the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Partagez

- make me something good, like a strawberry cake ! - it's not a pie ? - no, a cake ! (+) adrian

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

- make me something good, like a strawberry cake ! - it's not a pie ? - no, a cake ! (+) adrian Empty
MessageSujet: - make me something good, like a strawberry cake ! - it's not a pie ? - no, a cake ! (+) adrian - make me something good, like a strawberry cake ! - it's not a pie ? - no, a cake ! (+) adrian EmptyDim 6 Avr - 20:34


we are who we are


you are my beautiful stranger friend, you are my trouble ⊹ La nuit avait été agitée et pleine de cauchemar. Un bébé hurlait, hurlait et hurlait, il m'appelait je crois, il m'appelait maman. La chaleur était étouffante, le jardin qui entourait la maison de mes parents était en feu, la plage était noire, le bleu de la mer avait fait place à un marron trouble et effrayant. Je courais dans le jardin enflammé à la recherche de ce bébé qui m'appelait encore et encore. Je n'arrivais pas à me réveiller, je n'arrivais pas à sortir de ce cauchemar qui revenait tout le temps. Un grognement inhabituel me sortit de ma torpeur glacée. Je me leva en sursaut de mon lit, prête à me battre si il le fallait. La nuit était noire d'encre et il n'y avait personne autre que mon colocataire. Le seul pour le moment. L'avantage de résider au rez de chaussé de la confrérie était la proximité avec la cuisine. Les cheveux en pétard, le souffle court, le coeur qui bat la chamade, j'étais bonne pour une crise d'angoisse à moins que je ne me prenne un bon chocolat chaud avec des marshmallows. On était dimanche et il n'y avait que peu de personne dans la résidence. J'avais besoin de parler, mais à qui. Les personnes au courant pour cet événement troublant de ma vie ne vivent pas sur le campus, et même si ils l'étaient, pas dans la même confrérie. J'avais besoin d'extérioriser ma détresse. J'aurais du aller voir un psychologue et déverser toute la peine que j'avais. Mais non, j'était trop fière pour ça je suppose, j'ai préféré affronter ma douleur seule. J'ai mis des mois à m'en remettre et Tobias m'a aidé à remonter la dernière pente. La cuisine était déserte, et seulement vêtue d'un débardeur lâche et d'un micro short, je prépara mon en-cas de minuit. Mon plus grand frère Enzo me préparait ce chocolat chaque fois que j'étais malade ou que je sortais d'un casting qui s'était mal déroulé. Il me l'apportait au lit avec une gauffre au nutella et mon pot de bonbon acidulé. Pas vraiment gastronomique ni sain, mais réconfortant au possible. J'avais une très bonne relation avec mon frère, et si il ne m'avait pas recueillis à mon retour en Australie l'année dernière, j'aurais sans doute été à la rue. Mes parents n'avaient pas décroché un mot à cette grande annonce, ils m'avaient juste regardé, les yeux grands ouverts sur mon ventre arrondis. J'ai vu toute la déception que je leur procurais et avait préféré me réfugier chez mon frère. Enzo étant le seul qui vivait en dehors du domaine familiale avec sa copine de longue date. Son penthouse avait été un vrai refuge et ses visites quotidiennes avait été les seuls que j'avais eu durant ce mois d'enfer. Le lait crépitait sur la plaque électrique, et ce n'est qu'un projection brûlante qui me ramena sur Terre. Et merde ! J'avais un peu élevé la voix, oubliant que la confrérie n'était pas vide à cent pour cent. Je pris une tasse propre, mis du chocolat en poudre et versa le lait brûlant dessus. Deux marshmallows plongés dedans avec une cuillère de sucre et mon chocolat était prêt. Une gaufre restait de ma précédente fringale nocturne. Je pris donc ma trouvaille et m'installa à une table vide. Enfin, elles étaient toutes vides. Je commença à tremper mon dessert dans le lait quand j'entendis un bruit de porte. L'interrupteur juste à côté de moi, je mis la lumière sur l'intru. Adrian. Mon ami. Mon confident si l'on peut dire. Il m'a comprise quand j'ai émis le souhait de partir l'année dernière sans demander pourquoi. Adrian ! Désolé, je voulais pas réveiller quelqu'un. Étrangement, j'étais calme et ne parlais pas comme si j'avais le diable au derrière. Le regard de mon ami était sérieux, presque trop. J'avais envie de pleurer mais je ne pleurais pas en public. Je pleurais seule dans ma chambre, sous ma couette avec mon doudou Tigrou serré au creux de mes bras. Adrian avait été un réel soutien à mon départ, m'aidant à ranger mes affaires alors que les larmes retenues me rendaient aveugle. Et après aussi. Il m'appelait toutes les semaines, prenant de mes nouvelles, me laissant des messages quand je ne répondais pas durant tout le premier mois. J'avais réussis à l'appréciez plus que n'importe quel homme en dehors de ceux de ma famille. Il était devenu mon confident presque mon meilleur ami. Ce jeune homme au visage de poupin. Viens t’asseoir, je me suis faite mon lait chaud spécial coup de blues. Un rire nerveux m'échappa. Je pris une gorgée brûlante du breuvage sucrée au maximum. Dans quelques minutes, je serais redevenue la Arielle complètement hystérique. Etant déjà hyperactive, l'apport de sucre m'était un peu interdit car ça accentuait encore plus mon hyperactivité. Quelle connerie ! Je mangeais des bonbons presque tout le temps. Je détruisais ma gaufre, le regard perdu dans l'assiette en verre bon marché. Ma gorge était nouée, les cris du bébé résonnaient encore dans ma tête. Mon cauchemar. Je sentis alors une main chaude prendre la mienne qui était si froide. Adrian me regarda dans les yeux.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

- make me something good, like a strawberry cake ! - it's not a pie ? - no, a cake ! (+) adrian Empty
MessageSujet: Re: - make me something good, like a strawberry cake ! - it's not a pie ? - no, a cake ! (+) adrian - make me something good, like a strawberry cake ! - it's not a pie ? - no, a cake ! (+) adrian EmptySam 12 Avr - 18:54

make me something good, like a strawberry cake ! - it's not a pie ? - no, a cake !
arielle ∞ adrian


L'une des choses que Adrian apprécie surement le plus aux Etats-Unis c'est le fait qu'ici les bibliothèque qu'elles soient universitaire ou pas restent ouvertes toutes la nuit ! Certes ce n'es pas forcément la première chose à laquelle on pense quand on pense aux USA mais pour Adrian c'est tout bonnement génial. En effet il fait partit de ce genre de personne qui réussissent beaucoup mieux à travailler le soir que en pleine journée, oui c'est vrai en pleine journée il y a bien trop de tentation, l'ordinateur, la télévision, le soleil dehors, les amis, la plage, non c'est impossible de se concentrer ! Tandis que une fois la nuit et bien bizarrement tout parait plus simple. Il était environ 3h du matin peut être moins quand Adrian se réveilla enfin, il c'était endormi sur une table dans la bibliothèque de l'université, il voulait absolument finir son dossier mais après des heures de travail il avait décidé de fermer les yeux 5 minutes. Mais finalement lorsqu'il les ouvra à nouveau deux heures étaient passé. Il se frotta les yeux et se frotta la joue en essayant de se réveiller. Il tait presque sur que les pages de son bouquin avait pu s'imprimer sur sa joue tellement il a bien dormi. Le brunet regarda son portable et vit un message de sa colocataire qui lui demandait où il était, il décida de ne pas répondre car de toute manière elle devait dormir maintenant et puis il allait rentrer à l'appart d'ici quelques minutes. Oui c'est dans un moment pareil que le jeune Browning aurait préféré habiter à l'université, au moins il n'aurait pas eu à prendre un taxi pour rentrer chez lui. Il rangea donc ces affaires et mis son sac sur dos, puis il descendit les escaliers et alors qu'il n'y avait pas un bruit le rugissement de son ventre qui semblait avoir faim le fit presque sursauter ! Bon apparemment un petit tour dans la cuisine s'imposer pour pouvoir contenter son estomac il se dirigea donc là-bas et alors qu'il venait d'ouvrir la porte la lumière s'alluma immédiatement lui faisant fermer les yeux car cela éclairé bien trop pour ses petits yeux fatigués. Lorsqu'il entendit alors son nom il tenta d'ouvrir les yeux les habitua à la lumière et put reconnaître Arielle assise à une table. Un sourire se dessina alors immédiatement sur son visage comme chaque fois qu'il la voit d'ailleurs « Tu m'a pas réveillé, mon ventre avait un petit creux alors je suis venu voir si je trouvait quelque chose par ici » Aux paroles qui suivirent il avança donc jusqu'à elle et s'assit juste à côté, une jambe de chaque côté du banc pour mieux pouvoir la regarder. Il connaissait ce regard par cœur, et il savait que quelque chose n'allait pas, il mourrait d'envie de lui demander ce qui ce passait, il voulait qu'elle lui raconte tout, qu'il puisse la réconforter, essayer de comprendre ou juste d'être la. Mais il ne voulait pas dire une fois de plus une parole tel que " ca va aller" car il ne sait pas ce qu'elle a et par conséquent ces paroles ne sont que des paroles en l'air. Il la regarda alors sérieusement et pris sa main dans la sienne, la serrant légèrement, sa peau était glacée comparé à celle du jeune homme, comme d'habitude, il s'apprêtait à lui demander ce qui se passait mais finalement il se dégonfla « Moi aussi je peux en avoir un dis ? Parce que ça à l'air délicieusement bon ! » Après tout c'était peut être mieux comme ça, il a toujours été celui qui ne lui a rien demandé, celui qui était juste la pour sécher ces larmes et prendre de ses nouvelles. Peut être le prendrait-elle mal si d'un coup il voulait connaître toute la vérité et pourtant dieu seul sait qu'il en a vraiment envie car il ne supporte plus de vir son regard vide lorsqu'elle ne va pas bien.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

- make me something good, like a strawberry cake ! - it's not a pie ? - no, a cake ! (+) adrian Empty
MessageSujet: Re: - make me something good, like a strawberry cake ! - it's not a pie ? - no, a cake ! (+) adrian - make me something good, like a strawberry cake ! - it's not a pie ? - no, a cake ! (+) adrian EmptyMar 15 Avr - 13:24


we are who we are


you are my beautiful stranger friend, you are my trouble ⊹ C'était rare que je sois dans cet état sans prendre mes pilules. Ces petites pilules violettes qui me rendaient léthargique et si agréable à vivre. J'avais conscience que j'étais difficile à vivre, que je n'étais pas une des personnes les plus gentilles et qu'il fallait du courage pour me supporter toute la journée. J'avais conscience de cela et dieu seul sait que j'étais extrêmement consciente de cela. Mais je n'en avais rien à faire. J'étais qui j'étais, et je l'assumais complètement. Même si cela me mettait dans des situations très difficile comme être enceinte et avoir été avec deux personnes en même temps sans savoir exactement qui était le père avec certitudes mais étant sure que c'était l'un et pas l'autre. Bref, des situations difficiles comme je le disais. La chaleur du lait à travers la tasse réchauffait mes mains froides comme la glace. J'étais frigorifié, comme si je sortais d'un congélateur et qu'on m'avait directement posé dans cette cuisine sombre et un peu effrayante sans lumière. La gaufre devant les yeux, j'examinais les grains de sucre qui parsemait la pâtisserie comme de la neige. La chaleur était rassurante, presque cajolant. J'avais l'impression qu'on me serrait, qu'on m'encerclait de bras forts et chaud. J'en avais besoin, désespérément. La chaleur humaine, les bras rassurants, les paroles réconfortantes, il m'en fallait mais je ne savais pas le demander à voix haute. Je me faisais désirer et ça me portait malheur. Les yeux dans le vides, et les cris résonnants encore dans mon crâne, j’accueillis la venue d'Adrian avec autant d'énergie qu'une pile électrique vide. Autrement dit, comme une larve, complètement assommée et pourtant bel et bien réveillé. Tu m'a pas réveillé, mon ventre avait un petit creux alors je suis venu voir si je trouvait quelque chose par ici. Oh, heureusement pour moi. J'étais perdue, complètement à l'ouest. J'avais bien envie de prendre les petites pilules qui faisaient du bien, celles qui rendaient mon esprit calme et aussi léger qu'une plume. J'étais bien sous leur contrôle, mais je n'étais pas moi. La main chaude d'Adrian prit la mienne, tendrement presque. Il avait été d'une aide sans précédant dans ma vie, à m'appeler depuis le grand continent pour prendre de mes nouvelles, me pousser à sortir de chez moi, à réapprendre à vivre sans forcément savoir ce qui se passait mais en éprouvant une peine similaire à la mienne. C'était vraiment étrange d'aider une personne à ce point sans savoir ce qui se passait et je remerciais Adrian de l'avoir fait. Moi aussi je peux en avoir un dis ? Parce que ça à l'air délicieusement bon ! Je ris un petit peu, un rire nerveux et pas du tout joyeux, mais un rire tout de même. Je me leva et alla mettre un peu de lait à chauffer sur le feu. Il allait avoir son lait chaud aux marshmallows, promis. J'avais besoin de lui dire, de lui avouer pourquoi j'avais été si mal pendant tant de mois. Il fallait que je le dise à quelqu'un, surtout quelqu'un d'aussi proche. Adrian, il faut que je t'avoue quelque chose. Une chose très importante. Tellement importante que je ne sais pas comment j'ai pu passer autant de temps sans te l'avouer. Ma langue se délie, je parle sans m'arrêter, butant sur certains mots, m'arrêtant juste pour reprendre mon souffle, déglutissant de manière très peu charmante. L'année dernière, j'étais un peu entre deux hommes, deux putains de richard, beaucoup plus que moi, et ce n'était vraiment pas glorieux. J'étais sans doute plus attaché à l'un, mais n'empêche qu'être avec deux mecs à la fois, qui en plus sont cousins, c'est pas la joie. Enfin si, mais c'est compliqué. Bref, toujours est-il que peu avant Noël, je me suis mise dans une sale situation. Me voilà enceinte, et bel et bien enceinte vu que j'étais à deux mois quand je l'ai découverte. Sauf que je suis sure de qui est le père. Je revins à la table, et prend une gorgée de mon lait brûlant et d'un marshmallows. J'étais un peu paniquée, et sur les nerfs. En avouant aussi cruement la vérité, j'avais terriblement peur de perdre mon ami, fidèle et aimant. Bref, me voilà enceinte et sûre du père. Sauf qu'en annonçant la nouvelle à l'heureux papa un mois plus tard, grosse dispute, grosse engueulade et dans la même nuit, j'annonce à mon autre coéquipier de plaisir nocturne que je suis enceinte. Mais pas de lui, sauf qu'il n'en est pas si sûr que ça. Encore une dispute, et je rentre faire mes valises. Bref, maintenant tu sais pourquoi je suis partie si subitement l'an dernier sans avertir personne. J'étais dans l'avion le nuit même pour retourner en Australie. Je ne l'avais pas regardé dans les yeux depuis que j'avais commencé à parler. Le souffle court et les yeux écarquillés, je plongea mes yeux verts dans les siens. Dire qu'il était sous le choc fut un euphémisme. Alors ? Tu m'en veux ?

[/quote]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

- make me something good, like a strawberry cake ! - it's not a pie ? - no, a cake ! (+) adrian Empty
MessageSujet: Re: - make me something good, like a strawberry cake ! - it's not a pie ? - no, a cake ! (+) adrian - make me something good, like a strawberry cake ! - it's not a pie ? - no, a cake ! (+) adrian EmptyDim 27 Avr - 15:00

Il n'était pas habituel de voir Adrian chez les Lambdas et surtout en pleine nuit puisqu'il à son propre appartement et que du coup à l'heure qu'il est il devrait probablement être chez lui en train de dormir profondément mais à la place il a dormir sur sa chaise dans la bibliothèque. Moins confortable je vous l'accorde mais bon quand la fatigue l'entraîne il pourrez s'endormir n'importe ou croyez-moi, il pourrait même s'endormir debout si ça se trouve. Enfin quoi qu'il en soit il ne s'attendait pas à trouver quelqu'un dans la cuisine des lambda à cette heure la mais apparemment il n'était pas le seul à avoir faim c'est du moins ce qu'il pensa lorsqu'il fut aveuglé par la lumière. Bien heureux de reconnaître son ami Arielle il vint rapidement s'asseoir à ces côtés et comprit rapidement que quelque chose n'allait pas mais comme à son habitude il évita le sujet et lui demanda plutôt si lui aussi il pouvait avoir un chocolat chaud qui semblait si délicieux entre les mains de la jeune femme. Elle se leva donc pour aller mettre le lait à chauffer puis elle vint se rasseoir à côté de Brunet et commença à parler. Ces premières phrases l'effrayèrent légèrement. De quoi vouait-elle bien lui parler ? De ce qu'elle lui a caché jusqu'à maintenant ? De ce qu'il n'a jamais demandé même s'il en mourrait d'envie ? Apparemment oui mais désormais dans sa bouche cela semblait si grave ou du moins cela semblait l'atteindre tellement qu'il ne voulait même plus le savoir. Non il voulait qu'ils continuent ensemble de faire semblant qu'elle aille bien, il ne voulait plus savoir, c'était égoïste de sa part certes mais cela semblait tellement important qu'il se demandait s'il était prêt à l'entendre finalement. Mais il n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit, la voix dans sa tête hurlait "stop ! arrête !" mais il était incapable de formuler aucun mot et surtout il n'en eu même pas le temps. Il écoute le début de son récit et se dit alors que ce n'est finalement qu'une histoire de garçon et que ce n'est surement pas si grave, ou du moins c'est ce qu'il pensa avant d'entendre le mot qui le fit se décomposer. Elle revint à la table avec son chocolat de préparé mais soudain il n'avait plus soif, plus faim, il écouta la fin de son discours cependant mais sans vraiment y prêter attention. Il retient juste qu'elle était tombé enceinte avant de s'enfuir en Australie. Il ne comprenait pas, il était sous le choc de cette annonce. Et l'incompréhension se lisait sur son visage. A sa question il ne répondit même pas parce que pour être franc il n'en savait rien, il lui en voulait ? Oui et non, il ne savait trop quoi penser « Je comprend pas Arielle, pourquoi t'en a parlé à personne, pourquoi tu m'en a pas parlé ? Je l'aurais dit à personne enfin je veux dire tu sais que je suis pas comme ça, personne n'aurait été au courant. » Oui il était déçu de ne pas avoir été au courant, il était déçu qu'elle ne lui ai pas fait assez confiance pour le lui dire, pour oser partager ça au moins avec lui « Et ces types c'est qui ? Tu les vois toujours ? Ils sont à l'université ? » Mais finalement il se rendit compte que ce n'était pas les questions les plus importante, une autre qui lui semblait soudain essentiel lui vient en tête et il la posa sans même penser à la réponse qu'elle allait lui donner, aussi brutale pourrait-elle être « Et le bébé ? Où est-ce qu'il est ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

- make me something good, like a strawberry cake ! - it's not a pie ? - no, a cake ! (+) adrian Empty
MessageSujet: Re: - make me something good, like a strawberry cake ! - it's not a pie ? - no, a cake ! (+) adrian - make me something good, like a strawberry cake ! - it's not a pie ? - no, a cake ! (+) adrian EmptyVen 9 Mai - 21:00

L'air ahuri du jeune homme aurait pu être comique avec ses plis qui barraient son front de manière si originale et ces yeux écarquillés qui ne demandaient qu'une chose : pourquoi maintenant ? Après tous ces mois de complicités, ces instants de joies et de pleurs après des échecs, après lui avoir confié son passé d'enfant martyr, après avoir passé des mois au téléphone à l'entendre lui remonter le moral de la manière la plus douce et agréable qui soit, Arielle avait décidé de passer aux aveux maintenant. Lui dire ce qu'elle cachait de plus précieusement, ce qu'elle gardait au fond d'elle, à l'abris des commentaires cyniques et moralisateurs qui trouvait qu'elle avait et a toujours des moeurs beaucoup trop légère, de l'avis de professeurs ou de personnels universitaires qui auraient pu changer de vision sur la jeune fille rigolote et agréable qu'ils croisaient et voyaient tous les jours. Elle ne voulait pas qu'on change d'avis et de regards sur elle parce qu'on connaissait ce secret sombre et déprimant, elle voulait qu'on la regarde toujours comme l'australienne hyperactive mais gentille, comme la petite brune qui fait la folle et vit sa vie comme si chaque jours était le dernier sur Terre. Certains pouvaient se demander pourquoi elle vivait ainsi, pourquoi cette jeune fille qui semblait tout avoir et avoir la vie devant elle vivait si dangereusement, qu'elle était la sombre raison derrière ce comportement presque bordeline et plein d'adrénaline. C'était simple quand on connaissait le vrai passé de la jeune fille, c'était plus étrange quand on la connaissait depuis moins d'un an. Je comprend pas Arielle, pourquoi t'en a parlé à personne, pourquoi tu m'en a pas parlé ? Je l'aurais dit à personne enfin je veux dire tu sais que je suis pas comme ça, personne n'aurait été au courant. Elle leva les yeux de son chocolat, plongea ses beaux yeux verts et noisette dans ceux si profond et pleins d'amitié et d'amour d'Adrian. Son ami, celui qui l'avait soutenu sans même savoir pourquoi. Prenant son courage à deux mains, la jeune fille s'expliqua, du mieux qu'elle pouvait en tout les cas avec toutes ses pensées sombres qui lui traversait l'esprit. . Tu me vois te dire à plus de dix milles kilomètres que je suis enceinte de trois mois et que mes parents n'ont même pas voulu que je rentre dans leur maison quand je le ait annoncé ? Tu me vois te dire, toi qui me tenait en si grande estime, que j'avais couché avec deux cousins durant la même période et qu'une nuit malencontreuse après trop de verres ou trop d'élan, j'étais tombée enceinte ? Peu de personnes sont au courant. Leyna et Jorden, Zadig, la soeur de Jorden probablement, et mes meilleures amies mais on n'en parle pas. C'est mon secret, mon fardeau, je n'avais pas le droit de te l'imposer. . Elle se leva de cette chaise grinçante et bon marché, faisant les cents pas tel un prisonnier dans sa cellule de prison miteuse, elle n'arrivait pas à se sortir de l'esprit que sa vie avait prit un tournant des plus tragiques depuis cette nuit où elle était partie de san francisco avec pour seule et unique envie : fuir, fuir le plus vite possible. Elle avait été lâche et faible. Affrontée ses plus grandes peurs n'étaient pas dans son caractère. Avec son coté casse cou inébranlable, on pouvait penser qu'elle était sans peur, qu'elle n'était qu'une inconsciente des dangers que la vie pouvait cacher en son sein. Et ces types c'est qui ? Tu les vois toujours ? Ils sont à l'université ? Rire nerveux et gorgée de boisson chaude. Les deux Rosenbach pouvaient passer devant elle sans qu'ils ne lui adressent la parole. Elle était devenue une sorte d'étrangère pour eux, aussi dérangeante que dangereuse mais aussi inutile qu'un vieux mouchoir usagé. Pourtant, la brune devait avoir une discussion avec les deux, elle aurait pu prendre sa revanche d'une manière si égoïste et affreuse qu'elle n'osait même pas y penser. Chantage et mensonge à Zadig, menace de dire tout au père de Jorden, les deux étaient si fièrs d'être des héritiers multi millionnaire que la moindre fille enceinte, ou de toute évidence pas enceinte mais ayant des résultats confirmant une grossesse extérieur et prônant que l'un des deux était le père était une ombre bien sombre au dessus de leurs têtes pleine d'égo. . Je les croise parfois dans l'université mais à part leur prénom, je ne dirais pas leur nom. Malgré tout, je cherche quand même ma propre sécurité et mon propre bien. Si ils apprenaient que j'en ai parlé, c'est leur père et oncle qui viendront me voir en personne, et ce n'est pas des enfants de coeur. . Arielle n'était pas stupide, elle savait quand même que si les cousins Rosenbach en parlait à leur paternel, elle allait avoir une armée d'avocat à ses trousses pour acheter son silence, des menaces pour la garder aussi silencieuse d'une carpe et mutique. Hors de question de dire leur nom, déjà bien trop de personnes étaient au courant. Elle informait Adrian pour qu'il comprenne certaines choses, mais elle n'était pas dans l'obligation de tout lui dévoilé. Elle était secrète et une tombe quand elle ne voulait pas dire quelque chose. Et le bébé ? Où est-ce qu'il est ? Portant une main à son ventre, la lambda s'adossa au comptoir de la cuisine et baissa la tête sur ses pieds dans ses chaussettes hautes et moelleuses qu'elle mettait en guise de chaussons. Elle n'aimait pas ses pseudos chaussures de nuit. De bonnes grosses chaussettes étaient amplement suffisante. Son bébé ne pourrait jamais connaître son obsession pour ça, ni aucune autre chose d'ailleurs. Elle n'avait jamais vraiment pleuré la mort de cet être qu'elle avait porté en son sein et pourtant, réveillée en pleine nuit par d'affreuses crampes dans le lit de la chambre d'amis de son frère, transporté en urgence à l'hôpital, mises sous sédatif à cause de crises et ayant suivit un entretien psychologique pendant un mois entier, on aurait pu croire qu'elle en avait versé des larmes. Mais non. Elle avait sourit, assurant qu'elle allait bien, que de toute façon ce n'était qu'une erreur. Mais quiconque la connaissait savait qu'elle mentait. Son bébé lui manquait, ce petit être qui n'avait rien demandé à personne. . Il est mort. J'étais à quatre mois de grossesse. . Elle se retourna, cachant son visage pâle comme le marbre et les larmes qui se formaient au coin de ses yeux verts.



" Souris même si tu es triste, car il n’y a rien de plus triste que de ne pas te voir sourire. "
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

- make me something good, like a strawberry cake ! - it's not a pie ? - no, a cake ! (+) adrian Empty
MessageSujet: Re: - make me something good, like a strawberry cake ! - it's not a pie ? - no, a cake ! (+) adrian - make me something good, like a strawberry cake ! - it's not a pie ? - no, a cake ! (+) adrian EmptySam 10 Mai - 18:57

En rencontrant Arielle ce soir dans la cuisine Adrian ne s'attendait pas à ce que son amie lui raconte un truc pareil. A vrai dire il avait presque fini par abandonner l'idée de savoir un jour ce qui la torturait depuis des mois déjà, il c'était habitué à l'idée de ne rien savoir même si au fond il voulait connaître la vérité. Et maintenant qu'il la connaissait il restait sans voix et il lui en voulait. Lorsqu'elle lui énuméra la liste des personnes au courant il fonça les yeux et secoua la tête. Alors Leyna était au courant ! Leyna sa meilleure amie, il n'en revenait pas l'une des personnes les plus proche de lui était au courant et lui l'apprenait juste. Oui il en voulait à Arielle au fond de lui pourtant cet événement de sa vie semblait l'avoir tellement bouleversée qu'il ne réussissait pas à lui en vouloir. A vrai dire il était plus énervé après ces deux mecs qui l'avaient abandonnés, comment peut-on faire ça ? Parce qu'ils sont riches ? Parce qu'ils ont une réputation à tenir ? Parce que Arielle n'es pas assez bien pour eux ? Oui le jeune homme en voulait à ces deux types qui ne pouvaient même pas assumer leur propre actes, c'était pitoyable et c'est le genre de comportement que le brunet ne peut pas accepter. Et le pire dans tout ça c'est que apparemment si elle osait parler de cette histoire à qui que ce soit ou leur réclamer quelque chose elle aurait de sérieux problème. Alors cela veut dire qu'il ne peut même pas aller voir ces gars et leur mettre son poing dans la figure ? Certes il se fera surement frapper en retour mais sa haine était tellement forte qu'il s'en fichait. Cependant Arielle serait mise en danger et il en était hors de question, alors il valait mieux pour Adrian de ne pas connaître le nom de ces gars. Puis Browning posa à son amie la question qui le turlupinait le plus; le bébé ? Et la réponse qu'il entendit le fit défaillir, un léger bruit s'échappa de sa bouche.  Il s'en voulait désormais tellement d'avoir poser cette question il la vit toucher son ventre, il vit son visage perdre le peu de lueur qu'il avait encore et rapidement elle se retourna pour ne pas lui faire face. Que pouvait-il dire ? Rien, rien ne pouvait la réconforter, peu importe ce qu'il dirait cela ne ferait que lui faire y penser encore plus. Alors il ne dit rien il s'approcha seulement d'elle, elle était toujours dos à lui mais il passa ses bras autour d'elle et posa sa tête contre la sienne sans un mot. Il restèrent comme ça pendant plusieurs minutes, de longues minutes puis il relâcha légèrement son emprise et la fit se tourner pour la regarder, il releva son visage d'une main et lui dit « Maintenant je suis la ! » Cette phrase était significative, pas parce que avant il n'avait pas était la, non, mais parce que cette fois il savait pourquoi il était la et pour lui c'était vraiment différent. Il embrassa son front délicatement et se recula d'un pas.

HS: je suis désolé c'est nul  :sorrysnif: 
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

- make me something good, like a strawberry cake ! - it's not a pie ? - no, a cake ! (+) adrian Empty
MessageSujet: Re: - make me something good, like a strawberry cake ! - it's not a pie ? - no, a cake ! (+) adrian - make me something good, like a strawberry cake ! - it's not a pie ? - no, a cake ! (+) adrian EmptyMar 13 Mai - 20:02

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

- make me something good, like a strawberry cake ! - it's not a pie ? - no, a cake ! (+) adrian Empty
MessageSujet: Re: - make me something good, like a strawberry cake ! - it's not a pie ? - no, a cake ! (+) adrian - make me something good, like a strawberry cake ! - it's not a pie ? - no, a cake ! (+) adrian Empty

Revenir en haut Aller en bas

- make me something good, like a strawberry cake ! - it's not a pie ? - no, a cake ! (+) adrian

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Bad decisions make good stories •• PV la tour dubois barckley
» NICK;; • ❝ bad decisions make good stories. ❞
» Got a secret, can you keep it ? | Adrian
» I never read a book twice, but I can make an exception if the book was really good ...[pv. Thomas]
» « when i'm good, i'm good ;; when i'm bad, i'm really good. » mémélix&andyx

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-