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Parfois on peut manquer de tact! Sorry...[BEE]

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MessageSujet: Parfois on peut manquer de tact! Sorry...[BEE] Parfois on peut manquer de tact! Sorry...[BEE] EmptyLun 21 Oct - 19:05

Parfois on peut manquer de tact! Sorry...[


Samantha n’était pas très en forme depuis ce matin, elle avait dormi jusqu’à tard, pensant qu’il n’y avait rien d’inquiétant. A presque six mois un enfant peut encore chercher son rythme et dormir plus que la normale habituelle, mais après avoir laissé un peu de temps s’écouler je décidais tout de même d’aller voir mon petit ange qui était fiévreuse. Cela ne semblait pas la déranger, puisqu’elle dormait à point fermé. En bon père que j’étais je préférais m’assurer qu’elle aille bien mais la température qu’affichait le thermomètre était inquiétante. Ne voulant prendre de risque, je me dépêchais de me rendre à l’hôpital pour plus de sécurité et je n’avais pas eu tort…
Arrivés en moins de temps qu’il ne fallut le dire, bien que faisant attention sur la route et roulant prudemment, me voici donc aux urgences ou l’on venait de prendre en charge ma petite Samy devant attendre que les examens se fassent. Mais comment répondre à leurs questions sur les antécédents ne sachant pas ce que sa mère avaient eu ou non comme soucis de santé. Cela avait été une belle romance de courte durée, mais si intense que je n’avais appris la venue de ma fille qu’après le décès de ma bien aimée et ceux à presque 4 mois de Samantha. Je ne savais non plus si elle avait de la famille.
J’étais dans un stress tel que bons nombres d’examens allaient fait sur mon enfant. Je savais désormais ce que mes parents avaient ressentis à l’époque où ils s’inquiétaient tant pour moi, pensant qu’ils en faisaient des tonnes. Aujourd’hui j’avais une toute autre façon de penser.
Ne pouvant tenir en place, je faisais les cent pas attendant des nouvelles du docteur. Le temps me paraissait si long…Patient de nature, il en était tout autre à l’heure actuelle…Je pris un café en attendant mais cela eu le don de m’hériter encore plus, étant sur les nerfs, inquiet plus que jamais…Mais que faisaient ils bon sang ?! Je regardais vers les deux portes battantes ou avait été emmené ma petite fille…ne voyant toujours personne venir…J’allais exploser à coup sûr !!


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MessageSujet: Re: Parfois on peut manquer de tact! Sorry...[BEE] Parfois on peut manquer de tact! Sorry...[BEE] EmptyLun 21 Oct - 23:40

Parfois on peut manquer de tact! Sorry...


Ce matin en arrivant au travail, Lullaby était loin de s’attendre à passer une journée aussi mauvaise que celle que le destin avait prévue pour elle. Tout avait commencé par une opération délicate qui avait bien faillit mal tourner. Puis une sale discussion qui avait finit en dispute avec une amie de longue date. Et une nouvelle catastrophe se prépare pour ne laisser aucune espèce de répit à la demoiselle, alors que celle-ci commence à travailler sur le cas de la petite Samantha Alexander qui n’est autre que la fille de son professeur de français tant aimé. Même si elle ne devrait pas, elle le sait très bien.

L’enfant a de la fièvre mais ne semble pas aller trop mal quoique le médecin en charge de son cas préfère la garder quelques heures en observations. La jeune demoiselle reçoit alors la charge d’aller parler au jeune père, ce qui ne lui donne pas très envie au vu de leurs dernières rencontres où elle a quelque peut pleuré. C’est là le moins que l’on puisse en dire. Pourtant la jeune femme quitte la salle d’examen et retrouve son professeur qui semble impatient et inquiet à la fois, ce que la princesse peut parfaitement comprendre compte tenu du fait qu’il ne sait pas encore de quoi souffre son enfant. Même si Cassidy n’en a pas, elle imagine fort bien ce que l’on peut ressentir dans ce genre de moments.

«- Bonjour monsieur Alexander, je viens pour vous parler de l’état de santé de votre fille…»

Le biper de la jeune femme la coupe en plein élan, l’empêchant d’en dire davantage. Jetant un regard à ce dernier elle part en s’excusant simplement auprès de son interlocuteur avant de disparaitre pour retrouver la petite Samantha dont, apparemment, l’état a brusquement chuté. De fait elle ne revient qu’un peu plus tard auprès de son professeur, sans être vraiment préparée à ce qui l’attend, en adressant un grand sourire qui se veut rassurant alors que le jeune homme semble bouillir sur place, prêt à exploser comme le fait une cocotte minute sous pression, qui pèterait au visage du premier passant.


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MessageSujet: Re: Parfois on peut manquer de tact! Sorry...[BEE] Parfois on peut manquer de tact! Sorry...[BEE] EmptyMar 22 Oct - 18:09

Parfois on peut manquer de tact! Sorry...[


J’étais là attendant impatiemment qu’on me donne des nouvelles de ma fille qui était tout à mes yeux. Faisant les cent pas regardant toujours vers cette porte qui ne s’ouvrait pas, ou l’on ne me donnait aucune nouvelle, même après une bonne heure passée en salle d’attente et ne pouvant être à ses côtés pour des raisons que les médecins ne m’ont même pas évoquées. Les minutes passaient comme des heures. Ma crainte s’amplifiait. Je décidais donc de prendre place sur l’un des sièges mis à disposition des patients ou de ceux qui attendaient auprès des urgences. Mon café à peine bu, ne pouvant boire ni même manger quoi que ce soit, l’estomac noué que je mis ma tête entre mes mains, respirant profondément ! Je pensais à tant de choses en cet instant. Comme appeler en premier lieu ma mère, qui aurait certainement rappliqué en moins de temps qu’il n’aurait fallu de New-York à ici, préparant son déménagement voulant se rapprocher de sa petite fille et de son fils que j’étais d’ailleurs. Soufflant nerveusement les paupières clauses me voici donc à m’interroger sur ce qu’avait été ma bien aimée et sur son passé médical. Que savais-je d’elle au final ? À part qu’elle était généreuse, aimante, drôle, souriante. Des souvenirs qui me firent rougir les yeux, une jeune femme extraordinaire partie bien trop tôt m’ayant laissé une adorable petite fille que je chérissais plus que tout au monde. Elle avait bouleversé le cours de ma vie et fais chavirer le cœur. Si petit et si fragile mais si attachant ! Elle était la chair de ma chair, mon centre d’attention. Aimer son enfant à en rendre malade lors de telle circonstance. Je savais désormais ce que c’était que d’être parent en divers sens, même si celui-ci n’était pas le meilleur. J’entendis qu’on prononçait mon nom. Relevant alors la tête je vis Lullaby, là, en face de moi revêtue de façon hospitalière. Je fus étonné, bouche bée même me demandant ce qu’elle pouvait bien faire ici. Reniflant et arborant un air un peu plus viril, j’attendais qu’elle me dise ce qu’il en était. Puis la voyant partir telle appeler pour une urgence, je me levais brusquement la regardant s’éloigner et fronçant les sourcils ! Marchant sur ses pas, je ne la vis pas revenir. J’étais bouleversé par cette rencontre n’y comprenant plus rien sentant que j’allais devenir fou ! J’allais me renseigner auprès de la secrétaire qui disait ne pas savoir et de devoir attendre encire quelque peu que le médecin n’allait plus tarder…C’était atroce comme sensation, de sentir sa poitrine se compresser dans une attente interminable et insoutenable. Je perdis mon sang froid, prenant un ton des plus durs avant de m’adresser de nouveau à cette femme.
« Ecoutez ma fille est ici depuis plus d’une heure et on ne m’a pas autorisé à aller avec elle, alors soit vous me faites amener quelqu’un ou soit je pars la retrouver ! »La femme me regardait avec un air étrange et soutenu à la fois, me laissant entendre dans un mutisme que rien n’y ferait. Probablement habitué à ce genre de comportement. Serrant la mâchoire je m’apprêtais à en remettre une couche mais le mieux était encore de me débrouiller par moi-même. Au moment même de me retourner et de me diriger en direction de ses grandes portes coupe-feu, je vis face à moi Lullaby de nouveau. Je fronçais les yeux, espérant qu’elle ne s’en irait plus avant que je n’ai eu des nouvelles de ma petite fille.
« Je veux la voir ! Peu importe où elle se trouve je suis son père, elle n’a que moi. Même si je dois forcer le passage, je ne m’en priverais pas. »Malgré tout elle avait ce léger sourire aux lèvres, étant perplexe j’attendis donc qu’elle me face un rapport sur Samantha et son état.


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MessageSujet: Re: Parfois on peut manquer de tact! Sorry...[BEE] Parfois on peut manquer de tact! Sorry...[BEE] EmptyMer 23 Oct - 1:59

Parfois on peut manquer de tact! Sorry...


En revenant vers le professeur Alexander, la jeune femme se souvient que la première fois il avait semblé quelque peu surpris de la voir ici à l’hôpital, portant la tenue commune à tout les membres du personnel. Tout pour enchanter la jeune femme en somme : il ne se souvient même pas qu’elle est étudiante en médecine, c’est dire si il a un peu d’attention à son égard… pour un peu la belle en pleurerait. Mais elle a décidé que désormais elle est forte alors ce n’est pas un si petit désagrément qui va ruiner ses efforts aussi rapidement. Même si cela la contrarie quelque peu, qu’il ait eut ce petit air presque gêné de la croiser ici. Il est vrai que leur dernière rencontre ne s’était pas terminée sur une note très positive bien au contraire. Peut-être est-ce d’ailleurs cela qui le gêne, davantage que de voir son étudiante l’aborder au milieu du couloir de l’hôpital, vêtue de la même tenue que tout le reste des médecins et chirurgiens qu’il avait dût voir passer devant lui depuis que son enfant était partie entourée d’une équipe de praticiens. Ce qui ne change absolument rien au fait que Bee se sent triste de ne pas marquer son enseignant plus que cela.

La jeune femme n’a pas le temps de parler, pas le temps d’expliquer ce qui l’amène auprès de lui, que l’homme lui saute presque à la gorge pour recevoir les informations qu’il réclame. Il veut voir sa fille et c’est normal, l’étudiante peut le comprendre. De là à froncer les yeux de la sorte et à menacer de forcer le passage… La demoiselle n’aime pas beaucoup le Daniel qui se dresse devant elle et qui lui ferait presque peur. Ce qui n’est pas difficile en général pour un homme bien plus âgé qu’elle quoique d’ordinaire ceux qu’elle connait ne la stressent pas des masses si elle les sait gentils.

«- Je suis désolé professeur Alexander mais vous ne pouvez pas encore voir votre fille. C’est une question d’hygiène, vous ne pouvez pas y aller en civil. Et même en vous prêtant de quoi aller la voir, elle a besoin de repos.» indique la princesse en refusant l’accès à son professeur, affichant son air le plus ferme et le plus déterminé pour le dissuader de passer. Sans savoir si elle est vraiment bien dissuasive comme ça. Mais elle espère bien l’être en tout cas.

Entraînant l’homme en direction de chaises, Lullaby l’invite à y prendre place puis s’installe sur l’une d’entre elle le temps de discuter avec son professeur, expliquant à ce dernier de quoi souffre l’enfant au juste et pourquoi le pédiatre a décidé de garder la petite en observation pour quelques heures. Choisissant ses mots avec soin, la demoiselle essaye de faire comprendre à son interlocuteur que la situation de l’enfant n’est pas dramatique et que tout danger devrait être rapidement écarté. Ce qui lui permet rapidement de se rendre compte que, en effet, ce n’est pas un exercice bien simple à faire lorsque l’on connait la personne.

«- Le mieux que vous avez à faire pour le moment professeur Alexander, c’est d’attendre.» reprend finalement la demoiselle avec un petit air compatissant, se doutant bien que c’est plus facile à dire qu’à faire.


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MessageSujet: Re: Parfois on peut manquer de tact! Sorry...[BEE] Parfois on peut manquer de tact! Sorry...[BEE] EmptyMer 23 Oct - 15:25

Parfois on peut manquer de tact! Sorry...[


Je ne me sentais pas dans mon élément en ces lieux sans oublier que je ne pouvais être auprès de ma fille. Comment peut-on rester ainsi à ne rien dire, à ne rien faire et attendre sagement que quelqu’un daigne venir vous voir pour vous donner des nouvelles de votre enfant ? Le stress montant, la pression étant bien trop forte que lorsque je revis Lullaby, je ne pus me contenir. Non parce que c’était elle, mais parce qu’elle faisait partie de ce corps médical qui se refusait à me répondre et à me laisser aller auprès de ma petite Samantha. Je ne m’étais pas souvenu qu’elle fût étudiante en médecine, me rappelant surtout de la personne qu’elle était en tant que femme et non en tant qu’étudiante. Cette soirée à cette œuvre de bienfaisance, cette magnifique jeune femme qui m’avait fait bondir le cœur, cette femme loyale et si généreuse. Voilà comment je la voyais même si elle était le plus clair du temps une simple étudiante de français.
Certes en cet instant je me fis instant, voire menaçant mais c’était surtout la peur qui me guidait, l’effroi et le fait de ne pas voir la petite bouille de mon ange. Je ne me rendis pas compte de mon comportement bien que j’avais toujours été réfléchi, analysant chaque situation surtout lorsque je devais commande rune armée d’homme en tant de guerre dans les pays étrangers…Mais là c’était me semble-t-il pire ! Ma fille, était toute seule sans moi, le seul être qu’elle connaissait en dehors de ma mère. Très protecteur je ne voulais qu’elle soit isolée de ma personne, je ne pouvais le supporter.
Mademoiselle Romanova se dressa devant moi, je serrais la mâchoire et les poings le long de mon corps la fixant ; Elle semblait bien décidée à ne pas me laisser franchir ces grandes portes aux teintes grisâtres que je fixais. Puis elle m’incita à la suivre, ce que je fis sans un mot mais ne prenant pas place à ses côtés sur l’instant, me passant une main sur le visage, inspirant. La voyant d’un calme exemplaire, je m’assois donc à ses côtés…
« Le mieux ?! Mais pour qui ? » Je tentais de me calmer afin de ne pas me faire recaler si toutefois je désirais voir ma fille. Puis me penchant vers Lullaby afin que ne nous entende pas, toujours avec cet air sur de moi et fâcheux, fronçant les sourcils et me faisant des plus autoritaires, je repris.
« Écoutez-moi bien, j’ai toujours fait comme bon me semblait, et aujourd'hui encore je le ferais. Et cessez avec votre « professeur Alexander, nous ne sommes pas à l’université ici. »Un ton froid, voir glacial et bien déterminé à lui faire comprendre que ce soit elle ou quelqu’un d’autre j’arriverais à me rapprocher de mon enfant, coute que coute !
« Maintenant je vais me lever et aller la voir, peu importe que vous puissiez m’aider ou non, je ferais appel à votre hiérarchie, peu importe du scandale. On ne laisse pas une enfant de bientôt six mois, seule. Elle ne doit pas être rassurée surtout dans son état. Elle a déjà perdue sa mère, et ne pas sentir la présence de son père serait un affront. Alors maintenant soit vous restez sagement ici ou soit… »J’hésitais dans mes mots avant de me lever et de me diriger vers ses grandes portes, ou l’une des secrétaires voulu me stopper levant ses fesses de sa chaise de bureautique, m’interpellant mais en vain.
Quand soudain un homme en blouse blanche vint face à ma personne, fronçant les sourcils.
« Monsieur que puis-je pour vous ? » dit-il avec un air fâcheux. Ne me démontant pas, je m’expliquais face à lui.
« Je veux voir ma fille, elle a été amené ici il y a près d’une heure et je ne sais toujours pas quel est son état de santé. »Je serrais de nouveau la mâchoire et les points quand l’homme arbora une autre expression plus compatissante.
« Monsieur Alexander je suppose ? Votre petite fille doit rester en observation pour les heures à venir, ne vous a ton pas informé ? »Alors qu’il posa les yeux sur Lullaby positionné en arrière de ma personne, je repris suite à son interrogation.
« Si, mais elle n’a que moi et je n’ai qu’elle. Si vous me refusez … »Je n’eus pas le temps de poursuivre qu’il acquiesça en faisant signe à Lullaby de nous rejoindre.
« Mademoiselle, pourriez-vous l’accompagner jusqu’à son enfant je vous prie et gardez un œil sur la petite d’accord ?je repasserais vous voir d’ici une petite heure, une fois les résultats en main. A tout à l’heure »Me lança-t-il avec un léger enthousiasme à croire qu’il ne pensait pas l’état de santé de Samantha si catastrophique, enfin je le croyais. Je posais ensuite les yeux sur Lullaby, la laissant passer devant moi. Le cœur plus léger bien que je ne serais serein qu’une fois mon enfant vu. Plus nous avancions et plus je sentais cette pression monter et descendre, tel un yoyo, jusqu’à a arrivés enfin au lieu où elle se trouvait…Elle semblait aller mieux, ou du moins c’est l’effet que j’eus de la savoir entre de bonnes mains. Un sourire arbora mes lèvres que je n’avais plus rien à voir avec cet homme irritable et menaçant de tout à l’heure, lorsque je m’en étais pris à Lullaby. Après un temps à observer ma petite Samy, je tournais doucement le regard vers Lullaby, me sentant quelque peu désarmé et bien idiot de m’être comporté ainsi.
« Elle semble être moins agitée ? »Comment me rattraper de mon comportement déplacé et sévère. Me redressant, je vins vers Lullaby, presque gêné.
« Je suis …désolé pour tout à l’heure…Ce n’était pas contre vous ? »Je l’avais tant de fois blessée et là je m’en étais pris à elle, alors qu’elle ne faisait que son travail, mais le pire était que je l’avais comme menacée ! J’étais face à elle, proche un peu trop peut-être la regardant tandis qu’elle semblait fuir mon regard ?

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MessageSujet: Re: Parfois on peut manquer de tact! Sorry...[BEE] Parfois on peut manquer de tact! Sorry...[BEE] EmptyMer 23 Oct - 18:34

Parfois on peut manquer de tact! Sorry...


L’homme aux côtés de la demoiselle est loin d’être calme et ne semble guère prêt à le devenir rapidement alors qu’il interroge presque hargneusement la brunette qui ne fait que son travail en suivant les instructions qui lui ont étés donnés. Bee ne reconnait pas cet homme qui s’adresse à elle avec tant de véhémence et qui contraste tant avec celui qu’elle a l’impression de connaître, surtout depuis la nuit de l’œuvre de bienfaisance à laquelle ils se sont retrouvés sous les masques, se découvrant dans l’anonymat, s’appréciant. Là, elle n’a face à elle qu’un homme en colère, qui s’exprime et se comporte comme un mufle.

«- Mais le mieux pour votre fille !»

Ainsi tente de le convaincre la jeune femme, pour le retenir d’aller rejoindre la petite Samantha qui a besoin de repos et de n’être perturbée par rien. Mais l’homme semble têtu, Lullaby s’en aperçoit assez rapidement, ce qui fait naître sur son visage une petite moue peinée, de voir un homme comme lui se comporter ainsi, comme le dernier des goujats, à la menacer tant et plus en assurant que, d’accord ou pas d’accord, il passera quand même car il a toujours agit ainsi qu’il en avait envie et non comme il le devait. La princesse pâlit un peu de la découverte qu’elle fait et la voix de l’homme lui rappelle celle de son oncle il y a de cela si longtemps, alors que ce dernier s’apprêtait à lui faire du mal. Si bien que rapidement elle se met à trembler comme une feuille, tout en essayant néanmoins de continuer à tenir tête à son interlocuteur. Dans le regard du professeur Alexander la belle peut voir une lueur déterminée briller. Dans son regard, la même flamme s’anime alors qu’elle est bien décidée à ne pas se laisser si facilement faire.

«- Ma foi allez y ! Cela vous arrangerais bien après tout, que je me fasse réprimander, que l’on me fasse quitter l’hôpital. Comme ça je quitterais aussi Berkeley, j’y serai bien obligé. Comme ça vous aurez bonne conscience. Parfait ! Bon plan vraiment ! Des enfants de trois semaines, des prématurés, restent tous seul la nuit ou quelques heures, sous la seule surveillance du personnel médical ! Je ne compte pas aller contre l’avis de mes supérieurs pour vous faire plaisir ! Ce n’est pas parce que vous êtes Daniel Alexander, mon professeur de français, que je vais faire une exception. Je ne voudrai pas m’y brûler les ailes mais sur ce point, je crois que vous pouvez parfaitement me comprendre, parce que c’est exactement ce que vous faîtes vous-même en ce qui nous concerne ! Je ne le ferais pas plus pour Thomas, tenez le pour dit ! J’ai essayé de vous comprendre dans tout ce que vous m’avez dit. J’ai essayé d’oublier, de ne jamais vous en vouloir de rien. Mais l’homme que je découvre aujourd’hui… Quand je vois comme vous êtes… Quand on voit le mal que vous faîtes aux gens… je me dis que vous ne méritez pas que je sois, en ce qui me concerne, si pleine de bons sentiments à votre égard !»

Le ton monte, même si Lullaby essaye de ne pas crier pour ne pas se faire remarquer. Des choses sur le cœur, elle en a plein à confier. Et elle a si peur que, son attitude est comme une parade. Pour surprendre son agresseur et lui faire abandonner tout ses plans. Cela n’avait jamais trop marché avec son oncle mais cette technique de défense reste ancrée en elle. Comme tatouée à l’encre indélébile, au plus profond de son être et de son âme. L’homme se lève et la quitte sans qu’elle ne puisse le retenir. Mais comme un médecin se dresse devant son professeur, Bee ne les rejoint pas et préfère s’occuper de l’un de ses dossiers en pensant que le chirurgien parviendra peut-être à raisonner l’homme. Peut-être que, du fait qu’elle est son étudiante, il accordait moins de crédit à ses propos, qui lui ont alors donnés l’idée de ne pas en tenir compte et d’essayer de faire le forcing ? Peut-être, à vrai dire Lullaby ne sait pas trop où elle en est, perdue dans un flot d’émotions contradictoires et brouillons.

Le chirurgien l’appelle et le docteur Romanova rejoint alors les deux hommes tandis que le praticien lui demande de conduire l’homme à sa fille, ce qu’elle fait alors. Le trajet se passe sans dire un mot alors que la tension entre eux s’amuse à faire le yo-yo. Et rapidement, l’homme peut voir son bébé endormis qui se repose, parmi d’autres enfants, sous la surveillance d’une infirmière qui ne cesse de tourner en rond entre les couffins. Restant en retrait, la brune observe le tableau jusqu’à ce que l’homme se tourne vers elle.

«- Malheureusement, le mal est fait.» répond-t-elle simplement mais franchement à l’homme, avant de tourner les talons pour gagner le hall d’accueil où elle a des dossiers à signer. Cela lui permettra peut-être de ne plus penser à cette fichue mauvaise journée, en attendant l’heure de rentrer chez elle.


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MessageSujet: Re: Parfois on peut manquer de tact! Sorry...[BEE] Parfois on peut manquer de tact! Sorry...[BEE] EmptyJeu 7 Nov - 14:13


Parfois on peut manquer de tact! Sorry...


Je n’avais pu garder mon calme moi qui était une personne réfléchie parfois trop peut-être, qu’à cet instant mes mots avaient été violents et presque assassin à l’encontre de Lullaby. Était-ce aussi le fait qu’elle et moi avions cette étrange relation qui au final n’en était pas une ? C’était étonnement le cœur lourd que je reviens vers elle après ‘lavoir incendié avec une telle froideur et une telle animosité dans le regard…Mais tout ceci avait été engendré par la peur. La peur de ne pas savoir venir en aide à ma fille, cet enfant que j’aimais plus que tout au monde et sans qui ma vie dorénavant n’aurait plus aucun sens !
Je n’avais prêté aucune intention à Lullaby sur le moment, ni à ses paroles. Seul l’état de santé de ma petite m’importait mais j’y étais allé un peu, voire même trop fort envers elle. Elle avait été là, au moment, au mauvais endroit tout simplement. Soupirant intérieurement une fois ma petite Samantha vue, dormant paisiblement, un sentiment de sureté me réconforta, en contrepartie qu’un autre vint m’envahir, celui de la honte. Je n’étais pas ce genre d’homme que je venais de montrer. Je ne m’étais jamais vu dans un tel état d’énervement et d’effroi, pas même lorsque j’étais militaire, armes en main. Mais la pression redevenue à sa limite d’origine, me voici donc à aller vers la jeune femme, cette étudiante si brillante, cette jeune princesse avec qui j’avais partagé un si bon moment lors de ce Gala de charité…quel gâchis. Mais je devais me comporter en homme, bien plus qu’en gentleman qui ne m’était pas aisé de faire, mais tout de même, je faisais un réel effort pour me faire pardonner…Mais j’avis beau lui dore que j’étais désolé, je l’avais blessé bien plus que je ne l’aurais souhaité ou imaginer, la voyant prendre la fuite ? Peut-être…non probablement, la connaissant un minimum.
Jetant u regard attendri sur ma fille avant de poser le regard sur l’infirmière de service dans ce service pédiatrique, je rejoignis Lullaby d’un pas pressé, l’attrapant par le bras doucement et l’emmenant dans une pièce qui était vide, refermant la porte derrière nous, et faisant obstacle entre la sortie et la jeune femme.
« Je suis vraiment navré et je tiens à m’excusez…Mes mots ne pourront pardonner mon attitude mais je suis conscient d’avoir été…brutal en bien des sens. Ce n’était nullement contre vous, c’est simplement que la situation m’a perturbé au plus haut point…j’espère ne pas vous avoir créé d’ennuis et suis prêt à aller voir votre supérieur au cas où. »Me redressant comme laissant un court passage vers la porte de sortie, je m’approchais d’elle repensant à ses mots. Puis d’un pas lent, je vins à sa hauteur, le cœur serré et triste comme si je venais de perdre quelque chose, chose que je n’avais pas eu au final…Le regard las et la mine désemparée je n’osais la regarder dans les yeux. Une main portée sur l’une de ses basses joues, je poursuivis.
« Vous avez sans doute raison…je ne vous mérite pas Princesse… »Sur ce, je déposais un baiser sur cette même joue, ayant retrouvé un calme olympien avant de lui tourner le dos et de rejoindre ma fille, étendue là, les paupières closes. Assis à ses côtés, je pensais à tant de choses, nostalgie prenant le dessus, repensant à la mère de mon enfant, défunte à ce jour, sans avoir pu et avoir eu cette chance de vivre un tant soit peu avec elle, à ses côtés, de voir notre futur enfant grandir en elle. Elle m’avait préservé à sa manière, ne voulant pas que je quitte l’armée, chose pour laquelle j’étais né et fait. Un lourd sacrifice que j’aurais bien sûr fait si j’avais su qu’elle était enceinte. Une jeune femme extraordinaire au cœur en or, qu’observant ma petite, et je pouvais y voir des similitudes physiques avec sa mère. De fines lèvres, de grands yeux magnifiques, un teint de peau similaire…Cela m’étira un léger sourire presque amer, qui fut accompagné par quelques larmes qui roulèrent sur mes joues, tandis que je caressais l’une de ses mains de mon pouce. Cela m’apaisait de la savoir entre de bonnes mains. À part Samantha qu’avais-je à mes côtés ? Personne, j’étais seul avec elle, nous nous étions formés une sorte de bulle indestructible mais fragile tout de même. La peur ressentie tout à l’heure m’avait fait manqué un battement et bouillir le sang…Que deviendrais-je sans ma petite Samy ? Rien, un homme perdu et aigri ? Certainement…la preuve ? La façon dont j’avais été avec Lullaby, odieux, méchant, désobligeant, sévère, froid…tant de défaut pour un seul homme, celui que je suis…
Elle ne reviendrait plus en cette nuit ? Je n’en savais rien mais elle était fâchée et déçue j’avais pu le voir dans son regard, l’entendre dans ses mots et je savais qu’elle avait raison sur tout un tas de choses auxquelles je ne souhaitais répondre et à quoi bon ? j’étais son professeur, même si j’étais un homme avant tout et pour la première fois depuis bien longtemps elle avait su me percer à jour, et faire trembler mon cœur si fort en ma poitrine que je ne préférais garder ses œillères pour ne pas flancher et céder à une tentation qui ressemblait plus à un sentiment étrange qu’une simple attirance, c’était bien au-dessus…Mais quelque chose venait de se briser…quoi ? Je n’en savais rien mais je regrettais déjà pour avoir cette sensation de mal être…Pourquoi donc ? Savoir qu’elle ne voudra plus m’adresser la parole, qu’elle m’évitera et qu’elle ne souhaiterait plus à avoir à faire à ma personne, me rendait réellement triste et le cœur serré…Qu’était- ce ce sentiment ? Je le savais peut-être au fond de moi mais je me devais ne pas y songer !
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MessageSujet: Re: Parfois on peut manquer de tact! Sorry...[BEE] Parfois on peut manquer de tact! Sorry...[BEE] EmptySam 9 Nov - 3:35

Parfois on peut manquer de tact! Sorry...


Il lui a fait peur. Et même si il s’excuse, même si il dit être désolé, même si il dit que ce n’est pas ça façon d’être en temps normal, même si il dit que tout cela n’a été causé que par la peur, la peur de ce que pouvait souffrir son enfant, cela ne change pas grand-chose aux yeux de Lullaby. Les hommes mûrs l’inquiètent depuis toujours, en raison de ce qu’elle a vécut étant plus jeune. Depuis, accorder sa confiance est difficile. La réaccorder l’est encore d’avantage et c’est exactement ce qui vient de se produire : Bee a cessé de faire confiance à Daniel. Et maintenant, maintenant elle a peur de lui. Il était si froid… il a tellement pêté les plombs… la demoiselle se voit revenue à l’âge de l’adolescence face à son oncle. D’ailleurs, ce qu’elle vient de vivre l’a tant ébranlé qu’elle ne parvient pas à remplir les dossiers qu’elle a devant elle et qui attendent patiemment d’être traités. Comment faire maintenant, alors qu’elle le sait à Berkeley et qu’elle y vie carrément ? Lullaby s’inquiète de l’avenir. Ce qui est certain maintenant c’est qu’elle va réellement changer de classe pour ne plus risquer de l’avoir en professeur de Français. En fait, elle devrait même stipuler qu’elle ne le veut absolument pas. Elle aura peur de croiser son regard, peur de l’entendre hausser le ton, de l’entendre prendre sa grosse voix. Oh non, elle ne peut plus étudier avec un homme comme cela, même si c’est bien malheureux et même si elle l’aimait bien, le trouvant con enseignant en sa matière. Plus rien ne sera pareil après cette journée, la jeune femme en est quasiment certaine. Comme après qu’elle ait découvert que Thomas n’était autre que Daniel : leurs rapports en avaient étés, et sont toujours, bien chamboulés, bien compliqués.

Réalisant que sa tâche n’avance pas, la demoiselle prend les dossiers et s’installe à une table dans un coin pour commencer à remplir toute cette paperasse. Les yeux dans le vague encore, elle ne prête qu’une demi-attention aux mots qu’elle emploie, qu’elle écrit, sur le papier blanc. L’esprit est ailleurs, encore tout ébranlé de ce qu’il vient de se passer. Et bee se sent quelque peu rassurée d’être maintenant à bonne distance du jeune père. Et puis ici, le hall est peuplé. Il ne pourra ni lui crier dessus ni la frapper. Alors la brune a moins peur. Ici, elle veut bien lui adresser la parole. Quoique, elle ne sait pas trop. En privé en tout cas, sûrement pas. Elle a beaucoup trop peur de ce qu’il pourrait dire ou faire. Sa phobie revient à tire-d’aile. D’ailleurs sa main tremble encore alors qu’elle noircit les pages pour indiquer les traitements en cours, à essayer, les estimations, les symptômes, la maladie. Tant pis, elle ne va pas leur refaire des dossiers tout neufs tout de même.

Chacun de leur côté, les deux jeunes gens pensent l’un à l’autre. Pour Bee, on pourrait facilement dire « encore ». Car il est vrai qu’elle pense souvent à son professeur, à ce qui lui arrive, à cette attraction qu’il a sur elle, à ce qu’elle ressent vis-à-vis de lui. Tout cela est compliqué à analyser et à vivre. Mais ce qu’il ne faut surtout pas faire, c’est se comporter exactement comme si de rien n’était. Ce n’est pas bon et pas bien parce que c’est se mentir à soi-même. Et c’est assez curieux de se dire que, en quelques instants, Daniel a réussit là où il a échoué plusieurs fois au cours des derniers mois. Maintenant il peut être sûr et certain que la jeune femme ne tentera plus de lui ouvrir les yeux, plus de se faire aimer de lui. D’autant qu’elle n’essayait pas trop auparavant, consciente que ce n’était pas bien, surtout pour l’homme qui risquait de perdre son poste et même pour elle car cela pourrait la discréditer aux yeux de nombre de personnes. Et surtout, par la même occasion, cela pourrait causer des tords aux diverses associations quelle soutenait.

Qu’allait-il se passer maintenant ? Bee ne saurait trop le dire alors qu’elle sait bien qu'il va falloir le recroiser dans cet hôpital, étant en charge du dossier de la petite Samantha Alexander. Même si elle n’avait pas envie de ça, la jeune femme n’aurait guère le choix de faire cela ou non, le moment venu. Ses dossiers remplis, la demoiselle les repose à l’accueil puis s’en va voir un autre de ses patients, tout en priant le ciel pour qu’il ne fasse pas en sorte que les deux amoureux croisent chacun la route de l’autre.

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MessageSujet: Re: Parfois on peut manquer de tact! Sorry...[BEE] Parfois on peut manquer de tact! Sorry...[BEE] EmptyJeu 14 Nov - 12:59


Parfois on peut manquer de tact! Sorry...


Comment faire pour réparer les pots cassés désormais ? Je n’étais pas l’homme que j’avis paru être à cet instant ou j’vais été pris de panique, mais il était trop tard face à une Lullaby bien déterminée à ne pas vouloir, m’adresser la parole dorénavant. Soupirant je ne sus comment faire. Aller à son encontre une fis nouvelle serait encore pire que de ne rien dire ou ne rien faire.
Regardant ma fille dormir paisiblement après des pleurs incessants suite à cette montée de fièvre, indiquant une infection, qui n’avait pas été encore nommée, que je ne cessais de me perdre dans mes pensées repensant à moi, ma vie chamboulée par Samantha et ma rencontre avec Lullaby… Qui avait fait fondre mon cœur au final. On dit souvent que c’est lorsqu’on perd une chose qu’on en considère la valeur, et c’était ce qui vint se passer avec la jeune femme. La repousser avait été une chose, la savoir réfractaire en était une autre désormais. La tête entre les mains à tenter de chasser toutes ces choses de mon esprit, essayant de détendre les parois de cet estomac qui me comprimait. Je devais aller me dégourdir les jambes, et prendre l’air. Me levant, je pris donc la direction des couloirs où je vis ensuite une porte ou était notée au-dessus « Exit ». Pressant le pas comme oxydé, je tendis la main pour enclencher la grande poignée quand soudain au détour de l’angle ou se trouvait cette sortie, je percutais sans le vouloir et sans mal Lullaby.
La regardant les yeux écarquillés et pensant manquer de chance, tant je l’a percutais sans le vouloir de diverses manières que je ne sus quoi dire excepté ces quelques mots.
« Désolé…Je ne t’avais pas vu...encore pardon. »Sur ce, je me tournais vers elle voir si elle n’avait rien, percutée dans mon empressement à vouloir la fuir alors qu’au final je venais de m’approcher d’elle une fois encore, et ce après l’avoir tutoyé, tant j’étais perturbé et ayant perdu un peu de mes moyens face à cette situation dévastatrice. Posant l’une de mes mains sur son bras avec une certaine tendresse je m’assurais du regard qu’elle n’avait rien avant de prendre la sortie me sentant idiot d’avoir été ainsi, si froid, si colérique, si bête !
Cette porte de secours donnait sur un escalier de béton, aux extérieurs de l’hôpital ou je pris un grand bol d’air. Ce soir était l’une des pires soirées depuis mon retour. Comment pouvais-je faire pour dénouer toute cette histoire, maintenant que je me rendais compte que j’avais perdu totalement l’intérêt que Lullaby me portait. Pouvait-on, être aussi idiot ?
« Crétin va. Quel idiot tu fais. T’as tout gagné maintenant elle ne voudra plus jamais t’adresser la parole, ni même le moindre regard… »J’eus un léger rire amer, avant de baisser le regard, penché sur la rambarde de fer. Me maudissant moi-même de ces mots. Soupirant je fermais les yeux, les moins jointes inspirant profondément. Tentant de me calmer intérieurement je me passais ensuite une main sur le visage devant faire face désormais à mes erreurs…Mais c’était peut-être mieux ainsi, pensais-je. Après tout ne l’avais-je pas maintes et maintes fois repoussée ne pouvant franchir ce que l’éthique m’imposait ?
Je regardais ce ciel sombre non étoilé, noir et vide comme l’était désormais mon état intérieur. Le néant total…

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