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Il faut rire de la mort ! Surtout quand c'est les autres.

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MessageSujet: Il faut rire de la mort ! Surtout quand c'est les autres. Il faut rire de la mort ! Surtout quand c'est les autres. EmptyDim 6 Oct - 22:35


La voiture avait quitté la route laissant pour trace de leur passage une unique marque noire sur la route et l’odeur de pneu cramé. Le choc lui avait coupé le souffle. La ceinture de sécurité planquait sa cage thoracique avec violence. Malheureusement, elle n’avait pas perdu connaissance. Son regard restait braqué sur l’épaisse fumée noire qui sortait du moteur. Se tortillant dans une douleur atroce, elle tendait la main vers la clef de contact. Mais lorsque la main de Tony se dressa pour lui attraper le poignée dans une poigne ferme, Aengus ouvrit d’immenses yeux ronds. Son petit n’avait rien d’humain. Les doigts enserrés sur son bras, il la fixait, le regard exorbité. Terrorisée par la suite des évènements, Aengus ne hurla, incapable de fixer ce visage virant petit à petit dans les sommets des classements de monstres de films d’horreur interdit au moins de 18 ans.

Les secours avaient découpés la carrosserie et une partie de ses vêtements. Sa portière était restée bloquée suite au choc. Il avait fallut la hissé par le pare-brise afin d’éviter de la blesser par la fenêtre. Après quelques examens, seule une épaule fut remise en place, une bonne pommade sur sa poitrine et un fin bandage pour son poignet violenté un instant plus tôt et son mollet coupé par un morceau de métal.

Seule sur l’un des sièges de l’hopital, elle se sentait sale. Les vêtements avaient été coupés, ça et là lorsque les pompiers n’osaient pas encore la faire bouger, de peur de blessure. Elle avait envoyé un texto à Zayn. Impossible de savoir s’il l’avait reçu. A peine avait-elle saisi son portable qu’elle avait pensé à lui. James était occupé avec Kirby. Benedikt était occupé autant avec sa famille qu’avec Kirby. Kirby n’était pas en état. Noah était mort. Jorden était étrange actuellement et il souhaiterait probablement la câliner, une chose qu’elle ne supporterait pas. Alors, Zayn reçu le message suivant :

« Pas cap d’entrer en douce dans ma piaule, prendre le sac au fond de mon armoire et me l’apporter à l’hôpital. »

Pas besoin de signer. Pas besoin de préciser. Aengus avait prévu toutes situations d’urgences. Un sac avec les affaires nécessaire en cas d’hospitalisation se trouvaient toutes rangées dans un petit sac à dos. Elle savait pertinemment qu’avec son état, elle pouvait finir n’importe quand dans un lit aux urgences. Aussi, après un temps qui lui sembla infini, Aengus aperçut la silhouette familière de Zayn. Merde… Il était réellement venu la rejoindre ? Avait-il réellement prit le temps de lui apporter ses affaires ? Il n’était pas dupe et elle non plus. Ce défi n’était qu’un prétexte. Pourtant, il était là, encouragé par un brin d’amitié ou juste stimulé par l’envie de gagner à tout prix. Il devait être minuit passé, il avait affronté Pavel, son colocataire. Malgré la douleur qui lui vrillait l’ensemble de ses membres, Aengus se leva, chancelante pour se placer face à lui. Que faire ? Que dire ?

«T’as réussi… » Souffla t elle presque sans y croire.

La main se tendit vers le sac. Sincèrement, elle avait envie d’une douche, de retirer ce sang qui n’était pas le sien et l’odeur de brulé qui lui tenaillait les poumons depuis des heures. Jamais Aengus n’avait eut l’air aussi misérable devant quelqu’un. Les cheveux en bataille et noircis par la fumée. Les vêtements déchirés et tâchés de divers rejets ne couvraient pas l’ensemble de sa peau bleuie par endroit. Contrairement aux propos tenus dans tous les contes Disney, aucun prince ne pourrait l’embrasser pour lui offrir l’occasion de se transformer en magnifique princesse. Personne ne chasserait le mal. Personne ne grimperait sur son preux destrier pour lui porter secours. Malgré tout, Zayn se tenait là et, touchée, Aengus ne savait quoi lui dire.
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MessageSujet: Re: Il faut rire de la mort ! Surtout quand c'est les autres. Il faut rire de la mort ! Surtout quand c'est les autres. EmptyDim 6 Oct - 23:47


Zayn & Aengus
s'entraider

Zayn venait de passer bras droit au sein de la confrérie, tandis que Aengus était devenue leur présidente et Ebony avait monté d’un grade en étant à présent leur doyenne. C’était une belle petite équipe qui était formé à présent, et le jeune gamma ne pouvait s’empêcher de sourire face à tout cela. Il y a un an de ça, il n’aurait jamais voulu un quelconque pouvoir au sein de la confrérie, n’en ayant rien à foutre, mais entre temps il s’était attaché à cette confrérie qu’il considérait comme sa maison et avait pris en maturité. Aujourd’hui, il était fier de faire partie de la trinité de la meilleure confrérie du campus. D’ailleurs, ce soir pour fêter ça, il avait ramené le champagne dans la chambre de la doyenne, il ne savait pas où était Aengus, s’il l’avait croisé dans la confrérie, il l’aurait bien sûr invité à la rejoindre, enfin juste si elle se tenait éloigné de quelconque feutres ou marqueurs. Bon tant pis pour elle, et tant mieux pour ‘bony et lui, ils auraient plus de champ’ ! Comme un con, le Zayn était passé par la fenêtre pour atteindre la chambre de ‘bony car il trouvait cela plus excitant car maintenant qu’il avait le droit de monter en toute légalité à l’étage de la trinité, ça perdait de son charme ! Il avait d’ailleurs bien fait rire la demoiselle en faisant l’idiot. Très vite ils en vinrent à échanger leur salive et à se marrer sur le fait que la confrérie était mal barrée avec eux pour la diriger. Mais la soirée fut coupée court par un sms que reçut Zayn, il arqua un sourcil, c’était Aengus qui lui lançait un défi, mais un défi assez étrange et il s’inquiétait un peu du mot ‘hôpital’. Il avait un mauvais passé avec l’hôpital et détestait depuis cet endroit. Il laissa du coup en plan Ebony en lui disant que c’était une urgence catégorie 5 et qu’il repasserait dans la nuit pour lui faire un petit coucou ! Elle ronchonna mais il savait très bien qu’elle allait se consoler avec la bouteille de champagne presque pleine.
Zayn se rendit rapidement dans la chambre de Aengus, ne se gênant pas pour éclairer et ainsi réveiller Pavel qui était dans le lit d’à côté. T’occupes, rendors toi. Lui dit-il brièvement avant de mettre la main sur ce fameux sac à l’endroit qu’elle lui avait indiqué. Ni une, ni deux, il se retrouvait devant la confrérie, le sac en bandoulière, grimpant sur sa moto pour alors foncer vers l’hôpital. Sur le trajet, il repensa à des biens mauvais souvenirs, à une époque, lorsqu’il était adolescent, il fréquentait assez régulièrement les hôpitaux car sa meilleure amie avait une maladie grave, celle-ci finit d’ailleurs par y mourir..bien trop jeune. Cette perte avait anéanti le jeune homme à l’époque et il avait eu beaucoup de mal à se relever, il avait fait une grosse connerie, mais maintenant tout ça c’était derrière lui. Un quart d’heure plus tard, il se retrouva à rentrer dans l’hôpital, se dirigeant directement vers l’accueil pour qu’ils leur indiquent où se trouvait Aengus. Une minute plus tard, il se trouvait en face d’elle, le regard surpris et douloureux de la voir dans cet état. Lorsqu’elle se leva, il s’avança rapidement vers elle pour alors la soutenir, lâchant le sac par terre. Mais qu’est-ce qu’il t’est arrivé ? Tu n’as rien de grave ? Lui demanda t-il un peu paniqué de la voir ainsi. En répondant à ce texto, il n’avait pas sût à quoi s’attendre mais avait espéré que c’était juste un défi à la con pour le faire chier mais apparemment non, il n’en était rien, il venait de lui arriver quelque chose..


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MessageSujet: Re: Il faut rire de la mort ! Surtout quand c'est les autres. Il faut rire de la mort ! Surtout quand c'est les autres. EmptyLun 14 Oct - 14:57


Rien de grave ? Elle non. L’habitude la conduit à hausser les épaules. Aussitôt, une grimace s’empara de son minois. Douleur. Une épaule démise ne se remettait pas en place après un simple craquement sinistre. Mais Zayn s’était déplacé, bien plus loin que son épaule d’ailleurs, et il méritait bien mieux comme explication qu’un silence morbide.

« J’ai eu un accident de voiture. Tony… il avait pris des trucs avant de prendre le volant. »

Les lèvres se pincèrent aussitôt tandis qu’elle détournait le regard vers le fond du couloir par lequel Tony avait disparu un temps plus tôt. Oui, elle lui avait donné des trucs, volontairement et pleinement consciente des dangers qu’apporterait la prise de substance.  Elle avait voulu se défendre et tout avait tourné à la catastrophe.

« D’un coup, on a quitté la route. Il est encore avec les médecins. » Soupira Aengus, le nez à présent planté sur le bout de ses chaussures. « Je crois qu’ils sont en train de l’opérer. »

Personne n’imaginait la peur qui la tiraillait à présent. Avait-elle tué Tony ? Dans le fond, l’idée la soulagerait d’une menace non négligeable. Mais sincèrement, tuer un homme ne faisait pas parti des choses qu’elle souhaitait réaliser dans son existence. Qu’importe si Tony était un être jaloux, possessif et parfois violent.  Peu importe si elle avait dû coucher avec pour le calmer, céder sans avoir réellement envie. Il était humain et elle l’aimait réellement. Cet amour lui semblait aussi incompréhensible pour elle que pour les autres. Il lui avait fait du chantage, l’effrayait en fracassant les objets de l’appartement ou en la menaçant. Mais elle continuait à l’aimer.  Le cœur se précipitait dans sa poitrine, comme s’il avait pu accélérer le temps au rythme de ses battements. Plus vite. Plus vite. Qu’un médecin arrive, qu’il lui donne les informations nécessaires. Rêver d’une douche ne suffisait pas à l’encourager à laisser sa place et risquer de manquer un médecin et les informations au sujet de Tony.

Se rasseyant, elle ne su quoi dire de plus. Il n’était pas là de gaité de cœur. Une soirée l’attendait probablement quelque part. Quelles folies manquait-il, ici même ?

« Tu devais être occupé. » Annonça t elle simplement, une forme d’excuse maladroite.

Aucun autre mot n’accepta de quitter ses lèvres. L’estomac aux bords des dents, elle préférait rester muette un moment. Un rapide regard à Zayn chercha à évaluer le niveau de tolérance du gamma. Les hôpitaux n’étaient en général que peu appréciés. S’il voulait s’enfuir en courant ou discrètement, elle ne pouvait que comprendre.
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MessageSujet: Re: Il faut rire de la mort ! Surtout quand c'est les autres. Il faut rire de la mort ! Surtout quand c'est les autres. EmptyLun 21 Oct - 15:10


Zayn & Aengus
s'entraider

Zayn venait de rentrer vivement dans cet hôpital, ne sachant pas dans quel état il y retrouverait Aengus. Il espérait de tout cœur qu'elle n'ait rien et qu'elle voulait juste l'emmerder dans ses plans, franchement il préférerait ça.. Le jeune gamma était anxieux, on ne le voyait presque jamais ainsi, lui ayant toujours cette apparence sûr de lui qui n'a peur de rien, mais s'il a peur d'une chose c'est bien des hôpitaux, ceux-ci le mettant vraiment mal à l'aise.. Il n'y retournait d'ailleurs que lorsqu'il en était obligé. Il aurait pu demander des comptes à la jeune femme avant de débarquer à l'hôpital mais le fait que son message soit si concis, lui avait mis un petit coup de flippe. Zayn se retrouvait alors en face d'elle qui avait plusieurs contusions de part et d'autre et il ne put que s'inquiéter de ce qui lui était arrivé. Il fronça des sourcils alors lorsqu'elle lui parla d'accident de voiture mais lorsqu'elle parla de son copain qui avait pris des trucs, il se sentit bouillir au fond de lui mais essaya de garder son calme même si sa gestuelle montrait bien ce qu'il ressentait, mettant ses deux mains derrière la nuque, regardant vers le plafond quelques secondes. Qu'il fasse ça tout seul, pas quand t'es avec lui! Il n'avait pu s'empêcher de faire une réflexion mais en même temps ce genre de comportement l'exaspérer, tu peux mettre ta vie en danger mais pas celle d'autrui surtout aussi volontairement.. Pour le coup il n'avait même pas demander comment il s'en sortait lui car il s'en foutait éperdument, l'accident était de sa faute, pour Zayn tant que Aengus allait bien, c'était le principal! Mais face à ses remarques, ses explications il se disait qu'il n'était pas là pour juger son copain mais plutôt pour la soutenir, c'est pourquoi il déposa une main maladroitement sur le bras de la jeune gamma pour lui faire comprendre qu'il était là.. Je suis sûr qu'il va s'en sortir. Lui déclara t-il pour essayer de la rassurer même s'il ne savait rien de leur relation mais bon il pensait que toute personne voudrait que l'autre s'en sorte.. Mais il espérait juste qu'après elle change de copain car celui-là ne lui inspirait rien de bon. Il ne la connaissait pas vraiment Aengus, ils blaguaient plus ensemble qu'ils ne parlaient vraiment mais il la considérait quand même comme une amie et donc il ne voulait pas que quelque chose de mal lui arrive, c'est qui était tout à fait normal. Zayn fronça alors des sourcils face à sa remarque comme quoi il devait être occupé, il vint alors s'assoir à côté d'elle en la regardant. T'inquiète pas pour ça, t'as bien fait de m'avertir. Je resterais avec toi ici le temps qu'il faudra. Lui déclara t-il en lui adressant un léger sourire compatissant à sa fin, mettant de côté qu'il détestait l'endroit. Là une amie avait besoin de lui, il n'allait pas se débiner comme ça.. Tu ne t’aie rien cassé? Tu dois pas passer une nuit en observation ici? Lui demanda t-il s'inquiétant de son état car elle semblait abimée un peu partout mais bon c'était peut être l'effet vêtement tout destroy qui amplifiait ça..


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MessageSujet: Re: Il faut rire de la mort ! Surtout quand c'est les autres. Il faut rire de la mort ! Surtout quand c'est les autres. EmptyMer 30 Oct - 1:27

C’était une journée horrible. Du moins, la soirée fut très certainement pire. Une ambulance avait amené un corps dans les urgences, corps que tu avais reconnu aussitôt. Une personne que tu appréciais que trop peu mais que tu savais importante pour une personne que tu appréciais. Même si tu le trouvais exécrable dans sa façon d’agir, le voir ainsi amoché ne pouvait que te faire sentir mal. Tu avais suivi les médecins, ayant été assigné à l’un d’eux suite à l’absence du neurochirurgien qui se chargeait de ton stage. Tu n’avais même pas pu faire un tour par la salle d’attente, pour voir si Aengus y était. Après tout, c’était son copain qui était à l’article de la mort, sur la civière qui se trouvait devant toi. Avait-elle seulement été avertie de l’incident qui s’était déroulé ? « Ils étaient deux dans la voiture. Lui et une autre fille. Elle a quelques blessures mais elles sont toutes superficielles » que dresse un ambulancier. Merde. Elle était dans la voiture. Les battements de ton cœur s’accélèrent, même si tu es soulager d’entendre qu’elle se porte bien et qu’il ne lui est rien arrivé. Elle sait cependant que son copain risque de mourir d’une minute à l’autre. Connaissant la demoiselle, tu savais qu’elle allait très certainement mal réagir si quelque chose devait arriver à l’homme, quand bien même que tu le détestes. Tu te fis donc la promesse, même si tu ne pouvais pas faire grand-chose, de le sauver. Après tout, c’est le rôle des médecins, d’aider tout le monde, même ceux de mauvaise foi. Tu ne le faisais pas pour lui, qui était horrible et odieux. Non. Tu le faisais pour Aengus, que tu n’avais pas vu depuis quelques temps, pour qui tu t’inquiétais. Tu le faisais pour une amie, voilà tout.

Une heure plus tard tout au plus, le résultat est sans appel. Tu es en dehors de la salle d’opération mais tu peux tout voir. Comme cette ligne qui restait obstinément droite. Vie que tu as envie d’espérer. Vie. Pourtant, tu fois un chirurgien soupirer et articuler quelques mots. L’heure de la mort. Celui-ci sort du bloc opératoire et tu vas directement à sa rencontrer. C’était ce que tu craignais. Il était mort. C’était sans équivoque. « Je vais aller avertir sa copine. C’est une amie à moi, on est à la même université. » Il hoche la tête et tu décides donc de rejoindre la salle d’attente. Tu ignores comment tu vas lui annoncer. Peut-être te tiendra-t-elle coupable. Ce serait désolant, compte tenu que tu n’y pouvais pas grand-chose. Tu la retrouves, blessée, ça te fait mal au cœur de la voir ainsi. Elle est en compagnie de quelqu’un que tu ne connais pas mais il te dit quelque chose. Tu t’approches, ajustant ta blouse blanche. Inspirer, expirer. Elle lève le regard vers toi. Dès que ton regard plonge dans le sien, tu te sens défaillir. Tu n’y arriveras pas. Tu aurais envie de lui mentir, de lui dire qu’il vit, qu’il a simplement besoin de repos. Simplement pour l’aider elle, pas pour une quelconque affection que tu aurais pu éprouver pour l’autre homme. Elle avait besoin de lui, aussi malsain que leur relation pouvait te paraitre. Tu te plantes devant elle, le souffle court, comme pour chercher tes mots. « Il est mort » lâches-tu, comme une bombe qui venait soudainement d’exploser. Tu crains la réaction de l’autre bombe qui se retrouve devant toi, une grenade auquel tu viens d’arracher le cran d’arrêt et qui risque d’exploser d’un instant à l’autre. Tu crains les contrecoups d’une explosion de cette envergure.

Tu as presque envie de supplier que regard l’inconnu, qu’il dise quelque chose, qu’il calme Aengus. Tu crains sa réaction et tu crains surtout de ne pas être en état de la calmer, comme tu savais si bien le faire. Tu es épuisé, fatigué, tu partages l’école entre les chiffres de soirée que tu fais à l’hôpital. Tu dors peu, tu as l’impression de gérer trop de chose et cette mort vient simplement alourdir le poids qui pèse un peu trop sur tes épaules d’étudiant. Tu es peiné pour la Gamma, c’est un fait. Elle n’aurait pas du vivre une telle situation. Pourtant, tu restes convaincu que cette relation était malsaine. Au fond, tu avais peut-être espérer qu’il meurt, celui-là, qu’elle puisse réaliser qu’elle se porte très bien sans lui. Au fond, c’était peut-être ça. Tu avais peut-être espérer sa mort, sachant que tu ne pouvais rien faire, pour qu’elle comprenne qu’elle valait clairement mieux que ce déchet qui semblait trop violent et agressif. « Je suis désolé » marmonnes-tu, le regard finalement rivé sur le sol, ne supportant plus de toisé les prunelles de la demoiselle. Au fond, tu préfèrerais qu’elle crie. Tu veux simplement qu’elle réagisse, plutôt que tu restes planter là devant elle, comme un imbécile. Le sentiment de culpabilité fini par venir pointer le bout de son nez, même si tu n’y es pour rien, s’il a fini par succomber.
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MessageSujet: Re: Il faut rire de la mort ! Surtout quand c'est les autres. Il faut rire de la mort ! Surtout quand c'est les autres. EmptyLun 4 Nov - 16:23



« Je devais oui mais j’ai pas envie de rester ici. J’y ai perdu assez de temps. »

Aidan apparaissait dans son champ de vision, effaçant totalement Zayn de l'esprit de la blonde. Aidan. Et il avançait avec son air morbide, comme s’il n’était question que d’une cravate à porter, un truc que l’on enroule autour de son cou. Mais c’était le sien, de cou qui se serrait avec force. Bon Dieu pourquoi ne pas avoir opté pour le nœud coulissant ?

Qu’importe le nombre de fois où sa tête se secouait, la cravate restait en travers de sa gorge. Ce n’était pas faute d’avoir envie de la serrer autour de cette gorge qui s’apprêtait à annoncer une bien trop mauvaise nouvelle. Zayn s’effaçait petit à petit reculant en arrière plan pour ne laisser place qu’à une réaction de déni complète.

« Non. » Trancha Aengus avant même qu’Aidan ne réussisse à prononcer le moindre mot.

L’index pointé dans sa direction lui interdisait tout propos. Elle allait la lui faire avaler, cette maudite cravate de mauvaise nouvelle. Et voilà, la musique reprenait, emplie de non. Aidan s’approchait trop près et Aengus le repoussait avec un désarroi proche de l’hystérie.  Non avait elle dit. Non, elle ne voulait pas. Pourquoi se forcer à entendre des mots qui vous blesseraient à vie ? Pourquoi y croire ? Mais elle n’eut pas le temps de toucher Aidan qu’un pique chauffé à vif lui traversa l’épaule  autrefois démise. Un couinement plus tard prouvait cette sensation de malaise avant qu’elle ne tangue dangereusement vers l’arrière.

« Fais chier. » Pesta Aengus en tombant, assise, sur le siège qui fut sien un instant plus tôt. La main tentait d’atténuer la souffrance lovée dans son épaule, un bon petit nid pour une cuisante sensation de perdre un bras.
Mais ce n’était pas qu’un seul membre qu’elle sentait partir. Son corps entier frémissait dans une haine qu’elle n’arrivait pas à comprendre. Aidan n’avait rien fait et pourtant. Son envie de lui faire avaler ses dents une à une lui tordait les doigts de douleur. C’était lui l’oiseau de malheur, l’annonciateur de mauvaise augure et de messages aussi sombres que son plumage. Impossible de ne s’en prendre qu’à elle seule. Impossible d’accepter qu’elle avait été l’architecte de sa propre souffrance.

Attrapant son sac, elle décida de fuir. Politesse ou non, l’idée ne l’effleurait plus. Une seule et unique idée lui trottait en tête : s’isoler, laver les salissures sur son corps, ce sang coagulé qui ne lui appartenait pas et bien sûr, changer sa tenue totalement déchirée. Une douche. Sans même un mot ou un regard, Aengus s’engouffra dans ce qui était les douches collectives. Cet endroit offrait un peu de propreté à ceux qui ne pouvaient se payer une chambre. Il n’y avait que deux ou trois misérables douches, un coin lavabo isolé et un carrelage trop froid pour réchauffer les cœurs meurtris. Un morceau de peinture indiquait sur la porte que le lieu était réservé aux femmes, à croire qu’il pouvait être plus puissant qu’une barrière anti-homme.  Sans plus attendre, Aengus s’engouffra dans une cabine pour faire immédiatement couler l’eau sur sa peau. Ignorant cette porte qu’elle avait laissée ouverte, elle se plaça sous le jet encore froid. L’idée d’être enfermée une fois encore lui était insupportable. Comme les ongles contre un tableau noir le grincement de la porte lui indiqua qu’elle risquait de se clore. Terreur sans réaction, le dos se raidi un peu plus. De toute façon, la peur semblait être l’unique sensation capable de vivre éternellement dans son cœur. Les doigts refusaient de lui obéir, laissant ce tissu souillé coller à sa peau meurtrie. Tirant sur le cadavre de son chemisier, le bonbon rose se débarrassa de sa carapace détrempée. L’eau ne se réchauffait pas et Aengus commençait à se sentir engourdit par le froid. Mais cette fois, la douleur et la peur presque intenable que provoquait l’eau sur sa peau la soulageait. L’autopunition par excellence, souffrir physiquement pour soulager une douleur plus psychologique et calmer une rage incommensurable.
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MessageSujet: Re: Il faut rire de la mort ! Surtout quand c'est les autres. Il faut rire de la mort ! Surtout quand c'est les autres. EmptyDim 17 Nov - 13:18


Zayn & Aengus
s'entraider

Aengus ne voulait pas rester plus longtemps dans cet hôpital et Zayn la comprenait. L'ambiance dans ce genre de lieu était assez particulière et ne donnait pas envie d'y rester très longtemps. Cela lui rappelait tous plein de mauvais souvenirs mais il essayait de prendre sur lui pour elle, car il voulait être là même si leur relation n'avait été faite jusqu'ici que de blagues et de défis. Ce soir, peut être que leur relation deviendrait plus sérieuse et serait un peu plus profonde. Il ne la connaissait pas très bien mais savait qu'il s'entendait bien avec elle ce qui était l'essentiel après tout. Mais voila qu'un médecin ou plus un étudiant d'après Zayn vint à leur rencontre, Aengus semblait le connaitre. Vus la tête de cet homme, il sentait que la nouvelle serait mauvaise et commençait déjà à avoir de la pleine pour la jeune femme qui allait vivre une dure épreuve. Et voila, il lui annonça à sa manière que son petit ami était mort.. Zayn baissa la tête face à cette nouvelle qui devait être dure pour la jeune femme, il voulait se faire tout petit et rester à l'écart de tout ça pour lui laisser de l'espace, l'espace dont elle aurait besoin. Son 'non' était transperçant et définissait bien ce qu'elle devait ressentir. Son petit gémissement de douleur, lui fit relever son regard vers elle et il eut une petite frayeur qu'elle tombe à terre lorsqu'il la sentit perdre l'équilibre, mais heureusement elle retomba sur le siège qu'elle occupait plus tôt. Zayn ne savait que faire pour elle, en général dans ses moments, toutes personnes extérieures étaient inutiles, enfin de son point de vue en tout cas. Mais voila qu'elle prit son sac et déguerpit de là, ne sachant pas ce qu'elle allait faire, Zayn se décida à la suivre, ne savant pas comment elle pouvait réagir à ce genre de situation, lui avait très mal réagit à la perte de sa meilleure amie et celle qu'il aimait donc il ne voulait pas qu'elle fasse la même bêtise. Mais il s'arrêta net lorsqu'elle entra dans les douches collectives. Elle voulait se nettoyer, c'était compréhensible.. Il l'attendrait là, posé contre ce mur. Le temps passé et elle ne sortait pas..cela commençait à inquiéter le jeune homme qui observait cette porte disant réservé aux femmes.. Allait-il le faire ou non? Oh et merde, si elle avait un problème, il ne voulait pas la laisser seule avec. Il ouvrit cette porte lorsque plus personne ne passait dans le couloir, qu'une douche coulait, bénéfique pour lui, il ne ferait pas peur à d'autres femmes au moins. Aengus ça va? Demanda t-il comme signal qu'il était là et qu'il allait s'approcher. Il se retrouva alors face à une porte à demi fermée, il la poussa et pus voir au sol Aengus pas totalement dévêtu mais surtout grelottant sous cette eau. Il referma alors aussitôt l'eau pour alors attraper une serviette et venir l'entourer, la prenant dans ses bras pour la sortir de là, la déposant sur un banc dans cette salle de bain commune. T'es comme un glaçon, t'es folle. Déclara t-il tout en touchant sa peau congelée avant de frictionner un peu son dos sur la serviette pour lui apporter un peu de chaleur. T'as le droit de réagir comme tu le veux mais ne te fais pas de mal. Lui dit-il doucement n'ayant aucune envie de la voir se détruire à cause de la tristesse qu'elle pouvait ressentir..


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MessageSujet: Re: Il faut rire de la mort ! Surtout quand c'est les autres. Il faut rire de la mort ! Surtout quand c'est les autres. EmptyLun 25 Nov - 15:28

Tu restes debout, le regard figé, alors que la demoiselle se laisse tomber sur la chaise. Tu aurais voulu faire preuve de plus de tact, mais tu savais qu’elle t’en aurait voulu d’avoir tourné autour du pot, si jamais tu avais choisi la manière douce. Tu t’excusas, même si tu n’avais rien à voir à la mort de son défunt petit-ami. Après tout, ce n’était pas toi qui t’étais occupé de lui, même si tu avais presque imploré le chirurgien en charge de l’opération de le sauver, qu’Aengus avait besoin de lui. Toutefois, le résultat était sans équivoque, son cœur avait lâché pendant l’opération. Il avait perdu beaucoup trop de sang et avait beaucoup trop de contusions. C’est après ça que tu t’étais porté volontaire pour l’annoncer à la Gamma. Tu la connaissais bien, celle-là. Tu savais qu’elle aurait pu carrément sauter sur le médecin venu pour lui annoncer. Tu voulais donc la tempérer, la calmer. Cependant, maintenant que tu étais devant elle, tu aurais voulu qu’elle réagisse, qu’elle fasse quelque chose. Mais elle ne fit que darder son regard haineux sur toi, comme si tu étais l’actuel coupable de toute la situation. Tu es démuni, tu n’as aucune idée de quoi dire ou quoi faire pour réconforter la demoiselle. Et ça, ça arrive peu souvent. Et ça, ça t’emmerde en fait.

Puis elle se lève, sans prévenir. Ni d’un, ni de deux, tu pars à sa poursuite, comme l’a fait l’autre homme qui était présent avec elle. Tu n’as pas spécialement idée de qui il est, mais tu t’en balances pour le moment. Pour le moment, il n’y a qu’Aengus qui importe. L’idée qu’elle puisse allé faire une connerie t’effleure l’esprit mais surtout, t’effraie. Tu t’arrêtes devant les douches communes pour femme, alors que la porte est close. L’inconnu – et très certainement un ami de la demoiselle – semble avoir la même idée que toi. Tu le regardes, il te regarde et d’un léger mouvement de tête, il ouvre la porte et tu t’engouffres dans la salle à sa suite. L’eau coule et tu te laisses donc guidé jusqu’à la cabine où se trouve une Aengus aux vêtements trempés, qui semble complètement frigorifiée. C’est l’autre homme qui s’occupe de l’amener s’assoir sur le banc. Entre temps, tu files prendre une couverture contre l’hypothermie – mieux vaudrait ne pas avoir à amener la Gamma dans une chambre d’hôpital pour une telle raison – et tu viens lui recouvrir les épaules tout en t’assoyant de l’autre côté de son frêle corps. Tu te sens coupable, même si tu ne le devrais pas. Tu aurais du faire quelque chose, pour sauver son connard de petit ami, même si tu ne l’aimais pas. Tu restes convaincu que tu aurais pu faire quelque chose. Si, si, toi, l’étudiant qui a presque terminé son bachelor, tu pourrais faire plus que ces chirurgiens qui en ont vu d’autres. Tu poses une main sur l’épaule de celle à tes côtés. Ses tremblements semblent ralentir et tu te permets de souffler, voyant qu’elle ne risquait pas d’être amener dans une chambre d’hôpital.

Finalement, tu l’aimes bien, l’autre. Ne serais-ce que parce qu’il venait de dire à Aengus qu’elle n’avait pas le droit de se faire du mal. En ce moment même, tu ne sais pas trop quoi faire, ayant l’impression d’être particulièrement gauche. Ce n’est pas le genre de situation où tu te sens réellement à l’aise. Tu es complètement en dehors de ta zone de confort. Si tu sais gérer les crises d’Aengus – talent que tu as acquis avec le temps – il n’en reste pas moins que cette crise-là, c’est hors de ton domaine de compétence. « Il a raison… Tu peux crier, hurler, pleurer, insulter la vie, même me frapper si tu veux. Mais ne te fais pas de mal. » Ce serait dommage qu’elle finisse par se blesser, dans une tentative désespérée de faire taire la douleur qu’elle devait ressentir. Surtout pour un mec comme celui qui était mort, quelques instants plus tôt. Tu ne l’avais jamais aimé. Il ne méritait pas une fille comme Aengus. Non, il ne la méritait pas. Tu ignorais pas mal tout de l’histoire, mais tu savais qu’elle aurait dut aspirer à mieux. « Je suis désolé, de ne pas avoir pu faire quoique ce soit. » Tu aurais aussi envie de lui demander comment en étaient-ils arrivés là. Après tout, le défunt copain avait été dans un sale état. Surtout, tu avais envie de lui demander si elle savait que son ex petit-ami était complètement défoncé –vive les analyses de sang -, en prenant le volant de la voiture. Et surtout, même si tu t’en voulais, tu lui en voulais aussi à lui, pour avoir mis ainsi la vie de la Gamma en danger, de façon totalement inconsciente et complètement stupide.
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Il faut rire de la mort ! Surtout quand c'est les autres. Empty
MessageSujet: Re: Il faut rire de la mort ! Surtout quand c'est les autres. Il faut rire de la mort ! Surtout quand c'est les autres. EmptyLun 25 Nov - 18:11


Une main s’égare contre son corps, la repousse et la sort hors de cette cascade glacée. C’était Zayn et pourtant, pas un sourire ne venait écorcher ses lèvres. Pas un. Se laissant guider dans la direction souhaitée, elle ne broncha pas. Quelques choses de doux. Une serviette, suivie de près par une autre. Une double épaisseur, la classe, mieux que du PQ ! Pratique pour essuyer la merde.

Aengus inspirait profondément, consciente qu’elle devait agir ou réagir. Ne pas se faire de mal. Facile à dire alors que son cœur se brisait en mille morceaux. Une respiration profonde tentait de lui fournir la force nécessaire pour sortir de sa torpeur. Ses parents lui avaient assuré qu’à la mort d’un être cher, il fallait se réjouir de son arrivé au paradis. Elle ne voyait pas comment se réjouir de ce genre d’évènement. En réalité, elle n’arrivait pas à comprendre l’évènement. Rien ne semblait voulait s’imprimer dans son esprit et le lieu la ramenait toujours à une vérité qu’elle refusait d’assimiler. Heureusement, Zayn frotta doucement son dos et Aengus tourna alors son regard sur lui.

« Ouais…z’avez raison…mais faut que je sorte d’ici. » Souffla Aengus en se redressant pour attraper son sac. « Ca me rend malade cet endroit ! »

Il convenait d’enfiler ses vêtements pour être au sec et éviter de tomber malade. Avec une épaule bloquée et de jolis hématomes, les mouvements se faisaient lents. Son refus d’avoir des antidouleurs avait surpris au départ, mais Aengus craignait de replonger pour des idioties. Son désir de garder la tête froide lui coûtait cher. Une douleur grinçante attaquait son bras à chaque petit mouvement. Son dos la faisait souffrir sans parler des innombrables tensions dans son bas ventre. L’angoisse se relâchait doucement, mais pas assez.

« Je ne te blâme pas. J'apprécie que tu sois venu me voir. » Peina à articuler Aengus alors que les tremblements ne cessaient de la secouer. La voix passant au travers de la petite cabine, elle commençait à se déshabiller. Nul besoin de dévoiler ses coups et diverses blessures sur son petit corps. Avec les yeux d’Aidan, le risque volait trop haut. Il aurait facilement remarqué que certains dataient d’avant l’accident. « T’aurais rien pu faire de toute façon. » Annonça t elle en sachant pertinemment qu’elle avait raison. La dose administrée par ses soins à son petit ami l’aurait forcement poussé à l’overdose sans rester excessif non plus. Une arme de fille, pensa t elle. Mais ça avait été elle et où lui. Sa vie lui importait plus que de laisser sauve son petit ami. Au bout de quelques minutes Aengus ressorti de la cabine avec une tenue sèche, bien que mal remise. Avec un bras en moins, s’habiller devenait un défi. Après une inclinaison du buste, Aengus déposa un baiser sur la tempe d’Aidan, comme une mère pour son petit avant de dormir. Ne lui en voulez pas, elle avait été éduquée pour être mère et avait passé toute son enfance à protéger son cousin. Un sourire fut adressé à Zayn avant de lui ébouriffer les cheveux avec douceur. Une façon à elle de remercier, les mots ne semblaient pas être son point fort, de toute façon.

« Est-ce que tu peux garder mon traitement s’il te plait ? Je passerai te voir pour la prise de demain. Après, je pourrais le débrouiller avec Kirby. » Demanda Aengus à Aidan en tendant le sachet de médicament. Pas besoin de préciser pourquoi elle préférait qu’il lui garde son sachet. Aengus avait galéré durant des mois pour stopper toute addiction médicamenteuse, elle souhaitait retirer toute tentation de son entourage, particulièrement lors d’une mauvaise passe. Aidan saurait combien de pilule elle devait ingurgiter et calme toute éventuelle envie de la part d’Aengus. Il suffirait de la rassurer, de lui offrir une petite marque d’attention, de lui donner l’impression de choisir et de lui occuper l’esprit avec autre chose, un jeu, une blague, un bon thé ou juste une petite discussion. Si Aengus avait toujours fait celle qui maitrisait, elle était souvent venue voir Aidan pour n’importe quel prétexte qu’elle inventait une fois sur le pas de sa porte. En réalité, l’envie d’une dose la prenait parfois encore et elle se réfugiait chez Aidan pour discuter de tout de rien mais surtout parce qu’Aidan ne l’ennuierait pas avec une nouvelle leçon de moral qui ne ferait qu’énerver Aengus et la braquer. On obtenait toujours tout d’Aengus avec un peu d’attention et d’affection, tout !
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