the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Partagez

Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\ Empty
MessageSujet: Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /! hot /! Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\ EmptyJeu 3 Oct - 16:17

Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce.

C’était donc ça, l’université. Non pas « l’université de Berkeley », parce que je pense qu’au fond, elles se ressemblent toutes. Des étudiants à perte de vue. Un établissement dans lequel se côtoient hommes et femmes, blancs et noirs, librement. On aurait pu croire qu’au bout de six ans à étudier à la maison de mon tuteur, et je précise bien ‘sa’ maison parce que je ne me sentirais jamais chez moi dans un lieu que je n’aurai pas moi-même choisi, j’aurai appris avec moins de surprise qu’en le découvrant ‘physiquement’ que les hommes et les femmes, que les noirs et blancs peuvent travailler ensembles. Je crois me souvenir qu’à Moshi, en Tanzanie, ce n’était pas le cas. A Moshi, les blancs n’osaient pas venir troubler la quiétude des noirs, et les noirs non plus d’ailleurs. A Moshi, les filles étudiaient de leurs côtés, les garçons du leur. Voilà pourquoi, aujourd’hui, je suis un peu surpris. Un peu, parce que je ne montrerai pas mes émotions devant ces gens-là. Je ne les connais pas, ils ne me connaissent pas. Notre rencontre ne sera que le fruit du hasard et de brefs intérêts communs avant que nous retournions dans l’anonymat les uns des autres. Quel intérêt aurais-je donc à me familiariser ? A m’intégrer comme on emploie généralement ce terme comme synonyme d’ « amitié » ? Aucun. Mon sac sur l’épaule, je suis immobile depuis trop longtemps maintenant. Je remarque en faisant mine de ne pas les avoir vu, mes futurs ‘compagnons d’amphithéâtre’ pour certains, de parfaits inconnus pour d’autres, m’observer comme on observe un animal en cage. Curieux, attentif au moindre détail. Les chuchotements interrompent brutalement ma méditation. Sur mon passage, alors que je me dirige vers ma chambre de confrérie, j’entends des voix qui s’élèvent. Certains me qualifient de ‘géant’, d’autres d’ours ou de montagne. Certains sont sensibles à mon charme venu d’Afrique, à mes muscles ou à mon air ‘sauvage’, d’autres au contraire sont rebutés d’avance par cet aspect. Qu’importe, je ne fais attention à aucun d’entre eux. Nul n’est digne de confiance, nul ne saurait me comprendre.

Voilà 1 mois maintenant que je suis officiellement étudiant à l’université de Berkeley. Un mois que je côtoie sans le vouloir véritablement, les étudiants de mon âge, souvent plus jeunes, rarement plus âgés. J’ai découvert que j’étais popularité, bien malgré moi. On a voulu m’engager dans l’équipe de rugby, sans doute que ma carrure offrirait un bon divertissement aux spectateurs lorsque j’écraserai l’un des joueurs de l’équipe adverse. J’ai refusé. Je n’ai jamais aimé les sports d’équipe. Ni la violence, même dans le jeu. Lorsque je suis en cours, je ne jette aucun regard aux autres, sentant pourtant leurs yeux me suivre jusqu’au bout de ma rangée, bien loin de l’attroupement qui s’était formé d’année en année. Tous se connaissaient. Je ne connaissais personne. Peut-être que certains auraient aimé faire ma connaissance, mais il ne fallait pas compter sur moi pour les approcher. Ils me craignaient autant que moi. A la différence près que j’étais seul, et qu’ils étaient nombreux. Ils me rappelaient presque ces blancs, ces braconniers qui avaient assassiné mon père pour cacher leurs penchants meurtriers. Souvent seul dans mon coin, je réfléchissais, tout en répondant mentalement aux questions des professeurs. Je dois tout de même vous avouer que je les trouve très tolérants, ces blancs-ci. Certains sont même…beaux, d’une certaine manière. Je ne les connais pas assez pour pouvoir me faire une opinion objective.

De retour dans ma chambre, après trois heures passées à écouter l’histoire des Etats-Unis à travers les âges, je m’apprête à prendre un bain bien mérité. L’une des choses que je regrette de mon enfance, le fait de ne pas en avoir pris suffisamment. Les douches à Moshi, sont comme les bananiers en Arctique. Déboutonnant peu à peu ma chemise et retirant mon ceinturon, ainsi que mes chaussures en les rangeant bien là où personne n’aurait dans l’idée de songer à ce que je lui ‘vole’ son espace vital –puisque nous étions plusieurs à partager la même chambre- je me retourne lentement vers la porte d’entrée. J’ai cru sentir un regard courir le long de ma colonne vertébrale. Léger, mais persistant. En effet, il y a un jeune homme devant l’entrée. Qui est-ce ? Et pourquoi me fixe t-il avec ces yeux là ? Serait-il lui aussi nouveau à Berkeley ?


.


CODE TOXIC GLAM

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\ Empty
MessageSujet: Re: Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\ Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\ EmptyVen 4 Oct - 6:24



Cours de musique. "C'est faux." L'étudiante retire sa flûte traversière de ses lèvres puis, tremblante, elle reprend. Deux notes plus tard, je recommence. "C'est toujours faux." Une goutte de sueur commence à couler le long de la tempe de la blondinette. Elle reprend, son souffle erratique s'échoue dans l'instrument, des notes sortent à nouveau. Avec une balle rebondissante dans les mains que je tape par terre depuis le début du cours, je m'amuse à faire courir mon regard inquisiteur sur elle, un franc sourire d'emmerdeur s'installe sur mon visage. Elle prie intérieurement pour que je ne dise rien... alors, je mime avec mes lèvres le "c'est encore faux" qui l'achève. Cette fois, elle se met carrément à pleurer et à s'enfuir de la salle de musique où le cours le plus stressant de la semaine se déroule. Le plus stressant pour les autres car, personnellement, je m'amuse comme un petit fou. Le prof me regarde sévèrement alors que j'hausse les épaules avec une désinvolture prétentieuse. "J'lui rend service, c'est tout. Elle joue comme une tanche, elle n'a aucun sens du rythme et elle prétend qu'elle a fait le conservatoire ! À moins d'avoir eu son diplôme avec un jury de sourds, j'vois pas d'autre explication." Je pouffe de rire en jetant ma balle en l'air pour la rattraper sous le regard médusé du reste de la classe. Les gens me craignent, me détestent ou m'admirent. Mais ce qui gêne le plus, c'est que je sois le meilleur de la promotion, et de loin. Je ne bosse jamais, ne suis que peu de cours et pourtant, dès les premiers examens, je caracole en tête avec des notes qui frisent l'indécence. Quand on naît avec les mêmes dons que Mozart, la musique ne devient pas une discipline, mais une vocation. Une science pour laquelle je suis Einstein. Le messie. Et modeste, en plus. Lorsque la cloche sonne, je suis le premier à prendre la porte, un joint collé derrière l'oreille pendant que je regarde mon téléphone. Être un Gamma, c'est vraiment le pied. On s'écarte sur votre passage de peur d'être sujet à votre tendance à la connerie absolue. J'observe les autres en coin comme des bêtes curieuses, comme des marionnettes dont je pourrais tirer les fils si l'envie s'en fait ressentir. Même si je fais légèrement plus profil bas ici qu'en Russie, je ne peux pas m'empêcher d'assouvir ce besoin de faire régner le chaos autour de moi. Quand je lève la tête après m'être allumé ce joint, j'aperçois le médecin de la fac en pleine discussion avec... avec mon frangin. Merde. Je fais demi-tour pour me planquer derrière un pilier massif et je les contourne soigneusement en veillant à ne surtout pas rentrer dans leur champ de vision. Clives, j'veux pas le voir, il m'inspire pas confiance. Et mon frère... Je l'aime bien, mais si c'est pour encore devoir mimer d'être attentif à ces pseudos-conseils de santé dictés par la blouse blanche qui lui fait office d'oncle de substitution, non merci. Une autre fois. Ou alors quand je serai suffisamment défoncé pour ne rien comprendre à ce qu'il me dira. Je marche en direction du pavillon des Lambda où je dois récupérer les quelques affaires que j'y ai laissé avant de déménager vers mon autre confrérie. Des bricoles sans importance, des choses qui peuvent traîner sans que ça me porte préjudice. Je jette le mégot au sol puis je rentre à l'intérieur du bâtiment, main dans les poches et dégaine qui fait s'écarter les frileux. Je grimpe les marchés jusqu'à mon ancienne chambre et là, quand je veux franchir la porte ouverte, je reste sur le pas. À l'intérieur, il y a un homme qui se déshabille, je bloque sur son dos avec un manque flagrant de subtilité. Ses muscles roulent sous sa peau ébène, sa carrure est celle d'un sportif de haut niveau, ses cheveux longs retombent sur ses omoplates parfaitement dessinées. Et un fessier, mes aïeux... Bombé sans être vulgaire, musclé, galbé... J'y mordrai dedans sans me faire prier. Un sourire prédateur commence à naître sur mon visage, il s'affirme lorsque l'inconnu se tourne pour me faire face. Le devant envoie autant de rêve que l'arrière. Et il n'est que torse nu. Dommage. Mais ça peut éventuellement s'arranger. Je lève enfin les yeux sur son visage et lui parle de sorte à lui expliquer la raison de ma présence. "Je m'appelle Pavel, j'étais dans cette chambre avant de changer de confrérie... Du coup, j'suis passé récupérer les affaires qui me manquent. J'ai bien fait de passer aujourd'hui, ça aurait été con de manquer ça." Je lui adresse un clin d'œil puis je m'avance sans m'arrêter de le reluquer. "Si j'avais su que tu viendrais là, j'aurais attendu un peu avant de déménager." Une chose à savoir : je me fiche de savoir si untel ou untel est hétérosexuel, en couple, marié, divorcé, veuf ou je ne sais quoi. Une proie est une proie et ce grand gaillard, là, je le verrai à merveille dans mon lit. Ou sous la douche. Ou contre le bureau. Ou contre un mur. Ou à même le sol, qu'importe. Je ne suis pas difficile. Je rentre sans avoir été invité et je me penche pour récupérer un carton avec des bricoles entassées à l'intérieur. Je sens que je vais mettre un temps infini pour trier tout ça... "Et comment il s'appelle, ce grand et beau bonhomme ?" Plus évident, tu meurs. La subtilité, c'est mon fort seulement quand la situation l'exige. Dans mon regard, on peut lire ce désir mordant et immédiat qui m'anime. Je ne suis qu'un homme, et lui aussi, en un sens. "T'allais prendre une douche ?" On la prend ensemble, s'il n'y a que ça. Je garderai même deux minutes pour te savonner le dos, si t'es gentil.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\ Empty
MessageSujet: Re: Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\ Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\ EmptySam 5 Oct - 14:27

Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce.

L’inconnu s’approche, alors que je me retourne complètement de sorte à lui faire face. A son accent, je devine qu’il n’est pas du coin. Pas Américain. Sauf que je n’ai aucune idée de ses origines. Je n’ai jamais fait que la différence entre noirs et blancs sans m’occuper de savoir s’ils sont français, italiens ou javanais. Il a ce petit quelque chose, dans le regard, qui en aurait fait frissonner plus d’un. Une ombre se mêlant à un amusement certain. Il n’espère tout de même pas me faire peur, ce petiot ? Il m’arrive à peine aux épaules. Cependant, j’admets que d’un seul regard, je peux cerner que ce garçon a du charisme, et plus que cela : du charme. A la fois magnétique et dangereux. Le genre d’étudiant qu’il ne vaut mieux pas agacer ou uniquement pour le plaisir de l’acte que cela procure, sans craindre leurs conséquences. Pour ma part, je suis resté immobile, bien droit, en observant sa démarche fière et bien peu subtile lorsqu’il esquissait quelques pas dans ma direction. Pavel. Etrange prénom. De manquer quoi ? A le voir, on aurait dit qu’il était le ver et moi la pomme. J’entrevois même ses crocs luire entre ses lèvres, pendant qu’il ne se gêne pas pour me détailler de haut en bas. Quelle subtilité. « Je viens d’arriver, et ce n’était pas prévu. » ne fis-je que répondre, loin d’être surpris par son audace, voire même son impertinence. Ce qui explique ce pourquoi tu ne pouvais pas savoir que je viendrais, et m'attendre.

Moi, troublé ? Fâché ? Me sentir insulté ? C’est mal me connaître. Les blancs sont supérieurs parce qu’ils peuvent tout se permettre, et que contradictoirement à ce principe, je les ‘autorise’ à agir de la sorte avec moi. Cet étudiant, un seul coup de poing de ma part aurait suffi à l’envoyer au tapis pour plusieurs semaines. Et j’imagine, après avoir observé longuement les habitudes des ‘blancs’, que de faire le paon sans se départir d’un certain sens pervers, doit lui valoir quelques ennuis, dans son quotidien. Pas avec moi. Avec moi, tu peux te permettre de me tutoyer, de tâter la marchandise, de m’insulter, me griffer, de faire ce que tu veux. Ce n’est pas que je manque de caractère, mais je suis avide d’apprendre et de comprendre les manies des blancs. Ce qui fait qu’ils agissent de telle manière plutôt qu’autrement. Et s’il faut pour cela faire office de jouet sexuel, pourquoi pas. Au vu de mon gabarit, j’étais peu souvent dans une position de ‘faiblesse’, de soumis, dans mes rapports avec le genre humain. Qui plus est, si je le désirais vraiment, j’étais parfaitement capable de me défendre. Mais non. Sans dire que je consentais à leurs assauts, j’estimais que cela était nécessaire dans ma quête de réponses. Et puis, il faut bien dire ce qui est : je leur offrais autant de plaisir de mon corps – puisque c’était lui qui les intéressait tous – qu’ils m’en procuraient lorsque je les possédais. Une façon pour moi de me valoriser, de me sentir plus ‘puissant’, le dominateur des ‘blancs’. « Aro. » répondis-je toujours aussi simplement en le dévisageant pendant plusieurs secondes, soulevant son carton, avant de reprendre mon activité là où je l’avais laissé. Je hoche ensuite la tête sans plus m’intéresser au jeune homme, lorsqu’il m’interroge au sujet de la douche que je compte prendre. « Excuse-moi. » Bien moi téméraire et démonstratif que le nouveau venu, et peu soucieux en vérité de savoir s’il était venu pour faire ses bagages ou emménager, je retire comme un rien le reste de mes vêtements pour me retrouver uniquement vêtu du slip qui protège encore ma virilité. Encore quelque chose que je ne connais pas, et que je comprends encore moi. La nudité est si naturelle, pourquoi la cacher sous des vêtements amples, comme le font certains ? Pourquoi devrais-je avoir honte de me dévêtir devant un inconnu ou être choqué parce qu’il serait envieux du corps que je possède ? Je ne suis pas stupide au point de ne pas savoir que je plais, même si ce n’est encore une fois que pour le plaisir que je peux procurer à mes partenaires. Les ‘noirs’ et métis sont plus ‘développés’ à certaines parties du corps que ne le sont les blancs, à ce qu’on raconte. Me dirigeant avec ma serviette sur l’épaule, mon savon dans une main, dans les douches communes, je ne cherche pas à savoir si le dénommé Pavel m’a suivi. Je ne le connais pas, lui non plus, et même s’il y eut un quelconque intérêt de sa part en me voyant, il l’avait sûrement déjà oublié en sachant que je devais m’absenter, et lui embarquer ses affaires, non ?!

Une fois dans la salle, et alors qu’il ne restait qu’un étudiant – qui apparemment avait terminé - je m’empresse de retirer mon sous-vêtement pour le déposer bien sagement sur le banc prévu à cet effet. J’ai expressément choisi la douche la plus au fond pour ne pas être dérangé pendant que je me savonne. Prendre un bain, c’est comme manger son plat préféré pour certains. C’est mon moment à moi. Les paupières closes, je laisse l’eau ruisseler sur mon torse, pressant chaque parcelle de ma peau avec le savon que j’avais en main en me satisfaisant du doux contact que cela procurait sur mes sens.



CODE TOXIC GLAM

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\ Empty
MessageSujet: Re: Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\ Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\ EmptySam 12 Oct - 13:18



Si je ne suis pas taillé comme un bodybuilder non plus, j'ai toujours su m'accommoder d'un tel physique pour me faire tout de même respecter. Craint, plutôt. Le respect implique encore qu'on laisse la part belle à l'autre, ou bien que ce respect est réciproque. Je n'ai d'intérêt que pour mes propres affaires, vivant au-delà de ce qu'on autorise ou interdit. D'un piratage informatique à la cruauté mentale sur un pauvre hère qu'il m'amuserait de martyriser, on ne refuse rien à Pavel Konstantin Nikolaï Mikhaïlovitch. A l'asile, le directeur de l'institut m'avait diagnostiqué tout un tas de problèmes non résolus – et sûrement impossible à résoudre – impliquant une certaine forme de mégalomanie associée à la délinquance. Si je ne cherche pas à avoir une ambition professionnelle démesurée, mon besoin de faire danser les humains comme mes marionnettes s'exprime ici. Ajoutez-y une forte dose d'inconscience pour donner un cocktail très déstabilisant. Ce type est plus taillé que je ne le serais jamais, une bonne dizaine de centimètres de plus que moi, une armoire à glace ferait petite à côté de lui. Un air farouche qui laisse présager d'origines exotiques qui ne sont pas sans émettre un charme animal… en d'autres termes, le chatouiller sous les bras serait en théorie la pire idée qu'on puisse avoir. Et pourtant, je fonce droit dedans, sourire arrogant aux lèvres, un regard brûlant qui laisse présager des pensées les moins catholiques et les plus dangereuses qui soient. Je présume qu'en deux temps et trois mouvements, il me neutraliserait sans grande difficulté. Est-ce que j'en tremble ? Au contraire, ça m'amuse. Aller au devant des ennuis, c'est une institution, à mes yeux. Pour l'heure, nul n'a su me museler. Comme un chien fou qu'on n'oserait approcher, on me laisse gentiment faire ma loi pour m'épargner toute contrariété possible. Grand bien leur fasse, c'est tout ce que je demande. J'observe mon interlocuteur, prénommé Aro, sans aucune chasteté dans le regard, pensant seulement que je n'ai encore jamais rien "partagé" avec un homme de couleur. Et comme il est hors de question de mourir idiot… "T'es pas bavard." Comme si je m'en souciais, en même temps. Il se dégage quelque chose de ce type, peut-être cette sensation de force qui me donne de plus en plus chaud. Je ne m'intéresse pas à lui pour sa conversation, il serait sourd et muet que je m'en moquerai comme de mon premier joint. C'est une attirance purement physique qui commence à s'installer dans mon corps et dans mon esprit. Ce genre d'alchimie magnétique qui vous pousse à agir avec encore plus de culot qu'à l'accoutumée pour obtenir la personne que vous avez dans votre ligne de mire. Je tourne la tête en le voyant partir en simple slip, me mordant la lèvre inférieur en lorgnant son postérieur joliment souligné par la coupe de son sous-vêtement. Encore trente secondes et je lui arrachai avec les dents… Je cligne des yeux et secoue la tête, m'apercevant que ma libido est en train de prendre mon cerveau en otage. Je rassemble quelques affaires éparpillées. J'ai un préservatif dans mon portefeuille. Mais pourquoi je pense à ça ? Je fronce les sourcils et ramasse un crayon échappé de ma trousse. Vu l'heure qu'il est, la chambre restera déserte encore quelques heures, idem pour les douches. Cette fois, je lève la tête et regarde le ciel par la fenêtre. Je ne sortirais pas de ce pavillon sans avoir obtenu ce que mon corps me réclame avec véhémence. Je pose d'un coup sec le carton sur le bureau, presque dans un geste rageur. Je retire ma veste, mon t-shirt, mon jeans pour me retrouver en simple boxer. Je me rends également jusqu'aux douches où je me débarrasse de cette dernière pièce puis j'approche de l'endroit où j'entends l'eau couler. Il est là, nu également. Viril, élancé, sa peau couleur ébène clair luisante sous le jet. Je reste un instant en retrait pour admirer ses formes car, au-delà du désir qui commence à se faire ressentir de manière de plus en plus évidente, je suis attiré par son côté "brut". Sans le "e". Comme lui semble avoir l'instinct pour sentir comment sont les gens, j'ai l'art et la manière de tout de suite capter les faiblesses des autres. Les caractères facilement modelables. Prenez mon frangin récemment découvert, par exemple : on a beau être taillés à peu près pareil et avoir plusieurs points communs, j'ai tout de suite senti qu'il ne devait pas être du genre à se laisser faire facilement, qu'importe la raison ou le moment. Aro, lui, a l'air d'être la force tranquille. Le type encore mal à l'aise ici. Vulnérable. Prenable pour les esprits aussi noirs et tordus que le mien. J'approche donc sans chercher à être discret puis je fais glisser ma main entre ses omoplates. Je regarde la courbe de son dos, sans prêter attention à une quelconque gêne, ou même à son poing qui pourrait venir s'écraser sur ma figure. Je m'en moque car j'agis comme si j'avais déjà le dessus. "Joli… ça donnerait presque envie de retourner aux Lambda." Même si au fond, je me sens très bien chez les Gamma. "Tu sais, dans la confrérie où je me trouve, on a l'habitude de ne pas trop faire attention aux règles, aux convenances…" Ma main descend dangereusement, de plus en plus bas, mutine et conquérante. Si je suis également nu, je ne m'en cache en rien, je n'ai pas honte de mon corps. Sans être bâti comme lui, je suis également plutôt grand et avec une carrure qui en fait reculer plus d'un. Pire quand je m'énerve. "Et surtout, les autres étudiants savent bien que se dérober aux Gamma, c'est mal… très mal." En d'autres termes, j'ai pas tes muscles, beau gosse, mais j'ai un cerveau pire que dérangé. Et ça fait trois fois plus mal qu'un coup de genou, même s'il est bien placé. Je lève la tête vers lui, le gratifiant d'un sourire tandis qu'après avoir effleuré le bas de ses reins, je glisse vers son torse pour l'inviter à se tourner vers moi. La luxure au premier regard. "Ca te tente que j'te savonne ? Pour commencer." Si ma main s'aventure plus bas, cette fois, elle s'empare d'une partie de son corps bien plus intime et tout aussi généreuse que le reste. J'arque un sourcil, avançant vers lui sans le lâcher une fois du regard. Un regard aussi taquin que très dangereux. Une sorte de ciel d'orage qui, si on le pousse un peu, pourrait se mettre à grogner et faire de sacrés dégâts. Sans inhibition, je fais un pas de plus vers lui. Plie-toi. Tu vas adorer, crois-moi.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\ Empty
MessageSujet: Re: Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\ Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\ EmptyLun 14 Oct - 10:52

Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce.

« T'es pas bavard. » Comme vous vous en doutez, je ne lui réponds pas, me contentant d’un regard en biais, comme si je me demandais intérieurement si ça ferait une différence au final, que je le sois ou pas. Tu n’es pas venu pour taper la discussion, je me trompe ? Aussi soumis que je sois dans mes relations avec la ‘race’ blanche, j’ai depuis longtemps compris que mon physique les troublait tous. Effrayés, fascinés ou envieux, je ne les laissais jamais indifférents. Tant et si bien que j’avais fini par accepter et même à en jouer parfois, de leur laisser l’utiliser à leur guise. Pourquoi s’en défaire ? Je prenais moi aussi plaisir à ces jeux de séduction, bien que ne les ayant jamais volontairement provoqués. Bref, je sais ce que tu es venu chercher, Gamma. Et je ne pense pas que tu veuilles que ma langue serve uniquement à la parole. Une fois sous la douche, je prends mon temps, sachant fort bien ce qui allait suivre. Ce type, qui qu’il soit, n’allait pas tarder à me rejoindre. Je l’ai lu dans ses yeux. L’envie, le désir brutal de l’animal en rut. Je l’attends, patient, sans sourire, presque pensif. En règle générale, j’ai toujours joué le rôle du dominant lors de mes nombreux et éphémères rapports sexuels avec le sexe opposé ou même mon propre sexe. Je n’ai jamais fait la différence. Tant qu’il y a de l’amour, il y a de la vie, n’est-ce pas ce qu’on dit ? Dominant, parce que je pesais près de 100kg, et mesurait 193 cm, soit au dessus de la moyenne nationale. Ce qui automatiquement faisait de moi l’homme qui prenait et non celui qui était pris. Ca me va, je crois que je n’aurais pas supporté d’être possédé par un blanc. Même si ce Pavel, était bien bâti lui aussi. Mais il était blanc. Le problème restait le même. Un bruit me tire soudain de ma rêverie solitaire. Il est là. Je l’entends qui approche sans faire de bruit. Consciemment ou non, je ne doute pas de son courage à venir m’aborder alors même qu’il ne savait strictement rien de moi. Les blancs sont comme ça. Ils aiment copuler partout, avec n’importe qui, tout le temps. Ca voudrait dire que je suis à moitié blanc, moi aussi, à leur offrir leur part de plaisir ? Non, c’est différent. Je ne cherche pas ce plaisir. Je leur offre volontiers, mais sans jamais avoir aimé. Il m’est même arrivé de simuler l’orgasme, juste pour voir leur réaction et recueillir leur dernier soupir enthousiaste. Je sais. Je suis pitoyable. Mais nommez-moi un seul homme, ou une seule femme qui n’ait jamais simulé, et je vous présenterais mes plus plates excuses pour mon audace. Encore de dos, je sens sa main courir le long de mes membres. D’en haut, il descend peu à peu jusqu’à ma taille, plus bas encore… Le visage sérieux, je demeure attentif à ses moindres gestes. Je ne suis pas bavard, en effet, mais c’est ce qui fait de moi un être attentionné, observateur et prompt à réagir au moindre signe. « Joli… ça donnerait presque envie de retourner aux Lambda. » Je suppose que c’est un compliment ? Beaucoup considère comme compliment le terme seul utilité en la circonstance en omettant délibérément ou non, le contexte et la présentation. Dans le cas présent par exemple, une femme – pas toutes cependant – aurait sans doute jugé son compliment sexiste et provocateur. La comparaison d’une femme à un simple objet de valeur, à de l’esthétique, et si on part plus loin, à de la chair fraîche. Le ‘ça’, faisait toute la différence. Il savait pourtant mon prénom, mais avait décidé de l’ignorer. Il est vrai que c’est plus simple de parler d’un futur amant comme d’une chose malléable que l’on peut manipuler plus facilement si l’on ne lui donne aucune identité. « Tu sais, dans la confrérie où je me trouve, on a l'habitude de ne pas trop faire attention aux règles, aux convenances… » Je suis toujours immobile, dos à Pavel, les oreilles dressées. Oui, c’est le moins que l’on puisse dire. Quoique cela ne m’a jamais vraiment dérangé de coucher avec différents partenaires, il est vrai aussi que je n’aurais jamais eu le cran de toucher le corps d’une personne qui me plait, même si ce n’est que sur le plan physique, alors que je viens tout juste de faire sa connaissance. J’avais déjà entendu parler de la confrérie Gamma. Solitaires, teigneux, solidaires, rebelles, il y avait toutes sortes de noms associés à ses membres. Pour ma part, Pavel était le premier que je rencontrais. D’ici quelques jours, je pourrais dire si la vérité est telle que l’on sait. « Et surtout, les autres étudiants savent bien que se dérober aux Gamma, c'est mal… très mal. » Là, mes sourcils se froncent. Est-ce que c’est une menace ? Est-ce la vérité ? Oui, sûrement. Pourquoi me mentirait-il ? Tu sais ce qu’il veut, Aro. Que serait prêt à faire un homme pour agir ce qu’il désire ? Oui, mais à quoi bon, puisque je ne réagis pas. Il voit bien qu’il peut tout obtenir sans avoir besoin de me mentir. Au final, je me retourne, lui faisant enfin face. Il est nu, naturellement. Des muscles bien dessinés. Des traits fins que l’on croirait presque translucides au vu de ses origines russes. Pas une égratignure, ou alors très peu. Je suis surpris de le trouver beau. Irrésistible. Pourtant, je ne fais toujours aucun geste dans sa direction. Tu es métis, Aro. Ce n’est pas à toi de décider des règles du jeu. « Ca te tente que j'te savonne ? Pour commencer. » « Oui. » Je me demande si mon avis comptait vraiment. En effet, je n’avais même pas eu le temps de finir de répondre que sa main se précipitait déjà vers mes cuisses d’albâtre. Mon regard ne le lâchait plus. Je me refusais d’intervenir, lui laissant toute liberté pour se faire plaisir comme bon lui semblerait. Malgré tout, j’étais tenté depuis que je m’étais retourné pour lui faire face, de passer ma main dans ses boucles brunes, de caresser son corps de dieu grec, et de le faire gémir jusqu’à ce qu’il comprenne que non, il ne serait pas le grand vainqueur de la journée. Sans lui laisser le choix, je lui prends alors le savon des mains, le cassant comme un rien entre mes doigts, pour lui donner une partie et garder l’autre pour moi. Ma main glisse alors vers ses épaules que je savonne tout doucement, comme si j’attendais un signe quelconque de sa part, qu’il me repousse ou me laisse faire. De ses épaules, je dérive vers son torse, sa taille, massant plus particulièrement la partie haute de ses hanches, pour remonter aussitôt vers la naissance des cuisses…par derrière. La courbe de ses fesses était un délice à savonner. De caresses en caresses de plus en plus poussées, j’en arrivais à exercer une légère et infime pression sans jamais aller au-delà de mes limites. Ce n’était pourtant pas l’envie qui me manquait.


CODE TOXIC GLAM



Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\ Empty
MessageSujet: Re: Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\ Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\ EmptyLun 14 Oct - 12:08



Face à Aro, il est normal de se sentir petit et je doute fort que qui que ce soit ait eu un jour un sentiment de supériorité physique face à lui. Pourtant, à mes yeux, le corps est plus un instrument qu'un réel moyen d'en imposer. Je me révèle à lui en tenue d'Adam, taillé comme la majeure partie des Russes. De ceux qui m'ont déjà croisé ou bien tenté de m'élever, on m'a toujours dit que derrière le délinquant se cache une altière élégance, la carrure d'un prince de sang qui, face à sa proie, se laisse guider par des instincts plus libérateurs que nobles. Une peau claire qui souligne une silhouette musclée à la manière de la statuaire grecque, je suis sportif sans ressentir aucun besoin de me muscler à l'excès. Quant à Aro, je balade un regard conquis sur lui. Son corps semble sortir d'un chêne massif dont l'écorce ébène est adroitement mise en valeur par l'eau qui ruisselle sur lui. Une pilosité bien répartie qui annonce une indubitable virilité, et un regard comme je n'en ai jamais contemplé. Sombre, profond. L'animal de caractère dont le silence trahit un désir contenu, une personnalité bridée par l'apprentissage de l'autre. Certes, Aro est doté d'un corps qui doit en faire rêver plus d'un, mais j'apprécie au moins autant, si ce n'est davantage, ce charme magnétique qui s'échappe de lui. Son regard vous cueille et pourrait vous déstabiliser, son calme apparent renvoie à celui d'un monolithe millénaire que ni le temps ni les éléments ne sauraient éroder. Les plus fougueux ou inconscients auraient tort de venir le provoquer car ils s'échoueraient contre un monument qu'on ne peut abattre d'une banale force brute. Je regarde sa main rompre le savon – il faudra qu'il m'explique comment faire, je pensais qu'il lui échapperait en glissant – et j'arque un sourcil. Sa voix m'arrache un frisson que je regrette déjà. Caverneuse, rauque. Je n'aime pas le dévoiler, mais elle me fait de l'effet. Est-ce que j'en exerce sur lui ? Oui, j'en suis convaincu. C'est infime mais bel et bien présent. Je prends le savon dans une main tandis que la sienne vient se poser sur mes épaules. Large et masculine, je la sens pourtant très… douce. D'instinct, je l'aurais cru aussi "brut" que le suggère son charisme, mais en réalité, je lui découvre un souci de délicatesse qui tranche nettement avec le reste, mais qui n'a rien de désagréable pour autant, loin s'en faut. Pour ma part, je lève ma main pour la passer sur son torse, contourner ses pectoraux soulignés par des courbes qu'un sculpteur aurait peine à imiter dans une argile aussi malléable. La mousse glisse sur lui, mes mains savonneuses la rattrapent pour la ramener sur le haut d'un buste que je dévore des yeux sans jamais m'en excuser. S'excuser n'est guère du langage des Gamma. Mais rapidement, je sens ses mains se faire insistante au creux de mes reins et bientôt sur mes fesses qui se raffermissent sous le passage de ses caresses, car c'est bien ce dont il s'agit. Je lui lance alors un silencieux regard d'avertissement. Lui en voulais-je d'agir ainsi ? Non. J'avais bien dans l'idée de le laisser s'emparer de moi et s'épuiser à nous porter vers le plaisir… Cependant, je n'agis jamais comme un homme facile. Si je suis plus souvent actif, je n'ai nul remord à m'abîmer dans la lascive passivité. En revanche, une chose ne change jamais : je domine. Je contrôle. Je décide. Et quiconque braverait ce pouvoir que je m'octroie serait aussi bien reçu sur l'instant qu'un bœuf à l'abattoir. Je sens nos intimités rentrer en contact, trahir notre plaisir allant galopant, et avec la douceur d'un serpent remontant jusqu'à sa proie, ma main caresse sa nuque et la serre à un point précis pour l'obliger à baisser la tête jusqu'à ma bouche pour venir caresser son oreille. "Il faut le mériter pour aller plus loin." A bon entendeur, ce murmure n'est sans doute pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Non, je n'ai plus envie d'en faire un banal coup d'un après-midi. Il m'a l'air bien de trop précieux pour ça, trop de potentiel pour le laisser m'échapper. Je vais en faire un jouet, un pantin que j'apprécierai sûrement assez pour lui concéder quelques initiatives s'il se montre à la hauteur. Et surtout, mon esprit retors compte bien manipuler le sien, le retourner dans tous les sens et le cueillir une fois malmené pour le modeler à mon goût. Aimer ne fait pas partie de mon vocabulaire. Posséder, oui. Si mon corps est amené à être sien, son esprit m'appartiendra en contrepartie. Je lâche le savon au sol et sans lui demander son avis, je me presse contre lui, ondulant avec une masculinité convenue contre ce corps métissé dont je sens la chaleur monter progressivement. Ma bouche s'échoue sur son cou, sa nuque. Dominer n'est pas être égoïste, je veux le satisfaire également pour distiller lentement cette envie de réitérer l'expérience tôt ou tard. Et plus tôt que tard, si possible. "Tu sens bon." soufflai-je à son oreille, mutin et charmeur à la fois. Au lieu d'un rentre-dedans vulgaire, cette fois, je m'adonne à une approche plus sensorielle pour le sentir s'enflammer, rendre les armes, confesser son désir. "Parle-moi." Malgré mon souffle erratique, le regard que je lui adresse est aussi désireux qu'autoritaire. Fais-moi vibrer avec ta voix. L'une de mes mains s'attarde sur le bas de son dos tandis que l'autre vient conquérir sa virilité pour lui faire connaître l'amorce du plaisir. Obéis-moi. Tu y seras gagnant, Aro. Défie-moi, et tu pourrais t'en mordre les doigts. De cette manière insidieuse et perfide, je veux forger ma place dans les désirs de celui qui s'apprête à me posséder avec une vigueur attendue jusqu'à ce que nos corps soient repus.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\ Empty
MessageSujet: Re: Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\ Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\ EmptyJeu 24 Oct - 12:46

Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce.

Je dois reconnaître que je ne me lasse pas d’admirer son physique. D’ordinaire, le physique m’importe peu. Je me laisse brider, uniquement pour le plaisir de l’acte qu’il procure et m’en vais aussitôt le corps épuisé et mon amant ou ma maîtresse endormi( e). Avec ce Russe, les choses se présentent sous un angle différent. Il me plait, certes, mais c’est d’abord son insolence, cet impertinent sourire qui me fait fondre. Biensûr, je ne montre rien. Je ne fais que l’observer jouer, me titiller, s’incliner devant ma carrure pour mieux révéler la sienne. Je le trouve … attirant, à sa manière. Il ne se laisse pas démonter. Le genre d’hommes qui doit être habitué à séduire et qui ne recule devant rien pour obtenir ce qu’il est venu chercher. J’ai toujours respecté ce genre d’hommes, même s’ils m’effraient, d’une certaine manière. J’aime son odeur aussi. Le parfum du mâle dans toute sa splendeur. A la fois musquée et boisée. Je le sens fébrile. Pas nerveux pour un sou mais excité comme jamais. Il prend les choses en main, et je fronce un peu plus les sourcils. Le savon n’est pas bien difficile à casser en deux lorsqu’on y enfonce son pouce. Je lui apprendrai, oui. Attendez, est-ce que ça veut dire qu’on se reverra ? Sûrement. Avec ce Russe je n’ai pas l’impression d’avoir affaire à un coup vite fait bien fait. Il semble aimer posséder, peut-être même va-t-il plus loin dans l’humiliation de ceux qui se refusent à lui. Je gage que dans quelques jours, nous serons à nouveau réunis, et que dans quelques mois, je ne pourrai plus faire un geste sans qu’il me surveille, ne me harcèle, ne joue au chat guettant sans relâche sa souris. Malgré ma force que certains qualifieraient d’herculéenne, je prends mon temps pour savonner ses épaules, entre ses omoplates, son torse presque imberbe. Il a la peau soyeuse des bébés et je ne remarque pas l’ombre d’une cicatrice. Cependant, son oeil perçant et l’appétit dont il fait preuve me fait prendre conscience de l’homme qui se tient face à moi. Non, ce n’est plus un enfant depuis des lustres. Il a les yeux du loup gris qui s’est enfin libéré d’une cage dans laquelle on ne l’a que trop souvent enfermé. Non domestiqué, mais plus sauvage à l’égard de ceux qui oseraient à nouveau le maintenir en laisse. Peu à peu, je descends, dessinant avec une infinie patience chaque cartilage, chaque muscle, chaque parcelle de peau encore sèche que je n’ai pas encore tâté des doigts. Les courbes de ses fesses me donnent envie d’aller toujours plus loin dans mon exploration muette. Là, je sens son regard se poser sur moi. Sévère et grave. Ais-je fait quelque chose qui lui aurait déplu ? Il est muet, mais je le sens pensif. A quoi pense t-il ? « Il faut le mériter pour aller plus loin. » C’est donc ça. Lorsque sa main s’est emparée de ma nuque, je m’étais attendu à ses lèvres se poser sur les miennes et déjà, j’avais esquissé un mouvement de recul. Je n’embrasse personne et personne n’a encore jamais eu le droit de poser ses lèvres sur ma bouche. La raison ? En Afrique, le baiser est la première offrande de l’amour. Or, n’étant ni amoureux, ni sur le point de l’être, je n’ai jamais embrassé quelques amants jusqu’ici. C’était la seule limite dans nos rapports. La seule barrière que l’on ne peut franchir. Mes paupières s’alourdissent lorsqu’il me parle de ‘mérite’. Je soupire, de soulagement et fronce les sourcils d’incompréhension. « Comment ? » murmurai-je au creux de son oreille. Comment mériter son corps ? D’ordinaire, je n’ai pas besoin de le réclamer que mon partenaire s’active déjà pour prendre du plaisir entre mes cuisses. Je n’ai même pas besoin de dire quelques mots que nous en sommes déjà à la fin des préliminaires. Avec Pavel, il me faut tâtonner, analyser, comprendre, y aller tout en douceur. Comme un diamant brut qu’il faut travailler avant d’en arriver au résultat final : un bijou d’une valeur inestimable. Soudain, tout s’accélère. Je n’ai eu droit à aucune réponse que déjà, son corps se colle au mien. Je sens nos intimités se frôler, s’affirmer et s’affronter dans un duel où il n’y aura aucun vainqueur. Ma température monte à une vitesse vertigineuse, pareille à la sienne. Sans lui demander son avis, poussé par l’envie de le satisfaire par tout moyen, mes bras enlacent sa taille, bien plus fine que la mienne en l’occurrence. Mes doigts, poussés par l’élan, se chargent de presser son coccyx contre mon entre jambe. Ses baisers, au lieu de me faire perdre pied, confirme ma volonté à le faire mien. Grimaçant à chaque coup de langue qu’il donnait, je cède aussitôt à ses avances. Ma bouche s’empare du haut de son oreille que je mordille savamment. Lui parler, oui, mais quoi dire ? Je ne le connais même pas. « Je n’ai jamais fait ça sous la douche. » Tout ce que j’avais réussi à articuler sur le moment, avant de lâcher un grognement rauque lorsque ses doigts emprisonnèrent ma virilité et le bas de mes hanches. Est-ce que c’est de ça dont il s’agit ? De pouvoir ? De domination ? Dans ses yeux, je peux lire sa fierté à jouer de son expérience, de sa fougue et de sa poigne. Je ne suis pas ce que tu crois, petit russe. Je ne te laisserai gagner qu’au terme d’une lutte acharnée. Encore faut-il que tu sois de taille à m’affronter. Mon regard le dévore littéralement. Ce n’est plus seulement du désir qu’il peut y lire, mais un air farouche. Le même que le sien, auparavant. Sauvage et indomptable. Sans prévenir, mes mains l’obligent alors à cesser toute familiarité avec mon entre-jambe, s’agrippant à ses épaules pour l’obliger à s’agenouiller face à moi. Tu as aimé ce que tu sentais vibrer entre tes doigts ? Ta bouche ne l’en aimera que davantage. Je ne sais pas ce qui me pousse à aller aussi loin. A entrer dans son jeu. A le ‘dominer’ d’une certaine manière en faisant semblant d’être soumis à lui. J’aime sa façon de me prendre et de me surprendre.



CODE TOXIC GLAM

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\ Empty
MessageSujet: Re: Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\ Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\ EmptyVen 25 Oct - 21:55



Aro commence à vibrer, à m'observer comme un prédateur qui s'apprivoise peu à peu, je le lis dans son regard qui se fait de plus en plus insistant. J'aime sa façon de me regarder et lorgner mon corps avec une envie à peine voilée. Non, je ne vais pas t'embrasser, pas maintenant. Je suis venu assouvir un désir purement physique avec celui qui attise ce même désir, celui qui arrive à me donner envie sans jamais rien murmurer ou sans arborer un visage aux expressions trop évidentes. Je veux l'homme, lui, pas les sentiments qu'il aurait tort d'éprouver à mon égard. Je n'aime pas, je ne tombe plus dans ce piège idiot que les romantiques appellent amour. Mieux vaut s'essouffler et s'épuiser dans les bras d'une conquête, c'est plus distrayant et moins dangereux. "Devine." chuchotai-je, armé d'un sourire presque malsain. Si je couche à droite et à gauche sans trop me poser de questions, je ne veux pas être un amant facile. Être une énigme est tellement plus amusant... Je veux qu'il hésite en me caressant, trembler de me déplaire, se ronger les ongles en se demandant s'il va vraiment me satisfaire ou pas. S'il semble établi qu'il sera l'actif de nos ébats à venir - aujourd'hui comme demain et les jours qui suivront - je n'en serais pas moins l'architecte de notre passion débridée. Aro ne doit pas avoir de mal à avoir quiconque à ses pieds, c'est une évidence. Et je ne veux pas être un parmi les autres. Je veux être unique. Collé à lui, je m'amuse de sentir son souffle s'accélérer sur ma peau humide, sa main presser le creux de mes reins dans une étreinte virile et sensuelle. Nous nous découvrons et témoignons d'une envie commune qui se traduit par deux intimités décidées à se colleter et s'affronter lorsque nos bassins se joignent. Je remonte même un genou contre l'intérieur de sa cuisse, instrument d'une parade nuptiale masculine qui n'est qu'un prélude à la décadence qui va régner entre les murs des douches. Sa voix rauque me fait fermer les paupières au même titre que sa bouche qui capture mon oreille pour la tenir en otage. Ne t'arrête pas. "Publique, en prime." ajoutai-je avec amusement. L'idée qu'on nous découvre me fait sourire, je ne suis pas pudique pour deux sous et je n'ai même plus de chambre ici. Laisser Aro s'affirmer ici sera un plaisir tout particulier et inimitable, avant que nous ne passions à d'autres endroits plus convenus... Ou, au contraire, plus insolites encore. Ses mains larges glissent sur mes épaules et je croise un regard nettement différent. Direct. Dominateur. Sauvage. C'est d'ailleurs ce qui me fait tomber lentement à genoux face à lui, tout en gardant les yeux fixés dans les siens. Un sourire vraiment effrayant et charmeur reste plaqué sur mon visage. Il veut s'affirmer. J'aime ça. À ceci près que ce n'est pas ainsi qu'il va montrer qui commande, je lui en donne ma parole. Sans utiliser mes mains, ma langue court d'abord sur son intimité pointant fièrement jusqu'à un ventre dessiné, puis c'est ma bouche qui en redessine la forme racée et palpitante. Mon appétit pour ce corps n'en devient que plus dévorant, tant et si bien que je prends soin de fixer mon aîné en faisant disparaître centimètre par centimètre ce membre qui n'attend que d'être honoré. La lueur inquiétante de mon regard sombre peut lui faire prévoir les plaisirs les plus coupables qui soient. Comment ? Car à peine mon nez frôle-t-il la mince ligne de poils reliant à son nombril, j'entame un va-et-vient où ma langue participe activement à n'épargner aucune zone sensible de son anatomie. Même ma main vient s'occuper de l'intérieur de ses cuisses musclées ou de ses orphelines qui scandent la luxure. Je m'applique, guidé et enivré par les effluves viriles qui commencent à se distiller et apaiser mes sens. J'offre à mon amant la preuve du désir sincère que j'ai pour lui, docilement, presque. J'ai bien dit presque. C'est en sentant sa poigne dans mes boucles brunes que je réagis pour mettre un terme à tout ceci. Sans prévenir, mes dents viennent effleurer son intimité afin de lui faire éprouver un vent de rébellion. Goguenard, je lève des yeux provocateurs et dominateurs sur son corps d'ébène, jusqu'à son visage. Il me voulait farouche ? Voilà une position qui n'est guère soumise, en ce qui me concerne. Agenouillé nu face à celui qui va avoir la tâche de me porter à l'extase, je me retrouve avec un moyen de pression sous la dent, gardant Aro captif du moindre faux mouvement qu'il pourrait observer pour tenter de se dérober. Mon appétit ne change en rien et mon corps brûle d'être passionnément malmené par le grand Lambda... mais je veux lui faire comprendre que je commande. Que je dirige. Il a eu un mince aperçu de ce que je suis capable de faire pour le combler, à condition qu'il courbe l'échine. Fou, moi ? Totalement. C'est même un cas clinique. J'ai besoin d'avoir une emprise sur mon amant, libre d'être sous son joug. J'attise le lion farouche en mordillant sa virilité prisonnière de mes lèvres appliquées. Si tu résistes, tu auras mal. Si tu obéis, alors je suis à toi. Et quelque chose me dit que la réplique d'Aro ne va pas tarder, s'il parvient à aller au-delà du plaisir dévoué que je lui procure, ponctué par de brefs avertissements douloureux.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\ Empty
MessageSujet: Re: Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\ Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\ EmptyLun 16 Déc - 2:29

corbeille
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\ Empty
MessageSujet: Re: Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\ Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\ Empty

Revenir en haut Aller en bas

Il est gentil, mais on a du mal à se concentrer quand il est dans la pièce || Pavel /!\ hot /!\

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» On sait quand commence la soirée, mais jamais quand elle se finit !
» je suis tellement gentil, que j'aide même les garces dans ton genre. (sixtine)
» Se reprendre en main est difficile, mais pas quand on a de l'aide
» Le ridicule ne tue pas mais fait quand même bien mal ! { Cameron
» « Je t’aime à un tel point que je te déteste pour ça. » Mais tu m'aimes quand même, pas vrai ?

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-