What the fuck you lookin' at ? This ain't highschool pussycat ✘ Weyna

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What the fuck you lookin' at ?

 This ain't highschool pussycat

L'intégration c'est souvent une chose compliquée, c'est une chose qui n'est pas innée du moins ça ne l'était pas pour tout le monde. Quand on est riche, beau et jeune on est généralement convoité par les autres mais, lorsqu'on vient de la classe moyenne c'est une autre histoire. De l'argent Annabeth n'en avait pas, du moins pas beaucoup, de la beauté elle en avait mais, être belle à Berkeley c'était assez banal tout comme le fait d'être âgé de moins de trente ans. Alors que ce qui pouvait bien la rendre unique et captivante ? Hé bien la réponse est plutôt facile à trouver puisque c'était grâce à sa personnalité qu'elle arrivait à se démarquer. Elle était loin de toutes ces filles qui devaient faire attention à leurs faits et gestes pour ne pas entacher la réputation de leurs familles, elle était également loin de toutes ces pétasses superficielles qui passaient leurs temps à se faire belle et à draguer des types qui n'avaient souvent rien dans la cervelle. Notre Stasey était une emmerdeuse de première, une vraie, ce n'était pas pour rien qu'elle avait réussie à rentrer dans la confrérie des gammas qu'elle désirait tant. On ne la voulait pas forcément dans ses amis mais, on la voulait encore moins dans ses ennemis puisqu'elle n'était absolument pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, même pas par les Epsilons qui se sentaient souvent puissants à cause de la richesse de papa/maman et de leurs pseudonymes. Annabeth elle n'épargnait personne, même pas ceux qui faisaient partie de son cercle ou de sa famille. D'ailleurs elle prenait un malin plaisir à chercher des poux à son cousin, Adam mais, dans le fond elle l'aimait bien ce petit sigma puisqu'il était le seul qui réussissait à lui tenir tête. Parfois elle trouvait ça triste de ne pas avoir d'autres personnes à sa hauteur, personne de capable de faire chier autant qu'elle mais, elle était loin de se douter qu'elle n'allait pas tarder à trouver une personne de sa trempe.

Aujourd'hui était un jour spécial, la demoiselle devait suivre un cours d'arts appliqués alors qu'habituellement elle ne fréquentait que les cours concernant son cursus. Ce n'était pas un choix fait au hasard puisqu'Annabeth voulait savoir si cette matière lui plaisait avant de la prendre en option. Le professeur de cette matière semblait ravi qu'on puisse s'intéresser à ce qu'il faisait alors il accepta avec grand plaisir la venue de la jeune femme. Elle s'en doutait qu'il n'allait pas lui dire non mais, elle avait tout de même envie de faire les choses dans les règles de l'art pour une fois. La gamma avait lissée sa longue chevelure pour l'occasion, il était hors de question de passer inaperçue même si son principal objectif était de découvrir les arts appliqués. Ceux qui connaissaient sa réputation savaient qu'elle aimait attirer l'attention, qu'elle n'aimait pas passer inaperçue mais, ceux qui ne la connaissaient pas étaient souvent surpris de voir ce qui se cachait derrière son joli minois. Annabeth adorait choquer et surprendre alors elle était toujours satisfaite de voir que son passage faisait son petit effet. Elle venait à peine de poser ses les pieds dans la salle qu'on la regardait déjà, comme si elle était connue comme le loup blanc. La demoiselle afficha un grand sourire et accepta de suivre la consigne du professeur qui était de se mettre à côté d'une certaine métisse. A première vue elle était mignonne mais, elle avait tout de même remarquer que sa manière de la regarder n'était pas vraiment chaleureuse. L'unique enfant des Stasey pensa immédiatement que l'inconnue avait des préjugés mais, elle tenta tout de même d'engager la conversation avec elle : « Tu comptes me dévisager comme ça encore longtemps ? Ca serait dommage qu'on parte d'un aussi mauvais pied non ? » Elle lui avait tendue une perche, il ne restait plus qu'à savoir si elle allait la saisir ou non.

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Annabeth & Weyna

La journée avait était éreintante. Et j’étais heureuse d’enfin me rendre à mon cours préféré ; le cours de dessin. Mr. Jones s’était vêtit à la mode Française : béret sur la tête, baguette sous le bras et bretelles attachées au pantalon. Il était de plus en plus drôle avec ses élèves au fur et à mesure de l’année. Nous n’étions plus qu’une moitié à continuer, donc il se lâchait maintenant qu'il savait avec qui il passerait ses 4 prochaines années. C’était tout le grand problème de la fac, beaucoup se lancer et beaucoup arrêter aussi. Seuls ceux qui savaient équilibrer temps libre et travail y arrivé. Pour les autres ce n’était qu’une occasion de faire la fête. Il finissait l’année, mais en faisant des soirées à longueur de journée et de nuitées. Et c’était normal, tout américain se devait de passer par l’université. C’était comme un passage obligé pour eux. C’était ce qu’ils attendaient tous. Que ce soit des boutonneux, des beaux gosses, des geek, des nerds, des sportifs ou des artistes, il y aurait toujours une bonnasse prête à leurs faire don d’une nuit au paradis avec elle. Donc, pourquoi s’en priver ?

Je me mise à ma place habituelle là ou personne ne venait m’emmerder. J’y étais en terrain conquis. Désormais c’était mon territoire, tout le monde le savait. Et personne n’avait osé s’y aventurer depuis que j’avais violemment cassé le doigt du dernier qui avait tenté de glisser sa main sur ma cuisse. Ils avaient fait un stupide pari avec sa bande de potes - à croire que le billet que j’avais déchiré à l’un d’eux la dernière fois n’avait pas suffi – et à être aussi bête il faut s'attendre à recevoir des conséquences. Pour lui ça avait été un aller simple pour l’infirmerie et pour moi ? Rien du tout. Je l’avais regardé avec un regard tellement noir qu'il savait que s’il disait quoi que ce soit il aurait bien pire que ça. Et avec Adam qui avait une réputation de Bad Boy maintenant il valait mieux pas qu’il tente le diable. Non pas qu’on soit ami ou quoi, mais bon les autres le croyaient et c’était tant mieux pour moi : on me foutait encore plus la paix que d’habitude. En pensant à lui je me mise à le chercher dans la salle. Bien évidemment, il ne s’y trouvait pas. Soit il arriverait en retard soit il ne viendrait carrément pas. Je ne savais pas ce qu’il avait en ce moment, mais ça commençait à m’énerver.

Les questions commencèrent à fuser sur le pourquoi de sa tenue. Mr.Jones - MJ comme je l’appelais – nous expliqua que notre classe partirait à Paris l’année prochaine. « Paris ? PARIS ? C’était génial ça ! » Je pourrais enfin revoir Montmartre après toutes ces années. J’avais 6 ans quand nous y étions allés avec ma famille. On était allé quelques jours à Disney et pour le dernier jour nous avions décidé de visiter la ville. Et un des passages obligés quand on visite Paris c’est Montmartre : le quartier des artistes. C’est grâce à un portrait de nous qu’avait réalisé un dessinateur sur la place du Tertre que j’ai eu l’envie de dessiner. C’est tout de suite devenu une passion et donc me voilà là, à écouter MJ parler de façon magistrale de la capitale française quand tout à coup on frappa à la porte. « Ah ben enfin il est là ». Mais ce n’était pas Adam, c’était une jeune fille qui avait dû se tromper de classe puisque je ne l’avais jamais vu. Elle s’entretint avec MJ quelques minutes.

-Voici Mademoiselle Stassey, elle suivra ce cours durant cette heure pour voir si ça lui plait ! Je compte sur vous pour lui faire un bon accueil !

- Vous inquiétez pas qu’on va lui faire un bon accueil Monsieur !

La bande de crétins se mit à rire et des sifflements s’élevèrent. Je ne pouvais m’empêcher de lever les yeux au ciel devant ce comportement de lycéen. Mais bon avec sa coiffure de sainte ni touche et son visage de « j’attends le mariage pour coucher avec un garçon » je me suis dit que c’était pas plus mal qu’elle comprenne que les garçons n’étaient que des chiens en rut. Certains avaient plus de retenues que d'autres, c’est tout.

-Vous irez vous asseoir à côté de Mademoiselle Edwards au troisième rang !

Les autres élèves commencèrent à murmurer entre eux, il y en a même qui émirent des « oouuuhhhh », et la bande de crétins s’excita et sortir leurs portefeuilles. Quoi ils allaient parier combien de temps elle resterait en vie ? Je vous en prie je n’étais pas non plus une sauvage. Il fallait juste pas me faire chier. En fait, les gens détenaient leurs sorts entre leurs mains, moi je n’étais que celle qui appliquait la sentence s’ils prenaient le mauvais choix me concernant. Je ne pu m’empêcher de la toiser du regard, les filles comme ça m’irritait au plus haut point. Avec leurs credo « I’m sexy and I know it », leurs petits sourires quand elles se faisaient regarder de tous les côtés, et leurs manies de calculer leurs faits et gestes pour être à la hauteur de leurs réputations, je ne pouvais tout simplement pas les supporter. C’est alors qu’elle lâcha une phrase qu’elle n’aurait jamais dû lâcher, j’émis un sourire jaune.

-Et ça serait dommage que mon poing arrive dans ta gueule si tu te la fermes pas, NON ?

Les filles comme ça s’imaginaient en terrain conquis où qu’elles aillent, avec qui qu’elles soient et dans n’importe quelle situation. À croire qu’on était obligé de les aimer. À croire que le monde tournait autour d’elle. Eh ben réveil toi ma fille c’est pas le cas ! Le prof nous donna un travail libre pour qu’elle puisse nous regarder en action et en utiliser différentes techniques. Elle avait la possibilité de se balader parmi les rangs, ce qui me fit plaisir, car elle n’allait pas rester là à m’observer pendant toute une heure. Puis la fin du cours approcha, je commençais à ranger mes affaires quand Mister Jones m’interpella.

-Mademoiselle Edwards je voudrais que vous preniez quelques heures de votre temps pour montrer à Mademoiselle Stassey tout ce qu’on a fait depuis le début d’année et aussi répondre à toutes ses questions si elle en a.

-Mais Monsieur je …

-Ah ! Pas de mensonges Mademoiselle Edwards, je sais que vous ne travaillez pas aujourd'hui !

« Eh merde ! »

-Et pourquoi moi, Monsieur ?

-Je l’aurais bien demandé à Monsieur Astriel, mais il est absent et vous savez tout comme moi que vous êtes les élèves les plus créatifs de la classe.

Et vas y que je te sortes un petit compliment pour que tu acceptes.J’émis un souffle léger pour qu’il ne constate pas trop ma mauvaise foi.

-Très bien Monsieur Jones je le ferais.

Je sortis de la salle et me mise à attendre le début de mes ennuis. Elle parla un moment avec MJ et se montra enfin. Le mieux pour nous s’était d’aller dans ma chambre, c’est là qu’il y avait tout mes grands travaux.

- Suis-moi Désiré !

Le trajet se fit dans le silence je crois qu’elle comme moi n’avait pas envie de sympathiser. Quand on arriva enfin dans la demeure des Sigma, je me retournai vers elle et lui fourra le carnet de croquis dans les bras.

-Je te préviens je compte pas passé ma soirée à faire du baby-sitting ! Donc, regarde ça, regarde autour de toi et casse-toi !

M'asseyant dans mon lit, je me mise à allumer mon ordi.
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 This ain't highschool pussycat

En venant découvrir les cours d'arts appliqués, Annabeth ne s'attendait pas à voir un professeur habillé comme un français, il n'avait pas été très original en utilisant tous les clichés comme celui de la baguette ou du béret, il ne lui manquait plus que la bouteille de vin. Heureusement pour lui que la gamma n'avait pas d'origines françaises sinon elle lui aurait très certainement fait des remarques, elle lui aurait très certainement dit qu'il n'avait aucune imagination. La jeune femme avait des origines européennes qu'elle assumait totalement, du sang écossais coulait dans ses veines et elle en était fière depuis qu'elle avait passé un an en Écosse chez sa grand-mère pour se ressourcer, elle avait pu découvrir le mode de vie et de pensées des écossais et cela lui avait bien plu. La demoiselle n'aurait jamais cru que cette obligation aurait pu devenir un plaisir, à la base si on l'avait envoyé là-bas c'était uniquement pour qu'elle se remette en question puisqu'elle faisait tout et n'importe quoi. Dans sa famille on la voyait souvent comme une enfant perdue, on disait qu'elle était confuse parce qu'on l'avait échangé avec une autre fille à la naissance mais, c'était bien plus complexe que ça, si ses problèmes se résumaient à cela ça aurait été trop simples. Annabeth avait eu un temps d'adaptation pour s'habituer à sa vie de Stasey mais, elle n'arrivait pas à oublier tout ce qu'elle avait pu vivre en tant que Sheppard puisque c'est en portant ce nom qu'elle eut toutes ses premières expériences. C'était à Philadelphie qu'elle avait grandi, qu'elle avait passé son enfance mais, c'était aussi là-bas qu'elle avait entamée une partie de son adolescence, une partie durant laquelle elle avait connue son premier amour et ses premiers rapports. D'ailleurs à cette époque elle aurait très bien pu tomber enceinte puisqu'elle ne prenait pas de contraception, elle jouait avec le feu puisqu'elle se contentait de la pilule de lendemain en pensant que c'était largement suffisant pour la protéger. Elle avait eu de la chance puisque si elle aurait été en cloque les Sheppard auraient fait le scandale du siècle, ils l'auraient envoyé dans un couvent russe afin de ne plus jamais la revoir et pour ne pas avoir à s'occuper de sa progéniture. Lorsqu'elle y repensait, Annabeth aurait très bien pu faire exprès de se faire engrossé afin de faire enrager ses parents mais, elle n'aurait jamais fait cette provocation sans avoir l'accord du père, un père qui n'aurait très certainement pas accepter ça puisqu'il aurait trouvé ça grave de faire un bébé dans l'unique but de foutre la merde. Il ne servait à rien de se ressasser éternellement le passé, son amour elle ne le reverrait certainement jamais alors elle ferait mieux de prêter attention aux hommes peuplant Berkeley. En parlant de mâles, ceux du cours commençaient à la siffler et à rire mais, cela ne choquait pas la demoiselle qui avait l'habitude de voir ce genre de comportements. Lorsqu'elle avait entendu dire qu'ils allaient lui faire " un bon accueil " elle eut un petit sourire et leur fit un clin d'œil.

Apparemment le professeur ne voulait pas la mettre à côté d'un mec puisqu'il avait décidé de la placer à côté d'une métisse, d'un côté c'était tant mieux puisque cela lui permettrait de se concentrer sur le cours et non sur son voisin. Annabeth ne prêtait plus attention aux étudiants puisqu'elle se concentrait sur la présence de la miss Edwards, une donzelle qui n'avait pas envie de s'occuper d'elle mais qui allait devoir faire avec. La gamma cru comprendre qu'à la base elle devait se retrouver avec Adam mais, qu'elle était mal tombée puisqu'il n'était pas là, ce qui n'était pas grave en soit puisqu'elle n'était pas contre l'idée de rencontrer de nouvelles personnes. Les élèves ne savaient pas qu'ils étaient cousins puisqu'ils ne portaient pas le même nom, c'est pour cela que certains d'entre eux commencèrent à parler : « Hé mais cette nana elle connait Adam non ? Je crois qu'ils se voient souvent, ils doivent s'envoyer en l'air régulièrement. Si c'est le cas j'envie ce petit veinard et je lui demanderais de me brancher avec elle. » Annabeth n'avait pas prêté attention aux commérages puisqu'elle fixait la métisse, une métisse qui semblait vouloir la dégager le plus tôt possible mais, qui devait prendre son mal en patience pour ne pas décevoir son professeur. Elle lui avait déjà fait des menaces, des menaces qui ne lui faisaient pas peur puisqu'elle répliqua :« Oh je vois, tu as oublié d'amener ta pancarte " attention chien méchant " avant de venir en cours. » Annabeth savait qu'elle ne deviendrait pas son amie si elle commençait à lui dire des choses comme ça mais, elle était trop franche pour s'empêcher de lui dire ce qu'elle pensait vraiment. L'interlocutrice de la gamma semblait aussi honnête qu'elle, cette journée promettait donc d'être bien mouvementée puisque monsieur Jones voulait qu'elle s'occupe d'elle pendant plusieurs heures, à croire qu'il était sadique puisque son élève faisait signe de protestation. Elle n'avait même pas besoin d'ouvrir la bouche puisque la sigma accepta son sort et l'emmena dans sa chambre. Annabeth n'allait pas très souvent chez les artistes même si son cousin en était un, elle avait l'habitude de le voir à au bar lorsqu'il travaillait. L'étudiante en arts appliqués lui fit comprendre qu'elle ne s'occuperait pas d'elle et qu'elle ferait mieux de déguerpir le plus tôt possible, ce qui était une mauvaise idée puisque la gamma avait l'habitude de faire l'inverse de ce qu'on lui demandait de faire, ce que la métisse ne pouvait pas deviner puisqu'elle ne la connaissait pas. La passionnée de musique commença à regarder le carnet de croquis qu'on venait de lui donné, elle le regardait tout en continuant de marcher et ne disait rien jusqu' à ce qu'elle tombe sur le dessin d'un visage qui lui semblait familier. « C'est Adam ça non ? On dirait vraiment que c'est lui. » Annabeth ne savait pas qu'elle était sa relation avec lui mais, ça la rendait vraiment curieuse puisqu'il ne lui parlait pas trop de ses camarades de classe.

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