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Le front brûlant de fièvre, la sueur perlant sur ce dernier, Lullaby Romanova grimace, en proie au rêve le plus désagréable qui se puisse faire au royaume des songes. Soudain, son buste se redresse alors qu’elle se réveille en sursaut, criant de peur. Son cauchemar à elle, toujours le même. Le visage de son père adoptif, son pauvre corps nu et tremblant… La même terreur que celle ressentit lors de ces nuits-là née en elle à chaque fois et terrifie la demoiselle. D’ailleurs il lui faut un moment pour se rendre compte qu’elle ne craint rien et qu’elle est dans sa chambre à Berkeley, loin de tout ça, loin de ce passé qui la hante. Mais il faut néanmoins un certain temps pour chasser de son esprit, l’image du revolver qu’elle saisit et qu’elle pointe en direction de l’homme. Echec et mat, il était tombé ce jour-là pour ne plus jamais se relever. Terrassé par la fureur de sa fille, de sa victime. Fureur qu’il nourrissait depuis six ans désormais et si le meurtre avait été prémédité, Lullaby avait toujours pensé être dans son bon droit. Le tribunal après tout, lui avait donné raison. Quand l’avocat de la partie adverse remettait ses affirmations en question, tentant même de mettre en doute les photographies exposées, la brune avait pris un temps de réflexion puis en pleurant avait retiré son tee-shirt. A demie-nue devant l’assemblée, personne n’avait pu manquer ses hématomes, ceux des coups qu’elle recevait pour être rendue plus tendre et plus docile, alors qu’elle n’était ni plus ni moins qu’une adolescente apeurée. Le regard des juré sur son corps ce jour-là, lui avait paru plein de compassion et elle s’était rapidement rhabillée pour que l’audience puisse se poursuivre certes, mais surtout pour que ces gens cessent de la regarder ainsi, comme l’on regarderait un animal de foire. Et puis leur regard faisait mal, parce que cela voulait dire que tout ça, toute cette souffrance, était vraiment arrivée.
Se levant de son lit, la jeune femme se dirige vers la salle de bain, de sorte à se passer un peu d’eau fraiche sur son visage, qui devrait lui faire du bien et peut-être même lui raffraichir les idées pour lui permettre une bonne nuit. Et puis la brune avise l’heure. Déjà neuf heures du matin. La journée est déjà bien commencée mais la demoiselle a veillée si tard la veille pour travailler, qu’elle se sent bien fatiguée. Et puis il lui semble qu’elle a mal à la tête et à la gorge. Tant pis pour le dicton qui dit que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt : la russe se recouche et tente de retrouver le sommeil disparu, après avoir rangé les livres qui trainaient sur son lit. Comme elle est encore toute habillée et qu’elle ne se souvient pas s’être couchée, elle a du s’endormir en faisant ses révisions. Mais son repos est de courte durée car des coups frappés à la porte la tirent de son sommeil. Vite, un coup de brosse. Rapide, le coup de fond de teint en poudre. Et la demoiselle peut ouvrir la porte pour saluer l’ami(e) qui entre.