privilège de subir les méchancetés et les moqueries d'October, était Julian Kurtwood! Avec lui, October ne pouvait s'empêcher de tenter de le rabaisser et de le critiquer. Mais le petit Julian n'était pas du genre à se laisser faire, alors dès que les deux jeunes gens se rencontraient, c'était parti pour un échange de critiques jusqu'à ce que l'un des deux arrêtent ce petit jeu. Pour le moment, on ne peut pas dire quel est le gagnant de cet affrontement, disons que pour l'instant c'est un match nul.

    Et après quelques jours de répit, le combat entre les deux gens venait de reprendre. C'était October qui a ouvert le match! Il faut dire qu'October était venue ici pour être tranquille, se retrouver seule, mais il a fallu que Julian se pointe! Il y a des journées où on ferait mieux de rester au lit, et à ce moment précis, c'est exactement ce qu'October se disait. Quelle idée avait-elle eu d'aller courir...Mais bon maintenant que le combat avait repris, elle n'allait pas déclaré forfait!!!

    Dès que Julian arriva près d'elle, October ouvrit les hostilités, mais peut-être l'ignorer tout simplement, aurait été la meilleure solution. Chacun serait parti de son côté, et la journée aurait continué comme elle avait commencé, c'est à dire tranquille. Mais malheureusement pour October c'était impossible! Disons qu'elle était grande gueule, alors dès qu'elle pouvait l'ouvrir, elle le faisait! Et là n'était-ce pas une belle occasion???

    Pour se défendre, Julian sous-entendait qu’October était une folle qui s’était échappée d’un centre psychiatrique. Il n’avait peut-être pas spécialement tort…Bon October n’est pas non plus bonne à être enfermée dans ce genre d’endroit, mais quelques fois elle est tellement morbide et dépressive que ça en devient flippant !xD ! Puis, en l’appelant November, il lui accordait son plus beau sourire ironique, pour ajouter que c’était bas de s’attaquer à un abruti. En entendant ses mots, October se leva, s’approcha de lui, et lui chuchota au creux de son oreille :


    Oui, t’as raison, je suis folle voire même une véritable psychopathe, alors fais gaffe, car un de ces quatre, je pourrai t’étouffer pendant ton sommeil.

    Puis, October recula de quelques pas. Tu me diras, ce ne serait pas une grande perte, ce serait même plutôt un soulagement pour pas mal de gens ! Maintenant c’était au tour d’October de lancer un sourire ironique.

    C’est vrai ça, je me demande pourquoi je prends la peine de te parler, car je ne supporte pas de parler avec les abrutis, ça les instruit. Alors au lieu de t’en prendre à moi, tu devrais me remercier. En plus dans ton cas, je ne sais pas si on peut dire que tu es abruti, tu es bien pire. Et pour ta gouverne, mon prénom c’est October, mais même ça tu es incapable de t’en souvenir, c’est d’un pitoyable ! Finalement j’aurais presque de la peine pour toi.

    Alors, Julian allait-il répondre à ça, ou alors déclarer forfait....



[HJ: Désolé... O( c'est nul]
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MessageSujet: Re: Je te hais comme tu es[Julian] Je te hais comme tu es[Julian] EmptyJeu 13 Nov - 15:34

    October Shambles, ou plutôt celle qu’il prenait pour November c’était une histoire longue et périlleuse mais surtout absolument insensé. Des hostilités ouvertes au début de l’année après un malencontreux évènement où Julian avait renversé son plateau sur la demoiselle et ensuite usé de son infatigable sens du nonfoutisme et de la nonchalance par nature mais aussi de son entêtement légendairement connu pour son efficacité et sa solidité. Et bien sûr pour ne rien arranger, la personnalité aux multiples facettes de la demoiselle avait suffi pour faire de l’université leur terrain de guerre . Tout le temps à se chercher ou plutôt toujours Julian à chercher la pauvre October et lui faire subir diverses humiliations, harcèlements et tortures, c’était ainsi son côté mal avait ressurgi des abyssales profondes de sa personnalité et il n’y avait rien à faire pour y changer quoique ce soit. Et c’est ainsi que pendant tout le mois de Septembre les coups bas s’étaient enchainés jusqu’à ce que le jeune homme en ait assez et arrête de passer ses nerfs sur la jeune blonde.

    De fait, Julian avait oublié le prénom de la demoiselle. Faire subir un enfer à une personne ne voulant pas automatiquement dire pour lui connaitre son nom ou quoique ce soit, c’est simplement une cible choisie par hasard qu’il fait du bien faire chier et puis voilà ! Certaines personnes sont chanceuses dans la vie d’autres non, pas à lui de changer la loi établie par mère nature. Il respectait cette dernière au point de n’avoir foi qu’en ça et arrivait toujours à référencer chacun de ses actes à cela. Quand on a perdu la boule c’est souvent pour toujours, que voulez-vous donc y faire ?

    De ces deux répliques il avait espéré avoir bouclé la petite boite à camembert de la jeune femme pour au moins un moment mais c’était malheureusement pour ses espoirs désillusionnés sans compter l’inflexibilité et surtout l’éffrontement de son adversaire. La traiter de folle, hystérique et désespérée ne lui avait pas suffit pour comprendre qu’on ne réveille pas un ours de cette manière là. Car en effet, Julian c’est exactement l’ours en manque de sommeil vingt quatre heure sur vingt quatre depuis son arrivée à Berkeley, la faute à qui ? Mais mère nature, voyons ! Que suis-je en train de vous conter depuis tout à l’heure ?

    Enfin bon, laissons donc tous ces détails sans importance de côté car pour l’instant, Julian en avait un peu assez de cette jeune femme tellement en manque d’action dans la vie qu’elle vient s’attaquer à lui. Pathétique ces gosses ! Pire que ça, la demoiselle s’approcha de lui, dangereusement pour lui murmurer à l’oreille quelques menaces qui le firent plus rire intérieurement qu’autre chose. Elle croyait vraiment que elle, petite demoiselle sans grande défense incapable de tordre un orteil à quelqu’un allait vraiment lui faire peur ? De deux temps trois mouvements, il arriverait à l’expédier hors de San-Francisco, il le savait bien mais ne voulait user de violence. Non, Julian préfère ne pas frapper les filles. Enfin parfois, si elles dépassent les limites, serait-il interdit de les remettre à leur place ?

    Quelques paroles en l’air plus tard, elle s’éloigna puis recommença un monologue, oui oui un monologue, elle était bien la seule à écouter, Julian avait déjà les pensées bien ailleurs dans le vent. Après qu’elle ait finir, il lança sur un ton des plus méprisant : Tu sais quoi ? Je te laisse la liberté de m’insulter, je sais que ta petite vie a besoin de rebondissements, alors vas-y, fais-toi plaisir ! Juste ne crie pas ! Merci. D’un ton provocateur, il attendait ce que la demoiselle aurait encore à dire après cela.
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MessageSujet: Re: Je te hais comme tu es[Julian] Je te hais comme tu es[Julian] EmptyVen 12 Déc - 21:52

    Vous savez, il y a certains jours où on se dit qu'on aurait mieux fait de rester au lit...; à ce moment précis, c'est exactement ce que se disait la jeune New-Yorkaise. Comme si ça ne suffisait pas de voir Julian à l'université, il fallait qu'elle croise à la plage!!! On dit que le hasard fait bien les choses, mais dans ce cas-là, c'était tout le contraire! Mais pourquoi il a fallu que le destin place sur la route d'October, un certain Julian Kurtwood!!! Comme si depuis qu'elle était née, elle n'avait pas eu assez d'emmerdes!!! Parmi tous les ennuis, il y en avait qu'étaient bien pire que le cas de Julian Kurtwood, donc October devrait essayer de passer à autre chose, mais elle n'y arrivait pas, il était toujours entrain de la rabaisser, comme si elle ne se rabaissait pas déjà assez toute seule, cet abruti en rajoutait une couche. Le problème c'est que Julian a l'air de très mal connaitre la petite blonde... En effet, il a passé tout le mois de septembre a cherché à provoquer October, à la torturer; il devait sans doute la considérer comme une petite écervelée, incapable de se défendre toute seule, mais la miss ne s'était pas laissée faire, et plusieurs fois elle avait eu envie de le frapper, mais elle s'était retenue. Au mois d'octobre, ça c'était un peu calmé, et là, il fallait que ça recommence, et une nouvelle fois, il donnait l'impression de prendre October pour une pauvre blonde. Mais s'il savait le passé d'October, peut-être qu'il la regarderait d'un oeil différent. Il pensait peut-être qu'October avait peur de lui, mais c'était mal connaitre la jeune blonde. En effet des garçons comme ça, October en avait croisé pas mal sur son chemin durant sa période sombre, et à chaque fois elle prenait un mal plaisir à les remettre à leur place, à les torturer, voire même de se battre avec eux. Une vraie petite violente la jeune October!xD. Après les provocations de la New-Yorkaise, il s'était seulement contenté de lui dire de ne pas crier, et il sous-entendait que la vie de la jeune fille était complètement monotone.

    Alors déjà, je crie si j'ai envie de crier, ce n'est pas à toi de me dire ce que je dois faire. Et Ma petite vie? Tu sais quoi de ma vie toi?

    On aurait bien que dit que ce cher Julian, avait touché un point sensible. Tous les souvenirs d’October revenaient à la surface, mais ce n’était malheureusement pas le bon moment pour cela. La jeune blonde essaya de trouver son calme et tenta de cacher les larmes qui commencèrent à couler le long de ses joues. Elle ferma les yeux, soupira, et sécha discrètement ses larmes.

    T’as raison, je ne sais pas pourquoi je perds mon temps à me prendre la tête avec toi, t’en vaux vraiment pas la peine. Tu es un pauvre minable qui se croit supérieur aux autres. Pourtant, tu n’as rien de plus que nous, bien au contraire. C’est à se demander si même ta famille peut te supporter ! J’imagine bien le truc d’ailleurs, tu dois, comme on a coutume de dire, la honte de la famille !

    Bon, ce n’était pas très malin de commencer à parler de la famille, car October ne connaissait rien de la famille de Julian, et elle se permettait de rentrer dans ce sujet. C’est comme si, Julian ou une autre personne parlait de la famille d’October, elle réagirait sans doute au quart de tour, car, elle ne supporte qu’on parle de sa famille, puisque elle ne connaît pas ses parents biologiques, son père a pris la fuite bien avant sa naissance, et sa mère s’est suicidée le jour de sa naissance ; quant à ses parents adoptifs, ce n’était pas la grande entente…

    En s’engageant dans le terrain glissant de la famille, October s’était vite rendue compte, que ce n’était pas bon, pendant quelques secondes, elle a même penser s’excuser, mais finalement, elle se dit qu’il avait bien cherché, alors advienne que pourra…


    Bon, l’air devient étouffant par ici…

    October commença à s’éloigner, sans même attendre que Julian ait le temps d’ouvrir la bouche, mais ce n’était pas sûr qu’il la laisse partir si vite, sans réagir.


[HJ: Finalement, j'ai eu un petit brin d'inspiration, alors je t'ai répondu. Encore désolée pour le retard. Et encore une fois, je trouve mon post complètement nul. :sorrysnif: ]
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