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Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby.

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MessageSujet: Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. EmptyDim 6 Oct - 20:18

Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. Tumblr_mh1q8zRW911ru61tno4_250Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. Tumblr_meab84uK6j1qjr5dzo1_250

« Mais non chéri, je te promets que nous ne ferons pas de bêtises, tu nous connais ! » Là est bien le problème, évidemment, lorsqu'il s'agit de donner sa carte bancaire, Noah sait très bien qu'il finira avec une facture à s'en arracher les cheveux, notamment lorsqu'il sait que je vais faire du shopping en la compagnie de son neveu, accessoirement mon complice, Kenzo. Mais que voulez-vous, nous ne sommes que deux accros de la mode qui se doivent de donner une parfaite image d'eux-mêmes. « Allez mon amour. » Une moue boudeuse fit son apparition sur mon visage, le chat Potté, vous connaissez ? J'en suis la version humaine lorsqu'il s'agit de supplier mon compagnon, le dévisageant de mes yeux à la fois brillants et humides. « Tu nous dois bien ça. » La remarque cinglante qui voulait en dire long et il savait de quoi je parlais. Finalement, le médecin céda et sortit sa carte bleue de son porte-feuille pour me la glisser en main propre. Un large sourire s'étire sur mes lèvres à cet instant, et je le remercie en pressant mes lèvres contre les siennes avant de lui avouer que je lui réserverais une surprise une fois qu'il serait rentré, histoire de le remercier convenablement. Autrement dit, qu'il s'attende à ce que j'achète un peu de lingeries fines afin de lui faire un tant soi peu tourner la tête. Je le pousse ensuite vers la sortie, non pas qu'il me dérange, loin de là, j'aurais aimé l'avoir à mes côtés pour tout le week-end, mais je ne voulais pas qu'il soit en retard pour son séminaire de médecine. Nous aurons tout le temps de nous retrouver dés le lendemain. J'attends que son taxi ait quitté l'allée de la demeure avant de me précipiter sur mon portable et d'appeler Kenzo pour qu'il ramène au plus vite ses fesses afin que nous puissions démarrer notre séance shopping au plus vite. Plus nous y serons tôt, et plus nous pourrions faire de boutiques, cela va de soi. J'ai patienté quelques minutes à peine sur le perron, jusqu'à apercevoir sa voiture. S'arrêtant non loin de moi, je me suis précipitée sur le siège passager, claquant la portière derrière moi avant de déposer un baiser sur sa joue. Après quoi, je sors la carte du bonheur de mon sac à main dans un splendide tadam !, histoire de lui montrer que je détenais la clef du paradis. Le shopping avec le jeune Clives passe par toutes les boutiques possibles et imaginables, des vêtements aux produits cosmétiques, de quoi en rendre plus d'un, fou. La journée parut un peu trop courte à mon goût, mais la nuit finit par tomber, annonçant la fin de notre séance intense d'achat. Mon estomac grondait. L'appétit m'était revenu après avoir retrouvé Noah, preuve en était que je mourrais littéralement de faim à l'heure présente. Normal, au vu des kilomètres que nous avions fait et de tous les essayages auxquels nous nous sommes adonnés. Il était donc grand temps pour nous de rentrer. C'est une fois arrivé chez le médecin, et avant de m'extirper du véhicule, qu'une idée me vint en tête. Je tournais furtivement mon regard vers Kenzo tout en lui adressant un large sourire. « Dis, tu veux passer la nuit à la maison ? » Bon d'accord, ce n'était pas ma maison, mais j'y passais le plus clair de mon temps en ce moment, afin sans nul doute de m'assurer que plus jamais Noah ne disparaitrait comme cela avait été précédemment le cas. « On pourra se faire un petit quelque chose à manger et je te laisserais l'occasion de jouer les mannequins avec tes nouveaux vêtements. » Si c'était tout ? Bien évidemment que non, mais rien que le fait de préparer le diner risquait d'être une épreuve en soi. Faire des pâtes n'a jamais été aussi dangereux que lorsque nous nous trouvions tous les deux dans la cuisine. Oui, j'ai promis à Noah que nous ne ferions pas de bêtises, mais j'ai croisé les doigts dans mon dos, alors ma promesse ne tient plus la route. « Et je te laisserais faire la misère à Socrate. » Histoire de rajouter une corde à mon arc, un argument qui irait en ma faveur. J'étais capable de rester seule, c'est ce que j'avais prévu à la base, mais après avoir passé une bonne partie de ma journée en la compagnie du Delta, autant continuer sur les mêmes chapeaux de roue. Dans le pire des cas, la maison prendrait feu, mais dans la meilleure, la demeure ne sera qu'un champ de bataille. Puis autant en profiter, pour une fois que le propriétaire des lieux n'étaient pas présent. C'était toujours mieux d'être seuls plutôt que d'avoir un Noah vêtu de son tablier à fleurs et armé d'un rouleau à pâtisserie qui nous courrait après parce que nous avions eu l'audace de bidouiller un petit quelque chose dans la cuisine sans son accord.
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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. EmptyVen 11 Oct - 19:30



Assis dans ma voiture, j'attends que Kirby se dépêche de monter en voiture. Si elle est la petite-amie de mon oncle, elle est avant tout une excellente amie avec qui les quatre cent coups paraissent bien fades en comparaison de ce que nous avons l'habitude de faire lorsque nous nous retrouvons l'un avec l'autre. Aujourd'hui, nous nous étions juré de passer tout notre temps ensemble à faire l'une de nos activités fétiches : le shopping. Armée du sésame qui offre un accès direct au compte de Noah, la jolie Iota se rue à l'intérieur de mon Aston Martin avec la ferme intention d'aller dévaliser les rayons, faire valdinguer les boîtes à chaussure et faire pleurer les vendeuses. Car même si nous achetons en réalité à peine le quart de ce que nous essayons, nous ne manquons jamais d'imagination pour commenter les tenues qui ne viendront jamais effleurer notre peau de peur qu'elle finisse contaminée. Sincèrement, il y a parfois des horreurs qui mériteraient qu'on brûle leurs créateurs sur un bûcher, engoncés dedans pour leur faire sentir à quel point ce qu'ils ont commis est un sacrilège à l'encontre de la mode. Si je suis d'un naturel très précieux et attentif sur le plan physique, cette facette est exacerbée depuis que j'ai été engagé comme mannequin homme pour l'excellente marque Gucci. Ce récent emploi, qui fait plus office de passe-temps que de gagne-pain vu la fortune léguée par feu mes parents adoptifs, m'a motivé à m'inscrire en première année de stylisme afin d'apprendre à maîtriser entièrement ce domaine, de la garde-robe au maquillage, sans parler du reste. Est-ce que je délaisse mes études d'histoire pour autant ? Pas du tout. J'ai juste repiqué cette année car le temps de m'adapter à la vie californienne et ma nouvelle famille n'a pas été suffisant pour que je puisse me faire au rythme universitaire américain. Après un marathon qui ferait trembler les plus grands athlètes peu rompus aux arts nobles du shopping, nous reprenons la route de la maison de Noah avec le coffre et les sièges arrière blindés de sacs eux-mêmes remplis à ras-bord Pour peu que Noah fasse une attaque en recevant son prochain relevé de compte, il n'y a pas des kilomètres…. J'allais souhaiter une bonne nuit à Kirby avant de décoller lorsqu'elle me proposa de passer la nuit avec elle. Enfin, chez Noah, pour être précis. J'affiche une grimace désolée. "J'sais pas trop, Meleya va être toute seule avec le bébé, c'est pas sérieux…" Bon d'accord, je ne suis jamais sérieux non plus. Être sérieux, c'est d'un ennui. Cependant, en couple avec ma Meleya adorée et heureux papa adoptif d'un petit bout de chou que je prénomme déjà Kenzo Junior malgré son prénom d'origine, j'admets avoir à cœur ces nouvelles responsabilités familiales. Une famille, une vraie, ça fait à peine six mois que j'en ai une… et encore, tous les morceaux du puzzle Clives ne sont pas reconstitués. Par conséquent, je ne veux pas laisser passer cette chance d'avoir enfin une famille rien qu'à moi, réaliser ce rêve qui m'a habité depuis l'enfance au Pakistan. Malheureusement, Kirby excelle dans l'art de négocier. Ou de s'imposer, pour être exact. Et comme je suis du genre influençable, il lui faut souvent peu d'arguments pour me convaincre. Préparer à manger, ça sent la bataille ou la catastrophe assurée. Jouer au mannequin, là… elle me prend par les sentiments. Traitresse. Charmant égocentrique assumé, j'adore me pavaner, pire encore dans de nouveaux vêtements… et pire de pire quand on ne regarde que moi. Autant dire que sur les podiums des défilés, je vais faire un carton. Alors qu'il me restait une mini part de résistance, la blondinette la balaie d'un battement de cils alors qu'elle promet de me laisser faire la misère à Socrate. Je frissonne rien qu'en entendant ce nom. "Je veux pas l'approcher, il est vicieux, ce chat. Je suis sûr qu'il arrive à rentrer dans ma tête pour lire mes pensées…" annonçai-je, suspicieux. Et quelles pensées. Bref. J'hésite encore trois ou quatre secondes puis je soupire. "Ok, mais à condition que Meleya n'ait pas besoin de moi pour le petit. C'est que j'suis un papa responsable, moi !" Dixit celui qui s'est amusé à mettre la tête sous le ventilateur qui sèche les mains dans les toilettes pour hommes d'une boutique, cet après-midi. Quoi ? C'était juste pour voir si ça marchait aussi pour les cheveux. Du père responsable, je n'en ai clairement pas l'allure de prime abord, mais il suffit de voir la manière gaga avec laquelle je bave devant ce petit que j'ai légalement adopté pas plus tard que trois jours après sa naissance. Ca choque parfois qu'un Delta s'engage ainsi, mais pas moi. On peut séduire et rester sexy dans le rôle du prince charmant et père d'une toute jeune famille… Je surclasse déjà tous les pères qui passent en crèche à San Francisco, alors excusez du peu. Une fois arrivés chez Noah, je laisse Kirby descendre avec ses sacs et j'appelle ma chère et tendre. La négociation ne s'éternise pas et j'obtiens gain de cause. Je rentre donc à la suite de ma complice Iota avec mes sacs en claquant la porte d'entrée avec mon pied. "C'est bon, j'ai la permission jusqu'à demain dix heures ! J'lui ai promis un orgasme en rentrant, c'est l'argument qui fait toujours mouche." Torse bombé, je pavane comme un coq dans sa basse-cour. Oui, le Kenzo, il promet des orgasmes car il sait qu'il en délivre à tous les coups. C'est pas de la vantardise, juste un constat. "Bon, j'ai faim, on mange ! Tu nous prépares quoi, en entrée ?" Exactement, tu nous prépares quoi, Kirby ? On s'occupera du reste tous les deux, mais pour l'heure, ton macho de compagnon de fortune aimerait que la dévouée blondinette que tu es s'occupe de le rassasier. Un tablier et au boulot, que ça saute !
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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. EmptyDim 13 Oct - 17:37

Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. Tumblr_mh1q8zRW911ru61tno4_250Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. Tumblr_meab84uK6j1qjr5dzo1_250

Parce que t'es sérieux toi, maintenant ?, pensais-je alors. Je m'étais pincée les lèvres pour ne pas dire tout haut, ce que je pensais tout bas, bien que le léger retroussement de mes lèvres qui forma un mince sourire fût actuellement en train de me tromper. Ayant conscience de la nouvelle et toute fraiche vie de famille du jeune Kenzo, je n'avais guère le droit de le monopoliser de la sorte, et pourtant, c'est ce que je comptais faire, rien que pour cette fois, parce que mon compagnon était absent pour la soirée et que nous pourrions discuter sans que ce dernier ne soit à l'affut de la moindre parole qui viendrait à sortir d'entre nos lèvres. Oui, Noah avait peur que nous parlions un peu trop de lui... ce qui était bien souvent le cas. Pauvre de lui, mieux valait qu'il ne soit jamais au courant de nos discussions sur son sujet, il risquerait de faire une syncope sur le champ. Je hoche la tête, furtivement. Si Meleya refusait de me laisser son petit-ami pour la soirée, j'accepterais la décision de cette dernière, hors de question que je me mette la jeune femme à dos. Au passage, je m'esclaffais de rire. Papa responsable. La bonne blague. Quoi que pour son petit bonhomme, Kenzo ferait tout et n'importe quoi, difficile d'y croire lorsque l'on sait que monsieur à l'âge mental d'un gamin de cinq ans. Sortant du véhicule, je m'empresse de m'emparer de mes sacs, laissant le soin au jeune Clives de contacter sa compagne tandis que j'ouvre difficilement la porte d'entrée alors que je suis armée d'une quantité impressionnante de paquets. La prochaine fois que lui et moi aurons comme projet de faire un peu de shopping, je prendrais grand soin de contacter mon demi-frère afin que ce dernier ne m'envoie son homme de main. Je ferais de lui mon porteur de sacs attitré. Déposant ainsi donc ma marchandise sur le sol, je demanderais à Noah de m'aider à les ranger lorsqu'il rentrera, je me débarrasse de mes chaussures ainsi que de ma veste que j'abandonne dans l'entrée avant de partir à la recherche de Socrate, histoire de bien m'assurer qu'il est présent pour le jour de son exécution. Lorsque la porte d'entrée s'ouvre, je rejoins Kenzo, l'interrogeant rapidement du regard alors qu'un large sourire prend possession de mes lèvres. Lequel se voit bien vite balayé. « J'espère que tu feras aussi mouche au moment venu, sinon tu risques de le regretter. » Si je doute quant aux performances sexuelles de Kenzo ? Aucunement, c'est un Clives après tout et cela veut tout dire. Je reconnais bien William en le jeune homme, lequel aime également se pavaner lorsqu'il pense avoir une quelconque chance d'envoyer une femme au septième ciel. Un long frisson se dissipe en moi. Oui, l'image de son paternel nu face à moi vient subitement de me frapper en plein visage, un détail dont je ne lui avais jamais parlé et que je comptais garder secret jusqu'à ma mort. « Plait-il ? Si tu veux une entrée, il va falloir prendre tes jambes et tes mains, puis te rendre à la cuisine pour t’affairer à la tâche. » Kirby ou la manière d'envoyer paître les hommes qui lui donnent des ordres. Hormis James, parce que je sais qu'après de longues minutes de débat, il aura finalement le dernier mot. En utilisant du chantage, bien évidemment. Malgré tout, je ne peux rien refuser à mon compagnon de shopping qui fournit le véhicule de transport pour nos journées marathoniennes. Cela dit, Ollister pourrait être également chauffeur, en plus d'être mon porteur attitré. La limousine de mon demi-frère pourrait contenir bien plus d'achats que l'Aston Martin de Kenzo. Finalement, d'un geste de main, je demande au président des Delta de me suivre jusqu'à la cuisine, où j'en viens à ouvrir les différents placards à la recherche d'une inspiration pour une entrée. « Ça te dit une tartine de tomates et de mozzarella ? J'ai vu ton oncle en préparer la dernière fois. Vu seulement, il n'est jamais content lorsque je veux l'aider. » Je me demande parfois si c'est parce que Noah est un égoïste de la cuisine ou si c'est parce qu'il sait à quel point je peux être une catastrophe derrière les fourneaux. C'est toujours ainsi que les choses se déroulent avec ce dernier, assis-toi à table et laisse-moi faire, femme. Difficile donc de se faire accepter dans la cuisine hormis pour faire le thé ou pour manger. Je m'empare finalement du tablier de Noah, accroché dans un coin de la pièce et le montre à Kenzo. Le fameux tablier à fleurs digne d'une grand-mère. « T'y crois, toi, que c'est à Noah ? À mon avis, il va falloir retaper la garde-robe de monsieur, on se gardera une journée pour s'en occuper, si tu n'y vois pas d'inconvénients. » Ce n'est pas que mon compagnon s'habille mal, c'est juste qu'il... pourrait quand même faire un petit effort de temps à autre. D'accord, je ne l'ai jamais jugé sur son apparence, mais je ne serais pas contre quelques tenues un tant soi peu moins baba cool. « Si seulement il se mettait nu en dessous, je ne dirais rien, ça rendrait la chose encore plus sexy, mais non. » Poussant un soupir, j'enfile finalement le tablier de mon compagnon et attrape le pain de campagne ainsi qu'un couteau à pain. La langue coincée entre les dents, digne d'une vraie blonde qui fait fonctionner tous ses neurones à plein régime, ce qui lui demande beaucoup d'efforts, je coupe deux énormes tranches de pain. « Sinon... t'as reparlé à ton père depuis la dernière fois ? » J'adresse un bref coup d'œil à Kenzo avant de glisser les tranches dans le grille-pain et de récupérer des tomates dans le réfrigérateur pour les couper en petits dés. Autant profiter de la soirée pour casser du sucre sur le dos de quelqu'un et William Clives est une proie de choix.
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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. EmptyDim 13 Oct - 21:10



Si je n'étais pas le père idéal sur le plan pratique, à plus forte raison que je n'avais que rarement côtoyé un nouveau-né, mon affection pour le petit Charlie comblait largement les carences dans les autres domaines, carences comblées par son parrain, sa marraine et surtout sa mère. J'étais incapable de savoir changer une couche sans avoir une combinaison digne des astronautes de la NASA, mais j'étais le premier à savoir où le chatouiller pour le faire rire à tous les coups. Ca vous paraît futile ? Croyez-moi : un enfant heureux et jovial se moque allègrement de savoir si son père est le père parfait. La remarque de Kirby m'arracha un air étonné. "Comment tu peux en douter ? Je fais toujours mouche." Sans aucune vantardise particulière dans la voix, on croirait que je viens d'énoncer une vérité générale. Et le pire, c'est que c'est vrai : nulle femme ne s'est jamais plainte d'être passée dans mon lit, mais nombreuses ont été celles à en redemander. Quand on me demande mon secret, je réponds de façon évasive, j'hausse les épaules, je bombe le torse… et je n'avoue jamais que si je suis aussi bon, c'est parce que faire l'amour, j'ai été plus ou moins contraint d'en faire mon métier quelques années plus tôt. A un âge où les enfants de ce pays ont l'habitude de jouer au ballon de foot, par exemple. "Par contre, c'est peut-être pas le cas de tous les Clives… ou alors, il faut savoir les guider." Quoi ? On peut bien parler intimement de Noah, il n'est pas là et il est trop mauvais en informatique pour poser des caméras espion. Grâce à toutes les conversations déplacées que nous avions eu, Kirby et moi, je mettrai ma main à couper que j'en sais plus sur la sexualité du médecin de l'université que le principal intéressé lui-même. Je me lève sans relever sa façon de me rembarrer vis-à-vis de l'entrée. Non, je ne le ferai pas. Pas tout seul, en tout cas. Si elle est douée pour savoir mener les hommes à la baguette, j'aime bien jouer les petits machos désobéissants par moments. Au pire, la prochaine fois, on demande à Noah de nous faire à manger avant de partir, histoire de n'avoir qu'à faire chauffer le four et mettre les pieds sous la table. Nous arrivons dans la cuisine, c'est à ce moment que je me permets un sourire amusé. "T'as oublié de faire une offrande avant de mettre les pieds dans l'enceinte sacrée." Vous saviez que Noah était capable de faire publier un règlement d'entrée et de sortie de sa cuisine ? Maintenant, c'est chose faite. Je regarde les placards au fur et à mesure que la Iota les ouvre, visiblement peu inspiré. "De la mozza…quoi ?" La cuisine européenne et occidentale, c'est encore un mystère pour moi malgré les efforts répétés de mon oncle pour me faire découvrir ses saveurs. "J'te laisse décider, ça a l'air bon. J'aime bien les tomates, en tout cas." Des tomates sur une tartine, je trouve ça bizarre, mais elle donne l'impression de gérer l'affaire, alors autant la laisser poursuivre. Je regarde le tablier et j'opère un mouvement de recul en me cachant les yeux. "Seigneur, Kirby…! On a passé la journée à fréquenter de la haute couture et tu agresses mes yeux avec ça, quelle cruauté… Non, faut pas l'enfiler ! Si ça se trouve, c'est contagieux !" criai-je, paniqué en la voyant le passer sur elle. Rappelons que Kenzo, il est tellement spécial, qu'il pense que la mocheté est un gène, sinon un virus transmissible à l'homme par tous les moyens connus à ce jour. Et ce tablier, c'est forcément un vecteur de la maladie du Moche. C'était le quart d'heure de sciences de la soirée, merci pour votre écoute. "Chérie, à ce niveau-là, on ne retape pas sa garde-robe… on la brûle au fond du jardin, on enterre les cendres et ensuite, on va lui faire un vrai dressing digne de ce nom. Et si tu veux qu'il soit nu en-dessous, tu peux toujours attendre un peu avant de lui racheter des vêtements…" Si Noah n'a pas l'initiative de lui-même – ce qui n'étonnerait personne – alors peut-être qu'un coup de pouce ne lui fera pas de mal. Voyant que Kirby prenait les choses en main, je décide de m'éloigner pour aller chercher quelques sacs avec des fringues dedans. Bon, d'accord : la voir avec son air inspiré et un couteau à la main, ça me file carrément une trouille monstre. Je retire ma chemise sans pudeur, idem pour mon pantalon. Il était bien question d'essayer les vêtements, non ? Je l'aiderai à préparer le plat principal. Et puis je suis certain qu'elle n'a rien contre le fait de me voir en simple boxer le temps que je me choisisse une tenue. Un Kenzo, c'est fait pour être admiré, c'est comme une œuvre d'art vivante, mobile et pensante. Bon, pensante, pas toujours. Alors que je m'empare d'un petit top noir avec un col V et des boutons le long du col, je fronce un peu les sourcils quand elle parle de mon père. "Depuis que Noah est revenu ? Non." J'enfile le haut et je me cherche le pantalon qui complètera la tenue à merveille. Si je suis le premier à défendre William Clives envers et contre tous – Dieu seul sait pourquoi alors qu'au fond, on se connait à peine – il est allé trop loin pour que je me montre aussi sympathique que d'ordinaire à son égard. "Il y a des choses que je n'aime pas qu'on me dise. Je fais des pieds et des mains pour apprendre à le connaître et à la première contrariété concernant son frère, il se met à m'insulter et à mentir en se servant de moi. Je déteste en vouloir à quelqu'un, mais si je laisse passer ça, alors je lui laisserai passer tout le reste. Il faut qu'il apprenne." Au fond, c'est comme élever un enfant. Je peux accepter beaucoup de choses, mais j'ai mes limites aussi malgré mon caractère sociable. "Et toi, ça se passe comment avec Noah ? Vous arrivez à vous retrouver quand même, tous les deux ? Ca doit pas être simple pour toi." Pour Noah non plus, c'est certain, mais je m'étais fait beaucoup de souci pour Kirby avant de découvrir malgré moi que mon oncle était toujours en vie. Elle avait sombré dans la déprime la plus totale. En attendant sa réponse, j'enfile un pantalon et je m'admire dans une glace, un sourire discret mais redoutable au coin de la bouche. Narcisse, sors de ce corps…
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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. EmptyLun 14 Oct - 18:11

Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. Tumblr_mh1q8zRW911ru61tno4_250Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. Tumblr_meab84uK6j1qjr5dzo1_250

Comment je peux en douter ? Parce que je n'ai jamais été à la place de l'une de ses filles qui avait eu l'honneur de partager le lit de Kenzo et que donc, il m'était impossible de juger sans avoir pu tester la marchandise. Mais pour l'occasion, je lui adresse un simple sourire pour lui montrer que je ne doute aucunement de ses prouesses. « C'est fort probable que William se trouve dans cette situation. » Quoi ? Vu la tête que l'étudiant affiche, je ne crois finalement pas qu'il parlait de son paternel, mais bel et bien de mon compagnon. Je fronce ainsi donc les sourcils. « Oh, tu parlais de Noah ? Crois-moi, il sait y faire. Bien mieux que toi, sans aucun doute. Il arrive presque à me donner un orgasme rien qu'en me regardant avec son air de chérie, je veux te faire l'amour, alors je te laisse imaginer lorsqu'il passe à l'action. » C'est terrible, un véritable raz-de-marée de jouissance, et non, parler de ma sexualité avec Kenzo n'est aucunement un problème à mes yeux, bien au contraire, c'est la chose la plus naturelle du monde, parce que je sais que je peux avoir confiance en lui et qu'il ne criera pas sur tous les toits que son oncle, aussi coincé puisse-t-il être par moment, arrive à envoyer une femme au septième ciel plus d'une fois dans la nuit. À sa remarque, je réponds de la manière la plus naturelle qui soit. « J'offrirais mon corps à Noah en contrepartie. » C'est une offrande de taille, soyez-en certains. Je vois que le président des Delta n'est toujours pas au parfum côté cuisine, malgré tous ces moments passés ici à déguster la divine et onctueuse cuisine de Noah qui me donne du fil à retordre jour après jour quant à garder ma taille de guêpe et mon poids actuel sous peine de me voir être radiée de l'équipe de cheerleading. « Tu m'en diras des nouvelles. » Obligé que ça sera bon, j'ai vu mon compagnon le faire... autrement dit, il est fort probable que demain matin nous nous retrouvions à l'hôpital pour intoxication alimentaire, mais passons. Sa réaction face à la laideur du tablier ne m'étonne guère et je ne peux contenir un rire lorsqu'il frôle la crise cardiaque au moment où j'enfile ce pan de tissu. Comme si j'allais complètement m'habiller en paysanne dans les minutes à venir. La bonne idée serait de piquer quelques vêtements à Noah et de débarquer avec pour lui faire la peur de sa vie, sauf que ce n'était pas dans mes projets d'emmener Kenzo à l'hôpital. « On pourra toujours faire du feu dans la cheminée et s'en occuper un peu plus tard. », avoue la femme qui rêve de voir son homme lui concocter un petit-déjeuner complètement nu ne serrait-ce qu'une seule et unique fois. À défaut, et tandis que je suis en pleine concentration pour ne pas rater l'entrée de notre festin de roi, c'est le jeune homme qui se permet d'un tant soi peu se dénuder, le temps de trouver une tenue camouflée au fond de l'un de ses nombreux sacs. S'il y a bien une chose que j'ai appris, c'est que le Kenzo aime se promener en caleçon quand il en l'occasion, réflexion que lui a déjà faite Noah parce qu'il trouve impoli qu'un homme se promène de la sorte face à une femme. Va dire ça à ton aîné, le Delta au moins il garde le sous-vêtement. « Ça me fiche la trouille quand tu parles comme Papa Kenzo. » Il faut qu'il apprenne. Comme si son père était un mioche de trois ans. Dans sa tête, très certainement. Malgré tout, je ne peux qu'approuver ses dires. « C'est son frère. Je ne cherche pas à le défendre, que les choses soient claires, je le déteste plus que n'importe qui d'autre, mais la famille, c'est une chose précieuse pour les Clives. Et William est un manipulateur. Pour découvrir la vérité, il usera de tous les moyens nécessaires, quitte à jeter son propre fils dans la gueule du loup. Il ne te mérite pas. T'es trop parfait pour être le fils d'un connard de service. » Entre temps, j'ai fini de couper deux tomates en petits dés, lesquels j'ai plongé dans un récipient adéquat pour les contenir avant de m'attaquer à la mozzarella que j'ai récupéra dans le réfrigérateur. Un maigre soupir s'envole d'entre mes lèvres face à la question qui me fâche quelque peu ces derniers temps. « J'avoue que ça n'a pas été évident au début, mais Noah fait tout pour se rattraper et j'essaie d'oublier, ou tout du moins, de ne plus penser à cette histoire. Il est là et c'est tout ce qui compte à présent. » Je l'avais fui suite à son retour, plus pour me remettre les idées en place que pour vraiment l'éviter. Parce que ce mois passé loin de lui avait été plus que difficile et que du jour au lendemain, pouf, un Noah Clives qui appelle pour prévenir qu'il était à la maison. Levant le nez du plan de travail, je jette un coup d'œil au jeune homme qui est en train de s'admirer dans un miroir. Rien d'étonnant. « T'es très belle ma chérie, je te rassure ! » Pire qu'une femme celui-là, pas comme Noah qui reçoit des invités avec une paire de sandales aux pieds qui date de Mathusalem. Le confort avant l'élégance d'après lui. Je veux bien, mais quand même. Terminant de couper le fromage, mon nez commence à détecter une légère odeur de brûlé non loin de là. Il ne me faut pas plus longtemps pour tourner la tête vers le grille-pain posé dans mon dos et qui commence un tant soi peu à dégager de la fumée noire. Je l'éteins donc et ai l'honneur de découvrir deux belles tartines carbonisées à l'extrême. Nouveau soupir. De désespoir, cette fois-ci. « Euh finalement, ça va être une simple salade. Sauf si tu tiens à manger ce truc. » Un morceau de pain noir et si dur qu'il pourrait assommer la personne qui recevrait le projectile en pleine tête. Bon ben bravo Kirby, une entrée qu'un gamin de six ans saurait te concocter et toi... sans commentaire. Je suis un cas désespéré aux fourneaux et je l'assume.
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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. EmptyVen 25 Oct - 21:47



"Ou alors, c'est juste que t'es une fille facile à satisfaire." répondis-je avec simplicité, sans fioritures. C'est ça, le problème quand on ne me connaît pas : je suis franc au point de ne jamais rien garder pour moi et même si j'ai un très bon fond qui m'empêche de vouloir être méchant, je le suis parfois contre mon gré. Par conséquent, ce qui peut paraître choquant à Kirby, ou à Noah, s'il avait été là ne l'est absolument pas à mes yeux, c'est même pour cette raison que je continue de m'habiller et m'admirer face au miroir du salon sans afficher aucun air arrogant ou provocateur. Si vous aviez une idée du nombre de gifles que j'ai parfois pris de la gent féminine sans comprendre pourquoi, ça vous ferait mal aux joues rien que d'y penser. Un sourire diabolique s'empare de mon visage quand il est question de faire un feu de cheminée pour faire du tri dans la garde-robe du proprio... À retenir. "Il paraît que les fringues moches brûlent encore mieux que les autres... même la physique s'y met pour supprimer tout ce qui est laid." Kenzo, physicien de la mode, bonjour. Bref, alors que je me contorsionne pour admirer mon magnifique fessier souligné avec ce pantalon aux coutures soignées, j'écoute ce que me dit Kirby en cuisinant. Suis-je le seul à penser que cuisiner et parler ne font pas bon ménage avec la jeune femme ? Visiblement oui puisque ce n'est pas ça qui l'arrête. Dans un sens, je suis d'accord avec elle, les Clives sont soudés avec le noyau familial... mais j'ai toujours cette impression d'être une pièce rapportée, comme ça a fini par m'échapper avant que je ne prenne la porte l'autre jour. "C'est pas un connard de service." repris-je presque brutalement en levant les yeux vers Kirby. Même quand je me fais violence pour lui en vouloir, je ne peux m'empêcher de vouloir le défendre dans certaines situations. "Il est pas le père irréprochable et je lui en veux, mais c'est mon père. Ça fait des années que je rêve d'en avoir un, c'est pas un truc qui se fait naturellement du jour au lendemain, surtout pour quelqu'un comme lui." Quelqu'un de solitaire, d'égoïste, d'orgueilleux, de détaché. Tout ce que j'aurais pu devenir si je n'avais pas été confronté à une misère me poussant à me forger un mental positif en acier trempé. Je souris un peu à Kirby, tout de même, alors que je reviens vers elle. "Mais c'est vrai, que je suis parfait." Ça, par contre, l'égocentrisme, je sais de qui je le tiens... Et ce n'est pas de Noah, loin de là. Je lève les yeux au plafond en m'administrant une petite claque sur les fesses quand elle me taquine puis je pose doucement ma main sur son épaule. "C'est exactement ce qu'il faut que tu fasses. La vie est trop courte pour se permettre d'en vouloir à quelqu'un, inutile de gaspiller du temps pour ça." La rancune, c'est la chose la plus idiote que l'espèce humaine ait pu inventer car, en plus, elle témoigne de l'intérêt qu'on porte à quelqu'un. En ce cas, autant essayer d'arranger les choses plutôt que d'entretenir un conflit. Je pose un baiser dans son cou. Rien d'amoureux ou de tendancieux, Kirby doit sans doute commencer à s'habituer à mon côté très câlin et tactile par nature. Ici, c'est juste pour la rassurer, lui faire comprendre que je la soutiens comme toujours. Cependant, une odeur de brûlé nous coupe dans notre élan et quand elle sort les deux tartines, j'arque un sourcil circonspect. "Attends, on peut gratter le dessus." Quand on vit dans des bidonvilles ou dans la rue, on apprend rapidement à sauver ce qui peut être sauvé pour survivre. Un vieux réflexe que j'ai gardé. Armé d'un couteau, j'essaie de gratter mais en vain, ce n'est qu'une petite traînée de poudre noire qui tombe sur le plan de travail. Je prends la tartine en main avec un sourire de gosse. "Sinon, on peut s'en servir pour jouer à la balle, regarde !" Non, mauvaise idée... "Oups... Euh... Tu crois qu'il y tenait beaucoup à ce vase ?" Porcelaine de Chine. Ça vaut juste une fortune, c'est rien. En lançant la tartine-ball de toutes mes forces, j'ai oublié qu'elle atterrirait forcément dans la maison. Et ce vase vient d'en faire les frais. "On dira que c'est Socrate, hein ?" Oui, couvre-moi, sinon Noah va encore vouloir que je me déplace avec un adulte responsable à côté de moi dans cette maison. Je reviens vers Kirby pour aller ramasser les morceaux avec une balayette et une pelle. "Tu veux qu'on se prépare une salade, alors ? Je vais t'aider, ça ira mieux." Pas sûr. Pourquoi faire à deux les bêtises qu'on peut faire tout seul ? Pour avoir moins de culpabilité, bien sûr ! Je vois un autre tablier, plus épuré, celui-là. Dilemme. Si, tant pis, je vais le mettre, ça évitera de tacher mes vêtements tous neufs. "Attends, je reviens." Je fonce dans la salle de bains et deux minutes après, je reviens avec un simple tablier sur moi et... Et si, quand même un boxer en-dessous. "Comme ça, t'auras vu au moins un Clives avec juste le tablier." lançai-je fièrement, sans complexe. Dix dollars que Noah prendrait sans doute mal que son neveu se pavane à moitié nu avec son tablier devant sa petite amie. Mais il faut s'y faire, je ne sais pas comment s'écrit le mot "pudeur". Comme si de rien n'était, je prends une tomate et je commence à la couper. "Au fait, j'ai une question. Pourquoi les gens font le plein de gros légumes ronds et oranges en ce moment ? Ils achètent aussi des costumes, des araignées en plastique et des tas de babioles comme ça... Il y a une parade qui se prépare, ou quoi ?" Tranchée - très - grossièrement, la tomate subit les assauts imprécis du couteau, jusqu'à ce que la pulpe saute jusqu'au bras de Kirby. "Oups, pardon." On n'est plus à ça près, en même temps !
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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. EmptyDim 27 Oct - 14:13

Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. Ryan-Gosling-GIF-4Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. Tumblr_meab84uK6j1qjr5dzo1_250

Froncement de sourcils. Ai-je vraiment besoin de répondre à cette réflexion un tant soit peu déplacée. Mais je lui pardonne tout à ce Kenzo au vu de la gentillesse qui ne cesse de l'animer jour après jour. Mieux vaut parfois fermer les yeux sur certaines de ses cinglantes remarques. « Parce qu'en plus d'être médecin, t'es aussi physicien maintenant ? » Entre le fait que la mocheté est une maladie contagieuse et son affirmation selon laquelle les vêtements moches brûlent plus vite que les autres... que me réserve-t-il pour la suite. Kenzo le cuisinier en herbe, peut-être ? J'avoue avoir été quelque peu dure dans mes propos concernant William, mais que voulez-vous, je ne vois pas pourquoi je ferais des efforts envers ce dernier tandis que lui ne cesse de me cracher sa haine à la figure. Hormis lorsque nous nous trouvions en présence de Noah, où nous faisions des efforts démesurés pour nous trouver dans la même pièce sans nous jeter à la gorge l'un de l'autre. L'espace d'une seconde, je ferme les yeux. Oui, je vais arrêter de faire des compliments à Kenzo puisqu'il prend trop la grosse tête. « Il pourrait au moins te montrer une once de respect au lieu de te traiter comme un moins-que-rien. » Est-ce trop difficile pour cet abruti de Clives ? Qu'il ne s'avise plus de blesser de la sorte mon Kenzo, sinon je... ne sais pas ce que je vais lui faire. Que peut après tout faire une crevette dans mon genre face à pareil homme ? Pas grand-chose. Un maigre sourire se dessine sur mes lèvres. Noah m'a tout avoué, je sais qu'au fond, il n'y peut rien et que ce n'est aucunement de sa faute. Ça, et le fait que je sois follement amoureuse de ce dernier m'empêchent sans nul doute de lui en vouloir. Nous avons perdu assez de temps, éloignés l'un de l'autre, pas la peine d'en perdre encore plus. Une main sur ma hanche, je l'observe grattant la tartine, laquelle semble irrécupérable. Soupir, avant que je frôle la crise cardiaque suite au fracas de porcelaine sur le sol. « Euh oui... et pas qu'un peu. » Noah va nous tuer, c'est une certitude. « Comme toujours. On lui a hurlé dessus pour qu'il ne saute pas sur le meuble, mais il n'en a fait qu'à sa tête. » Au final, c'est toujours Socrate qui paie les pots cassés avec nous, et c'est peut-être mieux ainsi. Quoi qu'en faisant les yeux doux à Noah, peut-être que cela nous éviterait de voir la foudre s'abattre sur nous. Il faut dire qu'en plus, j'ai des arguments de choc dans quelques-uns de mes sacs. « Je vais t'aider, ça ira mieux. » Ce sont les mots qu'il ne faut aucunement prononcer au sein de cette cuisine, mais trop tard, le mal est fait et je crains le pire. « Non, mais ton tablier, tu peux aussi l'enfiler ici. » N'allez pas me dire que monsieur va une fois encore se changer. Cela ne m'étonnerait guère. Mes yeux se posent une nouvelle fois sur l'étudiant lorsqu'il refait son apparition avec une remarque des plus... « KENZO ! » Je rêve ou quoi ?! Il est vraiment tout nu là en dessous ?! Et j'ai parlé de Noah, pas d'un quelconque Clives ! J'ai levé les yeux au ciel, non sans être gênée pour le coup, prise au dépourvu par le jeune homme. « T'es bien le digne fils de ton père, toi, aucune pudeur. » Bon, au moins Kenzo n'a pas le don de se promener tout nu, du moins, pas encore, j'espère d'ailleurs qu'il ne prendra jamais cette mauvaise habitude, sans quoi, j'en connais un qui risque de ne pas trop être heureux. J'oublie souvent que le jeune homme n'est pas encore habitué à certaines coutumes de notre pays, d'où mon soudain étonnement face à sa question. Il faudra sans nul doute se préparer pour lui expliquer ce qu'est Noël, d'ici quelques semaines. Je n'ai guère le temps de lui apporter ma réponse que de la tomate vient à s'accrocher sur la manche de mon pull. Bien évidemment, je porte un tablier et c'est mon pull qu'il dégrade ! Retirant tout d'abord le tablier, c'est ensuite à mon pull que je m'attaque, me retrouvant bien rapidement en soutien-gorge devant Kenzo. Œil pour œil, dent pour dent. Surtout oeil pour oeil. « Surtout, pas de bêtises, j'en ai pour trente secondes. » Juste le temps de récupérer un nouveau pull et de me remettre au travail pour préparer l'entrée. « Alors, pour te répondre, c'est pour la fête d'Halloween qui va se dérouler à la fin du mois. La tradition veut que les enfants se déguisent en monstres et sonnent aux portes des maisons pour avoir des bonbons. Pour l'occasion, on décore généralement les maisons avec des citrouilles dans lesquelles on taille un visage, des fausses toiles d'araignée et d'autres décorations qui sont censées effrayer. » En gros, c'est une fête spécialement créer pour foutre la trouille de leur vie à certains gamins qui osent s'aventurer jusqu'à nos portes. Une chance que Noah habite dans une demeure en retrait, j'imagine que peu d'enfants osent s'aventurer en ces lieux une fois la nuit tombée, notamment le soir d'Halloween où tous les coups sont permis. Je garde le Kenzo à l'œil jusqu'à ce qu'il ait fini de couper les tomates, après quoi, je mélange ces derniers à la mozzarella que j'ai découpée, rajoutant un filet d'huile d'olive et quelques herbes avant de mélanger le tout et de mettre le récipient dans le réfrigérateur, le temps de préparer la suite du repas. « Bon, ça, c'est prêt. Tu veux manger quelque chose de particulier pour le plat de résistance ? » De pas trop compliqué, de préférence, vu le désastre de l'entrée, on ne peut qu'imaginer la suite des évènements.
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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. EmptyJeu 31 Oct - 22:01



Je souris tristement en baissant un peu les yeux, sans répondre à Kirby. Ses paroles me touchent, j'apprécie qu'elle prenne ma défense de cette manière, mais pour l'instant, ce que m'a fait William n'est que peu de choses en comparaison de ce que j'ai vécu. Être traité comme un moins que rien, je sais ce que ça fait, et au pire degré qui puisse exister… C'est le fait d'avoir été un banal instrument entre lui et son frère qui m'a déplu. Tout ce que je lui demande, c'est de me considérer comme son fils. Pas forcément comme un papa poule, j'ai Noah pour ça. Mais j'ai envie d'établir une vraie relation avec la seule famille qu'il me reste. Après, qu'elle ne s'entende pas avec lui, c'est son problème. Personnellement, j'aime bien m'asseoir à proximité de leurs querelles et compter les points en mangeant cette chose étrange et sucrée ou salée que les gens d'ici nomment pop-corn. Je regarde avec un air un peu embarrassé les morceaux de porcelaine sur le sol. "La prochaine fois qu'on joue à tartine-ball, on jouera dehors. Genre sur un terrain vague." Excellente observation, Watson. Quand je débarque avec rien d'autre qu'un tablier et mon boxer, j'adopte une pause de mannequin avec un petit air canaille sur le visage. Mon corps, j'en suis plus que fier et il me tarde de l'exhiber sur des panneaux géants. Vous imaginez, voire la populace de San Francisco baver sur moi, juste parce que j'ai un corps à faire regretter leur vœu de célibat aux bonnes sœurs ? C'est ça, les filles, vous pouvez vénérer un tout autre Dieu, à présent. En toute modestie. "Quoi ? C'est pas ce que tu voulais ? J'rends service." D'une manière très bizarre, c'est vrai, mais je veux juste bien faire. "Je sais, ça peut te donner des pensées tordues à mon égard et te donner envie de tromper Noah… en même temps, on peut pas t'en vouloir de baver sur… ça." lançai-je en désignant mon corps dans un élégant mouvement de main. Et qui s'étonne que je sois devenu le président des Deltas ? Être en couple et père ne m'a pas trop changé de ce point de vue-là. J'attends une réponse à ma question lorsque je tourne finalement la tête en voyant Kirby se reculer. D'ailleurs, je manque même de me trancher un doigt, mais passons. Un sourire en coin s'affiche sur mon visage. "T'as la culotte assortie ? Ou un string ? Non, ne dis rien : tu me feras la surprise…" Si vous vous demandiez encore si je ressemblais davantage à Noah ou William, je pense que cette réplique suffira à vous donner une petite idée. "Eh, tu vas où ? Mais reste comme ça, j'en ai vu d'autres ! Pff… même pas drôle." grommelai-je dans ma barbe en fronçant les sourcils pour m'attaquer à une autre tomate. Quand elle revient, la réplique ne se fait pas attendre. "Il te va pas trop au teint, ce pull." Traduction : t'étais mieux sans. On aurait pu se faire une pyjama party, mais sans pyjama. Ca, c'est fun. Naked party on, guys. J'écoute néanmoins son explication très attentivement pour me faire une idée de cette nouvelle coutume américaine dont je ne sais rien. Halloween. Nom bizarre pour une fête bizarre. "Depuis quand des citrouilles taillées, ça fait peur ?" Là, j'avoue que je suis sceptique. J'en finis avec la tomate et je laisse Kirby tout mélanger, l'épaule appuyée contre le frigo et les bras croisés sur le torse. "Mais on a droit d'y participer jusqu'à quel âge ? Faire des costumes, ça pourrait être marrant… et puis j'aime bien les bonbons. Les petits nounours mous en chocolat avec un truc blanc dedans, c'est trop bon. Tu viendrais avec moi, dis ?" Bonjour, j'ai vingt-deux ans et je fais la tournée des voisins pour Halloween, déguisé en SuperMâle. Pas de doute : Charlie, le fils de Meleya et le mien par adoption, aura un père toujours partant pour ce genre de virées entre hommes. Enfin, entre hommes de six ou huit ans. Une fois le tout au frais, je m'aventure en direction des placards pour essayer d'y trouver quelque chose qui puisse se manger… et qui ne soit pas potentiellement explosif, radioactif, volatile, inflammable, toxique… soit : pas grand-chose, vu notre poisse dans cette pièce de la maison. "Des nouilles ? J'te fais des nouilles sautées au curry avec boulettes de viandes, tu m'en diras des nouvelles !" Il a l'air sûr de lui, là, tout de suite… mais en réalité, il n'en a jamais préparé. C'est vrai, j'en ai mangé souvent en Inde, mais je n'ai jamais participé à l'élaboration du plat. On nous a toujours appris que ce sont les femmes qui cuisinent, pas les hommes. Non, c'est pas sexiste, ça fait partie de ma culture. Et ça justifie très bien les calamités que je peux pondre aux fourneaux. Kirby, elle, elle n'a aucune excuse, na. "Tu mets de l'eau à bouillir, s'il te plait ? Je vais m'occuper de… Eeeeh, attends voir !" Je me retourne brusquement sur la jeune femme, mains sur les hanches. "Comment ça, je suis bien le digne fils de mon père parce que je n'ai aucune pudeur ? Ca veut dire quoi, cette réflexion ?" Petite explication, miss Kirby. Et au trot !
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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. EmptyVen 1 Nov - 16:36

Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. Ryan-Gosling-GIF-4Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. Tumblr_meab84uK6j1qjr5dzo1_250

Oui, la tartine-ball, à l'extérieur, et de préférence, à au moins dix kilomètres d'ici. Quoi que viser les canards sur le lac à deux pas de là pouvait être une expérience plus ou moins intéressante. Canarder les canards... Bref ! Non pas que l'arrivée de Kenzo vêtu uniquement de son boxer et d'un tablier ne soit en rien plaisant à regarder, disons juste que la Kirby est en couple, heureuse en ménage et qu'elle n'a d'yeux que pour l'homme qu'elle aime. « Je parlais de Noah, pas d'un autre Clives. » Au moins, il avait eu le mérite de garder son boxer, sinon je l'aurais jeté de la maison à coups de pied dans les... quoi que non, peut-être pas. « Et désolée de te décevoir, mais crois-moi, je n'ai aucune idée tordue qui me vient à l'esprit à l'heure actuelle. » Beaucoup de femmes en auraient eu, il fallait bien voir la vérité en face, mais ce n'était aucunement mon cas. Si j'aimais également admirer les courbes parfaites du jeune Clives, il n'en restait pas moins que cela s'arrêtait là et qu'aucune pensée obscène ne venait à envahir mon cerveau et rien que de m'imaginer pouvoir passer à l'acte avec un autre homme que mon compagnon était inenvisageable. Tromper Noah est la dernière chose que je ferrais, que les choses soient claires. Ne jamais oublier que le Kenzo est direct et qu'il ne mâchera pas ses mots, autrement dit, mieux vaut veiller au grain à mes moindres faits et gestes, choses qui vient de m'échapper alors que mon pull est déjà ôté. « Qui te dit que je porte quelque chose en bas ? » Sourire en coin. Bien évidemment que je porte quelque chose en dessous, mais laissons le Delta mariner un peu. Si je refuse de rester ainsi face au jeune homme, c'est plus par humilité que par pudeur. Car contrairement à Noah, je ne suis en rien pudique, quoi que ces derniers temps, l'homme de la maison a fait de gros efforts, me laissant même prendre ma douche avec ce dernier, un exploit pour le médecin. Des exploits que je devrais d'ailleurs conter à son neveu, sans oublier les dernières prouesses de ce dernier au lit, mais passons pour le moment. Lorsque je reviens au pas de course dans la cuisine, la réflexion arrive dans la seconde. Tout comme la réponse. « Comme si j'allais te croire. Allez, la soirée n'est pas encore terminée, avec un peu de chance, t'auras le droit de me revoir en sous-vêtements. » Enfin, avec un peu de chance... doux euphémisme, plutôt avec la poisse que j'ai dans cette cuisine, ce nouveau pull ne fera peut-être pas long feu. Ou allez savoir ce qui pourra se dérouler au cours des prochaines heures. « Depuis que les parents essaient de flanquer la trouille de leur vie à leurs enfants avec. » Et là, c'est l'expérience qui parle. Dîtes merci à mon père pour m'avoir traumatisé au cours de mon enfance en m'effrayant avec ces maudites citrouilles dés lors que ma mère avait le dos tourné. Faire la collecte des bonbons le soir d'Halloween avec Kenzo ? À vingt-trois ans, c'est quand même une idée... d'enfer ! « Aucune idée, mais je ne crois pas qu'à vingt ans passé, les gens vont encore nous donner des bonbons... Sinon, tu peux emmener ton fiston et prétendre que c'est pour lui. Je suis sure qu'il ferra des malheurs et qu'on récoltera pleins de sucreries ! » Les bébés font toujours craquer, c'est un fait. « Mais si tu veux des nounours en guimauve, Noah en a un paquet caché derrière les biscuits. », lui lançais-je en indiquant un des placards. Après avoir déposé la salade au frais, laquelle je ressortirais avant de passer à table, j'observe Kenzo farfouillant par ci par là à la recherche d'une quelconque idée. On ne peut pas dire que se sont les ingrédients qui manquent dans cette cuisine, mais au vu de nos connaissances culinaires et de nos exploits derrière les fourneaux, il est bien difficile d'assimiler certains produits avec les autres. Quoi qu'il en soit, je suis plus qu'enjouée à l'idée de pouvoir goûter un plat provenant de la culture de l'étudiant. Sous les ordres du mini chef Clives, je me penche un tant soit peu, ouvrant un meuble, prête à en ressortir une marmite, lorsque son interpellation me stoppe dans mon élan. « Quoi ? Il me fait de grosses fesses ce jean ? » Apparemment, ce n'est pas ça. Quoi ? C'est moi qui ai dit ça ? Sans nul doute, et j'avale difficilement ma salive suite à la question du président des Delta. Vite, Kirby, fais fonctionner ton cerveau de blonde à vitesse grand V ! « Bah... euhm.... C'est bien connu... enfin ton père a quand même une sacrée réputation, donc... tu peux me passer les pâtes ? » Oui, je détourne souvent la conversation lorsque cette dernière ne m'enchante guère. J'ai entre-temps récupéré la casserole dans le placard pour la remplir d'eau avant de la déposer sur le feu. Oui, j'ai même réussi à allumer le feu sans que cela ne provoque des flammes de deux mètres de haut comme cela était souvent le cas. Désolée de ne pas être un cordon-bleu comme Noah peut l'être, cela nous évite au moins de nous disputer la place au cœur de la cuisine.
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