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Tu ne connais la mort que quand tu l'as en face de toi.

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MessageSujet: Tu ne connais la mort que quand tu l'as en face de toi. Tu ne connais la mort que quand tu l'as en face de toi. EmptySam 4 Fév - 23:11



"Je m'oppose à la violence parce que lorsqu'elle semble engendrer le bien, le bien qui en résulte n'est que transitoire, tandis que le mal produit est permanent."


    Le bal de la Saint Valentin, en voilà une fête qui allait donner. Donner quoi ? Des couples un peu partout et des gens qui vont finir par vous dégouter des couples ? Oh pour Callum c’était totalement cela. Cependant, il comptait passer par là-bas. En fait, il comptait surtout profiter des boissons et de la nourriture avant de partir à la bibliothèque. Il avait des livres à aller chercher avant de finir sa soirée dans sa chambre. L’anglais avait décidé de passer tout de même un smoking. Après tout, autant faire un effort, même si c’était juste pour piquer un peu de boisson et de la nourriture. Bref, après avoir travaillé toute la journée, il était partit à la maison de confrérie des Sampi pour se changer. Il avait prit une douche, appréciant l’eau chaude. Puis, il avait passé une chemise blanche, une cravate rouge et un pantalon bleu avec la veste de la même couleur. Se regardant dans le miroir, il sifflotant une chanson qu’il avait en tête des Marron 5. Puis, il alla vers son portable poser sur son bureau. Pas de message de qui que ce soit. En même temps, vu le jour, ça ne l’étonnait pas. C’est pour ça qu’il avait travaillé aujourd’hui. Il avait demandé à travailler à l’hôpital depuis la veille au soir jusqu’à midi et il avait été à quatorze heures avec les pompiers.

    L’hôpital regorgeait de cas désespérés aujourd’hui, ce qui avait été drôle selon l’anglais. En effet des filles qui s’étaient faites larguer la veille de la Saint Valentin, les gars qui n’avaient pas offert le bon cadeau. Enfin bref, ça avait finit en bleus, coups de pieds et autres gros hématomes. Avec les pompiers les choses mieux passées. Enfin c’était vite dit parce qu’il avait eu un cas de tentative de suicide d’un jeune homme qui venait de se faire larguer par sa copine et il voulait s’ouvrir les veines. Du coup, il avait fallu que Callum s’en occupe et ça n’avait pas été des plus simples, vu qu’il ne croyait pas en tout cela. Mais bon, il avait réussit à faire ouvrir les yeux à ce jeune homme. Mais l’anglais avait apprécié de pouvoir rentrer sur le campus. Du coup, quand il fut près, il prit son sac. Il laissa son portable dans sa chambre. De toute façon ses grands-parents passaient la soirée ensemble et il savait que la plupart de ses amis allaient soient en ville, soit ils seraient dans l’université, donc au pire, il verrait ses messages en rentrant. Mettant son sac sur son épaule, il sortit de sa chambre et partit à la bibliothèque. Là-bas, il déposa son sac. Il savait que la salle serait encore ouverte à son retour, vu qu’il ne ferait qu’un passage éclair à la soirée.

    Les mains dans les poches, il marchait dans les couloirs, allant à la soirée. Une fois dans la salle, il regarda les personnes présentes. Saluant quelques étudiants qu’il connaissait bien, il vit de loin Eirik et Payson. Près à aller leur parler, il remarque qu’il y avait un jeune homme avec eux. Il ne le connaissait pas, mais il voyait que ce type ne semblait pas plaire au norvégien. Du coup Callum préféra rester loin et les laisser régler leurs comptes ensemble. Allant alors vers le bar, il prit quelques petites choses à manger et un verre de soda. Non pas d’alcool. De toute façon, il aurait de quoi boire dans sa chambre. Une demi-heure plus tard, il remit ses mains dans ses poches et sortit de la salle. Défaisant un peu sa cravate, il reprit son chemin vers la bibliothèque. Cependant, il entendit du bruit pas loin. Fronçant les sourcils, il regarda autour de lui, mais ne vit personne. Haussant les épaules, il reprit sa route et il entendit à nouveau du bruit. Se retournant, il ne vit personne. Du coup, il allait marcher à nouveau quand il vit une jeune femme lui arriver dedans. Se retrouvant au sol, il ferma un œil.

    Tu pourrais faire gaffe.

    Passant une main sur son front, il soupira et se redressa. Il ne l’avait pas venu venir. Enfin si, il l’avait vu, mais n’avait pas réussit à l’éviter. En même temps, soit elle lui rentrait dedans, soit elle s’étalait par terre. Une fois debout, il la regarda.

    Ca va aller ?

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MessageSujet: Re: Tu ne connais la mort que quand tu l'as en face de toi. Tu ne connais la mort que quand tu l'as en face de toi. EmptyLun 6 Fév - 17:47

Tu ne connais la mort que quand tu l'as en face de toi. Tumblr_lyyrbkYUQn1rnezjvo1_500



Saint valentin, jour maudit, pour toujours et à jamais. Je n'avais jamais aimé la saint valentin et vu ma dispute avec Trent il y a quelques jours de cela, je n'étais pas prête d'aimer ce jour avant un bon demi siècle. Fête des amoureux, quelle connerie. La saint valentin n'était qu'un gouffre à fric, une journée pour acheter des roses, des coeurs de partout et se faire pardonner de ses infidélités. J'aurais peut être du suivre ce schéma préconçu du con qui veut fêter sa saint valentin mais c'était l'inverse. J'avais décidé de me venger de la honte que m'avait fait vivre Trent. Je savais bien que j'exagérais, qu'il avait eu raison d'être de mauvais poil en me voyant débarquer comme une fleur alors que j'avais couché avec une fille il y a peu. Nous n'étions pas en couple, pas de compte à se rendre et pourtant je me sentais coupable, horriblement coupable de ce que j'avais fait. Ce soir, j'avais décidé de décorer la maison des bêtas deltas avec l'aide de ma chère et tendre Heaven. Nous étions dans la même confrérie et nous étions sur la même longueur d'onde : moins on parle, mieux on se sent. Je lui avais donné rendez vous vers vingt deux heures à la bibliothèque. Je ne comptais pas passer par la salle de bal et faire ce que j'avais à faire rapidement, pendant que tout le monde s'éclatait ''comme des petits fous''. J'avais passé une petite demi heure à me préparer, histoire de ne pas paraître louche dans le bâtiment. Si je me ramenais en jeans et pull, on se douterait forcément que je n'étais pas là pour la fête mais pour autre chose. Dans le bâtiment, la fête semblait battre à son plein et cela me faisait doucement sourire. Ils allaient tous faire la fête jusqu'au bout de la nuit pendant que je serais de sortie pour redécorer la maison de nos anciens camarades de chambre : les verts pommes. Heaven était déjà là et je la salua. J'espérais qu'elle était toujours partante pour s'amuser à notre façon. L'amour ça ne sert pas à grand chose, elle n'allait pas me contredire. « Prête Heaven ? » J'enfouissais les rouleaux de papiers toilettes dans mon sac à main – plutôt grand soit dit en passant – et les comptais en même temps. Il en manquait. J'en avais prévu vingt et il n'y en avait que dix neuf. Merde. Grognant quelques peu, je regarda ma consœur gamma et lança « Y en manque un. J'ai oublié un rouleau je vais aller en chercher un aux toilettes juste à côté, je suis là dans trente secondes. » Je lui fis un léger sourire et quitta ma place pour me diriger aux toilettes à deux couloirs de là. Je marchais sur mes talons et le sol avait été lustrée un peu plus tôt puisque je dérapais légèrement de temps à autre. Rouleau en main, je me dirigea vers la bibliothèque mais entendis un bruit derrière moi. La folie qui me consumait petit à petit me fit m'arrêter, me coller au mur et regarder. Il n'y avait rien et je me décida donc à continuer mon chemin jusqu'au second bruit où là, je vis une ombre. Je devais me dépêcher parce que si on me voyait avec cela dans les mains, on découvrirait vite mon projet et je risquais de me faire renvoyer de la faculté pour un petit temps. Je marchais à pas rapide, regardant derrière moi ne pensant trouver personne sur mon chemin. Je pensais bien mal puisque je rentra dans quelqu'un et les dix centimètres de talons sur lesquels j'étais perchée me firent déraper et je sentis mon genou claqué le sol. « Putaiiin de meeeeeeeeeeerde ! » Je pris mon genou entre mes mains et regarda le jeune homme en face de moi. Non ça n'allait pas, il avait besoin de loupe pour le voir. Je l'avais vite reconnu, c'était l'homme que Swen m'avait rapidement décris lors d'une discussion dans la cuisine. Callum ou quelque chose comme ça, un homme parfait selon les descriptions de Swen mais un vrai empoté à ce que j'en voyais en ce moment même. « Toi aussi tu pourrais faire gaffe. On est deux là dedans et non ça ne va pas, j'ai plus de genou » Une deuxième personne venait d'arriver et Heaven allait bientôt rappliquer vu le boucan que je venais de faire. Je pris appuis sur le mur pour me relever et ce fut mission impossible, un énorme cri sortit de ma bouche. J'avais le genou cassé, il n'y avait plus d'hypothèses. La couleur violette qu'il prenait me donnait envie de pleurer mais je ne pouvais pas, j'étais forte. Posant ma main droite sur mon front, je lança « Non mais c'est pas possible. J'ai la poisse, c'est pas possible » Je soufflais tout en entendant la voix de mon meilleur ami derrière moi. Venait il de m'appeler ou appeler son futur petit ami, je n'en avais aucune idée. Je vis Heaven arriver et elle me regarda quelque peu stupéfaite de mon état et de la taille – ainsi que de la couleur de mon genou. Je regarda Callum puis Swen et lança « Si ça vous gène pas vous pourriez peut être m'aider à me lever parce que je ne compte pas ramper comme un serpent jusqu'à la bibliothèque. En plus personne n'a de portable si c'est pas magnifique ! » Putain de règle de merde et pour couronner le tout, j'avais oublier mon blackberry à la maison. Cette soirée était déjà annoncée comme pourrie mais là, on frôlait la catastrophe. Il fallait que ça m'arrive à moi. Seulement, je savais que Callum travaillait aux pompiers avec le père de Swen, il pourrait donc m'aider à contrôler ma douleur ou je ne sais quoi. Là, j'avais juste envie de lui claquer la tête dans le mur mais avec un verre de vodka – que j'avais sagement dans mon sac voyons – ça irait mieux. Je les regardais un peu de manière instante, histoire qu'ils arrêtent de se bouffer du regard et m'aident. « Vous pourrez vous embrassez après mais là j'ai mal les gars » Tu n'agis pas, j'ouvre ma grande bouche, j'étais comme ça après tout.
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MessageSujet: Re: Tu ne connais la mort que quand tu l'as en face de toi. Tu ne connais la mort que quand tu l'as en face de toi. EmptyMar 7 Fév - 16:37

Tu ne connais la mort que quand tu l'as en face de toi. Tumblr_lwnqirnALJ1qght87o5_250 Tu ne connais la mort que quand tu l'as en face de toi. Tumblr_lwnqirnALJ1qght87o2_250
© tumblr

La Saint-Valentin. Quelle merde, quelle belle connerie quand même. La fête des amoureux, foutaises. Aujourd'hui, il se retrouvait seul comme un con. L'année dernière, ce jour-là avait été synonyme de l'échographie d'Holly, le jour où ils avaient appris qu'ils attendaient des jumeaux, et également le jour où tout avait plus ou moins commencé à déraper entre l'ex couple. L'année d'avant c'était avec David, et là, ça se passe de tout commentaire. Bref autant dire qu'il n'était pas forcément de très bonne humeur, heureusement il devait passer la soirée seul. Jasmine sortait au bal qui était organisé par l'université et il avait réussi à convaincre Steve de prendre les jumeaux pour la soirée.
Une fois sa colocataire partie, il se demanda pourquoi diable est-ce qu'il n'avait pas tenté de joindre Callum, ils auraient pu parler... beaucoup parler. A chaque fois qu'ils se voyaient, cela se passait extrêmement bien, Gardner était tout ce qu'il y a de charmant d'adorable, ils s'entendaient bien, et, à vrai Swen l'aimait beaucoup. Seulement, il n'était pas certain que le sampi soit quelqu'un qui soit prêt à s'engager, et il avait peur que s'il lui demandait si cela le tentait qu'ils sortent ensemble, l'autre prenne "peur" et qu'ils ne se voient plus. A la limite il préférait encore ces relations non exclusives, au moins il arrivait à passer de bons moments avec lui.
Le jeune homme s'était avachi sur le canapé et zappait quand le téléphone portable de Jasmine sonna. Merde. Elle avait dû l'oublier. Il hésita quelques secondes, mais finalement le laissa sonner. Cinq minutes après à peine, l'ex Thêta somnolait à moitié quand ce foutu téléphone sonna de nouveau. Turner lâcha une série d'insultes, mais se leva. C'était décidé, il allait rendre cet engin à son amie et passer enfin une soirée tranquille. Bien entendu, il aurait pu l'éteindre, mais cela rassurait de savoir que la demoiselle pouvait le joindre en cas de problèmes. Il retourna dans sa chambre enfila rapidement, une chemise, et une veste potable pour ce genre de soirée avant de sortir de la maison. Une petite dizaine de minutes plus tard à peine, Swen se garait devant l'université. Lorsqu'il voulut entrer dans la salle de bal, un professeur lui demanda de lui donner son portable; Génial, il ne manquait plus que cela, il s'était déplacé pour rien, et maintenant, il allait devoir trouver Jasmine et lui expliquer qu'elle devrait aller chercher son portable à la sortie de la soirée... Quelle journée merdique. Soupirant, il déambula un peu parmi les gens, et, ne voyant pas miss Rwani, il décida d'aller faire un tour dans les couloirs et ne tarda pas de repérer la silhouette de la jeune femme... Cette dernière eut visiblement "peur" de lui et commença à marcher plus rapidement, avant de rentrer dans quelqu'un et de se casser la gueule. Il se précipita vers elle et reconnu immédiatement Callum, un sourire stupide se vissa sur son visage. Il plongea son regard quelques secondes dans celui de l'autre garçon avant de revenir à la réalité lorsque Jasmine se mit à leur crier dessus. Outch, c'est vrai que son genou avait vraiment une piètre allure. Oui, oui on t'aide... Et justement j'étais venu ici te ramener ton portable, mais ils me l'ont pris à l'entrée. dit-il avec une petite voix qui ressemblait à une excuse. Finalement son regard se reporta sur Callum comme si ce dernier était un aimant et qu'il l'attirait. Non, non Turner, le plus important pour le moment était Jasmine, et d'ailleurs cette dernière leur rappela rapidement. Il faut la porter comment ?! Il jeta ensuite un regard à sa meilleure amie avant de lui glisser Si tu veux je dois avoir des médicaments et de la crème dans mon sac... Bien, de mieux en mieux. Maintenant voilà qu'il commençait à dire n'importe quoi, mais ça c'était la faute de Gardner qui lui faisait littéralement perdre la boule. Heureusement, Rwani avait déjà bien dû comprendre à quel point le sampi plaisait à l'ex Thêta, étant donné que ce dernier ne tarissait pas d'éloges dés qu'il causait du sampi, et ça, ça faisait très très longtemps que ça ne lui était pas arrivé.
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MessageSujet: Re: Tu ne connais la mort que quand tu l'as en face de toi. Tu ne connais la mort que quand tu l'as en face de toi. EmptyMar 7 Fév - 19:46

J'avais souvent entendu parlé des gigantesques soirées qu'organisait les étudiants de Berkeley, et j'avoue qu'en m'inscrivant dans cette université une part de moi était curieuse de découvrir la vie festive des étudiants de San Francisco. Ils savaient faire la fait, il n'y avait aucun doute là dessus. Et ayant choisis la confrérie des gammas, j'étais souvent conviée à des soirées d'étudiants - bien que la plupart du temps je prétexte un mal de tête passager ou une énorme dissertation à rendre pour le lendemain pour ne pas y aller. Et pour la Saint-Valentin, une soirée avait été organisée dans l’enceinte de l'université. Pourquoi pas après tout, toute occasion était bonne pour faire la fête, non ? Mais c'était bien entendu hors de question que j'y aille. Au lycée, j'adorais la saint-valentin, mon petit-ami venait me chercher le soir avec un bouquet de roses, et nous passions la soirées en ville. Mes petites habitudes d'Angleterre me manquaient de temps en temps, mais j'avoue que ça j’aurai largement pu m'en passer. La saint-valentin, cette fête idiote et uniquement commercial faisait plus de malheureux qu'autre chose. Même les gens seuls toute l'année et qui ne veulent pas de relation ou quoi que ce soit qui puisse y ressembler deviennent mélancoliques à la venue du 14 février. Et je suis bien placée pour parler, cette fête me rappelait que je n'avais personne avec qui m'y rendre. Ça avait beau me laisser indifférente en temps normal, j'éprouvai une légère pointe de lassitude à la vue de ma vie de solitaire. Surement l'ambiance générale qui déteignait sur moi. En tout cas, pas question de rester chez moi à regarder une comédie romantique à deux balles. Pour une fois, j'allais me rendre utile. « Prête Heaven ? » Je tournai la tête vers Jasmine et lui montrait le tube de miel liquide que je venais de sortir de mon sac. « Ca te va comme réponse ? » Lui dis-je en lui lançant un petit clein d'oeil. Le programme de la soirée ? Faire une petite blague à la confrérie des verts pommes. Oui nos chers Deltas adorés. Je n'avais rien contre eux bien que j'en avais salement rembarré quelques-uns lors de soirées ente confréries, mais rien de bien méchant. C'était Jasmine, une des seules gammas avec qui je m'entendais bien qui m'avais demandé si j'étais partante pour faire une blague à la confrérie des play-boys, et n'ayant jamais fait grand chose interdit par le règlement, je me suis dit qu'en tout bon gamma qui se respecte, je ne pouvais qu'accepter son invitation. Pourquoi elle avait eu une envie soudaine de saccager une des maisons de confrérie ? J'avais cru comprendre que l'histoire impliquait un garçon, au doux nom de Trent. Son nom était apparu dans une des conversations que j'avais eu avec la gamma, mais je n'y avait pas tellement prêté attention. Les histoires de coeur c'était vraiment pas mon truc, et écouter des filles pleurnicher parce que leur prince charmant s'est avéré être un vilain crapau était mon pire cauchemar. Les phrases bidon du style "Un de perdu dix de retrouvés" ou bien "Il ne te méritaient pas" me donnaient la nausée. Non je n'était pas la meilleure confidente qui soit, mais j'avais très vite vu que ça n'était pas ce que recherchait Jasmine. Elle cherchait juste un partenaire avec qui s'amuser, sans trop discuter. J'étais parfaite pour ce rôle non ? Je ne pose pas de question sur ta vie privée, tu ne m'en poses pas non plus. L'équilibre parfait. Jasmine recomptait les rouleaux de papiers toilette et me dit qu'elle allait en chercher encore un. Je hochai la tête en signe d’acquiescement, et rangeait le reste de mes affaires dans mon sac. Mais j’eus à peine le temps de me retourner que j'entendis un bruit sourd en direction de Jasmine. Tournant la tête, je lui lançai. « Essaye les ballerines la prochaine fois ! » Avec un sourire narquois pour faire référence aux immenses talons que la gamma avait sortit pour l'occasion. Jasmine voulait se la jouer discret, c'était sûr qu'avec sa tenue, elle ne risquait pas de se faire remarquer. Quelques secondes plus tard, je l'entendis crier et deux autres voix masculines. Je lâchai mes affaires et me précipitai en direction de la sortie de la bibliothèque et je vis Jasmine par terre entrain d'ordonner à deux autres types de la porter dans la bibliothèque. « Mais qu'est-ce qu... » Ignorant les deux hommes, je m'avançai vers Jasmine et m'agenouillai devant elle, avant de retirer doucement ses mains de son genou. « Mince, ça à l'air enflé. Et on ne peux même pas appeler de médecin vu qu'on nous a retiré nos portables. » Je réfléchissais à voix haute. C'est vrai qu'aucun de nous n'avait son portable à cause de ces règles stupides pour la soirée. Je me tournai vers les deux garçons. « Mettez chacun un de ses bras autour de votre cou pour qu'elle puisse s'appuyer sur vous. » Tout en parlant, je me rendais compte que le ton de ma voix était dur et que je leur ordonnait presque de le faire. « Je vous aurais bien aidé mais vu ma force je ne serai pas d'une très grande utilité. » Rajoutai-je histoire de me rattraper. Si je devais passer la soirée avec eux, autant ne pas commencer par des hostilités.
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MessageSujet: Re: Tu ne connais la mort que quand tu l'as en face de toi. Tu ne connais la mort que quand tu l'as en face de toi. EmptyVen 10 Fév - 21:07



"Je m'oppose à la violence parce que lorsqu'elle semble engendrer le bien, le bien qui en résulte n'est que transitoire, tandis que le mal produit est permanent."


    Après avoir profité de la nourriture et des boissons du buffet, l’anglais avait décidé de partir pour la bibliothèque. Il n’était pas là pour faire la fête. Il avait juste voulu manger un peu et boire avant d’aller chercher quelques livres à la bibliothèque où il avait laissé son sac quelques minutes plus tôt. Ayant aperçu Eirik et Payson, il avait préféré ne pas aller les déranger. Il avait également vu quelques personnes qu’il connaissait, mais sans jamais aller vers eux. C’était plus des signes de tête qu’autre chose. Finissant par sortir de la salle, il pû y arriver sans difficulté. Les mains dans les poches, il marchait dans les couloirs quand il entendit du bruit une première fois. Se retournant, il ne vit personne et il reprit son chemin. Sur le coup, il pensa à des couples qui préféraient aller finir la soirée dans une chambre, ou dans une partie de l’université. Après tout, c’était beaucoup plus attrayant que d’aller à ce bal. Mais bon, même si l’ambiance semblait bonne là-bas, il doutait du fait que tout le monde y reste tard. En tout cas, il savait que ça serait le doyen qui ne serait pas spécialement heureux de voir autant de monde dans cette salle. En même temps, s’il n’était pas aussi borné, il aurait même pû y participer et mettre plus de budget dans la soirée. Malgré tout, tout le monde avait fait des efforts, que ça soit pour la décoration ou les tenues. Continuant alors son chemin, Callum entendit à nouveau du bruit. Se retournant, il ne vit à nouveau qu’un couloir vide avant de reprendre son chemin mais pour deux pas, parce qu’il venait de percuter quelqu’un. Se retrouvant par terre, il regarda la jeune femme qui semblait mal en point, mais la seule phrase qui sortit fut une question pour savoir si elle allait bien. Ne disant rien à la réflexion de la jeune femme, il l’écouta parler de son genou. La laissant faire, il se pencha quand même près d’elle, pour voir comment était son genou, même s’il doutait du fait qu’elle le laisse regarder.

    C’est alors qu’il entendit des bruits de pas et qu’il vit Swen arriver. Surprit, il haussa les sourcils, mais ne dit rien, laissant simplement le garçon parler. Entendant alors la jeune femme demander un coup de main, Callum se redressa et l’aida du mieux qu’il pouvait. Il savait qu’elle allait clairement devoir finir sa soirée à l’hôpital au vu de son état, mais ça elle l’avait deviné, donc pas besoin d’en rajouter. Avant qu’il n’ait pû dire quoi que ce soit une autre jeune femme était arrivé et prenait soin de son amie qui était au sol. L’écoutant simplement parler, il fut surprit de la façon dont la jeune bonde venait de leur parler, mais il n’en dit pas un mot. Il alla vers Jasmine pour l’aider à se redresser. La laissant faire avec lui et Swen, il fit de son mieux pour l’aider à marcher vers la bibliothèque. Une fois là-bas, il regarda la jeune blonde qui avait ouvert la porte pour les aider.

    Amène une chaise par ici.

    La laissant faire, il réussit à faire s’y asseoir Jasmine doucement. Se mettant au niveau de son genou, il fronça les sourcils pour regarder la blessure. Ne connaissant pas la jeune femme et son amie, il ne savait pas si elle y connaissait quelque chose, donc il décida de voir ce qui pourrait l’aider. Mais au vu de comment était le genou de la jeune étudiante et surtout de la couleur qu’il avait prit, ça n’était pas bon.

    De la glace serait la bienvenue.

    Evidemment, il savait qu’il n’y en avait pas, sauf si une des personnes présentes ici en avait sous le coude.

    A la soirée il y en avait, je vais aller en chercher.

    Se redressant, il regarda Jasmine, Swen et l’autre jeune femme, Heaven.

    Il faudrait surélever son genou pendant ce temps là, vous pouvez le faire ?

    Il préférait le savoir avant d’aller chercher de la glace. Si au moins il pouvait faire désenfler un peu le genou, ça ne serait pas plus mal. Alors, attendant une réponse, il fixa les trois jeunes gens présents dans la bibliothèque avec lui.

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MessageSujet: Re: Tu ne connais la mort que quand tu l'as en face de toi. Tu ne connais la mort que quand tu l'as en face de toi. EmptyMer 15 Fév - 14:49




Depuis que je m'étais disputée avec Trent, j'avais l'impression que plus rien n'allait. Tout ce que je voulais éviter plus que tout au monde était entrain de se produire : je tombais littéralement amoureuse du beau brun. J'avais beau me trouver x ou y raisons de ne pas m'attacher – et dieu seul sait que mes arguments étaient en béton – c'était plus fort que moi. Il était un peu l'homme que j'avais attendu une bonne partie de ma vie et avec lui, je n'avais plus peur de mon cher et tendre mari. Tout semblait bien mieux, plus doux et plus rose, je n'avais plus cette énorme boule au ventre tout le temps, je me sentais bien. Cette sensation était étrange et il fallait avouer que notre dispute me faisait mal comme jamais. J'étais une poissarde, j'avais déconné une heure depuis pas mal de temps et c'était l'heure de trop. J'avais voulu tester mes limites, mes sentiments en quelque sorte et maintenant, je m'en mordais les doigts. Nous n'étions pas un couple, loin de là mais c'était plus fort que moi, j'avais cette putain d'impression de l'avoir trompé et il avait plus ou moins eu la même impression vu sa réaction. Aujourd'hui, je lui en voulais un peu de m'avoir parlé comme il l'avait fait, d'avoir insinué qu'il ne voulait pas de moi et cela me faisait mal au plus au point et une gamma qui a mal, ce n'est jamais bon à voir. Je voulais le descendre, le rabaisser plus bas que terre, lui faire mal comme il m'avait fait mal. J'étais une femme comme une autre, peut être un peu plus niaise que la moyenne lorsque je m'attachais à quelqu'un puisque c'était quelque chose qui n'arrivait jamais. D'un côté, je voyais le jeune Delta comme l'homme parfait, de l'autre côté j'avais une seule et unique envie : lui faire vivre un cauchemar et sacager sa confrérie. Nous avions collaboré quelques temps et tout c'était si mal passé que n'importe quel Gamma de ce nom pourrait endosser ce que j'allais bientôt faire avec Heaven. Deux gammas qui avaient envie de faire chier leur monde, voilà ce que nous étions, en quelque sorte. Tout était minutieusement calculé dans ma tête – j'étais un professionnel de l'organisation – et j'avais tout prévu : papier, œuf et sucre liquéfié. J'étais prête et heaven aussi. La voir me montrer le miel me fit doucement sourire. Il m'arrivait d'être gentille mais je devais l'admettre, satan sommeillait en moi. J'étais fin prête, prête à troquer mes taons pour des chaussures un peu plus plate histoire de pouvoir courir si jamais on entendait du bruit une fois dehors. Je partais vers les toilettes et vis une ombre non loin de moi. J'avais peur qu'un membre du corps professoral débarque et me colle pour le reste de l'année pour avoir volé une bonne partie du papier toilette qui était se trouver dans les toilettes. Je n'avais pas envie que cela se termine ainsi, sans avoir rien fait, et c'était pour cela que je me dépêchais quelque peu. Grave erreur. Les fesses par terre et le genou enflé, j'avais envie d'hurler, de tuer quelqu'un, de pleurer mais ce n'était pas moi. Je devais enfouir ma colère le plus rapidement possible et prendre mon mal en patience. Le jeune homme qui m'était rentré dedans était en médecine, il pourrait m'aider j'en étais persuadée même si la douleur qui me prenait ne pourrait pas être calmée avant un bon bout de temps. Seule la drogue pourrait avoir un effet sur moi mais c'était hors de question, surtout pas devant Swen. Je ronchonnait comme jamais et Heaven tentait de faire de l'humour. « Avec ta force de mouche je risque de me casser l'autre genou. Merci, je retiendrai la prochaine fois pour les ballerines » De toute façon, j'allais sûrement être plâtrée ou je ne sais quoi donc les talons, ce n'était plus pour moi, plus pour maintenant. Je sautais à cloche pied jusqu'à une chaise et mon visage se déformait à chaque bond. C'était fou comme une petite vibration pouvait me lancer dans le genou. J'avais mal, horriblement mal mais je tentais de garder mon calme, je tentais oui parce que je n'étais pas tendre avec les personnes qui m'entouraient. Je pestais sans arrêt. J'étais enfin assise et respirai doucement, très doucement. Je ne voulais pas trop regarder la tête de mon genou, j'avais peur de voir un truc tout rouge, violet et enflé. Entendant la voix de Callum demander s'ils pouvaient me surélever la jambe, je souffla légèrement. Mais il les prenait des abrutis ou bien ? « Ils ne sont pas cons non plus. Sweny, tu peux aller me chercher mon sac s'il te plait ? Il doit y avoir mon portable dedans, j'ai fait comme si j'en avais pas à l'entrée » Inspirant profondément, je me souviens de ce qu'il venait de me dire quelques minutes avant « Et eux l'ont gardé à l'entrée... Fais chier. » Je souffla encore plus bruyamment et passa une main dans mes cheveux. Plus foireux que cela, ça n'existait pas mais alors pas du tout ! Le clocher de la faculté annonça minuit et au même moment, nous entendions quelques coups de feu. Mon regard changea d'un peu haineux à totalement paniqué. « Qu'est-ce que... » Ma voix tremblottait et j'avais peur que quelque chose nous arrive. Il fallait sa cacher mais vu l'état de mon genou, je ne pourrais pas faire cent mètres dans cet état.

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MessageSujet: Re: Tu ne connais la mort que quand tu l'as en face de toi. Tu ne connais la mort que quand tu l'as en face de toi. EmptySam 18 Fév - 15:54

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Génial. Génial vraiment génial. Il se trouvait dans une soirée où il n'avait aucune envie d'aller, avec une Jasmine plus que grincheuse -et pour cause vu la taille de son genou c'était compréhensible-; une fille qu'il ne connaissait pas vraiment et l'homme de ses rêves. Pourquoi est-ce qu'il avait fallut qu'il rapporte ce foutu portable plutôt que d'essayer de profiter de sa soirée seul pour se reposer et prendre un peu de temps pour lui ?! Il n'en savait rien. Jas', ton amie essayait juste d'être gentille, ça ne sert de lui parler comme ça … Ok, maintenant ça serait certainement lui qui allait s'en prendre plein la tronche mais à la limite il s'en fichait. Il connaissait bien la jeune femme, c'était quand même sa meilleure amie, et généralement il savait plus ou moins la prendre, sauf que là vu qu'elle semblait franchement déguster ses réactions étaient amplifiées au centuple. Bref, aidé par Callum, Swen transporta le plus doucement possible Jasmine un peu plus loin. Gardner l'installa sur une chaise et proposa d'aller chercher de la glace, c'est vrai qu'il était étudiant en médecine. Heureusement d'un côté, parce qu'avec un peu de chance il pourrait aider Rwani à se sentir un peu mieux ou à limiter les dégâts, du moins il fallait l'espérer. Lorsque la jeune femme reprit la parole en parlant de portable, il s'apprêta à répondre que personne n'avait plus de portable mais Jasmine continua toute seule... Au fait tu t'appelle comment ?! demanda t-il à la seule personne qu'il ne connaissait pas ici. Non, ce n'était pas pour draguer, mais juste pour s'informer, parce qu'il était curieux et qu'il avait un besoin maladif de parler et dans de telles circonstances en savoir un peu plus l'identité d'Heaven semblait une des meilleures choses à faire. Après que la demoiselle eut répondu, et comme à son habitude, Swen passa du coq à l'âne et souffla à Callum Il n'y a rien qui pourrait la soulager un peu à part des glaçons ?!. Il était visiblement assez inquiet pour sa meilleure amie. L'ex Thêta jeta un coup d’œil à Jasmine, puis à Heaven avant de reporter son attention sur Callum. J'ai ma voiture dehors, il faudrait qu'on puisse la porter jusque-là et je l’emmènerait à l'hôpital.. De toute manière là on a pas trop le choix. Ou alors, il faut qu'on aille récupérer nos portables... Mais je suppose ça serait beaucoup plus rapide de l'emmener nous-même à la sortie. Il venait de demander l'avis au sampi et à la jeune femme qu'il ne connaissait toujours pas trop, puis, il se décida à ne parler qu'à sa meilleure amie. Je suis désolé ma belle, mais pour l'instant je ne vois que cette solution... La façon dont il parlait faisait certainement un peu fouilli, certainement parce que dans sa tête tout se mélangeait plus ou moins. Il ne savait pas comment se comporter face à chacune des trois autres personnes, notamment par rapport à Gardner, alors tout cela rendait la situation à la fois étrange et compliqué pour lui... Ils n'avaient toujours pas réellement bouger quand minuit sonna et c'est à ce moment-là que plusieurs coups de feu résonnèrent le faisant sursauter. Oh, merde, qu'est-ce c'était encore que cela ?! Après un bref coup d’œil, les deux jeunes femmes et Callum ne semblaient pas beaucoup plus rassurés que lui. Je ne sais pas ce que c'est, mais il faut que l'on se cache, au cas où..., il avait sortit cette phrase précipitamment d'une façon si rapide qu'il n'était même pas certain que les autres aient bien pu comprendre ce qu'il avait dit-là... Swen voulut qu'ils "portent" Jasmine comme un petit moment auparavant mais c'était sans compter ce qui allait suivre.


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MessageSujet: Re: Tu ne connais la mort que quand tu l'as en face de toi. Tu ne connais la mort que quand tu l'as en face de toi. EmptyVen 24 Fév - 1:05

Il m'était souvent arrivé de fêter la Saint Valentin lorsque j'étais en Angleterre. Bien que la plupart des gens ne la fête pas, j'avais toujours un léger sourire lorsque le 14 arrivait. Les roses rouges, les doux mots d'amours, les embrassades et les rendez-vous amoureux, j'avais toujours trouvé ça romantique. Lorsque l'on aime quelqu'un on peut très bien le fêter non ? Sûr ça n'était pas spécialement le meilleur jour des célibataire, mais il y avait toujours des prétextes pour s'amuser. Lorsque j'étais avec Arthur, il m'était arrivé de fêter la saint-valentin. On s'offrait des cadeaux ridicules, et on s'embrassaient jusqu'à ce qu'il ne me ramène au pied de ma porte pour me dire bonsoir. Nous étions jeunes, amoureux et naïfs. Nous n'avions aucune crainte, aucun doute ou envie autre que de s'embrasser dans le calme absolue de la nuit. De sentir la peau de l'autre frissonner à cause d'un léger coup de vent. Rien d'autre que le calme et l'amour. C'était bien ridicule je l'admet, mais qui n'en a jamais rêvé ? Certains disent n'en avoir jamais eu envie - et je serais la première à le clamer haut et fort - mais tous mentent. Il ai impossible que quelqu'un n'ai pas un jour souhaiter un de ses instants romantiques. Et j'étais persuadée que ceux qui détestaient tant la saint-valentin étaient ceux qui se sentaient les plus seuls, ceux qui auraient souhaiter encore plus fort que d'autres de retrouver la personne qu'ils aiment. Alors quand j'avais retrouvé Jasmine pour saccager la maison des Delta, je me doutais bien que celle-ci voulait se défouler. Sur quelqu'un c'était sûr, mais je n'avais aucune idée sur la personne en question. Bien qu'évidemment les Deltas étaient en premier sur ma liste. Pourtant Jasmine n'avait pas l'air de la jeune naïve qui se fait avoir bêtement par un de ces idiots de verts pommes. Je me rappelais vaguement une discussion que j'avais eu avec Leïla qui s'était énervée sur un Delta venu remettre en doute son couple. En y repensant je me rappelais qu'elle m'avait donné son nom, Trent. Un certain delta qui fréquentait une gamma. Peut-être que Jasmine était le genre de fille a tomber dans les bras du premier venu après tout. Mais bon ça ne me regardais pas, et je n'avais aucune envie d'aborder ce sujet avec Jasmine, car non seulement je n'avais pas envie qu'elle me raconte son histoire avec cet idiot de delta, mais en plus parce que - vu le mauvais caractère qu'avait la brunette - je risquais de me prendre une père de chaussure dans la tête s'il me venait l'idée de lui en parler. Et puis de toute façon quand est-ce que j'aurais eu le temps de le lui demander ? Car aussitôt qu'on fut prête pour aller saccager la maison de la confrérie des deltas, que Jasmine était par terre avec un genou cassé. Ou du moins un mal de genou qui l'empêchait de bouger sa jambe. Alors que j’accourrai vers elle, je me retrouvais avec deux types que je n'avais jamais vu auparavant. « Avec ta force de mouche je risque de me casser l'autre genou. Merci, je retiendrai la prochaine fois pour les ballerines » Me lança-t-elle alors que je venais de lui faire remarquer la taille de ses talons pour plaisanter. Mauvais moment pour plaisanter. Je tournais la tête vers Jasmine et fronça les sourcils. On mettra sa sur le compte de la douleur. Et puis de toute façon, ça n'était pas vraiment le moment de taper une crise de nerf avec une blessée au sol et deux types que je ne connaissais même pas. Je me retournais vers l'un qui essayait de calmer Jasmine, avant de me demander comment je m'appelais. Le second demanda de l'aide pour poser Jasmine sur une chaise, et se fit aussitôt rembarrer pas celle-ci. De bonne humeur la Jasmine, de très bonne humeur. « Ils ne sont pas cons non plus. Sweny, tu peux aller me chercher mon sac s'il te plait ? Il doit y avoir mon portable dedans, j'ai fait comme si j'en avais pas à l'entrée. » Je me tournais alors vers le dénommé Swen pour me dépêcher de lui répondre. « Heaven, moi c'est Heaven. Et toi tu es Swen si j'ai bien compris. On fera les présentations plus tard » Lançai-je en lançant un léger regard à l'autre type, car je me doutais que si l'on restait encore deux secondes à ne rien faire, Jasmine allait raler encore plus fort. « Allez, il faut la sortir de là. » Swen dit qu'il avait sa voiture dehors. Au moins une bonne nouvelle. Mais il fallait tout de même sortir la gamma de là pour pouvoir l'amener à l’hôpital. Et comme les organisateurs de la soirée avaient eut la bonne idée de nous prendre nos portable à l'entrée, nous ne pouvions contacter personne. « Je pourrais peut-être aller voir si quelqu'un est dans les parages pour nous aider, non ? » Je lançai un regard aux deux garçons. Autrement dit, seriez-vous capable de la porter sachant qu'elle râlera tout le chemin ? Mais alors que je me relevait, des coups de feux retentirent non loin de nous. Je restai figer, les yeux ronds sans pouvoir dire quoi que ce soit, sans vouloir penser à ce que cela pouvait être. Certains détestaient la saint-valentin à ce point ? Je regardais mes trois compagnons et Swen suggéra de se cacher en attendant que ça se calme. J’acquiesçai de la tête sans pouvoir dire un mot et attrapait toutes nos affaires. Si quelqu'un de dangereux venait ici, valait mieux ne laisser aucune trace pour ne pas qu'il voit que nous soyons là. « Je prends toutes les affaires pour que personne ne voit que nous sommes là, vous pouvez la transporter au fond derrière l'étagère ? » Je désignai de la tête le coin de la salle caché par plusieurs étagères remplies de livres. Aucune chance que quelqu'un ne nous y trouve. Et puis de toute façon, ça pouvait très bien être une fausse alerte. On voit trop de films d'actions de nos jours, ça pouvait être simplement le fruit de notre imagination, non ?
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MessageSujet: Re: Tu ne connais la mort que quand tu l'as en face de toi. Tu ne connais la mort que quand tu l'as en face de toi. EmptyVen 24 Fév - 15:47



"Je m'oppose à la violence parce que lorsqu'elle semble engendrer le bien, le bien qui en résulte n'est que transitoire, tandis que le mal produit est permanent."


    Se retrouver avec une jeune femme qui lui rentre dedans et qui se fasse mal au genou n’était pas la soirée qu’il avait imaginé. Mais c’était en partie de sa faute, du coup, il chercha comment l’aider, mais avant même qu’il ne puisse penser, Swen et une autre étudiante étaient là. Aidant alors Jasmine qui était toujours par terre, avec l’autre garçon, ils la portèrent jusqu’à la bibliothèque pour pouvoir la faire s’asseoir sur une chaise. Puis, regardant l’état du genou de la Gamma, il fronça les sourcils. Il fallait en effet qu’elle aille à l’hôpital et le plus possible serait le mieux. Du coup, il demanda aux deux autres s’ils pouvaient surélever sa jambe, pendant qu’il irait chercher des glaçons. Entendant les propos de l’ex étudiant, il hocha la tête.

    Il faut faire dégonfler son genou avant.

    Puis, l’entendant dire qu’il avait sa voiture, c’était déjà quelque chose de mieux. Cependant Callum écouta tout le monde parler, tout en allant vers la porte pour pouvoir aller chercher de la glace. Seulement, il finit lui aussi par entendre les coups de feu. Il venait à peine d’ouvrir la porte qu’il vit des étudiants courir dans tous les sens et il se rendit compte que ça n’était pas un jeu. Voyant la panique chez tout le monde, il vit un jeune homme armé et il rentra dans la pièce, entendant alors Heaven leur dire qu’elle cachait leurs affaires. Puis, hochant la tête, il fit signe à Swen de l’aider à porte Jasmine. Faisant attention, ils n’arrivèrent pas bien loin, vu que la porte venait de s’ouvrir sur un garçon armé. En fait, sur le garçon armé, qu’il avait vu rapidement en fermant la porte. Regardant les autres personnes qui étaient avec lui dans la pièce, il fit en sorte de pouvoir poser Jasmine sur une chaise un peu plus loin. Si elle était loin d’une arme ça serait mieux, surtout vu son état actuel. Ne sachant pas comment réagir, Callum devait avouer qu’il avait pourtant été entraîné pour ça.

    A l’hôpital et chez les pompiers, il y avait ce genre d’entraînement. A l’hôpital, au cas où une personne armé n’arrive d’un seul coup et chez les pompiers, pour la même chose et pour également devoir négocier et contrôler une personne armé, qui en général tente de se suicider. Mais visiblement là, ça n’était pas pour un suicide qu’il était armé. Si ça avait été le cas, il ne serait pas arrivé jusqu’ici. Du coup, il regarda les autres étudiants et il tenta de se placer un peu devant Jasmine pour qu’elle ne soit pas prise comme cible, mais ça ne semblait pas suffire pour faire bouger l’autre étudiant. L’anglais tentait de retrouver les mots utiliser pour négocier avec ce genre d’individu. Cependant, il y avait une différence entre un entraînement et la réalité, du coup, il restait silencieux, espérant que chacun pourrait s’en sortir, mais surtout se cacher avant qu’une balle ne touche qui que ce soit. Il fixa l’autre étudiant, qui semblait apprécia la situation. Mais c’était quoi son problème ? Si le Sampi avait sû que pour leur agresseur, tout cela était une partie de jeu vidéo, il aurait vite perdu son calme. Mais malgré tout, il restait pas trop loin de la blessée, espérant ne pas se faire toucher et d’ailleurs, que personne ne soit touché, fixant toujours son regard sur l’agresseur potentiel.

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