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Roman&Tyler :. Time to talk

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MessageSujet: Roman&Tyler :. Time to talk Roman&Tyler :. Time to talk EmptyVen 21 Fév - 23:36


Roman&Tyler



    Je suis présomptueux avec les personnes qui s'occupent de moi et je le vis plutôt bien. Je jette un regard sur l'homme à tout faire qui s'occupe de ramasser mes balles et me porter mon sac de golf sur tout le terrain. Il trottine, il court, il me fait jubiler. J'aime avoir du pouvoir et le voir en direct, ça fait du bien à un égo déjà surdimensionné. L'homme arrive enfin à moi qui, l'attends, adossé contre la voiturette que j'ai loué comme à mon habitude lorsque je viens sur le terrain pour me détendre l'esprit et arrêter d'être entouré de toute cette populasse grouillante et complètement inintéressante. Mon regard le perce totalement. D'un noir profond, il le dévore jusqu'à ce qu'il ne devienne qu'un cafard. J'aurais pu même l'imaginer se recroqueviller sur lui-même. Heureusement, il restait un peu de dignité chez cet être qui avait manifestement besoin de s'épiler les sourcils. Passons, je n'allais clairement pas user la moindre énergie pour lui dire à quel point il pouvait être lent et était nul dans la tâche la plus simple qu'on lui demandait à accomplir c'est à dire, ne pas me faire perdre mon temps et être là dans les temps. Ce fut assez pour la journée. Je lui fais signe de ranger mes affaires et je me dirige alors vers le clubhouse. Le rendez-vous des héritiers et des riches hommes de San Francisco. Un défilé permanent de grosses têtes à n'en plus savoir comment dépenser leur argent. Ça y va de gros rires pour montrer qui aura la plus grande gueule et ils brulent votre regard en faisant scintiller leur Rolex grâce à un rayon de soleil hivernale qui s'y serait posé. Alors c'est la jungle, ça en finit pas de parler de la bourse, de maudire sa femme, loin de la demeure familiale et de chercher à se tester sur les futurs résultats des matchs de la saison. Mais je m'y sens comme chez moi. Tous ces échos et autres notes appétissantes me donne l'envie de retourner à New York. J'aime quand ça pu le fric, quand ça suinte l'intelligence et l'ambition à tout va. Je suis un grand homme dans mon monde étriqué et je le vis pourtant bien. On est les stéréotypes même d'une société qui pourrit notre atmosphère et qui se fout parfaitement d'aider ses semblables et pourtant, malgré mes grands airs hautains et impérieux, il s'avérait que certaines fois, j'agissais bien contrairement à ce que j'avais l'habitude de faire. Œuvres caritatives, gentillesse insoupçonné envers des personnes qui n'en auraient jamais valu la peine la veille. Bref, j'étais un éternel indécis mais ce que tout le monde savait c'était que personne ne venait me voir à part si je le décidais. Je n'abordais personne sans une idée derrière la tête. Les gens qui m'entourent me servent tous. Les autres ? Qu'ils aillent voir ailleurs, je ne serais jamais intéressé. Je vole une coupe de champagne sur le plateau d'un des serveurs qui s'évertuent à faire le tour des convives et les satisfaire un par un. Un sourire s'étire sur mes lèvres quand j'aperçois la femme de l'homme qui hurle sur tous les toits qu'il a la plus belle villa de la ville. Ça je n'en sais rien mais ce que je sais en revanche c'est qu'il a une femme qui ne lésine pas sur la qualité des relations au pieu. Je lui adresse un sourire amusé en levant ma coupe de champagne vers elle et admire la vue que nous offre le clubhouse. Une plage vide à perte de vue. C'est ça lorsqu'on a assez de tune pour se payer des parcelles de terrain. C'est à n'en plus savoir quoi faire. Soudain, mon visage devient trouble lorsque j'entends quelques personnes s'exclamées d'une voix plus ravie que d'habitude. Ici, on souffle des paroles, on les mimes presque. Les paroles ne veulent rien dire, seuls nos regards dévoilent nos vraies intentions. Pourtant j'entends des saluts à tout va. Quoi ? P. Diddy a débarqué ? Non. C'est Tyler. De ses grands yeux bleus ils toisent la foule et sourit aux hommes riches qui se trouvent sur le toit de la grande demeure accueillant toujours plus de jet setters et autres manias des affaires après de longs rings sous le soleil cuisant. Je dois dire qu'il est fringuant dans ses vêtements de couturier et malgré ma rancune envers les dernières nouvelles qu'il m'a annoncé au téléphone, je dois dire que je suis surpris de le voir ici et au fond de moi, je ne peux qu'en éprouver une certaine joie. Mais avant l'heure des retrouvailles il faut parler. Son regard éclipse la foule pour se fondre vers le mien. Je l'attends et c'est à se demander si les gens présents n'auraient pas mieux fait de partir aussi vite qu'ils sont venus ...
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MessageSujet: Re: Roman&Tyler :. Time to talk Roman&Tyler :. Time to talk EmptySam 22 Fév - 14:17


✰✰✰
time to talk
credits © miloventimiglialovers&iansmolderholic/tumblr
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Le haut rang, les riches pour les autres. C'est ici que je me situe depuis que j'ai eu l'occasion de croiser Roman sur ma route. Depuis ces quelques années je ne regrette pas une minute d'avoir su abandonner des personnes avec qui j'avais grandis, pourquoi faire ? Les regrets sont pour les faibles et je ne suis pas faible. J'ai toujours eu la chance d'avoir un rôle de leader, de chef et particulièrement une classe que je ne me connaissais pas avant. L'argent a fait mon bonheur et même si pour certaines personnes il compliqué de le comprendre quand on ne connait pas ses parents et qu'on a grandi dans un orphelinat moisi je peux vous assurer qu'on accueille avec plaisir l'argent qui tombe à flot. J'ai toujours rêvé avoir ma revanche sur cette vie merdique que m'ont offert mes parents, cette vie qui avait si mal commencé à prit un nouveau tournant. Frappant avec force dans ce sac de sable je me rendais compte que cela faisait déjà plus d'une heure que je frappais sans m'arrêter. La boxe me permet d'évacuer de temps en temps ma rage, ma frustration et ma peine... Je ne suis pas quelqu'un qui pleure et qui déteste même se montrer vulnérable. Alors oui, le retour de Sarah à Berkeley me met les nerfs à vif car, même si dans le fond j'ai tout simplement envie de lui pourrir la vie et la mettre plus bas que terre, je suis presque content de la savoir ici. J'ai beau apprécier ma vie actuelle, ma liberté et surtout le fait de n'avoir aucune règle à respecter me manque. M'arrêtant enfin, je pris la bouteille d'eau qui se trouvait à terre et la portait à ma bouche, scrutant l'heure je venais finalement me rendre compte que je n'étais pas en avance. J'avais appris qu'une petite soirée se préparer sur le toit de clubhouse de la ville, il était donc hors de question que je n'y aille pas. J'avais une chance d'y croiser Roman et depuis mon arrivé je n'avais pas pris la peine d'aller le voir, surement inquiet de ne pas savoir quoi lui dire. J'avais vaguement parlé des problèmes que je rencontrer mais, je n'avais pas précisé que cette petite histoire n'est pas uniquement de ma faute mais bel et bien celle de Sarah, Tommy et William mes trois acolytes de l'époque. Dois-je leur en vouloir ? Oui mais, d'un autre côté c'est aussi à cause de moi que leur colère fut aussi forte. J'ai abandonné mes amis, j'ai laissé la justice faire son travail sans prendre la peine de plonger avec eux en taule. C'était ainsi, je ne le regrettais pas même si dans le fond savoir qu’ils ont causé la chute de ce magazine me fou légèrement la rage.

Enfilant mon costume de créateur je venais admirer ma silhouette et d'un sourire satisfait je pris la décision de quitter mon appartement et me rendre seul à cette petite soirée. Je n'avais pas pris la peine de contacter quelques jet setteuse, pourquoi faire après tout ? Je savais très bien que le cours de la soirée serait placée sur ma discussion avec Roman vis à vis du magazine et qu'il est peut-être même préférable que les gens ne soit pas trop près de nous lorsque la discussion commencera. Quittant ma voiture je venais faire une petite recommandation au voiturier, lui indiquant qu'il est préférable de ne pas me faire une rayure sous peine de ma rage incontrôlable et d'un sourire crispé il essaya de me rassurer. Pauvre enfant, si tu savais ce qui pourrait me pousser à faire si tu venais déjouer mes dires. Je soupirais, haussant les épaules et saluant quelques charmantes jeunes femmes. Rejoignant le toit je fus immédiatement reconnu et la fête prit une sorte de joie un peu moins coincé, les gros riches qui parle sans cesse d'eux ont mis fin à leur petite discussion juste pour m'offrir une poignée de main et quelques paroles de gratitude. C'était plaisant de se savoir apprécier ainsi, voir qu'on est au même niveau qu'eux est toujours plus agréable. Souriant à quelques femmes malheureuses au bras de leur mari je venais finalement croiser le regard de Roman et je m'arrêtais quelques secondes. C'était ainsi, au fond de moi j'étais ravi de pouvoir le voir et de l'autre je sentais déjà la discussion enflammé que nous pourrions avoir. Inspirant un coup j'attrapais une coupe de champagne au passage et gardant cette allure de sang-froid je venais le rejoindre et d'un petit sourire je venais ajouter. Il est difficile de pouvoir vous trouver Monsieur Da Russo ! Je venais lever mon verre pour en prendre une gorgée. J'essayais de jouer la carte de l'humour ou du moins j'essaye. Je ne suis pas le meilleur dans ce domaine, le sarcasme et l'ironie me vont bien mieux. Comment va mon fuyard de meilleur ami ? J'étais sérieux et d'un autre côté un sourire orna mon visage. C'était ainsi, je voulais aussi lui rappeler avant qu'on commence à parler sérieusement qu'il avait fui et qu'il avait su me laisser seul devant la gérance d'un magazine, chose que je ne connaissais pas et que j'ai su tenir jusqu'à l'arrivé de Sarah et les deux chiens de garde.
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MessageSujet: Re: Roman&Tyler :. Time to talk Roman&Tyler :. Time to talk EmptyDim 23 Fév - 1:06


Roman&Tyler



    Il me dévisage et j'en fais de même. Il prend son temps pour arriver à moi et accéder au prestige de pouvoir trôner à mes côtés. De pouvoir m'adresser la parole. Car le Roman il est vaniteux et orgueilleux. Il est affreusement vexant et pire encore, du haut de ses vingt quatre ans il croît qu'il peut régir le monde autant qu'il peut et faire sa loi au milieu d'une foule de personnes bien plus riches et importantes. Mais dans ce milieu, il faut montrer que l'on est un requin et qu'on en veut. Plus on applique généreusement ce regard suffisant sur les autres, plus ils vous respectent et disent clairement que vous irez loin. Très loin. Et bien que j'avais encore beaucoup de choses à prouver, j'avouais que cet air supérieur qui ne s'intéresse qu'aux personnes que j'avais préalablement sélectionnées me donnait un certain crédit dans le milieu. Ainsi, on devenait quelqu'un d'important. Pas autrement. Evidemment, je le laissa venir sans le presser mais pourtant le coeur battant déjà d'une discussion qui semblerait sûrement bien plus houleuse que celles que nous avions pu avoir avant. Il y avait beaucoup de problèmes en suspens entre nous et bien que je lui vouais un profond respect et qu'il était clairement l'homme sur lequel je comptais le plus, il y avait aussi beaucoup de belles paroles que j'aurais voulu lui envoyer en pleine face. Je restais pourtant calme car en plus d'avoir mon respect, il avait ma plus grande confiance ce qui était rare dans mon entourage. Je ne faisais confiance à personne et ne me confiait jamais. Lui, il était bien le seul avec Eileen et Francesca à me connaître réellement et à connaître parfaitement tous mes défauts - que je montrais à la face du monde - comme mes qualités qui étaient souvent difficiles à identifier. A ses côtés, j'avais connu mes plus grosses cuites et surtout il était pas rare que l'on se partage des femmes à n'en plus savoir quoi faire. Des salopards qui s'étaient bien trouvés. Pourtant on ne pouvais pas dire que tout avait démarré sur un bon pied entre nous. Il était clairement venu dans cette soirée pour me dépouiller complètement mais j'avais vu autre chose en plus. Discussions après discussions, j'avais vu en lui bien plus que le voyou qu'il représentait à l'époque. Il avait de l'ambition. Une ambition démesurée que je reconnaissais bien pour avoir exactement la même. Il me parlait de projet sûrement pour détourner mon attention et pourtant je le trouvais brillant et suffisamment fou pour me dire qu'il valait la peine de s'intéresser à lui. C'était avec des idées complètement loufoques et décalées qu'on créait un empire. J'avais voulu en créer un avec lui. Même aujourd'hui, je ne le regrettais pas. J'avais vingt an à l'époque mais c'était comme si nous nous connaissions depuis toujours. Il était le seul homme sur qui je pouvais compter et c'était toujours le cas à présent, malgré certains différents que nous devions réglés. Il s'approche enfin après plusieurs saluts. Je reconnais bien là cet air assuré et hautain sur son visage pour l'avoir façonné de cette manière. Mais cette arrogance et cette confiance en soit, je n'y étais pour rien. Il l'avait depuis toujours. Il avait juste compris que le montrer lui était possible quand on avait les poches pleine de billets de 100 dollars. Mon regard se veut pourtant froid et sans aucun sentiment lorsqu'il s'avance vers moi pour me faire face. Il a raison. J'ai peut-être délaissé New York pour continuer mes études à Berkeley mais ce n'est pas nouveau. Je veux toujours plus. J'ai besoin d'avoir mille et un projets en tête. Un grand visionnaire. Voila ce que mon père disait déjà de moi enfant. Tyler me connaissait assez bien pour savoir que je n'aurais pas pu me satisfaire de tenir les reines d'un magasine. Il me fallait toujours plus malgré que ce projet me tenait extrêmement à coeur. C'était mon bébé. Ma première pierre à l'édifice d'un empire que je voulais créer doucement mais sûrement. Je vais bien. Mais je suis étonné de te voir ici. Je pense qu'on a assez de soucis avec le journal pour que tu quittes tout comme moi. J'esquisse un sourire sur mon visage et pourtant je suis un bel hypocrite de lui dire ça. Mais après tout, il faut quelqu'un derrière le grand bureau. Je continue sur cette même note qui n'exprime pour l'instant aucune arrière pensée. Pourtant je le maltraite légèrement de mes petites remarques piquantes. Mais après tout, je le connais, il sait se défendre et à la langue aussi acérée que la mienne. J'ai justement pensé à toi. J'ai passé le week-end à passer des coups de fil pour comprendre ce qui ne tournait pas rond et arranger la situation. Je prend mon temps et vois alors une gorgée du champagne que je tiens en main. Je déteste cette situation mais on a besoin de la résoudre. Clairement. Tu m'expliques ce qu'il s'est passé ? Je ne lui en veux pas. Je sais que le quitter était une erreur et pourtant, j'ai besoin de savoir ce qui n'allait pas.
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MessageSujet: Re: Roman&Tyler :. Time to talk Roman&Tyler :. Time to talk EmptyLun 24 Mar - 20:41

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