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| Sujet: Comme au bon vieux temps. Sam 9 Avr - 14:34 | |
| Travailler, Sam le faisait depuis un mois. Il l’avait fait toute sa vie, jusqu’au moment où il était arrivé à Berkeley. Carl, le directeur, lui avait proposé un emploi ici et donc Samuel avait quitté sa vie française et l’université de La Sorbonne, pour venir aux USA. Seulement il avait perdu son boulot et il n’avait rien pû faire. Mais aujourd’hui, il était de retour à son poste et il comprit bien y rester. Il ne voulait vivre tout ce qu’il avait vécu. Il en avait marre de se faire avoir et il voulait changer. Il n’était plus le gentil Samuel que tout le monde avait connu. Aujourd’hui, il était un autre homme et seuls ses proches le savaient. Les autres devaient subir, sans réellement savoir pourquoi. Ayant cours de 8h à 10h, il enseigna les deux premières heures la médecine aux troisièmes années. La médecine et Samuel, c’était une histoire d’amour. Il avait fait ses deux premières années de médecine, avant de se tourner vers la philosophie. Mais à partir de la rentrée prochaine, il pourrait enseigner les deux matières. Mais ayant des difficultés financières, Samuel avait un autre emploi, qu’il trouvait peu glorieux. Il ne voulait pas le faire jusqu’à la fin de sa vie. Il se disait que c’était sa façon de pouvoir payer les factures. En effet, il en était arrivé à devoir jouer les gigolos et les streap-teaseur, dans le club de la ville. Mais il ne devait pas y penser. Déjà que sa première nuit là-bas avait été un véritable fiasco, il ne devait pas y penser. Finalement, pendant sa dernière heure de la matinée, il enseigna donc la philosophie et il se retrouva à 11h, à être assit au bureau de l’amphithéâtre où il venait de donner cours. Personne ne devait venir ici l’heure d’après, il avait donc l’endroit pour lui seul. Prenant quelques feuilles, il corrigea des devoirs en retard. Il avait voulu voir le niveau de ceux qu’il trouvait plus faible. Il s’agissait de questions simples, mais apparemment ça ne l’était pas autant qu’il l’avait pensé au vu des réponses qu’il avait eues, ou plutôt qu’il n’avait pas eues. Etant donc concentré, il fixait ses copies. Mais il fut déconcentré par le bruit d’une porte qui s’ouvre. Levant les yeux de ses copies, il vit une jeune femme. Fronçant les sourcils, il avait l’impression de l’avoir déjà vu quelque part. Ayant de connecter ses neurones, il continua de regarder la jeune femme.
Bonjour.
C’était tout ce qu’il avait trouvé à dire, avant que son esprit ne percute enfin.
Solstice ? |
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| Sujet: Re: Comme au bon vieux temps. Mar 31 Mai - 13:11 | |
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