Le début d'année scolaire à Berkeley s'était passée à merveilles et grâce à Charlotte, Carla avait réussi à nouer de nombreux liens intéressants qui lui valaient d'être invitée régulièrement à toute sorte de soirée. On pouvait dire que parmi les premières années, elle était proche d'être la plus populaire, la pétasse blonde écartant les cuisses et dévoilant son string à chaque pas lui piquant encore par moment la vedette sur ce podium officieux. Quoiqu'il en soit, la petite hispanique comptait bien faire une apparition remarquée lors de cette soirée organisée à l'hôtel de San Francisco. Deux gars de la confrérie Beta avaient réservé une suite dans l'hôtel le plus luxueux de Lombard Street et sur la cinquantaine d'invitations distribuées, Carla fut choisie. Seule représentante des premières années de l'université, c'était l'occasion de marquer des points. Consciente de la chose, elle décida de sortir le grand jeu, s'habillant d'une splendide robe grise qui moulait son corps à la perfection. La jupe était assez courte afin de dévoiler ses belles jambes et le léger décolleté permettait de faire sexy sans passer pour une pute. Evidemment, vu comme la robe lui moulait le corps, elle avait opté pour des sous-vêtements discrets, un string noir très réduit en dessous et carrément rien au-dessus. Il faut dire que les bretelles de soutien-gorges n'auraient pas été très élégant.

Quoiqu'il en soit, c'est en taxi que la belle brune débarqua à l'hôtel, prête à faire la fête et à s'amuser. La suite étant au dernier étage, elle chercha les ascenseurs du regard et aperçut l'un d'entre eux qui allait se fermer. Elle courut légèrement, gardant sa grâce, et parvint à l'avoir non sans l'aide de l'homme qui se trouvait dedans. Le remerciant d'un sourire avant de lui indiquer l'étage, elle profita de ces quelques secondes pour le détailler un peu. Il y avait pas à dire, il était très sexy mais bon, elle n'était pas ici pour ça. Appuyée contre la paroi, elle se frottait machinalement les mains, tout en se triturant les doigts. Il faut dire que la latine n'était pas très à l'aise dans les endroits confinés et même si ce n'était qu'un instant, il fallait qu'elle occupe son esprit pour ne pas penser à cette boite en métal fermée dans laquelle elle se trouvait. Malheureusement pour elle, comme si le destin voulait ruiner sa vie, l'ascenseur s'arrêta soudainement, provoquant un cri de panique chez Carla qui s'accrocha immédiatement à la barre en acier qui entourait l'intérieur de la cabine. Les paroles du beau brun étaient inutiles et d'ailleurs, il aurait mieux fait de se taire vu que la lumière s'éteignit peu de temps après, avant de laisser la place à la lampe de secours.

Immédiatement, Carla se rua sur le téléphone de service et essaya d'appeler à l'aide. Cette tentative se solda par un échec vu que personne ne se trouvait à l'autre bout du fil. Elle appuya ensuite hystériquement sur le bouton d'urgence, comme si la centième poussée allait finalement ouvrir les portes. Malheureusement, rien ne changea et la petit hispanique commença à sentir l'angoisse monter en elle. Son compagnon d'infortune sembla sentir cette peur et tenta de la calmer par des questions banales, histoire de lui changer les idées. C'est donc entre deux pensées noires que la brunette répondit, marquant des pauses à chaque grincement de la cabine d'ascenceur.

« J'ai été invitée à une fête ... dans cet hôtel ... et vous ? Je suis à Berkeley, c'est pas très loin ... Mais putain !!!! Tu vas redémarrer sale machine de merde !!!!! »

Carla commençait à s'énerver et la peur se fit sentir de plus en plus, si bien qu'elle commença à donner des coups de pieds dans la porte et à taper dessus avec ses petits poings pour qu'on vienne la libérer au plus vite. L'angoisse monta encore d'un cran et la belle étudiante commença à haleter, s'imaginant étouffer dans cet ascenseur maudit. S'agrippant à nouveau à la barre, elle essaya de reprendre son souffle mais sans succès. La panique s'était emparée d'elle et petit à petit, elle devenait comme un lion en cage. Elle reprit le téléphone et frappa le bouton d'urgence avec comme si cela allait changer le fait que personne ne répondait ou ne venait. Elle continua en hurlant à l'aide, tout en s'épuisant à frapper contre cette porte impossible à ouvrir.

« A L'AIDE !!!!! AU SECOURS !!!!! VENEZ NOUS AIDER !!!!! Il faut qu'on sorte ... il faut qu'on sorte tout de suite ... On va mourir ... On va étouffer ... Mon dieu !!! AU SECOURS !!!!! A L'AIDE !!!!! »

La brunette était devenue incontrôlable et entre les coups et les cris, elle avait totalement oublié la présence de l'autre captif de cette boite en métal. Il fallait qu'elle sorte de là et c'était la seule chose qu'elle avait en tête pour le moment.

La panique s'installait doucement mais sûrement et ce n'était certainement pas l'homme qui se trouvait avec elle dans cet ascenseur qui allait la calmer. Il tentait vainement de faire la conversation mais la réalité de leur situation était une chose qui obsédait Carla au point que cela fut inutile. Elle criait et faisait son possible pour que quelqu'un l'entende, espérant rapidement sortir de ce cercueil d'acier qui ne semblait pas vouloir la libérer. Il y a peu encore, sa camarade de chambre et elle avaient visionné le film « Ascenseur », chose évidemment qui n'atténuait pas du tout sa panique déjà importante à cause de sa claustrophobie. Habituellement, il n'y avait pas de problème, il suffisait qu'elle se concentre sur les chiffres des étages qui passaient les uns après les autres pour que rien ne s'éveille en elle mais ici, coincée et immobile, la lumière de secours comme seule veilleuse, la petite hispanique était littéralement morte de peur et l'hystérie était le seul refuge pour ne pas sombrer.

Les tentatives du beau brun pour la calmer se révéla difficile, surtout qu'il affronta une fille déterminée et légèrement autoritaire qui ne se laissait pas faire. Elle le repoussa violemment, ne comprenant pas ce qu'il avait tenté de faire et ses explications passèrent dans l'oubli alors qu'elle se remit à crier. Si elle avait été calme, le fait qu'il tente de l'aider aurait été évident mais dans la panique, elle ne voyait qu'un profiteur qui tentait de la peloter. Soudain, l'homme commença à hurler et à se jeter sur les parois de l'ascenseur, ce dernier semblant vibrer. La peur commença à submerger la brunette et pour cause, sa force de moineau n'avait pas fait autant de dégâts et sentir l'ascenseur bouger dans la cage était totalement terrifiant. Ses cris augmentèrent, surpassant bien vite ceux de son compagnon de captivité. Rien ne semblait pouvoir la calmer et l'hystérie avait repris le dessus après avoir été choquée par les cris et les actes du beau brun. Les cris étaient également destinés à cet imbécile qui les mettait en danger, l'engueulant et le traitant de tous les noms pour qu'il cesse ses conneries qui pourraient les faire tuer. Plusieurs coups de poings administrés avec sa force de jeune fille frêle s'abattirent sur l'épaule de l'homme qui sembla s'arrêter.

Réactif, il lui bloqua les poignets afin de l'immobiliser et malgré le fait qu'elle se débattait comme une forcenée, il n'eut aucun mal à la bloquer complètement. Les cris et les gesticulations finirent par lui permettre de se retrouver face à lui et l'idée lui vint soudainement de lui administrer un coup de tête au niveau du menton. Malheureusement, son idée fut contrée de façon assez inattendue par un baiser. Surprise, Carla ne réagit pas immédiatement, ne comprenant pas comment la situation avait fini comme ça. Les mains qui la bloquaient se déposèrent de chaque côté de son visage et l'inconnu continua à l'embrasser, faisant fondre les défenses de la petite hispanique qui frappa mollement le corps de son agresseur, avant de se laisser faire et de profiter de cette délicieuse sensation. Durant quelques secondes, passé la surprise, la jeune femme pensa au fait qu'il était assez joli garçon et son air un peu ténébreux le rendait même très séduisant. Lorsqu'il laissa ses lèvres, elle resta silencieuse, le regardant droit dans les yeux comme une prédatrice guettant sa proie.

Embrasée par ce baiser volé, elle le poussa contre la paroi de l'ascenseur et l'embrassa à son tour, débutant un langoureux baiser qui laissa sa langue partir à la recherche de la sienne. La brunette ne pensait plus qu'à son plaisir et la captivité dans cette boite d'acier était finalement passée au second plan. Déchaînée, elle entrecoupait ses baisers par un morsure de ses lèvres, avant de l'embrasser à nouveau très sauvagement. Ses mains glissaient sur le corps du bel étalon, tâtant ses muscles et ses abdos avant de vérifier s'il avait de quoi la satisfaire pleinement. Sa main glissa lentement sur le devant de son pantalon, cherchant à voir si tout cela lui faisait de l'effet et s'il était bien monté. Après plusieurs baisers, elle ne manqua pas de le chauffer en lui murmurant quelques mots à l'oreille.

« J'espère que ta lance est prête car tu as mis le feu ... Il faut m'éteindre maintenant ... »

La panique avait laissé place au désir et Carla sentait la chaleur envahir son corps au fur et à mesure que les deux amants se caressaient l'un l'autre. Bien plus calme et entreprenante, la latine ne manquait pas d'aller flatter l'entre-jambe du bel homme captif de cet ascenseur. Finalement, la situation n'était pas si terrible, bien au contraire et être coincée dans cette boite en métal n'était plus trop un problème vu ce qui se profilait à l'horizon. Du bout des doigts, la brunette put sentir que l'inconnu était également bien chaud et surtout bien dur, comme si son pantalon n'allait plus pouvoir bien longtemps retenir sa virilité qui gonflait de désir. N'écoutant que son envie, Carla déboutonna le morceau de tissu retenant l'objet convoité et ôta également la chemise du beau brun afin d'admirer les pectoraux et les abdos qu'elle avait pu sentir au travers. De son côté, il lui releva assez rapidement sa robe grise pour dévoiler son corps fin et ses courbes, le string ne tardant pas à s'éclipser sous les doigts agiles qui parcouraient son corps. La petite hispanique se retrouva à moitié nue, le haut du corps encore recouvert par sa robe retroussée alors que le bas était totalement dénudée et accessible.

Les caresses et les baisers se succédèrent, la brune volcanique ne manquant pas de faire monter le désir de l'inconnu comme le sien. C'est finalement dans une pulsion folle qu'il la souleva pour l'appuyer contre la paroi de l'ascenseur, se glissant entre ses cuisses tout en la soutenant par les fesses que le beau brun finit par la posséder. L'humidité de son intimité rendit l'introduction aisée et il ne fallut pas très longtemps pour que les coups de rein s'enchaînent. Les bras autour de son coup, ses lèvres allant irrésistiblement chercher les siennes, Carla était comme folle et plus rien ne comptait en dehors du plaisir qu'elle ressentait pour le moment. Les gémissements et les soupirs de plaisir de la belle ne firent qu'encourager le bel étalon à augmenter sa cadence, ses mouvements reproduisant les vibrations qu'elle avait déjà ressenti lorsqu'il frappait les parois. Evidemment, la situation était bien différente et désormais, cela ne la dérangeait plus du tout, bien au contraire. En transe, elle se laissa posséder totalement, n'écoutant que son plaisir et la folie du moment.

Ne cherchant qu'à prolonger ce moment, elle le laissa s'épuiser plusieurs minutes et finalement, força sa descente en s'extirpant de sa virilité gonflée de désir. Immédiatement, elle s'agenouilla devant lui et prit son sexe en bouche, lui prodiguant une fellation goulue et gourmande qui aurait fait pâlir de honte n'importe quelle femme. Il était clair que la belle brune avait une certaine expérience en la matière et entre les coups de langue le long de la verge, les succions su le gland et les caresses sur ses couilles encore pleines, la latine ne ménageait pas sa peine et à la voir, on voyait clairement que le plaisir y était. Après quelques coups de langue sur ses bourses, elle reprit la verge entre ses lèvres et la suça énergiquement et longuement, comme si elle espérait le faire jouir. Evidemment, ne le connaissant pas, elle ne savait pas si après s'être relâché une première fois, il serait encore d'attaque pour la suite car il n'y avait rien de plus frustrant pour Carla qu'un homme se vidant et la laissant avec son désir inassouvi. Afin d'avoir une idée de sa résistance, elle ne manqua pas de le provoquer afin d'en apprendre plus. C'est donc avec un ton aguicheur et la verge couvrant en partie son visage alors qu'elle flattait les couilles du beau brun de sa langue, qu'elle prononça quelques mots.

« Alors, tu veux que je te libère maintenant pour que tu sois plus résistant lorsque tu me prendras la cul ou tu préfères autre chose ? »