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Je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. → Nath & Artémis

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MessageSujet: Je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. → Nath & Artémis Je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. → Nath & Artémis EmptySam 24 Déc - 15:44

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La vie. Ce phénomène si précaire, qui ne tenait que sur un fil. Un faux mouvement et tout bascule. Il n’y a rien à faire, la vie est comme elle a été bâtie. Il faut suivre le chemin tracé, le fil déjà suspendu. Arrivé de l’autre côté du fil, c’est la mort, la fin. À chaque pas, une nouvelle étape. La vie est une maladie. Une maladie mortelle. À chaque pas, un nouveau symptôme. Tout cela pour arriver à la mort. Une mort lente et douloureuse, une mort de plusieurs années. Certains que seulement l’adolescence est une maladie, mais la vie entière en est une. De la naissance jusqu’à la mort. La seule chose à faire ? Se battre. Tous les jours, contre tout. Survivre. Marcher à travers les décombres et les obstacles que la vie pose sur le fil. Des deuils, des pertes, des bonheurs, des souffrances. Des constructions, des destructions. L’amour, l’amitié. Tous des obstacles au long chemin de la Maladie. Une longue Ascension. Et lorsque l’on tombe de ce fil, c’est ce qui représente les grandes pertes. Les guerres perdues, les meurtres, les massacres, les faillites, les morts. Perdre sa famille, sa maison, son argent. Perdre un membre de son corps. Perdre son âme, son bonheur. Ses enfants, sa femme, son mari. Ses parents, ses frères et sœurs. À travers ces brumes, quelques bonheurs. L’amour, la famille, le travail, les rêves, les voyages. Et lorsque l’on arrive au bout du fil, certains sont fiers, d’autres se demandent à quoi tout cela à servi. Certains, en plein milieu du chemin, plein centre du fil, pensent que rien ne vaut la peine et se jètent d’eux-mêmes en bas du fil. La vie. Le phénomène le plus difficile à expliquer de ce monde merdique qui tire à sa fin. À nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin.

Nathanaël émergea doucement de son sommeil, dans son grand lit occupé. Lorsqu’il tourna doucement sa tête vers la grande baie vitrée qui bordait un mur de sa chambre, son regard noisette tomba sur une tête blonde. Endormie, naïve et gentille. Il ne se souvenait même plus de son nom. Tout ce dont il se souvenait, c’est d’avoir couché avec elle sauvagement toute la nuit. Silencieusement, comme un voleur, le jeune homme se leva et se vêtit d’un jeans, d’un t-shirt noir et d’un manteau. Après tout, on était en plein hiver. Il passa une rapide main dans ses cheveux et glissa ses pieds dans ses bottines avant de refermer la porte de chez lui. Elle connaissait la routine. Elle allait manger un peu et partir pour ne plus jamais revenir. Il savait qu’il pouvait faire confiance à cette fille. Il avait couché trois fois avec elle et il ne se souvenait toujours pas de son nom. Candice, Alice, quelque chose dans ce genre. L’air frais claqua doucement son visage, lui rafraîchissant les idées. Endormi, le Slovaque avait encore fuit une de ses conquêtes. C’était toujours ce qu’il faisait. Après avoir ramené une quelconque fille ou un homme dans son lit, il fuyait durant de longues heures, pour faire comprendre à la personne de déguerpir durant ce temps. Quand il revenait, il retrouvait toujours sa villa vide, avec un petit mot et un numéro de téléphone. Petit mot qui se retrouvait souvent à la corbeille.

Déstabilisé, San chassa brusquement ses pensées en passant une main dans ses cheveux noirs. Il était tôt, le soleil se levait à peine. Dans la ville encore endormie, le jeune homme se laissa guider par ses pas jusqu’au Parc Presidio. Un des plus ancien parc de cette ville. Il venait souvent ici. Pour réfléchir, pour souffler, pour se reposer… pour oublier. L’endroit était tout simplement sublime. Les pavés, les bancs, l’herbe, la vue. Tout semblait prêt pour couper le souffle à n’importe quel touriste. Lui qui vivait ici depuis deux ans, il n’en revenait toujours pas de la beauté de l’endroit. Mais à ce temps-ci de l’année, c’était une fine couche de neige qui bordait l’endroit. Lorsqu’il pénétra dans le vaste parc, il fut satisfait de n’observer que quelques coureurs matinaux. Le parc était quasiment désert, ce qui lui permettrait bel et bien de se reposer. À certaines heures de la journées, les enfants et les habitants de cette ville venait bruyamment envahir l’endroit doux et calme, ce qui l’irritait. Alors il venait très tôt le matin ou très tard le soir.

Nahov trouva rapidement un banc qui lui plaisait. Sous un grand chêne, face à une grande étendue de neige, l’endroit semblait habité par quelque chose de magique. Son manteau descendait juste assez pas pour le protéger de la fraîcheur du banc, vu la saison dans laquelle ils étaient plongés. Noël arrivait à grand pas. En fait, Noël, c’était demain. Mais pour lui, ça n’importait pas grand chose. Il n’avait plus de famille, Noël était une fête familiale. Noël n’avait plus rien à faire dans son cœur, ni dans sa vie. Sur ces pensées, le jeune Slovaque ne put que fermer ses yeux, se remémorant douloureusement quelques souvenirs familiaux, alors qu’il étai toujours en Tchécoslovaquie et que ses parents et sa sœur étaient toujours vivants…
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Jake Fitzgerald
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: Je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. → Nath & Artémis Je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. → Nath & Artémis EmptyMar 24 Jan - 16:21

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