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Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby.

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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. - Page 2 EmptyLun 4 Nov - 20:07



J'avais haussé les épaules avec une mine peu convaincue en l'entendant m'assurer qu'elle n'était en rien intéressée par mon corps pour une séances de câlins peu conventionnels, et totalement hors normes. Quiconque s'essaiera à l'affaire se verra confronté à un échec inéluctable : il est impossible de me faire croire que je je suis pas irrésistible. Appelez ça de l'égocentrisme, du narcissisme ou peu importe, j'appelle ça du réalisme et de la logique. À une époque, je m'étais même amusé à m'envoyer en l'air avec des filles en choisissant leur prénom par ordre alphabétique... Bien sûr, j'avais d'abord dû me renseigner sur le nombre exact de lettres dans l'alphabet. Bref, quoiqu'il en soit, je me contenterai de me pavaner sous son nez en petite tenue, satisfaisant mon regard de la vue de sa silhouette gracieuse, sans pour autant chercher à mettre en péril sa vie de couple avec Noah. "Y a plutôt intérêt que je te revois avec, sinon je décrèterai cette soirée sous-vêtements officiellement nulle." Bonjour le concept de la soirée, c'est vrai, mais dites-vous que vu nos sujets de conversation occasionnels, c'est l'accoutrement le plus approprié pour être en relation avec le thème général. Après l'entrée préparée par Kirby, nous nous attaquons - là encore, le terme est de rigueur vu le champ de bataille qui s'annonce - à un des plats les plus faciles à faire dans l'Inde où j'ai passé la moitié de ma vie. Des aliments simples à trouver et à accommoder qui peuvent faire un repas à peu près équilibré, même quand on vit dans la pauvreté, à une condition. "Non, il n'a que des boulettes de bœuf... Il doit bien y en avoir au porc..." marmonnai-je en remuant le frigo pour trouver mon bonheur. Personne ne me fera avaler de bœuf, de vache, de veau ou quoique ce soit. L'Inde interdit sa consommation et, pour avoir été élevé aussi bien au Pakistan qu'à Bombay, j'en ai vite adopté l'habitude. La vache est sacrée, là-bas, elle est même au cœur de plusieurs genèses mythologiques et religieuses. Un peu comme Chuck Norris avec les États-Unis, si j'ai bien compris. Bref, j'écoute attentivement Kirby en même temps, surpris de sa réflexion concernant l'absence de pudeur supposée héréditaire. La réputation de mon père ? Je fronce les sourcils, suspicieux... puis je finis par sourire. "C'est pas faux. Il fallait bien que je tienne certaines qualités de lui, ma mère n'avait rien d'une séductrice." C'est l'avantage de ne jamais trop se creuser pour chercher la petite bête : Kirby s'en sort à merveille pour échapper aux questions gênantes. Si je ne fais aucun reproche à celle qui m'a donné la vie - puisqu'elle fut parfaite de son vivant, qu'on se le dise - je n'en fais pas non plus à mon père qui m'a de toute évidence légué le gène du tombeur implacable. Après tout, s'il est heureux à vivre de conquêtes éphémères, c'est ce qui compte. Je reprends donc mes recherches et tape dans mes mains lorsque je vois de la chair à saucisses en barquette. Du porc, parfait. Je la sors et j'en profite pour écouter le tuyau de la jeune femme : placard du haut, derrière les biscuits, sachet de nounours en chocolat et guimauve. Je l'ouvre et en mange un, non sans émettre un gémissement à peine audible de plaisir culinaire. "C'est trop trop bon... Prends-en ! Il s'en rendra pas compte, on dira que c'est Socrate." Oui, c'est Socrate qui a soigneusement poussé les biscuits pour sortir le sachet, l'ouvrir, grignoter des confiseries puis le remettre soigneusement à sa place. C'est fou ce qu'il peut être doué, ce chat. Je tends les pâtes à Kirby puis je reprends un nounours avant d'ouvrir la cellophane qui recouvre la chair à saucisses. "Tu veux dire que ça te fait peur, toi, les citrouilles ? C'est pas un peu bizarre d'avoir peur d'un légume ?" Je souris, visiblement moqueur tout en restant gentil, quand même. "Par contre, utiliser Charlie, c'est pas idiot... Et puis je le vois bien déguisé en petit nain bleu avec un bon et blanc sur la tête, au prénom imprononçable..." Les schtroumpfs, Kenzo, les schtroumpfs. Sortir le fiston et ramasser des bonbons, ça c'est une idée. À expérimenter, donc. Lorsque l'eau bout, j'indique à Kirby de jeter les pâtes dedans pendant que j'étale la chair à saucisses sur le marbre du plan de travail. J'attrape alors les épices qui me tombent sous la main en regardant la jeune femme pour lui apprendre deux ou trois bricoles. "Viens, je vais te montrer comment on fait un vrai curry indien... Pas l'espèce de poudre bidon qu'on vend dans le commerce. Ça, c'est sans risque. Enfin, tant qu'on fait pas cuire quoique ce soit..." Car là, on prend des risques. "Tu prends du yaourt et du lait de coco et ensuite, tu commences à mélanger les épices. Cumin, coriandre, curcuma, gingembre, piment, poivre, etc. C'est ça qui parfume vraiment et qui colore tout ce que tu mets dedans après, viande ou poisson." En parallèle, pendant que je laisse Kirby aux commandes, je coupe un oignon et de l'ail - très grossièrement, on va dire que j'ai un coup de couteau très aléatoire - puis j'approche le saladier avec la chair à saucisses. "C'est là que ça devient marrant : verse ta préparation sur la chair à saucisses et ensuite, on pétrit ça à fond !" Mettre les mains dedans et mélanger direct, ça c'est de la vraie cuisine ! Quand je regarde parfois Noah prendre le temps de couper sans se salir, et compagnie, ça me fait de la peine pour lui : c'est tellement plus marrant d'y aller franco à mains nues. Nos doigts se conjuguent parfois au milieu de la chair à saucisses qui s'imprègne du mélange épicé. "Et toi, tu faisais souvent la tournée pour les bonbons ? Qu'est-ce que tu faisais de spécial pour toutes ces autres fêtes bizarres dont j'ignore encore la moitié ?" demandai-je en toute curiosité presque enfantine.
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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. - Page 2 EmptyMar 5 Nov - 19:51

Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. - Page 2 Ryan-Gosling-GIF-4Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. - Page 2 Tumblr_meab84uK6j1qjr5dzo1_250

Que les choses soient claires, je n'ai jamais parlé d'une soirée sous-vêtements, j'ai seulement parlé d'une soirée où nous allons manger comme il se doit et raconter les derniers potins croustillants de nos vies comme nous avions l'habitude de faire, rien de plus. J'ai aussi mentionné le fait que Kenzo pourrait jouer au mannequin avec ses nouveaux vêtements, rien de plus. Mais si monsieur souhaite se rincer l'œil un peu plus tard dans la soirée, aucun problème, cependant, si Noah venait à l'apprendre d'une quelconque manière, et je promets de garder le silence, je ne donne pas chère de la peau du Delta. Quoi qu'au vu de la violence dont fait preuve mon compagnon, Kenzo sera simplement privé de la fantastique cuisine de son oncle pendant une semaine. « Une soirée sous-vêtements qui n'aurait dû être qu'une simple soirée pour dîner et papoter. » N'est-ce pas ? Enfin, pour le moment, je garde mes vêtements le temps d'achever la préparation de ce fameux repas dont j'ai plus que hâte de pouvoir déguster. Face à la tête de Kenzo, je retiens mon souffle et avale difficilement ma salive. Par pitié, crois-moi et arrête de poser des questions embarrassantes ! Victoire, je souffle discrètement tout en lui adressant un sourire. Si on peut appeler cela, une qualité, d'ailleurs. Appliquant mon conseil, le jeune homme s'affaire à trouver les oursons en question dans le placard et s'en empresse pour en dévorer un. « On pourra toujours faire disparaître les preuves au fond de la poubelle, ni vus, ni connus. » À défaut de toujours accuser le chat. C'est fou le nombre de bêtises que ce dernier peut faire dés lors que Kenzo et moi étions tous les deux sous ce toit. Quoi qu'il en soit, je m'empare également d'un ourson pour le dévorer en un éclair, fermant les yeux pour savourer cette douce sucrerie. « Je n'ai pas peur des légumes. Disons juste que mon père a eu l'audace de m'effrayer à plusieurs reprises pendant mon enfance en me faisant croire qu'on lui avait coupé la tête et qu'à la place, on lui avait implanté une citrouille. » Et ça marchait tous les ans... pendant cinq ou six ans, jusqu'à ce que ma mère se décide enfin à allumer la lumière du salon et qu'elle tire sur l'oreille de mon paternel qui me faisait cauchemarder à chaque Halloween. « Un schtroumpf, Kenzo. S-C-H-T-R... » Attendez la suite... « Enfin bref, je suis sure qu'il sera mignon tout plein ! » Je suis étudiante en médecine, d'accord, pas en littérature ! Dans tous les cas, mes yeux pétillent rien qu'en parlant du fils adoptif de l'étudiant. Les bébés, et les enfants en général, et moi, c'est une grande histoire. Disons qu'en leur présence, j'ai l'impression de retomber en enfance. Sauf avec ma nièce de sept ans, laquelle je m'amuse à torturer à chacune de nos rencontres, au grand malheur de mon demi-frère qui se doit de jouer le baby-sitter pour sa fille, mais également pour une femme de vingt-trois ans. Jetant les pâtes dans l'eau, je m'approche finalement de Kenzo, curieuse quant à participer à l'élaboration de son plat plus ou moins intriguant. « On aura peut-être le droit à une explosion de boulettes... » Je jette d'ailleurs un bref coup d'œil aux pâtes, non pas qu'elles pensent qu'elles peuvent sauter de la casserole, celles-là. Sous les ordres du chef Kenzo, je m'affaire à la tâche, le mélange d'épices m'ouvrant grandement l'appétit lorsque leurs saveurs viennent à chatouiller mes narines. Une fois le travail terminé, je verse donc le contenu de mon saladier sur la viande et aide le jeune homme à mélanger le tout. Si je n'aime pas fourrer mes mains dans une substance illicite, je dois dire que ces gestes n'ont rien de désagréables. Sa question me fait sourire. Apprendre des choses à Kenzo, c'est marrant. « Oh oui, même si ma mère n'a jamais été guère enjouée à l'idée que je me pavane de maison en maison pour faire la charité. Mais ça, c'était jusqu'à un certain âge, après, Halloween est un prétexte pour se faire d'excellentes soirées entre amis. Se faire peur et veiller jusqu'à pas d'heure. » Passer une nuit devant quelques films d'horreur cultes, tout en papotant de choses et d'autres, c'était devenu mon quotidien depuis que j'avais mis les pieds à Berkeley. « Alors à Thanksgiving, fête qui aura d'ailleurs lieu dans les prochaines semaines, il est de tradition de se réunir en famille et de préparer une dinde. Non, même pas t'y penses, je ne suis pas comestible. » Oui, je l'ai vu de loin, la réflexion à deux sous. « Puis il y a Noël, où l'on s'offre pleins de cadeaux en faisant croire aux enfants que c'est un gros monsieur en rouge qui les apporte à l'aide de son traîneau volant tiré par des rennes. La Saint-Valentin, qui est la fête des amoureux. Quoi que c'est à se demander si cette fête n'est pas plus bénéfique aux commerces qu'à certains couples... » Si l'on ne prend pas en compte les hommes qui offrent un simple bouquet de fleurs à leur chère et tendre. « Oh et il ne faut pas oublier Pâques ! Soi-disant, les enfants doivent chercher des œufs en plastique que les parents cachent, mais c'est bien mieux lorsqu'ils sont au chocolat. Mais il n'y a rien de mieux que Carnaval, les gens s déguisent en tout et n'importe quoi et font la fête à longueur de journée en assistant à des défilés. Mais ça, c'était le bon vieux temps, maintenant, la plupart de ces fêtes ne restent que des souvenirs à mes yeux. » Une mère décédée, un père plus qu'absent, autant dire que j'ai perdu le goût de ces fêtes et j'en reviens à servir le repas aux pauvres à défaut de passer ce temps avec ce qu'il me reste de famille. « Tu participais à certaines fêtes au Pakistan ? » Mieux vaut détourner la conversation, le temps que je puisse chasser ses sombres idées qui ont l'audace de m'envahir. « Ça sent rudement bon. J'espère que ton plat sera aussi excellent à déguster qu'à sentir. »
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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. - Page 2 EmptyDim 10 Nov - 18:56



"Et méfie-toi : avec Kenzo, les soirées sous-vêtements finissent parfois en soirées nudistes." Un grand sourire de gosse sur le visage, je continue la préparation en compagnie d'une excellente cuistot improvisée. Enfin, quand on voit le niveau de cuisine qu'on arrive à cumuler tous les deux, on va dire que c'est à peine le quart de ce que peut faire Noah. J'écoute donc la raison pour laquelle les citrouilles semblent lui faire peur et je comprends que son père est à l'origine de bon nombre des frayeurs qui doivent rendre sa vie impossible à certaines périodes de l'année. "Tu viendras avec nous pour faire la tournée, la prochaine fois, comme ça je t'apprendrai à te dresser contre l'oppression des citrouilles !" lançai-je fièrement, le poing levé à la Che Guevara. Un sourire conquis vient sur mes lèvres en imaginant le petit Charlie dans mes bras, en Schtroumpf, réclamant des sucreries que son père et sa complice se feront un plaisir d'avaler parce qu'il n'aura pas de dents et soi-disant pour lui épargner des caries. Trop bons, nous sommes trop bons. Alors, comme un enfant à qui on apprendrait certaines bases, je prends la peine de mémoriser un maximum d'informations sur toutes ces fêtes occidentales que j'ignore et qui semble rythmer la vie de certaines grandes communautés de personnes. Apprendre et comprendre les coutumes étrangères, ça m'amuse énormément, c'est entre autres pour ça que j'adore étudier l'histoire. Et ce soir, la prof, c'est Kirby. Préparer une dinde pour Thanksgiving ? J'ouvre la bouche, l'œil pétillant de malice puis, finalement, je soupire en baissant la tête avec un air contrit. "Pff, j'y pensais même pas." grognai-je d'un air bougon. Mais bien sûr. Elle m'a volé ma réplique, c'est pas juste ! J'essaie de mémoriser le nom des fêtes ainsi que leur signification et leur déroulement. Décorer un sapin de Noël à Pâques, par exemple, ça ferait bizarre. Malheureusement pour elle, Kirby m'a perdu quand elle a parlé d'un gros bonhomme rouge qui distribue des cadeaux sur son traîneau volant. Le regard vague, pensif. Et voilà, je suis en train de mémoriser cette image afin de l'incruster dans mes pensées. "Et tu crois que ça existe des traîneaux qui volent dans le ciel ?" Oui, ceci est bien une question sérieuse, pour ne pas dire métaphysique, qui me trotte dans la tête depuis que Kirby en a parlé. À surveiller les prochaines jours que je ne me lance pas à vouloir tester si un renne peut voler dans le ciel en tirant un traîneau ou pas. "Mais pourquoi la Saint-Valentin spécialement ? Pourquoi pas la saint... je sais pas, moi... la saint Georges, tiens ?" Est-ce qu'il y a un Valentin spécial qui a fait un truc spécial à sa copine et qui a carrément marqué l'événement avec une fête ou quoi ? C'est bizarre. "Et les garçons, ils offrent quoi à leur copine, ce jour-là ?" Parce que pour peu que Meleya soit aussi au courant qu'il y a une fête pour les amoureux, essayons d'assurer un minimum. Je remarque un brin de mélancolie chez Kirby qui me fait penser que ça doit faire bien longtemps qu'elle a cessé de participer à ces fêtes. Promis, je vais toutes les lui faire faire, à présent ! Quand elle me demande s'il y a des fêtes particulières au Pakistan, je baisse les yeux, silencieux pendant une poignée de secondes avant d'hausser les épaules avec un léger sourire. "En fait, on participait pas trop aux fêtes du village, avec ma mère." Principalement parce qu'elle était vue comme la femme impure qui s'était faite souiller puis engrosser par un soldat étranger, et moi comme le "bâtard" blond, pour reprendre le terme exact, qui devait impérativement rester à l'écart des autres pour ne pas risquer d'être malmené. Un léger soupir franchit la barrière de mes lèvres avant que je ne reprenne sur un ton plus jovial. Par moments, je me sens presque davantage indien que pakistanais, même si je parle aussi bien les langues essentielles de ces différents pays, hormis la prononciation qui laisse parfois à désirer. "Par contre, quand je suis arrivé en Inde, j'ai découvert des tas de fêtes ! Elles sont souvent axées sur la religion hindoue, on y célèbre les divinités du panthéon, comme Shiva, par exemple. Les deux que je préfère sont Divālī et Holi." Un petit éclat de nostalgie et de joie mêlées s'allume dans mon regard. "La première est beaucoup orientée sur la lumière. Je crois que ça ressemble un peu à la fête de Noël dont tu parlais tout à l'heure. On allume des tas de bougies et de lampes en terre cuite, on tire des feux d'artifice pendant plusieurs jours et on s'offre des cadeaux pour marquer l'événement. C'est l'une des plus grandes fêtes, il me semble, voire même la plus populaire." Je retire mes doigts du saladier puis j'attrape un morceau de chair pour commencer à faire des boulettes en la faisant rouler avec les paumes de mes mains. "Et Holi, c'est la fête des couleurs, tu connais peut-être. On va au marché dans des étals de couleurs et on prend des pigments sous forme de poudres avec plein de couleurs différentes et tout le monde s'asperge avec ! Après, tout le monde est arrosé d'eau et se retrouve coloré de la tête aux pieds. C'est super marrant et en plus, c'est très joli !" J'ai le regard posé dans le vide, un sourire rêveur jusqu'aux oreilles. Je me revoyais adolescent, courant les rues sans me soucier de la misère dans laquelle je vivais ordinairement. Poudre à la main et couvert de teintes variées, je riais à en perdre la voix le lendemain. "En plus, c'est super bon pour la peau vu que ce sont des pigments naturels." Petit détail esthétique, parce qu'on le vaut bien. Kirby et moi finissons de rouler les boulettes puis je mets un peu d'huile dans le fond d'une poêle. "Alors, comment ça s'allume...?" Il approche du piano de cuisson, danger, danger, danger. Je tourne le bouton qui me tombe sous la main et soudain, le feu jaillit un peu trop fort vu le gaz préalablement échappé. Je sursaute et manque de me faire brûler le bras puis je verse les boulettes dedans pour les faire cuire. Une odeur commence déjà à se répandre dans la cuisine, une odeur épicée bien particulière. "Voilà, maintenant faut juste éviter que ça brûle... C'est normal que l'eau des pâtes déborde ?" demandai-je avec un calme olympien, sans qu'il me vienne à l'idée de faire quelque chose.
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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. - Page 2 EmptyMar 12 Nov - 17:16

Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. - Page 2 Ryan-Gosling-GIF-4Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. - Page 2 Tumblr_meab84uK6j1qjr5dzo1_250

« Une chance pour toi que je me sois intégralement épilée hier après-midi. » J'adresse un clin d'œil à l'encontre de Kenzo. Bien que je ne sois aucunement partante pour me dévêtir entièrement devant ce dernier, je ne peux m'empêcher d'entrer derechef dans son jeu, une manière de lui donner de faux espoirs. Oui, le Kenzo est en couple, mais le Kenzo à toujours l'œil baladeur et si j'accepte de me mettre en sous-vêtements par la suite, il faut tout de même avoir à l'esprit qu'il y a certaines limites à ne pas franchir, par respect à la fois pour Meleya et pour Noah. Pas sûr que les deux apprécient nos idées farfelues - ou plutôt celles de Kenzo - pour cette soirée improvisée. Un sourire anime mes lèvres. Je n'ai peut-être pas autant peur des citrouilles à présent, mais disons que j'aime garder une certaine distance entre elles et moi dés lors que je me retrouve avec l'un de ces légumes dans le noir. Mais bien sur, qu'il n'y pensait pas, au vu de son regard de gamin, j'aurais donné ma main à couper qu'il pensait le contraire. « Parce qu'un certain Valentin, à une certaine époque, fut nommé saint patron des amoureux et au fil des siècles, ce n'est plus lui qu'on célèbre en ce jour, mais plutôt l'amour et l'amitié. » Qu'est-ce que je suis bonne... en histoire. Ou bonne tout court, plutôt, internet fait le reste. Non, Kenzo, non. Tu ne vas quand même pas me dire que tu es prêt à croire au Père Noël ? Bien évidemment que si, quelle question. Soupir. « Bien évidemment que non, c'est juste une invention pour donner une touche de magie à Noël, histoire de cacher aux enfants que leurs parents se ruinent pour eux. » Quoi que pour mes parents, il s'agissait d'une toute autre histoire. Si ma mère aimait me gâter, mon père me disait qu'il m'offrirait quelque chose l'année suivante, en plus d'une simple sucette à la fraise, cela va de soit. Ce qui ne s'est jamais produit. Oui, mon paternel a osé gâcher la magie de Noël alors que j'avais à peine quatre ans. Il avait juste oublié de mettre une barbe et une perruque en se déguisant, quoi qu'oublier reste un grand mot. « Essentiellement des fleurs, des roses rouges plus exactement. Mais l'on peut aussi s'offrir des chocolats, un bijou, ou une soirée entre amoureux. Un dîner au restaurant et une soirée au lit, ça fait également plaisir. » Kirby à la rescousse pour offrir à Meleya la meilleure Saint-Valentin de sa vie. Oui, je m'occupe de l'éducation de Kenzo et je le vis bien, je vous assure. Malaxant toujours la chair à saucisse avec les différents ingrédients choisis avec soin par mon complice, j'écoute attentivement ce qu'il a à me dire sur les différentes fêtes auxquelles il a pu participer. J'ai très bien remarqué que la question était mal venue, qu'elle risquait peut-être de ramener de mauvais souvenirs dans l'esprit du jeune homme et je m'en veux. Ma curiosité me perdra, je le sais, et pourtant, je continue à foncer tout droit dans le mur dés que l'occasion se présente, au point d'en faire souffrir plus d'un, moi y compris. Malgré tout, je suis rassurée au moment de voir un sourire enfantin étirer ses lèvres, me soulageant subitement d'un certain poids. Entre temps, j'ai également commencé à rouler quelques boulettes entre mes doigts, réveillant au passage un appétit d'ogresse. Oui, j'ai finalement retrouvé l'appétit suite au retour de Noah et autant dire que je suis en train de me rattraper suite au long moi que j'ai passé à grignoter certaines petites choses. « On pourra toujours essayer de recréer cette fête ici, lorsque l'occasion se présentera. » C'est-à-dire, en l'absence de Noah. « Je suis sure qu'on pourra faire porter le chapeau à Socrate. » Comme bien souvent. Imaginez un peu le matou en train de jeter de la poudre colorée au beau milieu de la maison, se disant qu'il était grand temps de refaire la décoration de l'antre de son maître. Un sourire sadique illumine mon visage à cette simple pensée. Du calme Kirby, du calme, jamais le médecin n'avalera pareille anecdote, quoi qu'avec un coup dans le nez, peut-être. Un verre de whisky et l'homme de la maison est cuit. Les boulettes de viande, une fois façonnées, je laisse à Kenzo le soin de s'occuper de la cuisson de ces dernières, un regard de gourmande rivée sur le moindre de ses faits et gestes. J'ai faim. Cuisiner avec de pareilles saveurs m'a grandement ouvert l'appétit. Je n'ai pu retenir un cri digne d'une victime d'un film d'horreur, au moment où le jeune homme a manqué de brûler vif. Plus de peur que de mal, dirons-nous, mais il en faut peu pour que je panique. Oh mon dieu, cette odeur... signalons tout de suite que je fais actuellement un gros effort pour ne pas baver au-dessus de la poêle. Ah oui, l'eau déborde. « Et merde ! » Instinctivement, je coupe le feu, laissant le soin à l'eau de faire retomber son niveau de quelques centimètres avant de rallumer une petite flamme sous la casserole. Bon, les dégâts sont faits, le but reste à présent de les limiter. « Mais elles seront quand même bonnes, c'est pas un problème... » Oui, enfin pour l'instant, elles ne sont pas encore cuites comme il se doit. « On n'est pas des catastrophes en cuisine, c'est juste qu'on a jamais de chance... non ? » C'est pire que de la malchance, c'est une malédiction, sans doute que Noah est un sorcier et qu'il a lancé un sort dans sa cuisine pour que tous les potentiels cuisiniers soient plus nuls que de profonds débiles. « Fais pas brûler les boulettes ! » Parce que j'ai faim, que je veux goûter à ce plat qui émoustille tous mes sens et que j'ai faim. Comment ça, je l'ai dit deux fois ?

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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. - Page 2 EmptyMar 19 Nov - 9:37



« Saint patron des amoureux, rien que ça. Et après on dit que c’est moi qui aie le melon. » notai-je en soupirant avec exaspération. A quand ma fête pour vénérer la beauté made in homme ? Au pire, je l’autoproclamerai et ça finira bien par rentrer dans les mœurs. Quoiqu’il en soit, je n’en suis pas moins ravi de découvrir une autre des coutumes occidentales, ne serait-ce qu’au travers de Noël qui, à mes yeux, n’a toujours été qu’une fête religieuse. En même temps, ce n’est qu’au travers l’étude de la religion en histoire que j’ai découvert son existence, pas à travers un catalogue de jouets. Une moue boudeuse s’était rapidement installée sur mon visage. Quoi ? Ca aurait été génial qu’un homme ait inventé le traîneau volant tiré par des rennes ! Je note en attendant que c’est supposé être le fardeau de tout parent de faire croire à son enfant que le père Noël existe. Dans un sens, on a le droit de se déguiser, donc c’est tout bénef’ quand même. J’écoute alors le manuel des cadeaux à faire pour la Saint-Valentin afin d’être à peu près sûr de ne pas me rater le jour où ça arrivera. L’ennui, c’est qu’avec la mémoire d’un poisson rouge, on oublie à une vitesse faramineuse. Maximum, je ne m’en souviendrai plus demain matin. Un sourire ravi s’affiche alors sur mon visage quand j’entends qu’une soirée au lit peut être un excellent cadeau. « Sérieux ? En fait, c’est la Saint-Valentin tous les soirs dans mon lit, donc j’suis sûr de pas me tromper même si j’oublie la date. » Logique infaillible, vous ne pouvez pas lutter, ne cherchez pas. Une fois les boulettes roulées et l’explication des fêtes indiennes effectuées, j’ai les yeux qui pétillent en imaginant que nous pourrions recréer la fête des couleurs ici. Je suis certain que Noah aimerait bien aussi, si on en oublie son côté maniaque. Par contre, je ne vois pas bien qui d’autre souhaiterait y participer. A mon avis, Valentina est trop précieuse pour accepter qu’on la barbouille de pigments avant de l’arroser au jet d’eau. Simple intuition. Et si en plus on peut faire porter le chapeau à Socrate. Celui-ci nous observe d’ailleurs narquoisement depuis un fauteuil du salon… Sale bête. Il a l’art et la manière de snober tout le monde, à croire qu’il est plus British que je ne le serai jamais. Comme s’il comprenait ce que nous étions en train de dire et qu’il fomentait déjà un plan de révolte contre l’oppression humaine. Croyez-moi, on psychote vite avec un félin aussi vicieux que lui. Le feu coupé sous la flamme permet au filet de bave de Kirby de remonter entre ses lèvres. Oui, je l’ai vu. « C’est sûr. Dans une vie antérieure, on a dû faire quelque chose de très mal et le karma nous punit en faisant des tas de bêtises dans la cuisine. » Explication totalement rationnelle et imparable. Par principe, ça ne peut pas venir de nous. On est trop parfaits à la base, donc la Providence veut nous mettre des bâtons dans les roues. Les boulettes sont saisies rapidement, je les tourne régulièrement. « Aïe ! Mais aïeuh !! Ca saute, la graisse… ça brûle, en plus ! » Oh non, elles ne seront pas carbonisées, enfin je n’espère pas. Par contre, les deux cuisiniers, ça, il y a des chances. Tandis que je m’éloigne par mesure de précaution de la poêle, je respire à plein nez les odeurs épicées qui se dégagent des boulettes. Les souvenirs émergent, le sourire gagne mes lèvres et fait pétiller mes yeux encore davantage. Comme quoi, ils me font tous rire avec leurs proportions drastiques : la cuisine au pif, c’est tellement plus fun. Sauf quand c’est raté. Après dix bonnes minutes de cuisson, je fais signe à Kirby d’égoutter les pâtes et une fois qu’elles le sont, je m’écarte de la poêle. « Vas-y, mets les dedans pour les mélanger avec les boulettes et le jus de cuisson. » Ok, c’est pas diététique, mais comme nous sommes sportifs à la base, on peut se le permettre. Je mélange autant que je peux, j’en renverse malheureusement pas mal à côté – bonjour délicatesse – et bientôt, les pâtes se colorent légèrement en jaune prononcé et crépitent sur le feu. « Voilà, c’est prêt ! Y a plus qu’à mettre le couvert. Je te laisse faire. La dernière fois, j’ai cassé un service en porcelaine à la mère de Noah et il m’a fait toute une scène, limite j’ai cru qu’il allait m’envoyer au coin. » Et le pire, c’est que ça ne choquerait probablement personne. J’hausse les épaules en éteignant le feu. « En plus, elles étaient moches, ses assiettes… j’lui ai rendu service, même pas il m’a dit merci, tu te rends compte ? » Inexplicable. En attendant, Socrate arrive dans la cuisine et bondit sur le plan de travail à côté de la poêle, un air vivement intéressé et psychopathe sur la tête. Par principe, je prends la poêle à la main et je vais dans la salle à manger avec… en regardant derrière moi pour être sûr qu’il ne me suive pas. Ah si, il me suit. « Fais vite, il me regarde… » Et moi, je ne regarde pas le mur vers lequel je suis en train de marcher, trop occupé à me méfier de cette boule de poils terrifiante.
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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. - Page 2 EmptyMar 26 Nov - 17:09

Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. - Page 2 Ryan-Gosling-GIF-4Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. - Page 2 Tumblr_meab84uK6j1qjr5dzo1_250

« Un petit cadeau en plus, ça fait toujours plaisir. » Pas que le Kenzo commence à croire qu'il suffit de quelques minutes de sexe pour faire plaisir à sa Meleya, peut-être que cela lui conviendra, après tout, mais un quelconque cadeau est toujours le bienvenu, même s'il ne s'agit que d'un bouquet de fleurs. J'en parle, j'en parle et pourtant, je n'ai jamais vécu la Saint-Valentin de la sorte. Je me souviens même que cette année, j'avais simplement envoyé un texto à mon amant, et non pas petit ami, de l'époque, pour lui demander si une partie de jambes en l'air l'intéressait. Histoire simplement de ne pas se sentir trop seule alors que les couples se pavanaient dans les rues de la ville. Mais revenons à la cuisine et au plat que nous sommes actuellement en train de concocter, à l'odeur, l'on pourrait croire que nous sommes de véritables cordons bleus, mais à voir l'état des lieux qui parait plus comme un champ de bataille que comme une cuisine, il y a un grand doute quant à la formation que nous avions suivie. À cet instant, je me dis qu'heureusement que le maître des lieux s'est absenté, sans quoi, il se serait fait un plaisir de nous jeter à l'extérieur avec un bon coup de pied dans les miches. Quoi que, j'aurais pu trouver un sacré compromis pour me faire pardonner. Mais peut-être pas Kenzo, cela dit. Lorsque la graisse que les boulettes ont tiré vient à sauter dans tous les sens, je fais un pas en arrière afin d'éviter toutes projections, laissant le soin à mon complice de se blesser à ma place. En même temps, pas besoin d'être deux éclopés dans cette maison, un seul suffira. Pour le moment. La soirée n'est pas encore finie, elle ne fait après tout que commencer. Les pâtes une fois cuites, et guidée par Kenzo, je les égoutte avant de les plonger dans la poêle, non sans en verser un tant soit peu à côté, mais je suis rassurée lorsque le jeune Clives en fait tout autant lorsqu'il mélange le tout. Heureusement que Noah aime bien faire le ménage dans sa maison. C'est à se demander qui porte la culotte dans notre couple. Oh mon dieu, Kenzo, arrête de remuer le plat et allons manger, sinon j'aurais un orgasme culinaire avant l'heure. Un sourire se dessine sur mes lèvres. Oui, cela ne m'étonnerait aucunement venant de la part de mon compagnon. « Vraiment ? J'ai aussi cassé un peu de vaisselles il y a quelque temps, et il m'a avoué que cela n'était pas très grave. » Je lui tire la langue pour le coup. Que d'injustices dans ce monde. « Mais j'avoue qu'il n'y a pas que sa garde-robe qu'il faudrait changer... tu crois que c'est sa mère qui choisit ses fringues ? Si déjà, elle met son grain de sel pour la vaisselle et la décoration... » J'aurais moins de scrupules à tout jeter ou bruler si cela venait à s'avérer vrai. Je me dirige donc vers un placard, agrippant deux assiettes, venant par la suite à m'emparer des fourchettes et des couteaux qui se trouvent dans un tiroir, suivant Kenzo et... le chat. Impact dans trois, deux, un... « KENZOOOOOOOOOOOO... » Je cours presque dans la direction du président des Delta, administrant au passage un coup de pied bien placé dans l'arrière-train de Socrate qui miaule en signe de protestation, mais mon avertissement n'a en rien servi. Le Kenzo s'écrase contre le mur, lâchant au passage la poêle. Mes mains se tendent, armées de ma petite pile composée de deux assiettes pour rattraper ce que je peux du plat de la soirée. Une bonne partie arrive à destination, le reste s'écrase contre le parquet alors que je tombe à genoux sur le sol, prenant de grandes inspirations alors que mon cœur est sur le point d'éclater. Épreuve intense. « J'suis la meilleure, avoue, il nous reste de quoi manger. » Sourire victorieux sur les lèvres, mon regard se porte sur le jeune Clives. « Ça va ? Rien de casser ? » Je me redresse, les mains et les jambes tremblantes, m'assurant au passage de ne pas faire tomber ce qui nous reste de boulettes et de pâtes. « Allez, installe-toi, je vais chercher la salade et on pourra festoyer dignement. » Au pire, on s'empiffrera d'oursons à la guimauve et de gâteaux en tout genre s'il n'y a plus assez à manger. Je tourne les talons après avoir déposé les couverts sur la table de la salle à manger, faisant deux pas en direction de la cuisine avant de me retourner tout en pointant mon complice du doigt. « Et ne t'avise surtout pas de faire du mal à Socrate sinon Noah nous en voudra jusqu'à la fin de ses jours. » Il va déjà assez nous hurler dessus lorsqu'il rentrera, pas la peine d'aggraver notre situation. Retournant donc en cuisine, je récupère la salade de tomates et reviens dans la salle à manger. « T'es sûr que t'as pas mal ? Attends, je vais vérifier. » Noah, sort de ce corps.
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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. - Page 2 EmptyDim 15 Déc - 21:28



Minutes ? Oh, chérie, avec Kenzo c'est pour la nuit complète. D'accord, je suis de la même famille que le modeste Noah, mais j'ai un ego de la taille de la Grande-Bretagne qui me vient tout droit du paternel en personne. Quand Kirby annonce de but en blanc qu'elle a échappé aux foudres du maître des lieux, je me contente d'hausser les épaules avec simplicité. "C'est parce que t'es une fille et on sait tous qu'il est trop timide avec les filles. Et aussi parce que je suis moins sexy que toi en nuisette…" Sourire mutin et regard en l'air, annonciateurs d'une réflexion métaphysique de qualité. "… quoique, ça se discute. J'suis sûr que je serai carrément bonne en fille et en nuisette." Et voilà, c'était la remarque "smart" made in Kenzo, merci et bonsoir. Me voici donc en train d'imaginer le canon que j'aurais pu être si j'avais été une femme. Clairement, Kirby serait passée pour un boudin difforme à côté. Oui, moi aussi je t'aime. Et j'aurais fait changer de bord toutes les femmes autant que je dois déjà faire fantasmer pas mal d'hommes à l'heure actuelle. Certes, je suis un hétérosexuel qui n'éprouve aucune curiosité à l'égard de ses pairs masculins, mais je ne peux m'empêcher de me dire que j'aurais ma place sur le top 5 des icônes gay si je m'amusais à me faire passer pour l'un d'entre eux. C'est donc au terme de ce long passage à vide cérébral que je reviens sur Terre quand il est question des fringues de Noah, alias la bête noire des personnes qui ont du goût vestimentaire. Rien à garder, tout à brûler. "Je ne sais pas si c'est elle qui les a choisies, mais quand on y pense, son look grand-mère baba cool des années 70 pourrait s'expliquer miraculeusement si on part sur cette supposition." Non, je ne connais pas ma grand-mère, mais vu l'aspect daté des vêtements de Tonton Noah, m'est avis que sa dernière virée shopping remonte à sa dernière poussée de croissance pendant l'adolescence, et il l'a effectivement faite avec sa mère. The horror. "Mais en plus, on ne pourrait pas les donner à des œuvres de charité, ça ne leur rendrait même pas service. Les pauvres, ils sont déjà si malheureux, faudrait pas enfoncer le clou…" Il ne s'agit même pas d'ironie ou de sarcasme, c'est bel et bien ce que je pense. Pour avoir connu la rue, j'ai toujours fait attention à ce que mes vêtements, même rapiécés, puissent être coordonnés pour me mettre en valeur. Comme pour garder la tête et haute et ma dignité quoiqu'il arrive. Une fois sorti de la cuisine, je me retrouve pris en chasse par le fauve sanguinaire… ou le chat de vingt-cinq centimètres au garrot, appelez-ça comme vous le voudrez. "Quoi ? Aïeeuh !!" Je me retrouve le nez dans un mur que je n'ai pas vu arriver et par réflexe pour mon pauvre nez que je ne veux surtout pas voir abîmé, je lâche tout ce que j'ai dans les mains pour le masser. Il y a des priorités, dans la vie. Je penche la tête vers Kirby sans lâcher mon nez et j'arque un sourcil. Impressionnant. Je souris jusqu'aux oreilles en voyant qu'elle a réussi à sauver une bonne partie du plat que nous avons pu préparer sans faire brûler la cuisine et j'hoche la tête avec véhémence. "Mon estomac te remercie pour ton adresse. Bon, maintenant, il est où ce matou qui a failli me défigurer…" grognai-je avec un air mauvais en lâchant mon nez miraculeusement intact. Oui, me défigurer, rien que ça. Kenzo, c'est un trésor international, ce qui veut dire que nul n'a le droit d'en altérer l'inégalable perfection physique. Finalement, Kirby m'interrompt en pleine préparation d'un plan de destruction massive à destination du félin nommé Socrate. Too bad. Je rechigne comme un enfant le ferait à ses parents après s'être fait refuser l'achat d'un jouet, puis je pars m'asseoir à table. Je tire même la langue au chat, maturité zéro. Je me déride rapidement lorsque Kirby revient à table et s'empresse de vouloir m'examiner. "Mais non, j'te dis, ça va bien !" D'ordinaire, j'aimais bien me laisser tripoter par les femmes médecins, infirmières et autres demoiselles en uniforme, mais il faut croire que depuis cette salle affreuse dans laquelle j'ai failli mourir à cause d'un virus dont Noah m'a soigné in extremis, je suis beaucoup moins réceptif aux examens médicaux. L'idée de voir une aiguille ou des gants de latex me ferait trembler. Je prends la peine de servir la salade de tomates à Kirby, je me sers ensuite et nous commençons à manger après avoir trinqué avec un verre d'eau. "Mmm… ça fait du bien aussi, un peu de frais." N'oublions pas que je suis encore en boxer avec tablier, donc pour le 'froid', on repassera. "Au fait, comment ça se passe avec les parents de Noah ? Ils ont fini par t'accepter, ou bien tu es encore la vilaine fille qui fait des cochonneries avec leur chaste fils…?" Je m'arme d'un sourire taquin en agitant ma fourchette d'une manière accusatrice dans sa direction. La pauvre Kirby en a bavé et même si je n'avais pas pu être là lors des quelques fois où ils se sont croisés, j'avais été l'un des premiers à venir la consoler sitôt qu'ils étaient partis. Quant à leur "chaste" fils, il faut bien qu'il y en ait un sur deux, vu les frasques de l'aîné. Curieux d'en apprendre un peu plus sur la manière dont son couple évolue à ce niveau, je suis attentif tout en vidant mon assiette à vitesse grand V pour passer au plat suivant.
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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. - Page 2 EmptyDim 22 Déc - 13:41

Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. - Page 2 Ryan-Gosling-GIF-4Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. - Page 2 Tumblr_meab84uK6j1qjr5dzo1_250

Noah, timide avec les filles. Oh Kenzo, pauvre Kenzo, rappelons que je ne suis plus n'importe qui aux yeux de ton oncle. S'il lui arrivait encore de virer d'une couleur des plus pâle à un rouge pivoine lorsque nous n'étions que des amants aux yeux de l'un et de l'autre, il faut dire que cela n'est plus vraiment le cas depuis que nous étions officiellement ensemble. Certes, le début à un tant soit peu été délicat, mais depuis notamment son retour, les choses ont grandement évolué, ce qui me fait d'ailleurs sourire. Jusqu'à ce que bien évidemment, le Delta ne vienne à ne sortir une remarque très... Kenzoienne. Je lève furtivement les yeux au ciel. « Pour la nuisette, on peut toujours s'arranger. Pour le côté fille, il faudra laisser place à ton imagination. » Autrement dit, prépare-toi à te voir transformer une fois que la vaisselle sera fête, je ferais de toi LA plus canon des Clives. Et non, tu ne porteras pas mes talons qui, pour préciser, ne font que du 39, au vu de ses grands pieds de dinosaure. Oui, je sais ce qu'on dit sur les grands pieds, j'en ai la preuve chez Noah. Mais passons les détails, Kenzo est déjà au courant de cela. Quant à épargner les plus démunis de la garde-robe de mon compagnon, je ne peux qu'approuver en hochant simplement de la tête. Ce soir, nous allons brûler ses vêtements dans la cheminée et se faire griller des marshmallow par-dessus. Socrate, supposé être une boule de poil des plus adorables, n'en fait qu'à sa tête lorsque Kenzo est présent non loin de lui. L'animal qui d'ordinaire sur ma poitrine afin de réclamer câlins et caresses, au grand désarroi du propriétaire des lieux – et je ne parle pas seulement pour la maison – a un instinct des plus bestiale dés qu'il flaire mon complice, d'où l'attaque imminente du matou un tant soit peu enrobé. Je l'aime bien cet animal, et même pour qu'il paye d'avoir été à deux doigts de briser le nez de Kenzo, jamais je ne laisserais quiconque lui faire le moindre mal. Y compris le principal intéressé qui risque de s'attirer les foudres de son oncle. Levant les mains au ciel lorsqu'il affirme que tout va bien, je me précipite pour m'asseoir, comme si de rien n'était, bien que je sois blessée dans mon for intérieur. D'habitude, le Kenzo aime que je le tripote pour vérifier s'il va bien, ou même si c'est pour le tripoter tout court, juste pour pouvoir affirmer, le jour où le jeune Clives sera devenu un grand mannequin, que j'ai un jour pu toucher à sa plastique de rêve. C'est toujours bien de palper ses muscles saillants et ses pectoraux à travers ses vêtements. Mais je m'égare, et me concentre donc sur la part de salade que vient de me servir le jeune homme, m'armant de ma fourchette afin de démarrer ce festin. « Profites-en, on va faire monter la température un peu plus tard. » Clin d'œil complice à son encontre avant de prendre une première bouchée. Cependant, ma bonne humeur s'explique en une fraction de seconde à peine. Si j'aimais toujours me confier auprès de Kenzo quant à mes relations plus ou moins tendues avec les autres membres de la famille Clives, je suis plus pointilleuse sur le sujet ces derniers temps. Autrement dit, depuis le retour de Noah. Si je n'ai aucun problème vis-à-vis de son père qui a toujours su être affectueux envers moi, il en est autre avec la matriarche avec qui les relations ont toujours été des plus conflictuelles. Jusqu'à il y a quelques semaines. « J'ai fait tellement de... cochonneries avec lui depuis son retour que je vais brûler en enfer une fois que sa mère en aura fini avec moi. » À entendre mon ton de voix, je me sens presque coupable de pareilles situations, mais peu importe, j'avais passé un long mois loin de lui et son étreinte, il avait bien fallu rattraper le temps perdu. « Mais c'est le chaste fils qui a commencé ! » Et ça, c'est pour ma défense. Mine de rien, c'est pour une fois Noah qui est venu me sauter dessus en premier, et non l'inverse. Malgré tout, je pousse un soupir après avoir avalé une nouvelle bouchée de la salade. « Et maintenant que Noah est à nouveau présent, je ne pense pas être des plus appréciée, puisque lui ne l'est déjà plus. En fait, la dernière fois que je leur ai parlé c'était... peu avant son retour. Puis, plus rien. Tout comme William. » J'ai toujours pris soin de prendre des nouvelles des parents Clives, à la fois par respect, mais également par culpabilité, me tenant responsable, à cette époque, de ne pas avoir pu sauver leur fils d'un mal qui n'existait en rien. Mais depuis que leur fils était à nouveau présent, je n'avais plus osé leur donner la moindre nouvelle. Quant à William, nos relations n'ont jamais été au beau fixe et ne le seront peut-être jamais. « Ils me détestent tous. », murmurais-je finalement. Tous, sauf toi. Et ça me pèse, terriblement. Une chose que je n'oserais peut-être pas avouer, même si j'aimerais tout faire pour rabibocher tout ce beau monde. Oui, je suis pour la paix dans le monde, mais ça, on s'en fout. « Mais ce n'est pas bien grave, je n'ai pas vraiment besoin de leur approbation pour être avec Noah. » Un sourire des plus faux vient à se plaquer sur mes lèvres le temps d'un instant, histoire sans nul doute de rassurer le président des Delta installé face à moi. Avec un peu de chance, il sera assez naïf pour avaler cette histoire. Les assiettes vidées de l'entrée qui, par miracle, s'avérait avoir été des plus délicieuse, je m'empresse pour servir à Kenzo une importante part de plat qu'il a concocté quelques instants plus tôt. « Tiens, mange. Faut entretenir ton estomac de beau gosse interplanétaire. » Pour ne pas dire ton corps de Dieu vivant.
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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. Quand le chat n'est pas là, les souris dansent → Kenzo&Kirby. - Page 2 EmptyDim 29 Déc - 11:32



J'arque un sourcil en affichant un sourire tendancieux quand Kirby m'annonce que nous allons faire monter la température tout à l'heure. Kenzo, tu es en couple et Kirby est la compagne de ton oncle, alors tu demandes à ta libido et à ton imagination de se calmer genre tout de suite, voire même maintenant. Finalement, je préfère ne rien répondre. "Faut pas m'dire des choses comme ça..." Quoique si, je ne peux pas m'en empêcher. Si Noah avait été là, juste entre nous à cette table, il aurait halluciné aussi bien des tenues que des conversations que nous menons. La pudeur, je ne saurais même pas orthographier correctement ce terme, contrairement à lui dès qu'il doit aborder des sujets osés. C'est à se demander ce que j'ai de britannique, hormis la classe naturelle. Pour l'heure, je cherche à questionner Kirby sur un sujet que je sais polémique : sa belle-famille, à commencer par la mère de Noah. La pauvre s'en prend toujours plein la tête de tous les côtés et ne peut en parler à personne de cette famille, ou rarement à des amis en imaginant qu'ils puissent comprendre. Peu porté sur les conflits, je ne cherche pas à défendre ma grand-mère que je ne connais pas encore, alors je joue l'oreille attentive avec la Iota afin qu'elle puisse soulager sa conscience. Qui sait si, un jour, je ne me dresserai pas contre la toute-puissance de la matriarche Clives pour défendre Kirby bec et ongles. "Ouuuh, you nasty girl..." ronronnais-je avec un air canaille. Autre sujet qui ferait en sorte que Noah plonge sous la table et creuse un trou jusqu'au pôle Sud pour se cacher : sa vie intime. Lui qui rougit quand on lui demande si tout se passe bien avec Kirby, imaginez sa réaction en parlant des dernières positions préférées du couple. Une attaque. Bref, alors que j'imagine Kirby poursuivie par une sorte de vieille diablesse en perruque blonde, au milieu des flammes de l'enfer, je me surprend à rester bouche bée en imaginant Noah faire le premier pas. Non, il a dû être drogué. Ou atteint de somnambulisme, au choix. Sexnambulisme dans ce cas précis. Je ne relève pas et déplore que la famille Clives se montre effectivement aussi froide et rancunière à l'égard de Noah. La rancœur, un sentiment que j'ai du mal à comprendre, pire encore à appliquer. "Comment on peut en vouloir à quelqu'un qui était censé être mort mais qui, en fait, ne l'est pas ? J'comprends pas." dis-je en toute simplicité, les sourcils froncés. Tout le monde a pleuré à son enterrement, y compris moi même si je suis parti m'isoler dans le jardin. Alors pourquoi faire la tête vu qu'en fait, il est là ? "Les gens ont vraiment trop tendance à se compliquer la vie. Moi, j't'aime, et tant pis si ça leur plait pas." Argument imbattable, ne cherchez même pas à lutter contre la logique du Kenzo. Je gobe son sourire en approuvant ses paroles d'un hochement de tête, sans chercher plus loin que le bout de mon nez. Le plat arrive et je prends soin d'en prendre plein les narines pour commencer. C'est comme ça qu'on se délecte de la cuisine indienne : les effleures d'épices, les parfums orientaux... Et c'est un air particulièrement fier qui anime les traits de mon visage quand elle souligne mon physique. "Juste interplanétaire ? Chérie, c'est intergalactique avec un corps pareil !" Modestie ? Non, j'connais pas. Je commence donc à manger avec appétit, sachant que je peux manger à peu près ce que je veux sans prendre un gramme de graisse vu la façon dont je me dépense en dehors des repas. Sport en salle ou en chambre, qu'importe, on peut dire que j'en brûle, des calories. Sans compter les fois où je fais le foufou en toute simplicité comme un gosse de cinq ans. "Alors, ça te plait ?" Je mange sans véritablement faire attention aux bonnes manières, heureusement que je ne porte rien qui tâche. Une goutte de sauce tombe sur mon torse, je la récolte du bout de mon index et le porte doucement à mes lèvres. L'air de rien, je relève d'un coup les yeux sur Kirby, convaincu qu'elle observe ce petit manège avec curiosité alors qu'il n'en est peut-être rien. C'est ça, d'avoir un ego de la taille du pays. "T'as vu, je travaille mon sex-appeal culinaire au cas où on m'appelle pour jouer le cuisinier sexy pour une pub ou un truc du genre." À force de faire ça, je vais finir par être appelé pour tourner pour un film pour adultes, pas sûr que Meleya soit enchantée. Moi non plus, d'ailleurs. "On mange quoi, en dessert ? J't'aurais bien proposé du chocolat tiède sur ma peau avec une fraise et un soupçon de chantilly... Mais tant pis." Sourire provoquant au visage. Frôler les limites, notre jeu préféré. "Alors, c'est quoi les derniers détails de tes galipettes avec Noah ? Vous avez pas perdu la main, après tout ça ?" Quoi ? Ça fait partie de nos conversations au coin du feu, quitte à se faire les ongles et les cheveux pour s'occuper les mains.
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