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UN REGARD — feat Xavier.

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MessageSujet: UN REGARD — feat Xavier. UN REGARD — feat Xavier. EmptyJeu 11 Sep - 4:54



❝ Il y a ceux que l'on croise, que l'on connaît à peine, qui vous disent un mot, une phrase, vous accordent une minute, une demie-heure et changent le cours de votre vie.
• feat. Xavier Cavendich •


UN REGARD — feat Xavier. 925o


Ce soir je ne me sentais pas bien. J’ai passé la journée à sombrer du noir et passer mon temps au cours ne m’as pas vraiment aidé. Devoir supporter les professeurs, leurs théories, leurs cours à deux balles. Ce soir, je décide d’aller m’aérer la tête en allant au Top of the Mark, là où je pourrais me laisser bercer par la vue incroyable de San Francisco la nuit. Cette vue me calme, me vide de mes pensées, de mes questions, je ne réfléchis plus à rien quand j’y suis. Il y a toujours quelques personnes qui y rôdent mais avec les vacances qui sont fini, peu de personne s’y aventure en ce moment. Je marche lentement les marches des escaliers de l’hôtel, je ne suis pas pressée et encore moins quand je sais le nombre d’étages que je dois monter pour arriver tout en haut. Il est vingt-et-une heure passé, j’ai pris ma moto pour parcourir la ville jusque ici. Je sens l’agréable soirée que je vais passer à la suite de toute cette aventure pour arriver jusque-là. Je rentrerais, la tête vidée de tout, le sourire au lèvre, prête à me mettre au boulot et me coucher ensuite, apaisée. Je ne suis encore jamais venue avec personne ici, je n’ai jamais pensée à amener quelqu’un. C’est un peu comme mon lieu secret, mon jardin intime, l’endroit que je ne veux révéler à personne. Le lieu est connu mais on oublie souvent de venir y faire un tour, surtout que les jeunes de nos jours ne font plus ce genre de choses. Ils ne vont plus en haut d’un hôtel pour admirer la vue. Non, maintenant c’est alcool, bar, boîte de nuit, sexe, drogue. Tout ça, moi aussi je le fais, mais je connais encore les belles choses de la vie et je sais en profiter. C’est pour ça que je n’ai pas peur de continuer mes débauches car je sais ce que je fais, j’ai conscience de mes actes et je suis encore capable de voir tout ce que les jeunes ont supprimé de leur vie. Il y en a tellement, ils passent maintenant leur temps chez eux, sans bouger ni essayer d’appréhender le monde, de connaître ses mystères, ses beautés.

Les longues marches me rappelle un peu les étapes de la vie que j’ai subis. Chacune pourrait représenter les difficultés que j’ai eu au cours de mon existence mais plus je monte plus elle représente les belles choses qui sont arrivés une par une, durant mes expériences. Ça passe de la mort de mon père, de la fuite de ma mère, de ma naissance avec Harper, de mes bagarres, du regard de ma soeur envers moi, de ces séjours à l’hôpital à m’inquiéter pour elle, de mes histoires en amour lamentable puis ça passe au lycée, aux gens qui s’intéressent à moi, à la photographie qui me permet de gagner de l’argent, au nouveau mari de ma mère, à la naissance de mon demi-frère. Je souris à chaque fois que je grimpe une marche en plus. La vue sera le summum de ma vie, en tout cas, je l’espère. Mais j’ai encore pleins de chemin à parcourir avant d’en arriver à là, avant de réussir ma vie jusqu’à mon dernier souffle. Il y aura encore des difficultés et les traces de mes erreurs sur la peau.

Lorsque j’arrive en haut, je m’affale sur la barre et j’admire. J’admire la lumière qu’elle offre, j’admire les bâtiments qui tente de grimper jusqu’au ciel, j’admire les étoiles qui s’élancent dans le noir et je ne réfléchis plus. Je profite seulement de l’air qui me donne des frissons, de ce vent qui fait voler mes cheveux dans tous les sens. Il n’y a personne, sauf une. Un gars, penché de la même manière que moi. Je souris alors à l’homme et décide de me rapprocher de lui. C’est alors que je comprends de qui il s’agit. Ce n’est pas n’importe qui. D’un seul coup, la soirée s’enchaîne. Je repense à tout, c’était amusant. J’étais avec Eileen quand elle m’a embarquée dans un plan à trois lors d’une soirée agitée. J’ai accepté, comme à mon habitude. J’en ai tellement marre de faire toujours la même chose, j’ai besoin d’actions dans ma vie c’est pourquoi avec Eileen, on s’est bien trouvé. On ne manque jamais une occasion de faire la fête mais surtout, tenter de nouvelles choses. Ce gars nous a permis d’en tenter une de plus parmis tant d’autre. On s’est retrouvé avec lui avec un plaisir inéluctable. Avec Xavier si mes souvenirs sont encore intact. Son prénom peut être que je me trompe, mais son visage, ça c’est sûr, je ne me trompe pas! C’est bien lui. Notre plan s’est terminé dans une avalanche de baisers, de coups de reins, d’Eileen et moi sur lui. C’est étrange de le voir dans cet autre contexte. Et pas n’importe quel contexte en plus de ça ! Il ne m’a pas encore remarqué et je décide de lui faire signe. Il y a quand même encore une certaine distance entre nous, je reste discrète. Je ne voudrais pas le bousculer dans ses pensées non plus.

« Salut. »

Il sursaute malgré tout et tourne sa tête vers moi. Il a enfin remarqué que j’étais là et je lui tend mon sourire habituelle pour les rencontres imprévues. Il n’a pas l’air aussi réjoui de me revoir. Je lui fais peur peut-être? Il est surpris de me voir là? Je ne sais pas vraiment à quoi il pense en faite, j’attends qu’il me répond pour le savoir. Je vais vraiment finir par croire que je l’ai stoppé dans ces pensées et qu’il l’a mal pris que je l’arrête si soudainement car il ne répond pas.

« Tu te souviens de moi ? »


Je tente de l’aborder un peu plus car sa mémoire n’est pas à jour on dirait. Peut-être qu’il a pris quelque chose qui lui a fait oublié sa soirée le lendemain. Une drogue qui l’aurait éclaté au réveil, qui sait ?  

•••

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MessageSujet: Re: UN REGARD — feat Xavier. UN REGARD — feat Xavier. EmptyDim 14 Sep - 15:47

Les souvenirs sont des pestes. Elles vous font revivre des expériences que vous auriez aimé oublier, effacer de votre mémoire afin de vous libérer d'une honte ou d'un sentiment de rejet envers vous même. Xavier n'aimait pas se souvenir des choses, il aimait effacer de sa mémoire les souvenirs qui le faisait souffrir ou qui l'agaçait, des souvenirs que n'importe qui aurait aimé garder mais pas lui. Il n'aimait pas avoir honte ou être incapable de se "contrôler" dans certaines situations. Donnez lui quelques rails de coke et il est partis pour des actes irréparables tel que cette nuit avec Eileen et l'autre. Il ne se rappelait pas son nom mais son visage était ancré dans son esprit. Une rencontre organisé par cette garce d'epsilon et son attirail d'avantage. Manque de sexe depuis la rupture avec Briséis et sa mauvaise humeur vraiment horrible, un retour à San Francisco qui laissait à désirer et des incertitudes nombreuses, un coup de fils de sa part et le voilà partis pour un nuit à trois. Xavier n'avait pas envie de revoir une seule des filles de cette nuit avant des mois. C'était le fantasme de tous les hommes de passer une nuit de folies mêlant drogue, alcool et sexe avec deux femmes. Mais une fois la nuit passé, la réalité vous rattrapait et ne vous lâchait pas. Que penserait Lysa et Briséis si elles apprenaient que quelques jours après avoir rompu avec Bri, il était allé se consoler dans deux paires de bras et de jambes. Non, il ne pouvait pas se résoudre à leur dire cette partie de ses vacances. Définitivement pas. Prenant sa voiture, il alla sur le plus haut point de San Francisco. En dehors de son appartement, c'était le seul endroit où il se sentait libre. Il passait des mauvais moments depuis son retour aux USA. Entre une overdose, des vacances gâchés d'avance par un bal foireux, un couple bancal et une nuit en trio qu'il aurait préféré oublier, on se demandait si son retour n'était pas maudit. Il n'arrêtait pas d'aller de galère en galère depuis ce fameux voyage en Angleterre. Le Top of the Mark était le lieu qui le détendait. Il n'arrêtait pas de tourner en rond dans son appartement, repassant en boucle la discussion avec Lysa quelques jours plus tôt. La situation était encore un peu tendue mais meilleure qu'au départ de vacances. Néanmoins, ce n'était pas encore le meilleur. Poussant sa voiture à fond au risque de se faire arrêter par la police. Il n'en avait rien à faire, il aurait appeler ses amis blindés de fric comme lui afin de le tirer d'affaire, quitte à les rembourser par la suite et encore. Il entra dans l'hôtel, salua l'hôtesse d’accueil qui le voyait pratiquement tout les jours depuis un petit moment. Entrant dans l’ascenseur, il eut un mauvais pressentiment, comme si cette nuit n'allait pas être aussi douce et calme qu'il le voulait. Le voilà sortit de la cage de métal, la nuit fraîche du sud des États-Unis, surtout aussi proche de la mer. Il voyait la Lune, blanche et pure. Elle était belle, ronde, pleine. L’apaisant juste par sa lumière. Il resta assis sur le rebord du toit pendant dix bonnes minutes avant de revenir sur la sol en béton, ne voulant pas tenter le diable avec ses mauvaises pensées. Admirant toujours le ciel, il entendit des bruit de pas. Xavier ne se retourna pas, il n'en avait rien à faire des personnes autres que lui à présent. Et puis, tant qu'il ne venait pas l'importuner, il pouvait faire ce qu'il voulait. Il continuait sa contemplation, en plein dans ses pensées sombres et pleines de remords à cause de cette nuit. Il aurait pu dire non, il aurait pu stopper les choses, il aurait penser avec autre chose qu'avec ce qui se situait sous sa ceinture. Mais non, Xavier était un connard de première et prenait tout e qui se trouvait à porté de main. Y compris les filles. Briséis le lui reprochait tous les jours, du moins, avant qu'elle ne parte pour une île inconnue. Aucune nouvelles de tout le mois d'août, après qu'elle ne l'est larguée avec finesse et un grand discours sur la fidélité. Elle lui manquait. Et si ils se revoyaient, il était sûr qu'elle avait encore changé de coupe de cheveux. Il voyait une ombre s'approcher et s'adosser au rebords du toit. Décidément, son passé le rattrapait. L'autre fille, celle qu'il avait culbuté avec Eileen de nombreuses fois. Xavier est étonné de la voir ici et sursaute légèrement, reculant d'un pas, n'en croyant pas ses yeux. Pourquoi est-elle là ? Elle le suit ou quoi ? Il l'avait vu le regarder à l'université ou quand il rendait visite à certains amis à la confrérie. Me souvenir de toi ? Mais tu rigoles. J'aurais aimé t'oublier. On ne passe pas par quatre chemins avec lui. Droit au but et pas de détours. Il ne voulait pas la voir mais décidément, sa fierté et son orgueil de mâle le rendait plus faible qu'il ne le pensait car il ne bougea pas et resta accoudé au toit. Non, il ne bougerait pas mais toi, tu vas vite déguerpir. On ne perturbe pas le Cavendish quand il est en pleine réflexion. Elle semblait surprise de sa réponse, mais à quoi s'attendait-elle ? Il n'était pas resté au petit déjeuner afin de leur faire des pancakes à elle et Eileen. Il ne se souvenait même pas de son prénom, juste de ses capacités au lit. Tu comptes rester là à me fixer encore longtemps ou bien je dois appeler la sécurité ? Fout le camps en somme. Xavier était sur les nerfs, fallait pas le rendre encore plus énervé qu'il ne l'était. Croyez moi. Son visage d'ange n'est qu'une façade et un leurre. Il est mesquin et méchant quand il veut se débarrasser de quelqu'un. Il n'est pas le meilleur ami des pires connards de l'université pour rien. Il est à leur niveau. Très haut dans la hiérarchie des connards.
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MessageSujet: Re: UN REGARD — feat Xavier. UN REGARD — feat Xavier. EmptyDim 14 Sep - 21:45



❝ Il y a ceux que l'on croise, que l'on connaît à peine, qui vous disent un mot, une phrase, vous accordent une minute, une demie-heure et changent le cours de votre vie.
• feat. Xavier Cavendich •


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Je ne m’attendais pas du tout à me retrouver devant cette réaction complètement puéril. Ce gars qui s’était fait plaisir en aguichant sa langue entre Eileen et moi me demande de me casser et explique qu’il veut oublier. C’est bien le premier qui veut m’oublier après avoir couché avec moi. Il s’est pourtant régalé le moment présent mais il veut à présent se débarrasser de ce souvenir si alléchant. Il se fout littéralement de ma gueule, c’est pas possible. J’ai les yeux qui se déboite et mon poing qui me démange. J’ai cette folle envie de lui foutre une raclée, il se prend pour qui de me parler de cette manière ? Je comprend qu’il se soit barré au petit matin, aucune raison de rester avec nous plus longtemps c’est sûr mais il n’a pas à réagir ainsi envers moi. C’est totalement irrespectueux et je demanderais un minimum de respect, ce n’est pas comme ça que l’on parle à une femme, encore moins l’une avec qui on s’est fait plaisir. Je ne lui ai rien fait que je saches à part lui donner du désir. Je lui fais un cadeau et monsieur n’est pas content. Il veut que je dégage maintenant. Il veut que je me barre de mon endroit favori, il est fou lui. Il parle à Grace Richards là, il veut se retrouver avec des coups à la figure je crois. Sa dernière phrase a de quoi me mettre vraiment les nerfs. La sécurité, j’lui tappe la discussion à chaque fois que je viens me caler ici, alors ce n’est pas eux qui me vireront, il manquerait plus que ça.

« De un, tu me parles autrement, t’as cru que j’étais une catin ou quoi ? Et de deux, si ma présence te fais autant chier, je t’en pris la porte est grande ouverte mais je ne compte pas bouger de là. J’suis pas ton chien. »

Je desserre mes poings, lorsque je balance ce que j’ai sur le coeur, je me sens toujours mieux et je n’ai plus besoin d’utiliser la violence. Ca me permet de me calmer mais aussi de me rendre compte que je suis capable de me défendre avec des mots. Des mots qui révèlent et qui boum ! touche le mec en pleine gueule pour qu’il se la ferme et ne m’embrouille plus la tête encore plus. Je le regarde alors avec un regard hautain, celui que je fais quand je suis dégoûtée du comportement d’une personne, un comportement comme le sien.

« T’es vraiment un salaud toi. T’as du poison dans les veines, t’es lâche et t’assumes pas tes actions, bravo. »

Sur ces derniers mots, je l’applaudis et me décale de lui, prête à partir un peu plus loin. Comme je l’ai dit plutôt je ne compte pas bouger d’ici mais le lieu est assez grand pour que j’aille à l’autre bout, loin de cet être abject. Je me retourne alors et commence m’en aller. Je lève les yeux au ciel, j’ai encore du mal à croire que je laisse passer ça, la façon dont il m’a parlé comme si je le répugnais alors qu’il y a encore peu de temps, il ne pensait pas du tout comme ça. C’est bon, il faut que j’arrête de penser à ce qui vient de se passer à l’instant. Il ne veut plus rien à voir avec moi, d’accords. Il me le dit, mais pas comme ça. Si j’étais à sa place je ferais simple “ Je me souviens de toi mais je voudrais oublier cette soirée, ce n’est pas dans mes habitudes de faire ça, sauf que je n’arriverais jamais à oublier si on se côtoie donc c’est possible que tu me laisses tranquille ? ” Pourquoi est-ce que j’ai l’impression que c’est simple comme de l’eau de roche ? Ça m’aurait vexé aussi mais ça aura été son choix et je l’accepte bien puis maintenant je n’ai plus vraiment envie de lui adresser la parole, c’est tant mieux qu’il me montre tout de suite quel genre de personnalité il est. Ça m’évite de me faire ami avec des gens que je ne connais pas et je regretterais si je voyais bien plus tard la vraie apparence de la personne.

Stop, Grace. Arrête de penser à ce gars qui se trouve au même endroit que toi. Tu montres que tu es bien indifférente à sa présence et tout devrait bien se passer, plus qu’à attendre qu’il se barre et il n’allait pas rester indéfiniment là tout de même, y’a cours demain. Cours cours cours. Penser au cours me permet de penser à autre chose. Je n’ai plus son visage horrible du gars hargneux mais plutôt les devoirs que j’ai fait juste avant de partir comme par exemple; les cours sur le développement social local, le libéralisme, le néolibéralisme et l’ultralibéralisme. Sans oublier le devoir de philo-politique « Faut-il supprimer la caisse de compensation locale ? » Les cours du lycée me manque énormément, je me prenais moins la tête mais heureusement que j’écoute en cours, j’ai une mémoire auditive, ça me permet de mieux retenir tout et de mieux comprendre aussi. Oui, une mémoire auditive, je me souviens donc très bien des souffles qui se sont perdus cette nuit là, des halètements, des petits cris, des murmures dans les oreilles. Il n’arrivera jamais à oublier, moi je m’en fiche, je ne regrette pas mon geste, je regrette surtout que cette personne est un caractère de merde. Je me met à rigoler intérieurement et laisse un sourire malicieux défigurer ma bouche étant donné que je pense qu’il va être hanté par ces images pendant un bon moment. Alors s’il veut oublier, c’est peine perdu pour lui ! Je suis inoubliable, saches le. Je continue de regarder le paysage qui se défait petit à petit de ma vision tellement je m’entoure dans une bulle de pensée.

Les lumières de la ville commence à s’éteindre et l’hôtel dans laquelle nous sommes font baisser les lumières du toit, ne laissant plus que deux lanternes pour nous éclairer. Il est plus dans la lumière et moi dans l’ombre, c’est mieux comme ça.
 

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MessageSujet: Re: UN REGARD — feat Xavier. UN REGARD — feat Xavier. EmptyVen 19 Sep - 18:27

Il n'en avait plus rien à faire de n'être aimé que de quelques personnes. Il s'en foutait d'avoir cette mauvaise réputation qui allait sans doute lui coller à la peau et être un calvaire retirer de sa gueule d'ange. Xavier vivait et agissait comme il le voulait, complètement et pleinement. Son amour pour le genre féminin et son dégoût de leur manque de compréhension dans certaines situations comme celle ci. Elle ne comprenait pas que cette nuit avec elle, il tentait désespérément de l'oublier, de l'effacer de sa mémoire, de ne plus être cette personne qui voulait désespérément trouver de l'attention dans les bras d'une femme qui ne l'appréciait même pas. Alors à la voir au sommet de son antre, il avait envie de rire à en pleurer et de la traîner jusqu'en bas lui même afin qu'elle ne vienne plus l'importuner. Il détestait profondément le manque de discrétion dans des moments comme celui là. Elle avait bien vu qu'il était seul, complètement ailleurs, ne prononçant pas un mot et ne troublant pas le silence de la nuit. Mais non, elle venait, perturbait son calme presque religieux et lui donnait envie de sauter du toit alors que ce n'était vraiment pas une bonne journée pour lui. Sa vie puait la mort depuis cet appel de son père. Il avait l'impression que rien n'allait plus droit depuis qu'il avait du repartir en Angleterre. Il avait besoin d'être seul à présent, plus seul que dans son appartement où la présence de Lysa était encore perceptible, plus seul que sur cette plage à San Francisco qui avait été souillé par le nombre de vacanciers tardifs qui y restaient des heures durant. Xavier voulait du calme, du calme et encore du calme. Sa bipolarité le faisait passer par des extrêmes et il avait tellement envie d'arrêter de prendre ses pilules qu'il devait se recentrer, se rendre calme et poser et non pas en train se mettre hurler sur une jeune femme qui n'avait rien demandé au monde. Mais elle était mal tombée, et elle allait en payer les conséquences. T'es marrante toi. Tu crois vraiment que moi, Xavier Cavendish, je vais bouger alors que mademoiselle la princesse au nom inconnu se la joue demoiselle effaroucher. Je t'ai jamais demandé de coucher avec moi. Tu l'as voulu. A la base, je voulais seulement me taper Eileen et tu es arrivée comme un cerise sur le gâteau et je déteste les cerises. Xavier ne supportait pas qu'on lui pourrisse sa journée, et encore plus qu'on lui dise quoi faire. Sérieusement, elle se croyait la princesse du château au quoi. Rêve en paillette ma petite. LE roi ici, c'était lui. Son ego n'avait de mesure que se beauté et sa propension à se mettre dans les ennuis tout seul, comme un grand. Alors elle n'allait pas lui faire chier encore longtemps la fausse princesse. De un, je n'en ai rien à faire de ta tronche donc ce que tu dis entre dans une oreille et ressort par l'autre. De deux, ma lâcheté ne concerne que moi et tu n'as aucuns droit de me traiter comme ça si tu ne sais pas la moitié de ma vie donc tu la fermes et TU DEGAGES ! Et voilà, elle l'avait énervé. Xavier sentait les veines de son front et de son cou pulsé, complètement folle et indépendante de sa volonté. La colère était rapide chez lui, il n'avait presque aucun self contrôle, complètement fou dans son attitude. Il avait cette envie de tout casser et la voir détaler devant lui, les yeux sombres de colère le rendit presque honteux de sa colère. Elle ne lui avait rien demandé si ce n'est si elle se souvenait de lui, rien d'autre. Mais Xavier prenait tout mal ces temps ci, il devenait plus susceptible, moins tolérant. Il ne l'était déjà pas énormément, mais c'était pire à présent. Il essayait de se calmer et accueillis avec bonheur le peu de luminosité restante sur le toit à cause de l'heure tardive à San Francisco. Il s'assit sur le rebord du toit, comme il l'avait fait précédemment. Cette proximité avec une possible chute le calmait bizarrement, comme si il vivait les dernières heures de sa vie et qu'il devait se remémorer tout, absolument tout. Comme la relation qu'il avait avec Briséis et ces instants de bonheur qu'ils ont vécu ensemble, son amitié exceptionnelle avec Zadig qu'il a risqué de ruiner en couchant avec Eileen, sa petite sœur Milena qu'il veut protéger de tout mais qu'il veut voir heureuse avec son sauveur, et Lysa. Le meilleur pour la fin que l'on dit, mais cette petite boule d'énergie blonde le rendait fou et faisait ressortir le pire comme le meilleur en lui. Il se voyait devant elle, son cœur mit à nu et ses yeux lui suppliant de lui pardonner, de le comprendre comme il le faisait avec elle. Lui qui comprenait le calvaire par lequel elle était passée. Il se calma, progressivement, lentement, doucement. Il était resté ainsi pendant au moins vingt bonnes minutes quand il décida de prendre son courage à deux mains et d'arrêter de faire l'enfant. Il avait vingt-cinq ans à présent, il était bien trop âgé pour réagir comme il venait de le faire. Non. Il alla voir la jeune femme, ne voulant pas qu'elle pense qu'il n'était qu'un lâche obnubilé par lui même et seulement lui même. Il était bien obnubilé par lui même mais il changeait, il devenait moins lâche. Il le devait à Lysa, pour elle et pour Briséis. Il avait foiré royalement sa relation avec les deux et savaient qu'il devait faire ses preuves. Hey, hey ! Hum, je suis désolé pour tout à l'heure. Enfin, pas totalement parce que t'es vraiment un chieuse apparemment . . . mais comme mes meilleures amies, tu es aussi chieuse qu'elles. Enfin, bref, désolé. Il partit, voulant descendre de ce toit et laisser derrière lui cette impression flou qu'elle avait sans doute de lui. Tirant la lourde porte en métal vers lui, il se retrouva à la tirer bien trop fort par rapport à d'habitude. La porte ne bougeait pas, elle était fermée, à clé, alors qu'il était sur un toit, en plein mois de septembre, et qu'il commençait à pleuvoir faiblement. Putain, y'a qu'à lui que ça arrive des merdes pareilles. Heu, je crois qu'on a un soucis ici. Se gratter la tête dans des instants pareils ? Oui, exactement.
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MessageSujet: Re: UN REGARD — feat Xavier. UN REGARD — feat Xavier. EmptyVen 19 Sep - 22:57



❝ Il y a ceux que l'on croise, que l'on connaît à peine, qui vous disent un mot, une phrase, vous accordent une minute, une demie-heure et changent le cours de votre vie.
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Je finis par oublier ce qui me mettait en colère, j’ai fini par soulager ma conscience en fermant les yeux très fort et en laissant deux larmes couler le long de ma joue. Je passa ma langue en dehors de ma bouche pour les rattraper. Les larmes sont salés, je prend toujours un malin plaisir à m’en enivrer, en avoir le goût jusque dans la bouche. Je suis recroquevillée sur moi-même, mes jambes au niveau de ma poitrine et les mains qui les maintiens, je commence à sentir le froid monter en moi. J’ai beau commencer à me refroidir, je ne partirais pas tant qu’il ne sera pas parti le premier. Il m’a assez humilié comme ça pour que je lui donne cette satisfaction. Je ne suis vraiment pas du genre à pleurer pour rien, mais je pense que cette fin de soirée était la goutte de trop, celle qui fait déborder le vase. Je suis ce poisson qui tombe de son bocal, j’étais à la limite de tomber et d’un claquement de doigt, ce gars m’a renversé. Je n’ai dit que six mots et il s’est mis dans un état tellement colérique que je n’ai pas pu me retenir plus longtemps et je m’en suis allée. Il y avait dans son regard, le même que celui d’Harper. Un regard de haine qui me disait « pourquoi t’es là? pourquoi t’existes? » et ces mots ressemblent au même discours. Oui, Grace. Personne ne veut toi, tout le monde préférerait que tu ne sois pas là, tu es toujours en trop, tu devrais t’en aller, pour toujours. Oui voilà, c’est ce qu’elle pense et c’est ce qu’il pense aussi. Alors oui, mes larmes coulent, qu’importe si je n’ai pas l’air aussi forte que je ne le suis d’habitude. Tant pis si je montre mon côté sensible, mon côté où je manque de confiance en moi. Je suis loin de me prendre pour une princesse, j’essayais juste d’être sociable, rien d’autre et ce n’est pas parce que je ne connais pas sa vie que je ne peux pas le traiter de salaud après ce qu’il m’a dit. Comment des personnes peuvent-elles s’en prendre à d’autres comme ça ? J’essaye toujours de les éviter ceux-là, mais là c’est trop tard, il est arrivé d’un seul coup et j’ai du l’affronter de plein fouet et je n’ai pas su esquiver sa colère, son mal-être, son arrogance, sa désinvolte. J’ai beau me dire que je ne mérite pas ça, je pense être la seule à le penser.

Ma tête enfouie dans mes genoux, je la relève après avoir pleuré quelques larmes et me remet à regarder la vue. Elle m’aide à oublier mes soucis, si j’étais venue ici au départ c’était pour ça et non pour en rajouter sur la liste. Pour oublier mes problèmes familiaux, mon amour pour un homme qui ne me montre pas son coeur, qui se cache et qui me tourne le dos pour éviter la dispute, la discorde. Je vais le perdre, je le sais. Je ne pourrais plus lui tenir les mains, je ne pourrais plus sentir son odeur sur moi, non c’est déjà fini en avance. Nous sommes au courant de notre maudit destin mais nous continuons quand même cette passion infini. Ma vue est floue, je regarde dans le vide. Je n’entend pas les bruits de pas qui s’approche de moi, ce n’est que lorsqu’il commence à parler que je me rend compte de la présence de ce.. vaurien. Sa voix me surprend et je sursaute, sortant de mes pensées. Je me dépêche d’essuyer mes larmes avant qu’il ne le remarque. Je ne voudrais pas qu’il me prenne par pitié maintenant. Il ne manquerait que ça. Il commence des excuses, je ne m’attendais pas à ça. Il se permet quand même de me traiter de « chieuse » ce qui ne me plaît pas forcément. Peut-être parce qu’avec tout ce qu’il m’a dit, c’était le mot de trop.

« Chieuse ? Excuse moi d’être une chieuse ô grand Xavier Cavendish désolé d’être une chieuse parce que je t’ai adressé la parole ! »

Et je l’imitais, j’imitais la tête qu’il a fait tout à l’heure quand « monsieur » a mentionné son nom comme un titre de fierté. Comme si le fait qu’il soit un Cavendish va changer les choses, ces actes vont devenir moins atroces et plus facilement pardonnable. Je le laisse tout de même terminer sa phrase et je me calme. Ils comparent ce défaut avec ces meilleures amies et je ne sais pas si je dois prendre ça pour un compliment mais ça me permet de me calmer.

« La princesse Grace Richards te pardonne. » lui dis-je sur le ton de l’ironie.

Je voulais que cette histoire en finisse le plus rapidement possible. J’ai compris la leçon, commencer à se calmer avec les rencontres, éviter d’aller voir n’importe qui même si j’adore venir voir les gens et tenter de les connaître mieux. J’ai juste du mal avec ce genre d’individu qui regrette leur action et s’en prenne ensuite aux autres. Cette fois-ci, j’entend ses pas qui reviennent vers moi alors qu’il était enfin prêt à partir. Ce n’était pas trop tôt puisque je commençais à sentir la pluie tomber sur moi et ce froid me glacer le sang. Mais non, il revient quand même et avec un air un peu perdu m’expliquant que nous étions à présent enfermer en haut, tous les deux. Rien que tous les deux, pendant plusieurs heures et sous cette pluie qui commence sérieusement à tomber fort.

« Oh. Non. »

Ce sont les seuls mots qui sortent de ma bouche. Je passa ma main dans mes cheveux, signe de mon impuissance dans une telle situation. Et je me laisse tomber encore plus bas que je ne l’étais, ce qui veut dire, complètement allongée. Je me redresse tout de même rapidement pour essayer de trouver une solution, je fais les cent pas sans rien trouver. Je ne porte qu’un simple haut. Je n’ai ni gilet, ni écharpe, ni veste. J’ai encore du mal avec ce changement de temps, pour moi septembre est encore la saison de l’été mais non pauvre cruche. En septembre, il pleut et tu te retrouves enfermée avec un gars qui te déteste malgré ces excuses. Je grelotte encore et encore, c’est parti pour au moins une semaine au lit si ça continue comme ça. Mes cheveux sont trempés et l’eau dégouline sur mon visage, Xavier est dans la même situation que moi.

« Je ne trouve rien pour nous sortir de là. »

Pourquoi moi ? Pourquoi c’est moi qui me retrouve enfermée, sous la pluie, avec un froid à tomber par terre et avec un gars odieux qui te prends pour une moins que rien. Pourquoi moi ? Si quelqu’un voulait me punir de toutes mes erreurs durant ma vie, c’est gagné. Je ne me suis jamais sentie aussi mal avec quelqu'un.  
 

•••

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MessageSujet: Re: UN REGARD — feat Xavier. UN REGARD — feat Xavier. EmptyJeu 2 Oct - 22:25

Le vide complet dans le coeur de certains était étonnant, troublant, perturbant comme jamais aucune autre chose ne pourrait l'être. Xavier avait l'habitude d'être pris pour un homme sans coeur, pour une personne qui ne s'intéressait à personne. Et dans la plupart des cas, c'était bien vrai. Il s'en fichait de faire pleurer une serveuse parce que son café était trop chaud et qu'il le voulait tiède, il s'en fichait de mener la vie dure à certaines filles de son passé et les rendre complètement folle, il s'en fichait de passer pour le con de service dans la classe même si il avait les meilleures notes à tous les partiels et examens terminaux. Non. Xavier s'en fichait de paraître pour un sans coeur même si il n'en était pas un. Il avait un coeur, un coeur qui avait mal, qui se battait chaque jour pour qu'on le remarque, un coeur qui saignait encore et encore après un baiser doux et agréable mais troublant. Il ressentait tout, il voyait tout mais occultait une grande part de tristesse. Il ne voulait pas qu'on trouve ses points faibles, ses erreurs, ses blessures les plus profondes. Il était fort. Il était Xavier Cavendish. Il arrivait  à vivre une vie démente en ayant un passé horrible et un futur tellement incertain. Il ne voyait pas pourquoi on ne l'acceptait pas comme il était mais voyait pourquoi on ne l'aimait pas. L'acceptation et l'amour sont deux choses distinctes et il s'en rendait parfaitement compte. Lysa l'aimait, elle l'aime, il le sait. Mais elle n'accepte pas qui il est, sa manière d'agir dans certaines situations très délicate. Alors, dans celle ci, sur ce toit de malheur avec Grace, il ne voulait qu'une chose. Partir. Partir loin et ne plus jamais se retourner. Il y avait une chose qu'il détestait énormément, c'était de se retrouver confronté à une erreur de parcours et elle en était une. Jolie, attirante, drôle dans d'autres circonstances, mais une erreur tout de même. Elle lui rappelait un été misérable où il n'avait pas été à la hauteur d'une relation qui aurait pu être merveilleuse, une relation qui avait pratiquement détruit son amitié avec Briséis et avec Lysa. Il lui en voulait de faire ressortir des souvenirs pas douloureux mais honteux. La honte est pire que la douleur, car la douleur s'arrête quand la honte vous poignarde jours après jours, années après années. Il y a un médicament contre la douleur, on peut l'arrêter et ensuite la reprendre peu à peu, s'y habituer. La honte vous ronge de l'intérieur, elle vous fait vous sentir comme une sous merde qui n'a rien de bon en vous et vous rend affreux avec les autres. Alors oui, Xavier n'était pas un con sans coeur, il était un con avec un coeur. Et c'était le pire de tout. Car ce genre de mec, on ne peut que leur pardonner, on ne peut pas leur en vouloir trop longtemps. Il vous charme avec ses beaux yeux verts et son sourire amoureux. J'ai l'habitude des chieuses. Ne t'en fais pas pour ça. Elle est une princesse, ils allaient s'engueuler encore longtemps comme ça. C'était ce qui faisait son charme à la Richard. Car il connaissait son nom à présent et ne comptait pas l'oublier de si tôt. Elle semblait intéressante, de celle qui sont inoubliables. Néanmoins, Xavier s'était fait une promesse, ne plus déconner avec les jeunes inconnues et il ne connaissait que son nom. Princesse, ça reste encore à vérifier hein ! Se charrier comme ça après une dispute, il n'y a rien de mieux. Le temps était venu de repartir, de rentrer chez lui, de poser sa tête contre son oreiller et de laisser Morphée le débarrasser de sa honte crasseuse et malodorante. Mais le destin en avait décidé autrement. Le destin avait décidé de les coincer sur ce toit avec une pluie imminente. Une pluie qui leur tombait à présent dessus et qui prenait un malin plaisir à infiltrer leur vêtement. Voilà, le karma. Ce foutu karma qui punissait deux idiots sur un toit. Grrrr, il aurait mieux fait d'aller dans un bar pour se soûler malgré qu'il avait promis à Charlotte qu'il avait stopper certaines activités illicites. Putain, j'aurais du aller me soûler au bar ! Il regrettait beaucoup de choses ces temps ci le Xavier. Allant s'abriter comme il le pouvait sous le auvent en face de la porte, il prit la main de la jeune femme dans la sienne et mis sa veste sur sa tête et sur celle de Grace. Il était gentil un minimum quand même. Lourd, arrogant, narcissique, égocentrique mais gentil tout de même. Il n'était pas une ordure de première qui s'en foutait de tout le monde, il avait un minimum de compassion et la tenue de la jeune femme ne la protégeait pas de grand chose. Bon, dis moi, tu t'y connais en crochetage de serrure de porte blindé ou bien, on commence à crier à l'aide dès maintenant ?!  
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MessageSujet: Re: UN REGARD — feat Xavier. UN REGARD — feat Xavier. EmptyVen 3 Oct - 15:23



❝ Il y a ceux que l'on croise, que l'on connaît à peine, qui vous disent un mot, une phrase, vous accordent une minute, une demie-heure et changent le cours de votre vie.
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J’ai noyé mon chagrin dans le creux de tes reins, j’ai noyé ma tristesse dans le creux de tes fesses, j’ai rangé mon ennui dans le bleu de la nuit. Laisse moi maintenant te prendre la main, rien que pour une dernière fois. Oublions les regrets que nous avons pu avoir, vivons sans nous soucier du passé.

Je sens sa main chaude prendre la mienne. Je le regarde intriguée, je le regarde comme je ne l’avais jamais regardé. Une fois j’étais sous son emprise le temps d’une nuit, il y a encore qu’une heure je ressentais de la haine envers lui, et à présent, il me protégeait de la pluie en me couvrant de son manteau et en m’attrapant la main. J’étais collé contre lui, sa veste ne proposait pas en option taille xxl histoire d’avoir de la place pour deux, il n’avait d’ailleurs même pas l’option parapluie alors il était déjà assez difficile comme ça de nous protéger. Mon coeur s’emballa sans grande raison. J’avais déjà été dans une position bien plus proche de lui, mais là tout de suite, je ressentais de l’attention à mon égard. Je n’étais plus le passé qu’il voulait oublier, j’étais rien qu’une fille en détresse qui se prenait la pluie. Il n’était plus l’homme arrogant, insensible et connard d’il y a une heure même pas. En un rien de temps, il était devenu attentionné, affectueux et agréable. Presque charmant, je dirais. J’oubliais presque que j’étais trempée et que j’avais froid. Son corps contre le mien est tellement chaud. Les hommes sont toujours chaud, j’aime être dans leur bras, moi qui suis toujours complètement gelée. Il me rappelle notre situation quand il me demande si je sais comment ouvrir une porte fermé. Je rigole légèrement, même un cambrioleur ne saurait comment ouvrir cette porte blindé. Cet hôtel reste tout de même celui qui est le mieux vu de tout San Francisco, il y avait même des célébrités connues qui dorment ici. Il nous est impossible de l’ouvrir rien qu’avec une barrette ou une épingle qui trainerait dans le sac. Et puis je ne porte pas de barrette et personne n’a de trombone ni dans son sac ni dans sa poche. Et puis crier à l’aide n’allait pas nous servir à grand chose. Nous étions tout en haut, personne ne pouvait nous entendre, ni à l’intérieur, ni à l’extérieur.

« Tu penses vraiment qu’il y a une chance qu’on nous entende de là où on est ? Parce que je n’ai encore jamais cambriolé d’hôtel donc pour la porte blindé, on peut oublier l’idée de tenter de l’ouvrir. »

Nous nous retrouvions toujours au même point. Rien à faire pour sortir de là. Nous n’allions tout de même pas resté là jusqu’à l’ouverture à sept heure du matin ? Nous avions cours en plus le lendemain et j’ai déjà raté une journée entière à cause de la soirée chez les epsilons avec Zach. J’ai beau faire partie des omégas, si je rate encore des heures je ne vais plus pouvoir m’en sortir. Il ne faut pas croire mais la présence en cours et important sinon ils nous aient impossible de comprendre. Il nous faudrait des heures et des heures de réflexions sur le sujet. C’était le problème d’être en politique. J’ai beau adoré ce que je fais, ça reste dur si je n’ai pas les cours de mes professeurs. Il était déjà une heure du matin, c’est d’ailleurs surement la raison pour laquelle la porte était fermé. J’aurais dû le savoir puisque l’hôtel a toujours peu que quelqu’un rentre par effraction en grimpant l’immeuble et passe par la terrasse. C’est vrai que c’était faisable avec l’équipement qui va avec. Il suffit d’être assez fort en escalade, d’une corde, d’un crochet, enfin tout ce dont on a besoin pour escalader habituellement. C’était en plus très facile de s’en procurer.

« Et pourquoi on essayerait pas d’escalader jusque dans la chambre en dessous ? »


Oui bon c’était beaucoup de folie, mais regardant souvent en bas, j’ai pu remarquer que ce n’était pas très difficile d’atteindre la fenêtre. Tant pis pour le prix que ça me coutera, je peux casser la vitre et la repayer plus tard. Et puis, c’est eux les fautifs, ils auraient du vérifier qu’il n’y avait plus personne.
 

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MessageSujet: Re: UN REGARD — feat Xavier. UN REGARD — feat Xavier. EmptyDim 12 Oct - 17:58

La panique survient lors de moment de stress, de peur, d'angoisse et de détresse. On ressent une panique incommensurable lorsque l'on entre à l'hôpital, on panique lorsque l'on se fait voler, on panique lorsque l'on est bloquer sur le toit d'un hôtel immense en pleine nuit alors qu'il pleut et que l'orage est proche. Xavier n'était pas du genre à rester calme en n'importe quelle circonstance. Non. Lui, il panique et vite. Il panique avec l'approche du danger, de la peur. Il ne peut pas rester enfermé sur un toit. Il ne peut pas être coincé quelque part sans paniquer. L'heure de prendre ses médicaments approchait à grand pas en plus et il n'en avait pas sur lui. Il était partit, les mains dans les poches pratiquement. Il ne pensait pas se retrouver dans cette maudite situation avec une fille qu'il ne connaissait que dans son lit et nulle par ailleurs. Il ne voulait pas rester là, il ne pouvait pas. Il avait fait le gentleman, il avait aidé un peu la jeune femme, il l'avait abrité avec un peu de sa veste, ne voulant pas qu'elle soit complètement trempé et malade à n'en plus finir pendant des semaines et pour surtout qu'elle ne lui en veuille plus pendant tout le reste de l'année d'avoir été l'idiot qui n'avait pas eut la décence de lui offrir un petit abris alors que la pluie s'abattait sur eux de manière implacable. Non. Il ne voulait. Et puis, ça ne lui coûtait rien, si ce n'est un peu de chaleur humaine lui qui était toujours un peu froid. Il n'était pas chaud, il n'avait pas le corps chaud. Il était toujours de la même température que l'air autours lui, surtout quand il faisait froid. Il avait la peau glacé par la pluie et la panique commençait à monter en lui. Tu vois, là. Je suis en train de paniquer. Parce qu'avec la température qui chute littéralement le soir à San Francisco, on peut être retrouvé le lendemain, mort d'hypothermie, alors propose une bonne idée s'il te plait. Il était littéralement en train de péter un plomb. Il ne supportait pas la pression. Il disait, faisait n'importe quoi. Il ne réfléchissait pas raisonnablement. Il laissait juste parler sa panique et sa peur. Il avait l'impression d'être un de ces gamins qui s'enfermait sur le toit de leur maison afin de ne pas entendre les cris de leurs parents. Sauf qu'il était coincé à présent. Il ne pouvait pas sauter bien sur, sinon ils atterriraient comme une crêpe sur le sol et on ne retrouverait que des fragments, des pièces détachés de leur corps. Non. Je ne vais pas escalader un hôtel de TRENTE ETAGES ! Tu as perdu la tête ou quoi ? Impossible pour lui de passer par dessus les rambardes sécurisantes qui le protégeaient du sol si lointain. Non. Hors de question. Sentant un poids lourds dans sa poche, il prit son téléphone dans sa main. Pourquoi on y a pas pensé avant ?! Nos téléphones. J'appelle les pompiers, appelle la réception. On ne va pas mourir d'hypothermie ce soir. Prenant son téléphone avec sa main encore libre et gelée, il composa le 911 afin de contacter les pompiers pendant que Grace s'occupait de la réception de l'hôtel. On ne savait jamais mais il commençait à ne plus sentir ses pieds dans ses chaussures trempés et pleines de pluie. Quand à Grace. Elle aurait bien besoin d'une bonne couverture chauffante et d'un bon bain chaud afin de faire remonter sa température car elle était complètement gelée. Allo, il nous faut de l'aide. Ici Xavier Cavendish, je suis avec Grace Richards et on est coincé sur le Top of the Mark. Oui je sais qu'on est de idiots mais si vous rappliquez pas, je vous collerais un procès aux fesses alors bougez vous. Raccrochant après avoir bien crier sur la pauvre hôtesse qui passait les appels, Xavier s'appuya sur la porte blindée. Ils ne devraient plus trop tardé à présent. Passant un bras par dessus son épaule, il essaya de la réchauffer avec le peu de chaleur qu'il lui restait. Dans quel pétrin s'était-il encore fourré ?
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MessageSujet: Re: UN REGARD — feat Xavier. UN REGARD — feat Xavier. EmptyDim 12 Oct - 23:02



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Crise de panique, voilà ce qu’il était en train de faire. Plus il s’affolait, plus il m’inquiétait. Je ne savais vraiment pas quoi faire dans ce genre de situation. Je le sens qu’il n’aime pas la situation qu’il est en train de vivre, je le sens pas la poigne de sa main sur la mienne qui tente presque de casser mes os dans mes doigts. Lorsqu’il me sort que nous pouvions mourir à cause de la température, il me glace littéralement le sang au point de réfléchir sérieusement à une idée de nous en sortir de là. Malheureusement, mon idée a le don de l’angoisser encore plus qu’il ne l’était déjà.

« Ok, ok, j’ai rien dit ! »

Il était plus sain de me taire plutôt que de sortir une nouvelle idée, il finira par me jeter de l’autre côté des rembarres à force de chercher des issues de secours impossibles à mettre en place. Je sens l’eau couler dans mes cheveux déjà trempés, les gouttes dégoulines une par une sur ma peau, mes lèvres commencent à virer au violet et je tremble comme je n’ai jamais tremblé. J’ai vraiment cru que Xavier allait finir par frapper quelque chose, j’ai même pensé que ça pouvait être moi, mais au lieu de ça il eu une idée tout à fait logique qui ne nous avait pas traversé l’esprit. Nos téléphones. Tandis qu’il appelle les pompiers, je me charge d’essayer de joindre l’hôtel. Tandis que les secours lui ont répondu, je suis à mon troisième appels. Au bout du quatrième quelqu’un finit par répondre. Il pense que c’est un canular mais je leur fais vite comprendre que s’en n’est pas un.

« Dépêchez-vous s’il vous plaît, nous sommes en train de mourir de froid. »

Comparer à Xavier, je savais parler correctement aux gens. Je ne doute pas que c’est dû à son éducation. La plupart des adolescents riches parlent ainsi, pensant qu’ils peuvent parler comme bon leur semble à qui ils veut, comme s’ils étaient supérieurs à tout le monde. N’étant pas naît dans la richesse, je ne connais pas ça pour ma part et je continue de penser que leur éducation et bonne à être à la poubelle si on ne veut pas finir peupler de riches égoïstes et narcissiques. Après, la situation dans laquelle nous sommes pourrait être la raison de sa colère au téléphone, je ne peux pas savoir, Xavier peut être à un moment gentil puis à un autre insupportable. Avec le peu de temps passé avec lui, il me perturbe plus qu’autre chose. Surtout qu’à la fin de son appel, il est de nouveau calme. Il me prend dans ses bras, et je me sens alors en sécurité alors qu’il n’y a pas de grande différence. C’est bras semble faire barrière avec tout danger, j’ai presque l’impression de pouvoir trouver chaleur mais rien n’y fait, la pluie continue de couler sur nous autant qu’il y a encore une minute. Il y a quelques minutes de silence, je ne sais pas quoi lui dire, je suis encore assez surprise de son geste et j’ai peur que si je parle, ses bras me laisseront tomber.

« Merci. » lui murmurais-je.

A ce moment là, l’homme que j’ai eu au téléphone - je pense - ouvre enfin les portes du top of the mark. Il a deux peignoirs de l’hôtel à la main et il nous les enfilent lorsque nous rentrons à l’intérieur.

« Mon dieu, vous êtes frigorifiés. On est en train de vous préparer une chambre ne vous en faites pas, nous n’allons pas vous laisser partir comme ça. Les pompiers ont appelé et je leur ai prévenu que je m’occupais de vous. »

Je bénis alors l’homme qui venait de nous dire la plus belle nouvelle à ce moment présent. Je tremblais encore dans mon peignoir, les gouttes d’eau coulant encore de mes cheveux sur mes joues. J’étais blanche, je ne me sentais pas vraiment bien. L’homme nous amène alors dans notre chambre et surprise lorsqu’on remarque que nous n’en avons qu’une. En même temps, c’est déjà beaucoup demandé qu’une chambre respective dans l’hôtel le plus luxueux de San Francisco. Je m’en fichais un peu beaucoup à vrai dire de devoir dormir dans le même lit ou dans la même chambre que Xavier, combien de fois je m’étais retrouvée à dormir avec des amis. Mais Xavier ne me considérait pas comme une amie et je ne savais pas comment il allait réagir à cette annonce.

« Je reviens, je vais vous chercher des vêtements de rechanges. »

L’homme s’en va et nous nous retrouvons de nouveaux que tous les deux. Une gêne envers lui s’installa. Nous n’étions plus dans la même situation que tous les deux, c’était assez étrange de passer au moment où il tente de me réchauffer en me prenant dans les bras à ce moment ou nous nous fixons l’un en face de l’autre sans savoir quoi nous dire.

« Je pense qu’il n’y a qu’un bain. »

C’était un peu bête de dire ça dans ce moment crucial, mais il fallait nous raisonner deux secondes. Nous étions autant l’un que l’autre froid comme l’eau en Alaska et nous avons tous les deux besoins d’un bain chaud où nous relaxer.

« Tu peux y aller, j’attendrais si tu veux. »

Il en avait déjà fait beaucoup pour nous. D’abords, il m’a réchauffé comme il a pu, il m’a filé sa veste quitte à avoir plus froid que moi, il nous a évité la mort en refusant ma proposition d’escalader l’immeuble et surtout, il nous avait sorti de là en ayant l’idée la plus logique qui soit dans ce genre de situation.
 

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