the great escape
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« Baby steps ? No, not really. »

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MessageSujet: « Baby steps ? No, not really. » « Baby steps ? No, not really. » EmptyMer 26 Fév - 9:20




"Noah ? C'est Kenzo. Dis, j'organise un grand dîner à la maison pour toute la famille, samedi, et je... Mais oui, t'es invité ! D'ailleurs, c'est génial que tu abordes la question parce que... en fait, j'avais l'intention de cuisiner et... Quoi ? Non, je plaisante pas. Oui, je voulais faire un... comment vous appelez ça, déjà... Ah oui : un soufflé. Du coup, on souffle dedans avant de le mettre au four ou après ?" Moment de silence au bout du fil. "Tu... Tu préfères faire la cuisine ? Ça va faire beaucoup de monde, tu sais. Il y aura toi, Kirby, Papa, Rayan, sûrement Papy et Mamie... Non, sûr ? Sûr de chez sûr ? Bon, bah c'est gentil, merci beaucoup ! Si jamais t'as besoin d'un coup de main, tu me le dis ! Bisooouus !" Je raccroche et j'adresse un sourire victorieux à Meleya qui était assise sur le divan pour nourrir Charlie. Je glisse le portable dans la poche de mon pantalon et dépose mes mains sur mes hanches, fier comme un paon. "Ça, cher public, c'est ce qu'on appelle manipuler gentiment pour avoir un bon repas pour au moins huit couverts, et gratuitement. J'espère que vous avez pris des notes." Je me lance dans une pseudo courbette et j'embrasse la princesse au coin des lèvres avant d'embrasser également Charlie sur le bout du nez pour le faire rire. Par moments, il est vrai que je ne suis pas une lumière, mais on ne m'enlèvera pas de l'idée que je suis redoutable pour obtenir ce que je veux. Faire flipper Noah, le lancer sur son sujet de prédilection, le faire passer pour un sauveur de dîner de famille... ajoutez-y le ton qu'il faut et le tour est joué. Too easy. Blond, oui, mais il n'est pas que ça, le Kenzo. Ravi de mon coup, je retourne à la table du salon pour travailler sur un dossier traitant de la Révolution Française. Ça m'occupe l'esprit car, d'ici trois jours, ce sera le grand saut...

Trois jours plus tard, le samedi soir à la villa.


Nous y sommes. Je berce Charlie nerveusement dans mes bras en gardant un œil sur l'horloge de la cuisine. Dix-neuf heures trente. Je n'ai qu'une demi-heure pour me préparer, c'est pratiquement infaisable. Pour un homme lambda, sans doute, mais en ce qui me concerne, je mets un temps fou dans la salle de bains, pire quand il faut que je choisisse mes vêtements, toujours indécis sur la tenue parfaite. Certains diront que j'ai du mal à habiller la perfection au masculin pour la sublimer... C'est pas faux. Modestie, quand tu nous tiens. Une fois mon petit bonhomme endormi, je le dépose avec une extrême douceur dans son berceau, regrettant de ne pouvoir m'attarder à le contempler davantage. Direction la douche, au pas de course. "Chauuud devant !" À l'étage, je passe en coup de vent juste sous le nez de Meleya qui tient un fer à lisser ou quelque chose de ce genre, et je jette mes vêtements dans la bannette à linge sale. Sous l'eau chaude, je me savonne et me shampouine en quatrième vitesse... tant et si bien que je me mets du produit dans les yeux. Je sors de la douche en frottant mes yeux rougis et je me sèche avant de passer par la case taille de la barbe. Satisfait de mon reflet, j'applique une crème hydratante contre les rougeurs et là, le sourire de vainqueur pointe le bout de son nez. Parfois, je culpabilise d'être aussi beau. Retour dans la chambre où vient la périlleuse épreuve du choix vestimentaire. Pour une fois, je ne mets pas de temps : chemise blanche cintrée, pantalon bleu nuit, ceinture à boucle discrète, veste de costume du même bleu que le pantalon et un foulard Ascot bleu clair négligemment noué autour du cou pour mettre mes yeux en valeur. Un coup de sèche-cheveux, du spray fixant et me voilà fin prêt. Face au miroir, je comprends les pauvres hères qui bavent sur mes pas à Berkeley. Plus sexy, tu meurs. Alors que je prends la peine de m'admirer sous tous les angles, cherchant en vain le moindre défaut possible à cette silhouette de mannequin, j'aperçois également le reflet de Meleya. Là, ma mâchoire se décroche pour une autre raison. Je me retourne et la scrute de ses escarpins à sa chevelure, sans rien manquer du spectacle. "Ouah..." C'est la première réaction qui me vient. Un peu comme un enfant devant une vitrine de Noël qui présente le plus beau cadeau de la saison. J'avance dans sa direction, sans me lasser d'observer la mère de Charlie, féminine et splendide jusqu'au bout des ongles. Mes mains viennent se poser sur ses hanches, mon visage s'approche doucement du sien et mes lèvres se lovent dans le creux de son cou. Seigneur, ce parfum... "Viens, on annule tout et je te fais des choses qui n'ont rien de catholiques..." soufflai-je à son oreille avec un air de pirate. Malheureusement, le bruit de la sonnette m'arrête dans mon élan. Ramené à la réalité, je l'embrasse au gré d'un baisemain gentleman - ouais, c'est comme ça qu'ils font, les Anglais ! - et j'opine du chef. "Tu es splendide, mon cœur. Va ouvrir, j'te rejoins." J'attends qu'elle s'esquive pour aller ouvrir le tiroir de la commode et sortir un écrin de sous mes caleçons. Quoi ? C'est la meilleure planque que j'ai pu trouver. J'ouvre et j'admire la bague qui brille sous la lumière de la pièce. Un sourire discret éclaire mon visage. Je suis nerveux, c'est certain... mais j'espère aussi ne pas me tromper en disant que je suis confiant. Je referme le petit écrin et le glisse dans la poche intérieure de ma veste pour le dissimuler. J'entends des éclats de voix au rez-de-chaussée et, lorsque je descends, je constate que les invités se pressent d'entrer à l'intérieur de la villa, invités par Meleya. Je la rejoins, passe mon bras autour de sa taille pour la rassurer et lui sourit. Pour elle non plus, ce n'est pas une petite soirée puisqu'elle va rencontrer les Clives au grand complet, jusqu'à mes grands-parents qui ont fait le voyage d'Angleterre pour pouvoir honorer l'invitation et rencontrer cette demoiselle dont je leur ai déjà tant parlé. À bien y songer, il n'y a que Rayan, qu'elle connaît. Peut-être Kirby aussi, mais c'est tout. Pour Rayan, ça ne va peut-être pas être évident non plus, vu qu'il n'y a qu'avec moi qu'il a d'excellents rapports dans la famille, à moins qu'il ait fait connaissance avec Noah. Et il ne connaît même pas nos grands-parents, même si je les ai informés que j'avais un jumeau. Doit-on encore parler des tensions entre ma grand-mère et Kirby, sa belle-fille ? Finalement, je croise les doigts pour que cette soirée se passe le mieux possible. "Bonsoir tout le monde !" lançai-je à la cantonade.

Spoiler:

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June D. J. Martin
there's no place like berkeley
June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: « Baby steps ? No, not really. » « Baby steps ? No, not really. » EmptyJeu 27 Fév - 1:55


MELEYA R. LEVY-CARCENAC AND THE CLIVES FAMILY
“Women are meant to be loved, not to be understood.""I finally understood what true love meant...love meant that you care for another person's happiness more than your own, no matter how painful the choices you face might be." Oscar Wilde ; Nicholas Sparks ; ♥


Mercredi. Elle secoue la tête, presque en pouffant de rire en entendant les bêtises déblatérées par son petit ami. Heureusement, entre eux deux, c'est elle qui a souvent la charge de cuisiner, ce qui leur évite des déconvenues gustatives. Même si elle a parfaitement conscience que Kenzo ne fait que rire et est loin d'être sérieux dans ses propos, Meleya a malgré tout un doute. Et si Kenzo croyait réellement qu'un soufflé doit être soufflé avant la cuisson? Après tout, le président delta pensait bien l'autre fois que le lait maternel pouvait être bu par tout le monde, sans aucun problème. Mais ce genre de choses, ce genre de petites réflexions fait que Meleya fond littéralement devant son petit ami, l'Homme de sa vie avec un grand H. Il est son opposé, déluré et libéré, tandis qu'elle est coincée et timide. Et finalement, leurs si grandes différences font qu'ils sont un couple fort, solide et soudé. « Je suis sur que tu es très fier de toi mon cœur ! Maintenant viens donc me donner un coup de main que je te montre comment on fait un vrai soufflé ! » Oublie ton devoir sur la Révolution Française Kenzo, Maman Meleya veut te réquisitionner ! Un baiser pour sceller le tout, et la doyenne Meleya relève son petit ami de sa table de travail …

Samedi soir. Le fer à lisser trône sur le boudoir, et attend sagement d'être utilisé par sa maîtresse. Mais celle-ci ne semble pas particulièrement décidé à l'utiliser. Meleya est particulièrement anxieuse à l'idée d'affronter cette soirée. Rencontrer toute la famille Clives? Hum, voilà de quoi la stresser au maximum puisqu'elle ne sait absolument pas à quoi s'attendre. Kenzo ne s'étend jamais sur sa famille et sur les liens qui les unissent. Les seules choses qu'elle sait sont au sujet de Rayan, leur mère et leur père. Le reste, Meleya ne connait pas grand-chose de la famille et cela l'inquiète plutôt beaucoup. D'autant qu'elle n'a pas une grande expérience dans la famille puisqu'elle n'a que peu connu la sienne, voir pas du tout. Elle a presque envie d'appeler sa meilleure amie pour lui demander conseil sur comment gérer toute cette situation mais le temps presse, et les invités vont arriver d'une minute à l'autre. Elle rattrape son fer à lisser et entame de dompter sa longue crinière brune. Le maquillage est déjà fini depuis un petit moment et sa tenue est déjà parée depuis un long moment. Au pied, elle s'est chaussée d'une sublime paire de Jimmy Choo, la seule chose matérielle que le shopping lui offre avec plaisir. Elle s'est drapée dans une somptueuse robe Alexander McQueen noire, dos nu et bras nus. Rien de bien trop sexy, sobre et élégant, à l'instar de Meleya. Pourtant, Kenzo a l'air de voir cela sous un autre angle lorsqu'il passe devant la salle de bain et croise le regard de sa dulcinée. Ses lèvres se posent dans sa nuque et font frissonner la jeune alpha. Décidément, seul Kenzo est capable de la mettre dans un tel état, surtout quand il lui susurre des phrases si insolentes et incendiaires à l'oreille. « Je ne serais pas si gênée de mettre les gens à la porte que j'accepterai avec plaisir cette proposition si scandaleuse ! » Elle l'embrasse un peu plus fougueusement qu'à son habitude et se retourne vers le salon pour vérifier que tout est en ordre. Voilà que son stress est grandissant et lui dévore l'estomac, alors pour compenser, elle se met à réordonner les couverts, vérifier que les serviettes sont bien nouées, en somme que tout est en place et que personne ne pourra venir à redire sur la présentation.  Placée dans l'entrée, elle attend doucement que les gens arrivent et se dit qu'elle préfèrerait avoir Charlie dans ses bras. Se rendant donc dans la chambre de son fils et le prend en baraguinant des mots doux à son fils. Dès qu'il est question de son fils, Meleya devient gaga au possible et se déride. L'entrée sonne enfin et accompagnée de Charlie, la jeune maman se rend dans l'entrée où se trouve déjà Kenzo qui l'attend avec impatience, voir même un brin de stress. La porte s'ouvre et laisse passer deux personnes d'un certain âge, vraisemblablement les grands parents de Kenzo et Rayan, que ce dernier ne connait pas non plus. Finalement, pour l'autre jumeau, c'est tout autant une soirée découverte que pour elle. Lui non plus ne connait pas toute sa famille et va à son tour faire le grand saut auprès d'eux. « Monsieur et Madame Clives, enchanté ! » Son sourire est crispé et figé, mais il lui suffit de regarder son petit ange pour se dérider et aller d'un coup de suite mieux. « Et je vous présente Charlie ! Tu dis bonjour mon ange? » Bien évidemment que ce petit ange ne peut pas répondre et ne peut pas saluer ses grands parents par substitution. Mais c'est pour le geste. Et d'un coup la jeune alpha se demande si Kenzo a mis au courant ses grands parents de l'existence de Charlie, de comment il a décidé de l'adopter, de faire de ce petit bout le sien. Voilà que le stress remonte un coup lorsque Rayan fait son apparition. Non pas que Meleya ne l'aime pas, c'est simplement que le delta la met mal à l'aise et lui donne l'impression qu'elle n'est pas assez bien pour Kenzo. « Salut Rayan, bienvenue à la maison !» Allez, plus qu'une petite dose de stress supplémentaire avec l'arrivée du père et de l'oncle chéri de Kenzo…
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MessageSujet: Re: « Baby steps ? No, not really. » « Baby steps ? No, not really. » EmptyJeu 27 Fév - 18:09

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« Pardon ? Quoi ? Moi ? Bah non, pas du tout. » Oui, c'est ça, Rayan, fait genre que tu n'as rien de prévu ce soir alors que tu sais très bien que ton frère t'en voudra si tu ne débarques pas à l'heure à la villa. Relevant le nez de mon bureau alors que j'étais en train de dévorer un roman depuis plus d'une heure maintenant, mon regard se porta sur Marc qui s'approchait à petits pas. « Ça fait trois jours que tu en parles, où plutôt, que tu te plains, je n'ai pas oublié et toi non plus. » Ah oui, le repas familial organisé par Kenzo. Familial, ça veut tout dire. Je viens de rencontrer Kenzo il y a plusieurs semaines de cela, je ne m'entends pas avec mon père, je ne connais pas mes grands-parents et j'ai rencontré mon oncle dans de mauvaises circonstances. Sans oublier Meleya, qui ne semble pas tant m'aimer que ça. « J'veux pas. J'suis bien là, on n'est pas bien tous les deux ? On pourra passer la soirée chez toi, ou faire un billard dans un bar, vu que t'aimes bien tripoter les boules, tu seras dans ton élément. » Même les blagues salaces ne m'aident pas à retirer ce poids qui se trouve au creux de mon ventre. Finalement, après quelques mots échangés avec le rédacteur de mode, je ferme mon livre et quitte Shark Publications d'un pas lourd. Pour une fois, j'ai vraiment le moral dans les chaussettes, le cœur serré sans envie quelconque de jouer au petit macho de service comme j'aime le faire dés que je pose un pied dans les rues de San Francisco. Je ne prête même pas attention aux filles que je peux croiser et qui me dévorent du regard, je me contente de marcher jusqu'à mon appartement, les mains dans les poches de ma veste et la tête basse. Bad day. Arrivé à destination, je me jette sur mon ordinateur portable afin de voir si ma mère adoptive a répondu à mon e-mail que je lui ai envoyé la veille au soir, et effectivement, c'est le cas. Elle m'encourage, comme toujours, à prendre mes marques avec ma nouvelle et véritable famille. Mais je ne veux pas, c'est ça le souci. Je l'avais elle, et tous ceux qui l'entouraient, je n'avais besoin que d'eux, pas d'autres et j'ai l'impression que personne ne peut me comprendre. Ma montre indique qu'il est dix-neuf heures quarante et hurle que je suis en retard. Pas habillé pour l'occasion, ni même coiffé, et encore moins douché. Je prends donc la direction de la chambre afin de m'habiller, sautant au passage l'étape de la douche - heureusement que j'en ai prise une ce matin -. Rapidement, je tire une chemise bleu barbeau de l'armoire, ainsi que d'un pantalon et d'une veste de costume d'une couleur chocolat tirant sur le noir, sans oublier la ceinture et les chaussures noires et me voilà rapidement en tenue avant de filer dans la salle de bains et d'arranger un tantinet ma tignasse de porc-épic. Trente secondes, montre en main, alors qu'à l'ordinaire, je mets au minimum cinq minutes. Un coup de parfum et me voilà prêt à partir. Je tire la gueule tout le long du chemin à bord du taxi que j'ai interpellé au pied l'immeuble. D'ordinaire plus qu'enjoué par n'importe quelle situation, je n'arrive pas à sortir la tête du sable et à me dire que cette soirée se passera sans le moindre problème. William sera là, ça veut tout dire et je ne lui ai pas parlé depuis notre première rencontre. Je n'en ai pas vu l'intérêt. J'ai pas besoin de lui, il n'a pas besoin de moi, alors où est l'intérêt de le voir à nouveau ? Dix secondes, voilà le temps exact que j'ai passé sur le seuil de la porte de la villa avant de faire face à Meleya, que je gratifie d'un mince sourire lorsqu'elle me souhaite la bienvenue. « Salut Meleya, tu es splendide, vraiment. Jolie robe. Très jolie. Il est où Kenzo ? Ah, il est là. » J'ai volé au passage une rapide bise à la compagne de mon frère jumeau et n'ai même pas remarqué qu'elle tenait le petit Charlie dans ses bras. M'avançant alors vers ce dernier, j'aperçois deux personnes étrangères à mes yeux. Plutôt âgés, je suppose qu'il s'agit là de mes grands-parents et je déglutis difficilement, me sentant pâlir au passage. Et voilà que j'offre un câlin à Kenzo pendant quelques secondes, chose qui n'est pas dans mes habitudes alors que je repoussais toujours ses attaques de Bisounours. « Salut frangin, ça va ? Pas trop stressé ? Eeeuhm, il est où Charlie ? Il dort ? J'peux aller le voir ? » Quoi ? Ah, il est avec Meleya. Pardon, j'ai pas vu, il est tellement minuscule qu'il est facile de passer à côté sans se rendre compte de sa présence. « William viendra, sûr ? Noah aussi ? En fait, j'me sens pas bien, j'crois que j'vais rentrer. » Je suis nerveux. Tellement nerveux que j'ai peur de ne pas avoir mis assez de déodorant. Je regarde autour de moi, cherchant un endroit pour m'asseoir sans passer devant mes grands-parents dont je n'ose même pas croiser le regard. Deux minutes de plus debout, et je vais faire un malaise et écourter la soirée. C'est peut-être pas le jour pour faire mon chieur, mais j'y peux rien. « Vous mettez toujours le chauffage à fond chez vous ? » Parce que mine de rien, je sens que des gouttes de transpiration se forment sur mon front, sans compter mes mains qui se mettent à trembler. Qui aurait cru que ma plus grande peur est celle de faire face à ma véritable famille ? Pas moi, dans tous les cas.
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MessageSujet: Re: « Baby steps ? No, not really. » « Baby steps ? No, not really. » EmptyLun 3 Mar - 10:31

« Baby steps ? No, not really. »
Family




- Aïe.
- Arrête de faire l’enfant, pour voir ?
- Ce n’est pas de ma faute si tu ne sais pas faire preuve de douceur. Aïe.
- Tais-toi où je vais vraiment te donner une bonne raison de hurler.
- Tu as tes règles ?
- Non, je t’ai en face de moi. Ca suffit à ma mauvaise humeur.


Je lève les yeux au ciel, profondément amusé par la situation. Puis mon regard acier se repose dans celui de miss Casey, l’une de mes collègues du MI6. Nous nous connaissons depuis maintenant cinq bonnes années et nous ne pouvons nous empêcher de nous chercher des crosses. Elle m’insupporte, je l’insupporte. Mais dans le fond, on s’aime bien. Le fait est qu’autant de tension fait en sorte que parfois, lors d’intenses disputes s’en suit une intense partie de jambes en l’air. A présent, elle soigne une blessure que je possède sur la tempe. Nous revenons à peine d’une mission que McKinney nous a confiée. Pourtant, il est rare de revenir sans aucune égratignure. Heureusement, ma blessure est superficielle et assez légère. Elle est seulement visible. Et pendant que je me laisse soigner, cette fois-ci sans broncher, mes yeux bleus se perdent dans le décolleté de Casey. Je l’entends parler mais ne comprends pas. Je suis trop obnubilé par sa poitrine. On pourrait presque croire que le mot « BOOBS » clignote en gros caractères dans mon esprit. Finalement, pour me ramener à moi, ma collègue verse une quantité démesurée d’alcool sur ma plaie, uniquement pour me surprendre et me faire mal.

- Aaaahh !

¤¤¤

J’ai quitté Casey en lui volant un baiser. Et si elle a froncé les sourcils sur le coup, je l’ai surprise en train de sourire lorsque je m’éloignais. Ma blessure restait visible mais ne saignait plus. Plus qu’à espérer que ma famille n’y prêtera pas attention. Car oui, je vais de ce pas chez Kenzo. Clairement, ça m’ennuie. Je liste les personnes qui seront présentes. Rayan. Inutile de précisément qu’entre nous, ce n’est toujours pas une grande histoire d’amour. Noah et Kirby. Parfait ! La petite amie de mon frère m’aime beaucoup ! Ah non, je me suis trompé de personne. Kirby, elle me déteste. Mes parents. Autant dire que la chérie de Noah va encore en prendre pour son grade à moins que sa relation avec ma mère soit meilleure. Et enfin, Kenzo, sa petite-amie et leur fils, Charlie. Bon, au moins un point positif. Je vais voir ma grenouille préférée. Oui, je le surnomme ainsi parce que lorsqu’on le porte, il plie les jambes comme le batracien et passe son temps à baver.

- Bonsoir tout le monde.

Je viens de faire mon apparition. Je me dirige directement vers mes parents que je salue d’une étreinte et d’un baiser sur la joue. Nous discutons rapidement puis je me tourne vers le couple de la maison. J’embrasse mon fils puis fais la bise à Meleya. Je croise vaguement le regard de Rayan et comprends qu’il ne me saluera pas. Je garde donc mes distances même si mes parents restent clairement surpris. S’ils sont au courant de la présence d’un jumeau et donc d’un nouveau petit-fils, ils ne semblaient pas s’attendre à autant de tensions et à un manque flagrant de communication. Je préfère porter mon attention sur Charlie qui, jusque là, avait terminé dans les bras de mes parents. Lâchez-le, il est à moi. A MOI ! Mon précieux !

Je porte avec précaution mon petit-fils qui m’observe avec un large sourire. Le bout de mon index caresse sa joue et je vins lui faire un bisou d’esquimaux en caressant le bout de son nez avec le mien. Si j’ai bien remarqué une chose, c’est que ce geste le fait profondément rire. Voilà, je ne compte plus le lâcher et je fixe déjà la porte et un Noah qui risque de vouloir kidnapper ma grenouille.

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MessageSujet: Re: « Baby steps ? No, not really. » « Baby steps ? No, not really. » EmptyMar 4 Mar - 10:12



baby steps ? No, not really.
sujet commun famille clives



Il est vingt heures trente. Et je ne suis pas encore prêt. Je serais sûrement le dernier à arriver. Tant pis, je suis médecin, Kenzo et Meleya devraient pouvoir me pardonner. Surtout que je viens de passer une journée plus pénible que d’ordinaire. Après l’hôpital, j’étais allé déposer Amoun chez Joe en lui expliquant brièvement la situation. Je devais me rendre à un repas de famille et Kirby était …malade. Aussi, pour éviter qu’Amoun n’attrape de microbes, mieux valait qu’il reste auprès de mon frère de cœur pour la soirée. Et puis, Connor aurait un compagnon avec lequel jouer. Les paupières closes, je profite d’une bonne douche tiède avant d’aller choisir mes vêtements. Kenzo avait précisé dîner en famille. Or, je le soupçonnais de vouloir plus que présenter sa compagne et son fils à nos parents qui avaient aussi été invités. Alors certes, j’ai horreur de porter un smoking, mais ce soir je ferais un petit effort. Une chemise bleu ciel, une veste, pantalon et des chaussures noirs pour compléter. Pour une fois que je ne suis pas entièrement concentré sur ce que je fais, c’est comme par hasard la fois où je m’habille le mieux. Surprenant. J’ajoute également une écharpe d’un bleu plus foncé à ma tenue, la faute à un mal de gorge qui me faisait souffrir depuis quelques jours déjà, un parfum subtil et boisé, et je sors précipitamment de la maison pour me rendre à la soirée. Les cheveux ? Inutile, ils ont été indisciplinés, et si j’en crois ma mère, ces grosses boucles blondes font tout mon charme. Si tu le dis, maman.

« Tout le plaisir est pour nous, mademoiselle. Vous êtes charmante. » Un sourire, et le tour était joué. Meleya avait définitivement conquis le cœur de sa « belle-mère ». Et ce n’était pas chose facile, croyez-moi. Ma mère peut-être un vrai pitbull lorsqu’il s’agit de veiller sur les siens. « Et vous avez d’excellents goûts vestimentaires. » ajouta mon père qui ne perdait jamais une occasion de pratiquer la dérision, l’autodérision et l’ironie à longueur de journée. Psychologue clinicien à la retraite, c’est après avoir rencontré des cas peu communs et souvent difficiles à guérir qu’il en avait acquis une expérience du genre humain et de savoir quand et comment faire mouche face à un homme, une femme ou un enfant. Bref, des caractères diamétralement opposés qui se complétaient mutuellement. « Oooohhh, regarde-le Patrick, n’est-il pas a.do.rablee ! » s’exclama Catherine en attrapant son petit-fils dans ses bras pour déposer de gros bisous sur ses joues. « Pardon, ça ne vous dérange pas qu’on vous l’emprunte ? » reprit alors mon père en riant. « Coucou toi, coucou petit poulet … » Moins tacite et démonstratif que sa femme, l’homme n’en demeurait pas moins aussi affectueux vis-à-vis d’un nourrisson. Et les voilà qui s’éloignent pour aller s’asseoir dans le canapé du salon, jouant à qui fera le plus rire le bébé. Adorable. « Catherine… » « Hum ? Non, je ne le passerai pas, Patrick. » Les yeux roulent dans ses orbites. « Mais non, là-bas, regarde…ce doit être Rayan… » Deux paires d’yeux fixent alors le coin où se trouve le frère de Kenzo. Deux paires d’yeux étonnés, un peu mal à l’aise aussi, mais surtout empreints d’une grande curiosité et d’un désir véritable de le connaître. « Plus tard. Laisse-lui le temps de se poser. » souffla Catherine en posant une main sur la cuisse de son mari.

Vingt et une heure, je frappe enfin à la porte. Tout le monde est déjà là, forcément. C’est mon père qui a ouvert, sûrement pour laisser son épouse faire connaissance avec sa belle-fille et son petit-fils. Kenzo aussi semblait très occupé de son côté. « Tu es en retard, fils. » Un faible sourire étire mes joues tandis que je me penche pour lui faire la bise. « Pardon papa. J’ai eu… beaucoup de choses à faire. » J’entre à sa suite, et salue de la main mon neveu occupé à discuter avec sa grand-mère, jusqu’à ce que je croise le regard de son frère. Mon sourire disparaît, avant de réapparaître. Un peu triste peut-être. Je suppose qu’il aurait préféré rencontrer nos parents dans d’autres circonstances que sans jamais les avoir connus autre part qu’aujourd’hui, le jour de Kenzo et de Meleya. Plus loin, je surprends une scène qui me fait à nouveau sourire. William en pleine séance de papouilles discrète avec Charlie. Nos regards se croisent et je le salue brièvement, décidé à aller le retrouver après m’être présenté à la maîtresse des lieux. « Hum hum, Meleya, je présume ? » C’était la seule que je n’avais pas reconnu au salon, ce ne pouvait donc être qu’elle. « Vous êtes aussi ravissante que le portrait que Kenzo nous a fait de vous. Je suis Noah, son oncle. Et je suis enchanté de faire votre connaissance et vous remercie pour cette invitation. » ajoutai-je en portant sa main à mes lèvres pour un baiser fugace. On est gentleman anglais ou on ne l’est pas. « Je vous prie aussi de bien vouloir accepter mes excuses pour ce retard. J’ai eu une journée assez chargée. » avouai-je dans un sourire contrit.
   
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MessageSujet: Re: « Baby steps ? No, not really. » « Baby steps ? No, not really. » EmptyVen 14 Mar - 10:50




C'est lorsque la porte s'ouvre que je me dis qu'inviter tout le monde d'un coup n'est peut-être pas la meilleure idée qui soit... Quoi, mieux vaut tard que jamais, non ? En même temps, j'étais venu aux États-Unis pour tenter de retrouver mon père, jamais je n'ai pu imaginer me retrouver avec une famille aussi nombreuse, moi qui n'en ait eu quasiment aucune toute ma vie. Un bras autour de la taille de Meleya qui tient Charlie dans ses bras, j'accueille mes grands-parents avec le sourire aux lèvres. De Patrick que j'idéalise comme la majeure partie des enfants le ferait avec leur grand-père, à Catherine, classieuse lady anglaise jusqu'au bout des ongles, je remarque en les voyant qu'ils sont le couple que j'aimerai former avec Meleya. Complices et amoureux jusqu'à nos vieux jours. Ma main libre se referme sur mon poing serré jusqu'au moment où ma grand-mère se plait à faire une agréable réflexion à ma petite-amie. Traditionaliste, j'ai eu à cœur de la présenter à tous les membres de ma famille en espérant qu'ils allaient l'accepter, du moins pour ceux qui ne la connaissaient pas encore. C'est chose faite pour les aînés de la famille. "Sinon, moi, j'vais bien." lançai-je avec un faux air détaché à mes grands-parents qui s'étaient jetés sur Charlie. On n'ignore pas Kenzo ! Je reçois illico un baiser de Catherine et une vanne de Patrick. Après avoir secoué la tête, je tombe sur Rayan, anormalement affectueux en public avec moi. On a beau être jumeau, il est infiniment moins tactile avec moi que l'inverse, pire quand il y a du monde dans la pièce... La conclusion est donc évidente. Je le garde serré contre moi et approche ma bouche de son oreille. "Merci beaucoup d'être venu, frangin. J't'ai gardé une place à côté de moi, pour la peine." Je me détache de lui avec un sourire complice, en prenant même la peine de mimer un léger coup de poing dans la mâchoire pour le détendre un peu. Comme pour Meleya, il ne vaut mieux pas que je le lâche de la soirée car, le connaissant, il va être très mal à l'aise. Les autres Clives se connaissent et s'apprécient, c'est déjà ça. "Oui, ils vont venir. Et si tu te sens pas bien, j'te fais une camomille." Bon, j'avoue, je te charrie un peu. Je tourne la tête vers mon père qui s'est habillé d'une manière on ne peut plus élégante. Même s'il joue les baroudeurs, c'est bien à lui que je dois la classe anglaise que je dégage. La modestie aussi, d'ailleurs. Je le salue en l'embrassant et m'amuse de le voir kidnapper Charlie pour jouer un peu avec lui dans ses bras. Adorable. Lui qui a autrefois mimé un intérêt très mesuré pour son petit-fils, il donne désormais l'impression de tenir beaucoup à lui. Et le petit bonhomme le lui rend à merveille, il suffit d'entendre son rire si particulier s'élever dans la pièce. J'entraîne Meleya vers le salon en lui faisant lâcher la porte, Noah arrivera un peu plus tard, et je profite de ce bref instant à deux pour approcher mes lèvres de son oreille. "Ils t'aiment déjà, fais-moi confiance." chuchotai-je avant d'embrasser sa tempe. Je me doute qu'elle a vraiment besoin d'être rassurée et j'y veillerai au maximum toute la soirée. Après tout, Rayan est le seul à être au courant du second but de cette soirée, et il se trouve actuellement dans la poche de ma veste. Nous arrivons au milieu de tout le monde, ma grand-mère en profite pour me faire signe d'approcher, je m'assieds donc à côté d'elle pour qu'elle se penche près de mon cou. "Elle est splendide, tu as beaucoup de chance." Je rougis un peu de fierté et souris jusqu'aux oreilles en l'embrassant sur la joue pour la remercier. "Je sais... Je sais que j'ai de la chance." Qui aurait pu croire qu'après une vie de misère, je me retrouve dans une villa sur la côte ouest des États-Unis, au milieu de ma famille pour présenter ma petite-amie et notre fils ? En voyant ce tableau, je sens ma gorge serrer un peu. S'il y avait eu ma mère, j'aurais été aux anges. Alors j'attrape un petit four pour le manger et me donner un peu de contenance. Trop émotif, le Kenzo. Je tourne la tête vers l'entrée, Noah arrive enfin, je le salue de la tête avec un clin d'œil et le pouce en l'air en désignant sa tenue. Enfin un look tiré à quatre épingles et sans aucun faux pas. Comme quoi, tout espoir n'est pas perdu ! J'approche de mon père en souriant de voir Charlie tellement à l'aise avec lui. Avant qu'il puisse réagir, je sors mon téléphone et je nous prend en photo, pour un selfie improvisé. "Voilà, maintenant j'ai une preuve qu'il y a un monsieur tout gentil derrière le gros dur." lançai-je à William, fier de mon coup. Je fais même signe à Meleya pour lui montrer la scène. Ce n'est pas que mon cœur que je lui offre, c'est tout ça : une famille. Pour elle non plus, ce n'est pas un sujet particulièrement heureux, alors je me suis dit qu'elle pourrait au moins se sentir acceptée parmi les Clives. En outre, Charlie allait aussi pouvoir grandir particulièrement entouré, il ne manquera jamais d'amour, ce petit. Je rejoins Rayan et, tandis que Noah salue Meleya avec la courtoisie et la sympathie qu'on lui connaît, je pose ma main sur son épaule pour la presser affectueusement. "Tu veux que je te présente aux autres ? Après tout, ils ne connaissent pas Meleya, tu peux en profiter pour te faufiler dans la brèche..." Au lieu de le placer seul face à tous les Clives d'un coup, je me disais que le faire venir pour une soirée comme celle-ci, il se sentirait un peu moins gêné de ne pas être le centre de toutes les attentions. Pour une fois, ça pourrait lui plaire, lui qui aime pourtant attirer les regards sur lui.
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June D. J. Martin
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June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: « Baby steps ? No, not really. » « Baby steps ? No, not really. » EmptyMer 2 Avr - 23:31


MELEYA R. LEVY-CARCENAC AND THE CLIVES FAMILY
“Women are meant to be loved, not to be understood.""I finally understood what true love meant...love meant that you care for another person's happiness more than your own, no matter how painful the choices you face might be." Oscar Wilde ; Nicholas Sparks ; ♥


Un sourire éclaire le visage de Meleya dès que Kenzo est à ses côtés. Il est comme son soleil, l'astre qui la fait briller de mille feux et vivre pleinement, celui qui lui a redonné goût à la vie, goût à l'amour et surtout, lui a offert sans craintes aucunes, ce qu'elle a toujours désiré: une famille. Privée de cela dès l'âge de trois ans, Meleya s'est toujours mis en tête qu'elle réussirait sa vie dès le moment où elle parviendrait à avoir sa propre famille. Elle pensait l'avoir au côté de Gaulthier, mais force est de constater que le destin lui a joué des tours, et la fait languir quelques mois avant de lui offrir ce qu'elle a toujours voulu. Et voilà qu'après plusieurs années de galère, Kenzo lui offre absolument tout ce qu'elle désire: sa famille et la sienne, deux familles pour le prix d'une. Les gens qui passent le pas de la porte d'entrée de la maison commune ressemblent tous de près ou de loin à Kenzo, ce qui a le don de perturber la jeune maman. La tension est palpable lorsque Rayan entre dans la pièce. Et pour une fois, la doyenne alpha remarque que cette fois, la tension est loin d'être de sa faute comme elle a pu le penser par le passé. Sa pensée a toujours été que Rayan ne l'aimait pas pour lui avoir volé son frère, avoir pris une si grande place dans sa vie au moment même où il le retrouvait. C'est d'ailleurs pour cette raison que Meleya n'a jamais été à son aise en compagnie du delta, allant même jusqu'à fuir la pièce parfois. Pourtant, en voyant les gouttelettes de sueurs perlant le long de la nuque du jeune homme, Meleya comprend que pour lui aussi ce soir est une grande première. Aux dires de Kenzo, son jumeau n'a encore jamais rencontré la famille au grand complet, seulement William et Noah, et ce soir va être la grande découverte pour lui, celle de sa famille et de ses ancêtres. Et d'un coup, en prenant conscience de toutes ces choses, Meleya oublie cette gêne face à son beau frère, et se met en tête que durant la soirée, elle fera son possible pour le mettre à l'aise et lui faire oublier la difficulté de la soirée. Bien sur, elle lui aurait bien proposé de lui confier Charlie pour le moment parce qu'elle sait à quel point il en est gaga, et surtout que lorsque l'on tient un enfant dans ses bras, les gens oublient absolument tout de vous pour ne se consacrer qu'au petit ange. Mais manque de chances, les grands parents Clives s'emparent du petit chérubin après avoir fait un compliment des plus plaisants à la maman. « Toujours aussi charmant Rayan ! Oui il est par là bas, il t'attends. » qu'elle rigole face à son empressement. De loin, la jeune maman voit son fils passer de bras en bras, d'abord ses arrières grands parents, puis son grand père, tous étant gaga et brisant leur carapace, du moins l'image que Meleya a d'eux. La porte s'ouvre à nouveau pour laisser passer l'oncle des deux jumeaux, celui avec qui Kenzo s'entend si bien, dont il a le plus grand soutien. C'est peut-être de lui dont elle est le plus effrayée, peut-être lui qu'elle a pas de décevoir, de ne pas être à la hauteur de ses attentes, de ce qu'il espère pour son neveu. Pourtant, les premiers mots qu'il prononce touche Meleya et lui font un bien fou. Sa voix est douce et calme, un mélange de quiétude et de douceur, rassurant la doyenne alpha sur la vision que Noah peut avoir d'elle. « Enchantée Noah ! C'est un plaisir de rencontrer enfin celui qui a tant fait pour Kenzo. Il ne me dit que du bien de vous. » Sur ces belles paroles, le gentleman qu'il est offre un baisemain digne des films des années cinquante à la jeune femme, ce qui a le don de la faire rougir. Seul Gaulthier a jamais eu ce genre de gestes old school envers elle, ce qui lui renvoie un vent de nostalgie en pleine face qu'elle balaye en un éclair par un sourire. « Avec une galanterie pareille, vous êtes plus qu'excusé ! » Elle lui sourit avec la sincérité qui lui est propre avant de se retourner vers Kenzo qui pose un baiser sur sa tempe et lui assure être déjà dans les petits papiers de la famille Clives. « Je te fais confiance amour. Si tu penses que tout se passe bien, c'est que tel est le cas ! » Quelques secondes plus tard, la doyenne se dirige vers Rayan, qui semble être quelque peu intimidé par tout ce monde qu'il ne connait pas encore ou très peu. « Que dirais-tu de t'assoir à mes côtés à table? Je pourrais toujours divertir les gens avec Charlie si les questions deviennent trop gênantes ou agaçantes. » Qu'elle lui propose, avec l'envie de l'aider au mieux à supporter cette soirée. De l'autre côté de la pièce, Charlie se met à rire sous les chatouilles de son grand père, ce qui amplit Meleya de fierté. A défaut d'avoir son propre père pour jouer le rôle de grand père, William sera là pour tenir le rôle titre. « Nous allons pouvoir passer à table si tout le monde est prêt ! » Se dirigeant vers William, elle lui propose de s'occuper de Charlie à partir de ce moment là, afin qu'il puisse manger tranquillement. Elle adresse ensuite quelques mots à Rayan pour lui demander de déplacer la chaise haute à ses côtés. Le repas va pouvoir se dérouler enfin, dans la plus grande simplicité.

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MessageSujet: Re: « Baby steps ? No, not really. » « Baby steps ? No, not really. » EmptyDim 6 Avr - 1:54

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Cette relation avec Kenzo est un don du ciel, je ne peux le dire autrement. Il n'y a pas besoin de mots, juste des regards, des gestes en tout genre et des expressions du visage. Je ne m'attendais pas à construire si rapidement une telle relation, et pourtant, cela s'avère être le cas, alors je ne suis guère étonné de voir que mon jumeau comprenne rapidement que quelque chose cloche chez moi. L'on pourrait presque appeler ça un don du ciel, mais je me demande si cet atout ne deviendra pas rapidement une malédiction. Des secrets, j'en ai un paquet et nombreux sont ceux que je tiens à cacher, autant à mon frère qu'aux autres, qu'on soit d'accord. « Tu crois que j'ai une tête à boire de la camomille ? » Plutôt un bon verre de whisky, ceci dit. William arrive et je laisse mon jumeau s'esquiver jusqu'à lui. Si je n'ai pas de bonnes relations avec ce dernier, à dire vrai, je n'en ai pas du tout, je refuse catégoriquement de me placer entre les deux pour les séparer l'un de l'autre. Je sais à quel point avoir un père compte pour mon frère, et du moment qu'il ne me casse pas trop les pieds pour faire un effort avec père Clives, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Un millième de seconde, voilà le temps que j'ai passé à planter mon regard dans celui de mon géniteur, une mine blasée tirant les traits de mon visage. Pas de signe de la main en guise de salutation, pas de mots prononcés, rien qu'un regard froid et rempli de rancœur. Je me suis promis de ne pas faire de scandale ce soir, tout du moins en public, une fois que nous sortirons de la villa, la soirée terminée, libre à moi de péter une jambe à William. Encore faut-il que je tienne jusque-là. Avec tout ça, je ne sais pas trop où me placer. Je me dis que le mieux, ça serait de monter à l'étage et de m'enfermer dans la salle de bains pour me faire une soirée mousse. Sûr qu'avec les produits de Meleya, tout comme ceux de Kenzo, d'ailleurs, me permettront de m'éclater plus qu'avec les membres de ma famille. Ma famille, c'est Kenzo, sans oublier ma mère adoptive, point. Voilà la cachette parfaite, à côté d'un élégant meuble, juste devant une lampe. Avec mon physique de rêve, je ferais un décor d'enfer. Aïe, les grands-parents me regardent. Je vois leurs regards qui se posent sur moi et je déglutis difficilement, n'osant plus bouger, ni même cligner des paupières. Je me contente de les fixer, sans rien dire, sans rien faire. J'ai peur, j'veux pas qu'ils m'approchent. Ah, mon oncle arrive. Je ne réponds pas à son timide sourire, je me contente d'un bref signe de la tête, c'est amplement suffisant alors que je suis censé jouer un meuble. J'ai envie de vomir devant le spectacle qu'offre William en portant le petit Charlie. Le vieux. Il lui va bien, son surnom, maintenant qu'il est grand-père. Papy Clives. Ça me réussit bien, ceci dit, de faire la statue, jusqu'à ce que mon frère s'approche de moi en pressant mon épaule. Je me dois donc de tourner la tête vers lui. « Non. Nooon ! Faut les laisser avec Charlie, sont bien comme ça, non ? Et j'connais William et Noah. » Connaître restant un bien grand verbe, évidemment. « Puis j'fais un beau meuble là, j'brille plus fort que la lampe ! Regarde-moi, le plus bel élément de décor au monde. » Sourire d'irrésistible emmerdeur sur les lèvres, lequel retombe bien rapidement. Non, même me forer à sourire n'est pas la tactique à aborder, je suis loin d'être crédible et je ne tiens pas plus de deux secondes. Si en temps normal, j'aime me pavaner pour me placer en avant et braquer tous les regards sur moi, ce soir, je rêve de me terrer dans un trou de souris et de ne plus en sortir. C'est Meleya qui arrive, quelques instants plus tard et que je fixe avec de gros yeux. Qu'est-ce qu'elle vient de dire ? « Mais... J'veux être à côté de Kenzo, moi... Et j'vais pas me mettre entre vous, j'suis pas un bébé. » Ou un peu quand même, mais juste pour ce soir, autrement, j'suis un grand garçon. Bah quoi ? J'fais quand même un mètre quatre-vingt-dix, c'est pas petit ça. Et je ne veux pas qu'on me questionne, lorsque William a tenté de m'approcher de la sorte, j'ai sorti les crocs et le tout s'est achevé en dispute. On va passer à table, grand Dieu, je veux mourir maintenant. J'hésite cinq secondes avant de bouger pour attraper la chaise haute de mon neveu et la placer près d'une chaise. Je me tourne finalement vers la doyenne des Alpha et tends les bras. « A moi le p'tit Charlie. » Au pire, je n'attends pas son approbation, je prends le bonhomme contre moi, et d'un coup, le temps s'arrête. Charlie et moi. Je ne me concentre que sur ça. C'est fou, lorsque l'on sait que j'ai été réticent quant à m'approcher de ce petit la première où je l'ai vu et que maintenant, je tuerais pour le porter... « Eeet, mon p'tit pote. High five, bro' ! » Maintenant comme il se doit le petit Charlie dans mes bras, je lève délicatement ma main libre vers lui. Au passage, je tente d'imiter discrètement quelques bruits de bébé, mais discrètement, qu'on soit d'accord, j'ai pas envie de me coltiner la honte maintenant. Charlie n'attend pas plus longtemps pour s'agiter et sa petite main tape la paume de mon énorme paluche. « Comment tu gères ! » Il ira loin ce p'tit, moi j'vous l'dis ! Avec papa Kenzo et tonton Rayan, je vous laisse imaginer la bête de compétition qu'il deviendra. Sourire aux lèvres, je redresse le nez et vois des paires d'yeux braqués sur moi. Petrificus totalus. « Vous avez besoin d'aide ? », lançais-je finalement à Meleya et Kenzo, histoire que je puisse faire autre chose de rester planter là comme un parfait imbécile alors que j'ai l'impression qu'une meute de loups va me déchiqueter.
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MessageSujet: Re: « Baby steps ? No, not really. » « Baby steps ? No, not really. » EmptySam 12 Avr - 23:03

« Baby steps ? No, not really. »
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Je m’amuse clairement à faire rire le petit Charlie, lové dans mes bras. Le bout de mon nez effleure le sien, ses petits doigts enroulent mon index avec le peu de force qu’il possède. En un mot, je suis conquis. Si ce gamin n’a pas mon sang qui coule dans ses veines, c’est tout comme. Et si je m’écoutais, je dirais que malgré tout, il me ressemble un peu. Oui, je sais bien que c’est impossible, mais il ne faut jamais contredire un grand-père qui parle de ses petits enfants. Quelle horreur ! J’ai l’impression d’avoir trois siècles, désormais. La porte finit par s’ouvrir sur Noah. En retard. Et bien, bravo, frangin ! Je croise de loin son regard et oublie que je porte le petit dans mes bras. Sinon, je l’aurais très certainement lâché pour réfuter l’idée que je suis en pleine séances câlins avec lui. Je me contente de lui adresser un sourire en échange, comprenant qu’il viendra me voir une fois qu’il aura fait connaissance avec Meleya. Je lève d’ailleurs les yeux au ciel face à son baisemain.

Mon attention reporté sur Charlie, je m’enferme dans ma bulle en sa présence. D’une telle façon que je ne remarque pas tout de suite la photo que prend Kenzo. Je n’ai donc pas le temps de réagir sur le coup, mais face à sa parole, je lui adresse un doigt d’honneur discret, uniquement pour lui donner tord. Ca n’a rien de méchant. Disons que ça ressemble davantage à de la taquinerie. Du moins, jusqu’à ce que ma mère, qui passait par là et avait vu mon geste, me donne une tape sur l’épaule.

- Will’, voyons ! Qui t’as appris ces manières ?
- Mh… j’t’ai vu le faire une fois à papa quand il avait le dos tourné, après qu’il n’ait pas voulu faire ce que tu lui avais demandé.


Gros blanc. Un sourire sadique se dessine sur mes lèvres. J’ai encore de très bons souvenirs de mon enfance, il m’est donc aisé de ressortir ce genre d’anecdotes, uniquement pour embêter ma mère qui préfère ne pas répondre. Elle fronce plutôt les sourcils en se cherchant à se rappeler pourquoi elle avait bien pu faire un doigt d’honneur à mon père, plus de trente ans en arrière. Allez savoir.

Il est finalement l’heure de passer à table. Mon regard se pose sur Meleya qui me propose de récupérer Charlie. J’hésite un instant puis me rappelle que sa mère, c’est elle. Grrr… ! Bon, tant pis ! Je finis par lui adresser un sourire pour finalement lui redonner l’enfant. Je m’installe donc à table, en prenant soin de me placer le plus loin possible de Rayan. Quoi ? La dernière fois que l’on a mangé ensemble, il a osé m’envoyer un coup de poing en plein visage – j’en ai encore une marque sous l’œil. A partir de ce geste, hors de question que je fasse le moindre effort. Mais comme je ne veux pas gâcher la soirée, je retiens toutes mes remarques pour finalement jouer la carte de l’ignorance. Je m’installe donc entre Noah et ma mère. Ils m’aideront à m’apaiser.

D’ailleurs, mes yeux se posent sur Rayan qui porte actuellement Charlie. Je détourne bien vite le regard. Pas par intimidation, que l’on soit bien clair. J’ai juste envie d’éviter de m’énerver. Finalement, il propose son aide à Kenzo et Meleya. Et une fois que ces trois personnes ont quitté la pièce, ma mère se tourne vers moi.

- Tu ne dis pas bonjour à ton fils ?
- J’ai dit bonjour à Kenzo, maman.
- Non mais je veux parler de Rayan.
- Ah lui ? Non. Sujet tabou. J’ai pas envie d’en parler.

Clair, net et précis. Maintenant, souriez et faites comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes.


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